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Ouvrages remarquables des écoles normales
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La France et ses colonies : géographie et statistique. Tome premier
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France -- Colonies
Colonies
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Nouvelle édition entièrement refondue
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Levasseur, Émile (1828-1911)
Publisher
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Librairie Ch. Delagrave
Date
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1893
Date Available
Date (often a range) that the resource became or will become available.
2018-06-04
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Domaine public
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1 vol. au format PDF (522 p.)
Language
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Français
Type
The nature or genre of the resource
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MAG DD 92 398
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Ecole normale de Douai - Fonds Delvigne
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�4727-85 — ConnisL. Imprimerie CnÉTi.
�LA FRANC
ET SES COLON
(GÉOGRAPHIE ET STAT^TIQÏ
PAR
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DE DE L INSTITUT FRANCE ET ET
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MEMBRE COLLÈGE
ARTS
MÉTIERS
ISTovi-v-elle édition, entièrement refondue.
TOME TROISIÈME
fcucrit & l'invemtmira s»ux la
81 £ &
PARIS
LIBRAIRIE CH.
15,
RUE
DELAGRAVE
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�LA FRANGE
ET SES COLONIES
LIVRE ONZIÈME
L'ALGÉRIE, LES COLONIES ET LES PROTECTORATS
I
PREMIÈRE PARTIE
LA FORMATION COLONIALE.
SOMMAIRE. — 379. Les colonies sous Colbert (1). — 380. Les revers du dixHhuitième siècle et du premier Empire (3). — 381. Les acquisitions coloniales \du dix-neuvième siècle (4). — 382. L'organisation coloniale jusqu'en 1870 (5). 11— 383. L'organisation actuelle de l'Algérie, des colonies et des protectorats (6).
379. JLes colonies sous Colbert. — La France avait eu, dès le xive siècle, de hardis marins dieppois, basques et autres, qui allaient faire la pêche dans des mers lointaines, peut-être jusque dans les parages de Terre-Neuve, et commercer dans les îles du nord-ouest de l'Afrique et sur les côtes de Guinée. H&û xvi° siècle, François 1er, jaloux de la grande puissance coloniale de son rival Charles-Quint, envoya des navigateurs, d'abord Verazzani (trois voyages, de 1523 à 1525), puis Jacques Cartier (trois ou quatre, de 1534 à 1544) dans le Nouveau-Monde. Kè Canada fut découvert et il y eut un commencement d'établissement. '/ Les guerres de religion furent funestes à la politique coloniale. Malgré les efforts de Coligny, malgré les expéditions de Villegaignon à la baie de Rio-de-Janeiro, de Jean Ribaut et de Laudonnière en Floride, malgré la concession de Bastion de France, en
LA FRANCE.
III.
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�2
LA
FRANCE.
Afrique (1361), ce siècle se termina sans qu'aucun résultat sériet eût été atteint. La première colonie française qui ait été durable date de! fondation de Québec par Samuel Champlain, en 1608. La puissan coloniale de la France à laquelle, après François Ier et Henri ] s'intéressa vivement Richelieu, ne commença, en réalité, que so son ministère avec les premiers établissements aux Antilles (165 1636). Elle grandit dans la seconde moitié du XVII" siècle, lorsqi Colbert dirigeait la marine. Le Canada devint une colonie importante, qui s'étendit peu peu des bords du Saint-Laurent jusque sur les rives des Grau lacs auxquels ce fleuve sert de débouché. Puis, grâce à de nor breux explorateurs, entre autres Joliet, le père Marquette l'intrépide Cavelier de la Salle (1682), le bassin du Mississipi ! découvert; il reçut le nom de Louisiane. De Terre-Neuve et de Baie d'Hudson jusqu'au golfe du Mexique, cette région compreœ nominalement les trois quarts de l'Amérique du nord. Mais 1 Français n'avaient véritablement colonisé que le Bas-Canada, : delà duquel ils ne possédaient que des postes isolés au milieu tribus sauvages et destinés à protéger le commerce des pelleterit Le Canada était alors souvent désigné sous le nom de Nouvel. France. Dans les Antilles, la France occupait la partie occidentale l'île Saint-Domingue, où s'étaient établis de hardis boucanis (à Vile de la Tortue d'abord, en 1630), l'île Saint-Christophe, pi mier point occupé par d'Esnambuc (en 1625), sous le ministi de Richelieu. Elle possédait, en outre, la plupart des îles du Yen la Guadeloupe (1635), la Dominique, la Martinique (1635), Sam Vincent, Tabago (Tobago en anglais), etc. ; ces îles, rachetées a premiers concessionnaires par le roi, avaient été concédées par: à la Compagnie des Indes occidentales (1664). Dans l'Amérique du sud, elle possédait la Guyane, où les pi miers essais d'établissement, démeurés infructueux, dataient Henri IV et de Richelieu. En Afrique, elle était établie au Sénégal que des marchai rouennais, fixés dès le temps de Richelieu, cédèrent à la Compagi des Indes occidentales. Quoique cette compagnie eût été bien! démembrée, la colonie s'accrut aux dépens des comptoirs holla dais (Arguin, Gorée, etc.). La France avait eu à Madagasc quelques postes dont l'existence fut précaire ; elle prit possessiB d'une manière plus durable de l'île Bourbon, de l'île de Frai
�L'ALGÉRIE.
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et des petits groupes voisins, vers la fin du règne de Louis XIII. En Asie, elle possédait Pondichéry, que la Compagnie des Indes orientales, repoussée de Madagascar, avait acheté, grâce, â son directeur, le hollandais Caron (1683), après avoir tenté inutilement deux autres établissements à Surate et à Ceylan; elle possédait aussi Chandernagor, acheté en 1688, etc. 380. Les re»ers du dix-huitième siècle et du premier Empire. — Le traité d'Utrecht (1713) porta à la puissance coloniale de la France une première atteinte, par la cession à l'Angleterre de la baie d'Hudson et de Terre-Neuoe, sur lesquelles les deux royaumes avaient des prétentions, de VAcadie et l'Ile Saint-Christophe. . Cependant, dans la première moitié du règne de Louis XV, la Louisiane se peupla et la Nouvelle-Orléans fut fondée, grâce aux entreprises financières de Law. Aux Indes, Dumas et surtout son successeur, Dupleix, commencèrent à créer un empire colonial : Mahé, Karikal avaient été cédés à la France; en 1746, La Bourdonnais et Dupleix avaient pris Madras aux Anglais; de 1746 à 1754, Dupleix s'était fait céder Yanaon, Mazulipatam, la nababie du Carnatic, avec la suzeraineté de plusieurs soubabies. Mais la guerre de Sept-ans ruina les espérances de la France dans celte contrée : battue sur mer par l'Angleterre et dans l'Inde à Vendabachi, elle dut, par le traité de Paris (1763), renoncer à l'empire des Indes. Elle ne conserva que des comptoirs sans avoir le droit de les fortifier ; Chandernagor, Yanaon, Pondichéry, Karikal, Mahé. Elle dut, par le même traité, céder le Canada tout entier, ne recevant en échange que les petites îles Saint-Pierre et Miquelon pour abriter ses pêcheurs de morue ; abandonner toute la région située à l'est du Mississipi, sur la rive gauche du fleuve, la plupart des Petites Antilles et le Sénégal. En outre, à titre d'indemnité pour les pertes subies pendant la guerre par l'Espagne, son alliée, elle lui céda le reste de la Louisiane. | Sous Louis XVI, la marine française reparut avec honneur sur les mers, mais sans profit considérable pour les possessions coloniales; la France recouvra cependant quelques Antilles avec le Sénégal. A celte époque la colonie française de Saint-Domingue était devenue très florissante.
j| Pendant les guerres de la Révolution et de l'Empire, de 1793 à 1810, Saint-Domingue, dont l'Espagne avait cédé à la France la partie orientale (1793), se révolta, et toutes les autres colonies tombèrent successivement au pouvoir des Anglais.
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LA FRANCE.
- Par le traité du 30 mai 1814, l'Angleterre, la Suède et le Portugal rendirent à la France les colonies qu'elle possédait en 1789, moins Vile de France et ses dépendances (en Afrique), Sainte-Lucie et Tabago (aux Antilles). L'île Saint-Domingue demeura indépendante. 381. lies acquisitions coloniales au dix-neuvième siècle. — Dans la dernière année du règne de Charles X, une expédition avait été dirigée contre Alger pour venger une injure faite par le dey au consul français; la ville était tombée au pouvoir des Français (juillet 1830). Cette importante conquête, que le gouvernement de Louis-Philippe hésita d'abord à conserver, puis étendit peu à peu sur presque toute l'Algérie, a donné à la France sa plus belle possession d'outre-mer et a augmenté beaucoup son importance maritime dans la Méditerranée. Outre l'Algérie, la France, durant la seconde moitié du règne de Louis-Philippe, a acquis : les comptoirs de Grand-Bassam, d'Assinie, de Dabou, du Gabon, les îles Mayotte et Nossi-Bé (1842) en Afrique ; les îles Marquises et le protectorat de Tahiti (1843) en Océanie. Sous le règne de Napoléon III, le Sénégal, grâce au général Faidherbe (1854-1865), a été délivré des attaques du musulman Al-Hadji qui assiégeait Médine (1857) ; il a été exploré et agrandi par la cession de territoires et la soumission de plusieurs États nègres. En Asie, à la suite de la prise de Tourane (abandonné bientôt après), de Saigon (1860) et d'une guerre avec l'empereur d'Annam terminée par le traité de 1862, la Basse-Cochinchine a été cédée à la France, puis agrandie par de nouvelles conquêtes; le royaume de Cambodge s'est placé sous son protectorat. En Océanie, la Nouvelle-Calédonie a été occupée en 1853. Sous la troisième République, la marine retira momentanément, après les événements de 1871, les garnisons de plusieurs comptoirs de la côte de Guinée, mais sans renoncer à ses droits de possession. Un traité d'amitié perpétuelle a été signé par le roi d'Annam avec la France en 1874. En 1878, la Suède lui rétrocéda l'île Saint-Barthélemy, et, en 1880, Tahiti et ses dépendances lui ont été cédées. Le gouvernement inaugurait alors, comme plusieurs autres gou- <;ol vernements européens, une politique coloniale active dont le protectorat de la Tunisie a été, jusqu'ici, le résultat le plus incontestablement avantageux. Reprenant le dessein de Francis Garnier qui, en 1873, avait pris Hanoï, il occupait de nouveau cette ville (avril 1882), et sous le ministère de M. J. Ferry, il disputait par les armes le Tonkin aux
�L'ALGÉRIE.
Pavillons-Noirs et aux Chinois, à la suite d'une guerre maritime dirigée par l'amiral Courbet ; il faisait accepter par la Chine le traité de 1885, qui cédait cette province à la France; par le traité du 6 juin 1884, il avait déjà imposé à VAnnam un protectorat effectif; il réprimait une insurrection au Cambodge et ne cessait de combattre par les armes les pirates du Tonkin. Dans le même temps, en Afrique, il s'occupait d'un établissement à Obock; il faisait revivre les anciens droits sur Madagascar, il engageait sur la côte de cette île les hostilités contre les Hovas et obtenait enfin un traité de protectorat (1885). Il établissait plus fortement son autorité sur les comptoirs de Guinée. Il obtenait au congrès de Berlin (1885) la reconnaissance de la possession du territoire de YOgôoué jusqu'au Congo, conséquence des découvertes de M. de Brazza, et confiait à ce dernier le soin d'établir pacifiquement l'influence de la France dans le Congo français. Le territoire français s'est étendu par une suite régulière d'ex. péditions et d'explorations jusqu'au Niger à l'est et sur le Fouta Djallon au sud. En 1890, une convention signée avec l'Angleterre a reconnu à la France le droit d'étendre son influence sur le Sahara entre l'Algérie et le Niger. 382. L'organisation coloniale Jusqu'en 1870. — Dans un édit de mars 1642 il est dit: « Voulons et ordonnons que les descendants des Français habitués ès-dites îles et même les sauvages convertis à la foi chrétienne et en faisant profession soient censés et réputés naturels français, capables de toutes charges, honneurs, successions, donations, ainsi que tous les originaires et regnicoles ». Ce droit, consacré par plusieurs ordonnances et étendu même par le Code noir (1685) aux esclaves affranchis, fut celui des colons français jusqu'en 1789. Le 8 mars 1790, l'Assemblée nationale constituante rendit un décret portant : a Art. 1. Chaque colonie est autorisée à faire •connaître son vœu sur la constitution, la législation, l'administration qui conviennent à sa prospérité et au bonheur de ses habitants, à la charge de se conformer aux principes généraux qui lient les colonies à la métropole et qui assurent la conservation de leurs intérêts respectifs ». Le décret du 4 février 1794, qui abolissait l'esclavage, portait, comme conséquence, que «toutes les personnes habitant les colonies seraient citoyens français ». La constitution l'an III déclara que les colonies faisaient partie intégrante du territoire français et les soumit aux mêmes lois constitutionnelles; >i du 12 nivôse an VI assimila les colonies à des départements,
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LA FRANCE.
en donnant aux administrations locales une autorité un peu plust étendue. t Sous la constitution de l'an VIII, l'esclavage fut rétabli (loi du 1 " régi 30 floréal an X) et les colonies furent pie lois spéciales et de sénatus-consultes. La charte de 1814 instituale ! pour elles un régime de lois et de règlements particuliers : ce sonl/rû en effet des ordonnances royales (ord. du 21 août 1823, sur l;de gouvernement de l'île Bourbon, du 19 février 1827 sur celui de L Martinique et de la Guadeloupe, de 1828 sur la Guyane et six autre: es de 1827 à 1829 sur l'organisation judiciaire, les douanes, l'enrequ gistrement, etc.) qui ont constitué, à cette époque, le code colonial. I La charte de 1830 portait que les colonies seraient régies pat mu des lois particulières. En conséquence, la loi du 24 avril 1833 fixavei le régime civil et l'organisation administrative des quatre princi-1 pales colonies, Guadeloupe, Martinique, Bourbon et Guyane, les dol8< tant d'institutions municipales et conférant des pouvoirs tré.-esi étendus aux autorités locales. Les autres colonies, où l'état des mœurs ne permettait pas celte décentralisation, furent maintenue; sous le régime des ordonnances. d' La révolution de 1848 abolit l'esclavage, et admit les colonies lG' envoyer des députés à l'Assemblée nationale. La constitution de IS'if3' établit en principe que les colonies seraient régies par « des loi:1" particulières, jusqu'à ce qu'une loi spéciale les ait placées sou vei le régime de la présente constitution ». Cette loi n'était pas encor d' faite, lorsque la constitution de 1852 déclara que « la constitutio!se: de l'Algérie et des colonies serait réglée par sénatus-consulte »c" Celui du 3 mai 1854 régla, en effet, la distribution des pouvoir:un publics à la Martinique, à la Guadeloupe et à la Réunion et attribuire! la réglementation des affaires coloniales partie au sénat et parti-arr au gouvernement; à l'exception des dépenses de souveraineté (arme mée, justice, etc.) qui restaient à la charge de l'État, les colonie 00 devaient pourvoir à leurs dépenses, obligatoires ou facultatives ^ avec leur propre budget. Le sénatus-consulte du 4 juillet 1866 con cer féra aux conseils généraux de ces trois colonies des pouvoirs trè ^ei étendus en matière financière. Le « pacte colonial », en verlno duquel les colonies étaient obligées de s'approvisionner exclusivetrat ment de marchandises venues de la métropole, fit place, dès 1861 ^e à un régime de liberté commerciale; l'octroi de mer leur permelta même d'établir des taxes sur certaines marchandises provenant i ^em la métropole, comme de l'étranger. 383. Inorganisation actuelle de 1 Algérie, des colonies et ;
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plustectorats. — Sous la troisième République, les décrets du 15 septembre et du 3 décembre 1870 ont doté l'Algérie, la Martinique, >i du la Guadeloupe, la Guyane, le Sénégal et la Réunion du suffrage e df universel et du droit de représentation à l'Assemblée constituante ; tituale décret du 1" février 1871 a accordé les mêmes droits à l'Inde sont française. Le suffrage universel a dès lors changé l'équilibre social ir Ifde ces colonies. le 1; Le code civil et le code pénal sont en vigueur dans les colonies; îtreles indigènes conservent, en général, leur statut personnel, à moins snrc qu'ils ne se placent volontairement sous la loi française, niai. La Martinique, la Guadeloupe et Bourbon ont des institutions paimunicipales depuis 1837. Les autres colonies ont obtenu successifix;vement les mêmes droits : Saint-Pierre et Miquelon 1872, Sénégal inci-1872-1887, Cochinchine 1877, Nouvelle-Calédonie et Guyane 18793 do 1889, Indes 1880; Tonkin 1888. La loi municipale du 5 avril 1884
tréest en vigueur à la Réunion, à la Martinique, à la Guadeloupe. de; L'Algérie est sous l'autorité d'un gouverneur général. nue; La Martinique, la Guadeloupe et la Réunion, d'une part, et, d'autre part avec un régime (différent à quelques égards, la les [ Guyane, le Sénégal, l'Inde, la Nouvelle-Calédonie, les établissements {^français de l'Océanie sont' administrés, sous l'autorité directe du loi:ministre du commerce, de l'industrie et des colonies, par un gouverneur exerçant le pouvoir civil et militaire. Le gouverneur a S0l] cor d'ordinaire sous ses ordres un directeur de l'intérieur, un chef du itio: service judiciaire (le procureur général dans plusieurs colonies), un te , chef du service administratif de la marine, un directeur d'artillerie, foi,, un chef du service de santé, un trésorier-payeur, etc. Le gouverneur, ibu représentant le chef de l'État et dépositaire de l'autorité, rend des
arti,
arrêtés et prend des décisions pour l'exécution des lois et règle^arments et pour la police de la colonie. Chargé de la défense de la ,n;e colonie, il a des pouvoirs militaires très étendus. Il est assisté jvei d'un conseil privé qu'il préside et qu'il est tenu de consulter dans
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certains cas sans être obligé de suivre son avis ; ce conseil, composé trçdes chefs d'administration et d'au moins deux habitants notables . l nommés par le chef de l'État, fait fonction de tribunal adminiscr j tralif. Dans plusieurs colonies, un conseil d'administration tient lieu 3 ye ggl de conseil privé.
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lta conseil général, élu comme les conseils généraux de dépar|tement, possède des attributions à peu près analogues aux leurs, mais plus étendues surtout en matière d'impôt, et délègue ses pouvoirs, clans l'intervalle des sessions, à une « commission coloniale ».
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LA FRANCE.
Toutes les colonies, à l'exception de Diego-Suarez, de Mayotte, du Gabon et d'Obock, ont été dotées d'un conseil général (182S-1885;. Les Rivières du sud, le Soudan français, Mayotte, Diego-Suarei, Obock, Saint-Pierre et Miquelon n'ont qu'un sous-gouverneur. La Cochinchine, qui est une colonie, le Cambodge, VAnnam et If Tonkin qui sont des pays de protectorat (le troisième étant placé plus immédiatement que les autres sous l'autorité française), constituent VIndo-Chine française qui est gouvernée par un commissaire général, ayant sous ses ordres un lieutenant-gouverneur dan; la colonie, et un résident supérieur dans chacun des trois pays de protectorat. Un résident général représente la France en Tunisie el à Madagascar. La magistrature coloniale relève immédiatement du ministre des colonies ; ses arrêts ne sont pas du ressort de la cour de cassation. Les juges sont amovibles. Il y a des justices de paix, des tribunam de première instance, dans quelques colonies, une cour d'assises el une cour d'appel, un tribunal de commerce et des tribunaux spéciaux pour les indigènes. L' Algérie possède un archevêché et deux évêchés. Trois colonies [Martinique, Guadeloupe, Réunion) ont un évêché (celui de la Guadeloupe n'a pas de titulaire depuis 1883) suffragant de l'archevêque de Bordeaux. h'instruction publique est sous l'autorité d'un recteur en Algérie, d'un vice-recteur à la Martinique et à la Réunion, du directeur de l'intérieur dans les autres colonies. L'Algérie, l'Inde et la Martinique possèdent des établissements d'enseignement supérieur. Il existe 6 lycées, dont 3 en Algérie. Des inspecteurs sont chargés de surveiller les services administratifs et financiers dans les colonies. Les colonies fournissent au budget général de l'Etat quelquerecettes peu considérables, telles que la rente de l'Inde et les retenues pour la pension sur les traitements des fonctionnaires colo niaux. Le budget de l'État, d'autre part, pourvoit sur les fond; généraux aux dépenses militaires (armée et marine), au traitement du gouverneur, du personnel, aux dépenses de lajustice, des cultes et de la trésorerie et même, dans les colonies qui n'ont pas de conseil général, à toutes les dépenses dans lesquelles l'État a un intérêt direct. VAlgérie et la Tunisie ont chacune un budget spécial. Chaque colonie a son budget local que prépare le directeur de l'intérieur et que vote le conseil de la colonie. Les colonies, réglant elles
�L'ALGÉRIE.
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mêmes leurs tarifs douaniers, ont adopté des régimes divers. La plupart des colonies ont un octroi de mer dont le produit est réparti entre les communes. Il existe une banque d'émission en Algérie, h la Martinique, à la Guadeloupe, à la Guyane, à la Réunion, au Sénégal, en Indo-Chine. A la suite de la suppression de l'esclavage (1848), des armateurs français avaient recruté des engagés noirs à la côte d'Afrique; ce recrutement cessa sur les réclamations de l'Angleterre qui le considérait comme une forme détournée de la traite des noirs. Par suite d'une convention faite avec l'Angleterre en 1861, des coolies de l'Inde furent amenés pour travailler dans les plantations. On comptait, au recensement de 1881, 77,000 immigrants indiens dans les trois colonies de la Réunion, la Guadeloupe et la Guyane. D'après la Constitution de 1875 (Martinique, Guadeloupe, Réunion et Inde) et les lois de 1879 et de 1881, (Sénégal, Guyane, Cochinchine), les colonies nomment 4 sénateurs : 1 pour la Martinique, 1 pour la Guadeloupe, 1 pour la Réunion, 1 pour l'Inde, et 10 députés : 2 pour la Guadeloupe, 2 pour la Martinique, 1 pour la Guyane, 1 pour le Sénégal, 2 pour la Réunion, 1 pour l'Inde, 1 pour la Cochinchine. VAlgérie est rattachée d'une manière générale au ministère de l'Intérieur. | L'administration des colonies proprement dites a relevé pendant presque tout le XIXe siècle jusqu'en 1889, du ministère de la marine et des colonies, (excepté aux deux époques où il y a eu un ministère spécial des colonies en 1860, et un ministère du commerce et des colonies en 1881). Le décret du 14 mars 1889 l'a rattachée au ministère du commerce et de l'industrie, qui est devenu le ministère du commerce, de l'industrie et des colonies. Elle forme une branche particulière désignée sous le nom de Sous-secrétariat d'État des colonies, que dirige un sous-secrétaire d'État; un conseil supérieur des colonies, créé en 1883 et réorganisé en 1890, siège à Paris sous la présidence du sous-secrétaire d'État. Une école coloniale, destinée à préparer des fonctionnaires français et indigènes pour les colonies, a été créée par décret du 13 novembre 1889. : Depuis 1885, Y administration du protectorat de la Tunisie et de Madagascar dépend du ministère des affaires étrangères.
�DEUXIÈME PARTIE
L'ALGÉRIE ET LA TUNISIE
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section.
GÉOGRAPHIE PHYSIQUE DE L'ALGÉRIE ET DE LA TUNISIE.
SOMMAIRE.
— 384. La situation (10). — 385. Les côtes (12). — 38G. La structure géologique (15). — 387. Le relief du sol (17). — 388. La région des Hauts plateaux (19), — 389. L'Atlas Tellien (22). — 390. L'Atlas Saharien (28). — 391. Le Sahara algérien (31). — 392. L'Atlas en Tunisie (32). — 393. Les eaux (33). — 394. Le climat (39).
384. lia situation. — Toute la partie nord-ouest de l'Afrique, du cap Ghir sur l'Océan Atlantique au càp Bon sur la Méditerranée, est une région qui se distingue du reste du continent africain par sa configuration physique, par son climat et conséquemment par son état de civilisation. Les Arabes la désignaient sous le nom de Maghreb, « pays du couchant ». Elle comprend trois pays : le Maroc, à l'ouest; l'Algérie, dite par les Arabes Maghreb-el-Ouoslh, « couchant du milieu » et Beled Mtaa Djezaïr « pays d'Alger », au centre ; la Tunisie, à l'est. L'Algérie est l'ancienne régence d'Alger. Ce nom, qui vient d'El-Djézaïr, « les îles », désigne quelques îlots rocheux qui servaient autrefois d'abri et qui ont en partie disparu dans les fondations du môle du port d'Alger. L'Algérie et la Tunisie dépendent de la France : l'Algérie comme territoire français et la Tunisie comme État placé sous le protectorat de la France. L'Algérie s'étend, de l'est à l'ouest, sur un millier de kilomètres ; du nord au sud, sur environ 760 kilomètres (distance d'Alger à El-Goléa à vol d'oiseau). L'Algérie et la Tunisie sont bornées au nord et à l'est par la Méditerranée; le point le plus septentrional de la côte est par 37° 20 ' de latitude. Au sud, leur territoire s'étend sans limite déterminée sur le Sahara jusque par delà le 31° parallèle. A l'ouest, l'Algérie est bornée par le Maroc dont la sépare une ligne qui coupe le 4" degré de longitude occidentale, depuis l'embouchure de YAdjeroud
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jusqu'au chott el-Gharbi qu'elle traverse pour passer ensuite entre Ain Sfissifa, oasis française et Figuîg, oasis marocaine, d'après le traité de 1843 (1) ; mais cette limite occidentale n'est fixée que sur une petite étendue. La frontière entre l'Algérie et la Tunisie est coupée par le 0° degré de longitude orientale et part du cap Roux pour se prolonger jusqu'à Bereçof dans le désert. Nous évaluons approximativement la superficie de toute cette région entre la côte et le parallèle à'el-Golea à 636,000 kilomètres
(I) Le traité du 18 mars 1845 entre la France et le Maroc porte : Art. 1er. — Les deux plénipotentiaires sont convenus que les limites qui existaient autrefois entre le Maroc et la Turquie resteraient les mêmes entre l'Algérie et le Maroc. ■Art. 3. — Cette ligne commence à l'embouchure de Voued Ai/jeroud dans la mer. Elle remonte avec ce cours d'eau jusqu'au gué où il prend le nom de Kùs; puis elle remonte avec le même cours d'eau jusqu'à la sourqp qui est nommée Raz-el-Aïoun et qui se trouve au pied de trois collines portant le nom de Menasseb-Kiss, lesquelles par leur situation à l'est de l'oued appartiennent à l'Algérie ; de Raz-el-Aïoun cette même ligne remonte sur la crête des montagnes avoisinantes, jusqu'à ce qu'elle arrive à Draa-ed-Doum ; puis elle descend dans la plaine nommée El-Aouedj; de là, elle se dirige à peu près en ligna droite sur Haouck-Sidi-Aïed. Toutefois le Haouch lui-même reste à cinq cents coudées (250 mètres environ; du côté de l'est, dans les limites algériennes. Du Haouch-Sidi-Aïed elle va sur Djerf-el-Baroud, situé sur l'Oued-BouNaïui (Isly); de là elle arrive à Kerkour-Sidi-Hamza, à Zoudj-Begliâl; puis, longeant à gauche le pays des Oulad-Ali-Ben-Tahta jusqu'à Sidi-Zaher, qui est sur le territoire algérien, elle remonte avec la grande route (*) jusqu'à Aïn-Takbalet, qui se trouve entre Vound Bou-Erda et les deux oliviers nommés El-Touniet, qui sont sur le territoire marocain. De Aïn-Takbalet elle remonte avec Voued Koubàn jusqu'à Raz-Asfour; elle suit au delà le Kef en laissant à l'est le marabout de Sidi-Abd-Allah-benMokarnmed-El-Hamlili; puis, après s'être dirigé vers l'ouest en suivant le col El-Méckemiche, elle va en ligne droite jusqu'au marabout de Sidi-Aïssa, qui est à la fin de la plaine de Missiouin. Ce marabout et ses dépendances sont sur le territoire algérien. "De là elle court vers le sud jusqu'à Koudiat-el-Debbagh, colline située sur la limite extrême du Tell (c'est-à-dire le pays cultivé). De là elle prend la direction sud jusqu'à Khenig-el-Hada, d'où elle marche sur Tenielt-es-Sacy, col dont la jouissance appartient aux deux empires. I Art. 4. — Dans le Sahara (désert) il n'y a pas de limite territoriale à établir entre les deux pays puisque la terre ne se laboure pas et qu'elle sert seulement de pacage aux Arabes des deux empires. Les deux souverains exerceront de la manière qu'ils l'entendront toute la plénitude de leurs droits sur leurs sujets respectifs dans lé Sahara. Et toutefois, si l'un des deux souverains avait à procéder contre ses sujets, au moment où ces derniers seraient mêlés avec ceux de l'autre État, il procédera comme il l'entendra sur les siens, mais il s'abstiendra envers les sujets de l'autre gouvernement. Art. 5. — Les Ksours qui appartiennent au Maroc sont ceux de lche et de Figuig. Ceux qui appartiennent à l'Algérie sont : Aïn-Sefra, Sfissifa, Asla, Tiout, Chellala, El-Abiod et Boa-Seniglionne. Art. 6. — Quant au pays, qui est au sud des Ksours, comme il n'y a pas d'eau, qu'il est inhabitable et que c'est le désert proprement dit, il serait suerflu d'en faire la délimitation.
(*) La roule de Marhnia à Gûr-Roubùn.
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carrés (518,000 pour l'Algérie et 118,000 pour la Tunisie) (1). 385. lies côtes. — La côte de l'Algérie est peu découpée; elle est presque partout élevée et n'offre à la navigation aucun bon port naturel. A l'est des îles Zaffarines qui appartiennent à l'Espagne, et qui n'ont été occupées par elle qu'après le traité avec le Maroc (1845), l'embouchure, sur une plage sablonneuse, de YAdjeroud ou Kiss marque la limite du Maroc et de l'Algérie ; elle est signalée par le cap Milonia. Plus à l'est, sont : le port de Nemours qu'une jetée insuffisante protège à peine contre le flot; le cap Noé, Vile rocheuse de Rachgoun dont le phare annonce l'embouchure de la Tafna, des îlots volcaniques parmi lesquels se distinguent les îles Habibâs, le port de Beni-Saf, le cap Figalo, le cap Lindlès. Jusqu'au cap Falcon la côte se dirige au nord-est; le phare de ce cap éclaire la belle rade de Mers-el-Kébir,xm des meilleurs mouillages de l'Algérie et le golfe d'Oran, dont les rives sont escarpées et au fond duquel s'élève, au pied d'une montagne, la ville d'Oran. Plus à l'ouest, derrière le cap Ferrât, le cap Carbon et la montagne des Lions, se trouve le golfe d'Arzew (prononcer Arzeu) au fond duquel se jette la Macta. Au delà du port, de Moslaganem et de l'embouchure du Chélif se dressent les falaises de la côte inhospitalière du Dahra avec les caps Ivi, Khames (Maghraoua), Tenès; puis apparaissent le port de Cherchel et le râs-Fl-Amouch, dominé par le mont Chenoua. La Torre Chica ou pointe de Sidi-Ferruch, bordée de dunes, rappelle le débarquement de l'armée française le 14 juin 1830. Au delà du râs K'nater ou cap des Arcades et du cap Caxine, éclairé par un phare, s'ouvre en arc de cercle, entre la pointe Pescade et la pointe Matifou, le gracieux panorama de la baie d'Alger, avec les blanches murailles d'Alger étagées en amphithéâtre et le verdoyant coteau de Mustapha. A l'est de la baie commence la côte de la Grande-Kabylie, haute et rocheuse, accidentée de nombreux caps, Djinnet, Bengul, Tedlès, Corbelin, Sigli, quoique uniforme. A l'horizon, on aperçoit les hautes cimes du Djerdjera ; sur la côte, on trouve les ports de Bellys, et l'île Pisan. On entre dans le département de Gonstantine dont la côte est plus accidentée que celle des deux autres départements. Entre le haut cap Carbon (239 m.), en forme de pain de sucre, percé d'une voûte naturelle et surmonté d'un phare puissant, et l'embouchure du Sahel, est Bougie, le meilleur port naturel de l'Algérie, abrité par
(I) Voir § 400, page 48.
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le massif du Gouraya. Le golfe de Bougie est limité à l'est par le cap Cavallo au delà duquel est le petit port, mal abrité, de Djidjelli; puis, une petite presqu'île rocheuse, le Bou-Garoûn (ou Bougarouni) ou Sebaa-Rouss, « Sept Têtes », large promontoire, à l'extrémité tduquel est un beau phare (31 milles de portée), forme, avec ses anses nombreuses, ses falaises abruptes et ses hauts sommets (1,100 m.), la masse la plus septentrionale de la côte algérienne (par 37°5'30"). Le port étroit, mais sûr, de Collo est sur le flanc sud-est de ce massif. Plus loin, àl'est d'une côte escarpée etinhospitalière, est le golfe de Stora, avec le port de Philippeville, muni de jetées, et le cap de Fer (râs el-Hadid), avec son phare, promontoire long et élevé qui forme l'extrémité occidentale du massif volcanique de l'Edough et limite à l'est le golfe. A l'autre extrémité de l'Edough, dont la côte est partout haute et escarpée (Roche percée, etc.), le cap de Garde, roc de marbre haut de 120 mètres, abrite imparfaitement Bône, à l'embouchure de la Seybouse. Le golfe de Bône s'étend jusqu'au cap Rose, surmonté d'un phare et voisin de l'emplacement où était le Bastion de France ; plus à l'est, le cap Roux descend à pic dans la mer en formant la frontière de l'Algérie et de la Tunisie. Le cap Roux, situé par 6° 17' de long. or., et l'oued Adjeroud, par 4° 35' de long, occ, sont les points extrêmes de la côte algérienne. I Cette côte a plus de 1,000 kilomètres de développement. Bougie est à 725 kilomètres de Marseille et Oran à 1,030. A l'est de l'Algérie est la Tunisie dont les côtes ont aussi un développement d'environ 1,000 kilomètres. Elles sont orientées sur deux lignes disposées presque à angle droit avec, le cap Bon pour point de partage. La première ligne, qui n'a guère qu'une longueur de 310 kilomètres, est la continuation de la côte algérienne. Elle est escarpée depuis le cap Roux jusqu'au cap et à Vile de Tabarca, qui offre aux navires un mouillage médiocrement sûr. Le cap Negro, le cap Serrât, le râs-el-Keroun, le cap Blanc, qui est le point le plus septentrional de toute la côte barbaresque (37° 20') et dont les escarpements annoncent aux navigateurs l'approche de la rade de Bizerte, le râs-el-Mekki sont les principaux accidents de cette côte. En pleine mer se trouve la petite île de la Galile avec les îlots le Galiton et de Cams. Bizerte, situé au débouché d'un grand lac, peut devenir comme au temps des Romains, un vaste port; c'est la meilleure rade de
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la côle barbaresque; on travaille aujourd'hui (1890) à approfondir l'entrée qui est ensablée. Au sud du cap Sidi-el-Mekki, le port Farina pourrait aussi, s'il était aménagé, abriter de grandes flottes. Entre le cap Sidi-el-Mekki et le cap Bon, distants l'un de l'autre d'environ 70 kilomètres, se creuse en manière d'arc de cercle le golfe de Tunis. Au fond de ce golfe, sur la côte sud-ouest, au delà du cap de Carthage, débouche le chenal sur lequel est le port de la Goulelte et qui donne accès dans la Bahira, « petite mer ». La Bahira est une vaste lagune, à peu près circulaire, au fond de laquelle, sur la côte occidentale, s'élève la ville de Tunis. Sur la côte orientale du golfe, l'îlot Zembra se dresse à une hauteur de 403 mètres. Le cap Bon, râs-Addâr en arabe, qui ferme le golfe à l'est et marque, avec le râs-el-Melah, situé un peu plus au sud, l'extrémité orientale de la région de l'Atlas, est un promontoire rocheux et élevé dont le phare éclaire un des passages les plus fréquentés de la Méditerranée; du haut de ce phare, on peut apercevoir l'île de Pantellaria, dépendance de la Sicile. Du cap Bon au cap el-Melah, la côte se dirige au sud-est; du cap el-Melah au râs-Maamoura, au sud-sud-ouest. Entre le râs-Maamoura et le râs-Dimâs se développe le grand arc de cercle du golfe de Hammamet avec les ports de Hammamet, de Sousse, ensablé, de Monaslir, abrité par un haut promontoire et signalé de loin par un groupe de trois îlots dont Kouriat est le principal. Entre le râs-Dimâs et le râs-Kapoudia, la côte est une suite de plages ; on y voit la petite ville de Méhadia. Au sud du râs-Kapoudia, la côle prend de nouveau la direction sud-sud-ouest; son principal port, insuffisamment abrité, est celui de Sfax en face duquel sont les basses îles Kerkena, comprenant Kerkena, Gherba, Kamleh, Koucha. Au sud de la pointe de Maharès commence le golfe de Gabès, la petite Syrie des anciens, qui doit son nom à la ville de Gabès; c'est un cul-de-sac où la marée, se faisant sentir plus fortement que sur les autres côtes méditerranéennes, monte jusqu'à 2m,60. A l'est du golfe est l'île Djerba (env. 600 kil. c), toute couverte de cultures quoiqu'elle n'ait d'eau que par les puits et les citernes, et peuplée d'environ 30,000 habitants. Au sud de cette île qu'un chenal étroit (passe d'Adjim à l'ouest, navigable, et passe A'el-Kanlara à l'est, obstruée) sépare du continent, sont le râs-el-Djerf, le golfe de Bou Crara sablonneux, mais profond et bien abrité par l'île Djerba, le port de Zarsis; la côle déserte du Sahara avec trois lagunes, la sebkha-el-Melah, le Bahirt-
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el-Bibân et une troisième où le râs-Tadjer marque la frontière de la Tunisie et de la Tripolitaine. Du cap Bon au râs-Tadjer la côte a un développement d'environ 650 kilomètres. 386. t«a structure géologique. — La masse de l'Atlas est probablement composée principalement de terrains jurassiques et de terrains crétacés (1). Dans Y Atlas Tellien apparaissent çà et là des bandes de lias. Sur les Hauts plateaux, le jurassique supérieur se présente à la surface du sol dans toute la région nord-ouest située entre 4° et 0° de long., dont Saïda est à peu près le centre ; mais des terrains quaternaires, anciennes alluvions lacustres, les recouvrent presque partout ailleurs, particulièrement dans les bassins des chotts elGharbi et el-Chergui, Zahrès et Hodna; sur le plateau du Sersou; dans toute la plaine entre Constantine et Batna. De la surface unie de ces terrains relativement récents émergent des crêtes de terrain crétacé qui ressemblent, surtout dans la province de Constantine, à des îles escarpées se dressant au-dessus des eaux. VAtlas Tellien est presque entièrement formé de terrains crétacés, supérieurs et inférieurs, et de terrains tertiaires miocènes, çà et là aussi de terrains jurassiques ; le terrain nummulitique occupe une place importante, surtout dans les montagnes de la province de Constantine. Le Dahra est formé en grande partie de terrains miocènes à l'ouest et de terrains crétacés à l'est. Le pliocène apparaît surtout près de la côte d'Alger et de Mostaganem. Entre Djidjelli et Philippeville, les gneiss et schistes talqueux dominent; on trouve à Nédroma un îlot de terrain granitique, et dans l'ouest de la province d'Oran (monts des Traras, etc.) quelques fragments de terrains paléozoïques ; près (YOran même sont des terrains triasiques. Les terrains plutoniques n'apparaissent que sur quelques points, par exemple près de Nemours et d'Aïn-Temouchent, au cap Djennet, au sud deBougie, au Bou-Garoun, au cap de Fer, elçà et là en Tunisie. Les plaines côtières du Tell, plaine de la sebkha d'Oran, plaine du Chélif, plaine de la Métidja, plaine de Bône, plaine de la Medjerda, etc., sont couvertes d'épaisses couches quaternaires, de formation ancienne ou récente. L'Atlas Saharien est composé presque entièrement de terrains crétacés inférieurs à l'ouest (le djebel-el-Mour en particulier) et de terrains crétacés de divers étages à l'est. Dans YAurès, les terrains crétacés moyens forment le noyau principal et sont enveloppés de terrains crétacés supérieurs.
(I) Voir la carte géologique provisoire de l'Algérie en cinq feuilles (1881).
�plaines et une partie des plateaux du Sahara. Dans Y Erg, ce ter-
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rain est couvert de sable. Dans le i)hâb, dans le Hamada qui est au
ud de la Tunisie et dans le djebel Gouirat, le terrain est crétacé. 387. i^e relief iiu sol. — L'Atlas qui s'étend, avec une longueur
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III.
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totale de plus 2,000 kilomètres, du cap Ghir sur l'Atlantique au
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Fig. 261. — Essai de coupe de l'Algérie, du nord au sud.
Bon sur la Méditerranée, occupe la plus grande partie de l'Ai
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rie, sur une longueur d'environ 900 kilomètres. Considéré dans son ensemble, l'Atlas est un énorme massif de hautes terres, orienté de l'ouesl-sud-ouest à l'est-sud-est, plus élevé et plus large en général à l'occident que vers son extrémité orientale ; il s'abaisse et se perd dans la plaine de Tunisie. Il peut se diviser du nord au sud, en trois parties (Voir les figures 2S9, 260, 261,262 et 262 bis). Au centre, est un vaste plateau, haut de 1200 à SOO mètres environ. Au nord et au sud de ce plateau sont deux talus qui descendent, l'un sur les plaines côtières, l'autre sur le Sahara et qui se composent eux-mêmes d'un grand nombre de chaînes coupées de ravins et de vallées étroites, disposées quelques-unes en éventails, la plupart en lignes parallèles à la direction générale du massif. Ces deux talus constituent deux grandes chaînes, l'Atlas Tellien au nord et l'Atlas Saharien au sud ; ils se confondent en un seul massif à l'est d'Aïn-Beïda. 388. lia région des Hau«s-pla(caux. — Le plateau, OU plutôt la suite des Hauts-plateaux, a de 1 200 à 900 mètres d'altitude dans la partie occidentale, où sa largeur du nord au sud est d'environ 200 kilomètres, et de 900 à 500 mètres dans la partie orientale, où il se rétrécit. Il occupe le milieu du massif entre les deux chaînes de l'Atlas. La partie centrale des plateaux est en général plus basse que les bords et forme une sorte de cuvette allongée de l'ouest à l'est; les « ouad » (rivières), aux rares époques où l'eau coule dans leur lit, y confluent et se perdent dans les dépressions où elles ont formé des « chotts ». Ces chotts sont aussi le plus souvent à sec; cependant ils présentent des flaques d'eau saumâtre, quelquefois même de vastes étendues inondées. Il n'y a qu'un petit nombre d'ouad, comme le Taguin, origine du Chélif, qui, parvenant à s'échapper par des ravins, traversent le talus pour descendre jusqu'à la mer. Le plateau n'est cultivable et cultivé que sur un petit nombre de points, tels que la plaine de Sétif, la plaine des Abd-en-Nour, la Medjana, la plaine du Hodna. Ce n'est pas en général la terre végétale qui y manque, mais l'humidité. Il forme une longue suite de steppes arides, propres seulement au pâturage et à la vie nomade ; aussi le nomme-t-on région des steppes. Les tribus qui y habitent sont les unes sédentaires, cultivant le sol, les autres nomades; ces dernières viennent la plupart du Sahara au commencement de l'été pour faire paître leurs troupeaux dans le nord « ou achaha » payant un droit par tête de bétail; l'hiver elles retournent dans le sud.
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La convergence des deux talus de l'Atlas dans la partie orientale de la province de Constantine, où le « Tell » occupe plus de lar3
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Fig. 262. — Coupe de l'Algérie de l'ouest à l'est (partie occidentale).
geur et où les plateaux n'ont plus le caractère du désert, donne à cette région des Hauts-plateaux à peu près la figure d'un triangle
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Le sommet de ce triangle est voisin de la source de la Medjerda. La base se trouve h l'ouest et est formée par la frontière de l'Ai. Dj;Foiuma O. Rcxaicila, Dj.Onssif ■ Dj.l>j<.'(*ruj'
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262 bis. — Coupe de l'Algérie de l'ouest à l'est (partie orientale).
gérie et du Maroc ; c'est de ce côté que les plateaux sont le plus élevés. La surface unie du plateau est surmontée d'un grand nombre de chaînons, calcaires pour la plupart, alignés parallèlement les
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uns aux autres dans la direction même des grandes chaînes de l'Ai las ; comme des îles rocheuses sur un lac, ils émergent tout à couj du plateau qu'ils ne dominent guère de plus de 500 mètres, et) plus souvent ils ne sont pas reliés entre eux par une crête conli nue. Les principaux sont : à l'ouest, le Sidi-el-Abd (1590 mètre au-dessus du niveau de la mer et 400 à peine au-dessus de la sutface du plateau) et le djebel Ouazzen (1449 mètres), qui se dirigen au sud de la plaine du Daxjat-El-Ferd, parallèlement au massif di TJemcen; plus à l'ouest, dans la région du Zahrès, le Sebtta-Row (les sept têtes), qui domine la steppe de Sidi-Aïssa, et le djebe Oukeït (1193 m.) qui s'élève au nord du Zahrès-el-Gharbi ; à l'esl entre la Medjana, la plaine de Sélif et la plaine du Hodna le monts du Hodna avec le djebel Maadhib (1848 m.) et le Bo\t l'ha'aleb(l 820 m.), en partie boisé et les monts de Batna (2100 m au dj. Touggour). La plaine du Hodna, qui est une des steppes le plus importantes et les plus fertiles des Hauts plateaux, parai être le lit d'un ancien lac desséché dont le sol est formé d'alluviori et dont la partie la plus basse est encore un chott. Cette plaines confond en partie avec le « Tell ». 389. Ii'Atias Tellien. — Le talus septentrional se compose d'ui grand nombre de chaînes, ou, pour mieux dire, de massifs séparé soit par des ravins au fond desquels coulent des torrents, soit pa: des plaines cultivables, généralement parallèles, orientées de l'es à l'ouest au centre, et du sud-ouest au nord-est aux deux extrémité On donne à l'ensemble le nom de Tell, lequel signifie « colline terre cultivable », et dans lequel est compris l'Atlas Tellien.I s'étend entre la Méditerranée au nord et les lignes de hauteur qui passent immédiatement au sud de Saïda, de Tiaret, de Bogbii de Bordj-bou-Arreridj et de Sétif. La limite du Tell est d'ailleur indéterminée ; elle se trouve au point où le climat est trop sec po» les cultures de labour. Les plaines de l'Atlas Tellien sont situées, les unes sur les Haul; plateaux, comme la plaine de la Medjana, les autres dans le voi sinage de la côte, plaine du Sig, plaine du Chélif, Métidja au nor et au pied de l'Atlas. Au nord de l'Atlas et de ses plaines sont que ques massifs de hauteurs côtières, désignés d'une manière gént raie sous le nom de Sâhel, c'est-à-dire côte ou montagne du rivagf Le Tell a une largeur d'environ 100 kilomètres au centre et de 13 à l'est et une superficie estimée de 130000 à 150 000 kilomètn carrés; c'est la partie de l'Algérie cultivée et habitée par une popi lation sédentaire.
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L'Atlas Tellien présente une succession de crêtes, nues ou boisées, de gorges sauvages, de versants rocheux, de vallées fertiles où coulent les ruisseaux et où verdoient les prairies tant que l'été n'a pas tari les sources et durci le sol. A l'ouest, entre la frontière et la Mekerra supérieure, le massif de Tlemcen renferme, entre autres sommets, le Toumza'it, le râs Ashfour (1589 m.), situé sur la frontière même du Maroc, le Tnouchfi (1842 m.), le Nador de Tlemcen (1379 m.), VAssas (1635 m.), le Mahredy, le Kouabete (1621 m.), VOuargla (1724 m.), montagnes rocheuses, plus escarpées au nord qu'au sud, disposées en gradins qui descendent vers la côte, en partie boisées, dominant de grandes plaines. Au nord, le massif de Tlemcen est flanqué de deux massifs secondaires. Le massif des Traras, entre la Rapia, Tisser et la côte, renferme le Zendâl (613 m.), puis sur le flanc du mont Filhaouçen (1136 m.), le col de Taza (1100 m.) par lequel on descend dans la plaine de Sidi-Brâhim, célèbre dans l'histoire militaire de notre conquête, ainsi que le djebel Tadjera ou montagne carrée des Traras (864 m.) qui projette sur la mer le cap Noé. Le massif du Tessala doit son nom à la montagne de Tessala (1061 m.), renommée par son panorama, et renferme le Tafaraoui (728 m.). Dans cette région sont de belles plaines : celle de la Mléta, au nord du Tessala; celle A'Oran séparée de la précédente par la sebkha d'Oran, celle du Sig et de la Habra. Près de la côte est une ligne de collines dont le Kabâr ou montagne des Lions (304 m.) est un des points remarquables. Entre la Mekerra, qui coule dans une vaste plaine, le Ghélif inférieur et la Mina, qui arrosent aussi une plaine fertile, est le massif de Saïda, dont les sommets dépassent 1200 mètres dans le Tendfelt (i;288 m.), le Khenafer (1244 m.), le djebel Nosmote (1204 m.), le djebel Gaada (1500 à 1 600 m.), au pied duquel est Prenda. Plus au nord, des montagnes de moindre hauteur enveloppent la plaine d'Egris. Elles renferment le Châreb-èr-Ilih (900 m.), « la lèvre du vent », portant sur son flanc Mascara (585 m.) et ses vignobles, puis le col d'Aoued-et-Talf et le Keloub-Tsour (925 m.) et s'avancent, en diminuant de hauteur, jusqu'à la côte de Mostaganem. La chaîne des Beni-Cougrân, avec le Bou-Ziriz qui domine la plaine du Sig, et avec le Nador (808 m.), forme de ce côté la crête la plus septentrionale du talus de l'Atlas. Plus à l'est se dresse le puissant massif de l'Ouarnsenis (Ouarlis, Ouarensenis ou Ouan-cherich), dit aussi monts des Malmata
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Il s'étend de l'ouest à l'est entre la Mina et le Chélif supérieur, i du sud au nord entre le plateau du Sersou et la plaine du Chéli: inférieur. Ses rameaux sont disposés comme les doigts de la mai: et séparés par d'étroites vallées où coulent des affluents du Chélif On retrouve cependant encore dans ses croupes massives la direction générale du sud-ouest au nord-est, qui est particulière I l'Atlas, en même temps que d'autres rides du terrain orientée du nord au sud. L'Ouarnsenis (1 986 m.), principal sommet dt massif occupe le centre; les flancs du massif, plus abrupts au suiqu'au nord, sont en général couverts de forêts et abritent de terres fertiles. A l'ouest est le Saadia (1 194 m.); au sud, le massi: du Guezzoul (1 211 m.), sur les dernières pentes duquel est bàf Tiaret; à l'est, les sommets atteignent 1516 mètres à VAmrom et 1 819 mètres à YAchakoun, 1 448 au djebel Louhe, 1 731 at Taguelsa, situé au-dessus de Boghar, 1021 au Condiat-el-Disi Plusieurs coupures traversent ce massif accidenté ; la principal* est celle du Teniet-el-Haad (1 160 m.), col dont la route es! carrossable. Au nord du Chélif inférieur est un groupe secondaire, parallèle au premier et s'élendant jusqu'à la mer. Il comprend dem massifs. Celui de l'occident est le Dahra, « le nord », plateau coupé dt ravins ondulés (777 m. à Si-Sa'id), dont le talus tombe d'une pari en hautes falaises sur la Méditerranée et serre étroitement d'autrt part la vallée du Chélif. Il est coupé çà et là par des ravines à pi et renferme la grotte de Fréchih, où, en 1845, la tribu des OuladRiah périt asphyxiée presque tout entière. Celui de l'orient est le Zakkar, ayant pour sommets principal)! le massif du LariTaourut (1055 m.), le Zakkar Gharbi, c'est-à-dm occidental (1579 m.), qui se dresse au-dessus de Miliana, le Bou Mad (1417 m.), le Chenoua (861 m.), qui forme promontoire dam la Méditerranée et dont un contrefort oriental est surmonté dt l'ancienne sépulture des rois de Juba, désignée sous le nom dt Tombeau de la chrétienne. A l'est du Zakkar-Gharbi est le col in Bigha. Quelques géographes ont désigné sous le nom de Petit Atlas li ligne de massifs côtiers qui s'étend à l'embouchure du Chélif à Alger; ce mot a d'ailleurs été employé vaguement pour désigner divers groupes de montagnes algériennes. A l'est, faisant partie de la chaîne principale, est le massif de Titeri, du nom que portait cette région avant la conquête française-
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ou massif d'Alger, qui s'étend jusqu'à Tisser. Il renferme plusieurs montagnes remarquables : le Goutâs (871 m.), le Mouzaia (1604 m.), coupé par le col de Mouzaia (1043 m.) et dominant le flanc gauche des gorges célèbres et peut-être trop vantées de la Chi/fa (voir fig. 263), le Sidi-Abd-el-Kader (1640 m.), sommet principal des Beni-Salah, qui domine la rive droite de la Cbiffa et que flanque la belle forêt de cèdres d'Aïn-Talazid, le Feroukka (1497 m.). Ces montagnes se dressent à l'ouest et au sud de Blida ; elles limitent au sud la plaine de la Metidja qui s'étend du Chenoua à l'ouest jusqu'à la plaine de Tisser à l'est, et que bordent au nord
Fig. 263. — Gorges de la ChifTa.
massif de la Douera (242 m.) et les collines du Sâhel, « le littoral » (407 m. au signal de Bou-Zaréa), dominant Alger et sa rade. Au sud une autre crête renferme le Kef-er-Rmel (1244 m.) et le Saebbâb (1172 m.). A l'est de Tisser, limite du massif d'Alger, est le Djerdjera (prononcer Te très muet; on écrit aussi Djurdjura), le'mons Ferratus des Romains, qui est la chaîne la plus importante de l'Atlas Tellien. Il couvre toute la Grande-Kabylie. Le Djerdjera est à proprement parler la haute crête située à l'extrémité méridionale de ce pays et bordée par Toued Sahel; mais le nom a été étendu à tout e massif situé entre Tisser et le Sahel et comprenant, outre la crête
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principale, les contreforts qui s'en détachent vers le nord et qui couvrent le pays jusqu'à la mer en formant eux-mêmes deux groupes séparés par la vallée du Sebaou. Les contreforts présentent des croupes arrondies, des pentes rapides, rarement abruptes, cultivées jusqu'au sommet, garnies sur leurs flancs de moissons, de frênes et d'oliviers. Les villages kabyles sont comme perchés sur l'extrémité des crêtes ; des vallées étroites, mais fertiles, plus largement arrosées et plus verdoyantes que la plupart des vallées algériennes, séparent ces lignes de hauteurs. La crête principale, d'un aspect différent, conserve partout une! grande altitude. Elle se dresse comme une muraille ébréchée et blanche de neige pendant trois mois environ de l'année, beaucoup plus escarpée au sud, sur la vallée du Sahel, qu'au nord. Elle porte de beaux cèdres sur ses flancs jusque dans le voisinage du sommet formé de roches arides. Elle atteint 2 308 mètres au Tamgoût (sommet) de Lalla-Khedidja (nom d'une sainte dont le tombeau paraît avoir été dans le voisinage). Le Lalla-Khedidja est une énorme pyramide jaunâtre, formée de roches stratifiées et relevées presque verticalement; il se termine par un petit plateau d'une quinzaine de mètres de longueur sur lequel la piété des musulmans a élevé un monceau de pierres en l'honneur de la sainte; il domine toute la crête. A côté du Lalla Khedidja est le massif calcaire de Thalektk, hérissé d'aiguilles. Le principal pic est ensuite le pic d'Akouker (2 252 m.). Les trois cols les plus fréquentés sont le col de Tirourda par lequel passe la route de Fort-National à Beni-Mançour; le col de Chtllata (1622 m.) et le col d'Aksadou. A l'est, le massif du Gouraya, qui se termine au cap Carbon audessus de Bougie, forme la pointe orientale de la Grande Kabylie. Au sud du Djerdjera et séparé de lui par la vallée du Sahel supérieur, est un massif allongé de l'ouest à l'est, qu'on peut nommer massif des Bibân, du nom des Bibân, « portes », Portes de fer en français, célèbre défilé franchi en 1839 par l'armée française. Cette chaîne, qui borde au nord les Hauts-plateaux (Medjana et g plaine de Sétif), renferme de grandes montagnes : le Dira (1812 m.) qui domine Aumale et qui est remarquable par ses forêts et ses pâturages, YOuên-noûgha, massif dont l'Afrocen (1 453 m.) et le Choukehol (1 836 m.) sont les points culminants, le Zamoun (1 380 m.), le Guergour (I 800 m.), le djebel Anini (1540 m.) et le Megris (1 736 m.), entre lesquels passe, par le col de Tak-itount, la route de Bougie à Sétif; le Chouf-Aïssa-ben-Zirn (1461 m.), qui domine la plaine de Sétif; dans la plaine, est le pic isolé de B'-ao
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(l 263 m.). Plus au sud et se confondant presque avec les monts du Hodna, le Kteuf (1860 m.). A l'est du Sahel, au nord des Bibân et dans une direction parallèle à cette chaîne, s'étend le massif de la Petite-Kahylie dont les montagnes confusément entassées s'avancent jusqu'à la mer. On y voit le Tafat (1613 m.), le Taltitouncht (1674 m.), le Takouck (1904 m.), YAdrâr[ï 994 m.) qui domine le défilé étroit et pittoresque dit Chabet-el-Akra, « ravin de la mort », par lequel passe la route de Bougie à Sétif, les deux Babor (1 965 et 1970 m.), le Tamesguida (1 627 m.), couvert de belles forêts et dominant le col de Tibaïren, route de Djidjelli à Sétif, le djebel Arhès (1355 m.), au sud duquel la route de Djidjelli à Constantine franchit le col de Fedj-el-Beinen. A l'ouest de l'oued el-Kebir est le massif de Constantine, composé de chaînes et de gradins parallèles, de montagnes entassées et de ravins profonds. On y remarque, au sud-ouest, la chaîne du Tafrent (1 400 m. au Kehbet-ed-Djemel), située sur le territoire des Abd-en-Nour, le Nif-en-Neçer, « nez de l'aigle » (1554 m.); au sud-est, le Guercoun (1272 m.) ; au sud de Constantine, le djebel Fortâs, « mont chauve » (1477 m.), le Guebel-mzara-de-mir-Setel (1126 m.), VOum-Setas (1316 m.); le djebel Sidi-Meçid (1790 m.) qui domine la vallée du Bummel, puis YOuach (1 281 m.); au nord, le djebel Moitia (1 273 m. au Sidi-Dris), les monts d'El-Kanlour (896 m. au Sourmiel, « les mamelles ») qu'un chemin de fer traverse par un tunnel au col des Oliviers, et qui se prolongent par le Thaya (1207 m.) et YAoura (980 m.); d'autre part, le djebel Goufi (1100 m.) qui s'épanouit sur la côte en formant le cap BouGaroûn. H^us à l'est, sur la côte aussi, est le massif de l'Edough (1 004 m. au Bou-Zizi), isolé au nord-ouest de la plaine de Bône. Au delà de l'oued Seybouse, un dernier massif, dit massif de Souk-Ahras ou de la Aledjerda, renferme le Mahoûna (1 410 m.), le Mahabouda (1077 m.), le Mecid (1 406 m.), et, plus au nord, le Bou-Diss, le massif des Beni-Salah, couvert d'une grande forêt. 1 Au nord de l'Atlas se prolonge le Tell, dont les limites sont indéterminées. Il comprend, outre l'Atlas Tellien, les petites chaînes côtières, désignées généralement sous le nom de Sâ/iel, et de belles plaines : la Al téta et les plaines de VHabra près d'Oran, la plaine d'Eghris près de Mascara, la Alétidja près d'Alger, les plaines de Bône. I Au sud de la Medjerda, YOuenkel (1 304 m.) domine la plaine àe Tifcra.
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390. i/AUas Saharien. — Le talus méridional est désigné SOUs le nom d'Atlas Saharien, parce que généralement il sépare la région des Hauts-plateaux de la région saharienne proprement dite et qu'il a lui-même le plus souvent l'aridité du désert. Sur beaucoup de points, surtout à l'ouest, le Sahara commence même sur les plateaux, au nord de l'Atlas Saharien. Les massifs de l'Atlas Saharien, encore imparfaitement étudiés, sont moins épais., moins divers et presque partout moins élevé; que ceux des chaînes du nord ; ce sont en général, excepté sur deux points, des crêtes étroites disposées sur plusieurs rangs parallèles et formant des gradins, orientées du sud-ouest au nord-est: avec une direction un peu plus septentrionale que l'Atlas Tellien, qu'elles rejoignent vers leur extrémité orientale. A l'ouest, sur la frontière marocaine, sont le Rekem-Halloûf et le Guettâr; plus au sud, la chaîne des Ksour (1), c'est-à-dire la chaîne dans les plis de laquelle sont de petits villages fortifiés, bâtis aux lieux où l'on trouve un peu d'eau, et tranchant, avec leur; palmiers et leurs jardins, sur la solitude de ces contrées désertes ou pastorales. Dans ces chaînes on trouve le Mir-ed-Djebel, le Mekler, le djebel Aïça, le djebel Ksal (2110 m.). A l'est, le djebel Amoûr, qui doit son nom à l'ancienne tribu de; Amour et qui renferme les sources du Chélif, est un massif plu; considérable, plus abrupt que les précédents, dressant des lignes de rocs nus au-dessus de vallées presque aussi nues que les sommets. Cependant un certain nombre de Ksour s'y abritent dans des vallons cultivés et parés de forêts, et l'oued Djedi sort de ses versants méridionaux. Il atteint 1937 mètres au djebel Toïula-Makna, situé vers sa partie centrale, et 1 437 mètres au djebel Gouroa à l'est, La muraille abrupte dite Kef-Guebli termine au sud le djebel Amoûr du côté du Sahara. A l'est du djebel Amoûr, les chaînes qui constituent l'Atlas Saharien sont moins nettement accentuées, quoiqu'affectant la forme générale de plissements parallèles. On peut les désigner sous le nom de monts des Oulâd-Nayl, du nom d'une des principales tribus qui habitent cette région. Le djebel Lazereg, au nord de Laghouât, atteint 1 480 mètres, le Dra-el-Marga 1 215, le Senalba 1 618 et le djebel Sera, tout voisin, 1482. Au nord-est, la route de Djelfa à Laghouât franchit le col des Caravanes. Le Sebâ-Mokrân (1486 m.)
(1) Le nom de Ksar, pluriel Ksour que l'on écrit aussi quelquefois geçar et geçour, est un nom général qui s'applique à tous les villages sahariens de ce genre.
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se trouve à l'est de Djelfa. Au sud, le Bou-Kahil, « montagne noire » (1 oOO m.), dresse au-dessus du Sahara ses murailles escarpées. Les montagnes du Zâb, qui, au-delà du défilé ÛAïn-Kahla, font suite dans la direction du nord-est, s'étendent jusqu'à la route de Batna à Biskra; cette route, qui descend de Batna, situé sur les Hauts-plateaux, à Biskra dans le Sahara, suit l'étroite et pittoresque gorge de l'oued el-Kanlara, franchit la plaine de el-Outaya, puis le col de S fa. A l'est de cette route commence le puissant massif de l'Aurès ou Aourâs. G est Y Aurasius nions des anciens, célèbre dans l'histoire des Vandales. Les terrains crétacés y dominent; les révolutions géologiques ont plissé le sol en cinq longues rides parallèles, orientées du sud-ouest au nord-est, quelques-unes (au nord) de l'ouest à l'est, et les eaux, en ravinant profondément leurs vallées, ont achevé le modelé du massif. Les hautes crêtes conservent leur neige une grande partie de l'année; les vallées, très étroites, orientées aussi du sud-ouest au nord-est et couvertes d'épaisses couches d'alluvions, sont généralement fertiles et cultivées. L'Aurès paraît avoir été autrefois plus arrosé et plus verdoyant qu'il ne l'est aujourd'hui. Batna et Khenchela, au nord, situés sur le plateau ou à la tête des vallées, sont à un milllier de mètres d'altitude, el-Outaya et Khanga, au sud, situés près du débouché des vallées dans le Sahara, ne sont qu'à l'altitude de 300 à 250 mètres. Les crêtes du nord, en général celles qui sont abritées du vent du désert, sont en partie boisées ; elles sont déchiquetées et projettent des contreforts avancés qui, sur les Hauts-plateaux, rejoignent presque, sur les rives du bassin du Tharf, les crêtes de l'Atlas Tellien. Celles du sud, enserrant leurs étroites et profondes vallées, sont plus ravinées; elles tombent resque à pic sur le Sahara et se présentent de ce côté, dans toute leur hauteur, comme une longue et haute muraille de marbre ou 'e roche rouge, ébréchée, sans aucune verdure. Au-dessous s'étend une plaine formée d'alluvions enlevées à la montagne par les torrents et affectant la forme de cônes de déjection. L'oued Abdi, l'oued el-Abiod, qui franchit les gorges renommées de l'eranimin, coulent dans le fond des principales vallées ; l'oued el-Arab marque la limite orientale de l'Aurès. Au nord, le Chelliya atteint 2,328 mètres au pic Keltloum : c'est le plus haut sommet e toute l'Algérie; à l'ouest, le Keroùmb-ed-Dhib ou cou du Chacal (2306 m.), et le djebel Ichemout, à l'est le djebel Amamra (2087 m.) l'égalent presque ; au sud, la crête rouge de YAmar-Kkaddou omine l'horizon de Biskra. Dans la partie septentrionale, les pla-
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teaux de Médina, situés au pied du Chelliya et couverts de pâturages et de cultures, peuvent être considérés le centre orographique et hydrographique du massif. A l'ouest de la vallée de l'oued el-Arab, le djebel Cherchât (1876 m. au Kef-Ali-en-Nâs) sépare l'Aurès des montagnes des Nemencha (1706 m. au djebel Doukan), qui étendent jusqu'à la frontière tunisienne leurs chaînes orientées comme celles dt l'Aurès et séparées, comme elles, par d'étroites vallées. Dans la partie centrale et occidentale, au sud de la chaîne des Ksour et de Laghouât, le terrain reste très élevé, de 800 \ 900 mètres; c'est une de ces contrées hautes, calcaires, entièrement sèches et stériles, que les Arabes désignent ordinairement sous le nom de Hamada. On y trouve : à l'ouest, la plaine de Habilât, leplateaux de Smeida; à l'est, la région des Dâya dont le sol est couvert sur beaucoup de points d'arbrisseaux épineux ; le Mzâb ou payhabité par les Mzâbites [Ghardaïa est par 330 mètres d'altitude) ; la région de la Chebka où les Chaambaâ vivent en nomades, région caillouteuse, sillonnée de ravins et tout à fait aride. A el-Goléa, au-dessous du 31° degré de latitude, ce plateau qui s'incline vers le sud, a encore 400 mètres d'allitude ; partout il est profondément sillonné par des ouâd, dont le lit pierreux est presque toujours à sec. La partie sud-ouest de celte région, au sud du 32° parallèle, appartient à l'Erg, c'est-à-dire à la région des dunes de sable. Dans la partie orientale, une longue dépression qui porte les noms d'oued-Rhîr, puis d'oued-Mîa, s'étend du nord au sud ; elle marque la limite du plateau et n'a guère que 50 à 200 mètres d'altitude (160 mètres à Ouargla, 80 à Tougourt). A l'est de cette partis basse se trouve, au sud de l'Aurès, la dépression, plus profonde, des chotts algériens et tunisiens et, plus au sud, une vastt plaine, en partie couverte de dunes, qui s'étend jusqu'au Hamada de la Tripolitaine. Les travaux de nivellement du commandant Roudaire ont fait connaître avec précision l'altitude de la région des chotts. Le chott Mel-Rhîr et les petits chotts voisins, avec le Farfaria, sur une étendue d'environ 6000 kilomètres carrés, sont situés au-dessous du niveau de la mer. Le terrain s'incline doucement vers l'ouest et atteint, à l'extrémité occidentale, 31 mètres au-dessous de ce niveau. Le bassin du chott Rharsa, beaucoup plus petit, et séparé de celui du chott Mel-Rhîr par un seuil de peu d'élévation, se trouve aussi au-dessous de ce niveau. Le massif des collines de Nefta qui atteint 172 mètres à sa partie la plus haute (mais qui n'en a pas 20 au seuil de Mouïat Sultane) et qui abrite
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un grand nombre de petites oasis, sépare ce second bassin de la ' grande plaine du chott Djerid et du chott el-Fedjed, longue d'environ 200 kilomètres, haute de 20 mètres, paraissant formée d'une l r ^ croûte saline et d'un sol de vase fluide et terminée, sur le bord 'es du golfe de Gabès, par un dernier seuil de 47 mètres de hauteur. Ia Le djebel Tabaga, qui atteint 500 mètres,borde le chott el-Fedjed ^ au sud; une suite de hauteurs, Cherb-Berrania, Cherb-el-Dakhlania, le bordent au nord et se rattachent au massif de Nefta. C'est en ouvrant un canal à travers ces seuils et celte plaine qu'il croyait dans le principe moins élevés qu'ils ne sont, que le commandant Roudaire avait proposé de creuser un canal pour convertir en lacs maritimes la double dépression des chotts Rharsa et Mel-Rhîr. Au pied sud-ouest de l'Aurès s'étendent les oasis des Zibân, avec Biskra. Au nord-ouest, est le djebel Tougour (montagne des cèdres), haut de 2086 mètres, que sépare du grand massif la plaine de Batna (1021 m. d'altitude), bordée de hauteurs. Près de la frontière tunisienne et au-delà, plusieurs sommets dépassent encore 1 000 mètres : tels sont le djebel Maïzer(l 396 m.), le Hallouk-el-Mekhila (1045 m.), etc. 391. lie Sahara algérien. — Au sud de l'Atlas Saharien, le terrain, en grande partie nu ou couvert çà et Jà de touffes d'herbes rares ou d'arbrisseaux nains, brûlé du soleil, descend en terrasses inclinées vers le sud : c'est le Sahara, c'est-à-dire le désert, aride, tantôt calcaire et uni, tantôt ondulé de dunes de sable dans les régions dites el-Erg. Le mot Sahara désigne les immenses espaces sans culture. La stérilité n'y règne pourtant pas partout. Sur beaucoup de points, la terre offre des pâturages aux troupeaux. En maint endroit même, comme dans les environs de Biskra, la terre végétale est de bonne qualité; il n'y manque que de l'eau. Le Sahara algérien a une superficie de plus d'environ 200000 kilomètres carrés; jusque par 31°wde latitude. Quelques géographes disent même 400000; comme il n'a pas de limites, l'évaluation est arbitraire. Des hauteurs du Sahara algérien descendent quelquefois, dans la saison des pluies, des torrents qui ravinent leur lit; plus souvent, les bas-fonds sont seulement des ouâdi, contenant une humidité souterraine suffisante pour alimenter des puits, puits ordinaires ou puits artésiens. Là sont les oasis, où des cultures s'abritent à l'ombre des palmiers-dattiers; aussi nomme-t-on sur divers points cette contrée brûlante la région des dattes (Belad-ed-Djérid), par
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opposition à la région beaucoup plus froide des steppes. Les oasis, dont le nombre s'élève à près de quatre cents et dont les principaux groupes sont ceux des Oulâd-Sidi-ech-Chéikh, des Beni-Mzâb, des Zibân, de YOued-Rhir, du Soûf, ont seules une population sédentaire. El-Goléa, oasis des Chaambaâ, située à 360 kilomètres au sud de Laghouât, par 30° 32' de latitude et par 400 m. d'altitude environ, est considérée comme le point le plus méridional des possessions de la France qui n'y entretient pas de garnison, mais qui y a institué un caïd à la suite de l'expédition de 1873. Cependant les intérêts français s'étendent plus au sud parce que les nomades du Sahara algérien sont en relation régulière de commerce par caravanes avec les autres tribus et les oasis du désert. 392. Ii'Atlas en Tunisie. — L'Atlas s'étend, par delà la frontière algérienne, sur la Tunisie qu'il couvre en partie de ses chaînes, mais sans présenter aussi nettement à son extrémité orientale la distinction des trois grandes régions d'Atlas Tellien, de Hauts-plateaux et d'Atlas Saharien. Les deux chaînes du nord, entre la vallée de la Medjerda et lai mer, appartiennent bien à l'Atlas Tellien. Le massif de laKhroumirie, en partie composé de grès, est un assemblage confus el sauvage de crêtes, de dômes, de pics coniques et de plateaux cou-| pés de profonds ravins et d'étroites vallées et en partie couvert de forêts et de bruyères. Le djebel Ghorra (1202 m.), situé sur la frontière, le Sidi-Abdallah (1000 m.), le djebel Sma (1400 m.), le djebel Bir (1014 m.) qui domine Aïn-Draham, le djebel Ben-Draa, situé plus au nord-est, dans le Mogod, le djebel Mouchâr à l'est de Béja sont les principaux sommets connus de cette région. La seconde chaîne, parallèle à la première, passant par le Kef et s'étendanl jusqu'à Porto-Farina, se trouve aussi au nord de la Medjerda. Au sud de la vallée de la Medjerda et au nord de l'oued Fekka, une troisième chaîne, qui constitue pour ainsi dire l'éperon central de l'Atlas, s'étend jusqu'au sud de Tunis. Dans cette chaîne, presqu'aussi boisée que celle de Kroumirie, se trouvent, près de Feriana, le djebel Chasubi (1 590 m.), le plus haut sommet de la Tunisie, le Rds-Sidi-Ali-Bou-Moaça (1520 m.), le Mgila (1445 m.), le Berberou des Ouled-Aïar (1 480 m.) ; à l'ouest du Zaghouân, le col (500 m.) que franchit la route la plus courte de Tunis vers le sud de la régence. Le djebel Zaghouân (1295 ou 1340 m.) se dresse isolé au sud de la plaine de Tunis et du sommet duquel on jouit d'un magnifique panorama et le djebel Ressds (700 m. ?), au sud-est de Tunis, font partie d'une suite de hauteurs qui se prolongent jusqu'au cap Bon.
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Ces montagnes, imparfaitement explorées jusqu'ici, portent en général de la verdure sur leurs versants septentrionaux. Au sud de l'oued Pekka, les steppes, les plaines arides et désertes et les crêtes nues rappellent la région saharienne. Quelques massifs, tels que celui que termine à l'ouest, près d'Aïn-Guettâr, le djebel Arbet (1100 mètres), aux flancs escarpés, ou le massif de Bou-Hedma, entre Gafsa et El-Maharès, avec la montagne de Seneb (1180 m.), abritent de fertiles oasis. L'ensemble de ces hauteurs, mal connues encore, fait suite à l'Aurès et borde la plaine basse des grands chotts. .393. lies eaux. — La plupart des cours d'eau de l'Algérie méritent à peine le nom de fleuve. Beaucoup ne sont que des ruisseaux ou des torrents boueux, rapides et dangereux en hiver, presque h sec et partout guéables en été, dont le lit présente seulement desbouquets de tamarins ou des chapelets de mares, dites « ghedir » ou « redir ». Le sol perméable boit la plus grande partie des pluies. Les cours d'eau appartiennent à trois bassins : bassin de la Méditerranée, bassin des plateaux et bassin du Sahara.
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Les cours d'eau du bassin de la Méditerranée descendent des-plateaux ou des montagnes de l'Atlas, arrosent le Tell et peuvent, fournir à l'irrigation et à la culture de précieuses ressources. La Moulouia ou Molouïa (environ 400 kil.) coule entièrement, sur le territoire marocain, tel qu'il a été déterminé par le traitéde 1845; elle a très peu d'eau en été. Plusieurs de ses affluents prennent leur source en Algérie; son embouchure n'est qu'à 10 kilomètres delà frontière française. La Tafna (170 kil.), sortie d'une grotte pittoresque au pied du Kouabet, est dans son cours supérieur un torrent qui roule avec grand bruit, et dans son cours inférieur un fleuve qui a toujours des eaux assez abondantes et qui arrose une plaine fertile; un deses affluents de gauche, venu du territoire marocain, lui apporte,, par la Mouila, les eaux de Ylsly, sur les bords duquel le maréchal Bugeaud défit, en 1844, l'armée marocaine. A droite, la Tafna reçoit, à Remchi, Visser de l'ouest (100 kil.), grossi de la Sikka ou Safsaf qui est remarquable par sa belle cascade d'Ourit, située non loin de Tlemcen, et qui débouche sur la côte après avoir franchi un défilé de la montagne des Traras. La Tafna et Tisser forment un cercle qui enveloppe presque tout le massif de Tlemcen. LA FRANCE. III. 3
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dit gué », est formée par la réunion du Sig (240 kil.), dit Mekerra dat vii son cours supérieur, qui arrose Sidi-bel-Abbès et Saint-Denis-à Sig, avec YHabra (240 kil.) ou oued el-llammam, « rivière de j|| bains chauds » (2), formée de la réunion de quatre torrents M qui, à son débouché dans la plaine, arrose Perrégaux. Venues de M Hauts-plateaux à travers des gorges pittoresques et des plaint fertiles, ces deux rivières confondent leurs eaux au milieu du vaste marécage ; des barrages les ont fait servir à l'irrigatioi Celui de Perrégaux sur l'oued el-Hammam qui s'est rompu en 18Î! constitue un réservoir de plus de 6 kilomètres de longueur. ^
La Macla, ou plus exactement oued-el-Mocta (1), « la rivière à
Le Chélif ou Chelef, l'Asar des Romains, est formé aussi p; gg la réunion de deux cours d'eau. Au pied du djebel Amoûr naît a m
maigre torrent, souvent à sec, l'ouàd Sebgâg, qui coule à travers! steppe dans une vallée étroite, bordée de hautes berges vers le nori M et qui porte divers noms (oued Taguin, sur les bords duquel le di J| d'Aumale prit, en 1843, la smala d'Abd-el-Kader ; oued Beliin, etc. ^ Au sud du massif de l'Ouarnsenis, naît le Nahr-Ouaçel (170 kil, ^e
« le fleuve naissant», alimenté par de nombreuses sources (Sbà'i Aïn « les 70 sources ») et quelquefois cependant à sec en été ; ; ^ vallée paraît avoir été plus cultivée dans l'antiquité qu'elle ne le aujourd'hui. Les deux cours d'eau se réunissent dans une plaie marécageuse; en avant du confluent est le marais de Kséria. Le Chélif, ainsi formé, s'engage dans un étroit ravin par leqit il descend des Hauts-plateaux en contournant le massif de l'Ouan senis; il débouche, avant Orléansville, dans une plaine d'alluvii
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basse, naturellement fertile quoique sèche en été, qui peut dev; nir très productive grâce aux torrents, Dewdeur, llouina, Fod^^Ê Isly, Riliou, Djidiouia et Mina (remarquable par la cascade Hourara), etc., qui de l'Atlas descendent l'hiver dans le fleuve, fi
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barrages facilitent l'irrigation. Quoiqu'il soit le principal cours d'ea dej de l'Algérie, le Chélif ne débile guère en moyenne dans son cou: tigs
inférieur que 30 mètres cubes d'eau à la seconde, dix fois nioifj|ffl| que la Seine à son embouchure ; en été, il est réduit à moins d'e pre
mètre cube, et il n'a qu'une dizaine de mèlres de largeur, sai ml profondeur. Au-dessous d'Orléansville, il s'approche du flanc mén m pet
6'applique
(1) Oued ou Ouàd, Ouàdi au pluriel, et Ouïdau signifie en arabe vallée tan à toute vallée, qu'elles renferment ou uon un fleuve, une rivièi^H un torrent. at (2) La plupart des cours d'eau de l'Algérie portent des noms différent» da. P les diverses parties de leur cours. plu
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dional du Dahra. Depuis la source du Sebgâg, le Chélif mesure environ 700 kilomètres, 425 depuis sa réunion avec le Nahr Ouaçel. Le Mazafrân, « rivière aux eaux jaunes », formé de trois torrents le Djer, la Chiffa (65 kil.), célèbre par les gorges sauvages qu'elle traverse, et le Harrach (75 kil.), arrosent la Métidja « la plaine couronnée » ; les deux premiers torrents, au sud-ouest d'Alger ; le troisième, au sud-est. La Eeghàia est un ruisseau d'un débit régulier. Le Boudaou coule sur la limite orientale de la Métidja. Visser oriental (220 kil.) se forme par la réunion de plusieurs torrents (les ouâdi el-Melah, Halleba, Zerouâ) sur le plateau des Beni-SIimân ; il descend dans la plaine après avoir traversé des gorges pittoresques, et il arrose une vallée riche en céréales. Le Sebaou (115 kil.) prend sa source au col de Tirourda, coule dans; un large lit, avec des eaux abondantes, surtout en hiver, au milieu de la Grande-Kabylie, entre les contreforts du Djerdjera dont il reçoit les nombreux torrents (oued Aïssi, etc.) ; il traverse des gorges profondes. Le Sahel (env. 200 kil.) est formé par la réunion de plusieurs cours d'eau, dont le principal a sa source dans le Dira, près d'Aumale ; il reçoit l'oued Marghrîr, qui traverse le défilé des Bibân ; il coule au pied méridional du Djerdjera, dans une vallée pittoresque, reçoit le Bou-Selâm, rivière plus considérable que lui, qui arrose la plaine de Sétif et se grossit du Melah. Il traverse des plaines fertiles et des défilés étroits avant de déboucher dans le golfe de Bougie, L'Agkrioun est un petit torrent qui descend des Bibân et traverse, par le Chabel-el-Akra, le massif de la Petite-Kabylie. Le Rummel, « rivière des sables » (226 kilom.), naît dans les montagnes qui enveloppent la plaine de Saint-Arnaud et porte successivement divers noms ; après avoir reçu le Bou-Merzoug, « rivière de l'abondance », il s'engage dans un ravin d'une profondeur verI tigineuse, en bordant le plateau sur lequel est bâti Constantine; puis il traverse par un cours torrentueux et sinueux plusieurs gorges profondes, reçoit le Smendou et l'Endja avant de se jeter dans la mer sous le nom d'oued el-Kébir, « la grande rivière ». La Safsaf (100 kil.), « rivière des peupliers blancs », est un petit cours d'eau dont le chemin de fer de Philippeville à Constantanline suit la vallée dans sa partie inférieure. La Seybouse ou Seïboûs (232 kil.), au cours tortueux, se forme par la réunion de l'oued C'lierf et de l'oued Zenati, se grossit de plusieurs rivières, passe près de Guelma, et termine son cours dans
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LA FRANCE.
la riche plaine de Bône, où elle devient navigable ; elle est presq à sec en été. A l'ouest de la Seybouse, est le lac Fezzâra (140 kil. car.), qui été desséché ; à l'est sont le Mahrag ou Mâfrag, « rivière qui se si pare » (environ 100 kil.), et les petits lacs de la Calle, lac el-MeU « le salé », lac el-Hout, « lac des poissons », lac Oubé'ira. La Medjerda (environ 400 kil.), ainsi que son principal afflue le Mellâg ou Mellègue, prennent naissance en Algérie. La Medjet: a sa source au râs-el-Alia, au milieu des ruines de Khamîsa; e! coule dans de profonds encaissements et quitte l'Algérie après 1O0I lomètres de cours pour entrer en Tunisie. II Le bassin des plateaux se divise en plusieurs bassins secondais A l'ouest, le chott el-Gharbi, « chott de l'ouest », moitié; Maroc, moitié à la France, et le chott ech-Chergui, « chott l'est », sont deux longues dépressions, alignées de l'ouest à la et enfermées, la première entre des berges rocheuses hautes 60 à 90 mètres, la seconde entre des rives peu élevées sur un fol plat, dans lesquelles confluent en hiver les eaux pluviales apport par les ouâdi Bou-V Ardjâm, « vallée aux las de pierres », A Remmada, Guezmir, Hammam, Madlier, Merzoudnû, etc. Ces cho présentent une surface sèche, de sable ou de gypse, avec quelqi sources salines, quelques puits et des fondrières. Vers le milieu des Hauts-plateaux et à l'est du Taguin, les de Zarhès, Zarhès el-Gkarbi ou occidental et le Zarhès ech-Chen ou oriental, sont deux chotts (dits aussi sebkhas) remplis d'f salée en hiver, secs en été, mesurant 45 et 36 kilomètres de HI sur une douzaine de large. A l'est du bassin des Zârhez, le chott el-Hodna ou Es-Sai « chott l'heureuse », vaste lac salé (800 kil. car.), souvent às|| reçoit par les ouâdi Chair, dont la vallée est relativement ferl: Dermal ou Boû Saâcla, Chellâl (160 kilomètres), Krab ou 51:1 (150 kil.), Mêla, les eaux d'une vaste région, bien cultivée du ten des Romains. Plus au sud est le Petit chott du Hodna (85 kil. que les sécheresses ont séparé des précédents. Plus â l'est, sont le chott el-Beïda, les sebkhas Tensilt et Mm que longe le chemin de fer de Constantine. Les lacs guerahs ou lacs saumâtres Djendeli, el-Djemel, Gui et el-Tharf, le plus grand et le plus salé, sont en partie alimei par des torrents de l'Aurès.
�L'ALGÉRIE ET LA TUNISIE.
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III Le bassin du Sahara, qui paraît avoir été plus arrosé dans des temps reculés qu'il ne l'est aujourd'hui, ne voit presque jamais couler l'eau dans le lit pierreux de ses ouâdi, qui sont cependant parfois transformés en torrents pour quelques heures, après un orage dans la montagne; plusieurs sont même obstrués par des dunes. C'est en creusant des puits qu'on y trouve la nappe d'eau souterraine; on y a foré une centaine de puits artésiens, surtout dans les régions de Cliegga'a, de Tougourt et de Ouargla. Cependant, à l'ouest, sur le territoire marocain, l'oued Guîr paraît être un cours d'eau à peu près permanent. Sur le territoire français, l'oued En-Namous, qui porte ses eaux vers le Touât, et l'oued Seggueur sont des lits désséchés dont la pente incline vers le sud ou vers le sud-est. L'oued Miya au contraire, descend du Touât jusqu'à Ouargla, présentant une vallée large d'une vingtaine de kilomètres, plate, graveleuse, dépourvue de végétation, bordée, sur la rive gauche, du côté du plateau du Mzâb, de coteaux hauts d'une soixantaine de mètres; le thalweg lui-même serpente dans cette vallée et se remplit quelquefois d'eau sans que jamais le courant, épuisé dans les sables, parvienne jusqu'à Ouargla; clans la vallée de l'oued Mîya débouchent celles de l'oued Mzâb et de l'oued Necâ. L'oued Igharghar, « eau courante », nom bien mal justifié aujourd'hui, est une vallée qui se dirige aussi vers le nord, et dont les plus grandes altitudes sont dans le sud. Beaucoup plus large que l'oued Mîya, elle se divise en deux branches à la hauteur du trente-deuxième parallèle et se perd dans les dunes non loin de Tougourt. A partir de cette localité, une autre vallée continue sous le nom d'Oued Rhîr, large de 26 kilomètres et longue de 170, riche en eaux souterraines, en sources, en puits et par suite en oasis; elle aboutit à la dépression du chott Mel-Rhîr. Ces ouâdi, dans lesquels on trouve çà et là quelques marécages •ou des berges coupées en falaises, parfois des ruines et des instruments de l'âge de pierre, paraissent avoir été plus propres à l'habitation des hommes autrefois qu'aujourd'hui. Le principal cours d'eau du sud est l'oued Djedi (environ 500 kil.), < rivière du chevreau » en arabe; mais le nom paraît être une corruption du nom berbère primitif Iguidi, « rivière de sable ». 1 prend naissance au sud du djebel Amoûr, passe à Laghouât sous
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LA FRANCE.
le nom d'oued M'zi, reçoit, quand ils ont de l'eau, plusieurs toi. rents, le l'ademit, le Namous, débouchant des gorges de la chaîiij des Oulâd-Nayl, coule vers l'est, au milieu des sables, sur uni étendue de plus de 400 kilomètres et de la solitude, et se perd dan les terres, à l'entrée du Farfaria. Des flancs de l'Aurès et des ha; teurs qui lui font suite descendent des torrents qui arrosent \ palmiers des oasis et se perdent aussi clans les sables : l'ouJ Biskra, l'oued el-Abond, l'oued el-Arab (150 kil.), l'oued Boi Doukan, l'oued Hallait, etc. Le chott Mel-Rhîr (6 000 kil. carrés), ou Mel-ghir, « lac d| Tortues », occupe la partie occidentale de la longue dépression d sol, orientée de l'ouest à l'est, et dont la partie la plus basse e; à 31 mètres au-dessous du niveau de la Méditerranée. C'est uni plaine unie comme une glace et saupoudrée de blancs cristaux i sel de magnésie, avec des flaques d'eau marécageuse. D'autres petits chotts, puis le chott Rharsa sur la frontière d! Tunisie, le chott Firaoûn ou chott ed-Djerid et le chott el-Fedp. forment un chapelet qui s'étend jusqu'au golfe de Gabès et qi n'est séparé de la mer que par une ligne de dunes d'une cinquat taine de mètres de hauteur. IV En Tunisie, presque tous les cours d'eau sont des torrents, : sec en été, tumultueux après les pluies. Plusieurs, l'oued Tabark l'oued Zaine, etc., descendent des montagnes deKroumirie danst mer. Dans la Tunisie septentrionale se trouve aussi le lac Fchketû alimenté par plusieurs cours d'eau (oued Djoumin, etc.) et le lai de Bizerte communiquant, d'une part, avec le précédent, d'aub part avec la mer. La Medjerda, après son entrée en Tunisie, coule en serpentai vers le nord-est dans une vallée peuplée et cultivée, reçoit daï une plaine large d'une vingtaine de kilomètres l'oued Mellègue descendu, comme elle, des plateaux de l'Algérie, puis l'oued Klial" et la Siliana; elle franchit plusieurs défilés étroits, baigne Tebourh arrose une vaste plaine et se termine par un delta marécages qu'elle a formé de ses alluvions et qui a porté le rivage de la me à plus de 10 kilomètres de l'ancien port à]Utique (aujourd'hui Bo Chaleur). Le lit de la Medjerda est presqua sec en été; cependa on y a vu l'eau s'élever à une hauteur de 12 mètres. L'oued Miliana débouche au fond de la baie de Tunis.
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L'oued Tekka prend sa source à l'est de Tebessa, près de la frontière algérienne, coule vers le nord-est, se grossit, près de Kairouân, de l'oued el-Hattab et se perd, près du rivage de la mer, dans la sebkha Kelebia. Plus au sud sont la sebkha Sidi el-Hani ou lac de Kairouân, la sebkha el-Melak-Mta-el-Graara, etc., qui bordent aussi le cordon littoral. 394. Ce climat. — L'Algérie est un pays chaud, mais qui a des climats très différents suivant la latitude, l'altitude et l'exposition. Dans le Tell, le climat est méditerranéen ; il se classe parmi les climats chauds de la zone tempérée, avec une température moyenne annuelle d'environ 17°. Comme partout, les changements sont moindres sur le littoral, où la moyenne du mois le plus chaud (juillet) varie de 18° à 30°, que dans l'intérieur et particulièrement sur les Hauts-plateaux où elle varie de 16° à 33°. Dans la plaine du Chélif, à Orléansville, cette variation s'étend de 18° à 41°. A Oran, d'après la moyenne des années 1877-1886, la température est de 12°,3 en hiver, de 16°,6 au printemps, de 24°,5 en été, de 19°,3 en automne et de 18°, 1 pour l'année entière; à Alger, elle est de 11°,8 en hiver, de 13°,5 au printemps, de 23°,6 en été, de 19°,1 en automne et de 17°,S pour l'année entière (1) ; à Constantine, de 9°,1 en hiver, de 17°,2 au printemps, de 26°,1 en été, de 12°,8 en automne et de 16°,3 pour l'année entière. En Tunisie, les moyennes sont de 16°,4 pour l'année, de 10°,S pour l'hiver, de 22°,3 pour l'été, au Kef; de 19°,9 pour l'année, de 11°,8 pour l'hiver et de 2o°,7 pour l'été, h Kairouân. Il n'y a en réalité que deux saisons tranchées : la saison chaude qui dure de juin en septembre et la saison tempérée qui est pluvieuse d'octobre en mars et sèche de mars au commencement de juin; la sécheresse persiste jusqu'aux derniers jours d'août. Jusqu'à la fin d'avril la campagne verdoie ; elle est desséchée à partir du commencement de juillet. Durant ce dernier mois, la température moyenne de la journée varie entre 20° et 30° sur la côte, entre 15° et 40° sur les Hauts-plateaux, entre 26° et 44° dans le Sahara. Les vents du nord-ouest dominent d'octobre à mai ; ils sont souvent accompagnés de brume. Les vents d'est se font sentir surtout durant le reste de l'année.
(I) A Alger, l'observatoire est au fort national. Voici la température mensuelle (moyenne de 1877-1886} : Janvier, 11°,4; fév., 12"; mars, 13°,5; avril, 14°,9; mai, 18°,2; juin, 20°,4, juillet, 24o,7; août, 2G°,5; sept., 23°,2 ; oct., 18°,7; nov., 15°,4 ; déc, 12».
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LA. FRANCE.
La pluie est très inégalement répartie en Algérie, même dans! Tell. Elle tombe le plus souvent sous forme d'orage ou d'averse1, le nombre des jours pluvieux est peu considérable; l'eau s'évapo promptement à cause de la température ou s'écoule rapideme à cause des pentes, quand elle ne forme pas de marécages. Aus la sécheresse est-elle un des inconvénients du climat algérie C'est en octobre d'ordinaire que la pluie commence à tomber av abondance ; c'est en décembre et en janvier qu'elle atteint se maximum; elle diminue beaucoup en mai et il ne pleut presqn jamais en juin, juillet et août. Dans la province d'Oran, les vents de nord-ouest n'arriver, qu'après avoir traversé les montagnes du sud de l'Espagne su lesquelles ils ont déposé leur humidité et se sont refroidis. Ces pourquoi il pleut très peu dans cette province : 35 centimètre (moyenne de la hauteur de la pluie tombée annuellement dans h période de 1877-1886) à Nemours; 38 à Oran, 21 à Sidi-Bel-Abbèi La campagne de Tlemcen, plus favorisée, en reçoit 60 à 80 : c'est k cause de sa fertilité. Dans la vallée du Chélif, Orléansville n'en reçoit que 35. La quantité d'eau qui tombe dans la province d'Alger, est plus considérable : 80 centimètres à Alger, 70 à Boufarik. Elle l'est surtout dans la Grande-Kabylie où Tizi-Ouzou en reçoit 82 et FortNational 97; toute la chaîne du Djerdjera est largement arrosée et doit à ce privilège sa verdoyante végétation. Ii en est de même de la côte de la province de Constantine (plus de 100 probablement à Bougie; 83 à la Calle). Les hauteurs sont moins bien partagées : 58 à Constantine. Il y a entre les quantités d'eau tombées chaque année de grandedifférences qui gênent l'agriculture. Ainsi, à Alger, cette quantité a été de 45 centimètres en 1880 et de 143 en 1886. Sur les Hauts-plateaux, le climat est excessif. L'hiver, il neige et la température descend jusqu'à —7° ; en janvier 1882, une colonne partie de Tiaret a eu jusqu'à — 17°; à Batna, on a vu pendant plusieurs années le thermomètre descendre au-dessous de 0° ; à Gerijville, il se produit en mai de fortes gelées qui font tomber les fruits alors presque mûrs. L'été, la chaleur monte parfois jusqu'à 40° et la moyenne est d'environ 19°. Les variations diurnes sont très grandes ; quelquefois il gèle le matin et le thermomètre marque 24° à midi (à Batna par exemple). La moyenne annuelle -de la température est de 15°,2 à Aumale, de 14° à Sétif, de 12°,7 à Batna, de 13°,6 à Mécheria, villes situées entre 905 et 1475 mè-
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très d'altitude; dans ces quatre localités la moyenne du mois le plus froid (janvier) varie de 10°,9 à 1°,9, de 9°,5 à 3°,07, de 3°,8 à 1°, de 11°,7 à 1°,2; celle du mois le plus chaud (juillet) de 35°,2 à 18°,1, de 33°,7 à 17°,8, de 23°,3 à 4°, de 37°,7 à 18°,2. La pluie est beaucoup moins abondante que sur la côte ; elle est presque partout au-dessous de 50 : 42 à Aflou et à Aumale, 35 à Sélif, 39 à Batna. L'air est plus léger et la sécheresse de l'atmosphère est beaucoup plus sensible sur les plateaux que dans le Tell. Le climat y est ordinairement sain. Les plateaux de la province de Conslantine jouissent d'une sorte de climat mixte, participant de celui du Tell et de celui des plateaux. Le climat du Sahara est plus excessif encore que celui des Hauts plateaux. La température moyenne est à peu près de 22°. Le thermomètre descend quelquefois à 0° et au-dessous pendant la nuit; mais, pendant le jour, au mois de juillet, il s'élève à l'ombre jusqu'à 45° et on l'a même vu monler jusqu'à 51° en 18G3, à Tougourt. D'ailleurs les variations sont considérables d"une année à l'autre ; dans l'Oued-Ilhir, la température moyenne au mois de juillet est tantôt de 26° et tantôt de plus de 40°. A Biskra, la moyenne de l'hiver est de 11° ; celle de l'été, de 33° (1). A Gafsa, à l'entrée du Sahara tunisien, la moyenne de l'année n'est que de 19°, 1, celle de l'été de 26° et celle de l'hiver de 12°,8 (2). Les vents d'est prédominent dans le Sahara. Le Guebli, « vent du
(1) On n'a pas enregistré les minima à Batna. (2)
TEMPÉRATURE MOYENNE DE CHAQUE MOIS
(moyenne décennale de
1877 à 18SG).
LAGIIOUAT.
JI O Y E X N E maximu. M 0 Y F, N N E minima.
BISKRA.
MOYENNE maxima. MOYENNE minima.
Juillet
Janvier... Février... Mars Avril Mai Juin
Août Septembre Octobre. .. Novem bre Décembre. I
14.4 17.1 17.7 2,1.5 27.9 33.7 37.G 3G.G 31.7 24.5 19.3 14.8
0.7 2.3 4.0 7.1 11.8 1G.7 19. G 19.0 15.0 9.G 4.5 1.0
1G.9 18.2 22.5 2G.3 31.2 36.0 39.7 39 G 34.G 27.9 21.4 17.1
4 6 7.1 9.1 12.2 15.8 20.2 23.3 22.8 19.G 14.G 9.7 G. 4
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LA
FRANCE.
sud-est », nommé simoûn, « l'empoisonné » ou sirocco, qui vient dg Sahara, et qui se fait sentir en Europe par delà la Méditerranée est un vent brûlant l'été, desséchant toujours, redouté dans toutt l'Algérie. 11 souffle plus en hiver qu'en été. La pluie, très rare, est en général bien inférieure à 30 centimètre; M. Teisserenc de Bort estime que la moyenne est de 12 dans !• Sahara algérien. La moyenne des années 1877-1886 n'a été que di 16 à Laghouât, de 12 à Biskra, de 16 dans Y Oued- Rhir, d'aprè M. Rolland. Il se passe quelquefois plusieurs années sans qui Tougourt il tombe une goutte de pluie (1). La sécheresse du climat de l'Algérie pendant toute l'année dan le sud, pendant plusieurs mois dans le nord, et les brusques abai; sements de la température sont des obstacles à l'acclimatation d'ui grand nombre de végétaux utiles.
2° Section.
GÉOGRAPHIE POLITIQUE DE L'ALGÉRIE
SOMMAIRE.
— 395. L'Algérie avant la conquête française (42). — 396. La co: quête (43). — 397. L'histoire des circonscriptions administratives (4G). ■ 398. Les frontières de l'Algérie (48). — 399. Les circonscriptions actuel: de l'Algérie (48). — 400. Tableau des circonscriptions administratives et ; la population de l'Algérie (49). — 401. La population indigène (52). — 402.1 j population européenne. (54). — 403. L'immigration et la colonisation (57).404. L'administration actuelle de l'Algérie (59). — 405. Les villes print pales
(6C).
395. Ii'Algérie avant la conquête française. — En 1830, à lâf du règne de Charles X, une armée française, envoyée pour vens | une injure faite à notre consul et commandée par le général : Bourmont, débarqua le 14 juin à Sidi-Ferruch, battit à Stem les troupes du dey et, le 5 juillet, entra dans Alger après deuxjoiB de siège. L'Algérie, habitée dans le principe par les Libyens (Numid; Maures, Garamantes, Gétules), de race berbère, avait été oceuf successivement par les Carthaginois, de race phénicienne, et i les Romains clans l'antiquité. Après la destruction de Carlhage (145 ans av. J.-G.) les Romè qui avaient longtemps redouté cette terre, — « terra portento arbori infecunda », disait Salluste, — occupèrent et colonisèrenl
(1) A Biskra même, qui est plus au nord, il n'est tombé que d'eau en 1878; mais il en est tombé 35 en 1885. 4
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région de l'Atlas à laquelle ils donnèrent les noms de Numidie (à peu près la province de Constantiné), de Mauritanie Sélifienne (Sétif), de Mauritanie Césarienne (Cesarea, Cherchell), de Mauritanie Tingitane (Tanger). Ils s'établirent fortement dans la Tunisie et la province de Constantiné actuelles où les ruines romaines sont encore très nombreuses (Lambessa, Hippone, etc.) et où ils s'avancèrent jusque dans le désert {Ad piscinam, aujourd'hui Biskra); ils se contentèrent d'occuper les côtes de la partie occidentale. Les Vandales, de race germanique, venus par l'Espagne, vainquirent les Romains et fondèrent (30 ans av. J.-C.) un royaume éphémère dans le nord de l'Afrique ; Bélisaire, sous le règne de Justinien, vainquit à son tour les Vandales et rendit à l'empire romain [Empire byzantin) cette contrée que les invasions des Arabes lui enlevèrent définitivement. Les populations indigènes, composées de Berbères, s'allièrent d'abord aux Arabes pour se délivrer de la pesante administration des préfets de l'empire, puis essayèrent en vain de secouer le joug de leurs nouveaux maîtres et furent vaincus ou refoulés dans les montagnes. Sous la loi de l'Islam, plusieurs dynasties arabes ou berbères se succédèrent ou se partagèrent le pouvoir. Le pays eut de grandes cités florissantes (Kairouân, Tlvmcen, etc.). Depuis 1518, l'Algérie forma un Etat particulier qu'avait fondé le corsaire Kheïr-ed-dîn, surnommé Baba-Aroudj d'où les Européens ont fait Barberou=se, et que gouvernaient des pachas de race turque, sous la suzeraineté de la Porte ottomane. La piraterie, les exactions et des guerres intérieures signalèrent cette période, à laquelle mit fin la prise d'Alger (o juillet). 396. l,a conquête. — Pour maintenir cette conquête, il fallut, sous le règne de Louis-Philippe, combattre les tribus et étendre la domination française : première reconnaissance jusqu'à Médéa (22 novembre 1830), occupation deMers-el-Kébir et d'Oran (1831), prise de Bône (26 mars 1832) qui avait été déjà occupé et perdu l'année précédente, prise d'Arzew, de Mostaganem, et de Bougie (1833), nombreux combats dans la plaine de la Metidja, à Boufarik, etc., prise de Constantiné par les généraux Damrémont (tué pendant le siège) et Yalée (octobre 1837) qui réparèrent un grave échec essuyé l'année précédente sous les murs de cette ville, Néanmoins, le gouvernement avait hésité d'abord (1831) à conserver la conquête et n'avait tranché définitivement la question par une déclaration solennelle qu'en juin 1838. La France ne posséda longtemps que quelques villes, toujours cernées par des
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populations ennemies. Celles-ci trouvèrent un chef dans Abd-elKader dont les combats du Sig et de la Macta (1833), malheureux pour les Français, puis la victoire de Bugeaud à la Sikkak (1836) dans l'ouest et le traité de la Tafna (30 mai 1837) avaient fait un personnage important. Après le combat du Ténia (18-10), la prise de Médêa et de Miliana (1840) par le maréchal Valée, la conquête s'étendit et s'affermit sous le gouvernement du maréchal Bugeaud (1841-1847). Bugeaud, qui, dans le principe, avait été partisan d'une occupation restreinte de l'Algérie, arriva avec la résolution d'achever la conquête par la soumission complète des Arabes et d'occuper le sol par la colonisation. Dans sa première campagne (1841), il fit de Médéa son centre d'approvisionnement, força à Miliana les troupes d'Abdel-Kader à battre en retraite;, le corps de Lamoricière occupa Takdemt, incendié par Abd-el-Kader, et Mascara, pendant que celui de Baraguay d'Hilliers détruisait dans la région de l'Ouarnsenis Boghâr et Taza, ville fondée par Abd-el-Kader ; celui-ci brûlait lui-même Saïda. En 1842, Tlemcen fut occupé, la vallée du C/télif fut entièrement soumise (combat de Youed-Fodda); des expéditions parcoururent le Dahra et VOuarnsenis; le Titcri fut réorganisé et divisé en huit aghalik placés sous la surveillance d'officiers français. En 1843, des insurrections de Y Ouarnsenis et du Dahra furent réprimées, des postes militaires établis à el-Esnam (depuis Orléansville), à Ténès, à Tiaret, à Teniet-el-Haad; le duc d'Aumale, colonel du 7e léger, s'empara par un coup d'audace, avec 500 cavaliers, de la Smala d'Abd-el-Kader comprenant plus de 20000 personnes et campée à Taguin, dans une région déserte. En 1844, le duc d'Aumale, ayant le commandement de la division de Constantiné, Batna et Biskra furent occupés et les Kabyles de YAurès, forcés dans la forte position de Mchounèche, se soumirent; dans la province d'Alger, les troupes, montées sur des chameaux, s'avancèrent jusqu'à Laghouât qui reconnut l'autorité française ; la conquête de la Grande-K ah y lie fut commencée (occupation de Dellys, combat de Taourga et de Ouarez-ed-dine). C'est à cette époque que furent institués les bureaux arabes, commandés par des officiers et chargés de gouverner les tribus soumises. La fondation des postes de Saïda, de Sebdou et surtout de Lalla-Marnia ayant indisposé les Marocains, Abd-el-Kader trouva un appui auprès du sultan ; le maréchal Bugeaud pénétra sur le territoire marocain et gagna la bataille à'/sly (14 juin 1814), pendant que le prince de Joinville bombardait Mogador. Le sultan,
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ayant traité avec la France, enjoignit à Abd-el-Kader de sortir de ses États. Un jeune musulman, BouMaza, « le père de la chèvre », souleva les tribus du Dahra; après la destruction des Oulad-Riah asphyxiés dans la grotte d'où ils avaient refusé de sortir, elles se soumirent. Mais l'insurrection se propagea dans l'Atlas Tellien (combat malheureux, pour les Français à Sidi-Brahim); \&Métidja fut menacée par Abd-el-Kader et de nombreuses colonnes durent être lancées à la poursuite de l'émir qui se dérobait sans cesse et ûnit par rentrer au Maroc. En 1846, le poste d'Aumale fut créé. En 1847 le duc d'Aumale succéda au maréchal Bugeaud. Abd-el-Kader, qui avait dû quitter le Maroc, rentra sur le territoire algérien où il se rendit au général Lamoricière et ensuite au duc d'Aumale (décembre 1847). Depuis 1848 et surtout depuis 1852, la colonisation et l'organisation administrative, dont s'était déjà préoccupé le maréchal Bugeaud, devinrent la principale affaire du gouvernement dans le Tell. Cependant il fallut encore combattre et conquérir. Dans la région du sud, Zaalcha, après une première attaque infructueuse et une très énergique résistance, fut pris et entièrement détruit (1849). A la suite de la prise d'armes du chérif de Ouargla, Laghouât fut pris d'assaut (déc. 1852) par le général Pélissier ; le poste de Djelfa fut créé et Ouargla reconnut l'autorité française en 1862. Dans la région du Tell, les Kabyles de la Grande et de la PetiteKabylie, restés indépendants, s'agitaient; une première expédition, médiocrement fructueuse, fut dirigée par le général Saint-Arnaud contre la Petite-Kabylie (1851) et le général Pélissier s'empara, clans la Kabylie occidentale, du village de Tizilt-Mahmoud, réputé imprenable (1851). Le général Randon, devenu gouverneur de l'Algérie (1852), conquit enfin, dans une troisième expédition (la seconde avait été dirigée par le général Mac-Mahon en 1852), la Petite Kabylie (1853), obtint par une brillante expédition la soumission du M'zâb (1853-1854), occupa Tougourt (1854); YOued-Rhir et le Soâf se soumirent ; des puits artésiens furent forés (1855-1856). La conquête de la Grande Kabylie, commencée vers la fin de la guerre de Crimée, fut reprise avec activité par le maréchal Randon après la paix de Paris; les Beni-Ralen vaincus se soumirent; Fort-Napoléon (aujourd'hui Fort-National) fut construit sur le plateau de Souk-el-Arba et relié par une route à Tizi-Ouzou; le combat d'Iclieriden fut le dernier événement important de celte campagne (mai-juillet 1857). De 1864 à 1870, de nouvelles révoltes dans la Kabylie, dans
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LA FRANCE.
Y Ouarnsenis et dans le sud (djebel A?noûr, etc.) durent être répri- lesqi mées ; une expédition fut dirigée par le général de Wimpfen dan arroi Y Oued Rhîr, et, d'autre part, les Oulad-Sidi-ech-Cheikh, vainc»:1 direc à Magoura, furent réduits à l'obéissance. 1814 En 1871, à la suite des désastres de l'invasion prussienne et dî des ii la naturalisation des Juifs, une révolte générale commença àSotil des a A/iras (janvier 1871); à l'instigation de l'agha de la Medjana, elj du 9 s'étendit sur la Kabylie, le Tell et jusque dans les environs d'Alger chaq
L'agha fut tué au combat de Yeued Soufflât, et les Kabyles, qi ad mi avaient investi Fort-National, Tizi-Ouzou, Djidjelli, Bougie, furet furer arrêtés au combat de Y Aima, puis vaincus au combat dTchérident muni
privés d'une partie de leurs terres (mai-décembre 1871). Le ûa\\ donn
fut pacifié; les insurgés de la Medjana furent vaincus au djebel Ik civil Kaleb et une colonne française s'avança jusqu'à el-Goléa (1873 décre Une révolte beaucoup moins importante dans YAurès (I87'J) fi De gerie promptement étouffée. Une autre insurrection, qui parut d'abord plus grave, conduis d'un
en 1881 la France à envoyer une armée en Tunisie pour réprim; une s les pillages des Khroumirs et eut pour résultat de faire accept: mesu par le bey de Tunis le -protectorat français. Dans le même temp: Le
le marabout Bou-Hamama, « l'homme au turban », souleva di droits tribus du sud-ouest, surtout les Oulad-Sidi-ech-Cheikh dont 1; dépai principaux chefs ne firent leur soumission qu'en 1883 et en 18& placé Les Mzabites avaient traité avec la France (24 janvier 1853) api- avait
l'occupation de Laghouât, s'engageant à payer une somme ai civil nuelle et à fermer leurs marchés aux ennemis de la France. I affrai traité n'ayant pas été complètement exécuté, le territoire du ik. draie a été réuni à celui de l'Algérie (novembre 1882). 397. JL'histoire des circonscriptions administratives. — D taire,
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Le divisions administratives de l'Algérie ont été modifiées à niesm que la conquête s'est étendue et que la colonisation s'est con;.de l'A lidée. On désignait d'abord officiellement le pays sous le nom : du gc
Possessions françaises dans le nord de l'Afrique. L'ordonnance (cner î
31 octobre 1838 créa un premier partage des pouvoirs en institua: Dep e ( une direction de l'intérieur à Alger, avec deux sous-direction;. ^ 1 gouverneur général relevant du ministre de la guerre et assi;l^ ^ d'une part, d'un intendant civil et d'un directeur des finances d
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Oran et à Bône. En 1834, l'Algérie fut placée sous l'autorité d'i^ aoi
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la justice, d'autre part, d'un conseil d'administration. L'ordonnait ^'f S du 15 avril 1845 assigna un rôle plus important à t'administra»' °tyet > civile et divisa le pays en trois provinces, Alger, Oran, Conslaiéi
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lesquelles n'étaient jusque-là que des divisions militaires; chaque arrondissement du « territoire civil » fut administré par un sousdirecteur de l'intérieur, assisté d'une commission consultative; dès 1844 avaient été institués les bureaux arabes pour l'administration des indigènes. L'ordonnance du 1er octobre 1847 plaça une direction
des affaires civiles à la tète de chaque province. L'arrêté présidentiel > el! du 9 décembre 1848 constitua en département le territoire civil de Llg« chaque province, avec un préfet, et le subdivisa en arrondissements s,<f. administrés par des sous-préfets; un certain nombre de services urei furent directement rattachés aux ministères algériens; les communes, dont l'administration municipale avait été réglée par l'orOak donnance du 28 septembre 1847, furent organisées en territoire
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civil et leur régime, modifié de 1850 à 1867, redevint libéral par le .873 décret du 13 janvier 1867. De 1838 à 1860, l'administration dépendit du ministère de l'Algérie et des colonies qui n'a eu que deux ans d'existence. A la suite cl ni; d'un voyage en Algérie, Napoléon III eut la pensée de constituer rini: une sorte de « Royaume arabe-français » et prit à cet effet des :ept: mesures qui alarmèrent les colons européens.
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em[t Le décret du 27 octobre 1858 donna aux préfels à peu près les a ils droits dont le décret du 13 mars 1852 avait investi les préfels des nt 1: départements français. Ces préfets algériens étaient cependant 18S: placés sous l'autorité du général commandant la province qui api't avait dans ses attributions l'administration générale du territoire
ie ai civil et du territoire militaire. Le décret du 31 mai 1870 les a ;e. I affranchis de cette subordination et a décidé qu'ils correspondu: draient directement avec le gouverneur général; le pouvoir admi-
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nistratif des généraux s'est dès lors trouvé limité au territoire militaire, sous l'autorité du gouverneur général. Le décret du 29 mars 1871 a établi un gouverneur général civil de l'Algérie et un autre décret du 6 mai 1871 a détaché le budget h celui de l'intérieur.
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jnirdu gouvernement algérien du budget de la guerre pour le ratta-
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Depuis 1870, l'assimilation de l'Algérie au reste de la France a été l'objet d'une suite de mesures complétées par les décrets du
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di26 août el 3 septembre 1881 qui ont prescrit le rattachement pour ^ l'intérieur, les cultes, la justice, l'instruction, les finances, la ma, rine, les travaux publics, l'agriculture, le commerce, les postes et c(i: télégraphes, etc. Toutefois des décrets postérieurs ont eu pour ralu J donner au gouverneur général des délégations de plusieurs ^ ministres au nom desquelles les affaires lui sont soumises.
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LA FRANCE.
398. Les frontières «le l'Algérie. — L'Algérie a pour lirai d'am au nord la Méditerranée, depuis l'oued Adjeroud à l'est par 4°,3 comn de longitude orientale jusqu'au cap Roux à l'est par 6°,16 de Ion: sion : tude occidentale. généi A l'ouest, elle est séparée du Maroc par Y oued Adjeroud, nomt mixte, oued Kiss dans son cours supérieur ; la frontière qui suit ce pe sont i fleuve, traverse ensuite plusieurs affluents de laTafna, à l'ouest ; étendi Lalla-Marhnia; au delà du col Teniet-es-Sacy, elle n'est plus fkr^^^H par le traité du 18 mars 1845 « puisque la terre ne se laboure p plus i et sert seulement de pacage aux Arabes des deux empires » (vc tion. . page 11); le traité stipule que clans le sud les ksour d'Iche el 4597 ( Figuîy appartiennent au Maroc et ceux d'Aïn-Sefra, de Sfissifa, el 12199 à la France. Les colons algériens ont souvent exprimé le regr- nombi que ce traité n'ait pas assigné pour frontière aux deux États Tiaret Moulouia, fleuve situé un peu plus à l'ouest, qui séparait autref Thalel le Maroc du royaume de ïlemcen. Si 1 te Au sud, dans le Sahara, aucun traité ne marque de limite He < 011 ro territoire algérien ; el-Goléa (par 30°,5 de lat.) est le poste le pi l en méridional où l'autorité française soit reconnue aujourd'hui (188( mais des voyageurs français ont pénétré plus loin dans le sud. *32 c< car A l'est, l'Algérie est bornée par la Tunisie ; la frontière est pr; rés que partout une ligne conventionnelle qui, du cap Roux, se I:: terrilo: au sud-ouest en formant quelques sinuosités, traverse la Medjers ^6056( 801 puis, de ce fleuve jusqu'au 35° parallèle, suit presque partout ' ^ 6° degré de longitude orientale, oblique ensuite à l'ouest et cougj£^0! la la grande dépression des chotts à l'ouest du chott Rharsa. ' "' C éterm 399. Les circonscriptions actuelles de l'Algérie. — L'Alg ' 1 03 est divisée aujourd'hui, pour l'administration civile, en trois déjiP }^ temenls: Alger, Oran, Constantiné. pograj uent Les départements sont divisés en arrondissements : cinq pour ] 11 6 1 département d'Alger; cinq pour celui d'Oran; sept pour celui^j " Constantiné. '. e a Il n'y a plus de commissariats civils dont l'origine remonl ^ ri< à 1834, ni de circonscriptions cantonales qui avaient été organiY ° depuis 1871 ; les communes mixtes les ont remplacées. ToulesB communes de plein exercice, c'est-à-dire administrées comme ..3 communes de France, sont en territoire civil. H y a des commit, ■ mixtes en territoire civil (voir plus loin, page 60). Le territoire militaire est désigné sous le nom de terriloin commandement. Sous l'autorité civile du gouverneur généralj sous l'autorité militaire du général commandant le 19e
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d'armée, dont Alger est le chef-lieu, des généraux de division commandent les divisions d'Oran et de Constantiné. Chaque divijii. sion forme plusieurs subdivisions commandées chacune par un général de brigade ; les subdivisions comprennent des communes mu mixtes et des communes indigènes. Les commandants militaires p sont assistés de bureaux arabes qui ont des droits de police très si; étendus sur les indigènes. Le territoire civil s'est agrandi à mesure que les colons devenaient ep plus nombreux et exerçaient plus d'influence sur l'administra(y, tion. Il avait une superficie de 1355 000 hectares en 1870 ; de t 4597000 en 1876; le décret de juin 1880 l'a doublé et il était de ; ei, 12499100 hectares en 1887, comprenant tout le Tellel un certain eg[. nombre de territoires des Hauts-plateaux jusqu'à Saida, Frenda, ![; Tiaret, Teniet-el-Haad et jusqu'au versant nord du Dira, du Bou[, J'haleb, de VAurès. re
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Si l'on compare ce territoire à la superficie totale de l'Algérie, ie telle que la donne l'Annuaire statistique de la France de 1888 , p on trouve que le territoire civil occupait 2,7 p. 0/0 de ce terriloire en 1870, 9,2 en 1876 et 26 en 1887. A cette dernière date, les 83il 232 communes de plein exercice occupaient 22 340 kilomètres pF carrés soit 4,4 p. 0/0 du territoire ; les 78 communes mixtes du lu territoire civil et les 6 communes mixtes du territoire militaire 160560, soit 33,6 p. 0/0, et les 13 communes indigènes 295 000, er soit 62 p. 0/0. )ul
*'"uleau ,les circonscriptions administratives et de la population de l'Algérie. — La superficie de l'Algérie n'est pas
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déterminée. L'Annuaire de statistique de la France (année 1888), ][r ,° publication officielle, donne en nombre rond 478 000 kil. c. ; des géographes, l'étendant arbitrairement dans le Sahara, lui attribuent plus de 650000 kil. c. ; en prenant pour limite de ce ter)ur e ritoire indécis le 31 parallèle, ce qui est à peu près la latitude i'El-Goléa, on trouve environ 518000 kil. c. Le tableau suivant fait connaître les circonscriptions actuelles de on| .'Algérie avec leur population au recensement de 1886. ni; le; ne
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LA FRANCE.
401. lia population indigène. — L'Algérie possédait en 18! d'après le recensement, une population totale (1) de 3 817 000 in vidus (2), dont 3324000 en territoire civil et 493 000 en territoi militaire. Pour les indigènes, ce recensement accuse, relativement aui •censément précédent, un accroissement invraisemblable : les rea sements antérieurs devaient être très incomplets (3). La population se compose de deux éléments très différents, I Indigènes et les Européens. 1° Les Indigènes, au nombre d'environ 3 430 000 (en 1886), n sulmans pour la plupart, comprennent eux-mêmes plusieurs race mais les migrations et les conquêtes ont causé de très nombre mélanges et il y a aujourd'hui très peu de tribus de race pure Les Berbères ou Kabyles (4), au nombre de près de deux itj lions, appartiennent à la race sémitique et sont les premiers haï tants du sol dans les temps historiques. Les invasions successif surtout celles des Arabes, les ont repoussés dans les régions mon gneuses, Dahra, Sâhel, Kabylie, Ouarnsenis, Aur'es, etc., ou dans désert, comme les Déni Mzab (5), établis dans cinq ou six villesr la Chebka. Les Zibanais et les Touareg se rattachent à celte famil Dans la GrandeK-abylie, la population (densité : environ 75)1 plus dense qu'elle n'est en moyenne en France; chez les Be Raten, on trouve même 21000 habitants sur 90 kilomètres cari Les Kabyles sont une race énergique, laborieuse, qui a une lan; •et un type particuliers. Elle professe l'islamisme, mais elle condamne pas la femme à la réclusion, et n'admet pas la pal garnie, quoique la facilité et la fréquence de la répudiation de;
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asser Le: en g( Tell déno indig ralen nisés mêm< noma catég sont i nistra mais Les ti désig coniic tribu Iradit conte: ses tr les sa la vie (1) Cette population s'est accrue lentement pendant la période de latl plusie mœur •quête; depuis 1848, elle fait de remarquables progrès. (2) Peut-être 3 960 000 individus avec les oasis du Sahara. Les (3) Depuis 1861, le recensement de la population musulmane a dounil les Sa résultats suivants : les B, 2462000 1861 2658 000 1876 2415000 platea 1866 2510000 1881 3 2 8 7 000? de la j 1872 2195 000 18 86 les Tunisiens et Marocains). dans 1 Le faible nombre de 1872 tient probablement à l'état des esprits dan;| tan tin tribus après l'insurrection de 1871 ; il tient aussi à la mortalité qui avait si les Ou la disette de 1867. Les (4) Plus exactement les Kebaïl, c'est-à-dire les confédérés. (5) Les Beni-Mzab ou Mzabites forment une secte religieuse particnlil sont C' ■dont le chef s'appelle Cheikk-el-Babra; on ne les regarde pas comniet'l Les ■véritablement des Berbères.
�L'ALGÉRIE ET LA TUNISIE.
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femme ressemble parfois à une sorte de polygamie successive. Fixée sol, cette population vit dans des maisons, rarement sous la 'ihflÉJHlans la Grande-Kabylie, elle a construit ses villages au sommet des crêtes montagneuses pour se mieux défendre contre sesmi ennemis. Elle a de fortes institutions communales (la djema'a ou m assemblée communale eïYamin ou chef de village dans le Djerdjera). Les Arabes, au nombre de plus d'un million, sont très mélangésen général de sang berbère. Ils sont sédentaires dans une partie du Tell et dans les villes où ils sont désignés sous le nom de MauresT dénomination sous laquelle on confond presque tous les citadins indigènes musulmans. Mais, dans certaines parties du Tell et génébre ralement sur les Hauts-plateaux et dans le Sahara, ils sont organisés en tribus, subdivisées en douars (voir p. 60), subdivisés euxmêmes en fractions et groupes de tentes. Ils y vivent, sédentaires ou bc nomades, gouvernés par des chefs qui appartenaient autrefois aux catégories nobles des chorfâ, des djouad ou des marabouts, mais qui sont maintenant choisis sans considération de noblesse par l'administration française. Ils sont musulmans et admettent la polygamie ; mais les gens aisés peuvent seuls avoir le luxe de plusieurs femmes. Les tribus sédentaires ont en général des propriétés individuelles, désignées sous le nom de terre melk ; les tribus nomades ne /),' connaissent guère que la terre arch ou propriété collective. Chaque ai tribu a son territoire de parcours qui est consacré par d'anciennes an. traditions et qui était souvent, avant l'administration française, lie contesté à main armée par des tribus rivales; elle y campe avec pe ses troupeaux, tantôt dans un canton, tantôt dans un autre, suivant de les saisons. Les Arabes sont une race conquérante, plus faite pour la vie pastorale que pour le travail assidu de la terre. Cependant li plusieurs tribus (les Harakla, par exemple) ont adopté en partie les mœurs européennes. . Les principales tribus sont : les Djafra, les Flitta, les Hachem, m les Sdama dans l'Atlas Tellien de la province d'Oran ; les Hamiân, 10 les Beni-Matar, les Yaoub, les Harar, les Trafi sur les Hauts)0 plateaux ; les Oulâd-Sidi-ech-C'heikh, les Chambaâ, dans le Sahara )0 de la province d'Oran ; les Oulâd-Nayl, les Laarba, les Aghazlia dans le Sahara de la province d'Alger ; dans la province de Cons* tantine, les Hamencha, les Harakla, les Nemencha, les Oulâd-Zekri, les Oulâd-Moulat, etc. Les Kouloughli, descendants de Turcs, etc., et de femmes arabes, fi sont compris dans le nombre des indigènes musulmans. Les Turcs, anciens dominateurs, sont en très petit nombre.
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LA FRANCE.
Les Nègres se trouvent surtout dans les oasis du sud; ils n'oi été compris qu'en très petit nombre dans le recensement. Deux lois, l'une de 1882 sur l'état civil des indigènes, l'autre; 1873 sur la propriété individuelle, n'ont été qu'incomplètement s; pliquées jusqu'ici. Les Juifs indigènes (42 600 en 1886) ont été naturalisés p décret du 24 octobre 1870. Les indigènes musulmans sont affiliés en très grand nombre des confréries religieuses qui exercent une influence considérât! Elles ont chacune pour centre une ou plusieurs zaouias, lesquell: sont à la fois des tombeaux de saints, des chapelles et des école Les plus importantes sont celles de Sidi-Moulaï-Taieb, de Si Ahmed-Tedjini, de Sidi-Abd-el-Kader-ed-Djilâni, de Sidi-Mohi med-ben-Abd-er-Rahman-bou-Koubrin, de Sidi- Mohammed-k Aïssa, de Sidi-Youçef-el-Hamsaki, de Sidi-Mohammed-ben-Bo\ài des Derkaouâ-, des Oulad-Sidi-ech-Cheikh, de Sidi-es-Senoussi. I 402. La population européenne. — 2° Les Européens (42a(( âmes en 1886) comprennent : Vannée, dont l'effectif a varié: 35 à 90000 hommes (3S333 au recensement de 1881); la cohi (413 000 individus, non compris la population comptée à pail| composée des fonctionnaires et des colons proprement dits. Sur les 422 000 Européens on comptait (en 1886), 219000 Frai çais (1), dont 64500 nés en Algérie, et 203 000 étrangers. Il y avait (en 1881), 114000 Espagnols et Mahonais (dont 68(1 dans la province d'Oran) (2). Les races du midi, Espagnols, haï® (33693 en 1881), Maltais (15000), Provençaux, Catalans, s'accj matent mieux que les races du nord. La province d'Alger est celle où les Européens sont le p| nombreux; la province de Constantiné, celle où il y a le pl d'Arabes des tribus. La population européenne forme aujourdï la grande majorité dans les villes. Les Français, les Israélites indigènes et les étrangers naturalE jouissent des mêmes droits que les Français en France. Le tableau suivant et la figure 264 font connaître le progrès! la population européenne en Algérie depuis 1830.
(1) D'après le recensement de déc. 1881 : 227 323 individus nés de pari français; plus 0G14 naturalisés français (saus compter lesisraélites indigini en tout 233 937 individus. A déduire 35 333 hommes de l'armée de tcrrejri 192 000 individus d'origiue française, sans l'armée. (2) Pour le recensement de 1886, le nombre des Européens étrangers! chaque nationalité n'a pas encore été publié.
�L'ALGÉRIE ET LA. TUNISIE.
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Accroissement de la population européenne en Algérie.
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DE FRANÇAIS
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3 228 3 478 5 485 16677 46 339 66 050 92 750 112 229 122119 129 601 155 727 184 400(1) 219O0O(2) 4 334 9076 20 697 48 982 65 233 68048 80 417 95 871 115516 155 738 189 600 203 000
3 228 7 812 14 561
100 121 44 53 51
37 374 51 95 321 131283 160 798 192646 217 990 245117 311 462 374 000 422 O'O 48 23 50 34 57 23 58 22 56 18 53 32 50 24 49 22 51
(1) 227 000 (2) 261 000
avec l'armée. avec l'armée et près de 270 000 avec les lycées, hôpitaux, etc.
1866. 1872. 1876. 1881. Israélites. 33 9.Ï2 34 374 33 287 3ô 665 Espagools. 58 510 71 366 92 510 114 320 Italiens. 16 655 18 350 25 760 33 700 Maltais. 10 627 11 512 14 230 15 400
Recensement de 1886.
Population municipale.
Français (natifs ou naturalisés) Israélites indigènes Sujets indigènes (Arabes, Kabyles, Mzabites).. Étrangers Marocains et Tunisiens ° ( Européens 219 42 3 264 22 203 028 595 932 338 144
I
Total de la population municipale Population comptée à part (armée, internes des lycées et collèges, malades des hopitaus, etc.), laquelle comprend environ 42 000 Français. 10 000 sujets indigènes, 2 000 Marocains ou Tunisiens et 11 000 étrangers européens
3 752 Ô37~'
65 269 3 817 306
Total
�56
LA
FRANCE.
Fig. 264.- Progrès de la population européenne en Algérie.
�L'ALGÉRIE ET LA TUNISIE.
57
403.
Ii
'immigration et la colonisation. — La colonisation de
l'Algérie a été longtemps entravée par le défaut de sécurité; en 1834, on n'y comptait guère que 8 000 Européens, 14 561 en 1836; presque tous habitaient les villes. C'est à cette époque (19 avril 1836) que le maréchal Clausel fit les premiers règlements en faveur de la colonisation et inaugura le système des concessions de 4 à 12 hectares; Dely-Ibrahim, Kouba, la Rassauta, Boufarik venaient d'être fondés (1835). Le maréchal Bugeaud, qui se proposait de conquérir l'Algérie « ense et aratro », développa le système des concessions à titre gratuit (arrêté du 18 avril 1841, modifié par les ordonnances du 21 juillet 1845 et du 1er septembre 1847, puis par le décret du 26 avril 1851) ; il essaya sans succès (El-Kolea, etc.) la colonisation militaire; de 1838 à 1845, il favorisa la colonisation en augmentant le nombre des villages agricoles qui, en 1848, étaient de 1261. De 1851 à 1860, 85 groupes nouveaux furent créés, quoique l'administration ait mis certaines entraves à l'immigration après 1848. L'envoi, à la suite des journées de juin 1848, d'insurgés comme colons réussit médiocrement. Cependant la population rurale française, qui était de 1560 individus en 1841, s'élevait à 42493 en 1851 sur un total de 131000 colons européens; puis, en 1861, à 86500 sur un total de 193 000. Le décret du 26 juillet 1860 régularisa le système de la vente des terres qui, déjà essayé depuis 1856, n'avait pas donné tous les résultats qu'on en attendait, et qui n'en donna pas davantage (12053 hectares seulement furent vendus aux enchères ou à l'amiable de 1860 à 1864). Par le sénatus-consulte. de 1863, l'Empire crut pouvoir supprimer le « cantonnement », qui attribuait à l'État une portion des terres collectives de la tribu; dans le dessein de fonder le « Royaume arabe-français », il reconnut aux tribus la propriété de tout leur territoire, occupé ou non. Cette mesure fut nuisible au progrès de la colonisation qui ne trouva plus de terres. Le décret du 31 décembre 1864 interdit toute concession gratuite des terres domaniales. Les confiscations qui suivirent l'insurrection de 1871 mirent de vastes territoires (environ 300 000 hectares) aux mains de l'État. La loi du 21 juin 1871 en affecta 100000 aux Alsaciens-Lorrains. Les décrets du 16 octobre 1871, du 10 octobre 1872, du 15 juillet 1874, du 30 septembre 1878 rendirent plus facile l'accès de la propriété foncière par concession gratuite, ainsi que le prêt des capitaux. Du décret du 16 octobre 1871 au commencement de l'année 1878,
�38
LA. FRANCE.
158 villages furent créés. De la date de ce décret au 31 Ak . . bre 1884, 501793 hectares, estimés valoir 44 millions et demi Tout t été livrés à la colonisation, dont 58 445 ont fait l'objet de nu ^ ' ra es sions individuelles et le reste a été affecté aux communes, auxd(' • tements ou à l'État. Des 11 048 familles auxquelles des concesiesure . avaient été accordées, 5 867 vivaient encore en 1884 sur leurs nQn cessions ; les autres avaient été frappées de déchéance ou ^en^ fa( vendu leur lot et étaient remplacées par d'autres, de sorte f[nreg.ist avait (en déc. 1884), 8 567 familles résidant sur leurs concc?^ ^, a et comprenant en tout environ 33000 personnes. Une moitié c rjepui familles se composait d'Algériens et l'autre moitié d'immigrar j ans a Un projet qui avait pour objet de doter l'Algérie d'un m j) ] ans 50 millions, destiné partie à acquérir, par voie d'exproprialiemcfS ( Arabes, pour les rétrocéder à des colons environ 40000 lietij^gg s partie à approprier par des travaux publics les nouveaux cen acCrc de colonisation, a été repoussé comme onéreux pour lÉ^jg jgg comme injuste à l'égard des indigènes. Penda Des mesures législatives, en rendant possible raliénatfcj£a/#eterres arch, ont facilité l'extension du territoire affecté à lac pour sation (I). De 1878 à 1888, 76 villages (25 dans le dép. d'ourla] 17 dans celui d'Oran, 8 dans celui de Constantine) ont été crcègaucoû que 6 hameaux; 41 centres ont été agrandis, malgré la dit Les m qu'éprouve aujourd'hui l'administration à acquérir des terri.ee. Ce] Le total de 1871 à décembre 1887 est de 246 villages crié contr 73 agrandis, le tout ayant une superficie de 541845 hectare-ont été i 390497 ont été vendus ou concédés en 13 964 lots. Ces cri 404. t, ont coûté 30 millions. mentdi La propriété européenne occupait une superficie de KL'Algé hectares en 1883 cl do 1355 000 en 1887 (3). La popiléung.
e rilri
(1) Les terres affectées à la colonisation sont divisées en lots île t::' ë 100 hectares au plus et en lots de village de 40 hectares au plus. ElW:'dres le être concédées par le gouvernement général à des Français d'orisiiiiBfc j n r péenne et à des étrangers naturalisés ou sur le point de l'être, justilia^B titudes et de ressources suffisantes et n'étant pas déjà concessions' assist terres domaniales. La revente des concessions à des indigènes c,4 -insultât pendant un laps de dix ou de douze ans. Les concessions sont révoca]il« , )Mye? cas où le titulaire ne résiderait pas ou ne mettrait pas sa terre en val. (2) Les villages créés depuis 1878 dont la population dépassait ÎIIIJ jnéral ( 1889 étaient : Département d'Alger : Carnot (495 hab). ; dép. d'Ora: j ^ Inl;em v res kanefis (749), Mocta-Douz, hameau (585), Rio-Salado (502), ' i i„ rierleur r Mellakou (515); dép. de Constantine : Morris (429), Robertville (4(>I). I (3) Les terres possédées par les Européens avaient une superlirie : Jaux fo De 1 Oi.'i •■ UX élus En 1850 De 101 229 hectares. En 1880 1383 1 081 876 1860 191 202 éparé r 188 7 1 35 5 006 1 1870 571 215
�L'ALGÉRIE ET LA TUNISIE.
59
Agricole s'élevait, au 31 décembre 1887, à 207 015 Européens. ™ Toutes les races ne s'acclimatent pas également en Algérie. Les m .rabes et surtout les Kabyles paraissent augmenter en nombre, Xl ' uoique les statistiques soient trop imparfaites pour fournir une CCi iesure de cet accroissement. Les Israélites indigènes ont en général llR ne nombreuse famille. Les Maltais et les Espagnols s'accommodent facilement à ce climat; les Italiens aussi. Les Français ont Le Enregistré longtemps plus de décès que de naissances. Les natum hlisation$ ont été au nombre de 1790 en 1888. Depuis 1800 environ, il y a excédent de naissances sur les décès ans la population européenne; elle s'est acclimatée. crf Dans la période duodécennale 1873-1884, il y a eu 149 611 nais^w-inces et 124,151 décès dans cette population; la différence est de iec ' 5460, soit un peu plus de 2000 en moyenne par an; ce qui donne x fr n accroissement de près de 6 p. 1000 par an. Dans la période trient-île 1885-1887, l'excédent moyen annuel s'est même élevé à 2210. Pendant cette dernière période, le rapport de la mortalité à la Vitalité a été à peu près le même pour la population européenne lat pour la population musulmane (86 décès contre 1G0 naissances ( l ' our la première et environ 86,2 pour la seconde) ; mais elle a été beaucoup moindre pour la population israélite (52 contre 100). dit'-Les mariages ont lieu d'ordinaire entre personnes de même ertice. Cependant, sur les 3342 mariages de l'année 1887, 590 ont ci é contractés entre Européens de diverse nationalité; 4 seulement ire;)nt été entre personnes de race européenne et de race musulmane, cro 404. L'administration actuelle île l'Algérie. —Chaque déparmentde l'Algérie nomme aujourd'hui deux députés et un sénateur, i ( L'Algérie est administrée en vertu du décret du 24 octobre 1870 icpar un gouverneur général civil auquel les ministres ont délégué :ie grande partie de leurs attributions; le gouverneur a sous ses i!< ;'dres les commandants des troupes de terre et de mer; il peut !" cevoir lui-même le commandement s'il est général de division. Il t assisté d'un secrétaire général (depuis 1879) et de deux conseils m rf Jmsultatifs institués par décret du 10 décembre 1860; le conseil de '^)uvernement, sorte de conseil privé présidé par le gouverneur .minéral et composé de l'archevêque et des principaux fonctionMires civils et militaires de l'administration centrale; le conseil " périeur de gouvernement, composé du conseil ordinaire, des prinie:mux fonctionnaires des départements et de 18 conseillers géné«lux élus (6 par déparlement). Ce dernier conseil examine le budget é are j(,G P ' Par le gouverneur général.
�00
LA FRANCE.
Depuis le décret du 26 août 1881, le budget de l'Algérie esl parti entre les budgets particuliers de chaque ministère don: forme une annexe. Le service de l'Algérie est rattaché d'une manière généraitministère de l'intérieur. Mais la plupart des services civils a depuis le décret de 1881, placés sous l'autorité directe des: nistres compétents et les lois et règlements qui régissent ces > vices en France s'appliquent à l'Algérie, quand il n'y a pas; loi particulière pour régler la matière dans le pays. En co: quence, le gouverneur général rend compte de ses actes à cha: des ministres compétents. Chacun des trois départements de l'Algérie est divisé en i parties : le territoire civil, administré par le préfet, assisté t conseil de préfecture, et le territoire de commandement, ai nistré, sous l'autorité du gouverneur général, par le générait mandant la division. A côté du préfet siège le conseil général^ par décret du 27 oct. 1858), composé d'environ 23 membres ti çais élus et de 6 assesseurs musulmans nommés par l'adminr lion. Le territoire civil de ces départements ayant, à lui seul,1 superficie cinq à huit fois plus grande que la moyenne des dépa ments français, il a été question d'une répartition autre du ritoire. Les arrondissements sont administrés par des sous-pré feu: communes de plein exercice par des maires et les communes m par des administrateurs. Les communes de plein exercice, qui n'existent qu'en territoire! sont régies par les mêmes lois que les communes françaises ; lu fois les musulmans et les'étrangers ont, dans le conseil munit des conseillers élus chargés spécialement de leurs intérêts. I les communes où la population indigène est nombreuse, il y adjoint indigène. Les communes mixtes, dont la superficie e; général très grande et la population indigène nombreuse, ( prennent des sections européennes et des douars; elles ont à tête un administrateur, nommé par le gouverneur général, qui les fonctions de maire et une commission municipale (en terril? civil seulement) qui était nommée par le préfet jusqu'en 1881, qui, depuis le décret du 7 avril 1884, est élue par les citoyens», çais, quand il y a un groupe de population française. Les corn» indigènes, lesquelles ne se trouvent que dans le territoire de cl mandement, comprennent chacune un vaste territoire habité f que exclusivement par des indigènes et subdivisé en douars;*
�L'ALGÉRIE ET LA TUNISIE.
e5l: dori
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sont administrées par le commandant du cercle ou de l'annexe, assisté d'une commission municipale ; on les appelle aussi annexes et cercles. Au recensement de 1886, il y avait 232 communes de plein exercice et 78 communes mixtes en territoire civil, 6 communes mixtes et 13 communes indigènes en territoire de comman-
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de
dément (1). Le territoire de commandement ou territoire militaire dépend exclusivement de l'administration militaire, quoique le général de division soit placé sous l'autorité du gouverneur général. Les commandants de cercles et annexes sont assistés de bureaux arabes. Le territoire de commandement, qui comprend toute la région saharienne et une partie des Hauts-plateaux, est presque exclusivement peuplé d'Arabes et de Kabyles. Ceux-ci sont groupés
Pas
1 co:
•
cns
en o islé
t, ai en tribus, administrés par des caïds et subdivisés en douars; le raie douar est aujourd'hui un certain territoire qui comprend quelqueral fois plusieurs fractions et agglomérations de tentes dites metcha et res fi qui est administré par un cheikh nommé par le préfet. Plusieurs
mini; tribus réunies forment un groupe dit aghalik, surveillé par un seul, agha. Plusieurs aghas sont subordonnés à un bach-agha. Il y a déps eu autrefois à la tête de certains arrondissements ou provinces du un khalifa; il n'y en a plus. Les chefs-lieux des divisions militaires sont Alger, Oran et Cons-
3
éfeu:
tantine.Lcs subdivisions militaires, naguère au nombre de douze, es m sont aujourd'hui réduites à six, commandées chacune par un général de brigade. Ce sont : Aumale et Médéa (division d'Alger, oirec où l'on a supprimé celles à'Alger, Dellys et Orléansville), Cons-
tantine et Batna (divis. de Constantine, où l'on a supprimé Sétif mniei et Bâné), Mascara et Tlemcen (divis. d'Oran, où l'on a supprimé
ÎSJIO
■èu. I celle ÛOran). il y Les subdivisions sont divisées en cercles, avec quelques annexes. jie est Le 19e corps d'armée occupe l'Algérie. La brigade de Tunisie jse, t relève du général commandant ce corps. En cas de guerre, le ,nt à 19e corps pourrait être rappelé en Europe et la défense du pays il, qui serait confiée à l'armée territoriale qui comprend 10 bataillons de terril zouaves, 6 escadrons de cavalerie et 13 batteries d'artillerie, n 185 La 19° légion de gendarmerie réside en Algérie ; ses quatre comyenst pagnies sont en garnison à Alger, Oran, Constantine et Blida.
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L'administration des finances est organisée à peu près comme
en Fr
e de ( ibitél
uars;>-
ance ; il y a un trésorier payeur par département.
exer
(I) Voir plus haut, p. 50 et 51. Ma 1881, il y avait 106 communes de plein «ce, 83 communes mixtes et 15 communes indigènes.
�62
LA FRANCE.
Les dépenses relatives à l'Algérie ont considérablement augme: avec les progrès de la conquête et de la colonisation. En vj d'après la Statistique générale de l'Algérie, le montant (exprimj millions de francs) depuis 1835 :
Dépenses Dépenses
(y compris
les dép. militaires et les dépenses extraordinaires). Recettes.
(y compris
les dép. militaires Rrç et les dépenses extraordinaires).
1835 .... 1840 .. . 1845 1855
15.T G6.5 84.7 83.0
15.0 64.5 79.9 63 4 66.7 64.7
1865 1870 1875 1880 (budget). 1885 ( — ). 1887 ( — ).
89.4 109.0 99.0 101.7 119.2 120.3
0
Si
6!
K
11
K
Dans les 120 millions du budget de 1887, les services civils, constituent le budget spécial de l'Algérie, figurent pour 45 (d| 211/2 pour les frais de régie des impôts et remboursements, les dépenses sur ressources spéciales, 7 1/2 pour l'administrai générale, 6 1/2 pour les travaux publics ordinaires, etc.); les a vices militaires pour 54; les dépenses extraordinaires pour 21 12 pour garantie d'intérêt aux chemins de fer, 5 pour annuité! compagnie des chemins de fer de l'Algérie, etc.). D'après le Bull de statistique du ministère des finances, le budget spécial de l'Algtj sans les dépenses militaires, formait un total de (1) :
Recettes (en millions de francs), Dépenses (en millions de francs).
1840 1850 1860 1870 1880... 1886 1801 (évaluation du budget avec les ressources spéciales
1.8 13.4 19.7 14.6 34.9 42.8 44.8
4.1 21.3 33.8 32.1 52.7 53.5
De 1840 jusqu'à la fin de 1888, l'excédent des dépenses ci' sur le total des recettes de l'Algérie a été de 352 millions. Si! ajoute les dépenses militaires, on constate que, de 1830 à 1886 recettes de l'Algérie forment un total de 1 260 millions et qui dépenses de toute nature faites par le trésor public pour FAI? montent à 5 020 millions; la différence, 3 760 millions, représ;
(1) Voir Y Algérie et la Tunisie, par M. P. Leroy-Beaulieu, qui a reprot commenté la statistique du ministère des finances.
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le prix qu'ont coûté à la France la conquête et l'organisation de ce pays (1). Mais l'État possède en terres, en routes et autres travaux publics, une valeur d'environ un milliard. Le budget général de 1887 avait prévu une recette totale de 43 millions 1/2 dont 6 sur ressources spéciales et une dépense de 66 millions pour les services civils (dépenses ordinaires et extraordinaires) de 54 millions pour les services militaires (guerre et marine). Celui de 1891 porte 48 millions 1/2 de dépenses civiles ordinaires, 55 1/2 de dépenses militaires et près de 5 de dépenses sur ressources spéciales, total 109. Les principaux chapitres de la recette sont (en 1887), les douanes (8 millions 1/2), le timbre et Y enregistrement (8), les impôts arabes (près de 7). Dans les dépenses, les travaux publics figurent pour 16 millions 1/2, représentant en grande partie la création d'un capital foncier. Les budgets départementaux sont alimentés presque entièrement par un prélèvement de moitié sur les impôts arabes; ils le sont, pour une petite partie, par les centimes additionnels et par des subventions de l'État. Yoici à plusieurs époques le total, en millions, des recettes départementales :
1860. 1870. 1880. 1886.
Département d'Alger d'Oran de Constantine
3.4 2.2 3.1 8.7
3.9 3.0 5.4 12.3
4.6 4.1 5.6 14.3
6.2 3.9 7.1 17.2
ises ci gj ng à 1886 ; et qll
ir l'Ai? reprfc
Les recettes sont toujours très supérieures aux dépenses qui n'ont pas atteint 12200000 francs en 1886. Les budgets communaux sont alimentés par une partie de l'octroi de mer (6 millions 1/2 en 1888) qui est perçu sur certaines marchandises débarquées et partagé entre les communes proportionnellement à leur population (d'après un certain coefficient suivant la nationalité), par les centimes additionnels aux impôts arabes, les Vresiations clue tes indigènes payent généralement en argent, les centimes additionnels, les patentes, les droits d'enregistrement, etc. L'impôt foncier n'existe pas, mais on perçoit des centimes additionnels qui s'en rapprochent. Les impôts arabes sont : l'achour,
impot sur le
Produit
des
cultures, le zekkat, impôt sur le bétail, la
t
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renro'i 1
Dans cp total ne gont pag comp ées mais les aranti s
^
dépenses de la marine militaire ;
rembourser à l'État) y figurent.
8
? d'intérêts aux chemins de fer (que les compagnies doivent
�64
LA. FRANCE.
lezma, impôt de capilation en Kabylie et impôt sur les pal dans les oasis, le hokkor, impôt sur les terres, prélevé seulct ^ dans la province de Constantine. Le produit des recettes cent . ♦ ■ tfW nales, ordinaires et extraordinaires, s'élevait à 6 millions en à 9,5 en 1870, à 28,4 en 1880 et à 48 en 1888. Les recettes commue ( sont en général supérieures aux dépenses (38.9 millions en kX La justice, sauf quelques règles particulières, est organisa t Algérie comme en France; toutefois les juges ne sont pas h ^ vibles. La cour d'appel siège à Alger ; les assises, avec un jai exclusivement français, se tiennent dans plusieurs villes, M ^ Oran, Constantine, Bône, Guelma, Balna, Sidi-Bel-Abbès. Hya^J outre, 16 tribunaux de première instance dont le ressort' corresj j.er à celui de l'arrondissement (excepté pour Blida dont le resso™ tribunal s'étend sur les deux arrondissements de Médéa Miliana) et qui connaissent des affaires civiles et correctionnel des tribunaux de commerce, des juges de paix (au nombre c en 1887) ayant une compétence plus étendue qu'en France cl banaux de simple police. La Cour d'appel a eu à juger, en 1887, 2 306 appels; les C gar d'assises 506 affaires criminelles ; 10332 affaires civiles, et 968 noi faires correctionnelles ont été portées devant les tribunaux de A mière instance. d'ui La justice entre musulmans est rendue en premier ressort £,brt chacune des circonscriptions par le tribunal dit mahakma comdu du cadi, de plusieurs bachadels ou suppléants et d'adels ou: L, tiers, ou par le juge de paix, suivant les cas. Jusqu'à 500 limiè le jugement est définitif; au-delà de cette somme appel petiltem interjeté devant le tribunal civil ou devant la cour d'appcl.d'ui décret du 17 août 1889, la juridiction des cadis a été reslrçonj au profit des juges de paix. Les musulmans peuvent, par unei jl| ( claration expresse, renoncer à leurs droits et coutumes poifoMfi soumettre à la législation française. pro" L'Algérie forme une académie administrée par un recteur; H;8$ est le chef-lieu d'académie depuis 1848. A la tête de chaque dCha tement est un inspecteur d'académie ; il y a 11 inspecteurs prinr'Prés Outre une école de droit (383 inscriptions en 1886), il possède M école de médecine et de pharmacie érigée en décembre 1888 en ^te r de plein exercice (264 inscriptions), une école des lettres (20P di e criptions) et une école des sciences (354 inscriptions), qui pc^ ^ un certain temps ont été réunies sous le titre d'École su])éi™fi$ 3e des lettres et des sciences. Aujourd'hui ces quatre écoles cont ^
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05
les grades de bachelier, licencié et docteur. Alger, Constantine et Oran possèdent des lycées (2 091 élèves en 1889). Il y a, en outre, C() " sept collèges communaux (Blicla, Médéa, Bûne, Philippeville, Sétif, en! Mostaganem, Tlemcen). Oran possède un collège de filles. A Dellys 111111 se trouve une école a"apprentissage, dont le maintien est contesté. 'n 1 Quatre écoles normales primaires sont établies à Alger, Bou-Zaréa mis et Constantine pour les instituteurs, à Miliana et Oran pour les inss lffi titutrices. En 1887, le nombre des écoles primaires était de 921 (771 1111 laïques et 150 congréganistes), et celui des élèves de 70 500 (au -, 1 ^er décembre 1889, le nombre des instituteurs et institutrices était U.v; de 1853). Il y avait, en outre, 26 000 enfants dans 208 écoles marm l ternelles. Des medersa (ou medraça), écoles supérieures musuless : - mânes, se trouvent à Tlemcen, à Alger, à Constantine; il y a un t'a t g d nombre d'écoles primaires arabes, ainsi que d'écoles priran omi! maires arabes-françaises, dont quelques-unes pour les filles. ■e <fe Alger, Oran et Constantine possèdent une chaire d'agriculture. 2 cl S Les Kabyles et les Arabes comprennent encore peu les bienfaits de l'instruction; d'ailleurs les écoles manquent. Sur 300000 petits lest garçons indigènes, 10000 à peine vont à l'école; dans ce total, le 968nombre des filles est de moins d'un millier. x Je Alger, évêché suffragant d'Aix en 1838, est, depuis 1866 le siège d'un archevêché, ayant pour suffragants les évèchés à'Oran et îorl Constantine (créés en 1886 aussi), sans compter l'administrateur coitdu diocèse de Tunis-Carthage. ou. h'église protestante a été remaniée plusieurs fois depuis la pre00 limière arrivée de quelques pasteurs en 1839; le décret du 14 seppcultembre 1859 a institué des conseils presbytéraux sous l'autorité ppcl d'un consistoire unique à Alger : celui du 12 janvier 1867, trois restreonsistoires provinciaux, à Alger, à Oran et à Constantine. [■ une Une ordonnance du 9 novembre 1845 a institué à Alger un consis; gloire central algérien israélite pour toute la colonie, et des consistoires provinciaux à Oran et à Constantine; un décret du 16 septembre ; 11867 remplace le consistoire central par un consistoire provincial, [() ued Chacun se compose du rabbin et de 6 membres laïques avec un ^inuprésident élu par le consistoire. sscJi Jusqu'en 1877, les musulmans de la province à'Alger avaient à leur 8 téte un muphti maléki, assisté de 2 muphtis hanéfis et de 6 muphtis CI|t ru ^ordinaires ; ceux à'Oran, un muphti de l classe assisté de 3 muphtis ie 2e 1 pet classe; ceux de Constantine, un muphti maléki, 6 muphtis hapé,iéfis et 21 imàms. Le décret du 26 août 1877 a modifié quelque peu ;u pette organisation. Les muphtis sont nommés par le gouverneur
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LA FRANCE.
JII,
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LA FRANCE.
général et les imâms par les préfets ou commandants militai i Les postes et. télégraphes sont sous l'autorité d'un tftmtjl ingénieur résidant à Alger; les travaux publics, sous celle II inspecteur général ; Y agriculture, sous celle d'un inspecteur, qU a trois conservateurs des forêts par département. je I
403. lies Tilles principales. — La province (départemei division militaire) d'Oran a une superficie de -Ho,585 kil. c, près l'administration et une superficie plus grande suivant ( en prolonge davantage le territoire dans le Sahara. Elle a[ préfecture Oran et pour sous-préfectures Mascara, Mostap Sidi-bel-Abbès, Tlemcen. Les villes principales sont : Nemours (2,576 hab.) (1), petite ville bâtie en 1844 sur une pl au fond de l'échancrure de la côte qui était l'ancien port de droma, près de la frontière marocaine; elle est dominéepat haute citadelle ; le port est mal abrité. Tlemcen (Telemsân en arabe) (pop. agglomérée : 21,5541 tants; pop. de la commune de plein exercice : 28,204 hab.),! lieu d'arrondissement, ville forte bâtie dans une haute plai: gra 822 mètres d'altitude, dominée au sud par une des chaîne « J l'Atlas Tellien, ancienne capitale du Maghreb central, appelé trefois Tlemcen la sultane, la ville aux sept enceintes. Tlerace: aux le chef-lieu d'une subdivision militaire. Il possède dans ses: ^ru ou dans les environs de remarquables monuments arabes(mce^H de Bou-Médine, ruines de Mansourah). Dans le voisinage era<* cascade d'El-Ourit. Quoique déchue de son ancienne splen: s'a' Tlemcen a encore quelques industries et un marché fréqueuBH 1 viennent les produits du Maroc et même du Touât. Lalla Maghrnia, ou mieux Lalla Murnia (commune mixte un ■1,933 hab. agglom. sur 25,017 habit.), ancienne station romai^H v nom de Syr. Poste fortifié créé en 1874, à 10 kil. de la froi ^ marocaine, dans une vaste plaine ; marché important. Pe' R (1) Les chiffres de population indiqués ici sont ceux du recensement i a U]
pl( dii d'I en m cic agi ( la d'u d'u citt vil! an< pii
Quand nous ne donnons qu'un chiffre, c'est celui de la population t -ïaM comprenant la population agglomérée et la population comptée à part||H[ donnons, en outre, le chiffre île la population de la commune totale depM^H cice, quand l'écart entre les deux populations est considérable; quandil]^^B outre, sous le même nom, une commune mixte ou une commune indie h^r ressort militaire, il y a trois et même quatre chiffres pour la même le 'arr
�L'ALGÉRIE
ET LA TUNISIE.
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Sidi-bel-Abbès (pop. agglom. 19,848 hab. ; pop. totale de la commune 21,595), chef-lieu d'arrondissement, ville fondée en 1843 par l'armée française sur les Hauts plateaux, dans une région fertile qu'arrose la Mekerra, entourée d'un mur crénelé ; c'est une des villes de création européenne dont le développement a été le plus rapide. Mascara (El-Ma'asker en arabe) (15,453 hab. pour la comm. de plein exercice et 42,159 pour la commune mixte), chef-lieu d'arrondissement, ville située à 588 mètres d'altitude au nord de la plaine d'Eghris, ancienne résidence d'Abd-el-Kader, bâti sur deux collines et entourée d'un mur d'enceinte ; chef-lieu d'une subdivision militaire, Sainl-Denis-du-Sig (10,268 hab. pour la commune de plein exercice et 13,035 pour la commune mixte), fondé en 1845, centre agricole important de la plaine du Sig. Oran (pop. agglom. 62,297 hab. ; pop. totale 67,681 hab. dans la commune de plein exercice), chef-lieu du département, siège d'un tribunal de commerce, ville bâtie en amphithéâtre au bord d'une baie, sur les deux côtés d'un ravin (ouahrdn, d'où Oran); cité importante au moyen âge, aujourd'hui une des plus belles villes de l'Algérie française. Entre deux ravins sont le Château neuf, ancienne résidence des beys et la vieille kasbah (citadelle). Les principaux monuments modernes sont la mairie et le lycée. Une grande partie de la population indigène habite le quartier dit <( village nègre ». Grâce aux jetées par lesquelles on l'a mis à l'abri, le port d'Oran est devenu assez bon, quoiqu'il reste exposé aux vents du nord. Oran est dominé à l'ouest par le fort de Santa Cruz et la montagne du Mourdjado. Mers-el-Kébir (2,308 hab.), situé à l'ouest d'Oran, très bonne rade qui a servi longtemps de porta la ville; ce n'est plus qu'une station militaire.
Arzew ou Arzeu (on prononce Arzeu) (3,664 hab.), l'ancien Portus Magnus des Romains, petite ville murée dont le port offre (jjU un Don refuge aux navires mouillés dans la rade. Mostaganem (12,595 hab.), chef-lieu d'arrondissement, ancienne mai; fra Y*'le romaine et arabe, bâtie à un kilomètre de la mer, sur un petit plateau que coupe en deux un ravin. Rélizane (3,866 hab.), commune agricole sur la Mina, qui, grâce ;nti à un barrage, fertilise la plaine voisine.
Tiâret ou
jUtt
"part i plei:
Tihâret (1) (pop. agglom. 3,093 hab. ; pop. totale de la
ni il M ut pas confondre ce Tiâret, qui est le plus important, avec deux ii;. autres localités du même nom dans le même département. L'un se trouve dans n( oefc l'arrondissement d'Oran avec 4020 hab. (populat. agglom.) L'autre est une
11 ne fa
�68
LA FRANCE.
commune de plein exercice 4,541), poste important, bâti à une sar tude de 1083 mètres entre deux ravins, probablement surl placement de l'ancienne Tingastia, pour garder, à l'extrémit soi Tell, le plateau du Sersou. bâl Tâgdemt, bourg voisin, a été la résidence d'Abd-el-Kader tiei dant un certain temps et a été incendié par les Arabes en l'arrivée des Français. Kai Dans la région des steppes : sor Le poste du Kreider, situé sur la voie ferrée entre les Bal parties du chott Ech-Chergui. laq Géryville (pop. agglom. 2,292 hab. ; 24,435 dans la comr de plein exercice), commune indigène de la subdivis. Mascara; redoute avancée et bien fortifiée, bâtie en 1852 une gorge de l'Atlas Saharien, à 1300 mètres d'altitude ; prés redoute est le village, habité par des Européens et des indij Dans le Sahara sont les oasis des Oulâd-Sidi-ech-Cheikh. II La province (département et division militaire) d'Alger la superficie est officiellement de 540,171 kil. c, a pour ture Alger, et pour sous-préfectures Orléansville, Médéa, iï\
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Tizi-Ouzou. Les villes principales sont : Ténès (commune de plein exercice 1,703 hab. agglom. el pour la commune de plein exercice ; 25,873 pour la coi mixte), fondé en 1843, au nord-ouest du Vieux-Ténès, suri placement de l'antique Cartenna; petit poste de refuge qi_ vait de débouché commercial à Orléansville. Cherchell, Cherchâl en arabe (3,507 hab. pop. aggloir ^ 8,331 hab. pour la commune de plein exercice), l'ancienne capitale de la Mauritanie Césarienne dont il ne reste que desr.c'est aujourd'hui un petit et médiocre port. Alger (pop. agglom. 74,792 hab.), siège du gouvernera^ néral et chef-lieu du département (fig. 265), archevêchta j d'appel, académie universitaire avec écoles de droit, de: cine, des sciences, des lettres et observatoire, situé à 772 kilo. mr. •de Marseille, port de mer que de grands travaux ont ari^,
commune mixte du territoire militaire, subdivision de Mascara, Tiârel-Aftou, avec 163 hab. (popul. agglom.) et 34,352 hab. (popul. commune).
et: 4 toU'esl
�L'ALGÉRIE ET LA TUNISIE. [ une sur
69
sans le mettre entièrement à l'abri des vents. La ville est très pittoresque, surtout quand on la voit de la Méditerranée avec ses mai•émii sons blanches brillant au soleil comme une carrière de marbre, bâtie en amphithéâtre au-dessus de la mer, avec de beaux quarader tiers européens sur la plate-forme qui domine le port et d'étroites ,n ij rues mauresques étagées sur les pentes ardues de la colline. La Kasbah, vieille citadelle, où était le trésor des deys, s'élève au sommet. Le boulevard de la République qui borde le quai, la rue ]e, Bab-Azoun qui lui est parallèle, la place du Gouvernement, près de laquelle sont la Grande mosquée et le palais de l'archevêché, le
Vue d'Alger.
square de la place Bresson sont au nombre des promenades les ^ rplus fréquentées d'Alger. 00 ^ Dans le voisinage sont, plusieurs localités curieuses à visiter, '.elles que le sommet du Sâhel, où était le village de Bou-Zaréa;]& " < Tombeau de la chrétienne », quiestsituésurune crête à l'extrémité occidentale de la Métidja et qui fut en réalité la sépulture du roi de , Mauritanie, Juba; les ruines de la colonie phénicienne de Tipaya; 1 a baie de Sidi-Ferruch où les Français débarquèrent en 1830. de Staouéli (localité de la commune de Chéragas, qui a 4,765 hab.), " important établissement agricole des Trappistes, souvenir d'une n ' bataille des premiers jours de la conquête. ,a it: Mustapha (17,729 hab.), commune peuplée de villas, située à ul. M'est d'Alger et divisée en Mustapha inférieur et Mustapha supé-
�70
LA FRANCE.
rieur ; Arba (1,362 hab. de pop. agglomérée sur 6,670 de pop et : taie); Bir-Rabalou (207hab. agglomérés sur 6,527 de pop. toU de Blad-Guitoun (102 hab. agglomérés sur 8,259 de pop. totale);.!)! ] ville (947 hab. agglomérés sur 6,747 de pop. totale) et 7ssef lal (241 hab. agglomérés sur 7,452 de pop. totale), villages prosp d'à Tizi-Ouzou (1,793 hab. agglomérés sur 31,552 hab. de la sai mune de plein exercice), chef-lieu d'arrondissement, situéàlegoi de la vallée de Tisser, dans la plaine de la Grande-Kabylie. I Fort-National (1,089 hab.), chef-lieu d'une commune mixtmi la Grande-Kabylie, bâti au milieu des montagnes par 616n>da: d'altitude, place forte importante. l'ei Dellys (13,288 hab. dans la commune de plein exercic me 24,036 dans la commune mixte) port de la Grande-Kabylie,; J d'une subdivision militaire. la Blida (11,435 hab. pop. agglomérée sur 24,304 de pop. I vil] de la commune de plein exercice), au fond de la plaine t 1 Métidja, presque au pied de l'Atlas Tellien, avec le montSidi J el-Kader (1,640 mètres) à l'horizon, ville entourée de plan: coi au d'orangers et d'oliviers. Boufarik (3,703 hab. pop. agglomérée sur 7,331 de pop'4' taie); Bovigo (335 hab. pop. agglomérée sur 6,433 de pop. tuunFondouk (640 hab. pop. agglomérée sur 4,709 de pop. l( Pei villages prospères de la plaine de la Métidja. ^e Koléa (3,023 hab. pop. agglomérée sur 5,791 de pop. to:sie r petite ville florissante, bâtie sur le flanc du Sâhel. *° Orléansville (3,082 hab. pop. agglomérée sur 8,737 de po[ | 1 taie), chef-lieu d'arrondissement, ville bâtie en 1823 au c-A ' de la plaine du Chélif, sur un plateau de la rive gauche où m été une station romaine; marché agricole. , J etr Miliana (3,962 hab. pop. agglomérée sur 7,426 de pop.l chef-lieu d'arrondissement, ville bâtie sur le flanc méridien:0111 Zàkkar et dominant la fertile vallée du Chélif, souvent attaque" ' les Arabes pendant la première période de la conquête fraiiD Boghar (1) (670 hab. pop. agglomérée, 2,372 dans la corn civile de plein exercice, et 24,063 hab. dans la commune n 0C( sur un plateau de la rive gauche, dominant la plaine dul i Chélif; Abd-el-Kader en avait fait son arsenal. étt Téniet-et-Hâad (3,700 hab. dans la commune de plein es
(1) Sur le Chélif même, rive droite, se trouve à une vingtaine de ki: Ze, distauce, le bourg de Boghdri [2308 hab. dans la comm. de pl. exerc.||| plus, 22,512 hab. dans la comm. mixte) qui porte presque le mêraeno^B
�L'ALGÉRIE ET LA TUNISIE.
e
71
pop
et 29,098 dans la commune mixte), poste militaire dans le massif
~>- tôt
del'Ouarnsenis. 2);.Il: Médéa (3,754 hab. pop. agglomérée sur 14,211 de pop. toh- (aie), chef-lieu d'arrondissement, ville située par 220 mètres trosf- d'altitude sur une terrasse des Hauts-plateaux, dans une région e la saine et cultivée, au sud de Blida, dont Médéa est séparé par les : aie: gorges de la Griffa; elle renferme de nombreuses ruines romaines. ie. Aumale (1,550 hab. pop. agglomérée sur 3,675 dans la commis mune de plein exercice ; 37,320 dans la commune mixte; 18,627 16 ni dans la commune indigène; total 61,025 hab.); fondé en 1846 sur l'emplacement de l'ancienne Auzia, forte position militaire et comercir merciale, siège d'une subdivision militaire. ylie,; Bou-Sà'ada (5,337 hab. clans la commune mixte, et 22,965 dans la commune indigène appartenant à la même division militaire), op. i ville bâtie en amphithéâtre dans le bassin du Hodna. line, Dans la région saharienne : Sidi- Laghouât (5,384 hab. dans la commune mixte; 13,463 dans la liant; commune indigène de la subdivision militaire de Médéa), situé au pied méridional de l'Atlas Saharien, à l'entrée du Sahara à 3 p0p 741 mètres d'altitude, sur les deux pentes d'un ravin au fond duquel ,p l„ un barrage et un canal amènent l'eau de l'oued Mzi; cette eau a ,p (, permis de multiplier les palmiers-dattiers et d'étendre les cultures de céréales dans une région entièrement stérile ; chef-lieu de plu,p ^ sieurs Ksour ou villages, tels que Tadjemout et Ain-Madhi, place forte prise en 1852 par le général Pélissier. je 0. Plus au sud, dans la région déserte de la Chebka, au milieu !d'un cirque de roches arides, long de 18 kilomètres et large de ( j|2, les villes des Mzabites : 0 Berridn (4,800 hab. environ), dont la fondation remonte peute p | être au commencement du xu siècle, ceinte d'une muraille et do0 ,jdiorminée par le minaret de sa mosquée; au pied de la ville, campe 't .une tribu arabe qui la défendait autrefois ; l'oasis contient 30,000 ; .. .palmiers. , Ghardaia (env. 14,000 hab. dans Ghardaia; 38,000 dans toute con l'oasis?), possède 64,000 palmiers; près de la ville est un fort me][ ^occupé par une garnison française. i Béni-hguen, sur le flanc d'une colline, ville sainte et centre des . ^études des Mzabites. Guerara (5,000 hab.), à la limite de la Chebka, sur l'oued de B Zeghrir.
■wc
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P1us au sud sur le
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territoire des Chambâa, est l'oasis de Metlili
�72
LA FRANCE.
III
La province (département et division militaire) de Constantin; : mui la plus grande de l'Algérie, mesure d'après la statistique oli cielle 191,527 kilomètres carrés et beaucoup plus de 200,000 ; t c e on la prolonge dans le désert jusqu'à Témacin. Elle a pour pr ill( v lecture Constantine et pour sous-préfectures Balna, Bône,Bouii, ,j an Guelma, Philippeville, Sélif. i ca c Les villes principales sont : j a n Bougie (6,040 hab. pop. aggl. sur 12,167 de pop. tôt.), villetmse t florissante au moyen âge, bâtie sur l'emplacement de la coloni proi romaine de Saldaa, aujourd'hui chef-lieu d'arrondissement, dan-eau] une situation pittoresque à l'embouchure du Sahel, avec un Kasl bonne rade; fait un commerce d'une certaine importance. La ] Djidjelli ou Djidjel (3,837 hab.), petit port abrité par des récit dans Collo (2,712 hab. dans la commune de plein exercice et 2b,G!ipont dans la commune mixte), plus prospère dans l'antiquité queipala nos jours. tabb Philippeville (18,480 hab. pop. agglom. sur 22,177 de pop. lu cipai taie), Rusiccada des Phéniciens et Skikda des Arabes, chef-lie phy d'arrondissement, ville fondée en 1838 sur la baie de Stor dirig tête de ligne du chemin de fer de Constantine, port muni de j-bre tues qui aujourd'hui dispensenl les navires de mouiller à Stnn Stora (3,238 hab.), petit port de cabotage situé sur le flanc occi-| dental de la baie de Stora, à proximité de Philippeville. Bône (26,225 hab. pop. agglom. sur 29,640 de pop. lot.), chef-bif lieu d'arrondissement et de subdivision militaire, tribunal et c\\m\ bre de commerce, non loin des ruines d'Hippone, dans une : situation au fond du golfe qui porte son nom ; son port a élé am -3i627 lioré par de récents travaux. FedjLa Calle (6,197 hab. dans la commune de plein exercice, *! :d'Algé 2,650 agglomérés; 15,418 hab. pop. tôt. de la commune mixte),! Gui abri ordinaire des pêcheurs de corail; la Compagnie françaismune d'Afrique y avait son principal centre ; près de là, à l'est, se trou-lieu d vait le Bastion de France, détruit en 1694. plaine Randon (497 hab. pop. agglom. sur 4,316), dans la plaine, as Sou sud-est de Bône. et 28, Mondovi (1,038 hab. pop. agglom. sur 1,750), sur la Seybousc.de Thi Sétif (5,460 hab. pop. agglom. sur 11,553), ancienne colonit saire, romaine, aujourd'hui chef-lieu d'arrondissement et de subdivision ^n
mil pos d'A
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^Q
�L'ALGÉRIE ET LA TUNISIE.
73
militaire, situé sur les Hauts-plateaux à 1096 mètres d'altitude, position militaire et agricole importante sur le chemin de fer d'Alger à Constantine, conservant, dans le jardin qui lui sert de itine musée, des ruines de l'époque romaine.
;
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Constantine (pop. urb. 44,960 hab.), chef-lieu du département
XX)-et d'une division militaire, tribunal et chambre de commerce. La ' P- ville, située à 87 kil. de Philippeville par chemin de fer, est bâtie 3 ; ",'/ dans une situation très pittoresque et très forte sur un plateau calcaire, étroit et haut (534 à 644 mètres au-dessus du niveau de
la mer); le plateau est coupé à pic et séparé, excepté du côLé où e In', se trouve la « place de la Brèche », du reste du pays par un ravin ■Ion: profond de 50 à 90 mètres au fond duquel le Rummel roule ses daiteaux. Les hauteurs du Mansoura et du Chettaba le dominent. La un Kasbah occupe la pointe nord-est à l'angle formé par le Rummel.
La population, trop dense, se porte dans les faubourgs, surtout icifi dans celui de Mansoura avec lequel la ville communique par le i,65;pont dit' El-Kantara. L'hôtel de la préfecture et surtout l'ancien e A palais d'Ahmed-bey, spécimen curieux, quoique d'un goût contestable, de: l'architecture mauresque du xvui siècle, sont les prin. t cipaux monuments. Le quartier arabe a conservé son ancienne -li: physionomie. Constantine, qui avait repoussé en 1836 une attaque on dirigée par le maréchal Clause], a été pris d'assaut le 13 octobre 1837. on Condé-Smendou (367 hab. pop. agglom., sur 12,555), centre en agricoles, sur le chemin de fer de Constantine à Philippeville. Le Kroubs (545 hab. pop. agglom., sur 6,482 hab.), situé à la
i, bifurcation des chemins de fer de Batna et de Constantine-Alger.
0
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Mila (2,528 hab. pop. agglom., sur 7,356), Oued-Zénati (16,265
]| hab.), commune mixte, et Rou/fach. (257 hab. pop. agglom., sur n-3,627), centres agricoles de l'arrondissement de Constantine; Fedj-M'zala (66,569 hab.), la commune indigène la plus peuplée de .; l'Algérie. Guelma (4,600 hab. pop. agglom., sur 6,728 hab. dans la comisemune de plein exercice et 23,090 dans la commune mixte), chefulieu d'arrondissement, bâti près de l'ancienne Calama, dans une plaine au pied du Djebel Mahouna, marché fréquenté, u Souk-Ahras (5,997 hab. clans la commune de plein exercice et 28,011 dans la commune mixte), bâti sur les ruines de la ville .deThagaste près de laquelle les Vandales furent vaincus par Béliçsaire, marché fréquenté par les marchands tunisiens. Aïn-Beïda (2,752 hab., comm. de plein exercice), « la Source
�74
LA FRANCE.
blanche », sur un plateau où se trouvent de nombreuses rut romaines. Tebessa (2,437 hab. dans la comm. de plein exercice, 43,329 4 la commune mixte, et 24,279 dans la commune indigène), i au milieu des ruines de l'ancienne Teveste, sur la frontière 1 SoM, sienne, à 1,088 mètres d'altitude. cé Batna (1,024 hab. pop. agglom., sur 6,514 dans la comm,f|B| plein exercice et 22,632 dans la commune indigène), chef! _ d'arrondissement et de subdivision militaire, ville détruite et 11 bâtie en 1871, située à 1,021 mètres d'altitude, entre le dji ™c' Tougourt (ou montagne des Cèdres) et le massif de l'Aurès, d une plaine fertile, trop sèche, non loin des vastes et curie 4( ruines romaines de Lambessa. qui Dans la région saharienne : d'he Biskra (2,522 hab. pop. agglom., sur 7,910 dans la conwconl de plein exercice; 106,704 dans la commune indigène), à i tiles trée du Sahara et au pied de l'Aurès; c'était la station AdPisp méd dans l'antiquité ; c'est aujourd'hui la principale ville du Zàl déjà une oasis riche en palmiers-dattiers; en communication par che: l'éta de fer avec Batna ; près de là, l'oasis de Zaatcha, célèbre pi: déce siège de 1849, n'est plus qu'une ruine. Kha Au sud-est de Biskra est l'Oued Soûf, groupe d'oasis dont nisa Ouad, avec ses palmiers plantés dans des fosses, est le ce: L( Au sud, le chapelet des oasis de YOued-Rhir, dont le priu par groupe est celui de Tougourt (2,000 hab.), occupé par un- .En 1 nison depuis 1854, possédant aujourd'hui plus de 20,000 palitofflci et fabriquant des haïks renommés; ensuite la petite oasi;indig Temaçin; à 10 kilomètres au sud-ouest de Tougourt, puis cei'avait menl A'goussa, et la grande oasis de Ouargla. Ouargla (21,000 hab. dans la ville) dépend de la division #ew^ taire d'Alger; l'oasis est riche en dattes (800,000 palmiers)t: Da chameaux; elle communique, d'une part, avec Ghadamès au^est u lureest, et, d'autre part, au sud-ouest avec le Touât. El-Goléa, oasis située à 300 kilomètres de Ouargla, à l'e»"e g d'une longue vallée qui se prolonge vers le sud, cultivée par sont petite population de noirs esclaves, a été visitée pour la preinenC( M ti( fois par les troupes françaises en 1873. El-Goléa est sur ]ar ^ 11 du Touât.
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73
3e Section. 29
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GÉOGRAPHIE ECONOMIQUE
' SOMMAIRE.
DE L'ALGERIE.
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— 406. Le sol du Tell et la population agricole (75). — 407. Les céréales (77). — 408. Les autres cultures industrielles et maraîchères (89). — 409. Les forêts (79). — 410. Les arbres fruitiers (81). — 411. La vigne (82). — 412. Les Hauts-plateaux et l'alfa (84). — 413. Le Sahara et les dattes (85). — 414. Le bétail et les animaux sauvages (80). — 415. Les mines (90). — 416. Les eaux minérales (92). — 417. L'industrie (93). — 418. Les voies et moyens de communication par terre (94). — 419. La marine et la navigation (97). — 420. La banque et le crédit (98). — 421. Le commerce (99).
406. lie sol du Tell et la population agricole.
—
Le Tell,
qui comprend environ 130,000 kilomètres carrés ou 13 millions
d'hectares, constitue la partie cultivable du territoire. On y renmn contre, surtout dans les vallées, beaucoup de terres fortes et ferà 1 liles. La flore et les cultures y sont à peu près celles de la région 'is'< méditerranéenne de la France. La fertilité de cette région était Zàl déjà renommée au temps des Carthaginois et des Romains; elle clic l'était aussi dans les premiers temps de la domination arabe. La : pr décadence a commencé avec le démembrement de l'empire des
Khalifes et surtout avec les Turcs. Le relèvement date de la colo3nl nisation française. c< Les colons européens ont beaucoup accru la production du sol rim par la science, l'activité et les capitaux qu'ils ont apportés, ne.En 1887, leurs instruments agricoles avaient, d'après la statistique ala officielle, une valeur de 20 millions 1/2, tandis que ceux des asi indigènes en représentaient moins de 4; la valeur des premiers ,; avait doublé depuis 1878, tandis que celle des seconds avait augmenté à peine d'un tiers. Tous les ans il y a en Algérie un concours m général agricole et des concours locaux.
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Dans une contrée où les sécheresses sont fréquentes, l'irrigation
est une des améliorations foncières qui profitent le plus à la culaui ture. Depuis la conquête, les anciens canaux ont été nettoyés et l'e»de grands barrages-réservoirs ont été construits. Les principaux p sont : le barrage de Marengo sur l'oued Meurad et le barrage ar reu(encore inachevé) de YHamiz, non loin de Fondouk, dans la
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Métidja, le barrage de Y oued el-Hammâm, dans le bassin de l'Habra, et celui de Cheurgas, dans le bassin du Sig, qui se sont rompus, l'un en 1881, l'autre en 1883; le barrage de la Djidiouia auxquels il faut aujouter les canaux de la Mina, du Mou et du Chélif.
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LA FRANCE.
Les puits artésiens, que l'administration a commencé à cre depuis 1856, quelques-uns dans la province d'Oran, beaucoup 4P la province de Constantine, ont contribué à fertiliser certaines |<ïu ties des Hauts-plateaux, surtout la plaine du Hodna et plus end -aj la région de Youed-Rhîr où leur eau jaillissante a mis en val$âj des portions du désert et agrandi plusieurs oasis entre Chegjf» Ouargla. En 1889, le débit des nappes jaillissantes étaitac< au 412,000 mètres cubes par jour. Sur un total de 3,817,000 habitants recensés en 1886, 3.2K et formaient la population agricole, à savoir : 1,038,000 home J 985,000 femmes et 1,223,000 enfants au-dessous de 15 ans;! 1 avait 3,039,000 indigènes et 207,000 Européens. De 1884 à «s;! ! d'ï contingent européen a augmenté de 21 p. 100, surtout au prot 11, la province d'Oran; le contingent indigène, de 11 p. 100, surj est au profit de la province de Constantine. La densité de la lation agricole est considérable clans la Kabylie (102 habitant;.^1"0 Les kilomètre carré dans l'arrondissement de Tizi-Ouzou, 48 l'ei celui de Bougie) ; elle est moyenne dans les arrondissements qui ger (32), à'Orléansville (25), de Mostaganem (24), de 'PkiUpp lai et de Guelma (23), faible sur les Hauts-plateaux (arrondissent 1 Batna, 12; de Sidi-bel-Abbès, 8). Sur les Hauts-plateaux,lap coi lation agricole est presque exclusivement indigène. D'après la Statistique générale de l'Algérie, document offici-: aus superficie des propriétés rurales, en 1887, était de 10,567,700 em tares, dont 1,356,800 (1,181,000 en 1884) aux Européei 4,0 9,210,900 aux indigènes (8,054,600 en 1884). La propriété: par péenne avait augmenté d'environ 175,000 hectares depuis I dig La superficie consacrée aux céréales était évaluée, en 1$ tan 2,675,300 hectares (393,300 aux Européens et 2,281,500 aux ai gènes). La production était de 15,034,000 quintaux métrflH (3,167,000 aux Européens et 11,867,000 aux indigènes). TrenlH auparavant (en 1856), la récolte totale était inférieure à 5gUJ lions de quintaux, dont 588,000 pour les Européens. en La culture indigène a peu progressé. Elle continue à labjj^ avec une charrue qui écorche à peine le sol et qui tourne a^ des touffes, presque partout nombreuses, de palmiers nains, jj^ plante, très vivace et très résistante, est un obstacle sérieux,: pour la culture européenne. Plus exposés aux intempére m climat que les Européens, les indigènes obtiennent les rendtD'ap plus variables et sont plus exposés à des famines : ainsi, en|8i;â . d'ap année de famine dont les effets ont été terribles, la reco.do£
�L'ALGÉRIE ET LA TUNISIE.
77
oupiPas atteint pour toutes les céréales réunies, 2 millions et demi de ; . quintaux. L nes ' 407. lies céréales. — Pour subvenir aux besoins de la popula]tion en cas de disette, il s'est formé des sociétés indigènes de préen ya .voyance et de prêts mutuels qui forment des réserves de grains, ^accumulés dans des silos ou prêtés à des particuliers. Ces sociétés, au 1er janvier 1890, étaient au nombre de 62, avec 133,000 membres 3 qjget une valeur de 3 millions en céréales ou en capitaux. La céréale prédominante est l'orge, qui occupait, en 1887, environ 1,300,000 hectares et rendait 8,230,000 quintaux ; en 1888, j^la récolte n'a été que de 6,900,000, soit environ 12 millions 1/2 ^d'hectolitres (à 00 kilogr. par hectolitre). Elle s'était élevée à ^11,405,000 quintaux en 1884; la moyenne des années 1870-1888 j est de 8,090,000. Cette céréale convient au climat parce qu'elle a ^ j!craint moins la sécheresse que le blé et qu'elle mûrit plus vite. t ^ Les neuf dixièmes de la récolte appartiennent aux indigènes qui ,' r cru;' l'emploient à nourrir les chevaux et autres animaux de ferme et ... qui s'en nourissent eux-mêmes. L'orge d'Algérie est estimée par la brasserie anglaise. 3eni?[ j Le blé dur, que les indigènes cultivent le plus après l'orge et qui 1 ' ' convient aussi au climat de l'Algérie, est en général de bonne qua^ . lité. Le blé dur concassé sert à faire le kouskous; on en fabrique 'aussi un pain très nourrissant, mais un peu jaunâtre. La superficie t ' . emblavée était, en 1888, de 1,048,000 hectares et la production de 4,055,000 quintaux, soit environ 5,200,000 hectolitres (à 78 kilogr. îpLé f • par hectolitre) dont les neuf dixièmes appartenaient à la culture in IUIS digène. Le rendement n'a guère été que de 6 hectolitres 1/2 à l'hecn lSj tare. La récolte de 1888 était d'ailleurs médiocre; celle de 1884 aux, avait donné 6,832,000 quintaux. méli Le blé tendre, qui vaut un peu plus sur le marché, est au conL'reniij traire une culture dont les quatre cinquièmes appartiennent aux Européens, qui emploient la charrue française. La production, en 1888, était de 1,424,000 quintaux, soit environ 1,825,000 hecto1 la litres (1,649,000 quintaux en 1884). Le rendement n'était guère que ne a ' de 7 hectolitres et demi à l'hectare sur les terres des indigènes; ain3 il était de 8 et demi sur les terres des Européens (1).
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'P (1) La qualité du blé paraît n'avoir pas beaucoup changé depuis l'antiquité. 3nat-D'après les recherches de M. Lacroix, l'hectolitre de blé d'Afrique aurait pesé [ en 81 kilogrammes du temps des Romains; celui de Bône eu pèse aujourd'hui 78; i ,,;,,-/d'après Pline, le blé d'Afrique rendait 80 % de farine et 20 de son; il LW donne aujourd'hui 81 et 19.
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LA FRANCE.
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�L'ALGÉRIE ET LA TUNISIE.
79
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Le seigle est très peu cultivé : moins de 3,300 quintaux en 1888. Les principaux centres de la culture des céréales (blé tendre ou
jj-dur et seigle) sont: dans le département d'Oran, Sidi-bel-Abbès, '.^les Trembles, Nédroma, Saïda, Cacherou, Frenda, Tiaret, Ammi-
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LA FRANCE.
Moussa, Cassaigne, Renault ; . dans le départenent d'Alger Mélidja, la Grande et la Petite Kabylie; dans le département me^ Constantine, la plaine de Sétif et de Constantine jusque par ; met Guelma. L Le mais (près de 75,300 quintaux en 1888) est très peu a u: tivé, faute de terrains suffisamment humides. L Le sorgho (becknaet obra en arabe) avait donné 227,000ava taux en 1888. Cette culture a diminué. Cependant, ne craiataupas la sécheresse, le bechna remplace en partie le maïs; il en^ d'un usage fréquent en Kabylie. & ^ L'avoine a produit, en 1888, 540,000 quintaux. Elle n'est gi^H cultivée que par les Européens (surtout dans la Mélidja, les pla: ^0_n d'Oran et de Sidi-bel-Abbés) ; les Arabes la jugent trop échirfjà fante pour les chevaux. rïiffl C 0ni 408. L<cs autres cultures industrielles et maraîchères. - ' légumes les plus cultivés sont les fèves et les pois chiches que; I duisent surtout les régions du Dahra, de YOuarnsenis ,de la GM Kabylie, le territoire montagneux entre Djidjelli, Philippev'è Constantine. Les indigènes en consomment une grande qu!:^ani pé (273,000 quintaux en 1888). ^ L'arachide, dite cacouette dans le pays, est cultivée dans cert^ les J douars du littoral. les t Le tabac [Métidja, environs de La Calle et de Bône, etc.),J la principale espèce est le chebli, était cultivé avant la conqj2,08i française. Introduit de nouveau en 1844, il occupait, en 'du t
10,140 hectares et donnait environ 40,000 quintaux. Cette ture n'est pas en progrès, surtout chez les indigènes qui sunlB d'obtenir le même rendement que les Européens. de^do Le coton, introduit en 1842 et fortement encouragé de 1860, fournissait, surtout dans la plaine du Sig et la pkk l'Habra, de bonnes qualités longue-soie. Cette culture, quia été florissante sous les Arabes et qui a été stimulée quelque to^H par la guerre de sécession en Amérique (1860-1863), a été pres.à sooc abandonnée depuis 1881 (récolte de 140 quintaux seulemen:' ^j i1a 1887). Cett On cultive la pomme de terre, surtout les primeurs qu'on expfl au printemps pour la France. La culture maraîchère, que] quent surtout les Mahonais, est devenue très importante environs d'Alger, d'Oran, de Nemours, de Moslaganem, de Cl chel, dans la Grande-Kabylie, dans les environs de J5OMJK,^L Philippeville, de Bône. Elle fournit des légumes toute l'année.,*^
�w melons, des pastèques, etc., à la consommation locale et des primai
L'ALGÉRIE ET LA TUNISIE.
81
iar i meurs au marché français (1). La culture des fleurs, surtout celle du géranium et de la menthe, >eu( a une certaine importance, particulièrement à Boufarik. Le lin, lin de Riga et lin d'Italie, culture renouvelée en 1862, 30 j avait fait d'assez rapides progrès pour donner, en 1873,67,300 quin(i„ taux de graines. La récolte est tombée peu à peu jusqu'à 6,36& . j en 1885, année d'ailleurs très défavorable; elle a remonté, en 1886, ' ' à 18,870. l&râïitie, ramie blanche [china grass) et ramie verte, plante textile dont la culture avait été inaugurée en 1878, et qui, en 1880, avait ■. déjà donné 83 quintaux, a été presque abandonnée à cause de la difficulté de décortiquer les fibres. Cependant, en 1887, elle en a _ donné encore 23. . La canne à sucre était cultivée en Algérie au temps des Arabes, La luzerne, que les indigènes connaissaient et qu'on rencontre dans les oasis, commence à s'introduire dans les cultures européennes.
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ç 'Cette culture y est devenue impraticable au prix actuel du sucre..
409. lies forêts. — La superficie du sol forestier, comprenant les forêts domaniales, communales et particulières, les bois et les broussailles, était évaluée, en 1887, à 3,247,000 hectares dont " 2,083,000 dans la région méditerranéenne ou Tell, soit 19 % ,n Jdu territoire et 1,162,000 sur les Hauts-plateaux et sur le versant 2 Les j. saharien, soit 6 °/ ( )forets domaniales, qui, sous la loi
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(1) En 1887, l'exportation de ces primeurs par les quatre principaux bureaux de douane a été (nombres exprimés en quintaux) :
Alger. Oran. Philippeville. Bône. Total.
Pommes do terre.. Légumes verts
19,400 6,330
2,060 190
5,140 800
530 140
27,730 7,520
.
,
En 1889
> l'exportation s'est élevée à 10,000 tonnes pour les légumes frais et
rfà 8000 pour les légumes secs; le progrès a été considérable.
(2) En .France, comparativement à la superficie totale, celle des forêts est Mans la proportion d'environ 18 à 100. (Tome II, p. .114.) Cette proportion s'établit ainsi pour l'Algérie :
XI Proportion p. 100 du territoire. •, . Oran. Alger. Constantine.
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Région méditerranéenne Région du sud
25
4
16
4
17
. Proportion, donnée par un document officiel,parait être au-dessous de our la P province de Constantine. Ce document, dont les chiffres diffèt rent un peu de ceux que nous avons cités dans le texte, donne 2,475,000 hecLA FKANCE. l]J g
la réallté
*
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LA FRANCE.
musulmane, étaient aussi des propriétés d'État (beylik),om Rb 2,498,000 hectares; les forêts des particuliers 468,000; W(jé n'était pas classé. La valeur des produits vendus des forêts niales s'élevait à près de 600,000 francs en 1887. ^e La province de Constantine est la plus riche en produit;: I tiers. Bib Il y a trois conservateurs des forêts, un par département les Le chêne vert (738,000 hectares) est une des principalesa-l'E de l'Algérie. Il peut atteindre 13 à 18 mètres; c'est un bois vas et compacte, très résistant, excellent pour le chauffage et 1?par ronnage. Il se trouve surtout dans la province montagnequ'i Constantine et dans la Kabylie (1), ainsi que le chêne liège L eus suber) (434,000 hect.), qui n'aime pas les terrains cales Tas qui est plus abondant en Algérie que clans aucune autre rap: du globe. Le chêne zéen (34,000 hect.), qui se plaît à 1 L sition du nord et qu'on trouve surtout dans la province éestii tantine, fournit un bon bois de construction. On cultive, en en 1 le chêne à glands doux qui pousse presque partout. 4 Le pin d'Alep (811,000 hect.), qui fournit de grandes pl;d fa et de bonne résine, se rencontre surtout dans les province; :turt et $ Alger. sous On trouve aussi des bois d'ébénisterie : le cèdre (37,000 '' es qui est la plante caractéristique des hautes régions monta::Deai et qui se trouve en abondance (forêt des cèdres) près de lk@uei thuya (138.000 hect.), dont les loupes sont richement veir $1 qui, comme le pin d'Alep, ne se rencontre guère au-dei^H 3n ïï 600 mètres. Près des deux tiers de la superficie boisée de l'Algérie est cinne par le pin d'Alep, le chêne vert, le chêne-liège et le thuya. 'eu'e Les forêts du littoral, dans les départements d'Alger et 0C consistent surtout en broussailles. C'est sur l'Atlas Tellier pe les cercles de Sebdou, de Telagh et de Frenda (dép. d'Or566111 Djendeli, du Haut- Sebaou, de Bou-Saâda (dép. d'Algia na L'o me 1
tares en territoire civil, presque tous sont soumis à l'action du serc^ . tier, et près de 820,000 en territoire militaire, non soumis à ce régit, En 1884, l'administration n'évaluait encore la superficie foi'esl::Œn«i 2,785,000 hectares en tout. es te (1) En 1887, l'Algérie a exporté 6,500 tonnes de liège en plan*., , 4,874,000 francs (d'après M. Combe, conservateur des forêts), et en ont uae liège ouvré. La France en a reçu pour une valeur de 3,300,000 fraiir- ^ E M. Combe estime que, si l'exploitation était bien aménagée, lap:'unn: annuelle du liège pourrait s'élever à 45,000 tonnes.
�L'ALGÉRIE ET LA TUNISIE.
83
OMIT Rirha, de Tebessa, dans le massif de VEdough et des Beni-Jalah ) ; lf (dép. de Constantine) que se trouvent les massifs principaux.
rêls luit;
L'Atlas Saharien renferme, au sud des Zârhez, un vaste massif de forêts, dont Djelfa est à peu près le centre,
Dans le département de Constantine, il faut citer les forêts des Bibân, des Babor, colles qui bordent au nord la plaine du Hodna, nent, les forêts situées entre l'oued El-Kebir et Philippeville, celle de es es VEdough, celle du massif de Souk-Ahras et des Béni-Jalah, les
buis vastes forêts qui entourent Batna et s'étendent sur une grande et 1:partie de l'Aurès; celles qui, plus vastes encore, s'avancent jusigne. qu'au bord de la mer et sont plus facilement exploitables, iège L'eucalyptus, surtout l'espèce dite globulus (gommier bleu de a; Tasmanie), introduit vers 1880 dans le pays, s'y est développé sa [rapidement, surtout dans la Mélidja.
, [i i Les incendies sont fréquents dans les forêts de l'Algérie. On e è estimait à 1 million 1/2 de francs les dommages qu'ils ont causés ■ en en 1887 (1).
410. lies arbres fruitiers. — Parmi les arbres fruitiers cultivés, p]:il faut citer d'abord l'olivier qui était déjà une des principales cul;s ; tures du pays, du temps des Carthaginois et qui est très rustique ice sous ce climat. Il forme sur certains points des forêts entières, et 00(1 il est cultivé en grande quantité dans la Kabylie. On en a planté i beaucoup dans les environs de Tlemcen, de Blida, d'Alger, de n a; p Guelma, de Djidjelli, de Bône, de Bougie, ports d'exportation, de Jti ^Pkilippeville.
,4* C'est une des richesses de la population indigène ; un pied donne en moyenne 58 kilogrammes de fruits. La récolte varie suivant les , innées : elle a été de 960,000 quintaux en 1876 et de 80,000
;(|
„ seulement en 1881. En 1886, elle a été de 260,000; on a fabriqué i,16,000 hectolitres d'huile. e ][j Cette fabrication a fait de notables progrès, grâce aux Euroe[ péens. La médiocre qualité de l'huile de Kabylie est due moins à y„, a nature du fruit qu'à la manière de le traiter.
;:
L'oranger, le citronnier, le limonier, dont le fruit est plus doux jue le citron, le cédratier, dont le fruit ressemble à un gros citron, ^ont cultivés en beaucoup de lieux, surtout à Blida, à Koléa, à BounArik, à Cherchel, dans les environs d'Oran, et en général sur
es terres bien abritées et situées à moins de 500 mètres d.'alouï itude. ancs .api (1) En 1881, le dommage a 616 de 9 millions. Il est en moyenne de plus
un million par au depuis douze ans.
�84
LA
FRANCE.
foni Le bananier, grande plante herbacée qui réclame un soiffille et arrosé, un lieu abrité et chaud, ne pousse que sur points, surtout aux environs à'Alger, de Bône, de PhiR^ d'Oran. Le goyavier est dans le même cas. ; Le figuier est l'arbre fruitier le plus commun en A'. aime les vallées profondes, et particulièrement celles g. Kabylie. j;i 0 On cultive, pour la consommation locale, la plupart deiJeiu d'Europe : pommes, poires, pêches, groseilles, etc. (1). |m r 411. lia -ïigiie. — La vigne réussit très bien. Le climat 1^ vient : elle y est à l'abri des gelées et à peu près préservé coulure. Elle pousse avec vigueur et, dès la troisième anné^B tains cépages donnent déjà une demi-récolte. Elle se plail»jgn terrains sablonneux de la région côtière, surtout dans la pimai d'Oran où elle produit des vins peu alcooliques, mais agréalH sur les terrains sablonneux et calcaires de l'intérieur nen l'altitude d'environ 800 mètres. >,is-x Le raisin du Jura, le tokay de Hongrie, le pinot noir (POT gogne et le pinot de Champagne sont les plants les plusemH Certains cépages produisent des vins blancs mousseux, pnH
j
être champanisés. L'industrie vinicole a eu des débuts difficiles en Algérie. Eeme contre encore, entre autres obstacles, celui d'une tempcraltessu (2) élevée. Néanmoins elle est celle qui, depuis vingt ans, i 3yA plus d'espérances et fait le plus de progrès, surtout depuiadm elle est destinée à en faire encore. Les ravages du phylloi^J France lui ont été favorables ; il a fait son apparition clans«] localités de la province d'Oran en 1885 et dans les envil Philippeville ; mais jusqu'ici il s'est très peu étendu. La col la vigne est pratiquée, partie par de petits propriétaire;.! par de grandes compagnies. Elle exige une première |
187.. !88
(1) L'Algérie exporte pour la France de 30 à 40 milliers Je }gg" ' d'oranges par an (moyenne de 1881-1886). Voici, en quintaux pour i JJ,V portation algérienne des fruits et de l'huile par les quatre priaci[|j| reaux de douanes.
Alger. Oran. Philippeville. Bône 1,310 310
25,780 6,020 Fruits secs (amandes, raisins 25,530
»
1,180 1,680 4,830
»
500 4,050 26,030 1,490 41,640
310
»
19»
2,690 4,590
20 50
�L'ALGÉRIE ET LA TUNISIE.
fonds importante : 3,000 francs et plus par hectare (1). En 1872, 'îlle n'occupait encore que 16,000 hectares ; en 1888, elle en occuir c 'l pait 125,000, dont 119,000 aux Européens et 6,000 aux indigènes. /ii,! «La production était évaluée à 227,800 hectolitres en 1872, à 439,500 m 1880 et à 2,701,000 en 1888, représentant, avec le raisin de table, A - me valeur probablement supérieure à 40 millions de francs (2). 3ucs En 1886, sur une récolle totale qui était évaluée à 1,667,000 hecolitres, 682,000 appartenaient au département d'Alger, 580,000 à 'l de-elui d'Oran qui a fait depuis ce temps plus de progrès que les mtres et' qui avait déjà, en 1886, le plus d'hectares plantés en natlirjgneS) et 400,000 à celui de Constantine. serve Le rendement moyen semble n'avoir été que de 20 hectolitres annî'L l'hectare pour l'année 1886; toutefois, près de la moitié des plait-ignés étaient trop jeunes pour produire, il a été en réalité d'une la [Quarantaine sur les vignobles en plein rapport, igréal Les principaux centres de vignobles en 1888 étaient : départeieur ;aent d'Oran, Oran et ses environs, Arzew, Messerghin, Saint-De■is-du-Sig, Saint-Cloud, Aréole, Bou-Sfer, Bou-Tletis, Fleurus, o'wPerrégaux, A'in-Témouchent, Mascara, Saïda, Sidi-bel-Abbès, les .iseni]
Pu
x, pl. (0 Des agronomes estiment qu'il suffit de 1200 à 1850 francs, dans lesquels ont compris le prix du terrain et celui de tous les travaux de culture pen . ant trois ans. Mais ce chiffre paraît être un minimum. D'autre part, les renne f ements de 1000 à 1800 francs à l'hectare, que l'on cite aussi, sont fort auéi iiti essus de la moyenne. ■\ \ (2) Ces .cmlTres sont coux 4"ui ont été publiés par le Gouvernement général ' * r l'Algérie. Ils diffèrent quelque peu, comme; en France, de ceux que fournit "'e Jeputadministration des contributions indirectes.' Ainsi, d'après la statistique du ||V|1, ouvernement général :
ansqH
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Européens. Hectolitres récoltés (par milliers d'unités). 951 1,663 1,396
Indigènes. Hectares cultivés. 5,486 4,051 4,057 Hectolitres récoltés (par milliers d'unités). 15 4 6
Totaux. Hectares cultivés. 70,886 79,049 87,795 125,000 100,000 Hectolitres récoltés (par milliers d'unités). 966 1,667 1,902 2,761 »
a
ire;
Hectares .cultivés. •
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uicti86
G5,40O 7i,998
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; ,1e fl, , ". , „ " » » A ,wur ™, (d après la Direction de l'agriculture) après M'inti: Administration des contributions indirectes :
,310 310 310
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Hectares cultivés.
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60,410 69,660 1,902 83,326 94,842
Hectolitres récoltés (par milliers d'unités). 1,018 1,569 2,728 2,512
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LA FRANCE.
Trembles; département d'Alger, Cherchai, plaine de la Ji-emp avec le Sâhel d'Alger (crus de Slaouéli, etc.), Dellys, Médéa;iqae] tement de Constantine, Constantine, Bougie, Philippeville,Ci,scïw Smendou, Bône, Mondovi, etc. ficie Parmi les vins d'Algérie, quelques-uns sont déjà estimésprès exemple les vins de Mascara, ceux AwSâhel, et surtout de SvAépi les vins blancs de Bône et de Douera, les vins de dessert de, Ce et de Pélissier. Beni-Melek, Guelma, Souk Ahras, dans la pn Tes! aux de Constantine, fournissent un bon ordinaire. L'exportation des vins d'Algérie en France, qui n'étaille l! Ui de 499,000 fr. en 1881, s'est élevée à 22 millions en 1886 ien. la grande chaleur nuit à la fermentation vinicole, on v notable partie de la récolte sous forme de raisin de table lu b raisin sec 41 412. JLea Hauts-plateaux et l'alfa. — Dans les parties note p, tivées, on rencontre, au milieu des broussailles et des pàhifâ k beaucoup de cactus dits figuiers de Barbarie, qui servent à fait?es'haies et dont le fruit est comestible, et non moins de pa!;e 5 ,a e] nains qui hérissent le sol. Ce dernier fournit le crin végétal. ^ oun La région des Hauts-plateaux (environ 90,000 kilom. can lu V un tout autre caractère que le Tell ; sa végétation est steppes, surtout à l'ouest. Il y a pourtant sur les Hauts-pla:-1 esI ,ar ( des plaines fertiles qui font parties du Tell (voir § 388) ; telle i ' ne plaine du Hodna que le forage de puits artésiens a fertilisée. es Dans le département d'Oran et dans une région dont lal P te septentrionale commence au sud de Sebdou, de Saïda, deT.' ' de Boghar et de Sétif, et dont la limite méridionale se tre* I erbf l'entrée du désert, au nord de Géryville, de Laghouât, de1 : alm pousse en abondance Val fa (spita lenacissima des botani .elles graminée haute de près d'un mètre, et le sparte, haut d'en' 180,' 63 centimètres. Tous deux servent à fabriquer des ouvrajl ÎS d sparterie et du papier et peuvent donner par le rouissage une ueill propre au tissage. .es e L'alfa aime la sécheresse. En général, il ne pousse pas Da régions où il tombe plus de 50 centimètres d'eau par an.|l'est pourquoi il abonde dans la province d'Oran, depuis jusqu'au Sahara, sur les Hauts-plateaux des provinces d'Ak ^ pied des montagnes, sur les plateaux de la province de Comï- ^ et dans le sud par delà Laghouât. (1) Les anciens en faisaient des cordages et des tapis. Aujour^oo la papeterie, et presque exclusivement la papeterie anglat
i
�L'ALGÉRIE ET LA TUNISIE.
87
i Remploie dix fois plus que les autres industries ; cependant, depuis
^'«quelques années, les progrès de la fabrication du papier avec la e, Gsciure de bois fait concurrence à l'alfa. L'alfa occupait une superficie d'environ ■1,250,000 hectares en 1887, donnant une récolte de près d'un million de quintaux, dont plus des neuf dixièmes dans le ^département d'Oran. do .1 Cette exploitation n'était encore que de 37,000 quintaux en 1868.
prnu'est à partir de 1870 qu'elle a pris de l'importance (425,000 quin-
aux en 1870). La production la plus forte jusqu'ici a été celle
taile 1885 (965,000 quintaux) (1).
). G Une autre graminée plus fine, le diss, pousse dans l'Atlas Telvon i en. Avec le palmier nain, l'alfa et le diss servent à la nourriture .bk lu bétail. 413. te Sahara et les dattes. — Dans la région saharienne, e palmier-dattier, cultivé clans les oasis, donne en moyenne 3 n0[ 9^/2 kilogrammes de dattes par pied et 72 quintaux par hectare :
. pjjje que rendrait la même superficie cultivée en Hal 'aleur varie entre 4 fr.
ifaiii'est un poids de substances alimentaires douze fois supérieur à
céréales dont la et 60 fr. par an. Aussi le dattier, qui 'ournit, en outre, des bois de charpente, des fibres pour nattes et car |]lu vin de palmier, est-il regardé comme la providence du désert. ce ..pljj'espèce la plus renommée est le Deglet-en-nour. Le dattier vient |j partout sous le soleil brûlant du Sahara, pourvu qu'il ait à son pied e e ^t ne humidité suffisante ; on la lui procure d'ordinaire par l'eau ja es puits et des canaux d'irrigation : « les pieds dans l'eau et la
,j I'te dans le feu du ciel », disent les Arabes. Sous son ombrage c , (l, oussent divers arbres fruitiers, des céréales et autres plantes 5 erbacées. C'est dans le M'zab, c'est plus encore à Biskra (150,000
le
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d ft;
almiers), dans les autres oasis desZeiban (556,000 palmiers), dans ' eUes de l'Oued-Rhir (637,000 palmiers en 1888) et dans le Soûf
80 000
via/ unet
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almiers
)> que les dattiers sont le plus nombreux et que
le mieux. Les torrents du djebel Aurès, reueillis dans des réservoirs, arrosent les plantations de Biskra et ^..es environs.
Dans les oasis le henné
iS dattes
murissent
an.„ ' est cultivé comme plante tinctoriale. j I l'est surtout dans la dépression de YOued-Rhîr, qui renferme une
|\}/?:'aPPe considérable d'eau souterraine, que les Français, en creusant , ',les puits artésiens (depuis 1856), ont fertilisé des terres absolument
M
RC'O ' P ' a atteint jusqu'ici son maximum en 1885 : b5,000 quintaux. Elle a été de 830,000 (dont 750,000 pour l'Angleterre) en our , ■887.
L ex 01 lation
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�88
LA FRANCE.
arides auparavant. Grâce à ce procédé, de grandes plantatio palmiers ont été créées par des compagnies françaises. En on comptait 31 lieux habités dans l'Oued-Rhir, il y en avait|L 1889. Une des trois sociétés qui ont entrepris des plantations,L | genre, celle de Batna et du Sud-algérien, qui date de 1881, J8 sédait en 1889, 50,000 palmiers-dattiers. C'est principalcmi|0n| Tougourt, qui possède en tout 170,000 palmiers, et à Ouargk L6 sont les exploitations. QQ( 414. Le bétail et les animaux sauvages. — Les pays Û\\]'As« sud de l'Atlas Tellien sont des pays de pâture; le bétail(>ïym plus grande richesse. Le nombre des bestiaux de toute race r0Si en 1887, de 17,973,000, dont 708,000 aux Européens et aux indigènes; depuis 1884, il avait augmenté de 5 °/0 -, ;au| Européens et de 43 pour les indigènes. KC\V Les bœufs appartiennent la plupart à deux races : cel'm'êi Guelma, qui est petite (pesant de 160 à 350 kil.), bien confoJM apte au travail, sobre, facile à engraisser, mais qui donne[JM lait, et celle d'Aïn-Beïda, un peu plus forte (180 à 400 kil. iant rieure en qualité à la précédente et un peu meilleure laife'era. nombre de ces animaux, qui avait beaucoup augmenté deluati 1876, est h peu près stationnaire depuis ce temps: 1,2lOX'iarc 1887, dont 138,000 aux Européens et 1,072,000 aux indigeiiux. ] Les régions les plus riches m bœufs ; plus de 10 par kilo^B carré en 1887) sont les environs d'Alger, la Grande-Kalj',,892 Dahra, le territoire de Y Ouarnsenis, la plaine de Bofjkfd.cï plus grande partie du Tell dans le département de Cons(aal|| Les moutons, relativement très n I>reux, sont en g^B grands et rustiques. Ils appartiennent à deux races, l'une à Oua grasse, l'autre à queue fine; ils se distinguent surtout pifnfe laine qui est tantôt courte et frisée, tantôt longue et droite,e^H présente des variétés intermédiaires. Quelques troupeaux injuro.] ont une laine très fine qui peut être comparée à celle des ni. al-1 mais, en général, la toison, faute de soin, est d'une valca^H diocre. Les laines de carde se trouvent surtout dans le lerjH civil des départements d'Alger et de Constantine ; les lcie: peigne, dans celui d'Oran. ''S11 On divise quelquefois en deux groupes les moutons de B'ant Le groupe berbère, qui occupe les régions montagneuses elf gions voisines de la mer, a la laine grossière, générai longue (jusqu'à 20 et 25 centimètres), raide et sans élasti peut être considéré comme le type indigène. Le groupe an
�L'ALGÉRIE ET LA TUNISIE.
lali [ 1:11
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" ;e rencontre surtout clans les vallées fertiles, sur les Hauts-pla'eaux et sur le versant saharien de l'Atlas, a généralement la laine vaiu :ourte, parfois demi-longue, fine et très frisée; il semble descendre iom le races importées d'Europe et a probablement du sang mérinos. Le nombre total des moulons, en 1887, était de 10,854,000, nl " iont 316,000 aux Européens et 10,538,000 aux indigènes.
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f- Les régions les plus riches en moutons dans le Tell (ayant de
1
,000 à 10,000 tètes par kil. carré) sont les environs de Tlemcen et ,'Aïn-Témouchenf, le Dahra et le bassin du Ckélif, la Grande-Kail tiylie, la région enlre Bougie et Philippeville. Les moutons à laine rossière el longue (groupe berbère) dominent dans le Tell. 17,$ Les montons constituent la richesse principale des Hauts-Pla, poteaux ; la laine fine et courte (groupe arabe) y domine presque xclusivement, ainsi que dans le Sahara. Les plateaux du dépar: 1 «ment de Constantine et la partie septentrionale de ceux d'Alger mkitisÊmM(Aimiale, Boghar, Teniet-el-Baâd, Frenda, etc.) ont plus
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nif [e 10,000 moulons par kilomètre carré. Les troupeaux transhukil.'.iants du'sud passent l'hiver dans les pâturages de l'Atlas Sahalaifesm. Ils s'acheminent lentement vers le nord en mars, restant del'ualre ou cinq jours dans chaque pâturage, et atteignent en été les 210.i'iarchés du Tell où ils sont vendus. Le troupeau, réduit aux femelles,
ligitux béliers et aux agneaux, reprend alors le chemin du Sahara. ■ kil: Les chèvres, bélail de l'Arabe, étaient, en 1887, au nombre de AV,.,892,000, dont 93,000 aux Européens et 4,799,000 aux indigènes. )(/ka chèvre espagnole domine dans le département d'Oran; la chèvre
"oH.i/aaltaise dans celles de Constantine et d'Alger; on a introduit la
en : lèvre d'Angora à la bergerie de Ben-Chicao (Mécléa). Le Dahra, ne à Ouarnsenis, les Bibân,\e Tababor, YAurès, régions montagneuses, ut put au nombre de celles qui nourrissent le plus de chèvres. Vite, Les porcs (87,000) sont presque exclusivement la propriété des xiiiJ.uropéens, les musulmans ne mangeant pas la viande de cet aniÏS
m al. Il y en a beaucoup dans les communes de Mascara, de Saïda, val,,! Telagh.
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Les chevaux (192,000) sont pour la plupart inférieurs à leur '-demie réputation : cependant il existe des chevaux barbes, race •iginaire d'Algérie (1), surtout dans le Dahra et chez les Flittas),
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P e et expressive, le corps grand et mince, aniP es à la course et durs à la fatigue, et quelques chef " P°
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la race barbe pure a été institué eu (88G dans les g^éral. Do 1886 à 18S8 inclusivement, 1141 ani-
�LA FRANCE. 00
vaux arabes, petits, mois remarquables par la finesse dtH muscles, passant à juste titre pour le type le plus parfait do , capable de fournir une longue course. L'État entretient dai^-J dépôts d'étalons des animaux de choix, arabes pur sang [& ^ syriens), syriens-barbes et barbes, anglo-arabes, etc. Il po;, ^ e Maret une jumenterie. jgp Les régions riches en chevaux (ayant plus de 5 chevn& j n kilom. carré en 1887) sont la plaine de la Métidja, les envir 0U] Duperré et de Miliana, les environs de Mostaganem, de iÎ!,jj e de Sidi-bel-Abbès, de Tlemcen, les plaines àeSétif et de &B|
les environs de Bône. Les mulets, de taille médiocre, et les ânes, qui sont en?; supérieurs à ceux de France et qui conviennent au pays, 1 tout par sa sobriété, sont au nombre d'environ 383,000 el| tiennent en grande majorité aux indigènes. Les mulets encore les ânes sont relativement nombreux (plus de 3 p carré) dans la Grande et la Petile-Kabglie, la campagne dtl la région montagneuse de YOuarnsenis et la plaine du CM: rieur, les environs de Sidi-bel-Abbès, de Tlemcen, de iVemaj Les dromadaires sont au nombre d'environ 300,000 et tiennent guère qu'aux indigènes ; ils sont employés dan>j>*| [Hauts-plateaux et Sahara) où ils servent de bêtes de sorari-78 : tant environ 150 kilogrammes; ils fournissent du laitetun? J| utilisée pour la fabrication des cordes et des feutres. Le; 76 sont des dromadaires de course. 78 Parmi les produits animaux sont la soie que l'on ava^jj mencé à obtenir, mais en petite quantité, et qu'on a 81 abandonnée depuis 1883 (200 kilog. de cocons récoltés e:j| les peaux de chèvre dont on fait des outres \. celles de Iwj*. mouton que l'on tanne pour l'industrie indigène ou quel brutes en Europe ; le miel et la cire, qui sont de bonne q tout en Kabylie. On compte plus de 150,000 ruches enB i)
(1) En 1867, il y avait 224,966 ânes, dont 4,850 aux Européens et ïE, indigènes (la disette avait fait tomber ce dernier nombre à Oi.lOiîJî en 1887, 297,380 ânes, dont 15,414 aux Européens et 281,966 aus^, En 1867, il y avait 157,011 mulets, dont 6,477 aux Européens et 150, "__ en 1868) aux indigènes; en 1887, 140,899, dont 22,030 aux Européeïjp aux indigènes. En 1867, le nombre des chevaux était de 203,GSI. i aux Européens et 187,068 aux indigènes. La disette de 18G8 réduisii nombre des chevaux indigènes, sans atteindre celui des chevausia En 1887, sur 192,678 chevaux, 36,607 appartenaient aux Européen* aux indigènes. Les chevaux barbes ont été payés en moyenne 650 fc| remonte en 1887.
�ANNÉES.
CHEVAUX.
L'ALGÉRIE ET LA TUNISIE.
91
se il! iUu
La ville de Bougie a donné son nom aux chandelles de cire
[u'elle exporlait. nt lls L'autruche, dont les plumes avaient naguère une grande valeur, ng(dst devenue très rare; l'antilope, la gazelle vivent dans le Sahara.
11
ANES.
P0i,e lion, la hyène, le chacal se trouvent dans le Tell; mais les fauves isparaissent peu à peu des cantons colonisés. Les sauterelles cau-
%t parfois de très grands dégâts ; le moyen que l'on a imaginé BOEUFS. ™our les détruire et qui consiste à les arrêter par des barrières de uC "i>ile avant qu'elles n'aient leurs ailes peut, sans les arrêter tou:1e fo, rendre de sérieux services. urS)
en
;liev;
it en} :
Bétail en Algérie.
LA
ys.i'ii"
C ^ '>'APRÈS
MOUTONS.
(Nombres exprimés en milliers d'unités).
STATISTIQUE
GÉNÉRALE DE L'ALGÉRIE DE ET LA
SITUATION
ÉCONOMIQUE
lUlCtSi
ET
COMMERCIALE
LA FRANCE.
CHÈVRES.
de 3
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cm
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PORCS.
-iVennl 30 et t
:73 74 75 .... 76 77 78 79 80 81.. .. 128 122 137 150 159 170 156 157 155 149 139 164 164 166 174 192 193
129 118 128 135 137 136 142 134 136 136 133 69 140 136 141 140 134
t eti
120 126 158 164 176 186 190 187 194 205 210 235 245 272 285 297 306
826 821 1.012 1.052 1.159 1.251 1.214 1.200 1.163 1.112 1.028 1.105 1.127 1.164 1.198
178 163 185 197 186 178 186 195 212 216 154 181 224 241 276 299 300
5.928 7.718 9.153 9.699 9.478 9.189 8.504 8.788 6.992 5.995 5.142 6.056 6.810 7.776 9.358 10.854
2.798 3.881 4.160 3.916 3.653 3.575 3.454 3.468 3.293 3.144 3.056 3.618 4.999 4.426 4.666
69 89 84 65
57
61 58 57 54 60 46 59 62 79 86 87 (i) 83
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1.210
1.227
n.
4.892 10.713(2) 4.587(2)
en3
I) D'après l'Atlas de la Statistique agricole envoyé par le gouverneur général de l'Algérie et " Exposition universelle de 1889; recensement de la population animale effectué en 1888 n' jQii les maires et les administrateurs de communes rurales.
t
' „ ',,,. ) - Couput, dans une brochure sur Les laines et l'industrie lainière de l'Algérie (1889), )0b au*;ine, sans préciser l'année, 10,998,000 moutons et 4,785,000 chèvres. 150;
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a,gré les rédui;ii encouragements donnés aux marins français, la pêche : hevaus é longtemps faite par des étrangers, surtout des Italiens de ; ir e del Greco des ne 10
° 65ot ' Maltais et des Espagnols. L'inscription maritime é appliquée aux marins français de l'Algérie par le décret du
�92
LA FRANCE.
er
12 juillet 1880, et la loi du 1 mars 1888 qui interdit aux élrangl la pêche dans les eaux territoriales de la France et de l'Alger? de obligé une partie d'entre eux à se faire naturaliser et l'aulr- iag. abandonner la pêche. Le nombre des marins français indigène: g0l étrangers inscrits sur les registres des quartiers maritimes il / . ex de 5,537 en 1886 et de 6,130 en 1888. Hai Depuis la fondation de la Compagnie d'Afrique du Baslk J S0 France (voir §379), les Français avaient le privilège de la pèche a p, corail sur les côtes barbaresques (Tunisie comprise). Les banc; am£ existaient sur toute la côte ont été épuisés et on ne pêche plus etai puis 1880 environ) que sur les bancs de La Calle. La pêche, qt tem fait avec de grosses croix de Saint André, en bois, devient: etai neuse pour les bancs de coraux, quand les pêcheurs, malgré de i règlements, les arment de « grattes de fer ». Le nombre de; G teaux qui font cette pêche s'était élevé jusqu'à 263 en 1877 et Ma: pêche avait été de 33,700 kilogrammes (valant environ 2,312,(1 d'Al à 09 fr. le kil.); en 1888, il n'y a eu que 26 bateaux et le prs prèi a été de 5,100 kilogrammes (valant 265,000 fr., à 50 fr., leï pfo; Les poissons sont à peu près les mêmes que sur la côte mél nés ranéenne de France; Vallache, poisson qui ressemble à la sari de mais qui est plus gros qu'elle, la sardine et le maquereau, ïam 13,le thon sont les espèces les plus communes; les langoustes aboi L dans les parages de Djedjelli. Les bateaux de pêche, au no: outr, de 928 en 1888, montés par3,766 hommes (1), ont péché 7,500lo- Gon de poisson, valant 3 millions 1/2 de francs. Cette pêche s'esA'eé surtout dans le voisinage des lieux de consommation: kavài Mers-el-Kebir, d'Oran, d'Arzeiv, côtes de Cherchel, d'A/f O Djedjelli, de Philippeville, de Bône, de La Calle et, pour les ;leqç sons de passage, sardines, etc., côtes de Nemours, de 7e««de ( H Dellys, etc. PP 415. t,cs mines. — Les mines, objet d'une exploitation a Con intelligente sous la domination romaine, avaient été négligée;: L se dant la période musulmane; la colonisation française leur: r et G propice au Le fer se trouve en grande quantité, surtout dans les ar ° ^ ' 7 fit sements d'Oran et de Constantine. On l'exploite: dans le massij^^ liions magw^M tallin de Bône, qui renferme de riches filons de fer mag«j ac Mokta-el-EV oxydulé, très propre à la fabrication de l'acier; à Mokta-el-î[ de j (département de Constantine) où se trouvent les mines d'Aïn-fc souj
(1) Avant que la pêche ne fût réservée aux seuls Français, le bateaux avait été, en 1883, de 1,042 et le nombre d'hommes de nom
son
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�L'ALGÉRIE ET LA TUNISIE.
93
Sétfe de Bou-Uamra, des Kharézas (abandonné aujourd'hui), à la mon= lagne dé /'7//?/a, à Aïn-Sedma. Les mines d'hématite rouge de ^ Souma (exploitation suspendue) près de Boufarik, celle de Gouraya sa (exploitation suspendue), celle du Zâkkur Gharbi et du djebel Hadid, sont situées dans le département d'Alger. Dans celui d'Oran sont la mine de Camerala, celle des Beni-Saf, dans le djebel Aouarin 1"- à l'ouest d'Oran, qui est une des plus productives et des mieux « aménagées. Le rendement des trois mines et de la minière exploitées était évalué en 1886 a 433,000 tonnes, dont 305,000 pour le dépar. <f tement d'Oran, et 128,000 pour celui de Constantine. La valeur ni était estimée 3,604,000 francs pour 1886. L'exploitation du minerai
n ult
:C
lgrt de fer avait atteint le chiffre de 596,400 tonnes en 1880. de; Gar-Roubân, sur la frontière du Maroc près de Lalla-Maghnia, et' Mazis et Fillaoucen (dép. d'Oran), Gerrouma et R'arbou (dép. d'Alger), Kef-oum-Téboul près de La Calle et le cap Cavallo, près de Djidjelli (dép. de Constantine), sont des exploitations de plomb argentifère. Le rendement en 1886 a été de 19 à 21,000 tonnés dont la moitié pour Kef-oum-Téboul. L'exportation du minerai
,000 pro le 1 méd
sari de plomb, très variable d'une année à l'autre, s'est élevée à mi! 13,400 tonnes en 1881. ibor Le cuivre se rencontre sur un grand nombre de points, à Ghilm oum-Djin, dans l'Aurès, près de Batna, à Aïn-Barbar (dép. de )0to Constantine), à Mouzaïa (mine inexploitée depuis 1876), à l'Oueds'e Kebir, à Taffilet, au cap Ténès (dép. d'Alger. Le rendement qui bè avait dépassé 30,000 tonnes en 1883 a été d'environ 10,000 en 1886. Uijù On trouve le manganèse au Djerf-el-Koéli; l'antimoine, avec les lequel les femmes se teignent les sourcils, à El-Hamminat, au sud bifide Guelma ; le mercure, h Taghil, à Râs-el-Ma, au sud-est de Philippeville, et à Bir-Béni-Salah, toutes localités du département de iiConstantine. Le rendement était de 67 tonnes en 1887. ac jées: Le zinc (sous forme de calamine et de blende, de nadorite, etc.), ,ur:se rencontre à Hammâm-N'bail, non loin de Guelma à Sakamodi, et Guerrouma (départ. d'Alger),, puis au djebel Nador et à Mazis,
am [f(jS
au djebel Fillaoucen (départ. d'Oran). Le rendement a été ;( 7,000 tonnes de minerai.
de
Le sel agit 1ue l'oa rencontre dans la plupart des lacs intermittents _epj(lacs, sebkha ou chott) est exploité sur un assez grand nombre in
.|de points; il y avait, en -1886, deux mines de sel gemme, quatre sources salées et onze lacs salants exploités. Les principaux points sont : la saline d'Arzew, celle de Bélizane, la sebkha d'Oran, le sel gemme du Guerab, entre la mer et Aïn-Témouchent (départe-
�9.4
LA FRANCE.
ment d'Oran), celui du djebel Sahari sur la route de LagU celui de Djelfa, les six lacs salés de la province de Constantin, rochers de sel d'El-Outaïa, entre Batna et Biskra (1), ceoi] Bassoult, de Tadzervina et de Djella; dans le sud, le sel geJ de l'oasis des Oulâd-Sidi-ech-Cheikh. On évalue, sans complJ consommation indigène, la production de sel gemme en 181 2,600 tonnes ayant une valeur de 514,000 francs. Le salpêtre abonde dans le Zâb, à Tougourt et à Sétif. On compte en Algérie 310 carrières, dont 172 à exploitation!; poraire, et 138 à exploitation continue. Il faut citer surtod] gypse de Tessala près de Sidi-bel-Abbès, etc., le marbra d'Aïn-Tekbalet (dép. d'Oran), exploité déjà par les Romaii marbre rouge du djebel Orousse (dép. d'Oran), Y argile plaslif, Kabylie, les marbres blancs de Filfila, près de Constantine, a lesquels le marbre blanc statuaire rivalise presque avec cela Carrare. Le travail des mines et carrières de toute sorte oct 3,300 mineurs et 1,370 carriers. 416. lies eaux minérales. — Les eaux minérales et ther sont d'autant plus nombreuses qu'on s'avance davantage versl Elles étaient connues des anciens; on retrouve des ruines roi dans mainte station balnéaire, par exemple à Hammâm-Ilmi (entre Bône et Constantine); les Arabes et les Kabyles en t tout temps fait usage. Les plus connues sont Hqmmâm-Mesfa près de Guelma, dans un site très pittoresque, sources dot. eaux, les unes ferrugineuses, les autres chlorurées sodiqiies.j très chaudes (environ 95° cent.) et très abondantes; Tarn près de Sétif, eau gazeuse agréable à boire ; Aïn-Mkeberla&M mètres au sud de Constantine, eau sulfurée ; Sala-Hin, prfcj Biskra; Hammâm-Siân en Kabylie, eau sulfhydrique ; Hami llhira, à 26 kilomètres de Miliana, avec un établissement bien; tallé et une eau thermale qui contient une forte proporlk sulfate de chaux et de chlorure de sodium et de magné;;. Oued-Anteur, près de Boghàr, eau calcique; Berroua-fi 20 kilomètres de Médéa; Bammâm-Mélouane, près de Rovigo, thermale, gazeuse, fortement chargée de chlorure de sodium;;
(1) La liste des mines concédées, publiée dans la Statistique généra l'Algérie, 1885, 1886, 1887 (p. 304), montre que le nombre des mineséN ou abandonnées est bien plus considérable que celui des mines exploits, tableau des gites miniers exploités (p. 306) paraît d'ailleurs être incoinpl*1 (2) Hammam signifie bains chauds.
�L'ALGÉRIE ET LA TUNISIE.
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| près de Mostaganem, eau sodique sulfurée; Sidi-boulaheddin, près du confluent de la Mina et du Chélif, fréquentée les indigènes; Bains de la Reine, à 3 kilomètres d'Oran, thermale qui contient de la soude et du magnésium et dont 'établissement est fréquenté; Hammâm-bou-Hadjar, sur la roule d'Oran à Tlemcen, établissement fréquenté, eau bicarbonatée sodique ; Ain-Merdja, « source du marais », dans la vallée de la Tafna, eau ferrugineuse carbonatée où les Romains avaient une station; Hammâm-bou-Hanifià, à 20 kilomètres de Mascara, qui contient beaucoup de carbonate de chaux et qui est très estimée des indigènes et des Européens. 417. i/iiidustrie. —L'Algérie n'est pas encore un pays nianuàcturier dans le sens propre du mot; cependant elle tend à le evenir et le nombre des machines à vapeur augmente. Les industries les plus importantes sont celles qui mettent en uvre des matières fournies par l'agriculture algérienne : Les minoteries, occupaient en 1887, près de 2,000 ouvriers, à Consantine, Aurnale, Dlida, Alger, Tlemcen, etc. ; Les industries alimentaires autres que la minoterie (pâtes alimentaires, salaisons, vinaigreries, boulangeries, confiseries), qui employaient, 20o machines à vapeur (2,070 chevaux-vapeur) et lus de 2,000 ouvriers. La préparation des peaux, surtout des cuirs maroquinés, à Constantine, Alger, Tlemcen; La fabrication des bouchons de liège, occupant près de 3,000 ouriers ; La préparation du crin végétal avec les feuilles du palmier nain, ui occupe près de 1,400 ouvriers ; La préparation de l'alfa, qui occupait environ 1,900 ouvriers, ans 33 élablissemenls-situés presque tous dans la province d'Oran ; La fabrication des essences, à Chéragas et dans la plupart des illages qui avoisinent Alger. Les autres fabrications qui méritent d'être citées sont : Le*bijoux (122 bijoutiers), à Alger, Constantine, Oran, Tlemcen; Les vêtements (burnous, haïks, etc.), les broderies, les passemeneries, les étoffes, confectionnés par les femmes chez les Kabyles et dans les tribus arabes qui vivent sous la lente ; industrie importante pour la toile, particulièrement à Bougie et kBjidjelli; pour les lainages à Biskra, à Bordj-boû-Arreridj, en Kabylie; Les tapis de Mascara, de Tlemcen, de Biskra, de Constantine, qui sont renommés;
�LA FRANCE.
La coutellerie et les armes en Kabylie, à Bou-Saâda (Ai-.«l ° v-. zane d'Alger), etc: ; Ar%( La céramique, pipes de Mostaganem, poteries grossier® Kabylie, etc. ; Tlm Le bâtiment occupe, d'après la statistique officielle, 2,D j^]]; trepreneurs de maçonnerie, 1,6G0 charpentiers et menu. jr 120 peintres. lign( 418. Les \oies et moyens de communication par tern 9° Après la conquête, l'administration songea à doter l'Alger: péné routes, condition nécessaire au maintien de l'autorité comevéi^l développement de la colonisation. En 1839, il n'y avait t.env0 que 323 kilomètres de routes nationales, dont 17 seulement! Mod d'entretien; en 1869, il y en avait 1,220, à l'état d'entrelier,trave ordonnance du 17 janvier 1843 avait établi pour les routd'où l'Algérie un classement que le décret du 18 juillet 1864 et la] 3?| 29 mars 1879 ont modifié. En 1889, il y avait dix routes nali 10 k mesurant 2,930 kilomètres, dont 627 seulement (routes de & ligne de Laghouât, de Bou-Saâda) n'étaient pas encore à l'état J puis tien ; quelques-unes, comme celles du Chabet-el-Akra et des .ridj', de la Cldffa, ont été d'une construction très difficile. IlyaviflB plus, à l'état d'entretien, 521 kilomètres de routes départemï(51 k et 3,685 kilomètres de chemins vicinaux. La longueur des cl.. EU vicinaux non entretenus était, en outre, d'environ 6,000 kilontruite Les routes et ponts sur routes ont coûté, de 1873 à 1887 1 1 Bli 68 millions, dont 22 millions 1/2 pour travaux neufs. Le;'hem a va et phares ont coûté 33 millions 1/2. 4° 1 La première concession de chemin de fer en Algérie a en 1860 à la compagnie de Paris-Lyon-Médilerranée pour 110,00 lignes <XAlger à Oran et de Philippeville à Constantine. La;: 8%' d'Alger à Blida a été ouverte en 1862 et toute la ligne statu exploitation en 1871 ; celle de Philippeville-Gonstantine îiskr en 1870. Un Il y avait, au commencement de l'année 1889, 2,700 kilorlfo-ij de chemins de fer en exploitation, ayant coûté environ 000ni 6° J aen la recette brute était d'environ 20 millions. ^ Iauts 1° Le chemin de fer d'Alger à Oran (421 kilom. et 13,000 de recette- kilométrique en 1885), parla plaine de la )l'ar e u (Blida), la vallée du Chélif (Affreville, Orléansville, Rélmm ^ '< heme gaux, Saint-Denis-du-Sig; Sainle-Barbe-du-Tlélat). Sur ce Un s'embranchent le chemin d'Orléansville à Ténès qui travdj ezzai Dahra, le chemin de Rélizane à celui de Mostaganem, celui
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zane à Tiârel (200 kilomètres en tout), le chemin de Perrégaux à Arzew;\e chemin de Sainle-Barbe-du-Tlélat à Râs-el-Ma (100 kil.) par Sidi-bel-Abbès (51 kil.), avec embranchement de la Tabia à Tlemcen, d'où le chemin se continuera jusqu'à la frontière par •'■> Lalla-Maghnia. 111 II y a, en outre, deux embranchements projetés, celui de la ligne d'Aïn-Tômouchent à Béni-Saf, et celui de Tlemcen à Sebdou. «m 2° Le chemin de Perrégaux à Aïn-Sefra est la grande ligne de 1 S'- - pénétration à l'ouest dans le Sahara. Oran et Arzew en sont les m véritables points de départ. La ligne s'élève sur les plateaux en l 'envoyant un embranchement sur Mascara, puis un second de iti Modzbah à Marhoum qui doit se prolonger jusqu'à Râs-el-Ma; elle lie»traversé au Kreider le choot ech Chergui et aboutit à Aïn-Sefra oui d'où elle pourra être prolongée vers Figuîg. la 3° Le chemin de fer d'Alger à Constantine (463 kil. y compris ali 10 kil. de la ligne d'Alger à Oran sur laquelle se raccorde cette « ligne), par les vallées de Tisser(iVérteri;i//e)et du Skhél(Beni-Bouira), l d puis par le plateau delaMedjana, etc., où il dessert Bordj-bou-ArréQi.ridj, Oued-Tekister, Sétif, El-Guerrah, Ouled-Bamoun, le Kroubs. av Cette ligne envoie un embranchement de Ménerville à Tizi-Ouzou : (51 kil.).
; cl. Elle doit se relier au chemin de fer d'Oran par une ligne consluiitruite sur le plateau et allant de Beni-Bouïra, au pied duDjerdjera, ; (là Blida d'une part et, d'autre part, à Affreville, avec sous-embranLc-ïhement sur Boghari. Elle doit envoyer, depuis Beni-Mansour, par a vallée du Sahel, un autre embranchement sur Bougie (87 kil.). i,t 4° Le chemin de fer de Philippeville à Constantine (87 kil. et 11,10,000 francs de recelte kilométrique en 1885). 5° Sur la ligne d'Alger à Constantine, est le point de départ istation à'El-Guerrah) du chemin de fer de Batna (87 kil.) et de ; IO îiskra (121 kil. de Batna et de Biskra). Un autre embranchement à voie étroite, va KOuled-Rahman à W^Vin-Béida, sur le plateau.
uni. 6° Le chemin de Bône à Constantine par Guelma (raccordenent au Kroubs) parcourt du nord-est au sud-ouest la région des joolauts-plateaux (203 kil. de Bône au Kroubs) et se continue à l'est, ;|,ar Souk-Ahras (Algérie), et par la vallée de la Medjerda (105 kil. D m,-* ™Mèi\h la frontière) jusqu'à la ville de Tunis, avec embranchement de Souk-Ahras à Tebessa (225 kil.).
•a* jii'èzzara;
Un che
min de fer de Bône à Aïn-Mokra (33 kil.), sur le lac qui se prolonge jusqu'à Philippeville.
ITI -,
LA FRANCE.
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LA FRANCE.
L'ensemble de ces chemins constitue : 1° une grande ligne parallèle à la côte, allant d'Oudjda à Tunis par les trois chefs-lieux des départements; 2° plusieurs lignes perpendiculaires à la côte qui mettent les Hauts-plateaux en relation avec les ports. La longueur exploitée au 31 décembre 1888 était de 2,816 kilomètres, non compris 212 kilomètres sur le territoire tunisien (ligne de la Medjerda), et 33 kilomètres pour les chemins industriels. La recette totale à la fin de cette année s'élevait à près de 20 millions de francs. Lesprincipales compagnies qui exploitent ces lignes sont celles de Paris\ Lyon-Méditerranée (chemins d'Alger à Oran et de Philippeville J Constantine), de YEst-Algérien (Constantine à Alger, El Guerral àBiskra, etc.), de Bône-Guelma (avec prolongement jusqu'à Tunis), de Y Ouest-Algérien (Sainte-Barbe-du-Tlélat à Tlemcen et Ràsel-Ma), la compagnie Franco-Algérienne (Arzew à Aïn-Séfra), etc. Chemins de fer d'Algérie.
LONGUEUR DÉPENSES
EXPLOITÉE DE PREMIER
RECETTE par
KILOMÈTRE.
M0CYE1IE5I KIL Mérniip
au 31 dec. de l'année.
établissement,
(ij. (Nombres exprimés par million s d'unités). Marchandises.
(kilomètres). (millions de fr.)
(francs.)
Voyageurs.
1862
16 449 653 757 1105 1310 1422 1600 1655 1786 1852 (2) 2231 2367 (3) 2754
193 212 258 288 318 343 356 391 460 503 562 563
10.402 8.800 10.285 10.463 9.632 9.339 10.504 11.269 10.471 10.251 11.585 10.098 9.255 8.537
43 47 58 75 87 93 101 103
1
m
115 » »
26 30 40 54 57 73 70 78 108 105
» »
(1) Voir la déllnition du mouvement kilométrique, tome II, p. 320, 386. (2) Y compris 225 kilomètres de la ligne Bône-Gucima sur le territoire tunisien. (3) A ce nombre il convient d'ajouter 28 kil. de chemins de fer industriels.
En 1890, il y avait en Algérie 202 bureaux mixtes de poste et* télégraphe et 235 bureaux posteaux, dont 33 hors de la région » Ionisée, sur les Hauts-plateaux et dans le Sahara. Le total des a cettes des postes algériennes a été de 2 496000 francs. La longueur des lignes télégraphiques en Algérie était, en 1888, de 11151 kilomètres et celle des fils de 25 608. Le nombre des dé-
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pêches de l'année s'élevait à près de 1 900000. Il y avait en outre les 202 bureaux mixtes, 78 bureaux télégraphiques spéciaux. Les recettes de toutes les lignes ont été, en 1888, de 1277 000 francs. Il existe, en outre, sur les Hauts-plateaux, une série de postes de télégraphie optique qui permettent de communiquer avec des localités lointaines du Sahara. Dans le département d'Oran, ces postes s'étendent jusqu'à Tioût et Aïn Sfissifa, dans le département de Constanline, jusqu'à VOued-Soûf, à Zénouat et Enchic-Bessiriani et au sud jusqu'à El-Beîr, dans l'Oued-Rhîr. Cinq câbles sous-marins, posés de 1870 à 1880, relient Marseille : trois à Alger et deux à Bône. Au câble anglais qui fait communiquer, par le détroit de Gibraltar etla Méditerranée, Londres et Suez, est rattaché, à Malte, un câblequi dessert Alger, Bône et Tunis. 419. lia marine et la navigation. — L'effectif de la marine marchande en Algérie était de loi navires jaugeant 4 903 tonneaux en 1870, de 277 navires jaugeant 3 466 tonneaux à la fin de 1888. La navigation dans les ports de l'Algérie comprend le cabotage etla navigation entre l'Algérie et la France ou l'étranger. Le cabotage consiste surtout en transport de grains et farines, matériaux de construction, bois et sel. En 1887, il a transporté 82 300 tonnes en 3 324 voyages (1). Les ports de Philippeville, Alger, Bône et Oran en font près des deux tiers. En 1889, la navigation entre la France et l'Algérie, réservée au pavillon français, a employé 2 283 navires jaugeant 2 301 000 tonnes (entrées et sorties réunies) ; la navigation entre l'Algérie et les pays étrangers, 3878 navires (2001 à l'entrée, et 1877 à la sortie), jaugeant 1714000 tonnes. Dans le dernier tonnage, le pavillon français figurait pour 209 000 tonnes, le pavillon anglais pour 1109000, le pavillon espagnol pour 143 000, le pavillon italien pour 42 000, etc. Après la France, c'est avec l'Angleterre, l'Espagne, l'Italie, la Tunisie, l'Egypte, les Indes britanniques, les États-Unis que la navigation est le plus active. La Compagnie Transatlantique fait le service de Marseille à Alger re e (voyage d'environ 36heures, 100fr. en l classe, 18fr. en4 classe) tous les jours, directement ou par Port-Vendîmes, de Marseille à Oran directement, ou par Carthagène, de Marseille à Philippeville ou à Bône.
(1) Ces chiffres sont tirés du Tableau général des mouvements du cabotage en 1887, p. 9. Ils diffèrent de ceux de la Statistique générale de l'Algérie, années 1885,1886, 1887, qui donne (p. 342), 71 277 tonnes expédiées et 60 089 tonnes entrées.
�100
LA FRANCE.
La moyenne décennale de la navigation (réservée et de renée*!, entrées et sorties réunies des navires chargés seul entêtai
NOMBRE DE NAVIRES.
TONNAGE DES NAVIRE
FRANÇAIS.
FRANÇAIS.
ÉTRANGERS.
ÉTRANGES;
2.333 2.892 3.200
2.416 3.945 3.930
519.839 1.054.637 2.012.918
118.98 399.111
942.631
Les ports de cabotage sont les suivants, nombre des navires en 1887 :
classés d'après'
IIOL'TEUEST COHUERf.liL UM. Valeur en raillions de fraocî. PORTS. SORTIE. ENTREE.
PERIODE 1852-1854.
PERIODE 1883 - ISÎT.
1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17.
Philippeville.. Alger Bône Oran Djidjelli Collo Bougie La Calle Dellys Arzew Cherchell Mostaganem.. Nemours Ténès Beni-Saff. Mers-el-Kébir Stora
1020 784 691 497 199 262 164 210 99 126 151 148 93 52 51 84 8
729 700 4174 536 572 397 355 193 267 227 135 104 128 68 51 9 20
15 40 7 28 0.9
»
79 132 41 110 1.5 2
2.4 1.9 0.2
<gf«.f
fl
6.1 O.S 10 0.1 6.5 2.6 0.8 3.6 1.0 1,0
0.3
»
0.1 2.6
420. lia banque et le crédit. — En Algérie, les capitaux sont pf. abondants relativement aux besoins. Un grand nombre de colors après avoir dépensé en achat de terres ou en constructions!! plus grande partie de leur avoir, n'ont plus qu'un fond de rooll ment insuffisant. Le taux de l'intérêt est plus élevé qu'en France. Au commencement de la conquête, il a été fixé légalement i 20 p. 0/0, et ce n'est qu'après de nombreuses mesures transitoire que l'Algérie a été assimilée sous ce rapport à la métropole,
�L'ALGÉRIE ET LA TUNISIE.
101
Pour faciliter le crédit, la banque de l'Algérie a été créée par la loi du 4 août 1851, au capital de 3 millions, porté plus tard à 10, puis à 20 millions (en 1880), avec privilège d'émission. Ses billets, depuis 1870, ont cours légal en Algérie, comme ceux de la Banque de France en France. Le directeur est nommé par décret; les membres du conseil d'administration et les censeurs sont nommés par l'assemblée des actionnaires. La Banque a son siège social à Alger et des succursales à Oran, Constantine, Bône, Philippeville, Tlemcen. La Banque de l'Algérie qui, en 1851-1852, escomptait 8 millions 1/2 de francs, en escomptait 68 en 1861-1862, 203 en 18711872 et 466 en 1886-1887 (dont 13,7 en papier sur la France et 452,2 en papier sur l'Algérie) ; elle avait en moyenne, en 1886-1887, 63 millions de billets en circulation, 24 millions en caisse et effectuait durant l'exercice 625 millions de recettes et 626 de dépenses. Le Crédit foncier et agricole d'Algérie, qui a son siège h Alger et des succursales à Constantine, Oran, Bône, avait prêté à long ou à court terme, de 1881 à 1888, 80 millions de francs dont près de 13 étaient déjà remboursés. Le Crédit lyonnais qui a deux succursales à Alger et à Oran, a escompté 135 millions en 1887. Il y avait, en outre (en 1887), 20 Comptoirs d'escompte créés de 1879 à 1886, et une caisse agricole (à Mascara), dont les escomptes (au taux de 7 à 10 p. 100) se sont montés à 91 millions 1/2 en 1887. 421. L.e commerce. —Le commerce extérieur de l'Algérie se fait par terre et par mer. Le commerce par terre a lieu : par caravanes, par chemin de fer et par mer avec la Tunisie; par caravanes avec le Maroc et le Sahara. Il consiste principalement: en exportation de peaux, de laines', de dattes, de gomme, de bestiaux, de plumes d'autruche, de henné et de séné, de plantes médicinales; en importation de numéraire, de savon, de sucre, de tissus de coton et de laine, d'armes, d'articles de mercerie et de quincaillerie. Il est très peu considérable aujourd'hui du côté de la frontière méridionale ; la conquête française a eu pour effet de détourner les caravanes vers le Maroc et vers Tripoli, parce que la France n'admet pas sur son territoire les esclaves qui ont été le plus souvent jusqu'ici leur principale marchandise et parce que les musulmans du désert préfèrent les marchés musulmans. L'occupation du M'zàb en 1883 a eu déjà pour effet de détourner une partie des caravanes qui y venaient ; on peut craindre pour l'avenir la dé-
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LA FRANCE.
cadence des villes m'zâbites. Cependant Tlemcen reçoit enc d'importantes caravanes venues du Maroc et même du Ton Dans l'intérieur, il y a un grand nombre de marchés fréquent! par les étrangers comme par les algériens : dans le départe^ d'Oran, Tiâret, marché de laines ; dans celui de Constantine, G»; ma, marché de bœufs ; dans le Sahara, El-Ouâdei Ghardak,t Le commerce extérieur par mer s'est développé rapides depuis la conquête française. Le premier tarif général (Il, vembre 1835) appliqué à ce pays accorda l'entrée en franchi aux produits français venant des ports de la métropole et impi; une surtaxe de navigation aux marchandises importées sous pi villon étranger. Par décret du 16 décembre 1863, les droits d'enlij sur certaines marchandises étrangères furent augmentés et la pli part des exportations d'Algérie en France obtinrent une réducli; de 50 p. 0/0 sur les tarifs appliqués à la nation la plus favorisj. La loi du 11 janvier 1851 et surtout celle du 17 juillet 1867 acct; dèrent la franchise, à leur entrée en France, à tous les produi naturels et à une partie des produits manufacturés de l'Algéri en même temps qu'elles stipulaient de larges exemptions ou dis nutions de droits en faveur des importations étrangères. La Ioij 29 décembre 1884 a appliqué à l'Algérie les tarifs métropolitait en ne faisant d'exception que pour un petit nombre d'articles, En 1835, ce commerce naissant, qui consistait principalem? à approvisionner l'armée, n'était encore que d'une douzainet millions. Vers la fin du règne de Louis-Philippe, il avait atteint^ même dépassé 100 millions (88 à l'importation et 10 à l'expot tion, moyenne de la période 1844-1850). Il a pris un rapide es sous le second Empire, à la suite des tarifs douaniers de 1851: de 1867, si bien qu'en 1869 il avait augmenté, presque triplé.I commerce général avec la France montait alors à 215 millions tl commerce spécial à 193 (130 à l'importation et 63 à l'exportai», le commerce général avec l'étranger atteignait 78 millions el commerce spécial 70 (49 à l'importation et 21 à l'exportation). La crise financière qui a commencé à sévir en 1882 et les & sures restrictives de la liberté commerciale qui ont été prises! 1884 ont restreint le commerce avec l'étranger, qui, après s'ti élevé jusqu'à 163 millions (commerce spécial) en 1882 n'était pl que de 87 en 1888; le commerce avec la France, qui a subi desi riations nombreuses et dont les approvisionnements militairessï une des causes, après avoir fléchi pendant quelques années, s' relevé et a même atteint 332 millions (commerce spécial) en 181
�L'ALGÉRIE ET LA TUNISIE.
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En 1888, le commerce général de l'Algérie avec la France et l'étranger s'élevait à 444 millions de francs. £ SNOITAT Nous donnons1 le tableau de ce commerce d'après deux docueirég .ecnar ments officiels qui/ne sont pas toujours en concordance (1).
TAIONS\
'rance1
D'APRÈS LA DIRECTION GÉNÉRALE DES
J .eirégI
DOUANES
(MINISTÈRE DES
FINANCES).
[ SNOITAT (Nombres exprimés en millions de francs.) \ eirégI [ .ecnar
COMMERCE DE L'ALGERIE
AVEC LA FRANCE. COU. OÉXÉIUL. COUUERCB SPÉCIAL.
COMMIS KC E DE L'ALGÉRIE AVEC L ETRANGER ET LES ENTREPOTS DE FRANCE. COU. GÉJÉRH. COÏMERCE SPÉCIAL.
H O H H O tJ H
a *t a
& ta m.
ANNÉES.
§ s-É
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? a i-a 1831.... 1835.... 1840.... 1845.... 1850.... 1855 1860 18G5 18C0 1867 1868 1809.... 1870.... 1871.... 1872.... 1873.... 1874.... 1875.... 1876.... 1877.... 1878.... 1879.... 1880.... 1881.... 1882.... 1883.... 1884.... 1885.... 1886.... 1887 1888 1889....
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2 2 4 7 39 59 72 67 69 72 65 49 80 140 151 115 112 127 126 123 124 129 93 98 98 104 191 20:i 166 159 202
» 7
22 89 75 156 153 135 130 114 117 130 109 118 140 140 135 146 148 138 129 139 102 161 165 154 147 167 189 153 174 179
)> 1 1 3 5 37 58 71 66 67 71 63 47 79 138 148 113 108 123 12î 120 122 127 92 96 96 102 124 125 133 158 200
»
))
» » » » » »
8 23 92 80 193 211 206 196 281 188 193 156 297 278 288 248 254 271 260 249 261 289 253 261 250 249 291 314 286 332 379
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»
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)) 18 23 29 61 66 54 47 68 66 54 5G 51 61 6S 77 75 80 106 90 84 74 59 53 58 61 68
)) 8 23 22 17 21 24 55 69 76 80 52 49 52 48 37 54 56 57 80 70 55 72 57 50 38 38
»
17 22 28 58 63 49 44 62 58 47 50 46 57 05 72 70 74 100 87 80 71 55 50 53 54 59
»
15 20 21 51 63 68 70 49 44 49 44 33 51 51 53 76 66 52 69 55 46 33 29
73 83 70 95 125 126 117 99 90 106 109 105 12f 125 153 163 146 123 124 105 99 87 88
245 268 268 297 303 293 279 349 439 445 383 380 409 399 392 425 459 450 568 451 416 448 441 410 444 410
(1) Une des causes de discordance vient de ce que la statistique du Gouvernement général de l'Algérie a été faite longtemps à l'aide des « valeurs officielles ». de douane qui ont été fixées en 1827, tandis que celle de la Direction générale des douanes l'était d'après les « valeurs actuelles » qui changent chaque année. °
�lOi
LA FRANCE.
Commerce général.
D'après le Tableau des établissements français dans l'Algérie (183S-18GG) et la Statistique générale de l'Algérie ^1867-1887). (Nombres exprimés en millions de francs.)
IMPORTATION EXPORTATION
TOTAL
MOYENNES
DÉCENNALE!
1831 1835 1840 1845 1850 1855 18G0 1865 1866 1807 1808 1869 1870 1871 1872 1873 1874 1875 1876 1877 1878 1879 1880 1881 1882 1883 1884 1885 1886 1887 1888
6,5 16,7 57,3 9!),3 72,7 105,4 109,4 175,2 179,1 187,7 192,G 183,3 172,7 195,0 197,0 206,7 19(i,3 192,3 213,5 216,6 236,0 272,1 303,4 342,2 411,9 330,3 289,8 237,9 222,1 220,0
1,4 2,6 3,8 10,5 10,2 49,3 47,8 100,5 92,7 97,1 103,1 110,9 124,4 111,7 16i,6 152,2 149,3 143,9 1G6,5 133,6 131,0 151,9 168,8 143,6 150,0 144,1 175.9 195/» 196,4 200,4
7,9 19,3 01,1 109,8 82,9 154,7 157,2 275,7 271,8 284,8 295,7 294,2 297,1 306,7 361,6 358,9 355,6 346,2 380,0 350,2 307,0 424,0 472,2 485,8 561,9 464,5 465,7 433,3 418,5 420,5 432.6
17,1 15,G 154,1
254,2
40,1,0
404,3
Dans le commerce avec la France, les importations consistent principalement en cotonnades, savoir: tissus, passementerie tl' rubans (27 millions en 1888, commerce spécial), en ouvrages et peau ou en cuir (15 millions), en vêlements confectionnés et lingeà (8 millions), en lainages (5 millions 1/2), en peaux préparées (o millions), en sucre (5 millions), etc. ; les exportations d'Algérie ea France, en vins (43 millions), en céréales et farines (32 millions!, en moutons (27 millions) et laines (20 millions), en bœufs (6 nullions), peaux et pelleteries brutes, en liège, en fruits, en légumes, en poissons, en huile d'olive, en phormium tenax, en eau-de-vie, elc. Dans le commerce avec l'étranger, les premiers rangs appariiez
��108
LA FRANCE.
nent aux entrepôts de France qui ont fourni 16 millions (commert; général) en 1888, aux colonies françaises (6millions), hl'AngkUrti (25 millions), à VEspagne (2 millions), à la Tunisie (10 millioM à la Belgique (9 millions), à la Russie (10 millions), au Maroc (lOmil lions), àl'Italie (6 millions). L'Algérie importe surtout du ca/e(8mil. lions en 1888), des cotonnades (7 millions), des céréales (7 millions); elle exporte de l'alfa (7 millions), du minerai deplomb (6 millions 1/ï, du minerai de fer, du liège, du crin végétal, du tabac, des poisson^ des peaux ouvrées, etc.
3e Section.
LA TUNISIE.
SOMMAIRE.
— 422. La géographie politique et l'administration de la Tunisie (ldf. — 423. La population et la propriété (109). — 424. Les villes principales (10Ï, — 425. La production agricole (112). — 426. Les produits des mines et 4 l'industrie (113).— 427. Les voies de communications (114).— 428. Les moi. naies et mesures (115). — 429. Le commerce (115).
422. lia géographie politique et l'administration de la Tunisit — La superficie de la Tunisie est d'environ 100000 à 140000 kilomètres carrés. Elle est bornée à l'ouest, par l'Algérie ; au nordt! à l'est, par la Méditerranée ; au sud-est, par la province de Tri poli, dont elle est séparée par un chott dit Cliareb-Souada4kji servant de limite aux terrains de labour des Oudernas et desïi» zim, tribus tunisiennes; au sud, elle s'étend dans le Saharajusqui vers le 32° de latitude nord, sans limite déterminée. La côte au développement d'environ 000 kilomètres. C'est là qu'a été, dans l'antiquité, la florissante république de O thage; lesruinesde la ville se voient au nord-est de Tunis. Surceili terre ont dominé sucessivementles Romains, les Vandales, les Gréa c du Bas-Empire, les Arabes. Kairouan, fondée au vn siècle, aéléli capitale de plusieurs empires musulmans. Conquise par CharlesQuint en 1525 (prise de la Goulette), par Barberousse en 1534, Tm est devenu, depuis 1575, une dépendance de l'empire ottoman. Le bey de Tunis s'est affranchi en 1811. Depuis le firman du 28 octobre 1871, il n'est plus astreint au tribut, mais il doit recevoii l'investiture de la Porte ottomane. A la suite de l'attaque des Kroumirs sur la frontière algérien!! et de différends politiques avec la Tunisie, l'armée française occupj le pays en 1881, vainquit les résistances, et le traité de Afljr* Sdid ou traité du Bardo (12 mai 1881), complété par la conven-
�L'ALGÉRIE ET LA TUNISIE.
H»
tion du 8 juin 1883, ratifié par la loi du 10 avril 1884, a placé la Tunisie sous le protectorat de la France. Le Ministre, Résident général de la France à Tunis, qui relève du ministre des affaires étrangères, est le dépositaire des pouvoirs de la métropole. Il peut prendre sous forme d'arrêtés des règlements concernant la colonie française dont il est le chef. Par le décret beylical du 27 janvier 1883, les décrets du bey doivent être insérés au journal officiel tunisien, pour être exécutoires, et ar conséquent ne peuvent être promulgués sans l'assentiment du lésident. Le Résident remplit les fonctions de ministre des affaires étrangères du Bey ; il a sous ses ordres un secrétaire général du gouverement tunisien qui a rang de ministre. Le Bey est souverain absolu; mais, par le traité de Kasr-es-Saïd, il a accepté le protectorat; par la convention du 8 juin 1883, il s'est engagé à procéder aux réformes que le gouvernement français jugerait utiles. Un décret du Président de la République française (18 novembre 1884), rendu en conformité d'un des articles de la « loi de garantie de la dette tunisienne », a délégué au résident le droit d'approuver et de rendre exécutoires les décisions du bey; un autre décret (23 juin 1885), en conférant au représentant de la France le titre de résident général, a placé sous ses ordres les commandants des troupes de terre et de mer et tous les services administratifs concernant les européens et les indigènes. Le conseil des ministres se compose du résident général qui préside, du premier ministre qui est musulman, du général de brigade qui est en même temps ministre de la guerre, du directeur des finances, du directeur général des travaux publics, du secrétaire général des travaux publics, du secrétaire général du gouvernement tunisien et du secrétaire général adjoint qui sont français, du « ministre de la plume » qui est musulman. Des gouverneurs indigènes, nommés par le bey, portant le titre de Caïds, administrent les dix-sept provinces de la Régence de Tunis; ils lèvent les impôts de capitalion, les dîmes; ils règlent en premier ressort les questions litigieuses et les affaires de simple police. Ils ont sous eux des kkalifas et des cheikh qui administrent et qui perçoivent les impôts. Treize contrôleurs civils, agents de l'administration française, institués par décret du 4 octobre 1884, et placés, depuis 1890, sous l'autorité d'un directeur des renseignements et du contrôle qui dépend lui-même du président général, sont chargés de surveiller et de contrôler les caïds de leur circonscription et d'autre part, de fournir des renseignements et des con-
�108
LA FRANCE.
seiis aux colons ; la gendarmerie indigène est sous leurs ordres.Les treize circonscriptions sont (en 1890) : Tunis, la Goulelte, Neki Sousse, S fax, Djerba, Tôzeur, Kairouan, Maktar, El-Kef, Soul;4 Arba, Béja, Bizerte. Dans les régions militaires, comme la Kntmirie, Sousse, Gafsa, Gabès, le contrôle civil est attribué au commandant des troupes. Le bey n'a pas d'armée ; il ne conserve qu'une garde d'honneur, Il y a une brigade d'occupation de Tunisie, qui fait partie è 19e corps d'armée. Le corps d'occupation qui s'est élevé jusqu'à 40000 hommes n'était que de 13000 en mai 1890. La brigade comprend 1 régiment de zouaves, 1 régiment de tirailleurs, 1 régiment de spahis, 1 bataillon d'infanterie légère d'Afrique, 1 compagni; de fusiliers de discipline, 1 régiment de chasseurs d'Afrique, 3batteries d'artillerie (avec une direction), 1 compagnie du génie (avet une direction), et 4 compagnies du train. Il y a trois commandemei militaires : Tunis, Sousse et Gabès. La gendarmerie a un capitata commandant à Tunis et un lieutenant à Sousse. Les juridictions consulaires, établies en vertu des capitulationdu xvie siècle, ont été supprimées en 1884 par des conventioninternationales et tous les Européens sont justiciables de la justice française. Il y a un tribunal français de lre instance à. Tunis (loido 27 mars 1883) et un autre à Sousse (décret du 1er décembre 1888(1 du 22 janvier 1890), qui siègent avec adjonction d'assesseurs français, étrangers et tunisiens et qui statuent en matière criminelle. Il sont du ressort de la Cour d'appel d'Alger. Des Juges de paix, ayant des pouvoirs analogues à ceux de l'Algérie, ont été établis d'abord à Tunis, à la Goulelte, à Bizerte,) S fax, h Sousse, au Kef, à Nebeul, à Souh-el-Arba, à Gabès, etc. (ai nombre de 16 en 1889). Dans les localités où il n'existe pas déjuge de paix, les contrôleurs adjoints ou des officiers de l'armée en exticent provisoirement les fonctions. Les Caïds conservent une partie de leurs anciennes attributionjudiciaires. Des municipalités ont été créées à l'unis, à la Goulelte, auAef, h S fax, à Sousse, hBizerte, hMehadia; des commissions municipale dans une dizaine d'autres localités. L'instruction est placée sous les ordres d'un Directeur de l'en» gnement public. Il y a un Igcée français (lycée Sadiki) à Tunis. En 1890, il y avait 79 établissements primaires (dont71 écoles publiques) et 4 établissements secondaires, où l'enseignement se donnait en français à 10749 élèves.
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Le système financier de la Tunisie a été entièrement remanié depuis 1883. A la suite du traité de Kasr-es-Saïd et de la suppression de la commission financière (octobre 1884), l'administration française a introduit l'ordre dans le maniement des deniers de la régence. Les principales sources du revenu sont la medjba (6 milr lions et demi de piastres — 1 piastre vaut 0 ,60 — en 1890-1891), impôt de capitation qui pèse surtout sur les moins fortunés, le hanoun des oliviers et des dattiers (plus de 2 millions), Yachour (plus de 3millions), dîme payable partie en nature et partie en argent, les douanes (3 millions et demi), les monopoles et marchés (5 millions et demi), les mahsoulals (3 millions), taxes sur la vente de marchandises. Le budget de 1890-1891 s'élevait à 36977500 piastres (22 millions de francs) en recette. Les dépenses à 32 millions et demi. Les principales étaient le service de la dette (10 millions et demi de piastres), la liste civile du bey et les dotations de sa famille (3 millions), la brigade d'occupation (près de 1 million), les routes et ponts (3 millions). La dette publique, dont le service a été assuré par l'administration française, s'élevait, en 1884, à 125 millions de francs en capital avec intérêt à 5 p. 100 ; par décrets des 27 et 28 mai 1884, elle a été convertie en 4 p. 100, ainsi que la dette flottante (17 millions et demi de francs) et garantie par la France. La commission internationale a cessé dès lors de fonctionner et l'administration de la dette tunisienne a été confiée à des fonctionnaires français. Un décret beylical du 17 décembre 1888 a autorisé la conversion du 4 p. 100 en 3 1/2 p. 100. La transition du régime ancien au régime d'un protectorat plus effectif encore qu'apparent, la simplicité des organes français d'administration, la sécurité dont jouissent les personnes et les biens font honneur aux résidents qui ont gouverné la Tunisie depuis dix ans. 423. lia population et la propriété. — La population de la Régence est évaluée à environ 1 million 1/2 d'âmes : soit 13 hab. par kil. c. Quelques auteurs la portent jusqu'à 2 millions. Cette population est composée en partie de Berbères, sédentaires pour la plupart, en partie à'Arabes nomades. Ils sont presque tous musulmans, appartenant surtout aux cultes malékite ou hanéfite. Plusieurs tribus du sud avaient émigé après l'occupation française, elles sont (sauf un très petit nombre d'exceptions) rentrées en faisant leur soumission. On compte 45 000 Israélites et plus de 40 000 européens (environ 4000 français, 10000 italiens, 9000 anglais, etc.).
�HO
LA FRANCE.
La propriété « arch » ou propriété collective, qui est la forme t plus ordinaire parmi les indigènes en Algérie, n'existe pas en Tunisie. C'est la propriété melk, ou propriété individuelle, qui d , 0 mine; mais l'exercice et surtout la transmission en sont souvent gênés par diverses servitudes. Les biens habbous, ou biens de main, 1 morte gérés par la djemdïa des Habbous, sont très considérables on suppose qu'ils occupent le tiers ou le quart du territoire. Pou régulariser les litres de propriété et faciliter aux européens l'at. er quisition du sol, la loi du 1 juillet 1885 (amendée par celle du6novembre 1888) a institué Y immatriculation; l'immeuble immatricule, après une purge qui établit le droit complet du propriétaire, est pleinement garanti par l'inscription sur le registre de la Conservation ; une copie du titre de propriété est remise au propriétaire qui peut ainsi le négocier. (67 immatriculations seulement ont été faites de 1886 à 1889.) 424. lies villes principales. — Les villes principales sont: Tunis (environ 150 000 habitants, dont près de 25 000 européens' capitale de la Régence, ville connue déjà des Romains sous le non de Tunes (1), Tunetum, est bâti sur la pente douce d'une colline, entre la Bahira et lasebkha Sedjoumi, et dominée à l'ouest paris « Kasbah » ou citadelle, en partie ruinée. Cette ville est d'un aspect pittoresque au premier abord ; mais les rues y sont, comme dans beaucoup de villes arabes, étroites, tortueuses et sales. Les maisons, 1 blanchies à la chaux, sont peu élevées et nues à l'extérieur; elles sont surmontées de toits plats en terrasses. Les nombreuses mosquées sont couronnées de coupoles couvertes en tuiles vertes. Les souk, marchés couverts, sont les rendez-vous de la population, La; petite industrie et le commerce sont actifs. La ville européenne s'est beaucoup développée depuis 1882; coupée d'une large avenue, elle s'étend, du côté de la Porte de la Marine, entre la ville indigène et la Bahira. Il y avait, en 1888,47 écoles primaires fréquentées pat 4600 garçons et 2 400 filles ; il y a un lycée. Le Bardo, palais fortifié du bey, est situé à 2 kilomètres de Tunis. On a commencée» 1888 de grands travaux (qui doivent être terminés en 1894), pour creuser uu canal de 8 kilomètres de longueur dans la Bahira et doter Tunis d'un port. Bizerte (5000 hab.), Uippo Zaritus de l'antiquité, situé le long du canal par lequel le lac de Bizerte débouche dans la mer et qui sert de port à la ville. La position maritime de Bizerte est très
(I)
Elle est appelée
Acux^ TvrjTa
par Diodore de Sicile.
�L'ALGÉRIE ET LA TUNISIE.
111
forte et on a songé à en faire un grand port militaire de refuge ; on a commencé des travaux d'approfondissement dans le canal qui a trop peu de profondeur pour recevoir des bâtiments de fort tonnage. Porto-Farina, sur le bord du lac Ghâr-el-Melah, près de l'embouchure de la Medjerda, qui l'ensable peu à peu; près de là, sont les ruines à'Utique. La Goulelte, c'est-à-dire le Goulet (4 000 hab.), port de Tunis construit sur la baie de Tunis, au débouché de la Bahira, « la petite mer » ou plus exactement la lagune au fond de laquelle est Tunis ; il n'est accessible qu'aux petits bâtiments ; c'est aussi une station de bains de mer. Au nord de la Goulette, sur la côte, près de la Chapelle SaintLouis, sont les ruines de Carthage, qui se composent surtout de citernes effondrées et des restes d'un aqueduc romain. Sousse (6000 habitants), l'ancienne Adrumète (?), est aujourd'hui le second port de la Tunisie ; la ville, adossée à une montagne, dominée par la Kasbah et par la tour de l'observatoire (En-Nadour) et percée de ruelles tortueuses, sert de débouché à la plaine de Kairouan ; elle est tout entourée de jardins d'oliviers et fait un grand commerce agricole. Hammamet (6100 hab.), sur le bord de la mer, n'offrant à la navigation qu'une rade sans abri. Monastir (6000 hab.), ville voisine des ruines de Thapsus, et Méhedia ou Mahedia (6300 hab.), rades meilleures que celle de Sousse. Sfaks (42000 hab. avec la population des jardins qui environnent la ville), fortifié et bâti en amphithéâtre; marché important; fabrication d'étoffes et de babouches ; le port est une rade qui ressent fortement l'effet de la marée, mais qui est la plus sûre de la côte, grâce à l'abri des îles Kerkenna. Sfax fait un commerce important avec les villes de la côte et les oasis tunisiennes ; sa campagne, divisée en jardins d'oliviers et bien cultivée jusqu'à une certaine distance de la ville, compte plus de 20000 habitants. Aïn-Draham, ville principale de la Kroumirie. El-Kef (3 500 hab.), « le rocher », marché autrefois très important, bâti sur un rocher, avec des rues escarpées, étroites et tortueuses, une importante kasbah; la ville se trouve sur une des routes qui relient l'Algérie à la Tunisie. Tebourba (2 000 hab.), sur les bords de la Medjerda.
�112
LA FRANCE.
Teslour (3 000 hab.), bâti sur une colline. Béja (5 000 hab.), l'ancienne Vacca, ville d'origine carthagim située dans une région fertile en céréales ; ville bien déchue t jourd'hui. Zaghouan (3 000 hab.), bâti près des ruines d'une ville maine, sur le flanc des derniers contreforts du mont Zagho dans une région remarquable par sa belle végétation. Nabeul (8 400 hab.), petite ville bien bâtie, dans une fe oasis. Kairouan (17 800 hab.), la ville sainte de la Tunisie, fondées 675 de J.-G. par le célèbre conquérant Okba. Ancienne capilï de plusieurs dynasties et empires, la ville est bâtie au milieu d' plaine triste et marécageuse, entourée de cimetières et de roi mais régulièrement construite en briques et relativement pro enceinte d'une haute muraille crénelée, ornée d'un grand nom de mosquées (entre autres la grande mosquée fondée parOkbn viie siècle), rendez-vous des caravanes et centre d'un commet, important. Houmt-Souk, chef-lieu de l'île de Djerba. Le Sahara tunisien comprend quatre régions d'oasis. Au pied de l'Atlas, dans le Hammema, entre 33° et 34° de k tude, sont plusieurs oasis dont Gafsa est la principale. La " connue sous le nom de Capsa au temps des Romains, est située 340 mètres d'altitude, dans une gorge que dominent des me gnes de 1170 mètres (djebel Orbata ou Arbet) et de 1200 me environ (djebelBou-Younès) et qui est, avec le chemin de la le seul passage conduisant de Tunisie dans le Sahara. La loc est peuplée d'environ 4 000 habitants ; la culture consiste plu; oliviers qu'en palmiers dont les dattes ne sont pas comeslit l'industrie consiste dans la fabrication de couvertures. El-Gtà est une oasis située au sud-est de Gafsa. Le Djérid ouBelâd-ed-Djerid, « pays des palmiers », est unes d'isthme qui sépare les chotts Rharsa et Djérid; il se compose quatre oasis : El-Hamma, en décadence; El-Oudiân, adossée à chaîne de collines et possédant plus de 100 000 palmiers; t femmes fabriquent des burnous ; Tôzeur (8 500 hab. avecfl sept autres villages de l'oasis), la plus importante des qualt, arrosée par un oued qui ne tarit pas, très verdoyante au rai des sables arides qui l'énveloppent, possédant d'après t relevés de l'impôt, 230 000 palmiers, qui donnent en moyens 70 milliers de quintaux de dattes ; et peut-être en réalité p'!
�L'ALGÉRIE ET LA TUNISIE.
113
du double: fabrique de burnous d'une grande finesse et de haïks; Nef ta (9000 hab.?), où la chaleur est très forte, ville bâtie sur le bord d'un plateau qui domine l'oasis, est renommée pour la qualité de ses dattes (201 000 palmiers payant l'impôt et peut-être le double en réalité) et la beauté de ses haïks de luxe. Le Nefzaoua, qui borde la rive orientale du chott ed-Djerid, renferme un millier d'oasis dont la principale est Kebilli; c'est peutêtre le groupe qui possède le plus de palmiers. L'Aarad est la région qui borde le golfe de Gabès; c'est la plus peuplée'des quatre. Les deux principales oasis sont celles de Gabès et d'El-Hamma. El-Hamma, située à l'extrémité orientale du chott Fedjedj. Gabès (850 hab. sans la garnison), peuplée principalement de Français, d'Italiens et de Maltais, est une petite ville située à 800 mètres de la mer, au bord de l'oued Gabès. L'oasis de Gabès, appuyée à la mer, a une superficie de 2100 hectares et une population d'environ 10 500 âmes, dont 850 à Gabès et le reste à Djarra, à Menzel et dans quelques autres villages. Le climat y est relativement tempéré (19° 1/2) grâce au voisinage de la mer. L'oasis est arrosée par des sources qui se réunissent en deux ouâdi et alimentent de nombreux canaux. La riche végétation de l'oasis, qui tranche sur l'aridité de la côte, a rendu cette localité célèbre dès l'antiquité. Les palmiers y sont au nombre de 140 000; mais les dattes (200 litres en moyenne par an et par pied dans les plantations les plus favorisées) y sont en général de qualité médiocre. Le bananier, le grenadier, l'amandier, l'abricotier, le pêcher, l'olivier et la vigne, le henné, le coton et l'arachide, le blé, l'orge, la bechna, le maïs et le sorgho, l'ail, l'artichaut et divers légumes y prospèrent. Les moutons et les chèvres sont en grand nombre. Le pays des Ourghemma, tribus de pillards, est situé au sud-est de l'Aarad. Ksar el-Medenine est l'oasis la plus importante de ce pays très peu cultivé, dont les moutons sont la principale richesse. Au sud des Ourghemma, sur les plateaux arides et ravinés des monts des Matmata, vivent misérablement dans des grottes des tribus berbères, possédant quelques k'sour fortifiés : Foum-Tatahouin, Duuirat, etc. 425. lia production agricole. — Comme l'Algérie, le sol de la Tunisie peut être divisé : 1° en Sâhel, plaine orientale, composée de terrains salins et incultes et de terres fertiles, et Tell, région du nord, généralement fertile, qui ne forme, sur beaucoup de points,
LA KBAÏÎCE.
III. — 8
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LA
FRANCE.
qu'une étroite bande sur le littoral, mais qui comprend la vallkk la Medjerda ; 2° en région des steppes au centre, que hérissent de montagnes rocailleuses et des terrains formés d'une épaisse couche d'humus, mais arides à cause des efflorescences salines ; 3» y Sahara au sud, où sont des groupes importants d'oasis, surlorj dans le Djérid; ces oasis, étant plus voisines de la mer, sont moie isolées que celles de l'Algérie. On a essayé de dresser un état du territoire (133000 kil. c.) pjî cultures, d'après lequel les landes, pâtures et les terres de labour occuperaient 52 000 kil. c, les d unes 18 000, les plaines à als 15000, les parties plus ou moins boisées 800, les oliviers lfflj les palmiers 200, etc. Le Tell et le Sâhel comprennent tout le nord de la contrée,!; une partie des côtes de l'est; ils renferment, outre la vallée de Medjerda, le district de S fax, les îles Kerkenna et Djerba. Duleinp des Romains ce pays était un des greniers de l'Italie. Quoique t culture y soit en général très négligée, il produit beaucoup I céréales, surtout le froment et l'orge, et quelque peu le mais ell millet. Il produit aussi le tabac, les fèves, les pois chiches, le il et le chanvre, le coton, les légumes. Le « littoral » entre Sousse^ Gabès fournit au commerce des drogues tinctoriales, l'indigo, carthame, la garance, le henné, arbuste dont on extrait une teinti orange employée par les femmes pour se teindre les ongles, cumin. Les arbres fruitiers, amandier, figuier, oranger, grenadier; vigne, etc., réussissent bien. L'olivier, qui atteint en Tunisie de grandes dimensions, est «s des principales richesses du pays, surtout dans les environs* Sousse, de Monastir, de Mahedia, de S fax et dans l'île Djerba ài en compte plus de 35,000 pieds ; mais l'huile est en général* fabriquée. On trouve des forêts entières d'oliviers; dans les enviade S fax on ne fabrique pas moins de 36000 hectolitres d'hirfl La culture de la vigne a fait, comme en Algérie, des progrs depuis 1882. En 1889, on évaluait, dans le territoire des contrJW civils, la superficie des vignobles à 5 220 hectares, dont 4 060appi' m; tenaient à des Européens (les 3/4 à des Français) et 1160 à t indigènes. La production était d'environ 32 000 hectolitres, t } e 21700 pour le contrôle de Tunis, 3 400 pour celui de Sonar- pr: 3 000 pour celui de Souk-el-Arba. (ik Les forêts en général, forêts de chênes et de chênes-liège (eif j 0i ron 80 000 hectares de chênes-liège), de thuyas, de pins d'Alef un de cèdre, sont presque toutes dans la région côtière et montai*' soi
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du nord ou dans le voisinage de la côte orientale ; on en rencontre très peu dans l'intérieur. Dans les steppes, l'alfa croît en abondance, ainsi que le salicorne dont la cendre fournit une soude de bonne qualité. Dans le Sahara, le palmier-dattier est la principale richesse des habitants des oasis, et quelques cultures prospèrent sous son ombre ; les dattes du Belâd-ed-Djerid, du Nefta et de Tôzeur, passent pour les plus succulentes du désert ; la qualité supérieure, récoltée de décembre à février, est désignée sous le nom de degla. Le bétail constitue une richesse plus considérable encore en Tunisie. Les petits chevaux barbes, élevés dans les steppes, y sont estimés; les chèvres (1 million), les ânes et les mulets y sont très nombreux; les dromadaires y sont, comme en Algérie, la bête de somme généralement employée dans le Sahara et même dans les steppes; comme en Algérie on élève des mehari ou dromadaires de course qui coûtent beaucoup plus cher que le chameau ordinaire. Les bœufs (3 millions en 1888), généralement de petite taille, se trouvent principalement dans les vallées cultivées, comme celle de la Medjerda. Les moutons étaient en tout 20 millions en 1888; parmi eux les moutons à grosse queue sont en grand nombre ; leur lame est l'objet d'un commerce important. Le miel des abeilles est aussi un objet de commerce important. Les sangsues abondent dans plusieurs cours d'eau. Sur la côte, principalement dans les parages de Tabarca, qui doit en partie sa prospérité aux mesures qui ont écarté les Italiens de la côte algérienne, dans le canal de Bizerte de Sidi-Daoud, et dans le golfe de Gabès, on pèche le corail, l'éponge (d'octobre à février) et beaucoup de poissons, surtout de thons, qu'on expédie principalement en Italie, à'alloches, de sardines et de poulpes qu'on consomme clans le pays. 426. lies produits des mines et de l'industrie. Le plomb des mines de Djebba situées près d'un affluent de la Medjerda dans le djebel Messas, le plâtre qui abonde surtout aux environs de Sousse, le sel des sebkha, les phosphates des environs de Gafsa sont les principaux produits minéraux. De nombreux gisements de plomb (île Tabarka), de charbon de terre (Tabarka, Béja), de cuivre {Teboursouk), etc. sont inexploités et mal connus. La Tunisie renferme un grand nombre de sources minérales dont les plus fréquentées sont celles d'Hammâm-el-Lif près de Tunis qui contiennent des car-
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LA FRANCE.
l'albJ
bonates et des sulfates, et de Kourbes, qui contiennent de
mine et du fer. L'industrie était autrefois plus florissante qu'elle ne l'est aujou d'hui. Cependant le Belâd-ed-Djérid, Gafsa, l'île Djerba sont end renommés pour leurs couvertures et burnous de laine blanchi Kairouan travaille le cuir et, dans plusieurs villes, on confection! avec art des selles brodées ; Nabel fabrique des poteries; Sousstj Monastir des savons; Tunis fait des chéchias ou fez que l'on M à Zaghouan et exerce des industries variées. 427. Voies de communication. — Les routes n'existaient ptt ainsi dire pas, excepté dans la banlieue de Tunis, 4 kilomètres; Tunis au Bardo avant 1S82, et leur entretien était nul. De 18 à 1890, 650 kilomètres de routes de terre ont été construits. En 1881, il existait quelques voies ferrées (50 kil. environ) 4 la banlieue de Tunis et le chemin de fer d'Algérie à Tunis, conté à une compagnie française, était en construction. En 1888, lalir de Tunis à Bône (354 kil., dont 195 de Tunis à Ghardimaou,-. le territoire tunisien) desservant par la vallée de la Medja Tebourba, Béja (avec embranchement de 13 kilom. de Béjà-ga Béja-ville), Souk-el-Arba, était en activité; les chemins de ferii banlieue réunissaient la Goulette, El-Marsa, le Bardo et En mdm-el-Lif à Tunis (5G kil.). Un chemin de fer à voie étroiter Kairouan à Sousse. Les lignes télégraphiques, desservant 44 bureaux, avaient, 1888, une longueur d'environ 4000 kilomètres. Deux câbles sous-marins relient Tunis à Bône. Tunis est relié,
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outre, au câble anglais qui passe à Malte. La marine marchande (il n'y a plus de marine de guerre sienne) compte environ 300 bateaux de 150 tonneaux au plus. La navigation a eu, en 1888, un tonnage général, entrée ets réunies, d'environ 3 millions de tonneaux. Près des 3/5 de ce nage sont couverts par le pavillon français, après lequel se pla les pavillons italien et anglais. Plus de la moitié du mouvemenl time appartient à la Goulette, port de Tunis ; Bizerte, Sousse,S Monastir, Porto-Farina, Hammamei, Gabès sont en seconde li Les paquebots de la Compagnie transatlantique font un se régulier (trois fois par semaine) entre 7unis et Marseille el i" vent Bizerte, Soicsse, S fax, Gabès, Djerba. Il y a aussi un servie paquebots italiens. 428. lies monnaies et mesures. — Les monnaies de Fran d'Italie sont d'un usage général en Tunisie. La monnaie o§
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■du pays est la piastre, monnaie de compte, valant de 60 à 63 centimes et divisée en 16 carroubas. Jusqu'ici les Tunisiens préfèrent leur monnaie nationale à la monnaie française. Le décret du 27 juillet 1888 a décidé que les caisses publiques de la Régence prendraient les monnaies françaises à raison de 60 centimes la piastre. Le rotai ou livre (500 à 509 grammes suivant les localités), est l'unité de poids. Il est divisé en 16 oukras ou onces. Le cantar (quintal) vaut 100'rolal. Le ta ffis, variant suivant les localités, de 1552 litres (El-Kef), à 640 (Tunis) et à 320 (Mehadia), est l'unité de volume divisée en 16 ouibas, il équivaut à 5,3 hectolitres. Le draâ, ou pek, unité de longueur, varie de 0m,49 à 0m,67. Les mesures du système métrique sont employées parles peseurs publics. 429. Le commerce. — Tunis était, avant l'occupation française, une place de commerce importante qui exportait de l'huile, des bonnets et tissus de laine, des grains et farines, des cuirs, du thon mariné, du savon. En 1838, le commerce de la Régence était évalué à 10 millions 1/2 de francs (environ 6 millions 1/2 à l'importation et 4 à l'exportation) ; la Toscane, la France, la Turquie et la GrandeBretagne occupaient les premiers rangs. Vingt ans après, ce même commerce était d'environ 15 millions dans lesquels la France figurait à peu près pour moitié. En 1879, il s'élevait à 22 millions 1/2 ■de francs (9 à l'importation, 13 1/2 à l'exportation). En 1884-1885, sous le protectorat français, le commerce extérieur de la Régence atteignait presque 76 millions de piastres (44 1/2 à l'importation et 31 à l'exportation); en 1888-1889, il était de 82 millions, dont 52 à l'importation et 30,2 à l'exportation. Les principaux articles étaient : à Vimporlation, les céréales (10 millions 1/2 de piastres), les farines (7 millions), les vins et spiritueux (3 millions), les tissus de coton (5 millions 1/2), les bois, les denrées coloniales, etc. ; à Y exportation, le blé, l'alfa, l'huile ■d'olive, la laine en suint, les peaux, les éponges. La part de la France dans ce commerce était (sans le numéraire qui figurait pour 5 millions 1/2 à l'importation et pour 700 000 francs à l'exportation) de 28 millions de piastres à l'importation et de 6 1/2 à l'exportation, soit les 3/8 du commerce total de la Régence. Le commerce de l'Angleterre, qui atteignait presque 9 millions •en 1883, n'était plus que de 3 millions environ en 1888.
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LA FRANCE.
4° Section.
LE SAHARA AU SUD DU 30° PARALLÈLE.
SOMMAIRE.
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430.
La région saharienne au sud du
30°
parallèle (U8j,
430. lia région saharienne au sud du 30e parallèle. sud du 30e parallèle, le Sahara se prolonge sur une longue» près de 1 500 kilomètres jusqu'au sommet de l'arc de cercle Niger où se trouve Tombouctou (ou Timbouctou). Le vaste qua! latère qui s'étend sur cette longueur entre le méridien de Gha: mès à l'est et celui d'Igli à l'ouest a une superficie approxim de 1,500,000 kilomètres carrés et ne constitue que la moi portion du Sahara occidental. Cette région peut être considérée, depuis que les puissa européennes se sont partagé l'Afrique, comme étant située danzone de l'influence française; elle a été reconnue comme telle l'Angleterre ; par sa situation entre l'Algérie et le Niger, elle p destinée à devenir quelque jour une voie de commerce intére" pour la France. Peu de voyageurs européens s'y sont avent Richardson, se rendant, en 1845, de Ghadamès à Ghât, et" en 1850, faisant le même trajet et, de là, se dirigeant vers le Soi n'avaient fait que longer cette région à l'est. René Caillié, en T avait passé beaucoup plus à l'ouest. En 1858, l'interprète frai Bou-Derba pénétra jusqu'à Ghât. L'année suivante, H. Duve entra le premier à el-Goléa, puis gagna Ghadamès (1860) etpéi jusqu'à Ghât en suivant le pied du Tasili du nord. En J860,le pitaine Colonieu s'avança de la province d'Oran jusqu'au Toui. 1870, le général de Wimpffen conduisit une colonne jusqu'à sur l'oued Ghuir. Depuis 1870, plusieurs autres français pénétré à Ghadamès. En 1874, Soleillet a été d'el-Goléa jusq»' portes d'Jnsala/t (ou In. Galah). Il était le troisième européen fi aperçu cette oasis; le major Laing en 1826 et G. Rohlfs qui 1864, traversa toute la contrée d'Insalah à Ghadamès, l'ar précédé. Le projet de relier l'Algérie au Soudan par une ferrée fut le motif de la mission Choisy à el-Golea et Ouar des deux expéditions du colonel Flalters ; dans sa première e dition (1880) Flatlers pénétra, au sud de rémassînin, dans lav des Ighargharen, au pied du Tasili ; dans la seconde (188l| atteignit la région d'Amagdhor, entre le plateau du Ahaggare Tisali du nord et il périt assassiné au puits dit Bir el-Gk (lat. 23°, long. 5°) par de là le tropique du Cancer.
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Toute la partie centrale de cette vaste région peut être désignée sous la dénomination générale de Ahaggar, qui s'applique particulièrement à la chaîne du Ahaggar ou Hoggâr. Aucun européen n'a visité cette chaîne ; la seconde expédition de Flatters en a seulement longé le versant septentrional. Le Ahaggar, dans son acception la plus étendue, est compris entre 27° et 21° de latitude. Il domine les régions environnantes du Sahara ; à Amguîd, localité située dans une vaste plaine par 26° 30' environ de latitude, l'altitude est de 600 mètres ; plus au sud, par 24°, près de la sebkha d'Amagdhor où les pentes du terrain commencent à se diriger vers le sud, elle approche de 700 mètres. Il se compose principalement de plateaux étagés par gradins : plateau du Ahaggar proprement dit au centre, plateau de Mouïdir et de Bâten-Ahenet au nord-ouest, Tasili (c'està-dire plateau) du]nord ou Tasili des Azdjer au nord-est, Tasili du sud ou Tasili des Ahaggar au sud. Ces plateaux sont en général ravinés par les eaux. Le Ahaggar paraît recevoir plus de pluie, surtout dans la partie située au sud du Tropique, que les plaines du Sahara. Les Touâreg disent qu'on y voit de la neige sur certains sommets en hiver et que des cours d'eau y forment des cascades : renseignement qui aurait besoin de confirmation. Plusieurs grandes vallées, qui d'ailleurs ne contiennent qu'une eau souterraine, et çà et là quelques marécages y prennent naissance. A l'est est la vallée de l'Igharghar dont une des branches se forme dans le massif vers le 24e parallèle, et l'autre sur le flanc du Tasili des Azdjer; elle se dirige vers le nord en suivant à peu près le 3e degré de longitude et à laquelle fait suite l'oued Rhîr. La vallée de l'oued Miyâ, qui débouche aussi dans l'Oued-Rhîr, vient du nord de ce massif. M. Largeau a trouvé dans ces dépressions un certain nombre d'instruments de silex qui autorisent à croire qu'elles ont été peuplées autrefois plus qu'aujourd'hui. A l'ouest, les vallées (Tirehart, etc.) semblent se perdre dans-le désert. Au sud, quelques-unes, tels que l'oued Tin-Terabin et l'oued Tedjidjit, paraissent se prolonger vers le Niger. À l'est de l'oued Miyâ, la vaste région des dunes, de l'Erg central et de 1' Erg oriental sépare le Sahara central du Sahara tunisien; à l'ouest d'el-Goléa, l'Erg occidental le sépare du Sahara oranais. A l'extrémité orientale du Tasili du nord, par 26° de latitude, se trouve, dans une autre région (730 m. d'altitude), Ghât ou Rhât, oasis qui est un grand rendez-vous de caravanes et qui est nominalement rattachée à la Tripolitaine ; Barth en 1850 et Duveyrier en 1861 l'ont visitée. Elle se trouve à 560 kilomètres au sud de
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LA FRANCE.
Ghadamès (350 m. d'altitude), autre oasis et marché sahariendi pendants de la Tripolitaine et marquant à peu près, sous le 3} parallèle, la limite orientale du territoire, sur lequel doit s'étëndri l'influence française. A son extrémité nord-ouest, le Ahaggar est flanqué d'une région; peuplée d'Arabes, de Berbères et de nègres, qui comprend le )A leau de Tademayt, le Tidikelt avec l'oasis de Ivalah, les oasis louât et celles du Gourâra. L'oasis d'Insalah, dont la population a été évaluée à 808 âmes, est situé dans une plaine riche en palmiers, à l'allilui d'environ 140 mètres : c'est aussi un entrepôt important du co~ merce des caravanes, le grand marché des Touareg Ahaggar. Le Touât, nom sous lequel on comprend souvent les trot groupes du Tademaït, du Tedekelt et du Gourâra, se composée! réalité d'un chapelet de villages situés au sud du Gourâra dontlei principaux sont Timmimoûn au nord et Tamentit au sud (par 2î environ). Le Gourâra lui-même se compose d'oasis voisines de la sebUt Gourâra, par 29° de latitude environ, dont les villages (Timm moûn, etc.) sont ceints d'une muraille crénelée; les habitantsi Gourâra entretiennent des relations commerciales avec la provint! d'Oran. Jusque dans le Touât se prolonge la vallée de l'oued Guir.C oued, qui naît au sud de l'Atlas saharien, sur le territoire mai cain, descend vers le sud, perd une grande partie de son e dans les marécages des Doui Menîa. A lyli, par 320 mètres d'allitoi: sa vallée se réunit à celle de l'oued Zouzfana, qui passe à Fipi lgli (ou I gurdi) est à 180 kilomètres au sud de Figuîg; c'est village fortifié qui renferme environ 1 500 habitants et en mè temps, une étape de caravanes d'une certaine importance. La vil lée se prolonge sous les noms d'oued Saoura et d'oued Mess» vers le sud-ouest jusqu'au Touât, en formant jusqu'à Kerkâs la lirai occidentale de l'Erg occidental. Celte longue vallée sépare enell» l'Erg occidental, région de dunes à l'est, de Ylguidi, autre régi»! de dunes et de sables qui s'étend à l'ouest presque jusqu'à l'Océ' Toute cette partie du Sahara, située entre 5° de long, occidît taie et 7° de long, orientale, n'est habitée que dans les oasisel sur quelques points du Ahaggar par des populations sédentaire qui cultivent le palmier-dattier et un peu de céréales; elle est par courue ailleurs par des tribus nomades qui font paître leurs tro peaux de chameaux, là où il se rencontre de l'herbe et de l'eau,f!
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traversée par des caravanes qui font le commerce entre la région .barbaresque et le Soûdân. Hes caravanes qui font le commerce entre le Soûdân, les contrées méditerranéennes et les oasis du Sahara, se sont presque entièrement détournées de l'Algérie depuis qu'elle est française, partant chrétienne, et interdisant le trafic des esclaves. Aujourd'hui c'est à l'ouest du Ahaggar, Insalah, qui est le centre le plus important, en communication avec Igli et le Maroc au nord, avec Tombouctou et le Soûdân occidental au sud, et h l'est du Ahaggar, Ghat qui est la principale étape de la route de Tripoli par Ghadamès au Soudan central par l'Air. Insalah et Ghat sont reliés par une route de caravanes qui passe par Amguîd et traverse le Ahaggar. Les Touareg, de race berbère, qui dominent dans toute cette partie du Sahara et qui occupent tout le Ahaggar, sont divisés en deux grands groupes et en un certain nombre de tribus : les Imôghagh ou Touareg du sud, comprenant les Kel-Oiiï et les Aouelimmiden et occupant la région sud-ouest entre le massif du Ahaggar et le Niger-; les Imôhagh ou Touareg du nord comprenant la confédération du Ahaggar (Hoggâr en arabe) qui occupent la plus grande partie du massif et la confédération d'Azdjer (Azgâr en arabe) qui en occupent la partie nord-est et étendent leur parcours jusqu'à Ghadamès. Ces confédérations, qui ne formaient autrefois qu'un seul État sous l'autorité d'un sultan, sont aujourd'hui distinctes et presque rivales; elles sont composées de tribus, les unes nobles, d'autres religieuses, d'autres serves. Les Adzjer, qui semblaient favorablement disposés pour la France, ont été refoulés par les Ahaggar, leurs rivaux qui forment la confédération la plus puissante. Les Ahaggar sont en général hostiles aux Français, et sont entretenus dans leur haine des chrétiens par la secte religieuse des Senoussi. C'est par le territoire de ces derniers que la mission du colonel Flatters fit route dans son second voyage pour gagner le Soûdân central, et c'est au-delà de Temassinin, au puits dit Bir el-Gharama, par 23° de latitude, qu'il a été attiré et massacré dans une embuscade avec une partie de son escorte, et c'est pendant la retraite que sa troupe, composée d'une soixantaine d'hommes, a été empoisonnée avec des dalles, et presque entièrement anéantie au combat à.'Amguîd. Les Ahaggar, auteurs du massacre, obéissaient non-seulement à leur haine naturelle contre les chrétiens, mais à des instigations parties de Ghadamès et d'Insalah. Cette injure, qui n'a pas été vengée jusqu'ici, a laissé des souvenirs irritants et fait croire dans le désert à l'impuissance de la France.
�LA FRANCE. 122
Pour reprendre ses avantages de ce côté et frayer peu à peu route vers le Soudan, M. Rolland a proposé d'occuper par despo^ fortifiés Temassinin et Amguîd et de construire un chemin de à voie étroite qui, de Biskra, passerait, en remontant l'Ouedet l'Igharghar, par Tougourt, Ouargla, El-Biodh, Temassinh aboutirait à Amguîd, d'où il pourrait être prolongé ensuite yen sud, soit sur le lac Tchâd, soit sur le coude du Niger. Ladépt jusqu'à Amguîd est évaluée à 100 millions; pénétrant ainsi cœur du Sahara central, il aurait une importance politique in testable ; reste à savoir s'il aurait aussi un intérêt économiqu; paierait une partie notable de ses frais. M. Foureau, à la suite sa mission au Tademayt en 1890, a proposé un autre itiné d'Ouargla à Msalah, centre d'approvisionnement des Ahag Deux autres projets de voie ferrée ont des partisans. Celui l'ouest ferait suite au chemin de fer d'Ain Sefi-a et gagnerait Youed-Sousfana, etc., le Tidikell et peut-être Insalah; mais celle passerait par Figuîget Igli que le traité de 1845 a expressément servé au Maroc (quoique le sultan du Maroc n'y exerce réelle pas son autorité), laisserait à l'est les routes principales de vanes du Sahara central et ne pourrait avoir comme objectif le coude du Niger. Celui par l'est partirait d'un port voisii Gabès, soit du golfe de Bou-Grara et gagnerait la région det damés et de Ghât en suivant la route la plus courte qui conduil le Soûdân, à Sokoto et au Bornou; mais Ghât et Ghadamès pendent de la Tripolitaine et ont été, depuis 1874, plus étroileafc rattachés qu'auparavant à l'autorité turque. La France aurait™ à se ménager des amitiés dans ces deux villes. La convention signée le 5 août 1890 avec l'Angleterre porliH « le gouvernement de Sa Majesté britannique reconnaît lafl d'influence de la France au sud de ses possessions médilH néennes, jusqu'à une ligne de Saï sur le Niger à Barrowi, I lac Tchâd ». La superficie saharienne sur laquelle, d'aprèsB convention, la France est libre d'étendre son influence, ■ e le 30 parallèle et le Niger est d'environ 4 000 000 de kiloM carrés (sans compter la côte occidentale du Sahara, entre «M Bogador et le cap Blanc), sur laquelle l'Espagne peut éleraB prétentions.
�TROISIÈME PARTIE
LES COLONIES ET LES PAYS DE PROTECTORAT
(MOINS LA TUNISIE.)
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section.
LES COLONIES ET PROTECTORATS DE LA FRANCE EN I AFRIQUE, AU SUD DU TROPIQUE DU CANCER.
— I. 431. La région du Sénégal et du Soûdân français (124). —432. Le climat du Sénégal (128). — 433. Les populations indigènes du Sénégal (129). — 434. L'occupation française du Sénégal et du Soudan au xix° siècle (130). — 435. Les productions du Sénégal et des Rivières du Sud (135). — 436. Les moyens de communication au Sénégal (137). — 437. Le commerce du Sénégal. II. 438. Les Établissements de la côte de GuiDée (138). III. 439. Le Gabon et le Congo français (142). IV. 440. Les Comores et Mayotte (150). — 441. Nossi-Bé et dépendances (152). — 442. La géographie physique de Madagascar (153). — 443. La géographie politique de Madagascar (156). — 444. La géographie économique de Madagascar (158). — 445. La géographie historique de Madagascar (169). — 446. Diégo-Suarez et Sainte-Marie de Madagascar (163). V. 447. La géographie physique de la Réunion (105)). — 448. L'histoire de la Réunion (1G8). — 449. La population de la Réunion (170. — 450. La géographie économique de la Réunion (171). VI. 451. Obock (176).
SOMMAIRE.
I 431. Va. région du Sénégal et du Soûdân français. — Les Européens ont donné le nom de Sénégambie à la région qu'arrose le Sénégal et la Gambie et qui s'étend entre 17° et 8° de latitude nord, d'une part, entre 20° et 10° de longitude occidentale d autre part. La forme de cette région est à peu près celle d'un trapèze mesurant plus de 500000 kilom. carrés, dont Saint-Louis sur le Sénégal, Segou-Sigoro sur le Niger, la source du Mahel Balevel, affluent du fleuve et Benty sur la Mellacorée sont les sommets.
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LA FRANCE.
Au nord de l'embouchure du Sénégal, la côte est sablonne»; et déserte : c'est encore le Sahara. Sur cette côte saharienne,)) 20° 27' de latitude, à quelque distance au sud-est du cap Blan se trouve la pointe d'Arguin qui abrite la petite île d'Arguin;\ côte est escarpée, aride, inhospitalière; en mer, s'étend, suri: longueur de plus de 200 kilomètres, par delà la pointe d'Arguj au nord et le cap Mirik au sud, le banc d'Arguin que le naufraa de la Méduse, en 1816, a rendu célèbre; le poisson abonde dans]? parages et des pêcheurs des Canaries y viennent tous les ans/' 1678, les Français se rendirent maîtres de cette position suri Hollandais et les Anglais qui se l'étaient disputée; quoiqu'elle!1 été abandonnée sous Louis XV, elle est restée nominalement à i France. Plus au sud, mais encore dans la région saharienne, entre 18',ï et 18 ,40' de latitude, est le nouveau Portendik, dit Djouaa arabe; à 30 kilom. au nord-est se trouve le vieux Porteni Andjil en arabe. Ce ne sont que des rades, en face d'une brait qui donne accès dans le désert. Des caravanes de Maures viennes parfois trafiquer en ce lieu avec des bâtiments européens. Dèsl fin du xvi]e siècle, la Compagnie française des Indes orientales; avait un comptoir. Les Maures, ayant chassé les Hollandais q: étaient venus s'y établir, cédèrent (1723) Portendik à la Compagi française du Sénégal qui avait remplacé celle des Indes danses régions. Les Anglais, ayant conquis le Sénégal, détruisiretl le comptoir français, puis le restituèrent avec le Sénégal parli paix de Versailles (1783), mais en réservant à leurs navires k droit de venir dans la baie faire le commerce de la gomme, fest le principal objet de trafic de la région. En 1857, le généra! Faidherbe, gouverneur du Sénégal, obtint de l'Angleterre la «•■ nonciation à ce droit en échange du comptoir d'Albreda quelij France avait fondé (en 1695) à l'embouchure de la Gambie, M centre des possessions britanniques. Une langue de sable sépare le Sénégal de la mer. Au sud de l ent bouchure de ce fleuve qui se déplace presque chaque année, la côte, partout uniforme, plate, sablonneuse ou argileuse, court au sud-S ouest sur une longueur de 170 kilomètres jusqu'au cap Vert et i la pointe Manuel, derrière laquelle s'abrite la petite île, ou, pou mieux dire, le rocher escarpé de Gorée, mesurant seulement 17 hectares. Là se trouve la seule bonne rade de cette côte, avetj' les ports de Dakar et de Rufisque. La côte, basse, monotone, presque partout bordée de plusieurs
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lignes de bancs de sable sur lesquels la houle est forte, et qui barrent l'entrée des fleuves, incline au sud-ouest. Au delà de Portudaiei de Joal est la triple embouchure du Saloum, couverte par la pointe sablonneuse de Sangomar ; immédiatement après, s'ouvre le large estuaire de la Gambie. La Casamance, sur les bords'de laquelle sont des établissements français, se termine aussi par un estuaire. La côte, à partir de là, se pare de toute la richesse de la végétation tropicale. Le rio Cacheo, le rio Geba et le RieGrande confondent presque leurs embouchures devant lesquelles est l'archipel des Bissagos (île Bissam, ileFormose, île Harang, etc.) dont les roches sous-marines et un violent ressac rendent l'approche dangereuse. La rivière Cassini avec les îles Tristào, le ricNunez, le rio Pongo, les îles de Los, Vile Matacong, la Mellacorée qui n'est qu'un estuaire, les deux Scarcies sont les accidents les plus remarquables de la côte basse de Sénégambie jusqu'au cap Sierra Leone, situé environ par 8° de latitude nord. Sur cette côte, qui, depuis le cap Vert, a une étendue d'environ 900 kilomètres, on rencontre des comptoirs français, quelques anciens établissements portugais et des comptoirs anglais. Le Fouta Djallon (ou plus correctement Foula Dhiallon) est une région montagneuse où tous les grands cours d'eau de la Sénégambie prennent leur source. Quelques plateaux dépassent l'altitude de 1000 mètres et les hautes vallées habitées en ont de 500 à 900. La ville de Timbo, située non loin des sources de Bafing et tout entourée de montagnes, est à 7G0 mètres. Cette région montagneuse, riche en pâturages, s'étend à l'est jusqu'au Niger, à l'ouest jusque vers 15° de long., au nord presque par delà 12° de latitude et se prolonge au sud-est dans la Guinée. Elle- est fertile et peuplée. Le reste de la Sénégambie, jusqu'à la rivière Casamance, ne se compose guère que de plaines accidentées de collines, peu cultivées en général, et d'un aspect monotone. Le Oualo, le Cayory le Baol et le Siné occupent la région côtière, entre le Sénégal et le Saloum. Le Fouta s'étend sur la rive gauche du Sénégal, de Bakel à Podor ; au sud du Fouta est un désert qui couvre plus de 20000 kil. c. Entre la Falémé et le Sénégal est la région dite Bambouk. Au sud de la rivière Casamance, au contraire, la végétation tropicale anime le paysage. A l'est du Bafing, une des deux branches du Sénégal, et au nordest du Fouta Djallon, est un vaste plateau accidenté, de forme à peu près triangulaire, où le Bakhoy prend sa source et où les cours
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d'eau sont profondément encaissés ; il a une altitude de 300 à " mètres environ, avec quelques rangées de hauteurs, comme] monts du Manding qui paraissent plus élevés. En grande pj tie formé de granit et de grès, couvert de la végétation des lu
piques et riche en forêts, il borde par son versant oriental !.. vallée du Niger sur laquelle il tombe par des falaises hautes a 200 m. ; il s'incline vers l'ouest en pentes plus douces. Il porte |f noms de Manding et de Bélédougou dans sa partie orientale ç appartient au bassin du Niger, ceux de Fouladougou et de Gak gou dans sa partie centrale, et de Gangaran dans sa partie oct dentale qui appartiennent toutes deux au bassin du Sénégal. ,1 sud du Gadougou est le désert de Djallouka. Au nord du plateau et à l'est du Sénégal est le Kaarta, pays: plaine, dont la partie septentrionale confine au Sahara et qrjl déjà en grande partie le caractère du désert. Ce plateau et la plaine au nord font partie du Soûdân occident et sont désignés aujourd'hui sous le nom de Soûdân françai Depuis le voyage du capitaine Binger et depuis la convenlii de 1890 avec l'Angleterre, la zone dans laquelle peut s'exerti. l'influence française s'est considérablement agrandie. On peut de qu'elle comprend la plus grande partie du nord-ouest de l'Afriqu; 1° au nord du Sénégal, la région cûtière du Sahara jusqu'au e Blanc et le pays entre le Sénégal et le Niger ; 2° au sud du Séné:: et du Niger, la région soudanéenne et guinéenne jusqu'à la cùtet golfe de Guinée. Cette vaste région, où la république de Libtt n'occupe guère que 40000 kil. c. et les colonies anglaises, port gaises et allemandes que 130 000, aune superficie d'environt million et demi de kil. c. (1). Dans cette région, dont toute la partie sud-ouest est encs: inexplorée, se trouve le massif de Kong ou de Natinian-Siga;; formé principalement de granit et ayant une altitude de 800tl 1 500 mètres. A l'ouest, ce massif paraît se relier au Fouta Djallô: à l'est, il se prolonge jusqu'à la Volta Noire ; au sud, il se terril par un bourrelet rocheux que les cours d'eau descendent en fil niant des rapides; au nord, il se prolonge par des contreforts al la plaine du Niger dont il sépare le bassin de celui du golfe! Guinée. (I) On peut attribuer vaguement, d'après un calcul planimétrique, outretj 500000 kil. c. du Sénégal (avec Soudan français et Rivières du Sud), 720 000Mt* pour la partie située dans l'arc de cercle du Niger jusqu'à la latitude de M 250 000 pour la partie occidentale de la Guinée entre la république de Libers et la colonie anglaise de Cape Coast Castle, et 30 000 pour celle de Porto Non
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Dans ce massif, l'eau est rare, la température très élevée ; la végétation est chétive, excepté dans le fond des vallées ; elle devient luxuriante, plus au nord, vers le coude du Niger. Les monts llombori (1800 m.) sont peut-être un prolongement de ce massif. Plus à l'est, dans le Gourounsi, le sous-sol étant imperméable, les marécages abondent; la chaîne isolée où se trouve le pic de Naouri (1800 m.) se dresse sur la limite du bassin du Niger. Entre ce massif et le golfe règne une plaine accidentée çà et là de collines et couverte, au sud de 7°30' de lat., d'épaisses forêts; c'est surtout dans cette zone que sont les exploitations forestières. Le Sénégal est formé à Bafoulabé par la réunion du Bafing et du Bakhoy. Le Bafing prend sa source par 10°30' de latitude environ, au sud de Timbo dans le Fouta Djallon. Il coule sur une longueur d'environ 500 kil. vers le nord-nord-est, puis vers nord-nord-ouest en décrivant deux courbes dans la dernière partie de son cours. Le Bakhoy, ou Ouandan, ou Minian (dans son cours supérieur), moins long, prend sa source vers l'extrémité méridionale du Manding (Soûdân français) par environ 12°,40' de latitude, coule vers le nord-ouest sur le plateau (entre 13° et 13°,25' de lat.) dans un encaissement profond de 200 mètres, reçoit, de l'extrémité septentrionale du plateau, le Ba-Oulé, grossi lui-même du Bani-Oulé ou Balindingho, et passe au pied des monts du Naré. De Bafoulabé, où les deux cours d'eau se réunissent, jusqu'à Podor, le Sénégal coule vers le nord-ouest; puis de Podor à la mer, vers le sudouest sur une longueur de 1100 kil. environ, vers le sud-ouest d'abord, puis vers le sud. Au-delà des chutes de Gouina (par 14° de lat.) et du Félou (par 14°,25'), le fleuve devient navigable. Il fertilise, par ses débordements, la vallée qu'il traverse. Il reçoit, à droite, le Nouniakari qui borde le pays de Kaarta, à gauche la Falémé, passe devant Bakel, baigne Matam et décrit un grand arc de cercle par Podor où il coule entre des berges élevées jusqu'à Saint-Louis en baignant Dagana et Richard-Toll. Dans son cours inférieur, il communique avec le lac de Guïer qui se prolonge au sud-est, à travers une plaine sablonneuse, par le marigot de Bounoun. Le fleuve est sujet, dans la saison des pluies, à des crues considérables (13 mètres à Bakel, lm,20 à Saint-Louis). Dès le commencement de mai, des pluies torrentielles tombent dans le Fouta
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j > J décembre surtout; en septembre, les barrages sont couverts d'eau, le fleuve est navigable; les débordements
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LA. FRANCE.
donnent naissance à. des cours d'eau temporaires, dit mari» qui sont nombreux. Dans le cours inférieur, tout semé d'îles, le fleuve envelopp; ses bras la Grande lie à Morfil, (ivoire), très boisée; le brasi tentrional est encaissé entre deux falaises couvertes de verdi Non loin de son embouchure, le lac de Téniahé sert de déverl au fleuve par le marigot des Maringouins. L'embouchure, sépj de la mer par une langue de sable, est variable et obstruée! une barre mobile qui ne permet pas aux navires calant 3 mt; d'y pénétrer. La largeur du fleuve, en temps ordinaire, varie de 300 à 600: très; elle n'est guère que de 100 mètres en temps de séchers, La profondeur moyenne, dans la partie navigable, en est dej
10 mètres. Le Sénégal est navigable jusqu'au delà de Podor, au barraJI Mafou (env. 250 kil.) en toute saison, jusqu'à Bakel et à A'at/esf Médine (720 kil.) pour les bâtiments calant 4 mètres, pendan! hautes eaux (1). Les sinuosités du chenal rendent cette naviga
difficile. La Falémé ou Tenné (env. 900 kil.) prend sa source souslel de Gombo Ko par 10',45' environ de latitude, coule parallèles au Baûng et au Sénégal; elle est semée d'îles et de rapides.:, passe près de Sénoudébou et se jette dans le fleuve entre Mat: et Bakel. Elle est navigable sur les 120 derniers kil. de sont„ Au sud du Sénégal, le Saloum n'a guère qu'une centaine de| mètres; son cours, dirigé de l'est à l'ouest, est sinueux, e' embouchures entre la pointe de Sangomar et l'île aux Oisej sont encombrées d'îles. ^ La Gambie, dont le cours dépasse 100 kil., prend sa source! le Fouta Djallon, au nord de la ville de Labé, coule d'abordw nord sous le nom de Dimmah,puis vers l'ouest à partir deBadoi 13° de lat. environ), reçoit à droite le Nérico et forme une : de méandres serpentant au milieu d'une riche végétation. Le George, situé dans l'île Mac Carthy, à 200 kil, env. de l'en chure, est le poste le plus avancé vers l'est des possessions tanniques de la Gambie. Le fort Saint-James est dans uneî l'estuaire, presque en face à'Albreda, ancien comptoir frai
(1) Pendant les expéditions du colonel Borgnis-Desbordes, des bàtinift 2 000 tonneaux ont mis 5 à 6 jours pour aller de Saint-Louis àKayes.P* la saison sèche, des bâtiments de 10 tonneaux peuvent faire ce trajet, S nant des précautions aux barrages.
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Sainte-Marie de Bathurst, chef-lieu de la colonie britannique de la Gambie, se trouve plus loin, sur l'autre rive, à l'entrée même On désigne aujourd'hui sous le nom de Rivières du sud les fleuves qui se rendent à la mer entre 13° et 8° de latitude : la Casamance, qui n'a peut-être pas plus de 350 kilomètres de cours,
ivelopp de l'estuaire.
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dont le lit est large et profond en amont de la barre et sur les bords de laquelle sont Sedhiou, comptoir français, Zighinchor, ancien astruée nlTiiv comptoir portugais, Carabane, comptoir français dans une île de
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l'embouchure; la rivière Cachéo ou Santo-Domingo, qui ne paraît 0
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QQQ. avoir que 200 kilomètres de cours et dont Cachéo est le principal
' comptoir; la rivière Géba, longue d'environ 300 kilomètres, coulant depuis 16° de longitude sur le territoire portugais, et se terminant par un large estuaire devant lequel est l'archipel des Bissagos; le
i est 1 barrât
^°^*ô> grancle rivière qui prend sa source au nord de Labé, dans , ^'le Fouta Djallon, par 11°,20' environ de latitude, sous le nom de 1 A Ul 'f .Komba, reçoit la Tomme, et forme plusieurs chutes, c'est le principal / affluent du Rio Geba ; le Rio Grande de Ralola, qui débouche devant
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le même archipel, et qui paraît n'être qu'un estuaire, ainsi que la rivière Cassini; le rio Kompony qui naît dans le Fouta Djallon par SOl Jj,|'11° de latitude environ, et porte le nom de rivière Kogon ou KasacU . ' fara; le rio Nuïiez, sur lequel se trouve le poste de Bolcé, et le rio ' '^Pongo, grossi de la rivière Fatlala; le rio Kouhouré, qui prend sa tie 1 a source dans le Fouta Djallon près de celles du Bafing et au sud de s0nt le ximbo, et se grossit de la Kakrima dont les sources sont voisines ame l l ' ae celles du Rio Grande, dans le pays de Labé; la Mellacorée, qui ueux f ', n'est pour ainsi dire qu'un estuaire, et sur la rive méridionale de 1UX '"laquelle est le poste français de Benty ; les Grandes et les Petites Scarcies, qui coulent, ainsi que la rivière de Sierra Leone ou Rokella-
i source,ur je territoire cédé à l'Angleterre par la convention d'août 1889. ibordvt Njg i i fleuves de l'Afrique (probableLe er est un ues p us granc s
deBaduijuînl; plus de 4 000 kil.). Il décrit un immense circuit dans le me une'gôûdân occidental, prenant sa source par 8°,36' de latitude et
lllon Lf
- 12°,53' de longitude, coulant vers le nord-est jusque par 17°,45', de l*puis se recourbant pour descendre vers le sud-est et se jeter dans sessionif ^ Guinée par 4° environ. Toute la partie orientale et
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ns unei;eptentrionale du cours, de la source à Tombouctou, et de Tomtoir feiouctou à Saï appartient à la région de l'influence française. Le
leuve prend sa source près du mont Daro (1340 m.) par une alti-
Ia jS (d'après MM. Zweifel et iMoustier), au V nilieu lnijci,e de pâturages semés de bouquets d'arbrisseaux et bordés
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LA FRANCK. JJJ^ _ g
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ude d,environ 830 mètres
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LA FRANCE.
par une crête de hauteurs dentelées. Grossi du Falico, il prendlnom de Dhioliba. Il reçoit à droite le Yandon, le Milo ou rm de Kankan, le Sankarani grossi du Fié, le Dalé, venus des hauteur, qui relient le Fouta Djallon au massif de Kong ; à gauche, le M 1 et le Tankisso (env. 230 kil.) qui naît dans le Fouta Djallon»! loin de Timbo et qui sert aujourd'hui (1890) de limite entre^ Soûdân français et les États de Samory, placés sous le protecton de la France. Le fleuve qui, à ce confluent, n'est plus qu'à 330 mètres al dessus du niveau de la mer, coule dans un lit large, sans profc: deur; il est guéable dans la saison sèche et il s'épand très lrJ dans la plaine pendant la saison des pluies. Il longe le pied du pli teau de Manding qui ne lui envoie que de petits torrents, tanl que, du sud, lui viennent de grandes rivières. Entre le confluent! Tankisso et la ville de Sansanding, il descend, vers le nord-est,de!) à250 mètres, dans un lit dont la largeur est en moyenne de 800ns très (comme à Bammako), mais varie entre 600 et 2 000, etj sur plusieurs points est embarrassé de roches et de rapides (rapi: à 12 kilomètres en aval de Bammako, etc.) qui ne sont pas fn chissables pour une canonnière pendant plus de quatre mois! l'année. Kangaba, Bammako, Bagouinia, Ségou-Sikoro, ancœ capitale du Ségou, Sansanding sont les principales localités f. arrose. Depuis Sansanding, il décrit une courbe vers l'est, p: vers le nord, et coule lentement entre des rives très basses; 11 Caillié, en 1882, et le lieutenant de vaisseau Caron, en 1887,i la canonnière française le Niger, ont été les premiers Europ' qui aient descendu celte portion du fleuve jusqu'à Kabara. A Isaka (ou Mopfi), le Niger reçoit du sud le Mahel Balével, aussi Oulou-Oulou, Ba-Oulé et Bakhoï, grande rivière venue du. ayant, sur environ 500 kilomètres, un cours à peu près par à celui du fleuve et apportant au confluent plus d'eau que loi: confluent, à l'époque des hautes eaux, devient un vaste lat Mahel Balével recueille parle Ba-Oulé, le Mahel Danével, Ici' Dhiola, toutes les eaux du versant septentrional du massif de ï Au delà d'Isaka, le fleuve se dirige droit au nord, à traiw Macina, entre des rives basses et nues, bordées cependant, quelques points, de collines de sable rougeâtre, il s'épand le lac Débou (ou Dhéboé), à l'entrée duquel des îles rocheuses bligent à se partager en plusieurs bras. Ce lac, très peu prof est entouré de vastes marécages. Le Niger en sort par deux longs de plus de 100 kilomètres, le Mayo Dhariko « fleuve bl
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et le Mayo Balleo « fleuve noir » ; le dernier, qu'a suivi René Caillié, est seul connu jusqu'ici. De nombreux marigots se ramifient au loin; marais stagnants dans la saison sèche, ils deviennent navigables dans la saison pluvieuse. Après la réunion des deux bras, le Niger reçoit, à Vile Kura, un des principaux marigots de la contrée, la rivière Fatta, et, à 25 kilomètres plus loin, baigne Kabara ou Korioumé, port de Tumbouclou. Le fleuve recevant peu de tributaires dans la partie septentrionale de son cours, les crues y sont plus tardives que dans le cours supérieur. A partir de Korioumé, il change de direction et coule vers l'est, en plein Sahara, dans un large lit semé d'îles, tantôt entre des collines de sable couvertes de végétation, tantôt entre des marécages et des marigots ; la verdure de ses îles et de ses rives tranche sur l'aridité du désert. Chergo (2 000 h.) est bâti sur sa rive gauche, sur un terre-plein qui se transforme en île à l'époque des crues. Au village de Bamba, le lit se trouve resserré entre de hautes berges. Il atteint 17°,45' de latitude, point le plus septentrional de son cours, et se trouve étranglé de nouveau à l'île Tahont n'Eggich « la porte des rochers », puis à Vile Samgoï et au défilé de Tossaye, où il n'a guère, d'après Barth (le seul Européen qui ait visité ces parages), que 150 à 90 mètres de largeur; d'après les indigènes, sa profondeur à cet endroit est considérable. Un peu plus loin, dans la vallée de Bouroum, où, encombré d'îles, il est guéable, le Niger, changeant de direction, coule au sud-est et abandonne le désert pour rentrer dans les régions soumises au climat soudanais. Gôgô (ou Gaô), par 17° de lat., autrefois capitale de l'État de Sonrhaï, ville ruinée aujourd'hui (ou du moins en 1854, quand l'a vue Barth), est sur la limite du désert et du Soûdân. Le fleuve, après avoir descendu les rapides des îles Bornou-Goungou, reçoit sur sa rive droite le Goredjenende, enveloppe dans un large lit de nombreuses îles sur deux desquelles sont les villes importantes (environ 18 000 hab.) de Sinder et de Garou, puis, arrose une région peuplée et bien cultivée et atteint Saï. Cette ville est, d'après la convention de 1890 la limite commune de l'influence française et britannique. Le cours du fleuve, d'ailleurs entre Saï et les chutes de Boussa, n'est pas connu.
432. lie climat «lu Sénégal. — Le Sénégal a le climat tropical. On n'y connaît, en réalité, que deux saisons, la saison sèche et la saison pluvieuse, dite hivernage. Ces saisons ont, d'ailleurs, une allure très différente suivant les régions ; elles ne sont pas les mêmes à l'ouest sur la côte et à l'est dans l'intérieur des terres ; au
�132 nord sur les bords du Sénégal ou dans le voisinage du Sahara au sud plus près de l'équateur. A Saint-Louis, la température varie à peu près entre les extrêm de +8° et de +45°; les variations sont beaucoup moins ampl dans le sud, et la température moyenne est plus élevée dans f
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que sur la côte. La pluie, sous l'influence saharienne, est rare dans le nord;e tombe en moyenne pendant trente-cinq jours par an sur les bo. du Sénégal, et se produit par averses qui durent peu d'heur dans le voisinage de Sierra Leone, on compte cent trente-sept jo de pluie, et la pluie dure quelquefois des semaines entières. Lhivernage à Saint-Louis dure à peu près de juillet à octo les vents, variables, soufflent surtout de l'ouest; la tempérai varie très peu (27° à 30°; ; la pluie qui tombe à torrent, fait débo les cours d'eau et forme de vastes marécages ; l'atmosphère saturée d'humidité. La moiteur de l'air et la continuité de ht leur énervent non seulement les hommes, mais les animaux; habitants, surtout les Européens, souffrent, pendant que lavé» tion est dans sa pleine vigueur. Dans la saison sèche, de nove à mai, la température et la pluie, suivant les régions, varient j que pendant l'hivernage. Les Européens supportent beauc» mieux cette saison pendant laquelle la température passe quel;, 0 fois dans une journée de -J-12 à -f- 40°; mais la terre devient at et la végétation languit ou meurt; le vent de nord-est, c'est-à-i l'alizé, désigné souvent sous le nom d'harmallan, domine, ta; frais, tantôt brûlant, toujours sec; sur le littoral, il se fait ma sentir que dans l'intérieur; la température est relativement frai (d'abord 20°,5 en moyenne), durant les premiers mois et» peu à peu (21° en moyenne) dans les derniers. Au contraire, dans l'intérieur, à Bakel, par exemple, les dert mois correspondant à notre printemps sont extrêmement chai et l'harmattan souffle presque constamment. Ce vent brûlaill monter le thermomètre à 42° à l'ombre. Sur la côte, la brisedefl rafraîchit l'atmosphère dans la soirée et rend le climat support! A l'est du Niger, entre le fleuve et la Volta, la pluie n'est pasat e dante au nord du 10 parallèle. Elle le devient davantageài t sure qu'on descend vers le sud, et au-delà de 7°,30' le climatt côte de Guinée est très humide ; c'est pourquoi la végétationffl
cale y est luxuriante. Sous ces climats, les Européens ont à redouter surtout lesfiA paludéennes, la dyssenterie et l'anémie.
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433. I>es populations indigènes du Sénégal. — Au nord, Sur la rive droite du Sénégal, vivent des tribus généralement nomades de Maures, mélange d'Arabes envahisseurs, de Berbères et de noirs qui comprennent les Trarza, les Brakna et les Douaicli, aujourd'hui pacifiques, ont été longtemps des ennemis redoutables pour les noirs du Sénégal. Au sud du fleuve, et sur les deux rives dans sa partie supérieure, la contrée est habitée par des noirs appartenant à diverses races. Les Ouolofs (Wolofs, orthographe anglaise) et les Sérer, au teint noir, au nez épaté, aux lèvres épaisses, aux cheveux crépus, habitent les plaines de l'ouest jusqu'au rivage de la mer. Les Mandingues ou Malinkés habitent le Bambouk, le Bouré, le Manding, et quelques rivières du sud. Les Saracolets sont groupés dans les environs de Bakel. Les Bambarra occupent le Kaarta et la région montagneuse de l'est jusqu'au Niger; ces trois dernières races appartiennent à la famille Mandé. Les Foûlbé, dits aussi Pouls, Peuhls et Pellatahs, qui ont le teint rougeâtre, le profil semblable à celui des Nubiens et quiparlent une langue particulière, sont des musulmans, convertis autrefois par les Arabes, convertisseurs aujourd'hui et conquérants, venus de l'est; jadis nomades, ils sont aujourd'hui sédentaires au Sénégal et pasteurs dans le Pouta Djallon où ils dominent. Les Toucouleurs sont en grande partie des métis des Foûlbé et des noirs indigènes, musulmans et conquérants aussi, pillards, habitant le Sénégal oriental et les bords du Niger, hostiles en général aux Bambarra et aux Français. La majeure partie des habitants du Sénégal, les Bambarra exceptés, sont musulmans tout en conservant un grand nombre de pratiques fétichistes. Partout existent l'esclavage et la polygamie. Les indigènes du Sénégal habitent en général des cases groupées au hasard et formant des villages. Leur vêtement consiste ordipairement en un pantalon large, une grande chemise de couleur sans manches et un bonnet. Les femmes s'enveloppent les reins d'un pagne. Les enfants sont nus. Les femmes sont astreintes aux travaux les plus durs. Les esclaves de case sont hien traités et font partie de la famille ; à la troisième génération leurs enfants deviennent libres. Les esclaves destinés à la traite sont au contraire traités comme une sorte de bétail. A l'est du Niger, dans le massif de Kong, les Mandé, autre famille de noirs, dominent ; leur langue est un peu répandue partout. Il y a d'ailleurs dans cette région un grand nombre d'autres races : les Siénou-Fo, les Gouroun-Ga, les Mo, etc.
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Dans certaines contrées, ces noirs forment des sociétés orga-j nisées, comme sur certaines parties de la côte, dans le FoJ Djallon et le Soudan et possèdent des villes importantes, conj Timbo et Kong; ces petits États sont souvent en guerre les ut avec les autres. Ailleurs, ils vivent dans un état de civilisation tôt à fait rudimenlaire, comme les Bobor Fing qui habitent à 300tt lomètres au nord de Kong ou comme les gens du Gourounsi J sont groupés par petits villages, très hostiles les uns aux autres,
434. L/occupation
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française «lu Sénégal et du SoûtUn ii
XIX siècle. — Les possessions françaises au Sénégal se so
longtemps bornées à quelques postes, Saint-Louis et sa banliei Richard-Toll, Dagana et Bakel sur le fleuve, Dakar et Sedhioumw Le commandant (plus tard général) Faidherbe (1854,18( 1863-1865), s'inspirant des vues d'un ancien gouverneur,: (1697-1723), voulut compléter la domination française sur ce pai et la porter jusqu'au Niger. Sous son administration, les chei maures de la rive droite du fleuve traitèrent avec la France (11 la possession de la rive gauche fut assurée ; le Oualo fut souii la forteresse de Médine, construite en 1855, résista victorieuse» à toute l'armée du prophète conquérant, el Hadji-Omar (18o7)([; traita en 1860. Les chefs du Cayor (1861) du Baol, du SinêA Saloum (1865-1867) et de plusieurs rivières du sud reconnnra jusqu'à la Mellacorée (1807), l'autorité française. Le port de Mfut fondé (1863). Les petits États du Foula, région habitée part Foûlbé, furent placés aussi sous cette autorité ( 1858-1862). Qi ques révoltes furent réprimées par les armes (batailles de But dou en 1875, de JN'Dourbdaou en 1881) et le Cayor fut defe contre une invasion (bataille de Cokien, 1875). En 1879, un poste fut construit à Bafoulabé au confluent: Bafing et du Bakhoï. Le général Faidherbe avait, dès 1860, ent? en exploration plusieurs officiers, particulièrement le lieut» de vaisseau Mage et le docteur Quentin qui avaient pénétré daf e Sahara près du 18 parallèle et qui avaient poussé dans le Sel jusqu'au Niger, près de Ségou-Sikoro, une des capitales du suit Ahmadou. En 1878, Soleillet séjournait dans cette ville auf du souverain. En 1879, sous l'administration du colonel Briére l'isle, deux officiers, Gallieni et Derrien, furent chargés de» des relations avec ce souverain et d'étudier la constructioni chemin de fer. En 1880 et 1881, une expédition traversa le plateau située Sénégal et le Niger. Gallieni s'avança le long du Niger pour
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un traite avec le sultan de Ségou-Sikoro. Le fort de Kita fut construit (1881); puis celui de Bammako (1882-1883) sur le Niger. Le chemin de Ter n'a été construit que de Kayes à Bafoulabé. Cependant d'autres postes furent établis entre les deux fleuves par le colonel Borgnis-Desbordes; la destruction de Couburgo, la prise de Daba, la défaite du chef indigène Mahmadou-Lamine ont fortifié la position de la France dans le Soudan français. Une canonnière française, commandée par le lieutenant Caron, a descendu le Niger jusqu'à la hauteur de Tombouctou (1888). En môme temps, le Fouta-Djallon était visité (mission Zweifel et Moustier aux sources du Niger 1879; mission du docteur Bayol à Timbo 1881, mission du Fouta-Djallon, lieutenant Plat 1888, etc.) et des traités étaient signés avec les chefs indigènes. Deux des principaux États du pays, celui d'Ahmadou au nord et celui de Samory au sud reconnaissaient le protectorat de la France (1886-1889). Sous la direction du colonel Gallieni, commandant le Soûdân français, en 1890, Ségou-Sikoro a été occupé par les Français et Ahmadou, dont cette ville était une des capitales, a perdu Koniakary (1890) et plusieurs autres places; Nioro, capitale du Kaarta et dernière résidence d'Ahmadou, a été pris d'assaut en 1890 par le colonel Archinard; des officiers reconnaissaient les routes du pays, parcouraient de nouveau le Fouta-Djallon et poussaient de là jusqu'à la côte. Un d'eux, le capitaine Binger, a exploré (1887-1889) toute la région, jusque-là inconnue, de Kong, qui s'étend entre le Niger et la colonie du Grand-Bassam, et a préparé les relations commerciales et assuré l'influence politique de la France dans la contrée située entre le Soûdân français et le golfe de Guinée. Les pays que la France possède, à titre de souveraineté ou de suzeraineté, dans cette région, comprennent (en 1890) : 1° Arguin, Portendik et la région avoisinante du Sahara au nord du Sénégal; 2° Tout le bassin du Sénégal et la région qui s'étend du fleuve jusque vers le 14° parallèle; 3° Le Soûdân français, entre le Ba-Oulé et le Tankisso; 4° les Rivières du sud, c'est-à-dire toute la région côtière entre 14° et 9° de latitude, moins le cours de la Gambie qui appartient à l'Angleterre et les rivières Cacheo, Geba, Cassini qui appartiennent au Portugal. Cette région comprend le bassin de la Casamance jusqu'au cap Roxo au nord du rio Cacheo, et toute la côte, du rio Nuhez jusqu'à la ligne de partage des eaux entre la Mellacorée et les Scarcies.
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Cependant, sur cette côte, les îles de Los appartiennent aux .\ti. glais et les postes français du rio Cassini ont été cédés au Portugal. 5° La France possède aussi des droits de protectorat sur ton le Fouta-Djallon en vertu des traités passés entre M. Bayol ellf chef, « l'almany », du Fouta-Djallon. L'ensemble de ces territoires a une superficie qui dépasse peutêtre 500000 ML c. On peut, par hypothèse, lui assigner une popn- lalion de 2000000 d'âmes; ce qui correspondrait à une densiték 4 hab. par kil. c. La convention du 5 août 1890 (voir p. 119) a Qxé certaine; limites à la zone d'influence de la France et de l'Angleterre im la région du Niger. La Compagnie anglaise du Niger ayant,è puis 1882, obtenu l'alliance d'un grand nombre de chefs deli région du Bas-Niger et ayant été officiellement reconnue pu l'empereur de Sokoto qui a sous son autorité ou sous sa mit raineté presque tout le pays entre l'Etat de Bornou et le Niger la limite a été fixée au nord du territoire de cet empire. L'A» gleterre reconnaît les droits de la France (sans préjudice è ceux de la Turquie au sud de Tripoli) sur la région saharien qui s'étend de l'Algérie au Sénégal et au Niger. La ville de Sais la limite, sur le fleuve même, du territoire d'influence des deui Etats contractants. A l'est du fleuve, la limite est une ligne (un commission anglo-française doit la déterminer) parlant de Sai t; aboutissant à Darroua, au nord-ouest du lac Tchâd. Si, parti détermination, la France n'acquiert pas le droit de commercer' brement sur les marchés de Gando, de Wourno, de Katsena de Kouka, elle ne possédera guère clans sa zone que le désert, 1 régions les plus peuplées du Soûdân se trouvant dans la zo anglaise. La commission doit délimiter aussi les zones d'influen des deux pays clans les régions situées à l'ouest et au sud du Niger Les Statistiques coloniales pour l'année 1888 (publication officiel comptent au Sénégal 134 635 habitants portés sur les registresJ; population au 31 décembre 1887. Sur ce nombre moins de 21 étaient nés en France; en outre, 3 200 personnes, nées en Franc ou ailleurs, composaient le corps des fonctionnaires et la garnis» Les décès dans les villes, autant qu'on en peut juger par cell| statistique (qui ne porte que sur les populations urbaines), soi 1 plus nombreux que les naissances. A Saint-Louis, par exemple,! natalité aurait été de 37 et la mortalité de 53 par 1000 habitat* et il y aurait eu seulement un mariage enregistré régulièrement \ 1000 habitants.
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La population des Rivières du sud était, en outre, de 47 541 âmes d'après le même document. Depuis 1MJ0, ces possessions sont divisées en deux administralions, Je Sénégal et les Rivières du sud, qui ont l'une un gouverneur, et l'autre un lieutenant-gouverneur, et, à partir du 1er janvier 1891 (décret du 18 août 1890), le Soûdân français a un gouverneur spécial portant le titre de commandant supérieur et placé sous l'autorité du gouverneur du Sénégal et possède un budget spécial (200 000 fr. en 1891). Les Établissements français de la Côte-d'Or et du golfe de Bénin relèvent du lieutenant-gouverneur des Rivières du sud. Le gouverneur du Sénégal réside à Saint-Louis. Il est assisté d'un conseil d'administration composé des chefs de service, du directeur de l'intérieur, du commandant supérieur des troupes, du commandant de la marine, du chef du service judiciaire, de deux habitants notables et d'un secrétaire. Un conseil général tient ses sessions à Saint-Louis. Le Sénégal est divisé en deux arrondissements dont Saint-Louis et Dakar sont les chefs-lieux. Il y a un tribunal spécial à Baket, des tribunaux de première instance à Dakar, ù Kaijes et à Saint-Louis ; une cour d'appel et une cour d'assises à Saint-Louis ; la justice musulmane est rendue à Saint£ot«'spar un tribunal et par un conseil d'appel présidé par le gouverneur et par une mahakama ayant un assesseur français. Le Sénégal envoie un député à la Chambre des députés. Il y a une école secondaire congréganiste de garçons et une école secondaire de Allés à Saint-Louis', des écoles primaires à Saint-Louis, à G orée, à Dakar, à Rufisque, à Joal. La force armée se composait (avant la guerre du Dahomey) d'un bataillon d'infanterie de marine, d'une compagnie du corps des disciplinaires des colonies, de deux bataillons de tirailleurs sénégalais, d'un escadron de spahis sénégalais, de deux batteries d'artillerie. La station navale du Sénégal, commandée par un capitaine de frégate, fait partie de la station navale de l'Atlantique sud. Les budgets communaux au Sénégal proprement dit étaient, en 1886, d'environ 500 000 francs. Le budget colonial du Sénégal pour 1890 a été fixé à 3018000 fr.; les dépenses de la métropole dans la colonie étaient de 10 millions 1/2. En 1890, le budget colonial était de 2 330000 fr.; les dépenses de l'État au Sénégal étaient fixées à 5 219000 fr. pour l'année 1891. Il v a un trésorier payeur à Saint-Louis.
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Le budget colonial des Rivières du sud était de 300000 fr. (r cette) en 1890. Ari-ondissement de Saint-Louis, divisé en cercles de Saint-Lot Dagana, Podor, Saldé. — Le chef-lieu de la colonie est Saint Louis (17 300 h. en 1880), bâti sur une île sablonneuse du fleuvt à 15 kilomètres de l'embouchure par 16°1'31" de lat. nord,; 18° 50' 36" de long, occid. — La ville n'est séparée de la mer f par une étroite bande de sable, dite Langue de Barbarie, quiej réunie à elle par deux ponts et une passerelle et sur laquelle s] trouvent les villages noirs de Guet IVdar et de N'dar ToultA ville est réunie à la terre ferme par un pont de bateaux traverse le grand bras du fleuve. Elle s'élève au milieu d' paysage aride. Elle est composée aux deux extrémités de r de paille; le palais et la place du gouvernement occupent partie centrale. Saint-Louis manquait d'eau dans la saison sèc celle du fleuve étant salée à cause de la marée ; un aqueduc anv aujourd'hui l'eau douce de Lampsar. Autres localités : Gandiole, marché important pour les arachi et le sel, voisin du poste fortifié de Mouit; Lampsar et Nï postes fortifiés au nord de Saint-Louis; Merinaghen, près! lac de Guïer; Bichard-Toll, qui est en quelque sorte le jardine Saint-Louis ; Dagana, poste établi dès 1821 sur le fleuve à 24& lomètres de Richard-Toll ; Podor, petit hameau; Aéré, poste k fié, et Saldé, dans l'île à MorflT; Matam, poste fortifié sur le fient Makhana, sur le Sénégal. Arrondissement de Dakar-Gorée, avec les cercles de Dé Gorée, Bufisque, M'bidjem, Tfiié, Portudal, Joal, Koalack. fis (1800 hab. environ), petite ville bâtie sur l'île de Gorée dont rade présente un excellent abri, excepté durant la saison des pli mais dont les magasins sont délaissés depuis la construction chemin de fer; Dakar (2500 h.), bâti sur une pointe derrière! cap Vert (par 14° 40' 30" de lat. nord et 19° 45' 35" de long, occj sur la même rade, port dont la construction a commencé en 18 muni aujourd'hui de deux longues jetées; c'est le meilleurp de toute la côte occidentale d'Afrique; son importances accrue au détriment de Gorée depuis qu'elle est la tête del« du chemin de fer de Saint-Louis, siège du tribunal de f mière instance; Bufisque (7 800 h.), qui se trouve sur lai» rade (par 14° 42' 39" de lat. nord et 19° 36'6" de long. occi(| 30 kil. au sud-est de Dakar, port médiocre pendant l'iiivernij Portudal (1400 h.) et Joal (2 200 h.), comptoirs près de la M
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Koalach (300 h.), à 130 kilomètres de l'embouchure du Saloum. Le Soûdân français a pour chef-lieu Kayes, qui possède une justice de paix à compétence étendue. Il comprend Médine, sur le HautSénégal, en aval des chutes du Félou, ville assiégée (1857) par elHadji-Omar et réduite à la dernière extrémité, et qui fut délivrée par l'arrivée inattendue de l'armée de Faidherbe ; Bakel (1 400 h.), situé sur le fleuve à 30 kilomètres en aval du confluent de la Falémé, tribunal spécial (14° 53'30" de lat. nord et 14° 41'40" de long, occid.); Sénoudébou, poste fondé en 1879 sur la Falémé; Bafoidabé, poste fortifié, créé en 1879 au confluent du Bafing et du Bakhoï; les postes fortifiés de Kita, au centre de la région, bâti en 1881, de Badoumbé et de Kondou commandant le cours du Ba-Oulé, de Bammako, bâti en 1882-1883 sur la rive gauche du Niger; de Siguiri, situé sur le même fleuve, en amont, presqu'au confluent du Tankisso. Dans la région méridionale : entre le Soûdân français et les Rivières du sud, le Fouta Djallon qui comprend l'émirat de Dinguiray et plusieurs petits États gouvernés par des almanys, chefs qui. alternent d'année en année, entre autres ceux de Timbo, de Kolladé, de Ko'in, de Labé; plus au sud, les Etats de Samory, dont la capitale est Bissandougou et qui s'étendent sur presque tout le bassin de la rive droite du Haut-Niger. Dans les Rivières du sud, au sud de la Gambie, se trouvent le comptoir de Caral/ane, dans une des îles de l'embouchure de la Casamance, chef-lieu du cercle dont l'autorité s'étend sur les deux rives du fleuve, celui de Zighinchor, cédé à la France en 1887, celui de Sedhiou (par 12° 36' de lat. nord, et 18° de long, occid.), cheflieu de cercle, sur le même fleuve, à 120 kil. dans l'intérieur des terres; Boké, sur le Rio Nunez, chef-lieu du cercle, et Victoria, poste voisin ; Boffa, chef-lieu du cercle du Rio Pongo; Dubreka sur la rivière du même nom; Conakry, plus au nord (par 9°30' de lat. nord et 16° 5' 20" de long, occid.), situé au sud de la rivière Dubreka, par 9° 45' de lat. nord et 15° 50' de long, occ, à l'extrémité d'un promontoire, en face des îles anglaises de Los et ayant un port accessible aux paquebots, est la résidence actuelle du lieutenant-gouverneur et escale des paquebots français ; Benty, qui a été la résidence du lieutenant-gouverneur des Rivières du sud et le chef-lieu du cercle de la Mellacorée, mais où le peu de profondeur de la mer ne permet pas aux bâtiments de fort tonnage d'accoster. Hors de ces possessions, la zone dite de l'influence française,
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laquelle s'est manifestée par des voyages d'exploration et par traités conclus avec des chefs indigènes comprend : Au nord, le parcours des Maures Trarza, qui habitent le Sali les Etats d'Ahmadou, dont Nioro dans le Kaarta (par 10'53'30; lat. nord et 16° 34' 30" de long, occid.), et Ségou-Sikoro sur le S di étaient les capitales, et qui s'étendent sur le Kaarta et suris ce di gions voisines, du Sénégal au Niger et par delà le Niger; Dans la région de Kong, dont une partie relève de Samoa m trouvent les Etats de Tiéba avec Sikaso pour capitale, et le» ce ai de Kong. Kong (environ 15 000 hab.. sans les esclaves), esll ville divisée en sept quartiers, peuplée de musulmans apparia te pour la plupart aux nègres Mandé, instruits, commerçants ei ce lativement civilisés; au centre, est la place du marché,trèsj es quentée; des ruelles étroites et tortueuses bordées de maison! et pisé, à toit plat, y aboutissent. A l'est du pays de Kong qu'i et le Gomoé, le Daffina, le Gourounsi, le Gond j a sont dans le de la Voila; le Mossi, pays où la population paraît relative^ q< re dense (15 à 20 hab. par kil. c), est au nord du bassin de laTj di 435. Les productions du Sénégal et des Rivières du m! C< Les indigènes cultivent le mil, le maïs et le riz; ils ne recel celte dernière céréale qu'en petite quantité, quoiqu'elle ps bien dans les terrains marécageux, particulièrement dansliH samance. Us se nourrissent aussi de haricots dits mébés. citrouilles, de bananes et, dans le Soûdân français, du fni Icarité ou arbre à beurre qui donne le beurre végétal. L'aracf sorte de légumineuse dont les fleurs s'enfoncent en terre pi fécondation et dont les graines, dites pistaches de terre, enfermées au nombre de deux à quatre dans une gousse ov grisâtre, fournit aux indigènes un aliment recherché et à l'q tation une huile comestible ; les gousses réduites en tourt le servent d'engrais. Cette culture, qui ne date que de 1840a ti es jusqu'à 30 millions de kilogrammes de graines versl880;lefj P< et la région de la Casamance en fournissent beaucoup. L'adnj L« tralion s'efforce de ranimer celte culture que les indigènesa« abandonnée, dans le sud surtout. Gandiole, Bufisque, Sm et r étaient les principaux marchés. Les autres plantes oléagi»| sont : le béref, graine d'une espèce de melon ; le sésame, graine qui ressemble à la luzerne, et qu'on récolte surtout diU sud; la noix de toulocouna, que donne un arbre communs bords de la Casamance, la noix de palme, qui fournit une comestible, consommée ordinairement dans le pays, et pour
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porlation une huile non comeslible, la noix de coco que l'on commence à cultiver clans la banlieue de Saint-Louis. Les cultures indigènes sont en général plus soignées sur le haut fleuve que dans la région côlière. On ai commencé, mais avec peu de succès à cause de la paresse des indigènes, à cultiver le café, surtout au Rio Nunez, et le coton courte-suie, surtout au Bondou. On exploite le baobab, dont le fruit, dit pain de singe, est comestible ; divers palmiers, particulièrement le ronier qui, ainsi que le calebassier et le gonatier, sert aux constructions. On trouve presque partout du caoutchouc, surtout au Rio Kuhrz, à la Dubreka, h la Mellacorée. On trouve des bois de teinture et surtout de la gomme. La gomme arabique du Sénégal est plus estimée en Europe que celle qui vient d'Arabie. La meilleure suinte des fissures d'une espèce d'acacia dont l'écorce se fendille après la saison des pluies et qui forme des forêts entières entre la rive droite du Bas-Sénégal et le désert. Aussi les gommiers sont-ils aux mains des Maures qui, après les pluies, viennent camper dans ces forêts, font faire la récolte, travail pénible, par leurs esclaves et en vendent le produit sur les marchés riverains du fleuve (plus de 3 millions de kil.). Ce sont généralement des traitants noirs qui achètent et portent la marchandise à Saint-Louis. La gomma copal est extraite du gommier en grande quantité dans le sud. Les chevaux sont peu nombreux au Sénégal. Les chameaux (env. 3000) ne se trouvent que dans le désert, au nord du fleuve. Les ânes et Tes bœufs (80000 en 1887, d'après la statistique officielle) sont employés comme bêtes de somme. Les moutons (42,000 d'après la statistique officielle), qu'on élève surtout dans le FoutaDjallon, ont la laine courte et grossière. On élève aussi des chèvres, de la volaille, des abeilles. Le lion, le léopard, l'hyène, le sanglier, la gazelle, le crocodile, le singe, l'autruche qui est devenue très rare, sont les principales espèces d'animaux sauvages. Les cours d'eau du Sénégal sont poissonneux. Les pêcheurs de Guet-N'dar approvisionnent SaintLouis de poisson de mer. On exploite,' par des moyens primitifs, de l'or dans le Bambouk et le Tambaoura, du fer dans le Soûdân français. Il existe aussi du mercure et du cuivre. L'industrie est très primitive aussi. Celle du tissage exercée par les indigènes, consiste à fabriquer, sur un métier grossier, des étoffes de colon bleu dont la pièce n'a que 2 ou 3 mètres long
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et 15 centimètres de large et dont plusieurs pièces, ce* ensemble et ornées de fils de couleur, forment le pagne, vête» ordinaire des indigènes. L'importation des cotonnades européen fait une rude concurrence aux tisserands indigènes. La fabj, I tion de Vhuile, delà chaux et des brigues, celle du /ereldesB joux sont au nombre des industries du pays. Dans les pays situés au sud du Haut-Niger et dans le bassinl golfe de Guinée, le marché de Kong peut être pris comme de la production et du commerce. Le sel, qui vient de la ré| du Niger et de celle de la Guinée, le kola, fruit comestible qui très abondant dans le massif de Kong, le piment, le bétail,\ terie et les ustensiles en bois, les outils en fer, qui se fabriquent;, tout dans les États de Tiéba, la vannerie, les cotonnades teinte bleu, pour lesquelles Kong est renommé, sont les principatisi ticles qui le garnissent. Les cotonnades européennes y pénèlrc La poudre d'or et les coquillages dits cauris servent de mon 436. lies moyens de communication. — Le Sénégal est la cipale voie de communication de l'intérieur; il n'est navij qu'une partie de l'année pour les gros bateaux (voir p. Rivières du sud sont navigables pour la plupart, malgré la h qui obstrue l'entrée, jusqu'à une certaine distance dans l'intéii des terres. Le chemin de fer de Saint-Louis à Dakar (2641 construit en 1883-1885, traverse tout le Cayor et dessert la ri: côtière qu'il a contribué à peupler et à faire cultiver. Le chem fer du Soûdân, à voie étroite (0m,60), n'a été construit (128i que de Kayes, sur le Sénégal, à Bafoulabé (de 1884 à 1888}i embranchement de Kayes à Médine (2 kil.); on s'occupe de leco nuer jusqu'à Kila. Les lignes télégraphiques avaient une longueur de 2 6701* mètres en 1887; elles mettent en communication Saint-Loié Bammako. Un câble sous-marin, de Saint-Louis à Ténériffe, en 1884, relie le Sénégal et l'Europe. Les principaux ports sont Saint-Louis, Dakar et Gorée, Un Les Messageries maiitimes, qui partent le 5 et le 20 de mois de Bordeaux (trajet en 10 jours), des paquebots an Liverpool, qui partent toutes les trois semaines, le servicem postal de la côte occidentale d'Afrique qui touche à Dakar i paquebots allemands mettent la colonie en communication! lière avec l'Europe. Dakar est le centre de ces communicatio Le mouvement de la navigation entre la France et le Séné; compris la Guinée française (entrée et sortie réunies des ni
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chargés seulement), a été de 84000 tonnes en 1887. Il s'était élevé jusqu'à. 130000 en 1880.
437. I<ecommerce du Sénégal. — Le commerce du Sénégal avec la France n'était guère que de 4 millions vers 1830 et de 9 millions 1/2 vers 1850. En 1887, d'après les « Statistiques coloniales », le commerce total du Sénégal avec tous les pays a été de 40 millions de francs; le commerce avec la France y figurait pour 24 millions, dont 12,3 à l'exportation du Sénégal en France et 11,7 à l'importation de France au Sénégal (il s'était élevé jusqu'à près de 36 millions en 1885) ; le commerce avec les autres colonies, pour 1/2 million; le commerce avec l'étranger, pour 15 millions 1/2). Les principaux articles d'exportation sont les graines et fruits -oléagineux (7 millions de fr. importés en France en 1887; 16 1/2 en 1882) , la gomme (9 millions 1/2 importés en France en 1887), le caoutchouc et la gutta-percha, les peaux et cuirs. Les principaux articles d'importation sont les vins et liqueurs (1 million 1/2 en 1887), les viandes salées, les vêlements, les objets en métal surtout le fer, le riz, les ouvrages en peau, le sucre, les tissus de coton, surtout les guinées, toile grossière, étroite, teinte en bleu que portent les indigènes et qui souvent sert de monnaie dans les échanges. Le commerce des Rivières du sud, en 1887, a été en outre d'après les « Statistiques coloniales » d'environ 4 millions 1/2; il s'est fait principalement au Rio Nunez, à la Mellacorée et au Rio Pongo. Les « Statistiques coloniales » publiées par le service des colonies ne concordent pas exactement avec le « Tableau général du commerce extérieur » publié par l'administration des douanes. Des différences de ce genre n'ont rien de surprenant, parce que les valeurs déclarées à l'exportation ne sauraient être identiques aux valeurs déclarées pour les mêmes objets à l'entrée dans le pays de destination, parce que, d'autre part, le mode d'enregistrement et la sincérité des déclarations ne sont pas identiques dans les deux pays et enfin parce que lorsqu'il s'agit de contrées lointaines, une marchandise partie une année peut n'arriver que l'année suivante. Le tableau ci-joint fait connaître par périodes décennales de 1827 à 1886 et par année de 1887 à 1889, le commerce spécial du Sénégal avec la France d'après l'administration des douanes et la figure n° 268 présente, d'une part, le commerce total du Sénégal (avec celui des Rivières du sud depuis 1883) depuis 1840 d'après les « Statistiques coloniales », d'autre part le commerce général du Sénégal avec la France depuis 1852
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IA FRANCE.
(d'après
Commerce du Sénégal les statistiques .coloniales) Commerce avec la France
général/ (intpovtaiLoTis et/ c/spoT<iatioTis réunies)
(dajyrcs le tableau général du commerce de la France)
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Figs 268. — Commerce du Sénégal, de 1841 à 1889.
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et les exportations et importations du commerce spécial entre la France et le Sénégal d'après le « Tableau général du commerce de la France ». Commerce spécial du SÉNÉGAL avec la France
(en millions de francs).
IMPORTATIONS PÉRIODES DÉCENNALES.
EXPORTATIONS
en France.
de France.
TOTAL.
1857-66
.
1.7 3.1 4.2 8.6 12.0 18.3 18.0 23.6 22.2
2.5 5.5 5.3 8.6 6.1 7.5 7.9 9.4 10.1
4.2 8.6 9.5 17.2 18.1 25.8 25.9 33.0 32.3
II
438. lies Établissements de la côte de Guinée. — Deux navires ' dieppois s'étant aventurés, dès 1364, sur la côte de Sierra Leone et ayant donné, dit-on, au lieu où ils avaient trafiqué le nom de Petit Dieppe, d'autres bâtiments de Dieppe et de Rouen suivirent leurs traces et vinrent trafiquer jusque sur la Côte de l'ivoire où ils établirent le comptoir de la Mine, en 1383. Les événements politiques "détournèrent ensuite pour longtemps le commerce français de ces ■ parages.
H
Un comptoir que la Compagnie d'Afrique avait fondé à Assinie 700 fut abandonné sept ans plus tard. la suite de l'exploration de cette côte par le commandant et Williaumez (1838), des négociations furent entamées avec /les chefs indigènes pour la cession de quelques territoires; en 843, le commandant Fleuriot de Langle débarqua sur la rive e la rivière A'Assinie, y construisit un blockhaus et signa un raité qui cédait en toute propriété, à la France, la presqu'île sur iquelle le comptoir était établi (juillet 1843). En même temps, ne autre flottille prit possession du Grand-Bassam (août 1843). ;iais la population indigène de la côte, craignant de perdre le monopole du trafic qui se faisait entre les Européens et les tribus 'e l'intérieur, se montra hostile et il fallut deux fois (1849 et 1853) nvoyer de France ou du Sénégal des troupes qui détruisirent le
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principal village indigène, Dabou. Cette localité, devenue possession française, fut fortifiée. A la suite du bombardement de Porlo-Novo par.les Anglais, le royaume de Porto-Novo, situé entre la lagune Denham et la rivière Lagos, se plaça (janvier 1863) sous le protectorat de la France; les limites de ce royaume furent fixées par une convention entre la France et l'Angleterre (1863-1864). Mais, après la mort du roi nègre, le gouvernement impérial dénonça ce protectorat qui n'a été rétabli qu'à la suite du décret du 14 avril 1882 (proclaméà Porto-Novo en 1883). Dans l'intervalle, une partie de la côte de cet État [Kétênou et Appa) avait accepté le protectorat anglais. En 1868 (traité confirmé le 19 avril 1878), le roi du Dahomey a cédé Kotonou à la France. A la suite des événements de 1870, la France avait retiré (en 1872) ses garnisons des comptoirs de Guinée et confié à un négocianl français (M. Verdier) la garde du Grand-Bassam et à un négocianl anglais (M. Swanzi) celle d'Assinie. Elle a rétabli son administration en 1883. Par une convention du 24 décembre 1885, l'Empire allemand s'est interdit toute action à l'est du Petit Popo qui lui a été cédé parla France. En 1884, des négociants français, qui possédaient des factoreries sur le Bas-Niger, les ont vendues à une compagnie anglaise qui seule occupe aujourd'hui les bouches d» fleuve. Depuis l'année 1890, les colonies françaises de la Guinée, Grand-Bassam, Grand-Popo, Porto-Novo sont sous l'autorité de l'administrateur de l'établissement français de la Côle-d'Or et de l'administrateur de l'établissement français du golfe de Bénin, ^ tous deux relèvent du lieutenant-gouverneur des Rivières du sud. Des publicistes ont demandé que les territoires de Guinée eussent une administration distincte, ne relevant que du ministère des colonies; Porto-Novo en effet ne devrait dépendre ni du Gabon ni du Sénégal, mais le Grand-Bassam et Assinie peuvent devenir m jour les débouchés du Soûdân français sur le golfe de Guinée. Par une convention du 10 août 1889, le Tanoé et une ligne remontant ce fleuve et suivant à peu près le même méridien jusque par 9° de lat. sept, sépare le territoire français d'Assinie et du GrandBassam du territoire anglais de Cape Coast Castle ; une ligne coupant par moitié le royaume de Porto-Novo, remontant la crique d'Ajarra et suivant à peu près le même méridien jusque par 9°de lat. sépare le territoire français de Porto-Novo du territoire anglais de Lagos. Le groupe occidental des possessions françaises de Guinée
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■tué sur la Côte d'Or et la Côte de l'ivoire; il est désigné sous le |om d'Établissements de la Côte d'Or; Grand-Bassam en est le Irincipal comptoir. Les droits de la France s'étendent vraisemblablement à l'ouest jusqu'à la rivière Cavally, limite contestée par la République de Libéria qui prétend, en vertu d'acquisitions faites de ■835 à 1850, porter sa frontière jusqu'au rio San Pedro. Le proftctorat français s'étend en réalité de la rivière Lahou, à l'ouest, Isqu'à la lagune Eyhi (factorerie de Newtown) et au fleuve Tanoé, ■ l'est, qui bornent à peu près de ce côté le territoire anglais ^e Cape Coast Castle. L'intérieur de ce pays n'était guère connu, 'vant l'année 1887, à plus d'une cinquantaine de kilomètres de la er. La côte est sans ports, peu accessible à cause de la barre, ordée de lagunes. Le Lahou débouche dans la mer par une lagune Huée environ par 6°30' de long. ; la grande lagune Ebrié s'étend r une longueur d'environ 120 kilomètres et se prolonge, au ord, dans les terres par un grand nombre de petites baies, ans une de ces baies s'élève sur une éminence, Dabou, poste forfie. Grand-Bassam, à 93 kilomètres de Dabou, est situé (par °12' de lat. nord et 6°3' de long, occ.) sur une pointe de sable arécageuse, au bord de la rivière Costa, ou rivière de Grandassam, dont une barre rend l'entrée très difficile et qui est le ébouché de la lagune Ébrié. Grand-Bassam, pour la défense uquel a été construit le fort Nemours, possède une poudrière, un ôpital et quelques maisons européennes. La lagune Potou commuique avec l'Akba ou Comoé qui se jette dans la rivière Costa. Sur la langue de terre qui s'étend entre la lagune et la mer, sont e nombreux villages habités par les Jack-Jack, noirs qui servent en lénéral d'intermédiaires dans le commerce des Européens avec les ■•ibusdermtérieur.Aunorddelalaguneestleroj/auîîierf'ylmah'/bMqui Ist placé sous le protectorat français et dont lùwijabo est la capitale. I Plus à l'est, les lagunes Aby, Tendo et Eyhi communiquent les ■nés avec les autres ; le fleuve Tendo ou Tanoé y débouche ; leur ■au se déverse à la mer par la rivière d'Assinie, obstruée aussi par ■ne barre. C'est sur la rive droite de cette rivière, à 8 kil. de la per, qu'est le poste d'Assinie, simple blockhaus. Les voyages de M. Treich-Laplèneenl887, qui ont fait connaître le ettié, Y Indénié et VAlangoua, et surtout ceux du capitaine Binger ui, en 1887-1889, a parcouru toute la région entre le Niger et la ôte française, dans le Bondoukou, le pays de Kong, le Djeminé et Anno, signant au nom de la France des traités avec des chefs digènes, ont donné à cette région, au point de vue de l'avenir
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LA FRANCE.
du protectorat et du commerce, une importance qu'elle n'avait pas eue jusque-là. On sait maintenant que le Lahou et le Dabou (désignés sous les noms de Landamna et d'/si à l'intérieur) sont des cours d'eau de plus 400 kilomètres et que le Camoé est un fleuve important qui vient du nord par 9° environ de latitude et dont le cours dépasse 600 kilomètres. Par ces voyages Bammako et le Soûdàn français se trouvent aussi reliés au Grand-Bassam et à la Guinée française. Les deux autres groupes, le Grand-Popo et Porto-Novo, sont situés plus à l'est sur la Côte des esclaves ou côte du golfe de Bénin et portent le nom d'Établissements du golfe de Bénin. Le Grand-Popo (env. 30000 hab.), Pla dans la langue indigène, est un groupe de villages situés sur une langue de sable et dans les îlots de la lagune Avon (par 6°,16' de lat. sept, et 0°28' de long, occ.) qui, non loin de là, communique avec la mer et qui reçoit la rivière Mono, voie de communication avec l'intérieur. Les villages des environs ont été bâtis par des noirs fuyant devant les cruautés du roi du Dahomey; ils étaient sous l'autorité de plusieurs petits rois du pays, lorsqu'en avril 1885, la France a occupé le Grand-Popo. Le mouvement commercial du Grand-Popo paraît être de plus de 2 millions de francs. \ l'ouest du Grand-Popo, sur une langue de sable qui sépare la lagune de la mer, se trouvent le Pelit-Popo et Porlo-Seguro, où des Français avaient, ainsi que des négociants d'autres nations, des comptoirs et qui, depuis 1880, reconnaissaient le protectorat de la France. Par la convention du 24 déc. 1885, la France a cédé à l'Empire allemand le protectorat de ces deux localités, en échange de certaines compensations dans la Sénégambie. Porto-Novo, Adjaché dans la langue indigène (environ20,000liai), dont une vingtaine d'Européens) (1), est situé sur une lagune profonde, (par 5° 30' de lat. nord, et 0°20' de long, orient ), à l'ouest de la lagune Denham, avec laquelle elle communique par les canaux Zoumé et Toché ; ces canaux sont (par conventions du 2janvier 1888 avec l'Angleterre) librement ouverts au commerce. Prés de la ville débouche YOuémé, large fleuve dont le cours supérieur est dans le Dahomey, et le cours inférieur, formé de plusieurs te dans le royaume de Porto-Novo ; la branche occidentale sert de frontière aux deux Etats. A l'est, la rivière Addo, qui est la vén(1) Les Statistiques coloniales pour l'année 1888 accusent 36 habitants enH! (probablement la population européenne) à Kotonou-Porto-Novo.
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Ible limite du petit royaume de Porto-Novo, ne limite plus les ■ossessions françaises de Kotonou et Porto-Novo des possessions K^laises de Badagry et de Lagos; la convention de 1889 a cédé à (Angleterre toute la partie du royaume de Porto-Novo comprise tre l'Addo et la crique d'Ajarra (ou rivière Ogirim). La populan totale du pays soumis au protectorat français s'élève peut-être 200000 individus et comprend les Djejis, race conquérante venue Dahomey, et les Nagos, race conquise. Kotonou (qu'il ne faut pas confondre avec Kéténou, village situé us à l'est), est situé sur une plage entre la mer et la lagune enham; la côte n'ayant pas de port, les navires mouillent au (rge de Porto-Novo, en face Kotonou. Le mouvement de la vigationy était d'environ 50000 tonnes en 1889. Le commerce de rto-Novo est évalué à 6 millions de francs. Les incursions des troupes du Dahomey, qui viennent presque aque année faire des razzias d'esclaves, ont nui beaucoup au mmerce; les prétentions du roi du Dahomey à continuer apercevoir s droits de douanes sur le territoire de Kotonou qu'il a cédé par traité de 1878, et à faire déposer le roi de Porto-Novo, protégé r la France, ont eu pour conséquence une guerre avec le Damey qui s'est terminée par la reconnaissance des droits de la ance sur Kotonou et du protectorat de Porto-Novo (1890). Les côtes de la Guinée sont marécageuses et malsaines pour le? Européens. Pendant la saison chaude et sèche, la température est de 30° à 40°; dans la saison humide, elle est de 24° à 30». ■Le mats, le manioc et la patate sont les principales cultures ali«ntaires, avec la banane, la noix de coco, etc. Au Grand-Bassam ■ a commencé à cultiver le café avec succès. ■L'huile et l'amande de palme, l'ivoi?*e, la poudre d'or sont les ■ncipaux objets du trafic avec les Européens. ■L'ensemble de ces possessions de Guinée représente peut-être ■jourd'hui en réalité, avec le protectorat du royaume de Porto■vo, 25000 kil. car., et 300000 âmes (nombres très hypothétiques); mais peut recevoir une plus grande extension. T.eur budget en 1890 s'élevait à 128 000 fr. pour la Côte d'Or et ^23 000 fr. pour le golfe de Bénin. III 139. Le Gabon et le Congo français. — Sur la côte de la Guinée ridionale, la France possède depuis 1841 l'estuaire du Gabon M'Pongo.
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Cet estuaire, ou plus exactement cette baie, située presque souj l'équateur (030'lat. nord), est bordée parle cap Sainte-Claire^ nord et par la pointe Poungara au sud. Elle a une largeur moyen! de 15 kilomètres, une longueur de plus de 60, une profondeur d'eau de 6 à 8 mètres et même de 20 dans une certaine partie,;' A l'entrée, se trouvent plusieurs écueils et bancs de sable; aufondJ; Vile aux Perroquets et Y île Coniquet, toutes verdoyantes. DaJ l'intérieur, les courants de marée sont violents. La côte est plate au sud, bordée de coteaux (mont Bouet, ete.ll au nord, partout couverte d'une végétation touffue de palétuviers,! de palmiers, de manguiers, de fromagers, de bambous, de tulipieffl autour desquels s'enlacent de longues lianes ; la forêt est peuplée! d'oiseaux. Dans cet estuaire débouchent de petits cours d'eau, 1(1 Como et le Remboé (100 kil. nav.), qui sont navigables, le Cottl qui ne l'est pas. Le sol est marécageux; la chaleur, quoiqu'elle ne soit pas tr| élevée (26°o en moyenne pour l'année, 32° pour la saison chauèl de janvier à mai) et l'extrême humidité de l'air rendent le séjour! de la contrée désagréable et très dangereux pour les Européens qui sont exposés à l'anémie, surtout pendant la transition entai une saison sèche et une saison pluvieuse. De ia mi-mai h la mil septembre, la saison est sèche ; elle est ordinairement pluvienal de la mi-septembre à la mi-janvier, sèche de la mi-janvier à lil ûn de février, pluvieuse de mars à la mi-mai ; les plus fortes pluie! coïncident avec les passages du soleil au zénith qui ont lieu vers! la ûn de mars et le milieu de septembre. La hauteur annuelle delij pluie est d'environ 2m,50. La saison des pluies dure pins long-l temps dans l'intérieur que sur la côte. La marine française désirait avoir une station navale sur la* de Guinée pour surveiller la traite des noirs. Le 9 février 1839, ItI commandant Bouet-Williaumez signa avec un chef nègre delarifil gauche un traité, qui fut suivi de plusieurs autres et dont le dernietj (1er avril 1844) consacra l'autorité de la France sur les deux rirai de la baie. De 1846 à 1849, Libreville fut fondé sur un plateau de la rive droilîj entre l'estuaire et les monts Bouet et Baudin pour y établir un cl» gement de noirs enlevé à un bâtiment négrier. D'ailleurs on nell presque rien pour développer cette colonie, qui, après un demi-j siècle d'existence, ne compte guère qu'une centaine d'habitants; la maison du gouverneur, l'hôpital et les établissements des m sionnaires sont à peu près les seuls bâtiments qui se trouvent su
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■côte ; le reste se compose de huiles de paille bâties sur la côte ou dans le bois. Libreville est reliée par une route de 6 kilomètres à Glass, situé au bord de l'estuaire et occupé par des hlissements allemands, anglais et américains, n 1862, le cap Lopez, avec le cours inférieur de l'Ogôoué, furent pés à la France dont l'autorité fut bientôt ensuite reconnue par chefs d'Isambey, de Sangatang et de la rivière Danger. Un ckhaus fut construit au cap Lopez. a colonie s'étendait alors nominalement du cap Saint-Jean et la baie de Corisco (1° lat. nord) jusqu'au cap Sainte-Catherine ,30' lat. sud), soit une longueur de 320 kilomètres. ■L'intérieur du pays était inconnu. En 1856, M. Du Chaillu s'a■nça, en chassant, dans la région située entre la rivière Mouni et le Gabon jusqu'à 130 kilomètres de la côte ; en 1865, le même chaslur pénétra, au sud de YOgôoué, à plus de 350 kil. (par 10°,20' de long.), lin 1862, le lieutenant de vaisseau Serval remonta le itcmboé; chargé, avec le chirurgien de marine du Bellay, d'explo■r le fleuve, il ne put pas dépasser le lac dit Éliva-Zonengué. L'Anglais Walker remonta l'Ogôoué jusque par 9° de longitude en 1866 ■ jusquaLopé par 9°,30', en 1873, et explora le Ngounié, son ■fluent. MM. Gompiègne et Marche (1872-1875) s'avancèrent plus ■in encore jusqu'au confluent de la rivière Ivindo. MM. Savorguan de Brazza, Marche et Ballay (1875-1878), malgré les difficultés qui ndirent leurs voyages très pénibles, furent plus heureux. Non seulement le fleuve fut remonté jusque vers sa source; ais MM. de Brazza et Ballay, ayant franchi la ligne de partage des ux, descendirent, sur une longueur de 100 kilomètres, YAlima, ns savoir qu'il était un affluent du Congo. Dans un second voyage 879-1882), M. de Brazza qui, h son retour en Europe, avait appris découverte du cours du Congo par Stanley, repartit; il alla nder, près du confluent de l'Ogôoué supérieur et de la rivière assa, sur une haute colline, dont cette dernière rivière baigne le ied, la station de Franceville et s'avança jusqu'au bord du ongo. Après avoir conclu avec le roi des Batékés un traité olennel par lequel ce chef cédait en toute souveraineté un teritoire sur le bord du Congo et plaçait ses États, situés sur s deux rives du fleuve, sous le protectorat français, il fonda u bord du lac N'coussa (dit Stanley pool), qui n'est qu'un élarissement du fleuve en amont des chutes, une station dans une ituation importante. Il y laissa, pour garder le drapeau français, n sergent sénégalais et trois hommes. Cette station a reçu, en
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considération de son fondateur, le nom de Brazzaville. Le voyageu reconnut le cours du Niari ou Kouilou, qui fournit la voie la piy, courte pour se rendre de la côte, partie par eau, partie par terre sur les bords du Congo au-dessus des rapides. Le gouvernement français ratifia le traité conclu avec le roi des Batékés et vota des fonds (1 275 000 francs, puis 780 000 francs) pour continuer la mission de l'Ouest africain. Durant cette mission (1883-1885), M. de Brazza et ses compagnons (MM. J. de Brazza Chavannes, Mizon, Dolisie, Dufourcq, Dutreuil de Rhins, Cranpel, etc.) dressèrent environ 4000 kilomètres de levers et fondèrent de nouvelles stations jusqu'au jour (août 1885) où l'administration du pays fut remise au ministre de la marine. La conférence de Berlin (nov. 1884 fév. 1885) a reconnu les droits de la France sur ce territoire exploré par elle, et des traités conclus (5 févr. 1885 et 26 janv. 1886) avec l'Association internationale africaine et (12 mai 1886) avec le Portugal en ont fixé en parlie les limites. L'Acte général de la conférence de Berlin porte que le commerce de toutes les nations jouira d'une complète liberté dans tout le bassin fluvial du Congo. Dans le reste de la région dite Congo français, la France demeure souveraine. D'après une lettre du 23 avril 1884, la France avait un droit de préférence si l'Association internationale africaine était amenée à céda quelque jour les stations fondées par elle dans le bassin du Congo et dans la vallée du Kouilou-Niari ; mais la donation de l'Etat indépendant du Congo faite en vertu d'un testament par le roi des Belges à la Belgique a détruit l'effet de cet engagement. Au nord, le rio del Campo et le parallèle 2°,20' de latitude séparent le Congo français des territoires soumis au protectorat allemand; toutefois, cette détermination s'arrête à 15° de longitude orientale, méridien de Greenwich (12°,40', méridien de Paris) ; plus loin, dans l'est, le territoire français s'étend sans limite déterminée jusqu'à l'Oubanghi (affluent du Congo), dont il suit la rive droite vers le nord dans la direction du lac Tchad.; A l'est, l'Oubanghi, puis le Congo (jusqu'à Manyanga exclusivement), servent de limite et séparent le Congo français de l'État indépendant du Congo. La limite méridionale s'étend de Manyanga à l'Océan ; elle est formée par une ligne qui va de Manyanga à la crête de partage des eaui du Congo et du Niari, suit cette crête, gagne la source la plus septentrionale du Tchiloango, et enfin longe ce cours d'eau. Une ligne passant entre les bassins du Tchiloango et du Louémé et aboutissant à Massabi, sépare le Congo français du Territoire portugais.
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m\ l'ouest, l'Océan baigne le Wdel Campo, sur une étendue
Congo français, de Massabi au d'environ 1200 kilomètres. a superficie du territoire ainsi délimité est d'environ 700 000 kièlres carrés (1). e cap Saint-Jean, la baie de Corisco, l'estuaire du Gabon, le cap
es qui doit son nom au pilote portugais Lopo Gonçalves et enveloppent les bouches ensablées de l'Ogôoué, le canal Ferd Vaz débouché de la lagune N'comi, la petite baie de youmba, la rade de Loango et la Punla Negia sont les principaux idents de la côte du Congo français.
u delà de celte côte monotone, presque partout basse, maré:Bgeuse, malsaine, comme toute la zone maritime, s'élèvent les ■ûrrelets et gradins du plateau et une véritable chaîne, formée de Hsieurs crêtes parallèles à la côte, haute de i 000 à 1 500 mèHs, coupée de cluses par lesquelles s'écoulent les rivières; les
rtugais l'ont désignée sous le nom générique de Monts de Cristal. ntérieur du pays est un plateau, haut de 400 à 500 mètres, s'élevant jusqu'à 900 vers la ligne de partage des eaux. Il est
jesque partout nu, sablonneux, moucheté, couvert çà et là de grandes herbes qui forment des îlots de verdure, et sillonné de vallées fertiles; les rivières y ont creusé de profonds ravins dont H falaises sont friables.
■Les fleuves côtiers qui se rendent à l'Atlantique descendent par une série de chutes les gradins du plateau ; en conséquence, ils fflsont pas navigables.
HfUi nord, le rio dcl Campo (ou Etamboué), donl le cours inférieur sépare les possessions allemandes et françaises, est sans importance; le San-Bénito (ou Eyo) parait avoir sa source sur le plateau, vers le 10e degré de longitude, sous le nom de Ntem (voyage de M. Crampel en 1889) ; la navigation de ce cours d'eau obstruée par des chutes, et son bassin se prolonge peut-être au d de la frontière française (2°,20'); la rivière Mouni (dit aussi ger ou Angra) est formée de la réunion des rivières Ntemboni 'anié. ous avons décrit (voir p. 150) le Gabon. 'Ogôoué, seule voie d'eau praticable aujourd'hui, prend sa ■rce (encore imparfaitement fixée en 1889) par 12° 1/2 de longi-
En prenant des limites plus restreintes à l'est nous avions trouvé 00 kilomètres carrés (voir Statistique de la superficie et de la population «contrées de la terre dans le Bulletin de l'Institut international de stalislique).
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LA FRANCE.
tu environ et 2°,40' de latitude sud. Le fleuve coule d'aJ vers le nord-ouest, sur le plateau, par une altitude de àdfj 200 mètres et forme plusieurs cascades; il reçoit la Passa, M coule au pied de Franceville, le Nconi, le Sébê. Il estât* près navigable pour des pirogues depuis Franceville (350 kil
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navigables) en amont de la chute de Booué (9 mètres), mal>| les chutes de Doumé, de Mopoco, etc. Il reçoit Ylvindo, grai rivière qui coule à peu près du nord au sud et qui n'a été explorl qu'en partie; il descend ensuite, en se dirigeant vers l'ouest confluent de l'Ivindo à N'Djolé, sur 200 kilomètres, le talusl plateau, par une suite de rapides et de cascades: cette partit son lit est bordée de montagnes.il entre en plaine après ceci fluent, coule vers le sud, puis vers l'ouest, reçoit le Ngouniè (m gable jusqu'à la chute dite Samba), s'étale sur divers points di un lit de plusieurs kilomètres de large, forme de nombreuxiu gots et même des lacs (eliva dans la langue indigène), lac 2m gué, lac Anengué, lac Azmgo, etc., et enveloppe de ses bras de son vaste delta vaseux le cap Lopez. De N'Djolé à la mer(38i lom.) il est navigable toute l'année pour des bateaux calant u de 1 mètre. Le Rhembo se jette dans la lagune N'comi. Le Nyanga, dont I source est voisine du Ngounié et qui a été exploré par le liti I nant Mizon, n'est navigable qu'à son embouchure. Le Kouilou coule du nord-est au sud-ouest, accidenté de;| sieurs chutes {chute Koussounda, etc). Il est formé de la réui I ,du Niari venant du sud-est et de la Louêté venant du nord etil çoit le Lalli.Le Niari-Kouilou fournit la voie (relevée parM.Jtl en 1889) la plus courte pour gagner Brazzaville, mais sur un ■ encombré de rapides. Plus au sud, le Louémé et le Tchiloanfm Loango) coulent, jusqu'au confluent du Loukouala, sur la froii du Congo français et de l'État du Congo. Ces cours d'eau ont à peu près le même régime que l'OgôoÉ commence à grossir en septembre, a son plein en décei baisse jusqu'à la fin de janvier, puis remonte jusqu'en mail atteint de nouveau son plein. A l'est de 12° ou 13° de longitude, les eaux coulent ver 1 Congo qui sert de limite entre le Congo français et l'État du Cil du confluent de l'Oubanghi à Manyanga, sur une longueur 1 viron 700 kilomètres ; les cinq sixièmes de cette partie du coi* fleuve sont sur le plateau et appartiennent au bassin mojti Congo. Le fleuve coule d'abord dans une plaine sans relief etll
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de vastes marécages sur sa rive gauche. A partir de Bolobo ses rives sont bordées de nombreux villages ombragés de bananiers, s le confluent du Koua, commencent les contreforts de la rémontagneuse qui enserre son lit entre des berges hautes jis de 200 mètres. Ce lit s'élargit brusquement à l'altitude de mètres pour former une espèce de lac, ayant une superficie viron 230 kil. carrés, et nommé Stanley pool. Une île longue 2 kil. en occupe le centre et divise Stanley pool en deux bras ; ■as méridional, dont les rives sont basses, et qui appartient à .t indépendant du Congo, est navigable toute l'année; le bras entrional est bordé de hauteurs. Au débouché de Stanley pool, euve s'engage dans une gorge de 280 kilomètres par laquelle Iscend du plateau dans la plaine côtiôre ; cette descente a lieu lune série de cataractes dites rapides de Livingstone, (chute de \w, etc.), dans un lit-tortueux presque partout encaissé pro[ément entre des falaises rougeâtres, hautes de 200 mètres et Entre Issanghila et Manyanga, limite du territoire français, ouve, entre deux chutes, un bief navigable de 175 kilomètres, elà delà dernière cataracte nommée rapide de Yellala, le fleuve fient et reste navigable jusqu'à son embouchure, sur une ueur de 180 kilomètres. Brazzaville, dont la prise de possession de 1880 et l'occupation définitive de 1883, est un village situé mètres environ au-dessus de l'eau, à l'extrémité occidentale itanley pool, sur la rive droite, rive française, en face de toldville,situé sur la rive gauche; il ne se composait encore en , que d'un petit nombre de cases recouvertes en chaume, i plus grand tributaire du Congo sur le territoire français est banghi, très importante rivière (peut-être 2 400 kilom. de cours), une expédition du capitaine Van Gèle (1887) a dé-montré l'iSté avec l'Ouellé découvert par Schweinfurth en 1870; YOuellé >rme dans la région montagneuse de l'Albert-nyanza par la ion d'un grand nombre de ruisseaux et de rivières (Kibali, Boandi,etc.) coulant vers l'ouest; il porte le nom de Doua dans :ours moyen ; après s'être recourbé vers le sud vers 17° de long, de lat. (position déterminée en 1890, par M. Crampel),il porte >m d'Oubanghi, coule encaissé sur plusieurs points entre de es berges et forme une suite de rapides. L'Oubanghi marque mite orientale du Congo français. Son lit a dans cette partie largeur moyenne de 800 mètres et est parsemé de grandes îles tées. Son confluent se dissimule dans un dédale d'îles boisées et maux espacés sur une longueur de plus de 10 kilomètres ; son
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débit est d'environ 13 000 mètres cubes à la seconde ; les a affluents sont la Bounga ou Sanga qui, large de plus d'un mètre, mais semé d'îles et peu profond, coulant à travers plaines peuplées d'éléphants, a été exploré jusque par 4° délai tude nord par M. Cholet en 1889, ainsi que son principal affluai le Ngoko, large de 200 mètres et bordé de bois, dont la SOUK paraît se trouver au nord du Congo français; la Likouala (plus 600 kil.), sur les bords de laquelle sont de nombreuses salinesJ des prairies peuplées d'innombrables troupeaux de ruminantsJ qui se grossit de VAmbili, du Lebaï et de la Licona; la Bossaka, l'J lima (environ 500 kil.) formée de la Mpama et du Leketi donll! source est voisine de celle de l'Ogôoué, le cours très sinueux etdoq le delta a 25 kil. de largeur; le Mpaka qui vient de l'ouesl Le/ini, le Nkenké. Le climat du Congo français est extrêmement humide, suri dans la partie voisine de l'équateur. Il paraît qu'il tombe a| quelques points jusqu'à 3 mètres d'eau. Il y a deux saisons pli vieuses, correspondant aux deux passages du soleil au zénith. ls pluies sont très abondantes de janvier à la mi-mai ; elles reprenner vers la mi-septembre jusqu'à la fin de l'année. L'humidité, suri côte, est plus considérable dans le nord que dans le sud. RéguI rement, sur la côte, la brise de terre souffle dans la matinée,! brise de mer dans l'après-midi. Le Congo français est aujourd'hui administré par un commissà général du gouvernement français au Gabon et au Congo fraim (M. de Brazza), quia sous ses ordres un lieutenant-gouverneurrés dantau Gabon. La politique du commissaire explorateur a eonsiil à se concilier, par une attitude toute pacifique, l'amitié despeup! des de l'intérieur et à asseoir le respect du nom français sur la» fiance des noirs. Depuis 1890, le Congo français est partagé endeH vicariats apostoliques. Le budget du Gabon-Congo en 1890 était de 1701000 fr., 1292000 fr. provenaient d'une subvention de la métropole, laquel dépensait en outre, sur son budget, 230000 fr. pour la colonie, Parmi les stations ou localités qui, outre Brazzaville, Francevl Libreville et le cap Lopez, offrent quelque intérêt sont : N'D'm au point où commencent les rapides de l'Ogôoué; Mbé, résidence! roi Makoko ; Loango, le port le plus fréquenté de la côte, au déboi ché du Niari; Doumé, sur l'Ogôoué; Diélé, sur l'Alima; Stépkm ville sur le Niari. En 1889, la station de Banghi a été fondées| coude de l'Oubanghi, à plus de 400 kilomètres du confluent,p
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40° §e«rc de lat. nord sur la rive droite de la rivière. En face se trouve la station de Zongo, fondée par l'Etat du Congo. Les peuplades noires qui habitent le pays sont nombreuses et très diverses. Les Akoas ou Bongos, que caractérise leur petite taille et qui sont d'agiles chasseurs d'éléphants, paraissent les plus ancien^Hls habitent principalement le delta marécageux de l'Ogôoué. Les Bongos, ou M'Pongoués, qui se trouvent plus au nord dans le voisinage du Gabon, semblent appartenir au même groupe; les représentants de ce groupe diminuent devant les migrations venues de l'intérieur. Les Adoumas habitent dans le bassin supérieur de l'Ogôoué II semble qu'un courant continu ait porté vers l'ouest les peuplades du plateau, plus vigoureuses que celles de la côte. Au nombre de ces peuplades sont les Pahouins, ou M'Fans, c'est-à-dire ^Bhoinmes «, qui ont le teint plus clair que les autres tribus, et qui sont des conquérants arrivés dans ces régions au xixe siècle doutés des tribus voisines, les Osyébas, les Okandés, les 'os, qui sont pour la plupart anthropophages; les Apfourous burous et les Bou-Banghi. v civilisation est tout à fait rudimentaire. Chaque village reît l'autorité d'un chef, quelquefois même, comme chez lesPas, de plusieurs chefs. Il n'est uni par aucun lien politique aux vilvoisins ou du moins aux tribus voisines, excepté chez les Balékés ^^ftcupent une partie du bassin du Congo. L'état d'hostilité ou de défiance àl'égarddes voisins est permanent, quoique ces populations so ï en général de mœurs douces. Les féticheurs ou sorciers, qui ent d'ordinaire les fonctions de chef, ont seuls une grande ine. Les hommes sont affiliés à une sorte de fétichisme mysx qui se nomme « man Congo ». Ils pratiquent la polygamie sent aux femmes et aux esclaves les travaux rudes. Ils état en général leurs villages près des cours d'eau; ceux des ades de la côte sont régulièrement bâtis et composés de huttes is et en feuillages. La culture, qu'ils pratiquent en mettant d le feu aux herbes des champs à la fin de la grande saison la fabricalion des pirogues, des armes, de quelques ustensiles ers et de tissus teints, constituent presque toute leur induss chassent, pèchent, font un peu de commerce et se reposent oup en fumant. La population est très clairsemée sur ce vaste ire et n'atteint probablement pas le chiffre de 3 et même e 2 millions d'âmes (1).
! chiffre de 6 700 000 hab., que DOUS avons donné par hypothèse dans la Jjwe de la superficie et de la population de la Terre est assurément trop
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LA FRANGE.
Le cocotier le manguier, Varachide sur la côte, diverses esp' de palmiers, l'ananas, le mais, le sésame et le mil dans l'intérie le manioc (qui ne contient pas de poison comme celui d'Amériqn l'igname, quelque peu la canne à sucre, la banane, ISL patate plantes alimentaires. Parmi les bois et les lianes, qui sont en m nombre, on peut citer le bambou, le santal rouge, le copal,\è\ le baobab, l'ocoumé dans le tronc duquel on peut tailler des pire de 18 mètres, la liane ndambo dont on extrait du caoutchouc. L'hippopotame, l'antilope, l'éléphant, diverses espèces dequad mânes, comme le gorille et le chimpanzé, le bœuf sauvage, la perd-' le pigeon, de nombreuses variétés de perroquets, de singes & serpents, le caïman fournissent, par la chasse, l'alimentation a: maie, avec un petit nombre d'animaux domestiques, voM porcs, etc. Le léopard, les serpents venimeux et les fourmhn des ennemis dangereux. On trouve un peu de fer dans le bassin de l'Ogôoué et, d celui du Niari, du cuivre, dont les gisements sont exploités par indigènes à l'aide d'un couteau pour tout outil. Ce cuivre sert fabriquer des pipes et divers ustensiles dans l'intérieur. Depuis l'année 1889, un service maritime postal relie les colo' de la côte occidentale d'Afrique à la métropole; il part de 1b seille, et dessert Oran, Dakar, Conakry, Sierra Leone, lecajj Palmes, Grand Bassam, Kotonou, Beruto, Libreville et Loango une longueur totale de 4 900 milles marins ; (1200 fr. en 1" cl et 400 fr. en 3e, de Cherbourg à Loango). Des paquebots angl allemands et portugais, desservent aussi cette côte. Un câble télégraphique anglais, ayant 'son point de départ Dakar, dessert Conakry, Grand-Bassam, Kotonou et Librevilk Le commerce direct de l'Europe est encore très peu dévelo avec l'intérieur, faute de moyens suffisants de communicaÉ cependant par la voie du Niari-Kouilou, les convois de marclil dises se rendent de Brazzaville au port de Loango en vingt-cal jours. Le caoutchouc (1 million de fr.), l'ivoire (630000 fr.),lïl| (476 000 fr.), les peaux, les arachides, l'huile de palme, le co\A bois rouge, la cire végétale sont les principaux articles du ti merce du Gabon, évalué, en 1888, à 6 582000 fr., dont 31811 à l'importation et 173 000 à l'exportation, pour la France. Lespi ncipales factoreries sont installées au Gabon. Les échanges set en grande partie à l'aide de sous-traitants noirs qui reçoivent
fort. L'état de civilisation de ces peuplades n'autorise pas 10 hab. par k. c.
à penser qu'il;
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[andises de troc et vont dans l'intérieur chercher des produits >n échange, mais qui ne reviennent pas toujours. Ces intermédiaire, qui voient avec regret les Européens pénétrer dans l'intérieur} rendent un service qui est très onéreux, et, par suite, le commerce est fort restreint. Le commissaire général a en partie monopolisé le transport par pirogues. Le 26 janvier 1890, une compagnie commerciale et industrielle du Congo français, au capital de 2 millions, s'est engagée, moyennant certains privilèges (entre autres 1500 hectares de terre au choix de la compagnie par kilomètre de route construite), à étudier à ses frais, la construction d'une voie de communication |la côte et le Congo, spécialementen utilisant de Kouilou-Niari. IV l^es Comores et Hayottc. —L'archipel des Comores est sil'extrémité septentrionale du canal de Mozambique, à peu là égale distance du continent et de Madagascar, par 11°20' et 13°.5' de lat. sud, et par 40°,S0' et 43°,10' de long, orientale. Il se compose de quatre îles, d'origine volcanique, et de quelques îlots orientés du nord-ouest au sud-est sur une longueur de 250 kilomètres. La superficie totale est de 2065 kil. c, et la population peut être évaluée hypothétiquement à 80 000 âmes. La mer est très profonde dans ces parages. La plus occidentale des îles est la Grande Comore, ou Angazyza, longue de 60 kilomètres et large de 24. Sa superficie est de 1 lOOkil. c. La côte, presque partout escarpée et aride, n'est abordable que sur quelques points. Dans l'intérieur, il n'y a pas de cours d'eau permanents, parce que ce sol poreux absorbe l'humidité, et la population n'estalimentée que par l'eau des citernes; on trouve des forêts, des pâturages et des montagnes, dont la plus haute, le volcan Caratala, atteint 2650 mètres et présente, vu de mer, un aspect imposant. Les habitants, dont le nombre est évalué très diversement de 20000 à 80 000 (nombre probablement très exagéré), sont musulmans et forment deux Etats rivaux. Le protectorat de la France a soumis File à l'autorité d'un seul chef. Mourom, sur la côte occidentale, est la résidence du principal sultan ; Islanda et Mouchamouli sontfesdeux autres localités de l'île. La population est vigoureuse; le ty|e sémite domine; les esclaves sont de race noire. L'arabe est la langue officielle, mais le souahéli est l'idiome vulgaire. Le riz, dont se nourrissent principalement les habitants, leur vient en partie de Madagascar.
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LA FRANCE.
L'île Moheli, Mohil ou Moali, la plus petite (230 k. c.), a environ 6 000 habitants. Un Français, M. Lambert, y avait fondé une sucrerie en 1869. Fomboni, sur la côte septentrionale, est la capitale. La population de l'île Anjouan(375 kil. c.) estévaluée à 12 000 habitanls et même (avec exagération) à 25000 (musulmans, d'origine manati ou arabe). Le sultan réside à Mossamoudou, ville bâtie en partie en pierres, sur la côte septentrionale. C'est la plus fertile des Comores et la station la plus fréquentée par les bâtiments faisant route vers l'Inde. Les montagnes sont boisées. Le sultan, qui s'était associé successivement pour la fabrication du sucre à un Anglais et à un Américain, s'est décidé à demander le protectorat français, après avoir été forcé par une menace de bombardement de payer une indemnité à l'Américain. En 1889, il a aboli l'esclavage. Mayotte, ou Maouté, est la plus orientale des quatre Comores. Elle est comprise entre 12°,39' et 12°,59' de lat. sud et 42°,46' et 43°,2' de long, ouest ; sa longueur du nord (cap Douamouni) au sud (îlot Bouni) est de 38 kilomètres ; sa largeur est de moins de 10 kil. en moyenne ; sa superficie est de 360 kil. c. Les côtes, hérissées de promontoires abrupts qui abritent des anses (baie de Boeni, baie Longoni, etc.) bordées de palétuviers, sont enveloppées d'une ceinture de récifs corallins qui enserrent, en même temps que l'île principale, des îlots dont la superficie totale n'est que de 20 kil. c. : Pamanzi (11 kil. c), renommé pour ses pâturages, Bandéli, M'Zamboarou, Bouzi. Les anses, abritées par les récifs, fournissent d'excellents mouillages ; la rade de Dzaoudzi est très bonne. Mayotte est volcanique, accidenté, coupé de ravines, traversé dans sa plus grande longueur par une chaîne de hautes collines dont les points culminants sont le Mavégani (660 mètres) et le pic d'Ouchougé (642 mètres). Il est boisé et verdoyant, excepté sur les hauteurs. Mayotte n'est arrosé que par des ruisseaux, qui deviennent des torrents dans la saison des pluies. Son climat qui est le même que celui des autres Comores, est caractérisé par une température moyenne d'environ 25°. avec des variations de 18° à 29° dans la saison sèche, de mai à octobre, et 26°5' durant l'hivernage ou saison des chaleurs et des pluies. Celles-ci commencent en novembre avec la mousson nord-est et cessent en avril avec la mousson sud-est; elles sont très abondantes. Mayotte avait pour sultan un chef sakalave, nommé Souli, qui s'était rendu maître de presque toute l'île, lorsqu'une corvette française vint dans ces parages (1840) et que le gouverneur de l'île Bourbon, frappé des avantages de la position, acheta l'île à ce
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sultan (traité du 23 avril 1841, ratifié le 10 févr. 1843) et la fit occuper le 13 juin 1843. Depuis ce temps, l'île est une colonie française administrée par un gouverneur. Mayotte a un tribunal de première instance. Le gouverneur de Mayotte est en même temps chargé du protectorat des Comores. La population, qui parait avoir triplé depuis l'occupation française par le bienfait de la paix, était (sans compter les enfants audessous de 16 ans) d'environ 10 000 âmes (10 551 en 1887 et 9598 en 1888, d'après les Statistiques coloniales officielles), dont 30 Français, 5000 Maoris ou indigènes originaires de File et descendant probablement d'Arabes, et 4000 Africains des Comores, de la Terre ferme et de Madagascar. La plupart sont musulmans.et parlent le souahéli, langue ordinaire sur la côte voisine d'Afrique. Les Européens ont beaucoup de peine à s'acclimater, à cause des marais, des fièvres paludéennes et de la dyssenterie, qui en sont la conséquence. Le chef-lieu de la colonie est Dzaoudzi, bâti sur un îlot élevé et relié à la petite île Pamanzi par une jetée (70 hab. à Dzaoudzi et bOO à Pamanzi); M'Saperé (900 h.), en face de Dzaoudzi, est le principal marché de l'île. Outre les vivres, manioc, maïs, patates, bananes, noix de coco, l'île produit la canne à sucre (env. 1 million de francs en 1888), principale culture qui occupait 1 400 hectares en 1888, le rhum, la vanille, le colon et diverses fibres textiles. On a tenté d'introduire dans File le caféier de Liberia, pour rétablir les plantations que des insectes avaient entièrement détruites. Il y avait (en 1888) environ 2000 animaux de Vespèce bovine, presque autant de chèvres et beaucoup de porcs sauvages. La navigation, en 1888 (bâtiments entrés seulement), a été de 163 bâtiments jaugeant 15 470 tonneaux, dont 13 770 pour la France; la plus grande partie appartient aux paquebots des Messageries maritimes qui touchent une fois par mois à Mayotte. Le commerce de Mayotte, qui, avec ses dépendances et SainteMarie de Madagascar, n'était que de 1/2 million vers 1850, a été, d'après les « Statistiques coloniales », de 1,573,000 francs en 1888 (2800000 fr. en 1887), dont 500000 francs à l'importation et plus d'un million à l'exportation ; la part de la France était d'un million, presque uniquement en exportations. Les principaux articles sont les tissus, le bétail et le riz à l'importation ; le sucre, la vanille et le rhum à l'exportation. Le tableau suivant fait connaître par période décennale depuis
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1847 et par année depuis 1880 le commerce avec la France (d'après le « Tableau du commerce extérieur ») et la figure n° 269 présente depuis 1832 le même commerce par année et depuis 1882 le commerce total de ces colonies d'après les « Statistiques coloniales». Commerce de Mayotte, Nossy-Bé et Sainte-Marie de Madagascar avec la Finance
(En millions do francs).
1 PÉRIODES DÉCENNALES. IMPORTATIONS EXPORTATIONS
en France.
de France.
TOTAL.
1827-3G 1837-40 1847-56 1857-GG 1867-7G 1877-8G 1888 1889
» 0.1 0.8 2.0 2.8 0.9 1.1 1.6
»
» il
0.3 0.4 0.3 0.3 0.2 0.3 0.4
0.4 1.2 2.3 3.1 1.1 1.4 2.0
441. iVossi-Bé et dépendances. — Sur la côte nord-ouest de Madagascar, au nord de la baie de Passandava, se trouve NossiBé ou mieuxNosi-Bé, « la grande île », traversée par 13°,20' delat. sud et par 43° de long. est. Elle mesure 22 kil. de longueur, 15 de largeur et 293 kil. c. de superficie. Un détroit de 12 kil., au milieu duquel se trouve Nossi-Goumba, la sépare de Madagascar, tandis qu'elle est à 240 kil. de Mayotte. La côte est découpée de baies dont les principales sont : à l'ouest, la baie de Befotaka et, au sud de la pointe d'Audila, le mouillage abrité par la petite île Sakalk; au sud, la bonne rade d'IJellville. L'île est volcanique et accidentée ; le plus haut de ses trois sommets, le Loucoubê (343 m.), couvert de forêts sur le versant méridional, dénudé sur le versant occidental, se trouve à la pointe sud-est. Le plus important des trois ruisseaux de l'île, le Djabok,. débouche à Hellville. Le climat ressemble à celui de Mayotte; la pluie y est très abondante (environ 3 mètres par an). Le sol, en partie déboisé, est très fertile et se prête aux mêmes cultures que celui de Mayotte : maïs, manioc, canne à sucre, vanille. La population, presque entièrement composée de Sakalaves, avec quelques marchands indiens ou arabes, était de 7 800 âmes eu
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Commerce de Mayotte, Nossi-Bé.etS^Marie de ivladagasc (d'après les statistiques coloniales) Commerce avec la France
(d'après le tatleau général du. commerce de la France)!
. Comjntrc€'toial/à£j^ayoUeJ^ossi'ScetS^Marie3£Ma3ngcLscaA .......—„ Jmporta&OTis ( ^ commerce. -....„..„ IccportatioTus [ spécial, mmilll ExécLenL desJmporUctioTls srir les Exportations ^-^3 cL° EceporicUzorts sur Zcs Importations {X)Ze commerce iotalne oommenc&cLjigurar qu'en, J8SZ .
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Fig. 209. — Commerce de Mayotte, Nossi-Bé et Sainte-Marie de Madagascar. (La courbe supérieure représente le commerce total des colonies ; les trois autres courbes représentent le commerce ayee la France.)
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1888 (elle a diminué de près de 500 hab. de 1887 à 1888) ; dans ce total figuraient 38 Français de plus de 14 ans. Une grande partie des ouvriers agricoles sont des engagés venus des Comores ou de Madagascar. Le chef-lieu est Helluille, du nom de l'amiral de Hell, petite ville de 1050 habitants, située au milieu d'une abondante végétation, en partie bâtie en pierres et munie d'une jetée qui facilite le débarquement. Ambanourou (1650 hab.), peuplé sutout d'Indiens, est le principal marché indigène. Au sud-est, dans le détroit, à 2 kil. de Nossi-Bé, la petite ile Nossi-Coumba (120 kil. c.) est un double cône montagneux (548m.) dont les vallons sont parés d'une végétation touffue. A 15 kil. à l'est de Nossi-Bé et à l'entrée de la baie d'Ambato, est Nussi-Fali, « petite île, » relativement basse et en partie couverte de rizières. A 70 kil. environ au nord de Nossi-Bé est le groupe des îles Minoiv, dont la principale est Nossi-Mitsiou, longue de 20 kilomètres environ et très étroite. Elle est flanquée, au sud, des rochers des Quatre-Frères et, au nord, de la petite île Nossi-Lava. Ces îles sont des possessions françaises dépendant de NossiBé. L'ensemble représente un territoire d'environ 450 kil. c. peuplé de 9 000 habitants. L'amiral de Hell, gouverneur de l'île Bourbon, offrit, en 1840, le protectorat de la France aux habitants de NossiBé qui acceptèrent et, le 5 mars 1841, il prit possession de l'île. Sont également françaises : au N.-O. de Madagascar, les îles Glorieuses, qui possèdent un village (Caltambourg) ; dans la zone d'action de la France, à l'ouest du cap d'Ambre, sont situées les îles Alvalra, Assomption, Cosmoleto, Astore, très riches par la pêche des tortues et dontl'Angleterre tente de s'emparer. Nossi-Bé, avec ses dépendances, est rattaché au gouvernement de Suarez. Les principaux fonctionnaires et deux notables élus par les Français résidant dans l'île composent le conseil d'éministration. Il y a un tribunal de première instance qui ressortit de la cour d'appel de la Réunion. Le commerce en 1887 a été de 4 millions, dont 1 840 000 à l'importation {vivres, boissons, tissus, sel, bois) et 2160000 à l'exportation (sucre, rhum, vanille, etc.). La part de la France et de ses colonies n'a été que de 250 000 francs. 210 bâtiments, dont 35 français, sont entrés dans les ports de Nossi-Bé en 1887; les bâtiments français figuraient pour 16 700 tonneaux sur un total de 27 500. Les petits bâtiments sont pour la plupart arabes ou indiens.
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V 442. La géographie physique «le Madagascar. — Madagascar est la plus grande île de l'Afrique et la plus grande de la Terre après la Nouvelle-Guinée et Bornéo. Elle mesure environ 592 000 kil. car. Elle est située au sud-est de l'Afrique, dont elle est séparée par un détroit large d'environ 400 kil., le canal de Mozambique. Elle est orientée S.-S.-O N.-N.-E. et s'étend entre 11°,57',30" (au cap d'Ambre) et 25°,38',55" (au cap Sainte-Marie) de latitude sur une longueur de 1 620 kil. et 40°,59',30 (au cap Saint-Vincent) et48°,7',20" (au cap Angonlsy ou Antsirakosy) sur une largeur d'environ 500 kil. dans la partie centrale. Le développement des côtes de Madagascar est d'environ 4000 kil. La côte occidentale, terminée au nord par le cap d'Ambre, présente les îles Minoiv qui abritent la baie cVAmbaro, Nossi-Bé et Nossi-Coumba qui couvrent la belle et grande baie de Passandava, les îles Raclama et la baie de Narinda, le port de Majunga (ou Mojanga ou Madsanga), à l'entrée de la baie de Bombétck, le cap Saint-André très proéminent, les îles Barren ou Stériles, le cap Saint-Vincent (nommé Tsingilifily par les indigènes), le port de Tulléar (ou Ankatsaoka), la baie de Saint-Augustin et le cap Sainte-Marie, pointe méridionale de l'île. Cette côte est généralement basse, marécageuse sur beaucoup de points; du cap SaintAndré au cap Sainte-Marie, elle est très peu hospitalière et n'offre pas de bons ports à la navigation. La côte orientale est bordée de hauteurs dans les environs du cap Ranavalona et de la région où se trouvait Fort-Dauphin. Entre Fort-Dauphin et l'île Sainte-Marie, sur une étendue de près de 1 000 kil., la côte est unie, sans ports naturels, basse, quoique bornée par un rideau de montagnes élagées en gradins et verdoyantes, bordée de lagunes étroites que relient des canaux. On y trouve cependant la baie de Sainte-Luce, quelques ports ou plus exactement des rades : mouillage de Manakara, mauvaise rade d'Andavorante, bonne rade de Tamatave (Taomasina en malgache), rade de Foulepointe ou Marofototra, baie peu hospitalière de Fénériffe ou Fenoarivo. L'île Sainte-Marie abrite une bonne rade. La côte de Madagascar présente la Pointe-à-Larrée et le port de Tintingue ou Tinteny, la profonde baie d'Antongil, dont l'entrée est signalée par le cap Masoala, et au fond de laquelle était Port-Choiseul, un des plus anciens établissements français. La côte s'élève et est bordée de montagnes dans la partie nord-est où se trouvent le cap Est, la petite baie Vohé-
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mar, PortLouquez et, près du cap d'Ambre, la baie de Diego-Suarez. Tout le centre de Madagascar est un Grand massif de hautes terres, formé de terrains primaires, granit, gneiss, etc., très accidenté, dont l'altitude moyenne est d'un millier de mètres, à l'est de 43°,20' de longitude, entre 13° et 23° de latitude sud. Le centre est désigné sous le nom d'Imérina ou Emirne, pays habité par les Hovas; il est flanqué, à l'est, du Bézanozano, au nord de YAntsianaka, au sud du Betsiléo, puis du Bava. Dans ce massif, dont les vallées sont fertiles, on peut distinguer deux lignes principales de soulèvement. Au nord du Grand massif, c'est-à-dire au nord des baies de Vohemar et de Passandava, l'Antankarana est une région accidentée de collines rocheuses, peu fertile et peu peuplée, mais possédant de bons pâturages dans ses vallées. Dans les monts Ankaratra, les sommets s'élèvent jusqu'à 2 632 mètres (au Tsiafajavona). Il y a quelques cônes volcaniques. Le massif tombe en pentes rapides vers l'est; il est flanqué d'une chaîne côtière dont le bourrelet forme pour ainsi dire un des gradins de la descente et qui s'étend de la baie de Vohémar à la baie de Sainte-Luce, région désignée sous les noms de Betsimaraka, etc. A l'ouest, il se prolonge en pentes douces sur le pays des Sakalaves, dont la côte est formée de terrains secondaires ; deux chaînes parallèles, orientées du N.-N.-E. auS.-S.-O., chaîne Bongo Lava et chaîne Bemaraha, traversent ce pays coupé d'étroites vallées cultivées, mais en général sec, peu fertile et peu peuplé. La région septentrionale et la région méridionale, au sud de 23°, dont le Mahafaly et YAntanoroy forment la partie méridionale, paraissent être aussi des plaines; celle du sud est très peu connue. Le bassin du canal de Mozambique comprend non seulement la plaine occidentale, mais presque tout le Grand massif. Les principaux cours d'eau sont le Mahajamba, le Betsiboka (800 kil.) qui, grossi de YJkopa, recueille les eaux des nombreux ruisseaux delà province d'Imérina et se jette dans la baie de Bombetok, le Manjuray, le Manambolo, le Tsiribihina, le Mangoka ou rivière SaintVincent. Le bassin de l'océan Indien reçoit des torrents qui ne sont pas navigables et qui ont à peine une centaine de kilomètres de cours ; cependant le Mananara et le Mangoro, grossi du Ouibé qui prend naissance dans l'intérieur du Grand massif, sont plus longs. Presque toutes les rivières sont séparées de la mer par une langue de sable que rompent parfois les eaux et que la houle reforme; de là, les marécages malsains de la côte. Madagascar est soumis au régime des moussons : mousson du
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nord-est de novembre à avril; mousson du sud-ouest de mai à octobre. La «mauvaise saison» ou saison pluvieuse correspond à ■ la première; la saison sèche ou « bonne saison » à la seconde. La I côte est presque partout malsaine, à cause des émanations paluIdéennes; la chaleur y est en général très lourde, surtout en janIvier et février; à Tamatave la température varie, suivant les saiIsaisons, entre 15° et 34°. Elle est naturellement moins élevée dans ila partie méridionale de l'île. Le climat varie aussi suivant l'altitude. Sur le Grand massif, il est généralement tempéré et très sain; là Antananarivo (Tananarive), les extrêmes varient de 15° à 28°,5 dans la saison pluvieuse et de 6° à 23° dans la saison sèche. Madagascar possède une flore et une faune particulières qui ont donné lieu à la grande publication de M. Grandidier. On y trouve I un baobab un peu plus petit que celui d'Afrique, le ravénéla, très ■employé dans les constructions, le chrysopia, divers bois d'ébénisterie, le takamaka et Varonga dont la gomme sert à fabriquer des vernis, des palmiers parmi lesquels le rafia et le sagoutièr, Ile cocotier qui n'existe encore que sur quelques côtes. Les orchidées abondent. Le riz, la banane, le manioc, la patate, le mais, le gros millet, l'arachide sont cultivés pour la nourriture des habitants. L'ile produit à peu près tous les fruits des pays chauds. Parmi les animaux sauvages sont le crocodile, qui abonde dans certaines rivières, la tortue, de grandes chauves-souris, dont on mange la chair, le maki gris, petit quadrupède qui ressemble un peu à l'écureuil, le zébus ou bœuf à bosse, le sanglier. Parmi les animaux fossiles, le plus curieux est Yxpyornis, oiseau qui avait à peu près 2 mètres de hauteur. 443. La géographie politique de Madagascar. — Les indigènes de Madagascar tirent probablement leur origine des races africaine et malaise. Ils sont désignés sous le nom commun de Malgaches ou Ambanilanitra; ils parlent la même langue, le malgache, qui a beaucoup d'affinité avec le malais. Au centre sont les Hovas, qui ont les cheveux lisses, le type malais et qui sont aujourd'hui le peuple le plus puissant et le plus civilisé de l'île. Les autres sont divisés en un grand nombre de tribus qui diffèrent par le type et par les mœurs. Au centre aussi, les Betsiléos ou Hovas du sud, qui leur ressemblent, mais qui sont plus doux et qui leur sont soumis, et les •flores; au ï\ovA,\esAnt'ankares (ou Antankaranas) qui sont peut-être de race cafre et qui sont tous musulmans : l'influence musulmane n est pas favorable à l'influence française; au sud, les Hutanosy, divisés en deux groupes. Sur la côte orientale vivent les Bet-
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simisarakes, aux cheveux crépus, opprimés par les Hovas, et moins civilisés qu'eux, etc. ; dans la plaine occidentale, les Sakalaves, aux cheveux crépus et à la peau noire. En général, les Malgaches travaillent peu (à l'exception toutefois des Hovas et des Betsiléos), aiment le plaisir et beaucoup s'adonnent à la boisson, surtout les Betsimisarakes. Cependant les Ho vas sont en général des cultivateurs plus laborieux que les habitants des côtes. La polygamie est pratiquée, excepté chez les Hovas. Les femmes ne se piquent pas d'ordinaire de chasteté, mais elles paraissent très attachées à leurs enfants. Les Hovas (nom qui signifie proprement le peuple, comme Andriana signifie nobles, et Andevo esclaves), ou plus exactement les Antaimérines, passent pour être venus au xvu° siècle, s'établir, de la côte d'où ils étaient chassés, dans Ylmerina. Dans la seconde moitié du xvme siècle, un de leurs chefs parvint à mettre sous son autorité toutes les petites tribus de Hovas et une partie des peuplades voisines. Son fils, Radama Irr (1810-1828), secondé parl'Angteterre qui cherchait à effacer les traces de l'influence française dans l'île, étendit ses conquêtes. Il eut pour successeur la première de ses femmes, Ranavalona (1828-1861), qui expulsa les étrangers, interdit les prédications chrétiennes et régna par la terreur. Son fils, Radama II (1861-1863), chercha au contraire à se rapprocher de l'Europe et surtout de la France; il fut assassiné et remplacé par sa femme, Rasohérina (1863-1868) qui suivit la même politique. Sa cousine lui succéda sous le nom de Ranavalona II, et adopta bientôt le protestantisme comme religion de l'État. En réalité, le royaume des Hovas est gouverné par un premier ministre qui devient en même temps le mari de la reine, et, sous le titre de prince-consort, exerce en quelque sorte les fonctions de maire du palais. Le premier ministre depuis 1864 est Rainilaiarivony. En 1883, Ranavalona étant morte, une petite-nièce de Radama Ier fut proclamée reine sous le nom de Ranavalona III. Le Code Hova a été publié en 1881. Tout Hova libre et valide doit le service militaire (depuis 1879) de dix-huit à vingt-trois ans. L'effectif de l'armée, avec les contingents levés dans les pays conquis, est d'environ 30000 hommes. Le royaume des Hovas comprend d'abord l'Imérina, centre de la puissance des Hovas, habité par une population très dense, le Betsiléo et les autres pays du Grand massif; puis une partie des pays de collines et de plaines qui se trouvent au nord, au nord-ouestetsur la côte orientale. Cependant les Ant'ankares au nord, la plupart des Sakalaves de l'ouest et presque toutes les parties sud-ouest et sud
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de l'île n'obéissent pas aux Hovas qui leur sont antipathiques et sont groupés par petites tribus indépendantes les unes des autres. On ne connaît pas la population de Madagascar. On estime celle de Ylmérina à 1 million, soit une densité de 40 habitants par kil. c., celle du Belsiléo à 600000 ; celle du reste de l'île à 2 millions environ; soit 3600000 pour l'île entière, avec une densité de 6 hab. par k. c. M. Cattat et d'autres auteurs pensent que cette population peut s'élever à 6 ou même 8 millions. Le royaume des Hovas compte environ 350 000 protestants et 30000 catholiques. La plupart des Malgaches sont encore fétichistes. L'instruction primaire est obligatoire chez les Hovas; on comptait déjà, en 1883, 1 167 écoles et loi 000 élèves dans l'Imérina. Le capitale du royaume des Hovas est Antananarivo ou Tananarive (on ne prononce guère que Tananarive), nom qui signifie « ici les mille villages ». Bâtie sur le sommet de la montagne Analamanga et tout enveloppée de rizières, elle renferme environ 150,000 âmes. Sur la crête se dresse le palais de la reine. Les maisons sont étagées par gradins sur le versant ; une seule grande rue donne accès du bas au sommet. Quelques églises, le palais du prince-consort, celui du résident français sont construits en pierres de taille. Ambohimanga, à 20 kil. d'Ant'ananarivo, une des villes saintes des Hovas, lieu de plaisance où la reine fait chaque année un séjour. Fianarantsoa (env. 6000 h.), à 300 kil. au sud d'Antananarivo, capitale des Betsiléos, bâtie sur un monticule, à une altitude de 1,200 à 1,300 mètres, centre des missions protestantes. Ambatondrazaha (env. 2 000 h.), capitale des Sihanakas, bâtie sur la pointe d'une crête de collines. Tamatave (10000 h.), qui peut être considéré comme le port d'Antananarivo sur l'océan Indien, grand marché, fréquenté par les Européens. La ville, défendue par un fort hova, se divise en quartier européen et en quartier malgache. Majunga (6000 h.), ou Mojanga, sur une colline, à l'entrée de la baie de Bombétok, port bien abrité. La ville est à une dizaine de journées de marche d'Antananarivo. 444. l,a géographie économique tle Madagascar. — Les habitants se nourissent de riz et en exportent. Aussi le riz, bien cultivé à labèche avec irrigation et fumure dans Ylmérina et le Belsiléo, en culturenomade et ordinairement sans labour dans la plupart des autres régions où la plus grande partie des terres sont incultes, surtout dans la plaine occidentale, est-il la plus importante production
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de l'agriculture malgache. L'igname, la patate, le manioc, l'arachide, le saonio (dit taro en Océanie), les pois du Cap sont cultivés aussi. Les Européens ont introduit leurs céréales, leurs légumes et leurs fruits. Le tabac est de bonne qualité. Le café réussit très bien sur les pentes, la canne à sucre dans les régions basses, ainsi que le colon. La vanille, Yorseille, l'indigo, qui pousse à l'état sauvage, le rafia, fibre de palmier utilisée pour la sparterie, le crin végétal, lechanvre, le caoutchouc, l'ébène, le palissandre sont au nombre des produits importants du sol. Les grands pâturages de l'île sont propices à l'élevage; les iœufs et les zébus ou buffles de l'Inde, les moulons h grosse queue, les chèvres y sont en très grand nombre. Le commerce des peaux de bœuf, de mouton et de chèvre est important. On élève des «m à soie dans Ylmérina; la soie malgache n'est employée que dans le pays. On recueille le miel et la cire des abeilles. Les Malgaches sont industrieux, mais leur industrie est dans l'enfance. Ils bâtissent en bois et en chaume; à l'exemple des Européens, ils emploient souvent aujourd'hui la brique et la/«'erre. Ils fabriquent du fer, dont le minerai abonde, et des ouvrages en fer. Ils font des poteries, des ouvrages de sparterie, des nattes, qui servent à beaucoup d'usages, des paniers, des chapeaux, des tissus de coton et de soie, surtout des lambas, des tissus de diverses fibres ligneuses, particulièrement des rabaienes ou tissus de rafia, des bijoux en filigrane, etc. Madagascar n'a pas de routes à proprement parler. Celle d'Antananarivo à Tamatave (350 kil.), la plus fréquentée, n'est qu'un sentier qui côtoie des précipices. On voyage soit à pied, soit monté sur un bœuf, soit en filanzane, espèce de palanquin découvert, porté par quatre porteurs. On a calculé qu'un voyageur, ayant un bagage de 60 kil. dépense plus de 400 francs pour faire, en filanzane, le voyage d'Antananarivo à Tamatave (350 kil.). Il existe, depuis 1887, une ligne télégraphique cl'Antananarivo à Tamatave. Les paquebots des Messageries maritimes ont un service mensuel qui dessert Diégo-Suarez, Vohémar, Sainte-Marie et J'amatave. Les ports principaux sont Tamatave et Majunga; Mananzary, Valomandrij et Vohémar ont moins d'importance. La France a des vice-résidents dans les deux premiers. Dans le premier semestre de 1887,91 navires de commerce sontentrésàTamatave, dont 65 anglais, 14 français, 4 américains, 4 allemands et 4 d'autres nationalités. Les poids et mesures n'ont pas d'étalon fixe à Madagascar. On
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ommence à employer les mesures françaises, comme la raonaie française qui est devenue monnaie légale. Le commerce intérieur est peu considérable, excepté dans 'Iraerina et sur quelques points de la côte dont les marchés sont rès fréquentés. Le commerce extérieur, que quelques auteurs portent à 60 milions de francs, n'est estimé par d'autres qu'à une vingtaine. En 888, le commerce de la France avec Tamatave, Majunga, Mananary, Vatomandry et Vohémar a été de moins de 2 millions 1/2 de rancs (1700000 fr. à l'exportation et 700 000 à l'importation); elui des autres nations, de 6080000 fr. (2 593 000 à l'exportation, t 3487000 à l'importation), celui de l'Angleterre de 2 millions 1/2 e francs également. Le commerce se développe lentement, par uite du peu d'énergie des habitants et de la pénurie d'argent. L'exportation consiste surtout en bœufs, viande salée, riz, peaux, aoutchouc, rafia, sucre, cire, écaille, orseille, etc. ; l'importation onsiste en calicots et indiennes qui venaient naguère d'Angleterre, t qui viennent aujourd'hui des États-Unis, faïences, rhum, soieries, uincaillerie. 445. La géographie historique de Madagascar. — Les Arabes nt fait, au moyen âge, du commerce avec les Comores et avec la ôte septentrionale de Madagascar. Les Chinois paraissent avoir onnu la grande île. Les Portugais, naviguant vers les Indes, la écouvrirent dès l'an 1506 : ils y établirent même, en 1510, un omptoir qu'ils durent ensuite abandonner. En 1642, Louis XIII concéda à une « Société de l'Orient ou de ladagascar » le privilège « d'ériger des colonies et de prendre ossession au nom de S. M. Très Chrétienne » de Madagascar nommée bientôt après, Ile Dauphine). En 1643, un navire, comîandé par le capitaine Cocquet, conduisit (la navigation dura de aars à septembre) Pronis et Foucquembourg, agents de la Compagnie, et douze Français à Vile Sainte-Marie, à la baie d'Antongil, uis à la baie de Sainle-Luce, dont Pronis prit possession : au sud e cette dernière, sous un climat meilleur et dans une position lus avantageuse, il bâtit Fort-Dauphin (1643) et l'année suivante, n navire de Dieppe amena 90 émigrants. Mais la mauvaise admiîstration de Pronis compromit l'entreprise; la discorde qui se mit armi les colons, les hostilités des indigènes qu'avaient irrités de muvais traitements, l'abandon de la Compagnie qui resta six nnées sans envoyer de renforts ni même de nouvelles à sa coloie, amoindrirent l'établissement de Fort-Dauphin, malgré les
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efforts de Flacourt qui avait succédé à Pronis. En 1664, Madagascar fut cédé à la Compagnie des Indes orientales et recul le nom de France orientale. La Compagnie équipa quatre bâtiments portant 491 hommes et 82 canons, qui, partis de Brest le 7 mars 1665, arrivèrent le 12 juillet à Fort-Dauphin. Mais les gouverneurs ne surent pas ranimer la colonie, malgré l'appui que leur prêta un français, surnommé La Case et devenu chef d'une tribu malgache, et malgré les renforts qu'amena en 1667 (la flotte, partie de la Rochelle le 14 mars 1666 n'arriva à FortDauphin, après avoir relâché à Pernambouc, qu'en mars 1667) une flotte de dix bâtiments de la Compagnie escortés par quatre vaisseaux de guerre, la situation était très mauvaise et les profits nuls: la Compagnie rétrocéda son privilège au roi en 1668. En 1672, les derniers Français demeurés à Fort-Dauphin furent massacrés par les indigènes, pendant que les survivants faisaient voile vers l'île Bourbon où ils trouvèrent un asile. Pendant les soixante années qui suivirent, le gouvernement français, qui avait définitivement réuni Madagascar au domaine de la Couronne en 1686, proclama à plusieurs reprises ses droits sansles faire valoir. Cependant, en 1733, un ingénieurfrançnis et, en 1766, LaBourdonnais, gouverneur de l'Ile-de-France, firent des reconnaissances dans la baie oVAntongil. En 1767, comme les Français de Bourbon et de l'Ile-de-France possédaient quelques comptoirs sur la côte de Madagascar où ils achetaient des vivres, le gouverneur de l'Ile-de-France rappela les droits de la France sur Madagascaret fit de Foulepointe le centre de ces opérations ; en 1768, le comte de Mandave, colon de l'Ile-de-France et officier distingué, vint, avec le titre de commandant pour le roi en l'île de Madagascar, rétablir Fort-Dauphin ; mais, n'ayant pu obtenir aucun secours en hommes ni en argent, il dut, au bout de deux ans, abandonner l'établissement. En 1772, le comte Benyowski, né en Hongrie, ayant été déporté par l'impératrice Catherine II au Kamtchatka et étant parvenu à s'échapper par mer, proposa au gouvernement français de fonder une colonie à.Formose (mer de Chine); le gouvernement le chargea en effet d'une mission de ce genre, mais pour Madagascar. Benyowski créa un établissement, nommé Lowsbourg, ou Port Choiseul, au fond de la baie d'Antongil (1774). Pendant près de trois ans, il sut le rendre prospère, rétablir les autres comptoirs de la côte orientale et grouper sous son autorité les chefs indigènes, qui l'aidèrent à combattre victorieusement les Sakalaves. Mais, abandonné par la métropole et contrarié par le gouverneur de l'Ile-de-
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France auquel ses succès portaient ombrage, il renonça (1776) à Ion titre de « gouverneur pour le roi de France des établisse ments Be la baie d'Antongil >>■, se fit reconnaître chef par les indigènes, tint en France où il ne put rien obtenir et finit par accepter les propositions d'une maison de Baltimore, qui lui fournit un navire 1784). De retour à Madagascar, il fut reçu avec empressement par es indigènes; mais, un détachement de troupes ayant été envoyé ;ontre lui de l'Ile-de-France, il fut tué d'un coup de fusil (1786). En 1791, Lescalier fut envoyé à Madagascar pour étudier les causes de l'insuccès de la colonisation. En 1801, Bory de SaintVincent fut envoyé aussi avec une mission et, pendant l'Empire, [le général Decaen, gouverneur de l'ile-de-France, érigea les établissements de la côte de Madagascar en sous-gouvernement dont WTamatave fut le chef-lieu. En 1811, ces établissements tombèrent |aux mains des Anglais, qui détruisirent les forts. Lorsque l'île Bourbon eut été rendue à la France en 1814, les Anglais fondèrent à. Port-Louquez un comptoir dont les colons furent peu de temps après massacrés par les indigènes. Le gouverneur de Maurice prétendit que Madagascar était une des dépendances cédées par la France à l'Angleterre ; mais l'Angleterre reconnut les droits de la France, et, en 1818, le gouverneur de l'île Bourbon fit prendre possession de Vile Sainte-Marie, de Tintingue et de quelques points de la côte. L'Angleterre soutint les Hovas qui n'avaient été longtemps qu'une tribu sans importance, méprisée même, mais qui avaient commencé à devenir redoutables dans la seconde moitié du xviue siècle; elle voulait s'en faire un appui en favorisant leurs conquêtes. Elle reconnut le chef des Hovas comme roi de Madagascar, plaça auprès de lui un résident, obtint par traité (1823) le droit de commercer dans tous les ports de l'île et excita secrètement contre les Français Radama qui s'empara de Pointe-à-Larrée, de Tintingue (1823) et même de Fort-Dauphin (1825), où le commandant de Sainte-Marie avait envoyé une garnison de six hommes. La mort de Radama (1828), auquel succéda une de ses femmes, fit perdre aux Anglais leur influence sans profiter à la France. En 1829, un capitaine de vaisseau n'ayant pu obtenir de réparation, bombarda Tamatave, mais dut battre en retraite et, après 1830, Tintingue fut évacué par les Français. De nouvelles vexations obligèrent les Français et les Anglais à bombarder, de concert cette fois, Tamatave (1845), exécution qui, n'ayant pas eu un plein succès, fut suivie du massacre de tous les chrétiens dans l'île. Vers les dernières années du règne de
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la reine Ranavalona, trois Français, Lastelle, Laborde et Lambert prirent sur l'esprit de la reine un grand ascendant. Lambert vint en France proposer à Napoléon III une alliance ; mais le gouvernement anglais, consulté, n'entra pas dans les vues de l'empereur et, à la suite d'une mission anglaise envoyée à Antananarivo, les étrangers furent encore une fois persécutés et expulsés. Le fils et successeur de Ranavalona, Radama 11(1861-1863), se montra très bienveillant pour Lambert auquel il délivra une charte de concession pour la formation d'une compagnie de commerce. Sa politique favorable aux étrangers excita contre lui le vieux parti hova, qui le fit étrangler. Les Français et les Anglais, missionnaires, négociants et consuls, continuèrent, sous le règne des deux reines qui lui succédèrent, à se disputer l'influence h la cour. Le gouvernement français, résolu de suivre une politique d'expansion coloniale, commença les hostilités pour protester contre l'occupation par les Hovas de Majunga, port du pays des Sakalaves placé sous la suzeraineté de la France, et le représentant français quitta Tananarive. En février 1883, l'amiral Pierre chassa les Hovas de Majunga, puis bombarda Tamatave (juin 1883) sans pouvoir forcer leur camp retranché. Sous l'amiral Miot, le blocus des côtes fut effectué ; la baie de Vohémar fut occupée (1883), les Hovas furent expulsés de la baie de Diégo-Suarez (1885), mais une nouvelle attaque contre le camp retranché de Farafate, près de Tamatave, échoua (1885). Le 17 décembre 1885, un traité fut signé, qui, sans donner aux Français tous les droits auxquels ils auraient pu alors prétendre, établit cependant en termes nets leur protectorat. Il reconnaissait Ranavalona III « reine de Madagascar » ; mais il stipulait qu'un résident, nommé par le gouvernement français, serait exclusivement chargé de toutes les relations extérieures de Madagascar, sans s'immiscer clans l'administration intérieure et en laissant à la reine le soin de donner l'exéquatur aux consuls étrangers, que le résident aurait à Tananarive une escorte militaire, que les litiges entre Français et indigènes seraient jugés par le résident, assisté d'un juge malgache, enfin que les Français seraient régis par la loi française etpourraient résider, circuler et faire librement le commerce, louer des immeubles par bail emphytéotique, etc. La reine devait payer une indemnité de 10 millions de francs et la France se réservait lf droit d'occuper la baie de Diégo Suarez. Sous la direction de M. Le Myre de Villers, qui a été le premier résident, ce protectorat est devenu effectif depuis 1886 ; mais il est très loin d'avoir donné
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jusqu'ici aux intérêts français la même influence qu'en Tunisie, letcertaines violences commises par des Hovas contre des Français |en 1890 semblent indiquer la nécessité d'une action plus énergique. Le pays a été exploré surtout par des Français : M. Grandidier, |le pèreltoblot, MM. Cattatet Maistre (1889-1890). Par la convention du 5 août 1890, « le gouvernement de Sa Majesté Britannique reconnaît le protectorat de la France sur l'île de Madagascar avec ses conséquences, notamment en ce qui touche l'exéquatur des consuls et agents britanniques qui devra être demandé par l'intermédiaire du résident général français ». 446. Diégo-Suarez et Sainte-Marie «le Madagascar. — La baie de Diégo-Suarez, Antomboka en malgache, est située par 12°,18' de lat. sud et 47° de long, est; un marin anglais, qui l'a explorée le premier, la surnommait la citadelle de l'océan Indien. Au mois de janvier 1885, les troupes françaises y ayant débarqué, chassèrent une garnison que les Hovas y entretenaient malgré l'hostilité de la population composée d'Ant'ankares. Le traité du 17 décembre 1885 donna à la France « le droit d'occuper la baie de Diégo-Suarez et d'y faire des installations h sa convenance »,~sans déterminer de frontières. L'entrée de la baie, au sud du Cap Palrimonio, est étroite et défendue par l'îlot de la Lune, Nosi-Volane ; un fort bâti sur celte île interdirait l'accès de la baie à tout navire ennemi. La baie mesure 10 kilomètres de long sur 7 de large; au centre, se dresse l'îlot de Nosi-Langour ; quatre bras de la baie s'enfoncent dans les terres par la baie du Tonnerre et la baie des Cailloux blancs au nord, la baie de la Nièvre et la baie des Français au sud. La baie de la Nièvre doit son nom à un navire français qui, en 1832, a fait dresser la carte de cette région maritime; elle a pour entrée un goulet étroit sur les rives duquel sont, au nord, le village de Diego, au sud, le plateau sec et balayé des vents, et le village à'Antsirane, résidence du gouverneur (2 540 hab. en 1887) ; ce dernier établissement se composait, en 1887, de 187 maisons de briques ou de bois et de 528 cases en paille ; un chemin de fer à voie étroite (12 kil.) relie Antsirane à Mahatsinsa. Au fond de la baie de la Nièvre se trouve le Cul-de-sac Gallois, qu'une langue de terre de 6 kil. seulement de largeur sépare de la baie du Courrir qui se trouve sur la côte occidentale de Madagascar. La région est montagneuse et généralement stérile; le pic dAnsabro Kala qui est un contrefort de la montagne d'Ambre et qui est situé au sud de la colonie, a une altitude d'environ
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1100 mètres. En 188G, un retranchement a été construit sur la hauteur de Madgindgarive qui domine la position de Diégo-Suarez, La saison sèche dure d'avril à novembre avec une température moyenne de 25°, 1/2 ; la saison pluvieuse, de décembre à mars, avec une température moyenne de 27°. A la fin de l'année 1887, le recensement de la population accusait 4600 personnes présentes dans la colonie de Diégo-Suarez, Sur ce nombre, il y avait 527 Français ou créoles de Maurice, environ 1100 soldats ou marins, et 2 700 indigènes de Madagascar ou des Comores. Depuis le décret du 4 mai 1888, Diégo-Suarez est la résidence du gouverneur qui administre, outre cette colonie, Nossi-Bé el Sainte-Marie de Madagascar. Le budget de Diégo-Suarez en 1831) a été de 128000 fr. Le commerce d'exportation est presque nul (45 000 fr. en 1887); le commerce d'importation (675000 fr. en 1887) a surtout pour objet d'approvisionner la garnison. L'île Sainte-Marie de Madagascâr, Nosi Boraha en malgache, est située par 16,45' de lat. sud et 48°,15' de long, occidentale, sur la côte orientale de Madagascar, en face de la Pointe-à-Larrée; le canal, de 7 à 30 kil. de largeur, qui la sépare de la grande ile, lui sert de rade. Sainte-Marie à 48 kil. de longueur, depuis la pointe d'Albrand, au nord, et 69 avec l'îlot aux Nattes, qui lui fait suite au sud et se termine par la pointe de Blévec. Sa largeur ne dépasse pas o kil., et sa superficie n'est que de 170 kil. c. La côte orientale, ceinte de récifs, est presque inabordable, excepté dans l'anse de Calabé. Couverte par le Récif de la Baleine, la côte occidentale, plus découpée, offre dans sa partie méridionale un bon port, le Port Sainte-Marie, où se trouvent l'îlot Madame et l'ile aia Forbans. Sainte-Marie est ondulée de petites collines (60 m- au point culminant), d'où descendent de nombreux ruisseaux. Au fond du port débouchent deux petites rivières navigables pour des chaloupes, la Filtalia et l'Andza dont un bras seulement, aux rives magnifiquement ombragées, se jette dans la baie et dont les trois autres se rendent dans la mer sur l'une ou l'autre côte. La saison pluvieuse dure au moins huit mois. L'ile est très marécageuse. Elle est très humide et très malsaine sur la côte occidentale où les Européens sont établis. Le giroflier, le manioc, la patate, le riz sont les principale-' cultures. Une partie de File est boisée. La population est de 7 660 âmes (31 déc. 1888) dont 2 Euro-
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éens et 58 créoles. Le reste se compose presque exclusivement e Malgaches appartenant à la race betsimisarake. Sainte-Marie qui, de 1876 à, 1888, était une dépendance de la éunion, forme, depuis le décret du 4 mai 1888, avec Diégo-Suarez t Nossi-Bé, un gouvernement particulier. En 1890, le budget e Sainte-Marie a été de 90 000 fr. L'administrateur de Sainter arie, sous l'autorité duquel sont douze chefs indigènes de illage, réside dans Yîlot Madame, qu'un pont réunit à l'île prinipale. Ambodifototra (1200 h.), située en face de l'îlot Madame, st la principale localité; on y voit quelques constructions euroéennes, une école de filles tenue par les sœurs de Saint-Joseph de luny, une église, et, sur une éminence, un petit fort bâti en 1753. En 1643, quelques colons de la compagnie française de l'Orient inrent s'établir à Sainte-Marie ; la plupart moururent. Au miieu' du xvme siècle, un caporal au service de la compagnie des ndes, Labigorne, devenu le mari de la reine de Foulepointe, fit éder par sa femme, moyennant quelques cadeaux, l'île à la rance (1750). Quoique la tyrannie de l'officier qui était venu igner le traité eût amené le massacre des premiers colons, la eine renouvela l'acte de cession (1753). Sainte-Marie, qui avait rospéré sous l'administration de Sylvain Roux (1804-1811), dut apituler devant une escadre anglaise après la prise de la Réunion, .e traité de Paris la rendit h la France, qui en reprit effectivement possession en 1818 et qui l'a conservée depuis ce temps, non sans Ivoir été à plusieurs reprises inquiétée par la politique anglaise |t par la domination des Hovas sur la côte de Madagascar. 1 Le commerce est très médiocre : 428 000 fr. en 1888, dont 163000 pour les échanges entre la France et la colonie. I Avec le groupe de Nossi-Bé et Diégo-Suarez, l'ensemble du terjitoire administré par le gouverneur de Diégo-Suarez est à peu près e 800 kil. c, peuplé d'environ 21000 habitants. VI 447. La géographie physique €le la Réunion. — L'île de la éunion ou île Bourbon forme, avec l'île Maurice (ancienne llee-Fmnce) et Rodrigues, le groupe des Mascareignes, découvert .robablement en 1507 par le Portugais Diégo Fernandez Pereira et exploré, en 1545, par Pierre Mascarefihas. Située à 600 kil. eniron à l'est de Madagascar, elle est comprise entre 20°,50' et 1°,20' de lat. sud et 52°,55' et 53°,12' de long. est. Elle a la forme 1A FRANCE. III. 12
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d'une ellipse dont le plus grand diamètre, orienté du nord-ouest au sud-ouest, mesure 71 kil. de la pointe des Galets h la pointe de h Table et dont la plus grande largeur est de 51 kil. Sa superficie est de 2 512 kil. c. Les côtes, dont le développement est de 207 kil., sont accores, sans baie capable d'abriter un navire ; la mer est profonde. La pointe des Jardins et le cap Bernard, voisins de Saint-Denis, en forment l'extrémité septentrionale. Un peu plus à l'ouest est la pointe des Galets, avec son port construit de toutes pièces en mer, et qui, quoique inachevé, est ouvert à la navigation ; puis on recontre la ville de Saint-Paul, le cap la Houssaye et la pointe des Aigrettes; sur la côte sud-ouest, les villes de Saint-Leu, de Saint-Louis et de Saint-Pierre, ville dont le port a été amélioré; au sud, la ville de Saint-Joseph et les pointes de l'Angevin, des Sables blancs et de la Table; h l'est, la pointe des Cascades abritant la petite anse du même nom, Sainte-Rose, Saint-Benoit, SaintAndré, Sainte-Suzanne, la pointe de Bel-Air en avant de laquelle sont les deux, roches du Cousin et de la Marianne, Sainte-Mark La côte nord-est est la Côte du vent; le côté opposé est la Côti sous le vent. L'île est volcanique. Elle se compose de deux massifs. Le plus considérable, celui du nord-ouest dit massif des Salâtes, comprend trois grands cirques d'effondrement : Salazie, Mafatte et Cilaos, que bordent des murailles à pic de plus de 200 mètres d'élévation. Dans ces murailles, autrefois boisées en partie, aujourd'hui dénudées et ravinées par les ouragans et les incendies, s'ouvrent des gorges étroites, profondément creusées dans la lave, par lesquelles s'écoule l'eau des cirques. L'ancien cratère occupe à peu près le centre des trois cirques. La muraille de lave qui les sépare renferme les plus hauts sommets de l'île, le Piton des Neiges (3069 à 3150 m.) entre Salazie et Cilaos (voir fîg. 270), entouré d'anciens cratères, le pic Amandef ou Bonnet point» (2 226 m.?), le Gros-Morne dont une partie s'est écroulée en 1811!, le Grand-Bénard (2 895 m.), les Mornes de Fourche (2267 m.), entre Salazie et Mafatte. Ces sommets sont les bords de cratères détruits ; ils restent comme les témoins des anciennes éruptions. L'activité volcanique a cessé de ce côté. Elle règne encore dans le massif du sud-est où, au milieu diu vaste cirque semi-circulaire à parois hautes de 250 à 300 mètres et formant un escarpement d'une remarquable régularité et d'une imposante grandeur dit l'Enclos, se dressent le Piton de la Four-
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naise (environ 2 500 m.) dont la première éruption date de 1791 et dont le cratère est rempli de laves en fusion, le Cratère Bory (2625 m.) qui est solidifié. Les fréquentes éruptions du Piton de la Fournaise ont couvert de laves cette partie de l'île ; du côté de la mer, l'Enclos se termine par un glacis de laves accidentées nommé le Grand-Brûlé, sur lelequel la végétation a peu de prise. Un plateau, haut de 1500 à 1 600 mètres, coupé de ravins, portant les noms de plaine des Cafres et plaine des Salazes; puis, à un
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niveau inférieur, la plaine des Palmistes (env. 1000 m. d'altitude) et la plaine des Remparts, unissent les deux massifs. Les flancs de l'île sont inclinés en terrasses jusqu'à la mer ; ces flancs sont sillonnés très profondément par plus de cent ravins dans lesquels coulent des torrents et au bas desquels sont quelques petites plaines formées de leurs alluvions; la principale est le Champ de Borne. De nombreux torrents coulent dans ces ravins. Sur la côte occidentale sont : la rivière des Galets (25 kil.); la rivière Saint-Etienne 30 kil.) qui descend du cirque de Cilaos, au nord-est de l'île. Sur a côte orientale : la rivière de l'Est (25 kil.), principale rivière lile, profondément encaissée; la rivière Sèche; la rivière des rsomns (30 kil.) qui vient de la plaine des Salazes, reçoit une partie des eaux du Piton des neiges et a un régime un peu plus égulier que les autres; la rivière du Mât (36 kil.) qui recueille
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les eaux du cirque de Salazie ; la rivière des Remparts (25 kil.), très encaissée aussi. Les rivières de la Réunion ne sont pas navigables. Ce ne sont, par leur étendue, que.des ruisseaux ou des torrents, descendant par des pentes très rapides. Leur lit est à sec une partie de l'année; dans les saisons de pluie ou après un orage ils s'emplissent tout à coup ; le débit, par exemple, de la-rivière du Mât a varié de 8 mètres cubes à plus de 3 000 mètres cubes à la seconde. Les pluies ont creusé les cirques ; les torrents ont entraîné les déblais sur la côte ; le ressac de la mer, en les refoulant, a formé des bancs de galets ou de sable à leur large embouchure ou des cordons littoraux et, derrière ces cordons, des étangs, étang de Saint-Pol, étang du Gol, étang du Bois rouge, etc. La pente a permis d'en utiliser l'eau au moyen de canaux de dérivation ; le plus ancien de ce genre, construit en 1770, amène l'eau de la rivière de Saint-Denis dans la ville. La Réunion a deux saisons. V'hivernage, de décembre à avril, est caractérisé par de fortes chaleurs, des pluies abondantes, des raz de marée: la belle saison, de mai à novembre, est sèche et la température estplusdouce(16°à25). Elle varie à Saint-Denis de 12° à 34°3 ; la moyenne annuelle est d'environ 25°,5. Il fait moins chaudit Saint-Pierre et Sous le vent que sur la Côte du vent. La pluie amenée par l'alizé qui souffle régulièrement de mai en octobre est plus abondante à l'est qu'à l'ouest de l'ile; à Saint-Benoît, la hauteur de la pluie annuelle est de 4 mètres et seulement de 0m,70 ii Saint-Paul. La température décroît à mesure qu'on s'élève; dans la plaine des Cafres, le thermomètre ne monte guère au-dessus de 20° et descend au-dessous de 0°; le Piton des Neiges doit son nom à la neige qu'on n'y voit guère cependant que tous les dix ans. Le vent le plus fréquent vient du sud-est. Il souffle le jour; la nuit, il est remplacé par la brise de terre. Les cyclones qui sont redoutables, surtout en février, et les raz de marée font parfois d'épouvantables ravages. 448. L'histoire et l'administration de la Réunion. — En 1638, un capitaine français, Salomon Gaubert, prit possession, au nom du Roi, de l'île nommé Mascareigne,- du nom du navigateur portugais Mascarenhas, qui l'avait aperçue en 1545. En 1642, l'agent de: la compagnie française à Madagascar transporta dans cette île, alors déserte, une douzaine de mutins dont il voulait débarrasser Fort-Dauphin ; ils n'ont pas laissé de traces. En 1664, l'île, qui avait été baptisée du nom de Bourbon, reçut quelques colons envoyés de Lorient par la Compagnie des Indes,
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et, en 1665, son premier gouverneur; la cérémonie de la prise officielle de possession au nom du roi n'eut lieu, au village de la Possession, qu'en 1671. L'ile n'avait alors qu'une cinquantaine d'habitants; elle s'accrut des fugitifs de Fort-Dauphin. Mais les débuts furent difficiles et les cultures ne commencèrent à s'étendre que sous l'administration paternelle du père Bernardin (1680 à 1686). A partir de 1689, le gouverneur fut nommé par le roi; la colonie comptait alors (en 1690) 400 habitants dont 200 blancs. Trente ans plus tard, il y en avait 2 000 dont 900 blancs : la culture du café avait commencé.. En 1764, l'île fit retour à la couronne. Elle fut, depuis 1737, placée sous les ordres du même gouverneur général (La Bourdonnais) que l'Ile de France, occupée en 1715, puis définitivement en 1721 par la France après son abandon parles Hollandais (qui l'avaient occupée de 1638 à 1710 et la nommaient Ile Maurice). C'est sous l'administration de Mahé de la Bourdonnais que les îles Rodrigues furent occupées et les Mes Amirautés et Mahé reconnues (1742). Pendant la Révolution, l'île prit le nom de Réunion, parce que les patriotes des deux îles (Ile de France et île Bourbon) s'étaient spontanément réunis pour se donner au gouvernement; puis de Bonaparte (1806). Les habitants avaient refusé de proclamer l'abolition de l'esclavage décrété par la Convention. Le 8 juillet 1810, après une défaite essuyée par les colons dans la plaine de la Redoute, ils durent capituler devant les Anglais, et l'île resta jusqu'en 1815 sous l'autorité anglaise. Elle reprit, sous la Restauration, le nom de Bourbon qu'elle a gardé jusqu'en 1848; depuis 1848, elle porte de nouveau celui de Réunion. L'esclavage y a été aboli en 1848. La Réunion est administrée par un gouverneur ; il a sous ses ordres un directeur de l'intérieur, chargé de l'administration proprement dite et un procureur général, chef du service judiciaire; il est assisté d'un conseil privé consultatif composé des principaux fonctionnaires et de deux habitants notables désignés par décret. Un conseil général siège h Saint-Denis. La Réunion envoie au Parlement de la métropole un sénateur et deux députés. L'île est divisée en arrondissement du Vent, comprenant cinq cantons {Saint-Denis, Sainte-Suzanne, Saint-André, Saint-Leu, Saint-Paul) et neuf communes, et en arrondissement Sous-le-Vent, comprenant quatre cantons (Saint-Joseph, Saint-Pierre, SaintLoms, Saint Benoît) et sept communes. Le chef-lieu de l'île et de l'arrondissement du Vent est Saint-
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Denis (26000 hab.), situé près de la pointe des Jardins, au nord de l'île, dans une partie exposée aux cyclones, par 20°, SI', 38" de lat. sud, et 53°, T, 0" de long, orient. ; la ville est d'une construction régulière ; le jardin botanique en est la promenade principale; Saint-Paul (22000 hab.), situé au sud [de la pointe des Galets; Saint-Pierre (18 000 hab.), qui jusqu'en 1738 a été le chef-lieu de l'île et qui est encore celui de l'arrondissement Sousle-Vent, possédait le meilleur port de la Réunion avant les travaux exécutés à la pointe des Galets; Saint-Louis (14000 hab.), à l'embouchure de la rivière Saint-Etienne. Les autres communes, Saint-Joseph (8000 hab.), au sud; Saint-Benoît (6 000 hab.), à l'est; Sainte-Marie, Sainte-Suzanne et Saint-André, au nord-est, ont moins de 10000 habitants. Saint-Denis possède une cour d'appel; Saint-Denis et Saint-Pierre ont des tribunaux de première instance. La Réunion possède un lycée (à Saint-Denis), trois collèges communaux, deux établissements libres, une école normale primaire. L'instruction publique est administrée par un vice-recteur. Saint-Denis est le siège d'un évêchè, 449. lia population de la Réunion. — La population (déc. 1887) était de 163880 habitants : 64 habitants par kil. c. Celte population qui n'était que de 103 000 âmes en 1844 s'était élevée, avec la prospérité de l'industrie sucrière, jusqu'à 212000 en 1870. Les difficultés économiques qui éprouvent la génération contemporaine l'ont sensiblement réduite. Les nationaux français, y compris les fonctionnaires et l'armée, étaient au nombre de 123000 en 1887 (dont 2 247 Européens). Ils comprenaient des blancs, des nègres et des métis. Les blancs descendent pour la plupart des colons du xvme siècle qui, en 1825, étaient au nombre d'environ 17 000. Les nègres, désignés sous le nom de Cafres, proviennent d'esclaves amenés, pour la plupart, d'Afrique au xvin0 siècle. Les métis forment la grande majorité de la population. Depuis longtemps, la race est acclimatée et le nombre des naissances dépasse sensiblement celui des décès. Quelques ouvriers européens sont venus à la Réunion en 1849; cet essai n'a eu aucun succès. En 1848, le nombre des esclaves était de 60829; leur rachat a coûté 41 millions de francs. De cette époque jusqu'en 1860, des engagés volontaires ont été amenés de la côte d'Afrique et ont travaillé sur les plantations dans une condition qui différait peu de l'ancien esclavage. Par une convention avec l'Angleterre (1860), la France s'interdit ce mode de recrutement et les planteurs furent
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autorisés à engager des coolies de l'Inde (convention de 1861), auxquels ils avaient déjà eu recours, même avant 1848. Un consul anglais fut établi à Saint-Denis pour surveiller cette nouvelle immigration que le gouvernement anglais a cessé d'autoriser depuis 1882. Les Indiens étaient engagés pour cinq ans en général ; la plupart restaient ensuite dans la colonie; en 1887, on en comptait 26380 (immigrants et autres), dont 17 560 du sexe masculin, 8120 du sexe féminin; la mortalité est plus considérable que la natalité parmi ces Indiens. Les Africains (immigrants et autres) étaient au nombre de 15340 et présentaient une inégalité plus grande encore entre les sexes (10400 hommes, 4 940 femmes). Les Chinois (935), qui se trouvaient à la Réunion, s'adonnaient surtout au petit commerce. 450. lia géographie économique île la Réunion. — La situation économique et la condition sociale des habitants de la Réunion ont beaucoup changé depuis 1848. Avant l'abolition de l'esclavage, les planteurs étaient les maîtres de la colonie et les profits de la culture du sucre leur procuraient des revenus que beaucoup dépensaient plus facilement encore qu'ils ne les avaient gagnés. La libération des esclaves leur a créé, en 1848, de graves difficultés auxquelles l'introduction des coolies n'a pas complètement remédié. La suppression des privilèges douaniers accordés aux sucres coloniaux et la baisse des prix, qui a été la conséquence d'une production beaucoup plus abondante dans le monde, ont amoindri considérablement la fortune des planteurs, malgré les efforts qu'ils ont faits pour transformer leurs procédés de fabrication en établissant des usines centrales. Enfin le suffrage universel, en 1870, a transféré l'influence politique des blancs aux gens de couleur. Les Mascareignes étaient, dans le principe, très boisées; les défrichements, les incendies et les abattis faits sans mesure et sans prévoyance, les cyclones, ont dépouillé depuis longtemps la Réunion de sa parure primitive. Bory de Saint-Yincent, en 1803, se plaignait déjà du déboisement. On évalue approximativement de 40000 à 56000 hectares la superficie des bois qui sont situés principalement sur les pentes moyennes des montagnes. L'autorité locale a organisé, depuis 1871, la surveillance des forêts et tenté quelques reboisements; on a planté surtout des quinquinas qui ont réussi dans le cirque de Salazie, des caoutchoucs, des eucalyptus. La flore indigène est riche en fougères et en orchidées. La superficie des terres en culture est d'environ 60000 hectares; on évalue à 32000 hectares l'étendue des terres en friche.
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La colonie produit la plus grande partie de ses vivres : manioc ■patates, maïs, pommes de terre, haricots (désignés sous le nom de pois dans le pays), lentille, et un peu de riz. On cultive des planta potagères qui poussent, les unes comme le melon et l'artichaut, pendant l'hivernage, les autres, comme les carottes, les choux et les salades, pendant la saison sèche. Les plateaux conviennent surtout à ces cultures : les haricots de Salazie et les pommes de terre de la plaine des Gafres et de celle des Palmistes sont renommés. Dans les plaines il y a alternance : quatre années de canne à sucre et quatre de vivres. Les deux grandes cultures coloniales sont le sucre et le café. La canne à sucre (voir la fig. 271 représentant un pied de canne
Fig. 271. — Canne à sucre. Hauteur : 3 à 4 mètres.
et une portion a grossie de la tige) est une graminée dont la hauteur dépasse ordinairement 3 mètres et dont la tige ressemble à
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gros roseau noueux. Lorsqu'elle est mûre, on la coupe, 15 à 30 mois après la plantation suivant l'altitude du champ. Dans les îrois ou quatre années qui suivent, elle donne encore deux coupes, uis on l'arrache; en général, un plant de cannes dure quatre ans. La écolte se fait le plus souvent en septembre, octobre et novembre, a tige contient une moelle sucrée que l'on extrait en broyant les annes entre des cylindres; le jus qui en découle est épuré à la baux et cuit dans de grandes chaudières," il produit le sucre crisallisé. Les dispositions des cylindres broyeurs et les procédés de uite, que l'on a considérablement améliorés depuis la suppression e l'esclavage (1848), influent beaucoup sur la quantité et la qualité du produit. La canne, peut-être indigène, peut-être introduite pour la préfère fois en 1711 dans l'ile, n'est devenue l'objet d'une culture mportante qu'au xixc siècle. Les faveurs que le tarif douanier de la estauration avait accordées aux sucres coloniaux déterminèrent es colons à multiplier les plantations; on arracha les caféiers et on éfricha les pentes boisées. Il y eut une longue période de prosérité que quelques crises interrompirent à peine et dont le point drainant a été atteint vers 1854. En 1840, il n'y avait encore que 3000 hectares plantés en cannes dont la production approchait e 30 millions de kilogrammes ; en 1860, ces nombres s'étaient levés à 47000 hectares et à 82 millions de kilogrammes; ils sont etombés à 30815 et à 36627 000 en 1888. On avait trouvé dans l'île une espèce indigène de café, ayant un rôme très fort. On fit venir des plants de Moka, dès 1714, et, au viuc siècle, le café devint la principale culture de Bourbon. 1 réussit sur les pentes, dans les .terres d'une moyenne altitude, nouragan, en 1806, détruisit la plus grande partie des arbres; e progrès de la canne et les maladies qui ont atteint la plante ème (parasite de Libéria, etc.) ou les bois noirs qui l'abritent nt fait peu à peu abandonner- cette culture. La récolte s'est élevée usqu'à 30 000 quintaux; en 1840, elle était encore de 15 000; en 883, elle n'avait été que de 1900; elle s'est relevée à 5 200 en 1888. Le café est récolté en mars et avril. Les espèces cultivées à la éunion sont le café Leroy, qui est le plus rustique, mais dont e grain est le moins estimé, le café Bourbon, qui est le meilleur et uon trouve surtout dans des cantons secs, comme la commune e Saint-Leu et la Ravine-à-Marquet, le café Libéria. On a cultivé vers la fin du xvin0 siècle, sous l'administration de lerre Poivre, les épices : poivrier, muscadier, giroflier, dans les
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îles Mascareignes. Cette culture est presque nulle aujourd'hui quoiqu'on ait fait récemment quelques plantations de girofliers à Saint-André. La vanille, qu'on cultive dans les terrains bas, au-dessous de 300 mètres d'altitude, aeuplus de succès, surtout depuis que la fécondation artificielle a mieux assuré le rendement. En 1860, la récolte n'était encore que de 52 quintaux ; elle a atteint 2030,'en 1886. Cette production est énorme relativement aux besoins du marché européen ; aussi le prix de la denrée a-t-il beaucoup baissé, Les autres cultures ont peu d'importance. Le cacao, qui est de bonne qualité dans les parties basses de la côte orientale, ne rend que quelques milliers de kilogrammes (3 000 ML en 1888); le tabac n'est pas aussi apprécié qu'il devrait l'être; les essais de culture du coton ont échoué; ceux de culture du thé sont encore peu nombreux. On commence à cultiver le géranium et d'autres fleurs pour la parfumerie, et le quinquina. Un des indices de l'état languissant de l'agriculture est la diminution des animaux de labour : 15367 en 1867 et 12389 en 1887, Le bétail est en général peu nombreux ; "en 1887, 2 500 chevaux et 8 500 ânes ou mulets, 8400 bœufs, 28000 moutons ou chèvres, 30000 porcs; mais on élève beaucoup de volaille et des abeilles, La Réunion possède sur plusieurs de ses plages des sables noirs, provenant de la décomposition des laves, qui contiennent une forte proportion de minerai de fer de très bonne qualité ; mais on te l'exploite pas. Les eaux minérales et thermales sont en grand nombre dans l'ile. Il y a des établissements : à Cilaos (1114 m. d'altitude) où les baignoires, creusées dans le gravier, se remplissent d'elles-mêmes, à Salazie (872 m.), à Mafatte (582 m.). L'altitude des stations ne contribue pas moins que les eaux à rétablir la santé des malades. L'industrie est à peu près nulle à la Réunion. Presque tous les objets manufacturés qu'on y consomme viennent d'Europe- Les seules fabriques importantes sont les usines dans lesquelles on travaille la canne et qui produisent le sucre et le rhum. Cependant les habitants sont habiles à faire des meubles et surtout des chapeaux depdlk La concurrence du sucre de betterave en Europe et du sucre de canne dans des pays plus favorisés par l'étendue du territoire a fait baisser le prix du sucre et ruiné une partie des usines. Au xvmc siècle on avait tracé quelques sentiers dans la montagne pour faire communiquer les villes. En 1823, on construisit, sur la côte, la route nationale de ceinture (232 kil.). Il y a aujour-
�LES COLONIES ET LES PAYS DE PROTECTORAT.
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■'hui 514 kilomètres de routes nationales et beaucoup de chemins ■icinaux ou particuliers. De 1879 à 1882, on a établi un chemin de fbr semi-circulaire (126 kil.) à voie étroite (1 mètre de largeur) lui suit la côte de Saint-Benoit à Saint-Pierre par Saint-Denis ; > relief du terrain a exigé de nombreux travaux d'art, particulièrement trois tunnels d'une longueur totale de 10550 mètres Intre Saint-Denis et La Possession. Ce chemin de fer est exploité, |ar suite de la déchéance de la compagnie (en 1887), par l'État; est loin de rémunérer jusqu'ici le capital de construction ftîOoOO voyageurs et environ 40 000 tonnes transportés en 1887; [149000 francs de recettes). L'ile n'a eu longtemps que des rades ouvertes, sans abri, sur une lôte où la mer est presque toujours forte. A Saint-Pierre, on avait Lmmencé en 1854, aux frais de la colonie et de l'État, la construcjion d'un port; mais les difficultés d'exécution avaient fait inter'ompre, en 1867, les travaux que la commune de Saint-Pierre a ■épris en 1881, à son compte et moyennant deux emprunts; ce lort, protégé par un brise-lames, est aujourd'hui en activité de ervice, quoique inachevé. Dès 1873, le projet a été formé de Mnstruire à la pointe des Galets, dans une des plaines les plus 'tendues de l'île, le grand port de la Réunion. Ce port, creusé lans l'intérieur des terres, et ouvert en septembre 1886, commuîique avec la mer par un canal de 150 mètres de longueur et se :ompose d'un bassin de manœuvre et de deux canaux ou darses ie 200 mètres de long chacune, servant au déchargement. Les grandes dépenses qu'il a nécessitées n'en ont pas permis l'achèvenent complet, mais l'ont mis en état de service. La Réunion entretient des relations fréquentes avec Maurice, Madagascar, la France. Les paquebots des Messageries maritimes de Marseille vont en vingt et un jours à la Réunion par Suez et Men, avec transbordement à Mahé; sans transbordement, mais en [trente jours, par Zanzibar, Mayotte et Tamatave. En 1888, 11 paquebots français, jaugeant en tout 24 441 tonJieaux de jauge officielle, ont importé à la Réunion une valeur ■d'environ 8 millions 1/2 de francs, et 20 paquebots (37 302 tonnes) ont exporté pour une valeur à peu près égale. Le tonnage total des bâtiments de France ou des colonies françaises entrés et sortis dans [le cours de l'année a été de 278000 tonneaux. Les bâtiments étrangers (dont la statistique officielle ne fait pas connaître le tonnage) figurent pour moins de 4 millions 1/2, sur un mouvement d'affaires (importations et exportations) évalué à 38.
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Le commerce extérieur, qui était de 28 millions en 1830 et de en 1840, s'était élevé jusqu'à 93 1/2 en 1860; il se faisait d'aboii presque entièrement avec la France (71 millions en 1860). Depuj le changement de système douanier, les relations avec l'étranga se sont d'abord un peu développées ; mais le commerce avsl la métropole a beaucoup diminué. En 1888, le total s'éleva 38165000 francs, dont 19945000 avec la France (9 034 000 p l'importation à la Réunion et 10911000 pour l'exportation),j 1461 000 pour les colonies et pêcheries françaises et de 16759 avec l'étranger (12 875 000 pour l'importation et 3 883 000 potj l'exportation). Ce commerce consiste : 1° A l'importation : en denrées alhnn taires : riz de l'Inde (7 225000 francs), froment et farines, beslkm viande et graisse que l'Ile ne produit pas en quantité suffisantes qu'elle tire de Madagascar, de l'Inde, du Cap, poissons secs d Terre-Neuve, vins et liqueurs de France; en tissus, surtout en cil tonnades de Pondichéry; en articles de modes; en meubles \ machines; 2° A l'exportation : en sucre (10247 000 francs en 181 vanille (1 128 000 francs), café, tabac, vins (451000 francs), rk Commerce spécial de la REUNION avec la France
(En millions de francs).
PÉRIODES DÉCENNALES.
IMPORTATIONS
EXPORTATIONS
en France.
(le France.
TOTAL.
1867-1836 1847-1856 1857-18GG 1867-1876 1887
12.5 18.7 22.5 36.5 21.4 16.7 13.7 15.9 12.1
8.3 13.9 13.2 23.4 9.6 7.8 4.8 6.7 6.6
;
20.8 32.6 35.7 59.9 31.0 34.5 18.5 22.6 18.7
.
�LES COLONIES ET LES PAYS DE PROTECTORAT.
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Commerce de la Réunion
(d'après les statistiques coloniales) Commerce avec la france
(d'après le tableau général du .commerce de la France)
Co-rrvnerctt' total, cLc la/Réunions Commerce*géjiércdy{l7nportaiions et,JÇ-cportcttions réunies J *.-.« Tinportaiions \ . \_. f oui* commet'ce* spécial/
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Fig. 272. — Commerce de la Réunion
■p courbe supérieure
représente le commerce total de la colonie; les trois autres courbes présentent le commerce avec la France.)
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LA FRANCE.
VII 4SI. Obock. — A 70 kilomètres aù sud du Bab-el-Mandeb eli l'entrée de la baie de Tadjoura est Obock. C'est un port naturel formé par un banc de sable d'environ 2 kilomètres de longueur surmonté d'un récif de corail à l'ouest, découvert à basse ms et bordé de deux passes, celle de l'est, qui a toujours plus de 6 mètres d'eau et celle de l'ouest; le port, entre le banc et la côte, mesure à peu près 1 kilomètre carré. Du côté de la terre il est bordé d'une falaise haute d'une vingtaine de mètres et, plus loin, à 4ou 5 kilomètres dans l'intérieur, d'une rangée de hauteurs volcaniques, Il est flanqué à l'ouest d'une plage marécageuse, couverte dam les grandes marées, où débouche la rivière d'Obock, torrent qui est presque toujours à sec ; cependant on trouve de l'eau et de l'herbe dans la vallée des Jardins. Les plateaux sont arides comme le Sahara ; on n'y aperçoit que de rares bouquets de mimosas. Le elmi est très chaud; la moyenne est de 25° à 30° en juin et on a observé des températures de 54° à l'ombre. Des tribus nomades de Danakil (Dankali au singulier) ou Afat, de race éthiopienne métissée, d'Arabes et de Gallas habitent le territoire qui dépend de YAgal, confinant à l'ouest, à l'Abyssinie. Depuis le râs Bir jusqu'au fond de la baie de Tadjourah, qui se termine par le lac dit Goubet-Kharah, la côte, sur laquelle se trouve Tadjourah et Sagallo, est aride. La côte méridionale de la baie, bordée de* falaises hautes de 150 mètres environ et non moins aride, s'étend jusqu'au cap Djetoubil. En pleine mer sont les îles Moucha. A la suite de propositions faites par la Turquie, M. Lambert, consul de France à Aden, acquit pour 50000 francs le port d'Obock en 1855; l'acquisition ne fut ratifiée par le gouvernement français qu'en 1862, à la suite d'un voyage de l'amiral Fieuriot de Langle. En 1881, un premier comptoir français fut établi et un commandant civil envoyé. Sagallo (1882-1883), Tadjourah (1884), Ambado (1885) furent successivement cédés à la France ou placés sous son protectorat. En 1887, un traité avec l'Angleterre fixa pour limites aux possessions françaises et britanniques une ligne allant du cap Djetoubil vers Harrar. Les sultanats de Tadjouré, de Gobad et une partie du territoire Somàli sont sous le protectorat de la France ; ce protectorat est exercé par le gouverneur d'Obock.
De Djetoubil part une des routes de caravanes réputées les mieux
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�LES COLONIES ET LES PAYS DE PROTECTORAT.
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(urvues d'eau et d'herbe pour se rendre au Harrar et, de là, en
byssinie.
Obock, dont on a fait un entrepôt de charbon, est une station aritime importante de la route de l'Orient, au débouché du Bab-Mandeb. Au nord de ce détroit, dans la mer Rouge, et à 550 kilomètres îviron d'Obock se trouve, non loin de Massaoua, la baie d'Adulis, lii, sous le second Empire, a été cédée à la France par les soudains du Tigraï, mais qui n'est pas occupée. Adulis, aujourd'hui pula, avait plus d'importance dans l'antiquité qu'aujourd'hui, 'est dans la baie d'Adulis qu'a débarqué l'armée anglaise d'expéilion contre le négus d'Abyssinie, ïheodoros.
2e Section.
L'ASIE FRANÇAISE.
OMJiAiRE.
— 1.452. Les Établissements français dans l'Inde au dix-septième et au dix-huitième siècle (191). — 453. Les villes de l'Inde française (194). — 454. La population et l'administration de l'Inde française (197). — 455. L'agriculture, l'industrie et le commerce de l'Inde française (198). . 456. La géographie physique de la Cochinchine (201). — 457. L'occupation frauçaise de la Cochinchine (204). — 458. L'administration et la population delà Cochinchine (205). —459. Les circonscriptions, arrondissements et villes de la Cochinchine (206). — 4G0. L'agriculture, l'industrie et le commerce de la Cochinchine (208). —461. La géographie physique du Cambodge (212). — 462. La géographie historique et politique du Cambodge (213). —463. La géographie économique du Cambodge (215).— 464. La géographie physique de l'Annam (216). —465. La géographie historique de l'Annam (218j. — 466. La population et la géographie politique de l'Annam (219). — 467. La géographie économique de l'Annam (222). — 468. La situation et la superficie du Tonkin (223). -469. La côte du Tonkin (223). — 470. Le relief du sol du Tonkin (224). — 471. Les cours d'eau du Tonkin (224). — 472. Le climat du Tonkin (226). — 413. L'histoire du Tonkin (226). — 474. La population du Tonkin (228). — 415. L'administration, les provinces et les villes du Tonkin (230). — 476. Les produits agricoles du Tonkin (235). — 477. L'industrie du Tonkin (237). — 418. Les voies de communication du Tonkin (237). —479. Le commerce du Tonkin (238). — 480. Le gouvernement général de l'Indo-Chine (239).
I
452. Les Établissements français dans l'Inde au XVIIe et au
XViir siècle. — A la suite d'une longue anarchie et de guerres sanglantes, Bâbâr, descendant de Tamerlan, venait de fonder l'Empire du Grand Mogol et régnait à Delhi, lorsque Yasco de Gama aborda à Galicut (1498). Cet empire parvint à l'apogée de sa grandeur au xvu8 siècle, sous le règne d'Aureng-Zeyb (1659-1707), contemporain
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de Louis XIV, qui étendit sa domination du Tibet au Dekban. U décadence commença sous ses successeurs. Les Portugais s'étaient cependant créé sur les côtes, de l'Inde m empire militaire et avaient joui du monopole du commerce de celle contrée avec l'Europe jusqu'à l'époque de la conquête du Portugal par Philippe II (1580). Les Hollandais, qui avaient fondé en 160! la Compagnie des Indes orientales, s'emparèrent d'abord d'une partie de leurs comptoirs de Malaisie ; après une bataille naval* dans laquelle ils restèrent vainqueurs (1638), ils les expulsèrent di Ceylan, puis de la plupart dé leurs comptoirs de terre ferme. Dès 1599, des négociants de Londres avaient de leur côté formé mt compagnie pour faire le commerce dans l'Inde ; en 1601, avaient une factorerie à Surate ; en 1639, ils achetaient à un rajah la ville de Madras; en 1652, ils commerçaient dans le Bengaleel établissaient un comptoir sur l'Hougly; en 1664, le mariage du Charles II avec une princesse portugaise donnait à l'Angleterre Ii petite île de Salsette où s'éleva bientôt la ville de Bombay. Les premiers établissements français sont postérieurs à ceux des Portugais et des Hollandais. Toutefois des armateurs, dont les premiers paraissent avoir été les frères Parmentier (1529), avaient conduit des navires dans l'Inde e c dès le xvi siècle; au commencement du xvn , des négociantsdt Rouen et de Saint-Malo commerçaient dans les contrées lointaines de l'Orient ; Henri TV avait fondé, en 1604, une compagnie à laquelle il avait donné le privilège exclusif du commerce dans l'Inde, mais qui ne parvint à se constituer qu'en 1616, et qui ne semble pas avoir eu une grande importance. Des voyageurs, comme Chardin, joaillier de Paris, le médecin François Bernier, la Boullaye le Gouz, Tavernier, Jean Thévenot et des missionnaires, comme les Capucins, qui établirent une maison de leur ordre à Surate en 1639, visitaient l'Inde. Une députation, envoyée par Louis XIV, se rendil en 1667, par celte ville, à Agra auprès- d'Aureng-Zeyb. La Compagnie des Indes, fondée en 1664, ne s'était occupée d'abord que de Madagascar; ce ne fut qu'en 1667 que Caron,Français réfugié en Hollande, puis revenu en France et nommé directeur de la Compagnie aux Indes, arriva de Madagascar avec deux bâtiments à Cochin, puis à Suraleoù il établit une factorerie (1668). En décembre 1669, une autre factorerie fut établie par l'agent Marcara à Mazulipalam, avec privilège du roi de Golconde. Une escadre, commandée par De la Haye et partie de Madagascar en 1671, entreprit sans succès, et même avec perte, la conquête de Ceylan sut
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Hollandais (1672) ; mais elle fut plus heureuse à San Thomé, sur côte de Coromandel, qu'elle prit d'assaut. Cependant, la guerre intété déclarée à la Hollande, Caron, dont on suspectait la bonne fut renvoyé en France, et l'escadre hollandaise, alliée au roi de lconde, attaqua San Thomé qui dut capituler après vingt-six mois siège (septembre 1674). jn agent de la Compagnie, Martin, s'était fait céder (1673) par ■kan-Soudy, roi de Visapour, un petit territoire qui devint bienPondichéry. Après la perte de San Thomé, Pondichéry devint ablissement français de la côte de Coromandel et commença à spérér. La factorerie de Mazulipatam fut rétablie (1681) ; le itoire de Chandernagor, dont les premiers terrains avaient été :juis en 1673 par la Compagnie, fut concédé définitivement aux ançais par Aureng-Zeyb (1688). La guerre s'était rallumée en Europe. Martin, laissé sans seurs par la métropole et assiégé dans Pondichéry par une escadre llandaise et une armée de débarquement, dut capituler (6 sephbre 1693). La ville fut rendue (1699) apiès la paix de Ryswyk et Martin )ccupa à l'embellir; en 1701, le conseil souverain de l'Inde, qui ait eu jusque-là son siège à Surate, y fut transféré. Un comptoir jt fondé à Calicut. En 1722, le directeur de ce comptoir avait llenu du roi du pays l'autorisation d'en fonder un autre à l'emtachure de la petite rivière Mahi ; l'établissement étant menacé r les Anglais et par les indigènes, une expédition envoyée par gouverneur s'empara de Mahê (1725) qui devint dès lors une lie française. En 1739, le nabab de Tritchénapaly s'emparait de irikal et remettait à Dumas, gouverneur de Pondichéry, cette ace qu'un roi de Tandjore lui avait vendue l'année précédente et ait refusé de livrer. Le gouverneur Dumas parvint, par son éner8 et son habileté, à détourner de Pondichéry (1741) l'armée des hrattes qui ravageait le Cafnatic ; La Bourdonnais, qui était nu pour le secourir, délivra Mahé assiégé et obligea le roi du ys à signer un traité de commerce avantageux pour la Compaie (1742). Dupleix (1741-1754) continua, avec plus d'éclat encore, politique de Dumas. Grâce à l'escadre de La Bourdonnais, il it aux Anglais Madras (1746) ; mais l'occupation de cette ville nena entre Dupleix et La Bourdonnais, deux hommes de mérite, rupture qui fut très préjudiciable aux intérêts français. La |ourdonnais se retira avec son escadre ; Dupleix tenta plusieurs fois de emparer du fort Saint-David qui appartenait aux Anglais; un
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III.
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de ses lieutenants battit l'armée du nabab d'Arcate qui marchai contre Madras ; Pondichéry fut attaqué par une escadre anglais commandée par Boscaven, mais Dupleix par son opiniâtre résistance obligea l'armée ennemie à lever le siège. La paix d'Ak-lf Chapelle (1748) rendit Madras à l'Angleterre. Dupleix profita de la paix pour étendre l'influence français, grâce à ses alliances avec les souverains du pays, aux servies qu'il rendit aux uns et à la guerre qu'il fit aux autres. De vaste territoires lui furent concédés autour de Pondichéry et deKarikl; Masulipatam lui fut donné. Nommé nabab et rajah par le Grand Mogol, il devint lui-même un des souverains puissants de l'Inde. Mais, comme cette politique coûtait encore plus d'argent qu'elfe n'en rapportait, la Compagnie des Indes, excitée par les ennemi du gouverneur et inquiète des menaces de l'Angleterre, le rappel en 1754. La guerre avec l'Angleterre éclata peu de temps après, et, malgré le traité de neutralité que le successeur de Dupleix, renonçai! aux conquêtes de ce dernier, avait signé avec le gouvernai anglais, lord Clive, celui-ci prit et détruisit Chandernagor (1731), Lally-Tollendal, nommé gouverneur, débuta par quelques suces (prise du fort David, etc.), mais il essaya en vain de prendre Madras (1759) et, attaqué à son tour dans Pondichéry, délaissé par li mère-patrie qui ne lui envoyait aucun secours, il dut capituler après sept mois de siège (janvier 17G1). La paix de 1763 rendit àli France Pondichéry, Karikal, Yanaon, C handernagor et Mahé, mais avec un territoire réduit et stipula l'interdiction d'y élever aucun fortification. Le champ resta désormais libre à l'Angleterre qui commençaili fonder son empire des Indes. Durant les guerres suivantes, elle put confisquer sans coup férir les Établissements français. Elle les rendit chaque fois à. la paix: une première en 1783, une seconde en 1802, une troisième après 1814 (la remise de Pondichéry et de Chanclernagor eut lien en décembre 1816 ; celle des trois autres colonies au commencement de 1817). 453. lies Tilles île l'Inde française. — Les cinq villes que 11 France possède aujourd'hui sont situées, une sur la côte occidentale, trois sur la côte orientale, une dans le delta du Gange. Mahé est situé sur la côte de Malabar ou côte sud-ouest de l'Inde, par 11°,42'8" de latitude nord et73°,12'23" de longitude orientale. La ville se trouve à l'embouchure de la rivière Mahi ou Mahé que
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e petits bâtiments (de 70 tonneaux au plus) peuvent remonter jusu'à une distance de 12 kilomètres ; mais des rochers en obstruent entrée et les gros bâtiments doivent jeter l'ancre en pleine mer. uatre aidées ou villages (Chalakara, Chambara, Palour, Pandauel), enclavés dans le territoire anglais, de l'autre côté de la rivière, épendent de Mahé. La superficie totale du territoire n'est que de 9 kilomètres et la population (en 1889) de 8 470 âmes, dont 160 Eu-péens. Le commerce est très restreint; mais la ville est dans e situation agréable, tout enveloppée de jardins et dominée par ;es coteaux verdoyants. Karikal est situé sur la côte de Coromandel ou côte sud-est de nde, par 10°,53' de latitude nord et 77°,24' de longitude orientale. a ville se trouve dans le delta du Cavéry, sur la rive gauche et à 00 mètres de l'embouchure de YArselar, un des bras du fleuve. e territoire a une superficie de 135 kilomètres carrés ; il comprend 10 aidées (villages) réparties en trois communes {Karikal, 35 871 ab.; la Grande aidée, 23 810 hab. ; Nédouncadou, 33 453 hab.). Six ras du Cavéry, dont les débordements distribués par des canaux rosent un sol d'alluvion riche en humus, traversent ce territoire ui est très fertile et produit beaucoup de riz. Des puits artésiens urnissent aussi de l'eau. La population était de 93100 habitants 1889. Pondichéry est situé sur la même côte, à 115 kilomètres au ord de Karikal, par 11°,54'41" de latitude nord et 77°,31'30" de ngitude orientale. Lorsque le gouverneur Martin l'acheta (1693) u roi deYisapour, c'était un village de parias nommé en tamoul udiclieri, « nouveau village ». Le territoire de Pondichéry est situé dans le delta du Pennar. a ville elle-même est sur le bord de la mer et sur la rive nord e ÏAriancmcpom, un des bras de la Gingy, petit fleuve qui déboue dans ce delta. Elle est divisée par un canal en deux parties : ville blanche, qui borde la plage, renferme deux beaux jarins, plusieurs monuments, l'hôtel du gouvernement, l'église paissiale, de coquettes maisons peintes de couleurs vives ; derrière le, la ville noire ou ville indienne, composée de cases à demi chées dans une verdure touffue. Pondichéry est une des villes cl Inde méridionale les plus agréables d'aspect. Les étangs sont ombreux sur son territoire; le plus grand (environ 6 kil. c.) est lac Oussondou, entouré de maisons de campagne. Ce territoire esure 291 kilomètres carrés et renferme 145 000 hab. Il est di-. >se en quatre communes comprenant 93 aidées et 141 hameaux :
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Pondichéry (-il 853 hab. en 1889) au nord-est, Oulgaret^ 170hab,) et Villenour (34 936 hab.) à l'ouest, Bahour (24459 h.) au sud pré du Ponear. Dans la campagne, les routes sont bordées de maisons et de jardins ; les terres sont arrosées et bien cultivées en m, ei cotonniers, indigotiers et bananiers. Des puits artésiens fournissent une bonne eau potable. Le territoire français est morcelé par de nombreuses enclaves de territoire britannique, les Anglais s'étaji attribué, parles traités, la plupart des positions qui peuvent dominer la ville. Le climat de Pondichéry est celui de la zone torride. La pluie est médiocrement abondante (67 centimètres en moyenne par an); elle tombe en octobre, novembre, décembre et janvier ainsi qu'en juillet et août, mais avec de fréquentes intermittences. Il y a des années où il ne pleut pas; c'est un désastre pour l'agriculture.k température moyenne de la saison sèche (lor janvier au 15 octobre) varie de 310 à 42° le jour et de 27° à 29° la nuit ; celle de la saim humide ou hivernage, de 25" à 32° le jour et de 13° à 20° la nuit. La mousson du nord-est règne généralement du 15 octobre ai 15 avril avec les vents d'est, de nord-est et même de nord-ouest; celle du sud-ouest règne du 15 avril au 15 octobre. Le vent de terre est une brise chaude qui ne se fait sentir que pendant cette dernière saison. Depuis 1879, Pondichéry est relié au chemin de fer de Madrasî Tandjore par un embranchement partant (12 kit.-) de la jetée de Pondichéry à Yilloupouram, sur la rivière de Gengy. Pondichéry n'a pour port qu'une rade foraine, qui, quoique médiocre, est la meilleure de la côte, parce que le mouillage enest bon; il se fait dans la petite rade à 2 kilomètres du rivage pendant la belle saison, dans la grande, à 6 kilomètres, pendant la mauvaise. Le débarquement sur des espèces de radeaux dits chélingues élail pénible à cause de la houle ; une jetée en fer de 232 mètres de longueur a atténué cet inconvénient. La construction (à laquelle oui songé) d'un port à l'embouchure de l'Ariankoupom améliorerait beaucoup la situation. Yanaon est situé à 600 kilomètres environ au nord de Pondichéry, sur la côte d'Orissa, par 16°,43' de latitude nord et 80',5 de longitude orientale. La ville se trouve près de l'embouchuredi Godavéry, entre la rive gauche de ce fleuve etle Coringuy, soute principal. Le territoire, qui a une longueur d'une dizaine de kilomètres et qui est étroit, a une superficie de 14 kilomètres carrés et une population de 4470 habitants (en 1889). Le sol est fertile; mais
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communications avec la mer ne sont pas faciles et le commerce presque nul. Chandernagor, situé à un millier de kilomètres au nord de naon, par 22°,51'26" de latitude nord et 86°,9°,15" de longitude 'entale, se trouve sur une anse de la rive droite de YHougly, un s bras du Gange, à 35 kilomètres environ en amont de la ville Calcutta, à laquelle il est relié par "un chemin de fer. La ville 'élégantes maisons et un aspect riant. Mais son territoire n'est e de9.4 kilomètres carrés ; sa population, presque toute indienne, de 32700 habitants. Son commerce, écrasé par le voisinage de leutta, est presque nul. a France possède, en outre, huit loges, qui étaient des magaset des entrepôts avec juridiction souveraine. Elles ont dû lui e restituées par les traités de 4814 et de 1815, mais celles qui ient voisines des Établissements français ont seules été rendues : atna, sur le Gange, loges situées à cinq emplacements; h Casbazar, loge en ruines, à 170 kilomètres de Chandernagor; à cca,logeavecunétang, un jardin et une rue française, Yougdia; alasore, sur le golfe du Bengale, loge composée de deux terins et d'un jardin ; à Mazulipatam, loge dans laquelle l'administeur de Yanaon entretient un résident indigène chargé de la rde du pavillon et dont dépend l'aidée de Francipelt et deux rrains habités par 200 indiens (l'Angleterre paie une rente de 00 fr. pour la renonciation de la France à fabriquer des spiriBUX à Mazulipatam) ; Calicut, sur la côte de Malabar, loge qui mprend un jardin voisin des remparts et l'ancien cimetière des ançais. La France a aussi des droits de propriété et de juridicn sur une douzaine de « maisons de commerce » ou factoreries.
454. lia population et l'administration de 1 Inde française.
Le total de la population des cinq établissements était de 2 700 âmes en 1889 (280 303 en décembre 1888 d'après les Statisues coloniales). La population française européenne y figurait ur 928, les descendants d'Européens français pour 1757, les glais pour 68, les indigènes pour 280 000 environ. Le nombre s naissances (10402 en 1887) dépasse celui des décès (8740); on mpte à peu près 4 naissances par mariage. Le nombre des hommes 1 lln Peu supérieur à celui des femmes. Les mariages sont très écoces: 12 ans d'ordinaire pour les garçons et 10 pour les filles. Les indigènes sont divisés en castes ; les deux premières sont celle s brahmes qui se vouent au culte, aux arts libéraux et à l'admishalion et celle des tchetris qui fournit les guerriers; la troisième
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et la quatrième comprennent les cultivateurs et les artisans qui S( subdivisent en un grand nombre de corporations. Les parias sont hors caste et sont réputés impurs. Les indigènes parlent diverses langues ; le tamoul est celle qui domine à Pondichéry. Le brahmanisme est la religion de la grandi majorité des habitants. Pondichéry et Karikal comptent plusieurs milliers de chrétiens. Le gouverneur de l'Inde française réside à Pondichéry. \\ es|, assisté d'un conseil privé ; il a sous ses ordres un directeur de M térieur, un procureur général, un chef du service judiciaire et m trésorier-payeur. Les quatre autres établissements sont régis par des administrateurs ou chefs de service, sous l'autorité du gouverneur. Les habitants nomment un conseil général qui siège kPmiv chéry. Ils nomment, en outre, un conseil local dans chacun des cinq établissements, et les dix communes ont chacune un conseil municipal. Les Indiens participent, dans une certaine proportion, au droit électoral. Chaque établissement a sa justice de paix; Karikal et Pondiéb] ont des tribunaux de première instance; Pondichéry possède une cour d'appel et un tribunal maritime. Pondichéry a une école de droit, un collège colonial dirigé par les Pères de la congrégation des Missions étrangères, une école primaire supérieure (école Calvé) ouverte depuis 1885 à tous les enfants sans distinction de religion, une maison des dames de Saint-Joseph de Cluny et plusieurs écoles primaires. Les quatre autres établissements sont pourvus aussi de moyens d'instruction. Pondichéry est le siège d'un archevêché dont la juridiction s'étend sur une grande partie du Dekhan et qui a quatre évêchés suffragants. Depuis 1871, les habitants de l'Inde élisent un représentant à 11 Chambre des députés et, depuis 1875, ils nomment un sénateur. 455. IVagriculture, l'industrie et le commerce de l'Inde française. — Les principales productions de l'agriculture sont : le ris dit nelly (environ 150 000 quintaux récoltés en 1888) et les m« grains (arachides et autres graines oléagineuses, kambou, etc.), les ananas et autres fruits. On cultive le cocotier qui fournit les liqueurs dites arak et callou, le bananier, les légumes, le ié/e/(sorte de poirier), le tabac, Vindigotier, la canne à sucre, le colonnkt. Mahé cultive un peu le caféier, le cacaoyer et le vanillier. Les chevaux sont rares ; les bœufs (32000 en 1888) sont employés pour les transports. L'industrie principale est la fabrication des guinées, cotonnades
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tes à l'indigo, pour lesquelles Pondichêrij jouit d'une certaine utation et qui sont recherchées au Sénégal. Le travail à la main presque entièrement remplacé par la filature et le tissage méiques (fabrique de Savanna). Parmi les autres industries qui ont elque importance, figure la fabrication de Y huile (huile depalma■isti, de coco, etc.), celle des briques et poteries, la teinturerie, la oulerie et Y orfèvrerie que soutiennent l'originalité des dessins Je bon marché des produits. a seule monnaie légale est la roupie, monnaie d'argent (pesant r ,oà916/1000 de fin). La valeur officielle de la roupie est fixée que année d'après le cours moyen du change pendant l'année 'cédenle ; après avoir été longtemps de 2tr,50, elle n'était plus e de lfr,82 en 1888 à cause de la baisse du métal argent. ,a Banque de l'Indo-Chine, dont le siège est à Saigon, a une ccursale h Pondichéry. Pondichéry possède une Chambre de comme. Chandernagor n'a guère de relations qu'avec Calcutta, sa isine; Mahé fait à peu près 400,000 francs d'affaires. Yanaon pour ainsi dire aucun commerce maritime. Le commerce extérieur par mer a varié, depuis cinquante ans, tre 12 (en 1850) et 48 millions (en 1857). Il a été de 25 millions demi en 1888. Il est presque entièrement concentré à Pondiéry (23 millions de francs en 1888) et à Karikal (2 millions de ncs). Pondichéry est un port franc (excepté pour le sel et l'o"m) à l'importation comme à. l'exportation. Le commerce se t, pour le plus grand nombre d'articles, avec l'Inde anglaise, par timents anglais. Il se fait un peu avec la Réunion par bâtiments glais ou français. Le commerce avec la France (compris dans le total du commerce térieur) a varié depuis 1850 entre 4 millions (en 1877) et 35 milns (1866), avec un excédent toujours considérable de l'imporlion sur l'exportation (Voir le tableau et la fig. 273). Il consiste rtout: 1° A l'importation (environ 4 millions en 1888, en faisant straction des articles qui ne sont importés que pour la réexportan), en vins et liqueurs de France, en vêtements et pièces de linrie; 2° A l'exportation (21 millions et demi en 1888), en araides dont le commerce a sextuplé de 1878 à 1888, et dont une ande partie provient de l'Inde anglaise, en guinées destinées l'Afrique et en indigo de médiocre qualité, en huile de coco et très, en peaux tannées, quelque peu en pistaches, épices, café, row-root, etc. La France fait dans les ports anglais de l'Inde un mmerce beaucoup plus important que dans ses propres colonies.
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Commerce des Indes françaises (d'après les statistiques coloniales): Comrnerce avec la France
(d'après le tableau général du. commerce delà France)
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Années
Fig. 273. — Commerce des Iodes françaises (1845-1889). La courbe supérieure indique le commerce total des Indes françaises et les autres courbes, le commerce d'importation et d'esportation de la colonie avec la France.
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Tableau du commerce spécial des Indes françaises, de l'Indo-Chine et des établissements français en Océanie avec la France (/).
IMPORTATIONS en France. (Millions tic francs). EXPORTATIONS de France. (Millions tic francs). TOTAL. (Millions de francs).
PÉRIODES DÉCENNALES;
1871-86
1.4 1.5 4.8 8.2 6.1 14.7 21.9 19.C 30.4
0.4 0.5 0.5 0.9 0.8 12.1 14.7 22.8 19.5
1.8 2.0 5.3 9.1 6.9 26.8 36.6 42.4 49.9
II 4o6. La géographie physique île la Cochinchine. — A l est de l'Inde, au delà du détroit de Malacca, un grand fleuve, le Mé-kong, « mère-rivière » en laotien, ou Cambodge, venu des montagnes situées à l'est du Tibet et coulant à travers l'Indo-Chine, se jette dans la mer de Chine en embrassant de ses nombreux canaux un vaste territoire de forme rectangulaire, terminé au sud par la pointe de Camâo. On désigne ce territoire sous le nom de Basse-Cochinchine. Les Annamites appelaient Gia-Dinh la province de Saigon. La côte est partout basse et la mer est sans profondeur. Sur le golfe de Siam, un seul port, celui d'Ha-tiên, est accessible à de très petits bâtiments. La pointe de Camâo, ou cap Cambodge, qui marque la limite méridionale de la Cochinchine, par 11°30' de latitude nord, et qui sépare le golfe de Siam de la mer de Chine, est une plage vaseuse. La côte de la mer de Chine, orientée au nord-est jusqu'au delta du Mé-kong, est vaseuse aussi, peu accessible, couverte en partie de palétuviers. La plupart des bouches du Mé-kong sont envasées ; cependant la branche du Soirap pré(1) Le commerce spécial avec la France peut être, dans certains cas, supérieur au commerce total de la colonie, parce que les années d'expédition ne correspondent pas précisément à l'année d'entrée et que le commerce spécial peut puiser dans les entrepôts. Le commerce de ces pays se trouve confondu dans les tableaux décennaux du commerce extérieur de la France. Toutefois jusqu'en !!??' " ne comPrend que les Indes françaises (et même que Pondichéry avant «te), la Nouvelle-Calédonie étant alors une colonie toute réceute et la Cochinctune n'étant pas encore conquise.
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sente un chenal qui a partout plus de S mètres de profondeur' l a rivière de Saigon a plus de 10 mètres de profondeur jusqu'à la ville (excepté au passage obstrué par un rocher). Le cap SaintJacques (1-49 mètres), rocher granitique, et son phare indiquent l'entrée de ce chenal et la fin de la région basse : c'est là qu'atterrit le câble télégraphique. A peu de distance à l'est sont le cap Ti-oan et la pointe Ba-ké. Au sud-est du cap Camâo est un groupe d'îles volcaniques, montagneuses et boisées, les Poulo-Condore. Dans le golfe de Siam sont la baie vaseuse de Bach-gia, et le groupe des îles Phu-Quoc, comprenant Phu-quôc, hautes (environ 600 mètres au point culminant) et boisées ; îles des Porales, Poulo-Dama, Hôn-ràv, situées sur la frontière de la Cochinchine et du Cambodge. La Basse-Cochinchine est une terre d'alluvion formée par le fleuve qui y coule et qui y a créé un vaste delta; elle présenteçà et là quelques collines et montagnes isolées qui tranchent sur l'uniformité d'une immense plaine basse, couverte en partie de forêts et de marécages. Le Nui (1) Bd-dind (884 m.) et le C hua-gang m nord, le Nui Bâ-pnom, le Nui Cam (500 m.) sont les principales éminences de cette plaine. Au nord et à l'est, sur la frontière de l'Annam et à la limite du bassin du Dong-naï, le sol s'élève davantage avec les terrains schisteux, quelque peu accidentés et boisés, qui forment les derniers rameaux des montagnes de l'Annam. Le Mé-kong, c'est-à-dire « le grand fleuve », dont la source, située au nord-est du Tibet, est encore inconnue, mais dont les expéditions de Lagrée et Garnier, du Dr Harmand, du lieutenant Bonnaud, du Dr Néis, de M. Pavie ont révélé tout le cours moyen, descend du Tibet, coule dans le Laos en replis tortueux, en formant une série de rapides dangereux, comme ceux de Louang-prabawj, deKhong, de Prèa-batang, de Sambor et de Cralieh qui semblaient interdire toute navigation ; cependant on les a remontés aujourd'hui ; dès 1887, un lieutenant de vaisseau, M. Fesigny a été avec une chaloupe à vapeur jusqu'aux chutes de Khong et on construisait en 1890 un bâtiment à vapeur destiné à naviguer jusqu'à Louang-prabang par 20° de latitude, c'est-à-dire à 1110 kilomètres de la mer à vol d'oiseau. Le. fleuve enveloppe de ses bras un grand nombre d'îles et se déploie sur certains points jusqu'à atteindre une largeur de 5 kilomètres, tandis que, sur d'autres, il se resserre dans un lit de 200 ou 300 mètres. Il reçoit, à gauche, le Sé-bang-kieng et le Sc-kong. Parvenu au Cambodge, où il est
(1) Nui signifie montagne.
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désigné sous le nom de Tônly-thom, il envoie vers le nord, par le Tônly-sab ou Bras-des-lacs, une partie de ses eaux dans un grand lac poissonneux, qui est divisé en deux parties, le Camman-lieu ou Petit lac et le Toulé-sap ou Grand lac et qui baigne le Cambodge et le Siam; au nord de ce lac, sont les ruines d'Angkoor. Le reste des eaux du fleuve coule vers le sud par deux bras qui enveloppent l'île Nam-ian; à l'est, le Tiên-giang ou fleuve antérieur est navigable en toute saison pour des bâtiments d'un faible tonnage, il se subdivise lui-même en quatre bras principaux (dont deux sont navigables) pour se rendre à la mer, Cua-tieu qui est navigable, Cua-daï, Cua-ham-long, Cua-co-chien; à l'ouest, le Hau-giang ou Bassac, ou fleuve postérieur, qui est partagé par des îles en trois bras : Cua-dink-an, Bassac et Cua-lran-dié, un grand nombre de canaux naturels font communiquer les bras du fleuve. Le Mé-kong a des crues considérables. Ses eaux montent de mai en octobre et atteignent encore 10 mètres (quelquefois même 12) à Pnom-penh, 4 seulement à Châu-dôc ; à cette époque les jonques ne peuvent pas remonter le courant ; mais les débordements fertilisent le sol. Le fleuve décroît d'octobre à mars; à l'époque des basses eaux, la marée se fait sentir jusqu'à Pnom-penh et même jusqu'au Tônlé-sap. La région qui s'étend à l'est de sa branche orientale est arrosée parle Dong-naï qui a ses sources dans deux petites rivières du pays des Mois. Ce fleuve, dont le lit supérieur est obstrué de roches et de rapides montagneux, devient navigable, malgré les roches, à partir du confluent du Song-bé. Plus bas, il reçoit la rivière de Saigon. Puis il se divise en forme de delta : à l'ouest, la branche du Soirap qui reçoit le Grand Vaïco (navigable sur 130 kil.) ou Vaïco oriental, et le Petit Vaïco ou Vaïco occidental; à l'est, la rivière de Saigon (dite aussi dans cette partie de son cours Dong-naï) avec la bouche de Gangiou qui se continue, étroite, mais plus propre que les autres à la navigation parce qu'elle est plus profonde, quoiqu'elle soit en un point obstruée à marée basse par un banc de corail. La plaine basse du delta est sillonnée de canaux; les uns sont creusés de main d'homme, comme le canal de Bach-gia, le canal de Vinh-té qui conduit de Châu-dôc, sur le Mé-kong, à Ha-tièn, sur le golfe de Siam, le canal de Tra-ôn, et les arroyos, comme YArroyo commercial, creusé en 1877, YArroyo chinois, YArroyo de la Poste, le plus important, qui conduisent du Dong-naï au Tiên-giang et font communiquer les bassins des deux fleuves de la Cochinchine;
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les autres sont naturels, encombrés d'herbes, souvent à sec dans la saison des basses eaux. Dans la saison des pluies, une grande partie de la région n'est qu'une suite de marécages couverts de joncs et d'herbes, ou, sur la côte, de forêts de palétuviers à demi noyées. Au sud-ouest des bouches du Mé-kong plusieurs rivières enveloppent la pointe de Camâo ; la principale est le Song-doc. Dans la saison sèche qui correspond à la mousson du nord-est, d'octobre à avril, et pendant laquelle la pluie est extrêmement rare, la température varie de 36° pendant le jour à 16° pendant la nuit; la moyenne est de 26° à Saigon ; la végétation languit et la terre est aride ; les hommes souffrent, surtout les Européens, sur lesquels sévissent la dyssenterie et la fièvre typhoïde. Dans la soison des pluies, quand souffle la mousson du sud-ouest, à partir du mois de mai (très rarement à partir de juin), la température varie entre 23° et 35° et ne descend pas beaucoup au-dessous de 30"; quoique la moyenne soit très élevée, la nature reverdit; c'est la saison des travaux agricoles. La pluie commence généralement vers la fin d'avril et tombe avec abondance, surtout en juin et en septembre ; il y a, à la fin de juillet, une courte période de sécheresse. Les orages sont fréquents et durant ces six mois il tombe environ lm,32 d'eau sur un total de lm,64 pour l'année. 457. 1/occupatiou française de la Cochinchine. — La BasseCochinchine a appartenu au royaume Khmer jusqu'en 1658 et à l'Empire d'Annam de 1658 à 1859. Les Annamites n'en achevèrent la conquête qu'en 1720. Les missionnaires portugais et même français avaient pénétré dès le xvi° siècle dans ce pays. Au xvinc siècle, Pigneau de Béhaine, missionnaire français, devenu évêque d'Adran, ayant gagné la confiance de Gia-long, souverain de l'Annam qui luttait pour reconquérir le pouvoir, vint à Versailles avec le fils de ce prince ; Louis XVI signa un traité d'alliance offensive et défensive avec l'Annam, s'engageant à fournir des secours en hommes et en argent et obtenant la cession de la baie de Tourane et autres territoires (1787). Les événements ne permirent pas l'envoi de troupes ; cependant l'évêque parvint à faire équiper deux navires chargés de munitions, par les Français de Pondichéry (1790). Sous le fils et successeur de Gia-long, les Français furent expulsés (1824), les missionnaires furent persécutés et deux fois (1847 et 1852) des bâtiments de guerre français durent exercer des représailles. Une troisième expédition franco-espagnole commandée par l'amiral Rigault de Genouilly (août 1858) s'empara des forts de la
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baie de Tourane (1 septembre 1858), puis (février 1859) pénétra dans le Dong-naï et prit d'assaut Saigon (17 février). Quand la campagne de Chine fut terminée, l'amiral Charner vint et, par la prise des lignes de Ki-koa, délivra la garnison de Saigon bloqué par les Annamites et s'empara de la citadelle de Bien-hoa (17 déc. 1861). Il occupa My-tho et acheva la conquête de la province de Gia-dink, celles de Bien-hoa, Baria, Vinh-long furent conquises (1862). L'empereur d'Annam se décida à signer (5 juin 1862) le traité de Saigon par lequel il cédait en toute souveraineté, à la France, les provinces de Bien-hoa, Gia-dink et Dinh-tuong et l'île Poulo-Gondore et accordait aux bâtiments français la libre navigation du Mé-kong. Le traité fut mal exécuté et les Annamites fomentèrent contre les Français des révoltes qui déterminèrent l'amiral de la Grandière à occuper les provinces de Vinh-long avec Sa-dec, Châu-dôc et Hâ-tiên, que l'empereur d'Annam a cédées par le traité du 15 mars 1874. Plusieurs tentatives d'insurrection (à My-tho en 1867, h Bach-gia en 1868) furent réprimées, et, depuis 1870, la Cochinchine est pacifiée. A partir de 1879, le gouvernement civil a succédé au gouvernement militaire et, depuis le mois d'octobre 1887, la Cochinchine se trouve placée sous l'autorité du gouverneur général de l'Indo-Chine. 438. I/administration et la population «le la Cochinchine. — La France possède donc, en vertu du traité du 5 juin 1862, les provinces de Saigon, de Bien-hoa et de Mytho, c'est-à-dire toute la région qui s'étend à l'est de la branche orientale du Mé-kong, plus deux îles du delta, le tout ayant une superficie de 22 380 kilomètres carrés, et, en outre, à 70 kilomètres environ au sud du Cambodge, Poulo-Condore, dont la superficie totale est d'environ 60 kilomètres carrés et dont un isthme, submergé à marée haute, réunit les deux parties. Depuis 1867, et en vertu du traité du 13 mars 1874, elle occupe les trois provinces de Vinh-long, de Châu-dôc et de Hâ-tiên, situées au sud du fleuve et cédées avec l'île Phu-quôc. L'ensemble de la Cochinchine française a une étendue de 39 460 kilomètres carrés. Elle est bornée au nord-est parle pays des Mois, sauvages indépendants, au nord-ouest par le royaume de Cambodge, au sud par la mer de Chine et le golfe de Siam. La population était, en 1888, évaluée à 1 916 000 âmes, dont 2630 Européens, sur lesquels il y avait 2 537 Français, sans compter la garnison (1 817 hommes), 55 740 Chinois, qui s'adonnent surtout au commerce, 1 679 000 Annamites, 153 000 Cambodgiens, anciens habitants du pays avant l'invasion annamite, des Malais et Tagals
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(env. 12000), des tribus sauvages ou à demi sauvages de A/oïs et de Châms (env. 12000). La densité moyenne est de 33 habitants par kilomètre carré. Mais cette population est très inégalement répartie, et, sur le bord des cours d'eau où sont les rizières, la densité dépasse 100. Des Chinois viennent s'établir en Cochinchine. La statistique offi. cielle (1) portait, pour l'année 1888, à 6000 environ l'excédent de leur immigration sur leur émigration (16 000 arrivés, 10000 partis), tandis que le nombre des Européens qui sont partis (896) excède le nombre de ceux qui sont arrivés (825). Les Cochinchinois sont une variété de la famille annamite et appartiennent à la race mongole. Ils ont le teint cuivré, les pommettes saillantes, la taille médiocre (lm,60 en moyenne pour les hommes). Ils sont généralement doux et timides, amis du plaisiréi du luxe et moins économes que les Chinois. Comme ceux-ci, quelques Cochinchinois fument l'opium. Ils vivent surtout de riz, de poissons et de légumes et sont très sobres. La plupart de leurs maisons, espèces de huttes, sont malproprement tenues, comme leurs personnes, lis sont agriculteurs; ils ont une organisation de famille et une législation analogues à celles des Chinois qui ont été longtemps les maîtres du pays. Il y a beaucoup de métis chinoise! annamites, désignés sous le nom de Minh-huong. Depuis l'union politique des possessions indo-chinoises (1887), la Cochinchine est gouvernée par un lieutenant-gouverneur. Il est assisté d'un conseil colonial composé de six membres élus parles colons français ; de deux membres élus par le conseil privé, deux membres délégués de la chambre de commerce de Saigon et de six indigènes. Jusqu'en 1876, la France avait conservé les 6 provinces ou circonscriptions anciennes du pays. En 1876, la division en arroniiv semenls (20 en 1889) répartis en quatre circonscriptions devint seule officielle. Chaque arrondissement est administré par un administrateur assisté d'un conseil nommé par les notables indigènes. Chaque commune est administrée par un maire que nomme le conseil électif des notables indigènes. La commune fait elle-même sa policée! est responsable de l'ordre. Il y a une cour d'appel de VIndo-Chine à Saigon, des cours criminelles h Saigon, à Mytho et à Vinh-long, des tribunaux de premièrt
(1) Cette statistique n'est qu'approximative, car elle porte, d'une part, l( nombre des Chinois recensés en 1888 ]eu Cochinchine à 55 741 et, d'autre part, le nombre des émigrants chinois existant en décembre 1888 à 73 965.
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instance dans presque tous les arrondissements et une justice de paix à Saigon. Les indigènes et les Asiatiques en général sont régis par la loi annamite. La Cochinchine possède deux collèges à Saigon, un à Mytko, un grand séminaire à Saigon, deux petits à Cholon et à Saigon, des écoles cantonales créées par les arrondissements et plus de 450 écoles primaires. La Cochinchine française a un vicaire apostolique. Le nombre des catholiques est d'environ 52 000. Le nombre des bouddhistes est évalué à 1700000. La défense du pays est confiée à l'infanterie de marine^ 250 hommes en 1889) et au régiment de tirailleurs annamites (2 900 hommes). 459. Lies circonscriptions, arrondissements et villes fie la Cochinchine. — Les quatre circonscriptions sont : La circonscription de Saigon (19 600 kil. c, 63 cantons et 643 communes; 82 000 hab.), occupant l'est de la Cochinchine, comprend les arrondissements de Saigon central (1 828 kil. c), et de la Gia-ninh, de Taï-ninh (4 315 kil. c), de Thu-dâu-môt (2 275 kil. c), de Bien-hoa (8 856 kil. c), et de Baria (1 225 kil. c), avec PouloCondore, îles sur la plus grande desquelles est établi un pénitencier. |La ville principale est : Saigon (13480 hab., en 1881, mais près de 100000 avec les agglomérations voisines qui s'étendent jusque sur la circonscription de Mytho), dont le nom vient d'une espèce de cotonier. La ville est par 10°,46'47* de latitude nord et 104°,21'43'" de longitude orientale, sur un affluent du Dong-naï. C'est le siège du gouvernement colonial. La ville européenne, de construction rétente, est bien bâtie, et renferme de beaux édifices, surtout le alais du gouverneur, l'hôpital militaire, les deux collèges, le paaisde justice; elle est flanquée de villages cochinchinois dont la oopulation, chassée d'abord par notre conquête, s'est reformée. Située dans une plaine, sur la rivière de Saïgon, une des plus rofondes de la Cochinchine, a 70 kilomètres environ de la mer, ommuniquant avec le Dongnaï d'une part, et d'autre part, par es arroyos (Arroyo chinois, etc.), avec le Cambodge dont les bouhes sont ensablées, Saïgon est la position maritime la plus imortante de la Cochinchine. Taï-ninh, principal marché de bois du ays, Thu-dâu-môt, Bien-hoa, chef-lieu d'une des anciennes proinces du pays, Gia-dinh, Baria sont les autres chefs-lieux. La circonscription de Mytho (7140 kil. c; 42 cantons et 2i communes, 349 000 hab.), au centre, renferme l'arrondisseent (1483 kil. c), et l'importante place de Mytho, composée des
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deux villages de Dien-ho et de Dinh-tao, situés sur la rive gauct de la branche orientale (Cua-daï) du Mé-kong, au confluent de l'Arroyo de la poste qui conduit à Saïgon. Mytho, dont les maison] sont en partie construites sur pilotis et qui, réuni à Saïgon par m chemin de fer et par l'Arroyo de la poste, est un marché très considérable. Les autres arrondissements et chefs-lieux sont : Tan-tu (2524 kil. c), Go-cong (6192 kil. c), Clw-lon (1257 kil. c.);l K villes sont situées au milieu de fertiles rizières qu'arrose le Yaïco. La principale est C ho-Ion, presque entièrement rebâtie depuis 1881 place de commerce importante dont les quais, bordés de grands magasins et de belles maisons, ont un développement de plusieurs kilomètres et qui renferme la riche pagode des Cantonnais. La circonscription de Vinh-long (6 800 kil. c. ; 56 cantons, 587 communes; 434000 hab.) comprend le delta du Mé-kong avec l'arrondissement (1 597 kil. c.) et la ville de Vinh-long, belle ville sur la rive droite du hras oriental du Cambodge et à la jonction des quatre bras, les arrondissements de Ben-tré (1538 kil. c), de Tra-vinh (2 346 kil. c), de Sa-dec (1312 kil. c); cette circonscription n'est guère moins riche en rizières que celle de Mytho. La circonscription de Bassac (19 600 kil. c, 68 cantons et 530 communes; 358 000 hab.), à l'ouest, comprend les arrondissements de Châu-dâc (4 040 kil. c), deHd-liên (1 322 kil. c), delonjxuyen (2 512 kil. c), de Rach-gia (1 26-2 kil. c.) de Can-ho ou Tra-k (2150 kil. c), de Soc-trang (4603 kil. c), de Bac-lien. La ville de Ghâu-dôc, située sur le bras oriental du Mé-kong, possède une forte citadelle ; celle de Hâ-liên est un port sans profondeur; celle de Long-xuyen est célèbre par ses beaux cocotiers; Soc-trang possède un petit port de cabotage. Des canaux font communiquer le bras occidental du Mé-kong (Han-giang) avec le golfe de Siam, de Ghâu-dôc a Hà-tiên, et de Long-xuyen à Rach-gia. 460. [/agriculture, l'industrie et le commerce de la Cochiuchine. — Le sol, formé parles alluvions du fleuve, est tout argileux dansles parties basses. A quelque distance delà mer, les palétuviers forment un épais cordon littoral. La végétation est riche près des cours d'eau ; elle est maigre dans les plaines. Les parties hautes sont couvertes d'épaisses forêts : ce sont des contrées fiévreuses habitées par les Mois. La principale culture est celle du riz (riz gras et riz ordinaire, avec leurs nombreuses variétés) qui occupait 820000 hectares (en 1888), situés surtout dans le voisinage des cours d'eau et qui rend
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viron C millions de quintaux : un tiers de la récolte suffit à la urriture des habitants en temps ordinaire ; le reste est livré au mmerce. Les arrondissements de Ben-tré, de Can-lho, de Myo, de Vinh-long sont ceux qui en produisent le plus. La camgne de Co-cong est renommée pour la qualité de son riz rond. Les
Fig. 274. — Riz. Hauteur : 1»,60.
ultures et produits secondaires sont le cocotier, l'aréquier, le aïs, l'arachide, les légumes (patate, haricot de Long-xuyen et e Bassac, etc.), le melon, la canne à sucre, le poivre, le manioc, le tel, le tabac, la banane, l'ananas, le coton, l'indigo, l'ortie de hine, le palmier d'eau, la vigne, le mûrier, l'oranger. La petite culture domine. Sur 219 S27 exploitations rurales en
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1887, 167 372 avaient une étendue de moins de S hectares et étaient presque toutes cultivées par le propriétaire. Les forêts (865 000 hectares), qui se trouvent surtout dans la région nord-est, sont riches en bambous et en rotins, très employé dans le pays, en tamariniers, en bois de santal, en bois de fer, avec lequel on fait des pilotis, etc. Le nombre des bœufs et des buffles, en 1887, était de 143000, Les animaux sauvages, éléphants, tigres, rhinocéros, cerfs, smgliers sont en grand nombre dans les forêts; les crocodiles, les tortues, dans les cours d'eau ; les chauves-souris et les serpents,partout. Le poisson et les crustacés abondent sur les côtes, dans les cours d'eau et surtout dans les étangs; ils constituent une des principales ressources alimentaires de la population. Sur le bord de la mer il y a des marais salants. On a trouvé du lignite à Phu-quôc. L'industrie est très peu développée. Les Annamites fabriquent de l'eau-de-vie de riz, un peu de sucre, de l'huile de coco, des briques, des nattes, des bijoux, des éventails, des tissus pour leur consommation. Les Européens ont installé quelques brasseries A des usines à décortiquer le riz. La main-d'œuvre est à très bon marché; mais les indigènes montrent peu d'aptitude pour le travail des fabriques; les Chinois leur sont préférés. Le commerce est en grande partie aux mains des Chinois qui,par leur langue, leurs mœurs, leurs relations, leurs habitudes d'économie, ont très souvent la supériorité sur les Européens. Les cours d'eau et canaux sont les principales voies de communication en Cochinchine. 11 y a un chemin de fer de Saïgon à Mijlk (71 kil.) et un tramway de Saïgon à Cho-lon. Plusieurs services de diligences sont installés. Le commerce intérieur, dont les principaux marchés sont Saigon, Cho-lon, Go-eong, Mytho, Vinh-long, Sa-dec, Châu-dôc, Hi-tik, Rach-gia, Taï-ninh, se fait par les rivières, les arroyos et les routes déterre. Durant les années 1881 et 1882 on a ouvert ou mis en état 3 386 kilomètres de routes. Le commerce intérieur est fait par des barques et des jonques du pays et par des navires européens de France, d'Angleterre, d'Allemagne, etc., qui font concurrence à la marine indigène. Des lignes télégraphiques (2 385 kilomètres avec le Cambodge) font communiquer tous les chefs-lieux. Le nombre des télégrammes en 1889 a été de 118000 pour le service intérieur et de 21,800 pour le service international.
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Commerce de la Cochinchine . (d'après les statistiques coloniales) Commerce avec la France
(d'après le tableau.général du commerce diî la France)
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courbe supérieure indique le commerce total de la Cochinchine et les autres courbes le Jmetce d'importation et d'eiportation de la colonie avec la France.)
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Le mouvement maritime, qui n'est pas enregistré complètement dépasse 800000 tonnes. Les principaux ports sont : Saïgon, port franc de 1860 à 188] Hâ-tiên, Rach-gia, Camao, Mytho, Vinh-long, Chdu-clôc, Sa-k Cho-lon. Saïgon est desservi par les Messageries maritimes ion[\^ paquebots arrivent tous les quinze jours; deux fois par mois aul le paquebot anglais de Singapore à Hong-kong y fait escale. Jusqu'en 1887, l'importation en Cochinchine était libre; lésai cools, les armes et le pétrole payaient seuls un octroi de mer quelques marchandises, comme le riz, étaient soumises à undroi d'exportation. Depuis le lcrjuin 1887, le tarif des douanes français est appliqué, avec quelques modifications, à toute l'Indo-Cfc française. Le commerce par mer s'élevait, en 1888, à 115 millions de fram, dont 11 et demi avec la France et à 103 et demi avec l'étranger, (Voir sur la figure 275 le commerce de la Cochinchine avec li France depuis 1876 et le commerce de la Cochinchine depuis 1883.) Le commerce est plus actif avec Hong-kong, Chang-haï et le Japei qu'avec l'Europe. L'importation consiste principalement en filets et tissus de cota (près de 12 millions de francs), en tissus de soie, en ouvrages & métaux, en vins et eaux-de-vie, en houille, en papier, en thé,a sucre, en tabac, en opium, en huile, en farine, en fruits, en lép mes, en or battu, en indigo, en bougies, en moiïnaies d'or et d'argent en parasols, etc. L'exportation consiste en riz et paddy (39 millions de frans en 1888), destiné principalement à la Chine, en poissons salés,a peaux, en soie, en saindoux, enporcs, en graines et fruits oléagiim, en bois, en poivre, enmonnaies d'or et d'argent. 461. lia géographie physique du Cambodge. — Le royaii! de Cambodge est situé au nord-ouest de la Cochinchine et cou pris à peu près entre 10° et 14° de latitude nord et 100° et 104*4 longitude orientale. Les territoires qui dépendent historiquemii du Cambodge s'étendent même jusque par 15° de latitude. Al'ei où il a pour voisins des tribus sauvages de Mois, sa frontière es indéterminée, il a une longueur d'environ 400 kilomètres el m superficie de 100000 à 120000kilomètres carrés. La baie Compong-som, très peu explorée et couverte pari» Kong, est le principal accident de la côte. Le sol du Cambodge est composé en grande partie d'alluvioH que le Mé-kong dépose en quantité considérable. Les terres les
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ta sont toujours humides, insalubres, couvertes de lotus etd'ar■es et sont désertes ; les terres de moyenne altitude, que le Mé-kong bnde chaque année, sont, au contraire, très fertiles. Les plateaux fies montagnes de la région du nord présentent un aspect tout jtre que la plaine ; ils sont boisés, à peine cultivés et très peu peuEntre le bassin du Mé-kong et celui de Compong-som, les uteurs sont fortement accusées ; dans la chaîne de l'Éléphant, le J -kliang, fout voisin de la côte, atteint 97o mètres. | Le Mé-kong traverse le Cambodge du nord au sud. A Pnom-penh, se divise en deux bras qui se dirigent vers le sud. Un troisième as très large, le Bras-des-lacs, orienté vers le nord, conduit dans Grand lac, divisé lui-même en grand et petit lac, Tonlé-sap et immantieu qui sert de réservoir au fleuve pendant les crues; le urant, suivant les saisons, alterne du fleuve au lac et du lac au uve. Le Mé-kong y dépose des masses énormes d'alluvions ; depuis poque où le lac baignait les murailles d'Angkoor, c'est-à-dire il y :inq à dix siècles, les dépôts se sont élevés de 16 mètres. A l'épole des crues, ce lac est plein et les campagnes environnantes sont uvent inondées; à l'époque des basses eaux, il n'a plus de profoniur et il laisse à découvert d'immenses étendues de vase ; c'est ors que des populations entières viennent s'établir sur ses bords mr recueillir le poisson. Le climat est à peu près le même que celui de la Cochinchine. pendant en hiver (mi-novembre à mi-février) le thermomètre lisse souvent pendant le jour au-dessous de 15° et les nuils sont aiches. La saison sèche dure de novembre à mai. La saison des aies, très humide, dure le reste de l'année. 462. La géographie historique et politique du Cambodge. — histoire du Cambodge est obscure. Le pays paraît avoir été rilisé dans le principe par des colonisations chinoises. Il est resté aidant plusieurs siècles sous la suzeraineté du Céleste-Empire. Il ait connu alors sous le nom de Tchin-la. Les Kmers, fuyant ndeoùle bouddhisme était proscrit, vinrent (de Ceylan peut-être) ins le pays qui s'était détaché de la Chine et qui devint un État lissant; les ruines d'Angkoor attestent encore sa grandeur. Le imbodge (Kampuchea en pali) fut un des centres d'où le boudîisme se répandit en Chine et au Tibet; il est encore regardé 'mine une terre sainte. A partir du xie siècle, le royaume de Cambodge qui s'était endu sur la plus grande partie de la péninsule, particulièrement
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sur la Cochinchine, entra dans une période de décadence. Lesij cursions fréquentes des barbares du nord, les guerres avec rAn nam et Siam l'amoindriront. Au xvi° siècle les Portugais y p ( trèrenl et y exercèrent quelque temps une grande influence, i ils en furent expulsés. Vers 1750, les Annamites s'établirent dans les provinces maritimes du Cambodge. De l'autre côté, les Siamois pénétrèrent dans les provinces voisines du Grand lac. Une longue guerre s'ensuivit; elle se termina par un traité qui plaça le roi de Cambodge, Ang-duong sous la suzeraineté des empires d'Annan et de Siam. Les Siamois s'approprièrent la province àeBaltamki et détachèrent le Laos du Cambodge. Ang-duong, pour échapper à cette domination, avait secrètement fait proposer à la France, en 1857, de se mettre sous son protectorat en lui cédant la Basse-Cochinchine ; mais, sa proposition ayant été portée à la connaissance de la cour de Bang-kok, il refusa de signer le traité. C'est son fils Norodom, qui, après la conquête de la Cochinchine par la France, sollicita la protection de ses nouveaux voisins (1861). Le protectorat a été institué par le traité du 11 août 1863 et Norodom a été défendu par les armes françaises, En 1867, par un premier traité signé avec le roi de Siam (18 j let 1867), la France abandonna, sans consulter le roi du Cambodge, les provinces de Ballambang et d'Angkoor. Le 17 juin 1884, une dernière convention signée par le roi Norodom et le gouverneur de la Cochinchine a placé le Cambodge dans une dépendance plus étroite ; elle a amené un soulèvement des bonzes qui a été promptement réprimé. On évalue approximativement la population à 1 million et km d'âmes, soit 12,5 habitants par kilomètre carré. Les indigènes, Khmers, Samré et Koui, forment la très grande majorité de cette population. Les Annamites et les Chinois sonlan nombre de plus de 200000. Les métis sont nombreux. Les quatre cinquièmes des habitants sont établis sur le bord du fleuve. Les Cambodgiens sont partagés en castes. La famille mjali, qui est très nombreuse et qui est à peu près exempte d'impôt, les Tra-vongs, descendant des anciens rois, les Bakers, descendants des anciens Brahmes, les prêtres de Bouddha sont les quatre castes privilégiées. Les Cambodgiens libres, qui forment la population bourgeoise, sont la cinquième. Il y a, en outre, un grand nombre d'individus hors caste. Les Cambodgiens pratiquent un bouddhisme mélangé de beaucoup de superstitions. Le Cambodge forme un vicariat apostolique.
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Les Cambodgiens parlent une langue particulière. Leur instruction est en général très bornée. Avant la convention du 17 juin 1884 signée avec la France, le oi était seul maître et seul propriétaire du sol; son pouvoir était ans limite. Le royaume était divisé en 57 provinces, dont 41 releaient directement du roi et dont les autres formaient des apanages. La convention a réglé les pouvoirs du roi. Il y a au Cambodge une garnison française d'une demi-compagnie d'infanterie de marine. Le budget particulier du Cambodge est d'environ 3 millions de
francs. Le pays, nominalement au moins, est divisé depuis cette époque en 5 résidences provinciales: Pnom-penh (22 provinces annamites), ïampot (7 provinces),,Pursat (6 provinces), Sambor (13 provinces), ïompong-thom (6 provinces). A la tête de chacune des provinces st un résident français qui juge soit en première instance, soit en Idernier ressort. La capitale Pnom-penh (30 000 à 35 000 hab.), par 11°,35' de atitude nord et 102°,37' de longitude orientale, est une ancienne ille, d'un aspect tout asiatique, bâtie le long de la rive gauche du Bras-des-lacs ; toute l'activité se concentre sur le bord du fleuve. La ville est entourée de marécages et de jardins maraîchers que Icultivent des Chinois. Kampot, à l'embouchure d'une petite rivière, est le port du Cambodge, il n'en reste que des ruines. Les ruines des anciens monuments Khmers sont d'ailleurs beaucoup plus intéressantes que les édifices modernes et attestent un art avancé qui a eu des caractères un peu différents suivant les époques. Les plus importantes qu'on ait découvertes jusqu'ici et qui sont enfouies dans la végétation sont celles d'Angkoor-vat et celles à'Angkoor-tom. 463. lia géographie économique du Cambodge. — Le Cambodge a eu autrefois de bonnes routes. Aujourd'hui le fleuve et ses bras sont pour ainsi dire les seules voies de commerce. Les bateaux des Messageries fluviales de la Cochinchine, qui font le service postal, vont en deux jours de Saïgon à Pnom-penh ; ils remontent jusqu'aux rapides de Sambor. Le pays se divise, au point de vue agricole, en deux parties : lia ua//e'e du fleuve qui est la plus cultivée et la plus fertile ; les plateaux et les montagnes qui sont la plus boisée, et la moins peuplée. Le riz, surtout dans les parties basses et moyennes, est la principale culturelle riz du Cambodge est estimé. Les légumes (patate,
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haricot, igname, etc.) et les fruits (noix de coco, goyave, ananas, etc.) sont très cultivés. Le caféier qui vient très bien dans les parties hautes, le cardamome dans le nord (surtout à Pursat, Sun}, trang, Kampot), le cotonnier, la canne à sucre, le palmier sucre fa la province de Kampot, le mûrier, le tabac, l'indigo, le bétel réussissent au Cambodge. Le Cambodge produit une 'gomme-gui estimée, de la cannelle, du poivre (poivre de Kampot). La pêche est la principale industrie du pays. Elle fournit à h population une notable partie de son alimentation et se fait surtout à l'aide de filets et de barrages qui arrêtent le poisson dans les arroyos à l'époque de la baisse des eaux ; au mois de novembre, vingt mille individus environ viennent s'établir pour pêcher sur les bords du Grand-lac. Les buffles, employés aux labours et aux transports, servent dt bêtes de somme. Les éléphants, domestiques ou sauvages, le cocki dit tonkinois, les poules et les canards sont nombreux. Le cerf, le tigre, le rhinocéros, les singes de diverses espèces, les tortues, les crocodiles, les serpents, les lézards peuplent les forêtsel les eaux. Les insectes pullulent, surtout les moustiques, qui rendent le séjour de certains lieux insupportable. L'industrie consiste principalement dans la fabrication du ftr, des bijoux, des tissus de coton et de soie, des nattes, des matek. Le commerce extérieur est d'environ 10 à 12 millions de francs sans compter celui qui se fait par le Laos. 11 consiste: en importation de sel qui sert surtout à saler le poisson, de vins et spiritueia, de tissus, de sucre raffiné, d'outils, d'armes, de faïences, de boisé teinture, etc. ; en exportation de poissons, de coton, de haricots,à cardamome, de sucre de palmier. Outre la piastre (voir p. 241) la monnaie usitée est la sap'eipi (environ 1 centime); il en faut 450 à 500 pour faire une ligature, On emploie aussi des barres d'argent pesant 378 grammes d'argent fin et des piastres mexicaines. 464. lia géographie physiqne de l'Aunam. — L Empire d'Annam, Daï-nam en annamite occupait tout le littoral oriental de l'Indo-Chine jusqu'à la frontière chinoise ; il comprenait au nord le Tonkin ou Bac-ky, au centre l'Annam ou Hué-ky ou Haute-Cechinchine et au sud la Basse-Cochinchine. Les conquêtes de la France lui ont enlevé, au sud, la Cochinchine et, au nord, le Tonkin moins ses trois provinces méridionales. Aujourd'hui l'Annam s'étend depuis le bassin du Song-ma (20° de latitude nord), cours
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'eau de la province tonkinoise de Thanh-hoa qu'il a conservée, isqu'au cap Ba-ké par 10°,30' où commence la Cochinchine rancaise. A l'est, il est riverain de la mer de Chine et du golfe du onkin. A l'ouest, il est traversé, sans frontière déterminée, par chaîne de montagnes qui forme la limite des bassins côtiers 1 qui n'est guère éloignée de la côte en moyenne de plus de 0 kilomètres; il s'étend dans cette direction, entre 102° et 107° de ngitude orientale, et même par delà, si on comprend dans son rritoire une partie du Laos. La plaine, entre le pied des montanesetla mer, est le domaine des Annamites; la montagne est elui des Muongs. La superficie est très diversement évaluée, suiantqu'on place la frontière plus ou moins à l'ouest dans la région soumise des Mois ; les uns, ne considérant que la partie gouvernée ar les mandarins, donnent 120000 kilomètres carrés. D'autres ui en attribuent 275 000 ; nous avons trouvé 220 000 kilomètres arrés, en prenant pour frontière la ligne de faîte (peu connue Ile-même) qui limite le bassin du Mé-kong. La côte ne présente pas de grands accidents. Elle est généraleent saine, semée de quelques petites îles et découpée par des nses. En allant du sud au nord, on trouve le cap Ba-ké, limite de la ochinchine et de l'Annam, Y îlot de la Vache, la baie de Phan-ry, e cap Padaran ou Ninh-dinh, isolé et escarpé (186 m.), le cap aux Varella (950 m.), qui descend en pente douce sur la mer, ubaie de Phan-rang,la baie de Cam-ranh, qui est un abri excelent, la baie de Bing-cang, la grande baie Iion-khoï, fermée par 'île montagneuse de Coua et encadrée de montagnes, le cap Vavlh ou Mui-naï, visible au loin (730 m.), le port de Tra-nong et e port de Phu-yen composé de trois baies (Xuau-dai, etc.), qui firent de bons mouillages, l'île dite Poulo Garnbir, le port de Quiihon (ou Gia), abri vaste et sûr, les caps Batangan, rocher à pic, iBanlam, les îles Culao-cam et la baie dè Tourane, vaste bassin brité par la presqu'île Tiên-tcha, qui, quoique située à 85 kiloètres de Hué, en est le véritable port, la baie de Tua-moi, abri méiocre, lagune de Truoï où débouche la rivière de Hué, le cap Laï t l'île du Tigre, le cap Vung-chua, massif boisé et élevé. On connaît très peu, quoiqu'elle ait été-traversée par plusieurs oyageurs, la chaîne de montagnes dont la crête forme, du Tonkin à la Cochinchine, une ligne parallèle à la côte et qui couvre l'Annam de ses contreforts. On y a vu des sommets de 1500 à 1800 mètres; la M ère-et-V enfant, dans le Tonkin méridional, atteint même 2175 mètres. Entre les montagnes sont d'étroites vallées et,
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près de la mer des plaines basses, d'une assez grande étendue sur certains points, comme entre Hué et Binh-dinh, et sur d'autre étroitement resserrées entre la côte et les montagnes. De nombreux cours d'eau descendent des montagnes en coulait vers l'est; la plupart ne sont que des torrents. Les principaux sont le Song-ma, fleuve du Tonkin méridional, qui vient du Laos et dont les nombreux rapides rendent la navigation difficile; le Song-ca, dont le bassin, dépendant aussi du Tonkin méridional, est en grande partie habité par des Muongs et qui se termine par plusieurs bouches ou canaux (Song-koï, etc.), se prolongeant jusqu'au Song-ma; le Song-giang, large estuaire formé par la réunion du Ngan-nam et du Dong-hoï; la rivière de Hué qui débouche dans une lagune et dont l'entrée est obstruée par une barre ; la rivière de Tourane qui débouche dans la baie de ce nom; la rivière de Phu-yen ou Da-rang, la rivière de Cam-ranh qui coule presque parallèment à la mer. Des canaux font communiquer le Song-koï avec le Song-giang et les cours d'eau plus septentrionaux. L'Annam a un été et un hiver. Le climat y est plus chaud au sud qu'au nord. L'été dure en général d'avril à octobre et amène des chaleurs sèches qui sont accablantes. A Hué, la température moyenne de l'année est de 28°,S; celle du trimestre décembre-janvier-février est de 19°,o; celle du trimestre mars-avril-mai, de25'; celle du trimestre juin-juillet-août, de 28°,6 ; celle du trimestre septembre-oclobre-novembre, de 25°,2. Rarement le thermomètre y descend au-dessous de 16° et y monte au-dessus de 32°. L'atmosphère est toujours très chargée de vapeur. Cependant, de janvier à août, les jours de pluie sont rares, excepté toutefois en février. Mais la pluie est très abondante et tombe par averses en août et surtout de septembre à décembre; les nuages pluvieux sont apportés par les rafales de nord-est. Il tombe par an, à Hué, 2m,50 d'eau dont les 4/5 dans la saison pluvieuse. Les variations de température sont à craindre surtout pendant l'hiver en Annam. 465. lia géographie historique de l'Annam. — L'Annam, peuplé depuis un temps immémorial par une race probablement indigène (les Giaochi, hommes au gros orteil écarté) et probablement envahi et civilisé par les Chinois, a été pendant longtemps, avant l'ère chrétienne, une dépendance de l'Empire chinois. Il a été très longtemps ensuite troublé et divisé par des dissensions intestines. Dans la seconde moitié du xvnr2 siècle, le souverain du Tonkin, qui était de la même famille que le souverain de l'An-
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, profita de la discorde pour s'emparer de Hué. Mais les Tonkinois furent bientôt expulsés, et ce ne fut que plus lard qu'un seigneur de Hué, Nguyen-an, parvint à ressaisir le .pouvoir, et ayant ramené tout le pays sous son autorité, il prit le nom de Gialong, « souveraine extension » (1802). C'est lui qui signa, à l'instigation de l'évêque d'Adran, le traité de 1787. Sous ses successeurs, les chrétiens furent à plusieurs reprises l'objet de persécutions qui amenèrent, en 1858, l'expédition franco-espagnole et la conquête de la Cochinchine. La conduite des mandarins h l'égard d'un négociant français (M. Dupuis) amena l'envoi au Tonkin du lieutenant de vaisseau Francis Garnier qui, avec 175 hommes, s'empara audacieusement de Hanoï. Le traité du 15 mars 1874 rendit le Tonkin à l'empereur qui, de son côté, accordait la libre navigation du Song-koï et le droit de commercer à Qui-nhon en Annam, à Haï-pliong et à Hanoï au Tonkin; la France promettait de défendre le royaume contre ses ennemis. L'inexécution du traité, la mort du commandant Rivière (19 mai 1883), tué dans une sortie près de Hanoï par les bandes chinoises, amenèrent le bombardement de Thuan-an par l'amiral Courbet (19 août 1883). Le traité du 6 juin 1884 avec l'Annam et les traités du M mai 1884 et du 9 juin 1885 avec la Chine (précédés de la convention avec l'empereur d'Annam du 25 août 1883, qui n'avait pas été ratifiée à Paris) établirent définitivement le protectorat français en Annam et au Tonkin. Une révolte, conduite par les régents, fut réprimée; la citadelle de 'Hué fut occupée par les troupes françaises (5 juillet 1885) et le calme se rétablit. Le protectorat de la France est devenu effectif depuis le 23 février 1886, époque à laquelle l'empereur Dong-khanh, intronisé en 1885 par le commandant des troupes françaises, eut été reconnu par les principaux mandarins. Une ordonnance du lor octobre 1888 a accordé aux citoyens et protégés français le droit d'acquérir des terres en Annam et au Tonkin. Des insurrections partielles se produisaient encore jusqu'en 1890 et ont dû être réprimées par les armes. LaFrance représente l'Annam dans toutes ses relations extérieures. Le représentant de la France à la cour de Hué reçoit les instructions du gouverneur général de l'Indo-Chine française. Une garnison française est établie à Thuan-an et dans une partie de la citadelle de "ué. Les Français et les étrangers résidant en Annam sont placés sous la juridiction française: Les douanes réorganisées sont confiées, ainsi que la police des ports, à des administrateurs français.
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Enfin, par une ordonnance royale du d octobre 1888, le port et la ville de Tourane sont devenus possession française. 466. I^a population et la géographie politique «le l'Annam. Le nombre des habitants de l'Annam n'est pas connu; o'est par une évaluation sans donnée précise, que nous portons la population à 5 millions d'habitants : ce qui correspondrait à une densité de 41 habitants par kilomètre carré. Des auteurs croient qu'elle ne dépasse pas 2 millions. Les vallées et la côte sont habitées parles Annamites, dits Gktehi à cause de l'écartement de l'orteil ; les montagnes par les Mon à peu près sauvages et indépendants. Les Annamites (voir page 205) sont petits, plus petits dans le sud que dans le nord; ils parlent l'annamite. Les classes élevées professent la doctrine deConfucius; les classes inférieures, une sortede bouddhisme grossier; tous pratiquent le culte des ancêtres. L'autorité du père de famille est très respectée. La polygamie existe, mais la femme de premier rang a des droits et des respects dont ne jouissent pas au même degré les autres femmes. On compte 420000 catholiques, l'Annam est divisé en 8 vicariats apostoliques. Les Mois sont plus grands et ont le teint plus foncé ; ils parlent divers dialectes. h'Empereur d'Annam est souverain absolu; son pouvoir n'est limité que par la coutume, il gouverne à l'aide des six ministres; un conseil des censeurs, dit co-mat, contrôle toutes les parties de l'administration et peut présenter des observations. Chaque province (tink en annamite) est administrée par un (jouverneur appelé Tong-doc dans les grandes provinces et Phuan-pk dans les petites. Le gouverneur a sous ses ordres trois mandarins chargés l'un de l'impôt, le second de la justice, le troisième des troupes. Tous les fonctionnaires sont recrutés parmi les modernes, corps dans lequel on n'entre que par examen et qui est organisé en sept degrés, comprenant chacun deux classes. La province est divisée en préfectures (phu); la préfecture en sous-préfectures (huyen) ; l'arrondissement, en cantons (tomj); le canton, en communes (xa) qui s'administrent librement elles-mêmes; comme en Cochinchine. L'impôt personnel se paye en argent; il comprend, en outre, le service militaire et les corvées. L'impôt foncier est payé en argent ou en nature. L'armée, dont les communes sont tenues de fournir le contingent, chaque soldat servant dix ans, ne se compose plus, depuis le
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rotectorat, que de quelques milliers d'hommes formant les régienls de la garde et les régiments provinciaux. L'Empire d'Annam est divisé en 11 provinces, 9 grandes et petites dépendantes des grandes, à savoir du nord au sud : Thanh-hoa, limitrophe au nord des provinces tonkinoises du proeclorat dont elle est séparée par des montagnes calcaires réputées nfranchissables, excepté au col de Tam-diep par lequel passe la •oute, comprend cinq phu {Ha-brung, Quang-hoa, Tho-xuan, Tienoo et Tinh-gia) et dix-neuf huyen ou chau. Le chef-lieu Thanhoa, sur un bras du Song-ma, possède une citadelle et un marché important. Nghé-an, peuplée d'environ 1200000 habitants (avec la province de Ha-tinh), chef-lieu Vinh, ville composée de deux rues principales se coupant à angle droit et bordée d'un canal; elle possède un palais royal. • Ha-tinh, province dépendante de Nghé-an. Ces trois provinces sont considérées comme faisant partie du Tonkin méridional. (Dans le projet de traité de 1883, elles faisaient partie, avec le reste du Tonkin, du territoire cédé à la France.) Quang-binh, située entre la porte du Tonkin (route de Hué à Hanoï) et le cap La, comprenant deux phu {Quang-hinh et QuangIrack) et trois huyen; chef-lieu Quang-binh ou Dong-hoi, marché important et point stratégique où la France entretient une garnison. Quang-lri comprend deux phu (Tuen-phong et Cam-lô), cinq huyen et neuf châu. Cam-lô est le plus important marché de la province pour les échanges avec les Muongs. Quang-duc ou province de Hué comprend le phu de Thua-tien et six huyen. Hué, capitale de l'Empire, en est le chef-lieu. Thmn-an, située dans une position favorable à l'embouchure de la rivière de Hué, en est le port. Quang-nam comprend deux phu (Dien-bau et Thaug-binh), et six huyen. Le port principal est Tourane, mouillage excellent au fond de la baie de Tourane, devenu commune française en 1888 par la cession qu'en a faite l'empereur d'Annam. Quang-ngaï, dont la population est évaluée à 374000 habitants, comprend un phu, deux huyen et, en outre, un grand nombre de villages. La citadelle de Quang-ngaï est le chef-lieu de la province. Binh-dinh, peuplée d'environ 1200000 habitants, divisée en deux phu {An-nhon et Bong-son); chef-lieu. Binh-dinh, qui possède un palais royal et la plus belle citadelle de l'Empire. Qui-nhon, Thi-naï en annamite (3000 hab.), situé à 18 kilomètres de Bin-
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dinh, en fuce d'une presqu'île sablonneuse, est le port de la province Phu-yen, considérée comme une dépendance de la province de Binh-dinh, comprend un phu (Tuyan) et deux huyen; chef-lieu Phu-yen, port qui offre un vaste et sûr abri à la navigation. Khanh-hoa et Binh-ihuan sont les deux provinces méridionalede l'Annam, réunies sous le nom de Thuan-khanh. Le chef-lieu est Nha-trang, port situé entre la baie de Gam-linh et celle de Ninh-hoa. Les autorités provinciales résident à Khanh-hoa, ancienne citadelle, située à 12 kilomètres dans l'intérieur. Hué, capitale de l'Empire, se trouve sur la rive gauche d'un cours d'eau limpide, à 12 kilomètres de la lagune de Truoï, dans une plaine encadrée d'un cirque de montagnes. Hué comprend la ville officielle ou citadelle, construite à la fin du xvm° siècle par des officiers français, vaste quadrilatère de 2 400 mètres de côté, désignée sous le nom de Dong-ha, et la ville marchande, bâtie principalement le long d'un canal qui forme un des fossés de la citadelle. Le commerce est de peu d'importance. Hué renfermait environ 30 000 habitants ; sa population a beaucoup diminué depuis le protectorat. La France lient aujourd'hui garnison dans la citadelle. — Tinh-nghé (environ loOOOhab.) est un port fréquenté par les Chinois; la France y tient garnison. 467. Lia géographie économique de l'Annam. — Le rii est cultivé partout où la nature du terrain le permet; mais la production est loin de suffire à la nourriture des habitants; le riz de la province de Thanh-hoa est particulièrement estimé. La canne à sucre, cultivée surtout dans le Quang-ngaï, le Phu-yen et le Binkdinh, le cotonnier dans le Thanh-hoa, le canne Hier dans le Quangnain, les arachides clans le Phu-yen et le Binh-dinh, le maïs, le tabac, le thé, sont avec l'igname, la banane, le ricin, l'ananas, la patate, le bétel, la noix de coco, au nombre des cultures et des productions du pays. La cannelle de Thanh-hoa est renommée. On cultive dans toutes les provinces le mûrier et on élève l'e ver-à soie. On élève des chevaux et des bœufs de petite taille, des porcs, des chèvres et de grands buffles qui sont employés aux transports et au labour des rizières. Le gibier est abondant. Les tigres et les panthères hantent certaines régions, surtout celles du sud. Les nids comestibles d'hirondelles proviennent de grottes que baigne la mer. L'Annam possède quelques mines. Une mine de houille, voisine de Tourane, est exploitée. On pratique dans l'Annam les industries nécessaires à l'existence d'une population qui consomme très peu. La fabrication des étoffes
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n ie soie et des crépons (surtout ceux de la province de BinhS ih) donne lieu aune certaine exportation. L'Annam ne possède qu'une grande route qui longe la côte et lend de la Cochinchine au Tonkin par Hué. 11 fait par terre avec le Laos et la région montagneuse un certain mmerce qui consiste en importation d'ivoire, de peaux, de résine, cire contre le riz, les poteries et les métaux, mais qui est très îité par le défaut de communications. Il fait un commerce plus nsidérable avec le Tonkin et la Cochinchine. Tout le grand commerce extérieur se fait par mer, de même 'une notable partie du commerce intérieur se fait par cabotage, commerce extérieur était à peine de 8 millions de francs en 88. Les 5/7 environ appartiennent au port de Tourane; plus de à Qui-nhon;le reste aux cinq autres douanes. Vimporlation consiste principalement en riz, en fils de coton, en onnades (cotonnades anglaises dont l'importation a diminué deis l'application du tarif général des douanes françaises), en km, en papier de couleur, venant de Chine, en thé, drogues, tabac, 'ences et allumettes de Chine ou du Japon. L'exportation consiste en cannelle (2 millions de fr.), soie, bamus, bétail, sucre, sel. 468. La situation et la superficie du Tonkin. — Le Tonkin, signé en annamite par le nom deBac-ky, est situé entre l'Empire imam et la Chine. Ses limites sont vagues sur la plupart des ints. A l'est il est baigné par le golfe du Tonkin; au sud, par "environde latitude, le Song-gianh, petit cours d'eau, et, plus nord, le cap Vung-chua le séparent de l'Annam proprement dit. l'ouest, il s'étend jusqu'à la source des cours d'eau du golfe ; en porte même le plus généralement la limite au delà jusqu'aux es du Médcong. La région haute qui sépare le bassin du golfe de lui du Mé-kong est habitée par des tribus, les unes à demi sauges, les autres quasi indépendantes, qui reconnaissaient à peine utorité du gouvernemeut annamite; la frontière sur le Song-koï euve rouge) s'arrête à Lao-kay, au confluent du Nan-Si-ho. Une ite sinueuse qui traverse, entre 21°,30' et 23°,20', la région mongneuse sans suivre régulièrement la ligne de partage des eaux, pare le Tonkin de la Chine. La super fuie du Tonkin, dans sa plus grande étendue, est évaée à. 165 000 kilomètres carrés. Mais, si l'on ne compte que la rtie cédée à la France (c'est-à-dire sans les trois provinces du cl laissées à l'Annam) et située entre 101° et 10o°,40' de longitude
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orientale d'une part, 20° et 23°,20' de latitude nord d'autre part^ superficie est de 90000 kilomètres carrés. •469. La côte «lu Tonkin. — La côte du Tonkin s'étend sur uni longueur d'environ 400 kilomètres. Celle du delta est basse; \ mer y est toute semée de bancs de vase qui se prolongent jusqua 20 kilomètres au large et qui rendent la navigation difficile. On; rencontre successivement les sept bouches du Song-koï et lessh bouches du Thaï-binh, depuis le Daï jusqu'au Lach-huyen;lt% et le Cua-nam sont les plus fréquentées. Au nord-est de la pr& qu'île de Lach-huyen, la côte devient rocheuse; les montagnesdj cendent jusque dans la mer, hérissée d'archipels sur une étendue de plus de 150 kilomètres. Les îles, formées de calcaire cristallin, sont généralement escarpées et stériles; les îles Norivay dontli plus grande, l'île Cac-ba, est munie d'un bon port, les îles des h l'aies ou Gow-tow peuvent être citées. La côte présente un grand nombre d'anses et de baies abritées par des îlots clans lesquelles les navires peuvent mouiller; la plus grande est la baie defe long, située au nord de l'île Cac-ba, bordée de rochers pittoresque séparant de nombreux canaux et communiquant avec deux, autres baies, Faï-tsi-long et Bon-gai et avec le delta du Song-koï. Leoi Pak-lung marque la limite du territoire français. Il n'y a qu'une marée par jour dans le golfe du Tonkin. 470. lie relief du sol du Tonkin. — Le Tonkin se compose 4 trois régions : 1° le delta du Song-koï et du Thaï-binh qui est tas, plat, formé d'alluvions, très fertile en riz, dominé par quelque collines, comme la. montagne de l'Eléphant (100 m.), les monkigws de la Pagode (260 m.); 2° la région des collines du nord dont le sol, plus élevé et accidenté, est maigre, rocheux, fréquemment coupé en muraille calcaire, sillonné de vallées étroites, de défilS et semé de fourrés impénétrables; 3° la région des montagnesqii dans la partie occidentale du Tonkin, se dresse brusquement andessus du delta, et qui est encore imparfaitement explorée; elle est très accidentée de collines rocheuses ou boisées de broussailles elle enveloppe dans un vaste demi-cercle les deux premières» gions. Dans une des chaînes qui se détachent de ce cirque, le Ai situé près de Son-tay, atteint 1 950 mètres. La ligne de partage des eaux au nord paraît passer au sud 4 Lang-son, de sorte que la frontière française du côté de la Port chinoise s'étend jusque sur le bassin du Kouang-si. La route4 Phu-lang-thuong à Lang-son franchit un des principaux cols (A*oqnao) du massif du nord. Ce massif se prolonge jusqu'à la mer pu
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s hauteurs dont quelques-unes atteignent 1000 mètres; une elles, située sur la frontière chinoise, paraît même dépasser 1800 êtres. Sur la frontière chinoise sont des défilés, Cui-aï, « Porte de ine », Nien-ti-ni, qui conduisent du Tonkin en Chine. 471. Les cours d'eau du Tonkin. — Le Song-koï OU Song-ka, uveRouge, prend sa source en Chine clans le Yun-nan. Il coule pidement vers le sud-est dans un lit étroit et est réputé navible à Mang-hao, ville située à huit jours de marche de la capile du Yun-nan ; il entre dans le Tonkin après avoir reçu le Ëan-ù-ho, à Lao-kaï; deux bateaux à vapeur, le Lao haï en 1889, le Yun-nan en 1890 ont pu, dans la saison des plus hautes eaux lillet), remonter le fleuve jusqu'à Lao-kay. Au-delà, les rapides peuvent être remontés que par des bâtiments calant moins de ,80. De Song-koï il franchit ensuite plusieurs rapides et dent navigable jusqu'à Hanoi pour des bâtiments calant 2 mètres. Il reçoit, entre Hung-hoa et Son-tay à droite, le Song-da-gian Song-bo ou Rivière noire, à gauche, le Lo-kiang ou Rivière ire, qui viennent du Yun-nan et dont le cours est à peu près rallèle à celui du fleuve. La Rivière noire est navigable jusqu'au îrrage de Hao-trang et même jusqu'à Cho-bo, à 70 kilomètres du pifluent. Dans son cours supérieur, elle traverse le pays rocheux boisé des Muongs, coule resserrée entre des rives hautes, au miSu d'une végétation touffue et forme plusieurs rapides. La Rivière ■tire ne l'est que jusqu'à Tuyen-quan. partir de la ville de Son-tay, le fleuve donne naissance à une mière branche, celle du Lach-day; c'est le commencement du ta qui a la forme d'un trapèze mesurant environ 11000 kilotres carrés et qui est sillonné de canaux et couvert de rizières, alluvions accroissent chaque année ce delta. Au-dessous de ■nj-î/en, le fleuve forme d'autres branches. Ses bouches sont ■inairement désignées par les noms de Cua-lac, Cua-halan, CuaWlac-nam, Cua-ba-lac-dong, Cua-traly, Cua-dien-hô; elles sont ■tesobstruées par des bancs de sable. Le Day, seul jusqu'ici praRble, n'admet cependant à marée haute que des bâtiments calant Bms de 3 mètres et, à marée basse, on ne trouve sur sa barre que T>0 d'eau. A l'époque des crues (fin de mai et fin d'août), le au du fleuve monte de 6 à 7 mètres et l'eau se répand au loin s la campagne ; les débordements font parfois de grands raes. Le fleuve, rongeant ses rives, déplace souvent son lit. Les aux de Nam-dinh et de Phu-ly conduisent du Day dans le Songetsont, de ce côté, les deux routes fluviales de Hanoï.
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III.
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Le Thaï-binh, dontles crues sont beaucoup moins considérable! prend naissance, dit-on, dans les lacs Ba-bê que les Européens n'ont pas encore vus ou même peut-être plus au nord, par delà la frontière chinoise. Il descend d'abord en torrent, puis reçoit le ionj. thuong et le Lach-ngan, venus de la région montagneuse du nord. Il forme un delta tout coupé d'arroyos et aboutit à la mer par sa bouches ensablées, comme celles du Song-koï, mais plus praticable à la navigation. La principale, le Cua-cam, qui conduit à Bê phong, conserve toujours au moins 2m,50 sur sa barre et donne, à marée haute, accès à des navires calant S mètres; une autre branche, le Cua-dong-trieu a même 3m,60 à marée basse, mais son lit est obstrué par des rochers et il est moins fréquenté que le Cua-cam. Le canal de Vang-chau fait communiquer le Cuadonj trieu avec le Cua-nam, le canal du Song-than-bac, qui comment! à Haï-phong, unit le Cua-nam au Cua-traly, autre branche do fleuve, et devient la route principale de navigation de Haï-phon; à Hanoï pendant huit mois de l'année, quand le canal des Rapide manque d'eau. Le delta des deux fleuves est tout sillonné de canaux. Le miul des Bapides ou canal de Bac-ninh unit le Thaï-binh au Song-kôï, Hanoï; il n'est praticable pour les bateaux à vapeur que pendant les crues. 472. l«e climat du Tonkin. — Le Tonkin a deux saisons, ïê et l'hiver. L'été dure de mai à septembre avec une température moyenne, dans le delta, de 28°,1 et même de 28°,9 en juillet. La moyenne de maxima mensuels, de 1878 à 1880, a été de 30°5'; celle desminiml de 25°,1. Pendant cette saison, les variations d'un jour à l'autreei même du jour à la nuit sont peu sensibles; c'est cependant entre une heure et deux que la chaleur est le plus accablante. Pourle Européens, elle l'est durant toute la saison et, combinée avec 11 grande humidité de l'atmosphère, elle les rend incapables d'un Invail suivi en plein air et les expose à de fréquentes insolations. C'est aussi la saison des pluies; les orages sont fréquents, surtol en juin et en août, sans être réguliers comme ils le sont généralement sous les climats tropicaux; en juillet, il tombe quelquefoise< un jour une hauteur de plus de 10 centimètres de pluie. L3 rivières commencent à déborder en mai, à cause de la fonte des neiges dans le Yun-nan. L'hiver, qui après les temps variables d'octobre commence» novembre et dure jusqu'àla fin de mars, a une température moyei
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ne 19°)2) qui descend même à 16°,o pour le mois de janvier. Les variations mensuelles et diurnes sont plus sensibles qu'en été; on vu le thermomètre monter à 28° et descendre à 8°,o. L'hiver commence par des sécheresses et se termine en février et mars par des brouillards et des pluies fines. La température relativement basse et variée des quatre mois d'hiver et les brumes qui couvrent |le ciel, quoique la pluie soit moins abondante qu'en été, retrempent les ressorts de la vie détendus par la continuité des chaleurs stivales et rendent le séjour du Tonkin supportable aux Européens. Entre ces deux saisons il y a une transition qui dure à peu près un mois et qu'on peut considérer comme un printemps et un aulomne. Au Tonkin, sous l'influence des moussons, les vents dominants ^ont celui de sud-est en été et celui de nord-est en hiver. Les typhons, qui sévissent avec une grande violence, nuisent à la végétation arborescente et sont redoutables surtout aux époques de changenent de mousson. Le delta, malgré les débordements des cours d'eau, est réputé beaucoup plus salubre que la région des collines et des montagnes. 473. i/histoire «lu Tonkin. — Le Tonkin a été longtemps un Etat indépendant sous la dynastie des Lé. Un de ses rois s'empara nème de Hué. Mais la fortune tourna contre eux et Nguyen-an, Hepuis Gia-long, empereur d'Annam, envahit le Tonkin, massacra |a famille royale et étendit sa domination sur le pays. Après la conquête de la Cochinchine, plusieurs Français tentô'ent le commerce du Song-koï par lequel ils espéraient ouvrir une oute navigable jusqu'en Chine. Francis Garnier, qui aspirait à faire lu Tonkin une possession française, ayant obtenu du gouverneur le Saigon d'être envoyé dans ce pays pour apaiser un différend iommercial et négocier, s'il était possible, un traité, répondit à me attitude malveillante des indigènes par la prise de la citadelle z Hanoï(19-20 nov. 1873) et s'empara, avec une poignée d'hommes, les principales places du delta. Une sortie téméraire contre les 'avillons-Noirs qui étaient venus jusque sous les murs de la citalellelui coûta la vie (21 déc. 1873). Le traité de paix du 13 mars tetle traité de commerce du 31 août 187G signés avec l'empeeur dAnnam autorisèrent la libre navigation du Song-koï et luvrirent au commerce européen les ports de Hanoï et de Haïûong, puis de Quïnhon. Le gouvernement annamite soutint sous main les Pavillons-Noirs ft ses mandarins montrèrent des dispositions si malveillantes
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qu'en 1882 la France dut envoyer quelques troupes. Rivière qui les commandait et qui avait dû occuper de nouveau la citadelle (22 avril 1882), périt, comme Garnier, dans une sortie (19 mai 1883). Il fallut envoyer des renforts. Après le bombardement de Thuuan par l'amiral Courbet (19 août 1883), M. Harmand, commissaire général, obtint de l'empereur d'Annam (25 août 1883) un traité par lequel, entre autres conditions,un résident français devait être plate' à côté du gouverneur annamite dans chaque province du Tonkin, Cependant l'amiral Courbet , disposant d'une petite armée (9 000 hommes), enleva aux Pavillons-Noirs la citadelle deSon-fay après trois jours de combat acharné (17 nov. 1883). En 1884, de nouveaux renforts étant arrivés, Bac-ninh, Hung-hoa, Tuyen-qum^ furent successivement enlevés et les Chinois partout battus (1881), Le parti de la paix l'ayant emporté à la cour de Pé-king, le traité de Tien-tsin par lequel la Chine renonçait à toute action au Tonkin fut signé (11 mai 1884); mais, sous l'influence du parti delà guerre, les Chinois n'évacuèrent pas leurs positions et la guerre recommença avec l'engagement de Bac-lé (juin 1884); c'est alors que l'amiral Courbet alla hardiment bombarder l'arsenal de Fou-tchéou, et qu'au Tonkin le général Brière de l'Isle rejeta les Chinois au delà de Lang-son (prise de Lang-son le 13 février 1885), pendant que le chef de bataillon Dominé arrêtait quarante jours une armée chinoise de renfort devant Tuyen-quan, et donnait au général le temps de venir les battre à Hoa-Môc (4 mars 1885). Un retour offensif des Chinois sur Lang-son et une retraite précipitée faillit compromettre ce succès. Un nouveau traité venait d'être négocié avec la Chine (préliminaires le 4 avril 1885, traité le 9 juin) qui renonça à ses prétentions sur le Tonkin. Le général de Courcy, muni de pleins pouvoirs, triompha du mauvais vouloir de la cour de Hué et d'une révoltée! institua un nouveau souverain. Les années suivantes jusqu'en 1889 ont été employées à purger le Tonkin des rebelles, désignés sous le nom de pirates, qui l'infestaient et à pacifier lTndo-Chine. Après la mission de Paul Bert dont la mort subite interrompit l'œuvre d'organisation civile du pays, le gouvernement a réuni toutes les possessions françaises de l'Indo-Chine sous l'autorité d'un gouverneur général civil. Depuis 1887, le chiffre des dépenses militaires supportées parla métropole a été réduit, et en 1889 la création de la garde civile» fait passer de l'armée active à la population indigène la responsabilité de la sécurité locale. Celte sécurité est loin d'être encore
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omplèle (1891). Plusieurs provinces du delta paraissent presque ntièrement pacifiées; mais d'autres sont infestées par les pirates, aelques-uns Chinois, la plupart Annamites ou Muongs, qui ocipent la région montagneuse et forestière, même une partie de région des collines et que recrute l'aversion des habitants pour ute domination étrangère; une quarantaine de villages ont été llaqués et brûlés par eux en 1890. En 1891 la prise du fort de 'um-thuong dans la province de Yen-thé a arrêté de ce côté leurs ncursions. 474. I>a population «lu Tonkin. — Le chiffre de la population, ui n'est pas connu, ne dépasse peut-être pas 6 millions pour les provinces administrées sous l'autorité de la France et 9 millions pour a totalité du Tonkin, français et annamite. Des auteurs portent ème à plus de 10 millions la population du Tonkin français. Les nnamites, à qui on reproche d'être vaniteux et dissimulés, forlent le fonds de cette population et occupent le delta. Us sont, omme nous l'avons dit, de petite taille (lm,55 pour les hommes) et ils ontles membres grêles, les pieds petits et le gros orteil séparé 'es autres doigts, les pommettes saillantes, la peau jaune. Les Muongs, nom par lequel les Annamites désignent d'ordiaire les habitants du haut pays qu'ils qualifient de barbares, sont eut-ètre des Mois de Thaïs, de Méos, de Mans; parmi eux sont robablement les plus anciens habitants du pays. Leur type diffère peu de celui des Annamites. Us habitent exclusivement la région montagneuse et y vivent disséminés par petites tribus, dans une 'ndépendance presque complète, au milieu de forêts impénétrables. Leurs maisons sont élevées sur pilotis de bambous, à 3 ou 4 mètres du sol. Les cours d'eau, Song-koï, Rivière claire et Rivière noire, sont à peu près les seuls moyens d'accès dans leur pays. Les Chinois sont pour la plupart marchands dans le delta; ils sont cultivateurs, mineurs dans la région montagneuse du nord-est. Les Européens, en 1888, n'étaient guère qu'au nombre de 1150, dont 439 habitant Hanoï, 500 Haï-phong, d'autres résidant à Namdinh. Presque tous étaient français; les femmes (186) ne formaient qu'une très petite minorité. La vie au Tonkin est coûteuse pour l'Européen. Les Tonkinois parlent à peu près la même langue que les Annamites. Les Muongs parlent plusieurs dialectes tout à fait différents de cette langue. Les Tonkinois professent une sorte de bouddhisme très relâché, comme en Annam. Les pagodes sont en très grand nombre dans
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la campagne; celles deConfucius sont nues; celles des bouddhiste sont parées d'images et d'autels ; d'autres pagodes sont consacrées h des génies divers. Il y a des catholiques ; le Tonkin forme cinq vicariats apostoliques. Les Tonkinois sont en général dociles, soumis à l'autorité, de mœurs douces, défiants et ne laissant pas facilement paraître leurs impressions. Us sont habiles aux travaux agricoles et cultivent leurs champs avec beaucoup d'art. Us sont surtout agriculteurs; ils sont aussi artisans. Les femmes, qui passent pour plus laborieuses, plus économes et même plus intelligentes que les hommes, exercent le commerce ; un négociant (surtout le négociant Chinois) qui a plusieurs maisons fait tenir chacune d'elles par une de ses femmes. La polygamie existe; mais, comme en Annam, l'épouse de premier rang est la maîtresse de la maison, supérieure aux femmes de second rang qui la respectent et lui obéissent; son fils aîné, quelle que soit l'époque de sa naissance, est réputé l'aîné de la famille. En fait, la polygamie n'est pratiquée d'une manière générale que dans les classes riches. Le Tonkinois, comme l'Annamite, est très attaché à la vie de famille et professe avec respect le culte des ancêtres; il aime l'instruction et les honneurs. Le costume indigène est très simple : un pantalon blanc, une grande robe et un très grand chapeau en forme de champignon en sont les trois principales pièces. Les femmes s'habillent comme les hommes. Le parasol est un signe de distinction. Les soins de propreté font défaut aux deux sexes. Les habitations sont plus simples encore que le costume; elles consistent le plus souvent en une petite case construite avec quelques poteaux de bambou et couverte d'une toiture en feuilles ou en paille, d'où leur nom de pailloltes. Cependant les riches habitent des maisons construites en briques, sans étages. Le mobilier est d'une extrême simplicité; le principal meuble de la salle de réception est une grande table basse qui sert de siège et de table à manger. Les Tonkinois se pressent dans le delta où la densité est généralement considérable, tandis que la population Muong est très clairsemée dansles parties hautes, qui sont d'ailleurs réputées insalubres. Le delta est une fourmilière d'hommes; la région montagneuse et boisée est presque déserte. Aussi dans le delta, les salaires agricoles ne dépassent-ils guère 20 centimes sans la nourriture et les salaires dans les villes variaient-ils entre 25 et 30 centimes, avant l'arrivée des Français.
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47o. L'administration, les provinces et les villes du Tonkin.
— Le traité du 6 juin 1884 a déterminé les conditions du protectorat français dans le Tonkin. Le Résident supérieur à Hanoi doit en assurer l'exercice. Des résidents français peuvent être placés dans tous les chefs-lieux où leur présence est jugée utile; ils peuvent habiter la citadelle et avoir une escorte française ou indigène. Les douanes, placées exclusivement aux frontières, sont administrées par des Français. Les étrangers sont placés sous la juridiction française. Des concessions faites, en octobre 1888, par l'empereur d'AnInam, ont permis d'ériger en communes françaises les villes de Hanoï [et de Haï-phong; les résidents y remplissent les fonctions de maire. Il y a, pour rendre la justice française, deux tribunaux de preimière instance, à Hanoi et à Haï-phong, qui relèvent de la cour \Sappel de Saigon. Les postes et télégraphes fonctionnent sous les ordres d'un directeur résidant à Hanoi. Il y a des écoles françaises à Hanoï et à Haï-phong, 17 écoles franco-annamites (pour l'Annam et le Tonkin), des écoles libres tenues par des congrégations religieuses (particulièrement par les sœurs de Saint-Joseph de Cluny et de Saint-Paul de Chartres pour les filles) et un grand nombre d'écoles indigènes dans lesquelles on enseigne à écrire l'annamite en caractères chinois ou français (quoe-ngn). Une garde civile indigène, chargée de la police depuis 1886 et | réorganisée en 1888, est placée sous les ordres du Résident supérieur. Le corps d'occupation du Protectorat se compose de trois brigades; environ 8S0O hommes de troupes européennes (pour le Tonkin et l'Annam) et 10000 de troupes indigènes tonkinoises (en 1891). Les troupes indigènes sont fournies par les villages et commandées par des Européens. Le général commandant réside à Hanoï. Sur les rivières stationne une flottille de canonnières. Le Tonkin est divisé en 23 circonscriptions territoriales administratives françaises (le nombre en a varié fréquemment), dont une province Muong créée en 1886 aux dépens des territoires montagneux de Son-tay, de Ninh-binh et de Hung-hoa. Un gouverneur indigène, mandarin de deuxième degré portant le titre de tong-doc dans les grandes provinces annamites, mandarin de quatrième classe avec le titre de thuan-phu dans les petites, possède le pouvoir civil et militaire, avec une autorité très étendue et répond de la levée de l'impôt. Pour certaines affaires impor-
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antes, le thuan-phu doit en référer au tong-doc duquel il relève A la tète de chaque circonscription territoriale, il y a un résident ou un vice-résident français qui contrôle les administrations indigènes en évitant de s'immiscer dans les affaires intérieures, centralise le service des impôts et exerce son autorité sur les fonctionnaires français et sur la population européenne. Les mandarins conservent, à côté des résidents, toutes leurs anciennes attributions. Chaque province annamite est divisée (comme dans l'Annam) en phu, le phu en huyen, le huyen en tong, le tong en xa, circonscriptions qui rappellent à peu près les préfectures, sous-préfectures, cantons et communes de l'administration française et quelquefois en dao ou marches militaires. Le chef du village, dit ly-truong, est agréé par le huyen sur la présentation d'un conseil de notables. Les notables exercent eux-mêmes certaines fonctions administratives; le ly-truong n'est que l'exécuteur des décisions du conseil, qui gère souverainement les affaires de la commune. Sa gestion est contrôlée par un autre notable, le huong-truong. Le nombre des provinces annamites ne correspond pas aux circonscriptions administratives françaises. La répartition des huyen et des phu entre ces circonscriptions est opérée, de concert, par le résident supérieur et le Kinh-luoc (vice-roi du Tonkin). La commune est la véritable unité politique au Tonkin comme enAnnam; elle s'administre elle-même; c'est par commune que sè perçoit l'impôt. Le Tonkinois est attaché à sa commune comme à sa famille. Chaque village forme une agglomération compacte de maisons entourées chacune d'un jardin et masquée par une épaisse haie de verdure; le village lui-même est ceint d'une fortification de bambous ou entouré de marais; la nuit, les portes en sont fermées et des chiens de garde veillent. Dans l'enceinte est une pagode dédiée au génie protecteur du village et qui sert de maison commune. L'impôt se compose de contributions personnelles acquittées en argent ou en nature, de contributions foncières payées aussi en nature ou en argent et d'impôts spéciaux sur quelques industries. 1° La,province de Hanoï comprend quatre phu : Hoaï-duc, Thuongtin, Hung-hoaï, Ly-nhân, et le dao de Myduc. — La capitale est Hanoï (env. 150 000 hab.). La ville, fondée dans les premiers siècles de l'ère chrétienne, a été longtemps la capitale du royaume d'Annam. Hanoï, située par 21° l'58' de latitude nord et 103° 29'26 de longitude (tour de la citadelle) est assise le long de la rive droite du Song-koï, au sud du grand lac, sur une étendue de 3 kilomètres. La ville, comme toutes les villes annamites, est une
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Lloméralion de villages (108 villages répartis en 7 cantons et oupés près de la citadelle) et comprend un canton extérieur (Thoiong)- Chaque village est administré par un maire et possède au oins une pagode. La citadelle, carré de 1200 mètres de côté, cupe plus du tiers delà superficie totale de la ville qui aune forme iangulaire. La plupart des rues sont étroites et sont souvent inoniespendant les crues, moins par le fleuve que par les eaux de pluie i ne trouvent plus d'écoulement. Les maisons sont la plupart en iques; dans les quartiers pauvres elles sont en paillotte. Les instries, qui ont une grande diversité, sont exercées par les inclines, principalement celle de la laque, de la soie, du papier, de la nfiserie, de l'ébénisterie. Les Chinois et quelques maisons franises font le commerce en gros. Tous les cinq jours, il y a un and marché pendant lequel les rues sont encombrées de plus de 000 campagnards. Chaque rue, pour ainsi dire, a son genre de mmerce spécial; la plupart des boutiques sont tenues par des nmes. La rue Paul-Bert, qui s'étend du fleuve à la citadelle, est rdée de constructions européennes. La « Concession », où étaient ibord (depuis 1874) les établissements français, occupe la rue du uve. Les rués sont animées par une active circulation de piéis, d'acheteurs discutant longuement le prix de la marchandise, porteurs soutenant sur leur épaule un bambou avec un panier ihaque bout, de « pousse-pousse » traînés par deux hommes, de lanquins. Outre la citadelle, plusieurs monuments, la pagode du mdBouddha, la cathédrale, etc., sont dignes de remarque. La le qui, depuis octobre 1888, est devenue française, par concesn de l'empereur d'Annam, et qui est administrée comme une mmimc de France, a pris de rapides développements et s'est ibellie. Au delà de la citadelle est un lac de 12 kilomètres de )r, le Tay-ho, dont les bords sont la promenade favorite des ropéens. 2° La province Ninh-binh, dont la population est d'environ 0000 habitants, comprend quatre phu : Yên-khanh, Nho-quan, h-quan-phan et Yên-khanh-phan. La capitale Ninh-binh (5 000 h. v.) est située entre le cours inférieur du Day et le Song-nanigi ^ citadelle est huchée sur un rocher escarpé. 3° ^province de Nam-dinh, province maritime, la plus peuplée millions d'hab. ; 2 500 kil. c. ; densité 800 hab. par kil. c.) et la Jscommerçante du Tonkin, comprend quatre phu: Zuang-truong, en-xuong, Thaï-binh, Nghia-hung. —La capitale Nam-dinh (env. 000 hab.) s'étend sur plusieurs kilomètres le long d'un canal
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qui relie le Day au Song-koï, au centre d'une région fertile t t riz, avec une forte citadelle; on y voit beaucoup d'artisans h plupart indigènes, surtout des ouvriers en incrustation de nacre et de marchands, dont beaucoup sont Chinois. La ville conslruilea briques, avec des rues alignées et propres, est, après Hanoï, la plus importante du Tonkin et un des plus grands marchés indigents, Elle a, depuis 1890, un budget particulier. -4° La province de Hung-yèn, peuplée d'environ 162000 haï,}, tants, comprend deux phu : Khoai-chau et Tuoï-hung. —La capitale Hung-yèn (8 000 hab. env.), située à l'entrée du canal fe Bambous, est une localité agricole sur la rive gauche du Songkoï, qui a été au xvn° siècle (depuis 1637) un entrepôt commercial des Hollandais; on y fabrique des mèches de lampion en moelle de bambou et des éventails en plumes. 5° La province de Haï-duong, province maritime, peuplée d'environ 1300000 habitants (dont 122000 catholiques), comprend quatre phu : Binh-giang, Nam-sach, Ninh-giang, Kinh-mon. — La capitale est Haï-duong (10000 hab.), ville située sur le Thaï-binh, renommée par son luxe; elle a été saccagée deux fois et presque entièrement détruite pendant la guerre, en 1883. La ville principale clans la partie septentrionale de la province, sur le Thaï-binh,esl la ville des Sept-Pagodes, qui a pris un rapide développement. 6° La province de Haï-phong, qui est de création récente et qui est la plus petite province du Tonkin, comprend trois huyen el compte environ 30000 habitants annamites. — La capitale esl Haï-phong (située par 2G°51'43" de latitude et 104°20'8" de Ion;, à la pagode de l'Observatoire), qui n'était qu'un village avant 1815 et qui est aujourd'hui une ville européenne (15 000 hab., dontCOO Européens et 5 600 Chinois); elle a été construite à grands te presque sur un marais et est devenue le principal port du Tonkin; la rive droite du Cua-Cam et le Song-lam-bac (canal qui conduit à Hanoï) sont tout bordés de docks et de magasins. Haï-phong a été détaché du territoire de la province et forme une commune française . 7° La province de Quang-yen, province maritime, est divisée en trois huyen et peuplée d'environ 25 000 habitants. 8° La province de Haï-ninh, province maritime aussi, quiaele détachée de la précédente, est située au nord-est du Tonkin, sw la frontière chinoise, et divisée en deux huyen ; elle renferme environ 6 000 habitants et a pour chef-lieu Mon-kaï (1 500 Chinois el 350 Annamiles).
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'laprovince de Son-taï, peuplée de 400000 à SOOOOO habitants, prend quatre phu : Quoc-oaï, Vinh-tuong, Lam-tkao, Quang— La capitale est Son-taï (env. 30000 hab. en 1882 et 00 hab. en 1890), sur le Song-koï, au pied du mont Bavi, ville issante autrefois, forte citadelle, qui a été le quartier général de ésistance contre les Français et dont ceux-ci se sont emparés lécembre 1883; elle a été ruinée par la guerre. 0° La province de Hung-koa, qui est limitrophe du Yun-nan, upe le cours supérieur (au Tonkin) du Song-koï et de la Rivière re, compte environ 20000 habitants sur un territoire beaucoup s vaste que celui de toutes les autres provinces; elle est divisée cinq sous-préfectures qui sont incomplètement organisées : chef-lieu Hung-koa, bourgade de 1 700 habitants (dont 30 euéens), dont la citadelle, construite d'après le système de Vau, est voisine du fleuve. Lao-kay, petite ville située sur le Songet à la limite du Tonkin et de la-^ Chine, pourra devenir une ce de commerce importante. 1° La province de Luc-Nam, de création récente, comprend un i[Lang-giari) et trois huyen [Hu-nhung, Luc-nam, Yen-bac). — ng-son est le principal marché. i° La province de Cho-bo a pour chef-lieu Cho-bo, sur la Rire noire. 3° La province de Tuyen-quang, située sur la frontière de la 'ne et très boisée, comprend deux phu (An-binh et An-ninh), tre huyen et deux chans. — La capitale Tuyen-quan, assiégée les Chinois en 188b et vaillamment défendue par la petite upe française du commandant Dominé, a été presque entièrenl détruite. 4° La province de Bac-ninli comprend quatre phu : Tuson, uân-hanh,ûa-phucet Dang-phu et renferme environ 1300000 haants. — La capitale Bac-ninh, située à 25 kilomètres au nord-est Hanoï, comptait environ 11 000 habitants dont beaucoup de Chis; elle aune citadelle très considérable; la ville, presque rasée dant la guerre (1884), s'est relevée, depuis la conquête, par s constructions nouvelles et plus régulières. Dap-Cau lui sert de rf, sur le Song-cau. 13° La province de Thaï-nguyen, peuplée d'environ 150000 liants, comprend trois phu : Phu-binh, Tong-hoa, Tung-hoa et chans. — La capitale est Thaï-nguyen (env. 20C0 hab.), sur ng-cau, dont la citadelle a été prise en 1884 par les Français. La province de Lang-son comprend deux phu : Truong-khanh
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et Truong-dinh. — La capitale est Lang-son sur le Song-ki-kou qui porte ses eaux en Chine, localité rendue célèbre par les év nements de 1883, place très fortifiée sur la frontière. Le grnj marché de Ky-lua se trouve à 2 kilomètres de Lang-son. 17° La province de Cao-bang, la plus septentrionale du Tonkin comprend deux phu : Trung-Khach et Hoa-an et trois huva [Nguyen-binh, Quang-huyen, Thach-an). — La capitale est Cm. bang, ville frontière comme Lang-son et occupée par les Francu en 1886. 18° La province Muong comprend deux phu : Luong-son etZacson, deux huyen : Ky-son et Lac-thuy, et deux chan. — Elle a pou chef-lieu Phuong-lam, sur la Rivière noire. 19° La province de Thai-binh, située entre le canal des Bambou et le bras du Song-koï dit Thaï-binh. •476. Lies produits agricoles du Tonkin. — Le riz (riz sec, blanc ou rouge, destiné à l'alimentation et riz gluant à la fabrication de l'alcool) est, comme dans l'Annam et la Gochinchine,Il principale culture du Tonkin, comme il est la principale nourrituri de la population. Les habitants lui consacrent tous les terrainsargileux du delta et tous les fonds de vallée de la région montagneuse, soit environ 1 million d'hectares. Les rizières sont en général très bien tenues. Sur les cinq sixièmes des terres on fait deux récolte par an : la première, semée en octobre, repiquée de la fin de décembre au commencement de février, est récoltée en juin et ai commencement de juillet (ce qui correspond au quatrième et ai cinquième mois du calendrier annamite) ; la seconde, qui est la phi productive, repiquée en juillet est récoltée en novembre (dixième mois de l'année annamite); mais ces deux récoltes ne rendent guère qu'un quart en sus de l'unique récolte de la Cochinchine. La canne à sucre, dont la qualité est jusqu'ici médiocre, est cultivée dans les jardins et sur les bords sablonneux des rivières : on fabrique du sucre cristallisé. Le ricin et le sésame fournissent la plus grande quantité deVhuile consommée dans le pays. Les patates,\s ignames, les navets, le gingembre, les choux, les haricots, lespii, les epinards et la chicorée poussent en abondance et presque tous les légumes d'Europe peuvent réussir. L'indigo provient surtout de la province de Bac-ninh. La culture de l'aréquier est très répandue. Il en est de même de celle du tabac, car les femmes fument comme les hommes. Lt tabac des provinces de Hung-hoa et de Tuyen-quang est estimé des indigènes. Le bétel est plus rare.
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e mûrier nain est très répandu dans le delta; le cotonnier vient les terrains secs et sablonneux. Le cunoo, tubercule qui croît s les forêts du nord, fournit une teinture brune fort usitée chez Annamites. Le thé est bien cultivé, surtout dans la province de m-binh et dans les montagnes des Muongs. armiles fruits, les bananes viennent en première ligne; puis les tiges, les limons, les pamplemousses, les fruits du jaquier, les anas qu'on consomme en grande quantité, e bambou est très cultivé dans tout le delta et sert à un très grand mbre d'usages. Les forêts, qui couvrent la région montagneuse, ne sont guère ploitées que dans le voisinage de cette région. Elles fournissent charbon et des bois de construction, tels que le cho, le liera, iinh, le sen, le .tan, le ngoc-am employé pour les cercueils. On élève un petit nombre de chevaux dans le nord, surtout dans province de Cao-bang; les chevaux annamites sont petits, mais ès résistants. Les bœufs, qui sont de petite taille et dont les indigès mangent rarement la chair, et les buffles sont beaucoup plus mbreux. Les porcs sont très communs; on mange beaucoup de rc et on en fait une exportation régulière pour Hong-kong. Les km sont en grand nombre dans la région montagneuse. Partout élève beaucoup de volailles, canards, oies, poules. On élève aussi petits chiens que l'on mange. La pèche fournit le poisson et les crustacés dont les Annamites nsomment une très grande quantité. La sauce dite nuoc-mam, qui t d'un usage journalier, est faite avec du poisson fermenté. L'élevage des vers à soie est une des industries importantes de la ontrée; on a évalué à plus de 700 000 kilogrammes la producon annuelle de la soie. Les rats, les grenouilles et les crapauds, les oiseaux aquatiques bondent dans le delta. L'éléphant et le tigre, tous deux de petite spèce, vivent dans la région montagneuse. Il existe à Hanoï un jardin botanique et à Phu-doan une ferme'cole. 477. L'industrie du Tonkin. — Les montagnes du Tonkin paaissent riches en métaux. Les Annamites exploitaient une centaine e mines : or dans les sables d'alluvion des provinces de Thaïguyen et de Tuyen-quan; argent et fer dans la province de Thàiguyen; fer hSon-tay, à Lang-son; cuivre à Hung-hoa, à Tuyenwng, à Son-tay, sur les bords du Thai-binh, à Han-long, à Daï-tu, ur les bords du Dao-kiang ; fer dans les provinces de Lang-son,
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de Thaï-nguyen, de Cao-bang, de Quang-yen; plomb argent^ dans les montagnes du Kkin-nhan; houille dans la presqu'île Lacht-duyen, à Hon-gaï, à Ke-bao, à Ha-lou, à Nagotna, àZ>oi trien. La province de Thaï-nguyen est la plus riche en mjJ On a découvert la présence du charbon de terre ou du terri houiller dans le nord. Les gisements de l'île de Kébao et de Hougaï sont exploités par des compagnies françaises. La fabrication des étoffes de soie, qui sont d'un usage presq B général au Tonkin, occupe beaucoup de bras, surtout dans 1K provinces de Son-lay, de Hanoi et de Nam-dinh; celle des cotonnades, dont les quatre cinquièmes environ sont faits avec des| importés, en occupe plus encore. La principale fabrique de papier, lequel est fait avec l'écorcedt caygio, est située dans la banlieue de Hanoi. Le salaire des ouvrier; n'y est que de 12 à 25 centimes par jour. On peut encore citer parmi les industries florissantes celle de la laque, que l'on extrait du cayson, arbre abondant dans les forêts du Hung-hoa. La broient, la teinture, Xorfèvrerie, la sculpture sur bois, la fabrication des meubles, des cercueils, des incrustations de nacre, des poteries (surtout celles de Tho-ha, province de Bac-ninh) sont, aussi à citer. 478. Les yoies «le communication. —Les digues qui, dans le delta ont de 2 à 7 mètres de hauteur et se ramifient dans Ions les sens sur la plaine, sont les voies de communication les plus fréquentées chez un peuple qui se sert de doubles paniers portési dos d'homme et de brouettes, très rarement de voitures. La rai royale de Hué en Chine par Ninh-Dinh, Hanoi et Lang-son, large de 4 à 8 mètres, traverse le Tonkin ; elle envoie des embranchements sur toutes les capitales de province; elle est médiocrement entretenue, faute de matériaux. Une autre route, de Hanoi ài'ontay et Hung-hoa, a été construite par les Français. Il y a aussi i grand nombre de chaussées étroites qui relient les principales localités entre elles. Un chemin de fer à voie étroite (0 ,60) est en construction de Phu-lang-thuong à Lang-son (105 kil.) et doit être terminé en 1891. On doit le prolonger jusqu'à Nacham (35 kil.) et de l'étendre de Phu-lang-thuong à Hanoi par Bac-ninh (46 kil.) et d'en construire un autre de Bac-ninh aux Sept-Pagodes (28 kil.). Les cours d'eau et les canaux sont les voies de communication les plus suivies pour le transport des marchandises. Un service de messageries fluviales, dont Hai-phong est la tête de ligne, a été organisé en 1886; il dessert les principales villes jusqu'à Nam-diê\
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Cho-bo, etc. La navigation du Song-koï est ouverte jus'à la frontière chinoise et Lao-kay deviendra un entrepôt de mmerce entre le Tonkin et la Chine; des convois de petites joues se sont rendus, par d'autres cours d'eau, jusqu'en Chine. Le Tonkin est relié par câble télégraphique à Hong-kong et à ïgon par Thuan-an. Une ligne télégraphique par terre relie Hué Hanoi. Des lignes télégraphiques relient toutes les préfectures Tonkin et communiquent, depuis 1890, avec le réseau chinois ar Lao-kay. La ville de Hanoï, située au centre du delta, est le grand marché Tonkin. Haï-phong, qui communique avec Hanoï par deux caix, en est le port principal et possède une rade spacieuse, bien ritée. Haï-phong entretient des relations maritimes surtout avec ong-kong (trajet de 50 à 60 heures) et avec Saigon (trajet de 6 à jours par les paquebots de la compagnie des Messageries mari)nes). Le paquebot français arrive de Saigon à Haï-phong 30 milles marins) en quatorze jours, après avoir fait escale sur côte de l'Annam à Nhabrang, h Qui-nhou, à Tourane et, si le empsle permet, à Thuan-an. De Marseille à Haï-phong, le voyage, ar Saigon, dure de 35 à 40 jours; la distance est de 8095 milles arins (près de 15 000 kilomètres). 479. lie commerce du Tonkin. — L'état de guerre n'a pas péris de juger d'abord ce que pourrait être le commerce du Tonkin. n 1883, Haï-phong n'avait importé et exporté qu'une valeur d'un lillion de francs. Le transit pour le Yun-nan avait été d'environ million et demi en 1882. En 1888, les importations constatées par e service des douanes se sont élevées à 23 881 000 francs (38 milions en 1887), sur lesquels la France en comptait 9 ; elles consistaient en fils de coton, en riz, blé et farines, en cotonnades, en opium, en vins et liqueurs, en ouvrages en métaux, en papier. Les exportations (environ 7 millions), consistaient surtout en soie, en riz, en huile. Le total du commerce extérieur a été d'un peu plus de 30 millions. Les cinq sixièmes se font par Haï-phong. Une petite partie se fait par terre avec la Chine. Dans le dernier trimestre de 1889, le mouvement commercial entre le Yun-nan et le Tonkin par le Song-koï et la douane de Mongtzé, ouverte le 24 août, a été de 1200 000 francs. 480. lie gouvernement général de l'Indo-Chine. — Le décret du 17 octobre 1887 a détaché le protectorat de l'Annam et du Tonkin du ministère des affaires étrangères et l'a rattaché au ministère de la marine et des colonies (aujourd'hui au ministère du
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commerce, de l'industrie et des colonies) en confiant l'adminislrj tion supérieure de la colonie de la Cochinchine et des protectorats de l'Annam, du Tonkin et du Cambodge à un gouverneur général civil de l'Indo-Chine. Saigon est la résidence ordinaire du verneur général, qui peut d'ailleurs séjourner dans toute aub ville de l'Indo-Chine (le ministère a projeté de transporter \ siège à Hanoi). Ces changements de résidence ne sont pas saninconvénient pour l'administration. Le gouverneur avait sous SR ordres, d'une part, un commandant supérieur des troupes (général de brigade), un commandant supérieur de la marine (contre-amirall un chef du service judiciaire (procureur général) et d'autre pari un lieutenant-gouverneur en Cochinchine, un résident général « Tonkin et en Annam et un .résident général au Cambodge. Le décret du 9 mai 1889 a modiûé cette organisation en supprimantlj résidents généraux et en plaçant sous les ordres du gouverneur général un lieutenant gouverneur à Saigon, un résident supérieure Hué, un résident supérieur à Hanoï et un résident supérieur a Pnom-penh. D'autres décrets (30 novembre 1889) ont fortifié l'autorité du gouverneur général.
Jj
Un conseil supérieur de l'Indo-Chine (institution qui a été critiquée), que préside le gouverneur général et dont font partie les deux commandants, le lieutenant-gouverneur, les trois résidents supérieurs, le chef du service judiciaire et les chefs de service des quatre pays, fixe le budget de la Cochinchine et donne soi avis sur ceux de l'Annam, du Tonkin et du Cambodge, que fixe le ministre du commerce, de l'industrie et des colonies. Un conseil de défense a été institué sous la présidence du gouverneur général en 1888. Il y a pour les postes et télégraphes un chef de service pour la Cochinchine et le Cambodge et un pour le Tonkin et l'Annam, Une Cour d'appel de l'Indo-Chine siège à Saigon. Depuis 1887, les possessions françaises de l'Indo-Chine forment une Union douanière. Le tarif général des douanes françaises, modifié pour certains articles par des décrets subséquents (décret du 9 mai 1889), est appliqué à l'Indo-Chine française. Deux directeurs des douanes et régies de l'Indo-Chine administrent : l'un pour la Cochinchine et le Cambodge ; l'autre pour le Tonkin et l'Annam. Un payeur chef de service dirige la trésorerie du protectorat de l'Annam et du Tonkin. L'ensemble des possessions désignées sous le nom de gouvernement général de l'Indo-Chine peut être évalué à environ
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00000 kilomètres carrés, peuplés de près de 14 millions et demi 'habitants, k savoir :
Superficie en k. c. Population. Densité habit, par k. c.
Cochinchine Cambodge Annam Tonkin
59.460 120.000 220.000 100.000 499.460
1.916.000 1.500.000 5.000.000 (?) 6.000.000 (?) 14.416.000
33 13.5 41 60
Avant l'union, la Cochinchine avait un budget de recettes qui, près de longues difficultés au début, s'était considérablement ccru et laissait chaque année un excédent de recettes. En 1863, première année où la Cochinchine ait eu un budget résilier qui était affecté aux dépenses militaires faites par la métrooie pour la colonie, les dépenses de la colonie avaient été de 398000 francs sans excédent; la métropole avait dépensé, en utre, cette même année, 10 millions et demi pour sa colonie. En 887, les dépenses de la métropole pour sa colonie étaient réduites 4242000 francs, et les dépenses du budget colonial montèrent 27333600 francs sur lesquels la Cochinchine fournissait 200000 francs pour les dépenses militaires de la métropole. L'Union a grevé la Cochinchine d'une lourde charge. Malgré 'accroissement de certaines branches du revenu, particulièrement a Annam, les dépenses, surtout à cause du Tonkin, ont excédé fes recettes et la Cochinchine a dû fournir, depuis 1888, un continent de il millions de francs pour les dépenses générales du proectorat. Cette contribution, qui a été réduite à 8 millions en 1891, été une cause de gêne pour l'administration de la Cochinchine. Le budget du protectorat (Annam, Tonkin et Cambodge) s'élevait n 1890 à un peu plus de 12 millions de piastres, correspondant, au ours moyen de l'année, à environ 46 millions de francs et provenant, d'une part, des ressources extraordinaires (environ 23 millions ans lesquels figure le contingent de la Cochinchine), d'autre part es impôts annamites (impôt foncier, rachat des corvées, vente de k cannelle, ferme de l'opium, etc.), les contributions indirectes douanes, etc.). Les principales dépenses du protectorat portent ur les services militaires (23 millions) et sur la garde civile indiène. Le projet pour 1891 réduit ce budget à 37 millions et demi e francs dont près de 23 sont affectés aux dépenses militaires guerre et marine), le Tonkin devant supporter sur son propre budetce genre de dépense qui, pour les autres colonies, reste à» la barge de la métropole.
LA FRANCE.
III.
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De 1881 à 1890, le déficit du budget du protectorat s'est élevé a plus de 9 millions de francs ; pour le combler en partie et pourvoir k quelques travaux urgents, construction de casernes, achèvement du chemin de fer de Phu-lang-tuong à Lang-son, le gouvernements fourni, sur le budget métropolitain de 1891, une somme de 18 millions. Le décret du 11 mai 1888 a supprimé le budget général de l'Indo-Chine et lui a substitué les trois budgets de la Cochinckint, du protectorat du Cambodge, du protectorat de l'Annam et k Tonkin. L'unité monétaire dans l'Indo-Chine est la piastre, pièce d'argent de 27^,21 au titre de 900/1000cs, qui valait 5 fr. 35 lorsque la valeur de l'argent était avec celle de l'or dans le rapport de 15,5 ai La baisse de l'argent en Europe et en Amérique a causé de graves embarras aux finances de l'Indo-Chine, quoique l'argent continuât à conserver à peu près son ancienne valeur dans les transactions journalières des indigènes. Le budget que l'on avait établi en francs en 1887 a été rétabli en piastres en 1888, mais le traitement des fonctionnaires français a été réglé en francs et payé en piastresau cours. La Banque de l'Indo-Chine (créée en 1875), qui a son siégea Saigon, une succursale h Haï-phong, une à Pondichéry, une agence h Hanoï et une agence à Pnom-pen, possède un capital de 12 millions de francs (dont 3 millions versés) ; elle a fait, pendant l'exercice 1888-1889, 61 millions d'escomptes ou encaissements, 22 millions et demi d'avances diverses et 87 millions d'opérations de change (remises ou émissions sur l'Europe, etc.). En 1888, le commerce total de l'Union douanière indo-chinàt s'était élevé à 140 millions de francs (non compris les monnaies d'or et d'argent). En 1889, il n'a été que de 117 millions par suite d'une diminution (il y a eu une légère augmentation pour l'Annam et le Tonkin) de 25 millions pour la Cochinchine, dont le contingent budgétaire de 11 millions a affecté les forces productives;les importations ont été de 68 millions ; les exportations de 72. L'application du tarif français, même après les modifications de 1883, a restreint les débouchés étrangers et gêné le développement du commerce indo-chinois. Sur les 117 millions, 17 (15 et demi à l'importation et 1 etdemi à l'exportation) appartiennent à la France; un demi-million auï autres colonies françaises; 99 millions et demi à l'étranger, surtout à. Singapore, Hong-kong et la Chine.
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Les articles principaux ont été : à l'importation, les ouvrages en létaux (18 millions), les tissus (14 millions), les fils (7 millions), les oissons, le charbon de terre, les denrées coloniales; à l'exportation, .riz et autres farineux alimentaires (38 millions), les ouvrages en étaux (9 millions), les produits animaux, les denrées coloniales. Le commerce en 1889 se répartissait ainsi (en millions de ancs, la piastre étant comptée pour 4 francs) :
Importations. Exportations. Total.
Cochinchine Annam Tonkin
31.9 4.7 23.7 00.3
42.2 3.7 10.9 56.8
74.1 8.4 34.G 117.1
3e Section.
LES POSSESSIONS FRANÇAISES EN OGÉANIE.
— I. 481. Géographie physique de la Nouvelle-Calédonie (243). — 482. Les indigènes (246). — 483. Géographie historique et administrative de la Nouvelle-Calédonie (246). — 484. La population libre et les condamnés (248). — 4 8 5. La géographie économique de. la Nouvelle-Calédonie (249). — 486. Les dépendances de la Nouvelle-Calédonie (251). — 487. Les NouvellesHébrides (253). .488. Géographie physique de Tahiti et de l'archipel de la Société (256). — 489. La géographie historique de l'archipel de la Société (258). — 490. La population de l'archipel de la Société (259). — 491. L'administration et les localités (200). — 492. Les productions et le commerce de l'archipel de la Société (2GI). — 493. Les îles Toubouaï et Rapa (262). — 494. Les îles Touamotou et les îles Gambier (264). — 495. Les îles Marquises (265). — 49G. L'ensemble des établissements français de l'Océanie (267).
OMMAIHE.
I 481. Géographie physique de la Nouvelle-Calédonie. — A 000 kilomètres environ au sud-est de Saigon et à 1000 kilomètres l'est de l'Australie est une grande île, longue d'environ 400 kiloètres, large seulement de 55 en moyenne, inclinée du nord-ouest a sud-est entre 20° 10' et 22° 26' de latitude sud d'une part t entre 161° et 164° de longitude orientale d'autre part, ayant me superficie d'environ 15000 kil. carrés ; c'est la Nouvellealédonie. Une ceinture de récifs, bâtie par les coraux, l'enveloppe en laisant çà et là quelques passes et protège la côte contre les tempêtes la haute mer, en même temps qu'elle en rend l'accès difficile, nord-est, le récif porte encore le nom de Cook qui l'a décou-
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vert. Les principales passes de la côte orientale sont celles de Balade, de Toulio, de Houaïlan, de Canala, de Toupéti, de Ym Sur la côte occidentale où la barrière de coraux porte les noms de Grand récif au sud et de Grands récifs de Gatone, de Mathieu de Roumac et des Français au nord, les passes principales sont celles de Boulari, de Dumbéa, et de Ouitoé qui conduisent à méa; de Saint-Vincent, de Ouarail, de Pouembout, la coupée k l'Alliance, les passes du Coëtlogon, celle de la Gazelle, celle dt Yandé. D'Ouraïl à Gatope la ceinture serre de trop près la côte pour que les gros navires puissent pénétrer dans l'intervalle. Dans l'intérieur de la ligne de récifs, les principaux accidents de la côte occidentale sont le cap Ndoua et Y île Ouen, extrémités méridionales de la Nouvelle-Calédonie, les presqu'îles de Nontm et de Ducos avec Vile Nou ou Dubouzet, les baies de la Dumbéa & de Saint-Vincent; la baie de Ourail; puis à 250 kilomètres plus ai nord, la baie de Néhoulié, avec le port de l'anlé, la presqu'île k Poume et Vile Paâbâ à l'extrémité septentrionale de la NouvelleCalédonie. Sur la côte orientale, sont Vile Balabio, voisine de l'extrémité septentrionale, Balade et le cap Colnett, découvert le 4 septembre 1774 par Colnett, pilote du navire de Cook, les cap Touô, Baye et Bocage, la baie de Canala avec le cap Dumoulin A le port Duperré, la baie de Ouinné. L'aspect général du pays est triste. Vu de la mer, il paraît aussi montagneux que la Corse, et il est formé en général de terrains anciens. Les roches serpenlineuses dominent dans la partie méridionale jusqu'à Canala : dans la partie septentrionale les schistes anciens donnent à la terre sa fertilité et au paysage son caractère pittoresque. Le système des hauteurs est complexe et quelque peu confus. Une grande chaîne centrale, accidentée, souvent aride, formée de roches ferrugineuses, partage l'île en deux versants. Da côté oriental, les montagnes bordent de près la côte et y forment souvent des falaises escarpées. Au nord, la chaîne qui se trouve entre la côte et la vallée du Diahot est une des plus importantes; elle tombe en pentes abruptes dans la vallée, en pentes plus douces sur la mer; au nord de Balade, les sommets ont de 500 à. 700mètres (683 m., près de Balaboum, 596 au sommet de Balade). Entre Balade et la pittoresque vallée d'Hyenghènc, la crête, plus accentuée, a des sommets qui dépassent 1000 mètres : le sommet Doà (1200 m.), le piton de Panié (1642 m.); plus' au sud, le mont Thingou (1 374 m.), le Mé-Maoya (1441 m.), le Mé-Arembo (1112m.) continuent cette ligne de hauteurs. Du côté occidental, les hauteurs
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iii bordent la côte sont en général moins élevées et laissent place plusieurs plaines étendues : la plaine de Boguin, près de Bourail, la plaine de Saint-Vincent au pied de la dent de Saint-Vincent, a chaîne qui borde au sud la vallée du Diahot n'atteint pas 0 mètres ; cependant, plus à l'est, le mont Kuala a 1085 mètres, le mont Homédeboua en a 1290. Au centre, la Table Unio 023 m.), visible en mer des deux côtés de l'île, est le centre d'un assif important. Plus importants encore et plus hérissés dépitons ntles massifs du sud dont les plus hauts sommets sont la dent 1 Saint-Vincent (1 547 m.), le pic de Humbolt (1 634 m.), le mont uen (1319 m.), le Mou (1219 m.), le mont Koghi (1078 m.). Au id de l'île et à l'est du mont d'Or, s'étend le vaste plateau des Lacs u'une chaîne de médiocre hauteur partage en deux parties et ont la moitié septentrionale est nommée plaine de Yaté; dans la oitié méridionale la rivière des Kaoris arrose une vallée étendue. Celte île montagneuse et étroite ne renferme que des torrents ont la plupart ont à peine 50 kilomètres de cours. Le plus impornt, la rivière de Bondé ou Diahot (100 kil. environ), « grande 'vière », prend sa source au mont Panié, traverse de belles foêts et coule du sud au nord dans une vallée qui occupe la artie septentrionale de l'île. Il est navigable sur une longueur de 0 kilomètres. Sur la côte orientale débouchent le Ouaième, la ri'ère de Hienghène où sont des grottes pittoresques et qui, après voir disparu près de la mer, reparaît dans un îlot de la côte, celle iTiouaka qui se jette dans la mer à Ouagap, celle à'Ouinné, celle e Yaté. Sur la côte occidentale sont le torrent de Tontouba qui e jette dans la baie de Saint-Vincent, disparaît sous terre pour eparaître un kilomètre plus loin, la Foa, la Aéra, formée de la otjouen et de l'A ri. La Nouvelle-Calédonie a deux saisons ; la saison sèche ou chaude 2° à 38°) de la fin d'octobre à mars, et Vhivernage ou saison aîche (13° à 25°) de novembre à mars. De la fin de décembre h vril, la pluie est abondante; les ouragans se produisent, accomagnés d'une chaleur souvent accablante. La quantité de pluie ni tombe à Nouméa est de lm,80, dont lm,60 pendant l'hivernage, es alizés du sud-sud-est et du sud-est dominent plus réguliôreienl dans le nord que dans le sud de l'île. La brise de terre est lus fréquente sur la côte occidentale, qui est sous le vent, que sur ^ côte orientale. Les brises qui soufflent presque toute l'année à ertaines heures rafraîchissent l'atmosphère et rendent le climat de îNouvelle-Calédonie très sain et même, en somme, agréable pour
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les Européens. Nouméa, abrité du vent, est une des localités où les brises se font le moins sentir; la température y monte jusqu'à 33° dans la saison chaude. Elle descend rarement dans l'île au-dessous de 12°. 482. L<es indigènes. — Les indigènes de la Nouvelle-Calédonie appartiennent, les uns à la race noire de la Mélanésie que caractérisent une peau noire, des cheveux crépus et des membres grêles, d'autres à la race malayo-polynésienne ou race canaque qui est plus grande et plus intelligente, quoiqu'elle soit en NouvelleCalédonie moins pure qu'à Tahiti et qu'elle se compose principalement de métis des deux races. Le costume consiste en un simple chiffon d'étoffe qui tombe sur le bas-ventre. Les Néo-Calédoniens sont agiles et robustes. Cependant ils travaillent peu et laissent aux femmes presque tous les labeurs pénibles. Ils construisent des cases qui ont à peu près la forme d'une ruche. Leur arme principale est le casse-tête; ils ne se servent guère d'arcs et de flèches que pour la chasse et la pêche. Ils croient à des génies, surtout à des génies malfaisants, et ils consultent souvent leurs sorciers. Ils sont divisés en petites tribus souvent hostiles les unes aux autres, et obéissent à des chefs héréditaires. Ceux-ci pratiquent la polygamie, quoique le nombre des femmes soit bien moindre que celui des hommes. L'igname, le taro, le pois canaque, diverses racines sont, avec les poissons, les coquillages,\t bœuf, le porc, la volaille et le gibier, les aliments ordinaires des indigènes. Les Néo-Calédoniens étaient anthropophages avant l'occupation française et ils le sont peut-être encore. Quelquefois, quand un vieillard devient à charge à sa famille, on le fait mourir, 483. Géographie historique et administrative de la NouvelleCalédonie. — Cook, venant des Nouvelles-Hébrides, aperçut, le 4 septembre 1774, la terre qu'un de ses hommes lui avait signalée et, après avoir trouvé un passage à travers les récifs,il aborda le lendemain dans le havre de Balade. La ressemblance que cette côte lui parut avoir avec l'Écosse lui fit donner à File le nom de Nouvelle-Calédonie. Au sud il découvrit aussi (26 sept) Vile des Pins. On suppose que des navires espagnols avaient para antérieurement sur ces côtes. En 1792, l'amiral d'Entrecasteaux, à la recherche de La Pérouse, reconnut l'île des Pins et une partie de la barrière occidentale des récifs ; il revint en 1793 et séjourna dix-huit jours à Bakk Un demi-siècle plus tard, le commandant du Bucépkale, ayant amené des missionnaires dans l'île, traita avec des chefs indi-
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es ethissa le pavillon français (1843) ; cet acte fut ensuite désaé sur les réclamations de l'Angleterre. Cependant, pour venger e massacre de l'équipage d'une chaloupe française, le gouverneent fit prendre possession de la Nouvelle-Calédonie par l'amiral évrier-Despointes (24 sept. 1853). Quelques jours après, le pavilm français fut hissé à Vile des Pins au moment même où un jmmodore anglais négociait une reconnaissance de l'autorité ritannique. La Nouvelle-Calédonie, considérée comme faisant partie des établissements français de l'Océanie, fut érigée en colonie distincte (15 juillet 1860) ; elle a eu un gouverneur dès 1862. En 1864, elle reçut un premier convoi de condamnés. Une grande insurrection, qui a eu lieu en 1878, arrêta pour plusieurs années le progrès de la colonisation. Aujourd'hui la colonie est administrée par un gouverneur qui exerce le pouvoir militaire avec le concours d'un colonel d'infanterie de marine et le pouvoir civil avec le concours d'un conseil privé, d'un directeur de l'intérieur, d'un chef du service judiciaire et d'un directeur de l'administration pénitentiaire. Les chefs d'administration et deux conseillers coloniaux, nommés par le gouverneur, composent le conseil privé. Un conseil général, élu par le suffrage universel, possède à peu près, mais avec des pouvoirs plus étendus, les mêmes attributions qu'en France. Nouméa est le siège d'un tribunal supérieur, d'un tribunal de première instance et i'mtribunal de commerce. La Nouvelle-Calédonie est divisée en cinq arrondissements : Nouméa, dont dépendent Vile des Pins et les îles Loyaltg, Canala, Hoaaïlou, Touha, Ouégoa. Les îles Loyaltg sont sous l'autorité d'un administrateur résident qui a sous ses ordres deux agents, l'un à Chêpenehé (Lifou) et l'autre à Tadinou (Maré). Nouméa forme une municipalité depuis 1879. Les autres localités sont administrées par une commission municipale, nommée par le gouvernement. Le budget de la Nouvelle-Calédonie est (1891) de 3803 000 francs. Il y a un vicariat apostolique pour la Nouvelle-Calédonie. La Nouvelle-Calédonie n'a pas de représentant dans le Parlement français; mais elle nomme, par le suffrage universel, un délégué au conseil supérieur des colonies. Nouméa (8100 hab. dont 5 200 personnes libres en 1887 avec l'îfe Nou et la presqu'île Ducos, mais sans le camp de Montravel), chef-lieu de la colonie, est situé sur une presqu'île entre les baies
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Boulari et Dumbéa, par 22°16°14' de latitude sud et 164°T de longitude est. Le palais du gouverneur, avec son jardin, les bâtiments militaires, l'hôpital, la place des cocotiers, sont les lieux remarquables; un aqueduc amène de 13 kilomètres l'eau potable Le port, bordé par la presqu'île et par l'Ile Nou et bien abrité s'ouvre au nord de la ville. A 5 kilomètres de Nouméa, le cam de Montraoel renferme un millier de forçats. Les autres localités de quelque importance sont : (2000 hab., dont 745 personnnes libres). La Dumbéa (880 hab.). Païta (620 hab.). Boulapari (530 hab.). Pouembout (550 hab.). Canala (430 hab.).
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484. Ija population libre et les condamnés. — Outre les indigènes, la population comprend des colons libres et des condamnés. La loi du 30 mai 1854 porte que tout individu condamné en France à moins de huit ans de travaux forcés doit, après sa libération, séjourner dans une colonie pénitentiaire un temps égal à la durée de sa peine et que tout individu condamné à huit ans et plus doit y passer le reste de sa vie. 11 peut, s'il se conduit bien, être admis à travailler comme engagé chez un colon ou obtenir une concession déterre et recouvrer une partie, voire même la totalité de ses droits civils. C'est en vertu de cette loi que la transporlatim à la Nouvelle-Calédonie a commencé en 1864 et est devenue considérable depuis 1870. En vertu de la loi du 27 mai 1885, le décret du 20 août 1886 a désigné l'île des Pins pour le séjour des récidivistes. Les condamnés sont répartis en cinq classes suivant leur degré de criminalité et leur docilité, ne recevant ni salaire, ni tabac, ni vin dans la dernière classe et pouvant s'élever, par leur bonne conduite, à la première dans laquelle sont pris les engagés et les concessionnaires. Après l'expiration de leur peine ils obtiennent une concession ou, s'ils n'en sont pas jugés dignes, ils sont simplement libérés. Parmi ces libérés il se trouve des vagabonds qui deviennent parfois un fléau pour les colons. Les principaux établissements de cette administration sont le pénitencier de l'île Nou qui renferme divers ateliers, un hôpital, un asile d'aliénés, le camp de Montravel, situé près de Nouméa, l'établissement de la presqu'île Ducos, celui de Koé-Nimba, celui de La Foa, celui de Bourail qui est le plus important, celui de Pouembout Kamombo, celui d'Ouégoa.
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Le recensement de la population de la Nouvelle-Calédonie et de dépendances en 1887 a donné le résultat suivant :
Colons Fonctionnaires (y compris l'armée) Indigènes dans les tribus Engagés des Nouvelles-Hébrides, de la Nouvelle-Calédonie, de l'Inde et de la Chine... Libérés astreints à la résidence Condamnés en cours de peine 5.585 3.476 (1). 41.874 (2). 1.825 2.515 7.477 62.752
Tout immigrant, d'après l'arrêté du 27 mai 1884, a droit à une ncession de terre (24 hectares dont 4 de culture et 20 de pâtuge, et 10 ares dans le village); il y est transporté gratuitement epuis Nouméa, reçoit des vivres pour six mois et une valeur de 0 francs en graines et outils; mais il est déchu de sa concession au bout de quatre années il n'en a pas mis au moins la moitié valeur. Il peut aussi, à son gré, acheter des terres au prix de francs l'hectare. Cependant le nombre des immigrants est très streint. La main-d'œuvre est fournie un peu par des indigènes qui ne availlent généralement que par intermittence, par les condamnés gagés, un peu par les immigrants des îles Logally ou des Nouîles-Bélmdes (au nombre d'environ 2 000 Néo-Hébridais en 1889), partie aussi par des Indiens ou des Chinois qui s'adonnent au etit commerce. Le gouvernement a décidé aussi de pratiquer mmigration tonkinoise en Nouvelle-Calédonie. Un millier de nkinois y seront introduits en 1891. 485. La géographie économique de la Nouvelle-Calédonie. — a moitié de l'île est à peu près impropre, dans l'état actuel de la lonie, à toute exploitation agricole ; un quart environ n'est propre u'au pâturage et un quinzième consiste en forêts exploitables. On e compte guère que 145 000 hectares propres au labour. Les terres d'alluvion, qui sont les meilleures, se trouvent dans s vallées et sont, sur beaucoup de points encore, envahies par les ux pendant l'hivernage. Un colon peut cultiver environ 3 hectares, s'il est seul; 5, s'il t aidé par sa femme et ses enfants. Quand il peut se passer de am-d'œuvre salariée, il a plus de chance de réussir, surtout s'il 1 esprit de persévérance et d'économie.
(1) Dont 1714 hommes de garnison. ffl Le recensement de 1880 n'avait .accusé que 21 250 indigènes pour la melk-Calédonie et 14 679 pour les îles Loyally.
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La Nouvelle-Calédonie produit Vigname et le taro, nourriture ordinaire des indigènes. Les haricots et le maïs sont, avec les pois, les principales cultures des colons. Le haricot de Pàila est jusqu'ici le plus cultivé'' il donne deux récoltes par an. Le maïs, qui peut donner aussi deux récoltes, réussit bien dans les terres d'alluvion et rend près de 2000 kilogrammes de grain à l'hectare; il est employé partout pour la nourriture des animaux. Le blé est encore à l'état d'essai et paraît s'acclimater avec les semences tirées de l'Australie méridionale. Le café, qui est aussi à l'état d'essai, parait pouvoir réussir. La canne à sucre, h laquelle conviennent le sol et le climat, n'a eu jusqu'ici qu'un médiocre succès, à cause des sauterelles et du bétail qui mange les tiges ; l'administration pénitentiaire possède à Bourail et à Koë des usines où l'on fabrique du sucre et du rhum. L'ananas de la Nouvelle-Calédonie est de très bonne qualité. On a fait des plantations de caféiers et de mûriers. Le manioc pousse bien dans les terres légères._Le riz, le tabac, la vanille, la vigne sont l'objet de quelques cultures. On commence à cultiver les pommes de terre, la luzerne; la plupart des cultures de France peuvent s'acclimater en Nouvelle-Calédonie. Le cocotier vient bien dans le nord; il fructifie moins dans le sud ; avec sa noix on fabrique de Y huile et du coprah (coco comprimé). Le bancoulier, dont la noix est comestible et sert aussi à fabriquer de l'huile, est très répandu dans l'île. Il y a de vastes forêts sur le flanc des montagnes. La principale industrie agricole est jusqu'ici l'élevage. On évalue (en 1890) à 102000 le nombre des bœufs; on élève aussi des moutons (11 400 en 1890), des porcs, des chevaux qui sont petits, mais agiles. En général, le bétail est peu soigné. La pêche fournit en très grande abondance des poissons, des coquillages, des tortues, des holothuries. La Nouvelle-Calédonie possède une grande variété de minerais, soit dans les terrains cristallins du nord et du nord-est, soit dansles serpentines qui constituent le principal noyau de l'île. On exploite depuis 1873 surtout du nickel (19700 tonnes extraites en 1889), à Thio dans les régions de Nakétg, de Toutouta, de Koua, du cidm dans la vallée de YOuega (abandonné depuis 1884) et du Diakt près de Pam (9 500 tonnes de minerai en 1889), du cobalt dansles régions de Nakéty, de la baie Laugier, de la baie d'Uque, de Mou, de Wagap, des îles Yandi et Bélep, de l'antimoine, du chrome à la rivière N'go et à la rivière des pirogues (2 250 tonnes de minerai).
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du plomb argentifère dans la vallée du Biahot, du manganèse, du p en abondance, du kaolin. On a trouvé sur quelques points, à Karigou, près d'Ourail, de Boulari et de Nouméa, de la houille; dans la vallée du Biahot, des gisements aurifères. Une route doit faire le tour de l'île ; elle est construite de Nouméa àBourail. Il y a aujourd'hui plus de 200 kilomètres de routes construites par l'administration pénitentiaire. La ligne télégraphique fait tout le tour de l'île. Un câble relie l'île Nou à la grande terre. Le cabotage est facile entre la côte et les récifs. Deux services de bateaux à vapeur font chaque mois le tour de l'île et en relient les ports. Nouméa est en communication fréquente avec Sydney d'où plusieurs services de paquebots conduisent en Europe. Les Messageries maritimes conduisent directement à Nouméa par le paquebot qui arrive tous les mois, en quarante-deux jours depuis Marseille, avec escales à Suez, Aden, Mahé, King's George Sound, Adélaïde, Melbourne et Sydney. Le prix du voyage est de 1875 francs en lre et 460 en 4° classe. Le mouvement de la navigation, en 1888, représente environ 160000 tonneaux, entrée et sortie réunies. Le commerce de la Nouvelle-Calédonie a été, en 1888, de 12 millions de francs, dont 5 avec la France (3 862000 à l'importation de France dans la colonie et 1160000 à l'exportation) et 7 avec l'étranger (5326000 à l'importation et 1821000 à l'exportation). A l'importation, le vin figure pour 1 million et demi ; la farine, les tissus, la quincaillerie viennent au second rang. Le coprah, les minerais de nickel et de cobalt sont les seuls articles quelque peu importants d'exportation. 486. Les dépendances de la Nouvelle-Calédonie. — A 30 kilomètres au sud-est de la Nouvelle-Calédonie, se trouve la petite île des Pins, Kouniéh en canaque, qui est séparée de la précédente par le passage Havannah, découvert en 1852. Cette île, de formation madréporique, a une superficie de 160 kil. c. Le pic Nga y atteint 206 mètres. Sur la côte orientale est la baie de Oupi devant laquelle est la petite île Koutomo. L'île des Pins jouit d'un climat plus doux encore que celui de la Nouvelle-Calédonie; mais elle ne présente qu'un plateau à peu près aride, enveloppé d'une lisière de terrains bas et très boisés de sapins, surtout dans le sud. A. 100 kilomètres environ à l'est de la Nouvelle-Calédonie se trouve le groupe des îles Loyalty, ou îles de la Loyauté en fran-
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çais, de formation madréporique, basses, bordées de cocotiers Elles sont composées de trois grandes îles, Maré, Lifou et Oiicéa et d'un grand nombre d'îlots, la plupart inhabités. La superficie totale est d'au moins 2000 kil. c. Ouvéa, terminée au nord par le cap Rossel, forme le côté oriental d'un atholl dont l'anneau est complété à l'ouest par des îlots et des écueils ; plusieurs passes, passe du Taureau, passe k Coëtlogon, etc., donnent accès dans le lagoon ou bassin intérieur dont la profondeur varie de 1 à 18 mètres. L'îlot Beaupré est à peu de distance au nord-ouest d'Ouvéa. Lifou, la plus grande (environ 1200 kil. c), est aussi un banc de corail, mais qui n'a pas de lagoon et dont le sol s'élève jusqu'à 90 mètres au-dessus du niveau de la mer. Sur la côte orientale esl la baie de Chateaubriand; sur la côte occidentale la baie du santal. La pointe Aimé Martin et le cap de Flotte marquent les extrémités nord et sud de l'île. Le sol, très poreux, est percé de nombreuses grottes. Maré, formée de cinq étages de coraux, s'élève jusqu'à 100 mètres d'altitude; c'est la plus boisée et la plus fertile des trois. Ces îles, dont une grande partie du terrain est infertile, produisent du bois de santal pour le commerce; des bananes, des ignames, etc., pour la consommation locale. Mais les produits suffisent à peine à nourrir leur popidation, composée de mélanésiens et de polynésiens, qui est d'environ 14000 âmes. A une centaine de kilomètres au nord d'Ouvéa sont les récifs madréporiques de l'Astrolabe dont l'étendue n'est pas encore exactement connue et, à 130 kilomètres au sud-est de Maré, la petite île Walpole. Les îles Huon, situées au nord-ouest et à 270 kil. de la Nouvelie-Calédonie, par 18°,12' de latitude méridionale et 100°,30' de longitude australe en moyenne, comprennent quatre petites îles madréporiques, Huon, le Leïzour, Fabre et Surprise, enveloppées par les récifs d'Entrecasteaux et presque stériles. Elles n'ont d'intérêt que par le guano qu'y ont déposé en très grande quantité les oiseaux de mer et par les tortues qu'on y pêche. Elles sont des dépendances de la Nouvelle-Calédonie. Les îles Wallis (env. 100 kil. c), du nom du navigateur qui les a découvertes en 1767, sont situées au nord-est des îles Fiji, par environ 13°,20' de latitude sud et 179° de longitude ouest. Les principales sont Ouvéa, par le nom de laquelle on désigne quelquefois l'archipel entier, île de formation volcanique, entourée de
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'écifs corallins et couverte d'une puissante végétation, et Noukouitéa. Les autres sont des îlots madréporiques. Les Ouvéens étaient ^auvages, divisés en tribus ennemies les unes des autres et tous hostiles aux Européens, lorsque le père Bataillon y débarqua seul (1837), parvint à se faire accepter à force de patience et décida même le roi Lavélua à se placer sous le protectorat français (4 nov. 1842). Sa fille, la reine Amélia, se déclara catholique et renouvela laconvention de 1842 par le traité du 19 novembre 1886. Le décret du 5 avril 1887 a confirmé ce traité et, depuis le décret du 27 novembre 1888, ce protectorat est rattaché administralivement au gouvernement de la Nouvelle-Calédonie. Un résident français habite l'île et assiste aux conseils de la reine. Un service régulier de bateaux doit, à partir de 1891, relier ces îles à la NouvelleCalédonie. Les Ouvéens sont de race polynésienne. Vigname est leur principale nourriture. Leurs mœurs sont douces ; en général ils s'abstiennent de liqueurs fortes. Us sont industrieux : ils ont su bâtir de grandes églises en pierre. Depuis que la paix règne dans leurs îles, la population augmente. Le commerce consiste en importation de cotonnades et de quincaillerie, en exportation de coprah et de racines de kava; il se fait surtout avec les îles Samoa. Lesî/es Foutouna et Alofi, découvertes en 1616 par Lemaire et Schouten, sont situées au sud-ouest des Wallis par 14°,15' de latitude sud et 179°,40 de longitude est; elles se composent de Foutouna et à'Alofi, deux îles volcaniques dont le plus haut sommet (mont Schouten ou Puke) atteint 800 mètres. La végétation y est plus riche qu'aux îles Wallis; mais il n'y a pas de port et les cyclones sont fréquents de décembre à mars. Lu population, qui est de race polynésienne et qui paraît avoir anéanti une première population mélanésienne, est presque toute concentrée dans Foutouna. Elle est d'environ 1500 âmes. Quand la corvette française l'Allier vint pour venger le meurtre d'un missionnaire, les chefs placèrent leur pays sous le protectorat de la France (1842). Sur la demande des habitants, ce protectorat a été confirmé par décret du 16 février 1888. La superficie totale de la Nouvelle-Calédonie et de ses dépendances peut être évaluée à 17360 kilomètres carrés, renfermant 63000 à 64000 habitants; densité 3,7 hab. par kil. c. 487. Les Nouvelles-Hébrides. — Les Nouvelles-Hébrides ne sont pas à proprement parler une colonie française ; mais la France y
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exerce certains droits de surveillance et de protectorat concurrtj ment avec l'Angleterre. Découvertes par l'espagnol Quiros (1606) qui crut y voir lac{|| d'un continent austral, elles ont été explorées par BougainvilJ (1768) qui les nomma Grandes-Cyclades, puis par Cook qui lgl explora en détail et leur donna leur nom actuel. La Nouvelle-Calédonie était, même avant 1853, en relation COŒ-I merciale avec cet archipel, qu'il a été question d'annexer possessions françaises. A la suite d'un échange de notes diplomatiques (1878) entrelj France et l'Angleterre, le haut-commissaire de l'Océanie britaJ nique ayant exigé que les Anglais établis dans les Nouvelles-Ht brides fissent enregistrer leurs propriétés en Australie pouréta leur droit, une Compagnie calédonienne des Nouvelles-Héki fondée par M. Higginson (1882), entreprit de racheter les terrai appartenant à des Anglais et d'acquérir dans l'archipel de vastel territoires; elle créa un établissement à Port Havannah. Les| lonies australiennes protestèrent. Le différend s'est terminé f convention du 24 octobre 1887, qui a confié à une commisse mixte d'officiers de marine appartenant aux stations françaisesd anglaises du Pacifique le soin de protéger les biens et les personnes des sujets français et britanniques dans les Nouvelles-Hébridt-, La France s'est engagée à ne pas y envoyer ses condamnés ete a retiré les garnisons qu'elle avait mises provisoirement di deux îles.
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L'archipel des Nouvelles-Hébrides, qui s'étend sur une longui d'environ 1 300 kilomètres, de 20°16' à 9°45' de latitude sud, aval une légère inclinaison du nord-ouest au sud-est, est situé à 270 kikf mètres à l'est des îles Loyalty (270 kil. de Lifou à Anatom,la] méridionale des Nouvelles-Hébrides). Sa superficie totale est d'enj viron 14000 kilomètres carrés. Il forme plusieurs groupes. Celui du sud comprend : Anatomo Aneityoum (160 kil. c), montagneuse et en partie bordée de récifs Tanna ou Aipari (380 kil. c), au nord de la précédente, connu par le volcan Yasaoua (910 m.) qui est en activité et par les deu ports Résolution, où séjourna Cook et qu'un tremblement de terrei rendu impraticable, et Ouaisisi; Nioua et Foutouna, îlots situés « nord-est et à l'est de Tanna; Erromango (1040 kil. c), boiss dans les vallées et nue sur les sommets (900 m. au point culminant! Le second groupe comprend : Valé, Efat ou Sandwich (520 kl carrés), entourée d'une ceinture de coraux, découpée de baies (
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hannah, etc.), fertile et très boisée ; les îles Shepherd, « îles des gers», composées d'îlots; Api ou Tasiko (300 kil. c.) très monneuse et très boisée; Lopevi (20 kil. c), le plus haut volcan 24 m.) de l'archipel ; Ambrim ou Chenambrym dont le volcan 67 m.) est en activité; Mallicolo (2 270 kil. c), où se trouve le i Sandwich; Y île du Saint-Esprit ou Méréna (4 860 kil. c), la s grande de l'archipel, nommée Espiritu Santo par Quiros, séée de Mallicolo par le détroit de Bougainville, découpée dans sa lie septentrionale par la profonde baie de Saint-Philippe où se e le Jourdain; à l'est de cette île et au nord d'Ambrim, les îles [la Pentecôte, A'Aurore et à'Aoba ou île des Lépreux. Le troisième groupe, celui des îles Banks, ne comprend que des ; de peu d'étendue : Méralava, cône volcanique de 884 mètres d'alîde, Gaoua ou Santa Maria, Vanoua Lava (330 kil. c), la plus inde, Mota, Valoua, Oureparapara, les petites îles Torrès ou
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Le groupe du nord est celui des îles Santa Cruz ou archipel inte-Croix, qui se trouve à l'est des îles Salomon et qui renferme iles Vanikoro, célèbres parle naufrage de La Pérouse, Santa uz et des îlots madréporiques. l'exception des iles Santa Cruz et Torrès, formées en partie I coraux, les Nouvelles-Hébrides sont surtout volcaniques; Santa juz même est un ancien volcan. Plusieurs cratères sont encore en ■uption. Cependant le sol de quelques îles est en partie composé jissises madréporiques et en partie de laves. ■Le climat est celui de la zone torride : saison sèche de mai à ocbre, saison pluvieuse de novembre à avril. L'humidité est très lande; les marécages et les forêts rendent le séjour de la plupart Is îles fort malsain pour les Européens. [La végétation est luxuriante : le cocotier, l'arbre à pain, le salutier, le bananier, l'igname y poussent vigoureusement. Le bois '■ santal, qui attirait les Européens, est devenu rare. Des oiseaux espèces très variées peuplent les bois. Sur les côtes, la mer, pronde et transparente, abonde en poissons. La population est évaluée à 60 000 ou 72000 âmes. Elle apparat aux races mélanésienne et polynésienne modifiées par des élanges. Les indigènes parlent diverses langues; ils ne se com'ennent pas toujours d'un village à l'autre d'une même île. laque village a son chef et est souvent en guerre avec les villes voisins. Les hommes sont en général grands et forts; les rames, auxquelles incombent tous les travaux rudes, se flétris-
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sent de bonne heure. Ils sont anthropophages; ils passent pot, être belliqueux et même féroces. L'arc et les flèches empoisonné* ou le casse-tête, la sagaie et la lance, suivant les tribus, m encore leurs armes ordinaires ; cependant ils possèdent aujourd'hui des armes à feu. Ils se nourrissent surtout de noix de coco, de maïs, de im d'ignames, de bananes et font du coprah qu'ils vendent auxEurtpéens. Ils font un grand usage de tabac. Les Néo-Hébridais s'expatrient comme engagés (engagement!! trois ans en général) pour travailler en Australie et en NouvelleCalédonie. Cette émigration, qui a commencé vers 1864 pourle Queensland, a donné lieu à des abus que les gouvernements ai» traliens et français ont plusieurs fois essayé de réprimer. Un bateau à vapeur, subventionné par l'État, fait le service entre Nouméa et les Nouvelles-Hébrides. Un service anglais relie \ port Havannah à Sydney. II 488. Géographie physique de Tahiti et de l'archipel de h
Société. — L'archipel de la Société est compris entre 16° etlï
de latitude sud et 155° et 130° de longitude ouest. Il se compose dis lles-du-vent [Tahiti, Mooréa et les îlots de Tétiaroa et de il/é/iéù] à l'est, et des Iles sous-le-vent (Touboua'i-Manon, Houahine,Raialk Tahaa, Bora-bora et les îlots de Motou-iti et de Maoupiti) àl'otiei Tahiti (1 042 kil. c), situé entre 17° 29' et 17° 32' 30" de latitude sud et 151° 27' et 131° 38' de longitude ouest, est l'île la plus importante de l'archipel. Il se compose de deux massifs montagne»!, allongés en ovale, ayant une étendue inégale, reliés par l'isthme bas de Taravao (2 200 m. de largeur, 4 m. d'altitude) ; la forme générale est à peu près celle d'une gourde. Le plus petit massif, celui de la presqu'île de Taïaranou, situé au sud-est, est un CÔII qui atteint 1 324 m. au sommet du mont Niou. Le plus grand,situé au nord-est, est Tahiti, énorme cône tronqué surmonté de pics.Il région centrale de Tahiti est un ancien cratère en forme de cirquî sur les parois abruptes duquel se dressent les sommets de l'Omis" (2237 m.), de VAoraï (2063 m.) et du Tétouféra (1 740 m.). Le«1 à'Ouroufaa, le moins élevé, est à 884 mètres. Le massif se termine au nord-ouest par des murailles escarpées ; il se proton? sur d'autres points par des crêtes enserrant d'étroits ravins» coulent des torrents; le principal est le Vaïtouraou, qui arroS
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liée de Papénoo. Sur les hauteurs, d'anciens cratères sont des de petits lacs : lac Vaihiria, lac Tévaitohi. Une étroite ceine de terres basses et fertiles (environ 250 kil. c), formée par éboulements et les alluvions qui ont recouvert les coraux, stitue les côtes; elle est plus large au sud qu'au nord, ces côtes accidentées, sont bordées presque partout de récifs qui servent brise-lames. La pointe de Vénus, à l'ouest de laquelle Cook fit, 1769, des observations astronomiques, en marque l'extrémité tentrionale ; le port du Phaéton, au sud de l'isthme de Taravao, est le plus sûr abri. 'ooréa ou Eiméo (i32 kil. c), situé au nord-est et h 20 kilomès de Tahiti, a une forme à peu près triangulaire. Deux baies, e de Cook ouPaopao, enfermée entre deux montagnes escarpées, laie de Papétoaï, offrent de bons abris aux navires. L'intérieur occupé, comme celui de Tahiti, par de hautes montagnes qui sentent de loin l'aspect de châteaux crénelés et dont le plus ît sommet, le Tamaroulo, atteint 1212 mètres, es ilôts de Tétiaroa sont plantés de cocotiers, 'îlot de Méhétia, situé à une centaine de kilomètres à l'est de iti, a une côte partout accore; c'est un cratère éteint, haut de mètres. Il n'était habité en 1889 que par un indigène qui y ■ait des porcs. oubouaï-Manou ou Maïo-iti, situé à 65 kilomètres à l'ouest de réa, est un îlot montagneux (250 m.), entouré de récifs. 160 kilomètres au nord-ouest de Mooréa, par 16° 40' de latie sud et 153° 16' de longitude ouest, est l'île de Houahiné (73 kil. és) qui se compose, comme Tahiti, de deux massifs montagneux Inis par un isthme étroit. Le sommet de la Grande Houahine ^uahine-Niou) est d'environ 700 mètres ; celui de la Petite uahine-iti), 450. Des deux côtés de l'isthme sont des baies pro'es, baie Maroé et baie Bourayne. L'île est tout entourée de ré■ Le village principal, Ouharé, situé au nord, aune bonne rade. opulation est d'environ 1 300 âmes. 36 kilomètres à l'ouest, 16°45' de latitude sud et 153°52' de itude ouest, est la double île Raiatéa-Tahaa (280 kil. c), qu'enppe une même ceinture continue de récifs et que sépare un al de 5 kilomètres de large. Dix passes donnent accès dans érieurde la ceinture où l'eau est toujours tranquille; plusieurs s profondes [baie de Faaroa dans Raïatéa, baie Haméné dans aa) offrent d'excellents abris. Les deux îles sont montagneuses ; s Tahaa, le mont Ohiri s'élève à 590 mètres ; dans Raiatéa,
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une chaîne, orientée du nord au sud, atteint dans sa partie ml dionale 1033 mètres; une seconde chaîne, qui borde la côte sudest, est moins élevée. La population de la double île est d'envirm 2300 âmes. Bora-bora ou Faanoui, « la grande vallée » (38 kil. c), située] 18 kilomètres au nord-ouest de Tahaa, est une pyramide liaulej 725 mètres (au mont Pahia), parée d'une magnifique végëtatioi Dans sa ceinture de récifs sont enfermés plusieurs îlots dont 7» boué est le principal. La population dépasse 2000 âmes. Am vingtaine de kilomètres au nord, Motou-iti ou Toupaï est uni corallin dépendant de Bora-bora. A une quarantaine de kilomètre à l'ouest, Maoupiti (26 kil. c.) est une montagne de 250 mètresi haut, entourée de récifs ; ses 300 habitants dépendent du chell Bora-bora. A l'archipel de la Société se rattache un groupe de trois I situés plus à l'ouest (traversé par 16° de lat. et par 157° deloij dont les ceintures de récifs sont entièrement fermées : Mahif» Bellingshausen et Scilly. La superficie totale de l'archipel est de 1 650 kilomètres carré Tahiti']omi d'un climat salubre et d'un printemps perpétuel,sii vant l'expression consacrée, parce que la brise de mer y adou^ la chaleur tropicale. La température moyenne est d'environ il avec des extrêmes de 32° après-midi et de 13° la nuit. La pli tombe toute l'année, mais surtout dans les mois de novembre,li cembre et janvier. 489. lia. géographie historique de l'archipel de la Sociélé.L'île de Tahiti a été découverte en 1767, par l'Anglais Wallis, pi visitée par Bougainville et par Cook qui en firent une descriplii enchanteresse. La société des missions de Londres y envoi! dès 1797, des ministres anglicans qui, après vingt-cinq ans d'effort parvinrent à convertir au protestantisme les habitants de h chipel. Deux missionnaires catholiques étant arrivés à la finJ Tannée 1836 furent expulsés, l'année suivante, par l'influence! ministre anglais Pritchard qui était devenu très puissant. Le cm mandant Dupetit-Thouars, qui se trouvait dans ces parages,' rendit à Papeete pour demander raison de l'outrage et fit sij« au roi Pomaré IV une convention qui accordait aux Français toute profession le droit de séjourner à Tahiti et d'y faire commerce. Mais, après son départ, Pritchard obtint du roi M| interdisant l'enseignement des doctrines étrangères au culte reco et une demande de protectorat qui fut adressée au gouverne»
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lais. Pendant quelques années l'île fut troublée par cette rivalité fluences jusqu'à ce que les chefs eussent obligé la reine Pomaré olliciter par écrit le protectorat du roi des Français (9 sepbre 1842), contrat qui fut ratifié (25 mars 1843) par le gouverent métropolitain. Mais Pritchard, qui était de retour après un âge à Londres, excita la reine contre les Français. Le commant Bruat déclara cette princesse déchue, prit possession de l'île t arrêter Pritchard. L'événement ayant causé une vive émotion ngleterre, le gouvernement français, pour éviter une rupture, sentit à donner une indemnité à Pritchard et renonça à la session de Tahiti en se bornant au protectorat. L'autorité frane ayant été compromise par cette concession, les indigènes se evèrent; il fallut les soumettre par les armes (combats de oéna, de Fatahoua, du Pounarouou, 1845; prise du fort Fau:a,17 déc. 1846). a reine Pomaré, qui s'était réfugiée à Raiatéa, rentra à Tahiti; ans après (1852), renversée par une insurrection indigène et blie par les Français, elle accepta franchement le protectorat lipar l'acte du 19 juin 1847 et devint une alliée fidèle ; en 1865, consentit à confier le jugement des crimes et délits à des juges çais. Son fils et successeur en 1877, Pomaré V, se décida à émettre complètement et pour toujours entre les mains de rance le gouvernement et l'administration de ses États » en éservant pour lui-même les honneurs et quelques prérogade la royauté (29 juin 1880). La loi française du 30 décem1880 a ratifié cette cession. Les îles qui dépendaient de Tahiti suivi la destinée de l'île principale. 1842, lors de l'établissement du protectorat, la reine Pomaré t déclaré que les îles Sous-le-Vent étaient entièrement indédantes, quoiqu'en réalité elles fussent subordonnées à Tahiti un certain lien de vassalité. Une première convention conclue l'Angleterre (19 juin 1847) stipula qu'aucune des deux puises ne prendrait possession de ces îles. Cependant, vers l'époque transformation du protectorat de Tahiti en possession directe, gent de Raiatéa-Tahaa consentit à signer un traité (avril 1880) lequel il acceptait le protectorat à la condition que la France immiscerait pas dans les affaires temporelles et spirituelles de • Les îles Sous-le-Vent ont été annexées à la France par décrets 16, 17 et 19 mars 1888. Plusieurs chefs ayant manifesté des iments hostiles, une frégate a dû les réduire par la force dans «Aine et faire une démonstration à Bora-bora (1890). Les reines
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de ces deux îles ont reçu, en reconnaissance de leur fidélité, k» mission d'arborer leur propre drapeau à côté du drapeau français la reine de Bora-bora est l'épouse du prince Hinoï, l'héritier ad du roi Pomaré. 490. lia population. — Les habitants de l'archipel sont de polynésienne et parlent une langue qui a beaucoup d'analogie^ celles des îles Hawaï et de la Nouvelle-Zélande ; des ethnograp' pensent qu'elle est originaire de la Malaisie. C'est une belle rac dont les mœurs sont très sociables et dont le caractère est do Le Tahitien aime les fêtes, la parure et les fleurs; grâce à la[ tilité du sol et à la beauté du climat, il lui faut très peu detrar pour se nourrir et il ne porte que de légers vêtements. Il serep* volontiers et laisse entièrement aux femmes les soins du mémj Les riches Tahitiens ont pris en partie le costume et les habita des Européens. La grande majorité des indigènes appartient à la religionpr testante. Cette population, qui avait diminué durant la première p riode de son contact avec les Européens, paraît au moins s' tionnaire aujourd'hui. Au 31 décembre 1888, le nombre deshai; tants de Tahiti et de Moorea était de 11181, dont 319 Français soit environ 10 habitants par kilomètre carré, densité qui sec faible pour des îles fertiles si elles étaient entièrement habitées mais, la partie centrale étant à peu près inhabitable, la populali: n'occupe que les vallées et les étroites plaines de la côte. La population des îles Sous-le-Vent est d'environ 5O001 [Houahiné 1300 ; Raiatéa-Tahaa 3 000 ; Bora-bora 600). 491. Ii'administration et les localités. —La Colonie est adnf trée par un gouverneur, assisté d'un directeur de l'intérieur, S chef du service judiciaire et d'un conseil privé dont ces deuxkï tionnaires font partie. Depuis 1885, un conseil général de dix-k membres élus non seulement par Tahiti et Mooréa (10 conseilles mais par les Marquises (2), les Touamotou (4), les Gambier (1) les îles Toubouaï et Rapa (1), exerce les mêmes fonctions que conseils généraux des autres colonies. La justice est rendue les tribunaux français [tribunal de première instance, trik supérieur et justices de paix). Les tribunaux indigènes, qui'" naissaient seulement des questions de propriété foncière entrée gènes, ont été supprimés en vertu d'une convention passee_ 29 octobre 1887 entre la France et le roi Pomaré V et approut par la loi du 10 mars 1891.
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ahiti est divisé en 18 districts et Mooréa en 4. Chaque district administré par un conseil municipal électif, composé exclusient d'indigènes et possédant des attributions judiciaires, mais rant aucune attribution financière. e budget local des Établissements de l'Océanie, qui s'applique ut le groupe y compris les Marquises, était, en 1889, de 3000 francs, sur lesquels la France fournissait une subvention 30000 francs (sans compter le budget colonial métropolitain qui (e, en 1891, 544000 francs pour les établissements d'Océanie). 'instruction primaire est donnée dans des écoles publiques et écoles libres ; la plupart des écoles de filles sont tenues par dre de Saint-Joseph de Cluny. Trente écoles étaient, en 1889, gées par des indigènes. L'archipel de la Société a un vicariat stolique. es îles Sous-le-Vent sont encore en partie sous l'autorité de rs chefs indigènes. Le plus puissant est le roi de Raiatea; c'est s cette île que réside l'administrateur français. Lé chef (aujourui une reine) de Bora-bora gouverne un peuple dont la petite ée est disciplinée et qui a été autrefois conquérant, a principale localité est Papeete (3 413 hab. en 1889), situé s la partie septentrionale de Tahiti, peuplé moitié d'indigènes, itié de Français et bâti en bordure sur la côte ; les maisons, qui t pour la plupart des huttes de bambous, mais dont les plus -antes sont construites en bois, se perdent dans le feuillage des resqui ombragent les rues et les jardins; le palais du roi, la hédrale, quelques temples protestants et la caserne sont les ncipaux édifices. Le port, abrité par les récifs entre lesquels livrent trois passes, est très sûr. Papeete a été érigé en commune décret du 20 mai 1890.
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aaa, Paea, Papara et Pounaauia sont quatre chefs-lieux dont districts comptent plus de 500 habitants (686 à 503). éahoroa (520 hab.), résidence du roi, et Papeloai (370 hab.), où
itent les représentants de l'autorité française, sont les princies localités de Mooréa. uhare est le village principal de Houahine. éavaroua, situé au nord-est de l'île et au pied du mont de Tapioï »iège du gouvernement de Raiatéa, possède un port muni d'une gue jetée-débarcadère en bois. aïtape, principal village et résidence du chef de Bora-bora. 32. Les productions et le commerce. — Une admirable végéta■ tropicale pare les îles de la Société. Le sol appartient presque
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entièrement aux indigènes; il y a peu de grandes propriété, h'arum et le colocasia esculenta, plantes herbacées qui se plaisent dans les lieux humides et dont les racines fournissent une fécule très nutritive désignée sous le nom de taro, le feï, espèce de bananier dont le fruit, n'étant pas sucré, peut être mangé comme la pomme de terre, l'arbre à pain, dont le fruit farineux cuit au four est très estimé, le cocotier qui donne son amande, son lait, uns huile douce, des tourteaux propres à engraisser les porcs, et pour l'exportation, le coprah sont les principales cultures alimentaires. La canne à sucre, le cotonnier, qui donne un coton longuesoie de qualité supérieure, l'oranger, qui croît à l'état sauvage, d'autres arbres fruitiers, le caféier, le vanillier, le tabac, les léguw figurent parmi les cultures. Les pâturages sont rares et le bétail est peu nombreux. L'industrie est très peu développée : quelques usines à sucre, une briqueterie, trois imprimeries, etc. Les Tahiliens fabriquent de Yarroiu-root (ou fécule de pia), des chapeaux de paille et quelques tissus. Pour l'industrie comme pour l'agriculture, la main-d'œuvre fait défaut, les indigènes ayant peu de goût pour un travail assidu. Une route circulaire longeant la côte entoure Tahiti. Une route du même genre existe à Mooréa. Toutes les semaines un paquebot fait le service entre Papët et Papetoai (Mooréa); huit fois par an un « roulier » partant de Papeete dessert les Touumotou et les Marquises; tous les deui mois un voilier se rend aux îles Toubouaï et aux Gambier. Des bâtiments marchands vont de temps à autre de Papeete aux te Sous-le-Vent. Les communications lointaines sont assurées : par le service mensuel entre Papeete et San-Francisco (États-Unis), qui est fait par des bâtiments à voiles ; par le transport à vapeur de l'État qui, tous les cinq mois, se rend de Papeete à Nouméa (NouvelleCalédonie) d'où les Messageries maritimes conduisent en Europe; par le service néo-zélandais qui, tous les quarante-cinq jours ennron, fait la traversée entre Papeete et Auckland d'où l'on gagée Sydney, escale des Messageries maritimes. Le commerce est libre pour tous les pavillons; il existe seulement un octroi de mer sur certaines marchandises. Le c» merce maritime se concentre presque entièrement à Papeete.l consiste surtout en importation de tissus et d'outils que le cabotage distribue ensuite dans les autres îles et en exportation de
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lacre, de perles, d'huile de coco, de coprah, de vanille, d'oranges, hfungus, de tripang. La valeur totale de ce commerce, en 1888, lété de 6 millions de francs, dont 1/10 seulement avec la France. Ile s'était élevée à 9 millions 1/2 en 1884. 1 Le commerce des îles Sous-le- Vent consiste presque uniquement ■n coprah, huile de coco, coton et oranges. \ Le commerce de l'archipel est fait principalement par des négolants américains, allemands, anglais et, au second rang, par des français et des Chinois. 493. Les îles Toubouaï et Râpa. — L'archipel des Toubouaï J44 kil. c.) est compris entre 21°49' et 24° de latitude sud et |51°lT et 150°30' de longitude ouest. Il se compose de : l'île ia, petit atholl triangulaire qui est situé par 21°49' et 157°11' Il dans la ceinture coralline duquel sont quatre îlots boisés ; limatora, par 22°40' de lat. et 155°12' de long., petite île JO kil. c.) fertile, ondulée de collines, bordée de très près par un pcif corallin ; Rouroutou (50 kil. c), située par 22°40' et 153°42', ; montagneuse (400 m. au point culminant), cernée aussi par un |écif, mais offrant sur la côte occidentale une belle baie propre abriter les navires quand souffle l'alizé de l'est; Toubouaï |03 kil. c), situé par 23°19' et 152°, composée de deux montaInès peu élevées (300 m.) et reliées par un isthme, bordée d'un lécifetde quelques îlots; Raivavae (66 kil. c), située par 23°50' Et 150°lo', de forme elliptique, surmontée de pics basaltiques ta m. au mont Rouatara) et entourée d'un récif sur lequel se Irouvent une vingtaine d'îlots boisés. Les iles Toubouaï, quoiqu'en partie déboisées, possèdent encore leaucoup de cocotiers, de pandanus, de bois de fer. On y fabrique |e Y arroow-root. La population était en 1888, de 285 indigènes à Raivavae, de 400 Toubouaï, de 730 à Rouroutou, de 550 à Rimatara : soit enviIon 2000 pour tout l'archipel. Rapa (42 kil. c), dit aussi Rapa-iti, c'est-à-dire la petite Rapa les indigènes nomment l'île de Pâques Rapa-noui, « grande Rapa) » pt situé au sud-est des Toubouaï, par 27° 40' de latitude sud t 146° 40' de longitude ouest. C'est un ancien cratère dont les larois basaltiques, déchiquetées, se dressent à 600 mètres et plus 1 m. au mont Perahou) et dont la mer occupe le centre en ormant la baie Ahoureï; cette baie, dont l'entrée est difficile, stun excellent abri contre les vents du sud-ouestqui soufflent dans es parages. Le climat est tempéré, presque froid sur les hau-
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teurs : le coco ne mûrit pas clans l'île. Rapa n'a guère que làO habitants. Au sud-est de Rapa est le récif Morotiri (5 kil. c). L'archipel des Toubouaï, qui reconnaissait la suzeraineté de la reine Pomaré, est devenu possession française en vertu du traité ratifié par acte du Parlement le 30 décembre 1880, qui déclare colonies françaises « Tahiti et tous les archipels qui en dépendent ». Les 27 et 29 mars 1889, les chefs des îles Rouroutou A Rimalara ont fait acte de soumission. L'administration est confiée à l'officier commandant la station locale. A Rapa, l'autorité est déléguée au gendarme. 494. lies îles Touamotou et les îles Ciambier. — L'archipel des Touamotou s'étend (y compris les îles Gambier) sur une longueur d'environ 1800 kilomètres, du nord-ouest au sud-est, entre 14° 5' et 23° 12' de latitude sud et 151° et 136° de longitude ouest. Il est entièrement composé d'at/iolls, c'est-à-dire de récifs élevés par les coraux et affectant en général la forme circulaire ou elliptique..On suppose : 1° qu'il existe des chaînes de volcans sous-marins alignés dans les profondeurs de l'Océan, depuis les îles Philippines jusque par delà les Gambier ; 2° que, lorsque les cratères de ces volcans se sont trouvés soulevés jusqu'à 80 mètres environ audessous de la surface, les coraux ont pu commencer à vivre sur leurs bords, élever leurs digues jusqu'au niveau de la mer et former ainsi des récifs circulaires, percés çà et là de brèches qui, servant dépasses, donnent accès dans les bassins intérieurs oulagoons.Dans ces bassins, la profondeur de l'eau est en générel peu considérable et le fond est peuplé de coquillages. Dans l'intérieur du lagoon et sur le récif circulaire se trouvent des îlots, tous très bas, mais contenant assez de terre végétale pour que les cocotiers y poussent et que quelques cultures y soient praticables. De loin on ne reconnaît la terre que par les têtes des cocotiers et parla houle de la mer. Les Touamotou, c'est-à-dire « îles éloignées », que les premiers navigateurs européens avaient désignées sous les noms d'/fe Basses et d'Archipel Bangereux et qu'on nommait naguère iles Pomotou, c'est-à-dire « îles soumises », parce que le roi de Taliiti Pomaré Ier les avait conquises, sont composées d'atholls de ce genre. On y compte 70 à 80 îles dont les principales sont: Rairoo ou Rangiroa ou Nairsa (60 k, c), la plus grande de 1 archipel, ayant un vaste lagoon hanté par les requins; Maki» (30 k. c); Kaouattoura ou Palliser (15 kil. c), dont le port est
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ao et dont le lagoon renferme des huîtres perlières; Toao; iaki (40kil. c.); Fakarava (15 kil. c.), le plus grand atholl, dont' lagoon a une cinquantaine de kilomètres de longueur et où 'e trouvent le meilleur port de l'archipel et le village de Rotoava, hef-lieu administratif des Touamotou ; Makemo (40 kil. c.) ; Kaliou 5 kil. c), dont le village [Toinï) possède une école ; Hao ou la arpe; Anaa, « la chaîne » (20 kil. c), atholl nommé ainsi à use de la disposition de ses îlots riches en cocotiers, le plus oisin de Tahiti (à 390 kilomètres de Papeete) et le plus peuplé ; récif elliptique d'Anaa mesure environ 30 kilomètres de pourur et ne présente que des passes peu profondes (50 à 60 centièlres), accessibles seulement à des canots; dans le lagoon, l'eau, 'une merveilleuse transparence, laisse voir un fond de sable lanc et de corail qui, au dire des indigènes, s'exhausse peu à eu; Maroutéa (20 kil. c.) ; Marokaou, dont le village possède une cole; Manou-hangi; Vairaatéa; Mourouroa, Marouta. La superficie totale des Touamotou est d'environ 1100 kil. c, t leur population atteint à peine le chiffre de 5100 âmes, dont 500 environ dans Anaa. La noix de coco, le fruit de Y arbre à pain, le taro sont, avec le oisson et les coquillages, les principaux aliments de celte populaon qui vit pauvrement. La pêche des perles (en petite quantité) et e la nacre se fait dans les lagoons, surtout dans ceux de Maroutéa, e Kaouakoura, de Fakarava et à!Apataki. Les îles Gambier (30 kil. c), situées par 23°10' de latitude d et 137°10' de longitude ouest, semblent par leur position ppartenir à l'archipel des Touamotou; mais elles en diffèrent ar leur nature. Quoique formant un atholl, elles sont d'origine olcanique et elles sont beaucoup plus hautes que les îles corallies. Elles se composent de dix îlots dont quatre seulement sont abités : Mangaréva, le plus grand et le plus septentrional, ressant au-dessus de la mer ses deux sommets, le Monkoto (400 m.) t le Dujf (401 m.) au pied duquel est le village de Rikatéa, hef-lieu du groupe; Aoukena à l'est; Aka-marou au sud; Taravai u Belcher au sud-ouest. Sur le cercle de récifs sont quelques ots couverts de verdure, Tékava, Kamaka, etc. La population ît de 460 âmes, le commerce consiste dans la vente de la nacre ourune valeur de 250 000 à 400 000 francs. L'îlot Témou ou Grescent est tout voisin des Gambier. 7 i9b. i.cs îles Marquises. — Les îles Marquises, ainsi nommées ar Mendana en l'honneur de la marquise de Mendoza, femme du
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gouverneur du Pérou, désignées aussi sous le nom d'archipel de Mendana, du nom du navigateur qui, en 1595, en découvrit la partie méridionale, sont situées entre 7°50' et 10°33' de latitude sud el 140°45 et 143°5' de longitude ouest, à 700 kilomètres environ au nord-est des Touamotou et à 1 400 de Tahiti. L'archipel, dont la superficie totale est de 1274 kil. c, se compose de onze îles ou îlots que les géographes divisent en deux groupes, celui du nord-ouest et celui du sud-est. Les îles sont toutes de formation volcanique, hautes, hérissées de pics et très accidentées; leurs montagnes plongent directement dans la mer sans laisser place à des plaines côtières. Ces îles ne sont nulle part entourées de récifs. Sept sont habitées. Le groupe du nord-ouest comprend les îlots Eiao ou Hiaou ou île Masse (610 m., d'altitude), Hatoutou (10 kil. c. et 420 m.d'alt.) et Motou-iti (2 kil. c. et 220 m. d'alt.), tous trois inhabités, et Ouahouka (65 kil. c. et 740 m. d'alt.) ou île Washington; File Nouka-hiva ou île Marchand (482 kil. c), découverte par ce navigateur, haute de 1 170 mètres au plateau Tovii, arrosée de petites rivières qui descendent en cascades du plateau et des flancs dénudés des montagnes et possédant quelques bons ports (baie de Taiokè, le meilleur de l'archipel, baie de Hatikehou, etc.), dans les anses de sa côte occidentale qui sont très accidentées ; l'île Ouajm (83 kil. c), dont la crête déchiquetée s'élève à 1 232 mètres. Le groupe du sud-ouest se compose des îles : Hiva-oa (400 kil. c), ou Dominica, île boisée dont les montagnes sont abruptes et dont le principal sommet se dresse à 1260 m. ; Taou-ata ou SainteChristine (70 kil. c), séparée de la précédente par le détroit Bordelais ; Motane (18 kil. c. et 518 m. d'alt.) ; Fatou-hïvaÇt'IYi.t,. et 1118 m. d'alt.); il y a, en outre, quelques îlots. La température se maintient presque toujours entre 23° et 33°,et la chaleur tropicale est tempérée par la brise de mer. La pluie est abondante ; cependant six mois et plus quelquefois passent sans qu'il en tombe. C'est un des climats les plus sains pour des Européens. Les îles sont divisées en 40 chefferies. Les principaux villages sont Taiohaé (Nouka-hiva) et Atouana (Hiva-oa). Les habitants, de race polynésienne, sont remarquables entre tous les Océaniens par la haute stature des hommes et par les traits réguliers des femmes. Ils sont tous catholiques, de mœurs douces (quoiqu'ils fussent autrefois anthropophages), relâchés, enclins à abuser des liqueurs fortes et aimant peu le travail. Cette
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opulation que Marchand, en 1791, évaluait, non sans beaucoup 'exagérationprobablement, à 50000 âmes, était en 1855 de 11 900 t en 1888 de 5 1-45, dont 107 Français et une quarantaine de hinois. Découvertes en partie (groupe sud-est) en 1595, ces îles n'ont été xplorées ensuite que par Gook en 1772, puis par le Français Marhand'(1791) et presque en même temps par l'Américain Ingraham [ui reconnurent le groupe nord-ouest. Marchand en avait pris ossession au nom de la France en leur donnant le nom d'archiel de la Révolution. Les Américains essayèrent sans succès d'y onder une colonie (1813). Le 1er mai 1842, le commandant upetit-Thouars en prit possession au nom de la France. En 1851, n songea à y établir une colonie pénitentiaire ; mais on n'y nvoya que trois déportés qui furent graciés trois ans après. Les îles Marquises sont gouvernées par un administrateur suordonné au gouverneur de Tahiti ; il réside à Taiohaé. Un vicedministrateur siège h Alouana. Elles ont un vicariat apostolique. Les indigènes se nourrissent principalement du fruit de l'arbre ! pain avec lequel ils font une pâte dite popoi et, de poissons; ces aliments ils ajoutent le taro, la noix de coco, la banane, 'igname. Ils cultivent la canne à sucre, Yoranger, le cotonnier, etc. e bétail est relativement nombreux : le nombre des bœufs est 'environ 2000. Les indigènes ont peu d'industrie, quoiqu'ils soient assez hailes à construire des embarcations, à fabriquer des étoffes dites apa, des instruments de musique, des bijoux. Le courrier de San Francisco à Tahiti fait chaque mois escale ' Taiohaé. En 1888, la valeur de la cargaison des navires (au nombre e 26 à l'aller et de 26 au retour) qui sont venus des Marquises à apeete ou qui ont été de Papeete aux Marquises était estimée à m demi-million de francs. 496. L'ensemble des établissements français en Océanie. — es possessions placées sous l'autorité du gouverneur des Étalissements français de l'Océanie sont les îles de la Société, les les Toubuuaï avec Rapa, les îles Touamotou avec les Gambier, ! es îles Marquises. Leur superficie totale est d'environ 4 320 kil. c. tikurpopidation de 29 000 âmes : densité moyenne de 9 habitants arkil. c. C'est une population à peu près double de celle de deux cantons français et une superficie un peu supérieure à la moitié un département, laquelle se trouve disséminée en petites îles
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sur une surface de mer huit fois grande comme la France. Le commerce des groupes entre eux et le commerce extérieur n'atteignent vraisemblablement pas 8 millions de francs; ils sont faits, à cause de l'éloignement, par des étrangers plus que par des Français. Outre la station locale, composée de deux avisos et de deux goélettes, qui est spécialement sous l'autorité du gouverneur,la division navale de océan Pacifique, commandée par un contreamiral, comprenait, en 1889, un croiseur à batterie de la force de 600 chevaux, portant 16 canons, deux croiseurs plus petits et un aviso.
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4? Section.
COLONIES D'AMÉRIQUE.
ISOJUIAIRE. — I. 497. Le Canada (2G9). — 498. Les premières découvertes au xvc et au xvic siècle (269). — 499. La colonisation et les découvertes de la première moitié du xvii0 siècle (273). — 500. Les tribus sauvages (276).— 501. La colonisation et les découvertes sous Louis XIV (281). _ 502. Le Canada sous le règne de Louis XV (282). — 503. La population française au Canada depuis ï 765 (284). |ll. 504. Saint-Pierre et Miquelon (285). — 505. La pêche de la morue (287). — 506. Le commerce de Saint-Pierre et Miquelon (289). —507. La côte de TerreNeuve (290). 508. Les Français aux Antilles jusqu'en 1713 (293). — 509. Sous Louis XV et Louis XVI (297). — 510. Depuis la Révolution de 1789 (298). |lV. 511. La géographie physique de la Guadeloupe (299). — 512. Les dépendances de la Guadeloupe (302). — 513. La géographie historique de la Guadeloupe (303). — 514. L'administration, la population et les villes (306). — 515. La production (308). — 516. Les voies de communication et le commerce (310). |V. 517. La géographie physique de la Martinique (313). — 518. La géographie historique de la Martinique (315). — 519. L'administration, les villes et la population (316). — 520. La production (318). — 521. Les voies de communication et le commerce (321). |VI. 522. La géographie physique de la Guyane (323). — 523. Les premières tentatives d'établissements des Français dans l'Amérique du sud (328). — 524. La géographie historique de la Guyane et le territoire contesté (329). — 525. La population et la géographie administrative (334). — 526. La géographie économique (336).
I 497. i,e Canada. — La colonie française du Canada n'est plus Iqu'un souvenir. Mais elle occupe une place trop importante dans l'histoire générale de la France et la race française occupe actuelIlement une place trop importante dans le Canada pour que ce [souvenir ne soit pas consigné ici dans la mesure qui intéresse la ographie coloniale. 198. Les premières découvertes au XVe et au XVIe siècle. — Un | citoyen de Venise établi à Bristol, Jean Cabot, accompagné de son i Sébastien, est probablement, après les Scandinaves du Groenland, le premier Européen qui ait pris terre dans ces parages. Après avoir fait, depuis 1491, plusieurs voyages dans l'espérance de découvrir des terres à l'ouest, Cabot parait avoir vu, le 24 juin 1494, une côte qui doit être celle de Terre-Neuve. Deux ans après (4 mars 1496), ayant obtenu un privilège du roi d'An-
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gleterre, il retourna avec quatre vaisseaux; il suivit la côte sur | une étendue d'environ 900 milles, découvrit l'île de Saint-Jean donna le nom de cap Bonavista à une pointe qui est probablement la plus orientale de Terre-Neuve et aborda peut-être au Labrador e vers le 56 degré de latitude. Deux ans encore après (1498), son fils, Sébastien Cabot, repartit sans son père et relâcha à TerreNeuve qu'il nomma Tierra de Bacalaos (Terre des morues). Pl us tard, après la découverte de la mer du sud par Balboa, Sébastien, cherchant un passage vers ce nouvel océan, lit un quatrième | voyage (1517) clans lequel il s'éleva au nord jusque par 67°30'de lat. Le manque de documents ne permet pas de donner d'une I manière certaine la date et l'étendue des découvertes des Cabot(1\ Un Portugais, Gaspard Cortéreal, vint, deux ans après, dans les mêmes eaux (1500), donna au pays le nom peu mérité de Labrador (Tierra de Labrador, Terre de Labour) et aperçut un détroit qu'il nomma détroit d'Anian (peut-être le détroit d'Hudson). Ilyre-! tourna en 1501 ; mais on ne le revit jamais et les recherches pour trouver ses traces sont restées infructueuses (2). Les Cabot et Cortéreal cherchaient, comme Colomb, le passage aux Indes. Plusieurs témoignages prouvent d'ailleurs que des pêcheurs basques (3), bretons et normands, ainsi que des pêcheurs portugais hantaient les parages de Terre-Neuve au commencement e du xvi siècle, peut-être même avant Cabot (4). En 1518, un Français, le baron de Léry, partit pour fonder une colonie à l'île de Sable, île infertile. Il échoua; des animaux abandonnés, entre autres des lapins, s'y multiplièrent seuls. Quelques années après, er François I , jaloux de prendre sa part dans la conquête du nouveau monde qui commençait à enrichir les Espagnols, chargea trois fois (1523-1525) l'Italien Verazzano de faire des voyages de découverte; dans le second, le navigateur aperçut la côte depuis
(1) M. Cortambert a relevé la légende d'un des deux exemplaires de la mappemonde de Sébastien Cabot de 1544, celle de la Bibliothèque nationale. Cette légende porte que cette terre a été découverte par J. Cabot, Vénitien, et Séb. Cabot, son fils, en l'année MCCCCXCIV, le 24 juin, à 5 heures du matin. M. d'Avezac a fait connaître ce fait intéressant pour l'histoire de 11 géographie. (2) Son frère, Michel Cortéreal, périt lui-même sur les côtes de Terre-Neuve dans une expédition entreprise pour cette recherche (1502). (3) On prétend que des Basques venaient pêcher dans ces parages au xive siècle. (4) Charlcvoix dit avoir lu qu'un habitant de Honfleur avait fait une carte d'une portion du golfe de Saint-Laurent en 1506; en 1508, Aubert, de Dieppe, ramena en France un sauvage du Canada.
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a Floride jusque vers Terre-Neuve (1), mais il périt dans le roisième. Les malheurs de la guerre contre Charles-Quint détournèrent 'attention du roi. Cependant après la paix de Cambrai, sur la ■ecommandation de l'amiral Philippe de Chabot, il chargea d'une ouvelle expédition un marin de Saint-Malo, Jacques Cartier, arti au printemps de 1534 avec deux bâtiments de 60 tonneaux ontés par 61 hommes, Cartier atteignit en vingt jours Terre'euve que les pêcheurs malouins connaissaient, pénétra par le létroit de Belle-Ile jusqu'au delà du promontoire Gaspé (juillet 1534); 1 longea Terre-Neuve jusqu'au cap Raye, s'arrêta dans une baie u'il nomma baie des Chaleurs et y planta une croix en signe de rise de possession au nom du roi de France. Ces parages étaient éjà fréquentés par les pêcheurs. Le résultat important de ce •oyage était la découverte du fleuve. « Il a, dit Cartier dans la dation de son second voyage, entre les terres du sud et du nord nviron 30 lieues et plus de 200 brasses de profondeur. Et nous nt les sauvages confié être le chemin et le commencement du rand fleuve de Hochelaga et chemin du Canada, lequel allait oujours en élroississant jusqu'au Canada; et puis, que l'on trouve 'eau douce de ce fleuve qui va si loin que jamais homme n'avait ,\é qu'ils eussent ouï et qu'autre passage n'y avait que par ateaux. » N'était-ce pas la route des Indes qu'avait cherchée Colomb? La erspective était séduisante; François Ier, en apprenant la mauaise humeur qu'avaient montrée les rois d'Espagne et de Portugal u sujet de ce voyage, avait dit : « Eh quoi I ils partagent tranuillement entre eux toute l'Amérique sans souffrir que j'y prenne art comme leur frère ! Je voudrais bien voir l'article du testament 'Adam qui leur lègue ce vaste héritage ». Il ordonna une seconde xpédition. Jacques Cartier partit avec trois navires et 110 hommes (1535), finit par atteindre Terre-Neuve malgré les tempêtes; guidé par deux sauvages du promontoire Gaspé qui étaient venus avec ui en France, il pénétra entre l'île d'Anticosti et le Labrador, arrêta quelque peu à l'embouchure d'une rivière (peut-être la mère Saint-Jean) qu'il nomma Saint-Laurent, nom qui a passé ensuite au fleuve, remonta ce fleuve plus de 200 lieues et s'arrêta dans le port Sainte-Croix (rivière Saint-Charles), à Stadaconé (aujourd'hui Québec), principale bourgade du Canada, nom qui
(J) Jusque vers les terres découvertes jadis parles Bretons, sous le 50° parallèle, dit Yerazzano.
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signifiait, paraît-il, amas de cabanes. Le Canada n'était que la tion centrale de la rive septentrionale du fleuve; en aval était la rivière de Saguenay, en amont celle de Hochelaga. La saison étant avancée, Cartier se décida à hiverner près de Stadaconé dans la rivière Saint-Charles et, à la fin de septembre, il partit pour Hochelaga, située à 60 lieues plus haut dans une île qui passait parmi les sauvages pour un pays riche et peuplé. Il y fut bien reçu et, du sommet d'une montagne qu'il nomma Mont-Ropl (d'où Montréal), il vit au loin du côté de l'occident le fleuve versla source duquel, disait-on, à plus de trois lunes de navigation, ily avait des mines d'argent et de cuivre (peut-être les mines de cuivre du lac Supérieur). Un nouvel hivernage à la rivière Saint-Charles fut rude; le froid et le scorbut firent périr une partie de l'équipage et Cartier dut abandonner au retour un de ses navires (1). Il avait nommé la contrée Nouvelle-France. Quatre ans après, er François I donna à un gentilhomme picard, François de la Roque, seigneur de Roberval, le titre de gouverneur général du roi au Canada. On songeait à coloniser le pays. Pendant que Roberval achevait en France les préparatifs de son départ, Cartier le devançait (mai 1541) avec cinq bâtiments et jetait les premiers fondements de la future ville de Québec en élevant des cabanes et des palissades à l'endroit où était auparavant Stadaconé qu'il nomma Charlesbourg-royal. Cependant, Roberval n'étant pas encore arrivé au printemps suivant, Cartier qui craignait d'être attaqué parles sauvages, fit embarquer tout son monde ; en route il rencontra l'escadre de Roberval et la colonie vint de nouveau s'établira Charlesbourg-royal qui prit le nom de France-Royal (2). Ce ne M pas pour longtemps. La guerre entre Charles-Quint et FrançoisI" ayant de nouveau éclaté, Roberval fut rappelé; Jacques Cartier alla chercher et ramena en France tous les colons survivants (3). Sous le règne de Henri II (1549), Roberval repartit pour fonder une nouvelle colonie; mais il périt avec toute son escadre en mer et la colonisation parut oubliée pendant les guerres de religion.
(1) La Petite-Hermine, dont quelques érudits croient avoir retrouvé les restes dans les débris d'un bateau découvert dans le lit de la rivière en 1S43. (2) Une autre version est que Cartier aurait refusé de retourner et que Roberval se serait seul rendu, avec ses trois vaisseaux, à l'établissement abandonné. (3) Ce quatrième voyage de J. Cartier, qui paraît avoir continué sa roule vers la France lorsqu'il rencontra Roberval, est mis en doute par plusieurs historiens. Cependant Lescarbot dit expressément « qu'il employa huit mois à l'aller quérir ».
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Cependant les pécheurs de morues, et, à leur suite, les trafianls en pelleterie n'avaient pas oublié cette route ; on dit qu'en n 1378, il y avait 150 bâtiments français à Terre-Neuve. En 1583, imphrei/ Gilbert relâcha dans la baie de Saint-Jean et prit possesdu pays au nom du roi d'Angleterre, mais sans savoir que 'tait une île; en 1608, Jean Guyas de Bristol fonda un premier blissement dans cette baie. En France, les héritiers de Cartier firent une demande pour tenir le monopole du commerce au Canada qui leur fut concédé, '88) puis retiré sur les réclamations de leurs concurrents. En 1598, après la paix de Vervins, Henri IV donna au marquis de Roche un privilège semblable à celui qu'avait eu Roberval. marquis partit avec une soixantaine d'hommes, presque tous gabonds ou condamnés, qu'il débarqua provisoirement dans Vile Sable; mais écarté par les tempêtes, rejeté en France, inquiété 'rses créanciers, le marquis ne put obtenir que cinq ans plus tard rapatriement de ses hommes dont le plus grand nombre étaient orts de misère.
499. ha colonisation et les découvertes dans la première moitié
xvue giècle. — Un marchand de Saint-Malo, Pontgravé, obtint suite un privilège du même genre; son premier associé, le capine Chauvin, installa à Tadoussac une douzaine d'hommes qui eraient morts de faim sans l'assistance des sauvages ; son send associé, le commandeur de Chaste, gouverneur de Dieppe, ma une association composée surtout de marchands rouennais envoya Samuel de Chaniplain qui remonta avec Pontgravé le int-Laurent jusqu'au saut Saint-Louis (1603) et, de retour, uisit Henri IV en mettant sous ses yeux la carte du pays. Le , à la mort du commandeur, donna le privilège au sieur de nts, gentilhomme huguenot de Saintonge et marin distingué i donna un nouvel essor à la société de marchands formée par ' prédécesseurs et envoya (1604) des vaisseaux, non seulement ur faire la traite des pelleteries, mais pour saisir les concurrents 'lafaisaient en grand nombre malgré les privilèges royaux. La te de l'Acadie, habitée par les Souriquois, fut reconnue, ainsi que baie Française (baie de Fundy); un des émigrants, le baron Jean Poutrincourt, se fixa à Port-Royal où en 1604 Annapolis fut dée avec le concours d'une quarantaine de nouveaux colons e Pontgravé venait d'amener ; pendant ce temps, Champlain ussait une reconnaissance au sud jusqu'au cap Cod. marchands de Saint-Malo ayant obtenu la révocation du priU FRANCE. III. 18
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vilège qui leur interdisait le commerce des pelleteries, Poutrio court, avec tous les colons, abandonna Port-Royal que cette rêva cation ruinait (1607) ; puis bientôt, ayant trouvé d'autres négociant pour le soutenir, il revint (1610). Après la mort de Henri IV le jésuites profitèrent de leur influence pour amener la retraite d associés huguenots auxquels se substitua la marquise de Guercht ville ; ils ruinèrent Poutrincourt et fondèrent Saint-Sauveur l'embouchure du Penobscot (1612). Mais les Anglais, malgrél'éta de paix, détruisirent Saint-Sauveur et Port-Royal (1) (1613). Après avoir abandonné, en 1607, l'Acadie, de Monts avait fjrenouveler son privilège et équipé deux bâtiments conduits pa Champlain qui s'établit avec vingt-sept autres personnes à Que bec (2), c'est-à-dire au détroit, localité siluée au rétrécissemel du fleuve (1608). Le village indien de Stadaconé n'existait plu alors, non plus que celui de Hochelaga. Champlain prit parti dan les querelles des sauvages, soutint les Algonquins contre les Iro quois (lre bataille au lac Champlain, 29 juillet 1609, etc.) (3); il bâtir un petit fort à Montréal et, s'étant allié avec les Hurons, remonta (1613) la rivière des Outaouais (Ottawa); puis (1615) découvrit le lac Nipissing et le grand lac Ontario, puis le lac Hum La Compagnie du Canada fondée par de Monts ne remplissa pas ses engagements; elle gênait le commerce et les trafiquants e pelleterie combattaient son privilège. Le prince de Gondé, puis duc de Montmorency, nommés successivement vice-rois de la c lonie, n'avaient rien fait pour elle. Cependant les Hécollets étaie venus à Québec en 1615 au nombre de quatre, les Jésuites s'élaie fixés en Acadie en 1611, et furent introduits par les Récolleis Québec en 1625. Pensant ranimer le commerce de cette contrée qu'Henri IV ava nommée la Nouvelle-France (4), Richelieu prononça la dissolutio
(1) Le père Biart était sur l'escadre de l'Anglais Argall lorsque Port-Roy fut brûlé ; il s'efforça, mais en vain, de persuader aux habitants de quitter pays avec les Anglais. (2) Québec avait 28 habitants en 1G08, COen 1620, environ 800 en 1GG3 (lereer sèment de 1665, qui donne 547, n'est pas complet), 1407 en 1688, 8,9Gîen 11 (3) Dans cette bataille, il n'y avait que trois Français, y compris Champlai mais, dès la première décharge, ils tuèrent ou blessèrent les trois chefs ( Iroquois qui prirent la fuite. (4) Notre Nouvelle-France, écrivait Lescarbot(16l8),un des premiers colons Port-Royal, a pour limites, du côté de l'ouest, les terres jusqu'à la mcrPacifiq au delà du tropique du Cancer; au midi, les îles de la mer Atlantique; au levant, mer du Nord; et au septentrion, cette terre qui est dite inconnue, vers lai» Glacée jusqu'au pôle Arctique. » Mais, de cette contrée que Lescarbot délimita on ne connaissait alors que la côte de l'Atlantique et les bords du Saint-Laure
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e l'ancienne Compagnie du Canada, créa celle des cent associés 99 avril 1627), à laquelle il conféra de nombreuses immunités our quinze ans et céda à perpétuité le Canada « depuis la Floride uscm'au cercle arctique ». Mais il eut le tort d'en exclure forellement les protestants que les ordres religieux s'étaient éjà appliqués à écarter. La première escadre que la Compagnie voya, sous les ordres de ltoquemont, fut capturée par une escare anglaise, commandée par Kertk, protestant français réfugié à 'étranger. L'année suivante (19 juillet 1629), Québec, affamé, dut apituler et une grande partie de YAcadie tomba aux mains des nglais : Jacques Ier venait d'accorder au chevalier Guillaume lexander tout le pays à l'est de la rivière Sainte-Croix, auquel les nglais donnèrent le nom de Nouvelle-E'cosse. Le traité de Saint-Germain (1632) rendit à la France Québec vec tous les droits sur la Nouvelle-France. Cependant, en Acadie, es hoslilités des Français (Rasilli, La Tour, Charnise) entre eux, 1 avec les Anglais, entravèrent le progrès des établissements qui urent encore une fois occupés, par ordre de Cromwell, puis restiuésà la France par la paix de Bréda (1667). La paix de Saint-Germain avait rendu la liberté, puis le gouverement, à Champlain, qui avait été emmené prisonnier en Angleerre après la prise de Québec, mais qui mourut en 1635. Québec, adoussac, Trois-Rivières (fondé en 1634) étaient alors les princiaux points occupés; le nombre des Français au Canada ne dépasait cependant pas 200. Sous les successeurs de Champlain, Sillery ut fondé par les Jésuites (1637), Montréal (sous le nom de Villelarie) par Paul de Maisonneuve (1642) pour le compte de Royer de a Dauversière. Les découvertes s'étendirent : on cherchait le assage nord-ouest. Le Saguenay fut exploré par le père Dablon 1646); le lac Saint-Jean fut visité par le père Le Queen (1647), et, aria même route, Desprès Couture atteignit (1663) la baie d'Hudson ue, quelques années auparavant (1656), le marin français Jean ourdon avait explorée jusqu'à la côte méridionale. Les coureurs de bois, chasseurs de castors, se répandaient dans ouest. Un des premiers aventuriers de ce genre, Jean Nicolet, mi fait un séjour de neuf ans (1625-1634) chez les Nipissings et 'était avancé à 300 lieues plus loin dans l'ouest jusqu'à la baie des «ans (baie Verte) dans le pays des Winnebagoes qu'on supposait iverams de la mer du sud. Les missionnaires étaient au nombre plus intrépides pionniers; en 1640, deux Jésuites, Jogues qui ait plus tard être martyrisé par les Iroquois et Garnier, péné-
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trèrent jusqu'au lac Huron, puis, l'année suivante, jusqu'au Sainte-Marie. Dès 1659, deux jeunes traitants s'avancèrent dan< l'ouest au delà des lacs jusqu'au pays des Sioux d'où ils rappor tèrent une ample cargaison de fourrures. Les attaques fréquentes des Iroquois gênaient le pacifique déve loppement de la colonie (bataille de Montréal contre les Iroquois 1644; destruction des Hurons par les Iroquois, 1648-1649). Cepi dant, en 1662, ils durent signer la paix et promettre de respecte le territoire canadien. D'autre part, le gouvernement français n'en couragea que médiocrement la dissémination des colons dan l'ouest, préférant grouper, en vue de la défense et de la culture,! population au bord du Saint-Laurent et les Jésuites s'appliquèren à écarter les autres ordres religieux et les trafiquants afin d'êtr plus complètement maîtres des sauvages. 500. Lies tribus sauvages. — La vaste contrée où les Françai commençaient à s'établir et qui s'étend de l'Atlantique au Pacifiqu et de l'océan Glacial aux Grands lacs était alors habitée par de tribus sauvages qui vivaient de chasse dans les forêts et depêch sur le bord des lacs, des cours d'eau ou de la mer et qui mèm cultivaient un peu de maïs. Comme tous les peuples chasseurs ils étaient disséminés en petit nombre sur de très vastes espaces Les premiers Européens qui pénétrèrent au milieu d'eux furen portés à exagérer leur nombre : ainsi Champlain évaluait à plusi 30000 (relation de 1640) les Hurons qui n'étaient guère que 12 000 Les Yendats ou Ouendats que les Français appelèrent Hurons' cause de la disposition de leur chevelure en manière de hure, oc cupaienl le voisinage des lacs Ontario, Érié et Huron; ils s'adon naient beaucoup à la pêche et un peu à la culture. C'était un nation puissante avant leur guerre avec les Iroquois qui lesanéan tirent presque complètement en 1648 et 1649. Les débris decetl nation se réfugièrent, les uns sur le Bas Saint-Laurent, d'autre au delà du lac Supérieur d'où ils furent ramenés plus tard parle Sioux. Il n'en restait plus, en 1671, que 356, habitant à Lorettt près de Québec, et au sud du lac Huron. Les Iroquois, qui appartenaient à la même famille que les Huron et qui furent leurs implacables ennemis, habitaient au sud-est de Grands lacs. Le sobriquet d'Iroquois leur fut donné du mot Hir « j'ai dit » par lequel ils terminaient leurs discours; leur véritabl nom était Agonnonsionni, « faiseurs de cabanes ». Ils étaient com posés de cinq tribus, les Agniers ou Mohawks, les Onnéyouls, le Onnontaguès, les Goyogouins, les Tsounoutouains ou Sénécas. H
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t pendant longtemps la terreur de la région des Grands lacs cependant ils ne comptaient, en 1605, que 2340 guerriers, c'estdire environ 12 000 âmes et seulement 1850 guerriers en 1736(1). étaient encore, en 1871, au nombre de 6 374 fixés dans la procède Québec et sur les bords de la Grande-Rivière dans la proice d'Ontario. Hurons et Iroquois appartenaient à la race Hunne-Iroquoise qui comprend encore de notre temps les Sioux les Assiniboines (1400 et 2 000 en 1871) vivant à l'ouest du anitoba (2). La race algonquine ou race algique était plus nombreuse. Elle thprenait : les Montagnais de l'est, qui n'étaient guère qu'un millier xvif siècle et qui chassaient dans les montagnes du Yermont et nsles cantons à l'est de Québec (1 745 individus en 1871, habint sur la rivière Saguenay et le Bas-Saint-Laurent), les Naskapis 500 en 1871) dans l'intérieur du Labrador, les Micmacs ou Souuois, évalués par les Jésuites, en 1611, de 3000 à 3 500 (3 459 en 71) dans le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Ecosse, descennt des Abénakis « hommes de l'est », qui, convertis au chrisnisme, s'attachèrent à la fortune de la France et furent décimés ndanl les guerres coloniales, les Maléchiles ou Étaminquois 500 en 1611, 574 en 1871) au sud des Micmacs, les Abénakis ou nibéquis (326 en 1871) sur la rive droite du Saint-Laurent; les iaouais (3 540 en 1871) dans les environs de la rivière Ottawa qui ur doit son nom, les Algonquins proprement dits (8 637 en 1871) blis entre les Grands lacs et la baie d'Hudson; les Sauteux (9000 1871), entre le lac Supérieur, le lac Winnipeg et la baie d'Hudson ; Cris (8300 en 1871) dans le bassin du Churchill et du Nelson; Pieds-noirs, etc. (7 500 en 1871), à. l'ouest des Assiniboines.
I) Dans le récit du voyage du gouverneur de Courcelles au lac Ontario argry, p. 178), ils sont désignés par des noms qui diffèrent un peu de ceux i ont été ensuite consacrés : « Ce que nous appelons Iroquois est un peuple i habite le long du lac Ontario, du côté du Midi, divisé en cinq nations. Les s proches de nous sont les Gamegueronons ; ceux qui suivent sont les ecouronons; ensuite les Onontagueronons, les Gocogoucoronons et enfin les nontouarouons. Ces cinq nations peuvent mettre environ sur pied deux Ile hommes de guerre. » Dans un autre récit (p. 128) on lit : « La nation des nnontouans est la plus nombreuse de tous les Iroquois ; elle est composée quatre villages, dont deux renferment chacun cent cinquante cabanes et deux autres environ trente cabanes, et en tout, peut-être, mille ou douze its hommes capables de porter les armes. Ces deux grands villages sont virou à six ou sept lieues l'un de l'autre et tous deux a. six ou sept lieues s bords du lac. » On voit par cette relation combien cette population était îrsemée. P) (I y avait, en outre, des Iroquois qui étaient venus se fixer dans les colonies glaises, au nombre de 5,550 environ en 1736 et de 11,150 en 1763.
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La partie occidentale de ce vaste territoire dans laquelle lesEï ropéens ne pénétrèrent que plus tard, était la patrie de la rat e Déné-dindjié. On ignore quels en étaient au xvn siècle les repn sentants. Cette race comprend aujourd'hui : les Mangeurs de Cari bou (2000 en 1871) et les Couteaux jaunes (500 en 1871) àl'oul de la baie d'Hudson, les Monlagnais de l'ouest (5000), les Plais cèlt de chiens (1 500) dans la région du lac Alhabaska et du Grand la de l'Esclave, les Castors (1000) sur les bords de la rivière de la Pais les Koutanis (1000), les Takalis (2000), les Sekkanais (2500) dan la partie orientale de la Colombie britannique, les Noulkans^W) les Sélish (5000), les Haïltsa (2 500), les Billakoulas (1500), le Chemmesyans (1000), les Hàidah (3000) dans les montagnes Ro cheuses et sur la côte du Pacifique; les Esclaves (1 200), les Peam de-Lièvre (800), les Naannès (3000), les Dahodinnis (1 300), les ku cheux (4000) entre le Mackensie et le Yukon, dans la partie sep tentrionale du bassin du Mackensie. Au nord, dans toute la région qui borde l'océan Glacial, habi taient et habitent encore les Innoït ou Esquimaux dont on évalu le nombre à 4000. Une estimation faite en 1763, donnait environ 17 500 sauvage sur une étendue de plus de 1600000 kilomètres carrés. Cette pop» lation s'est modifiée par suite de déplacements; mais il est rar que des tribus aient augmenté en nombre; souvent, elles ont dirai nué par la guerre, la famine, le contact des Européens. Lerecen sèment de 1871 portait le total des indigènes à 102000, occupan un territoire de 8735000 kilomètres carrés; ce qui correspond une densité de 1 habitant par 85 kilomètres carrés.
Race — — — algonquine déné-dindjié huronne-iroquoise innoït 46.028 42.000 10 330 4.000 102.358
Sur ce total, 44000 vivaient par familles dans les forêts, 23 000v vaient principalement de pêche, 18 000 de chasse dans les pra ries; 17000 étaient établis à poste fixe dans des villages. Un' a.vail pas de sauvages de cette dernière catégorie avant l'arm des Européens. Leurs villages n'étaient alors que des agglomérations temp raires de cabanes en branchages et en peaux, entourées di palissade. Ils fabriquaient avec habileté des canots d'écorce. n'avaient pour armes que des flèches, des arcs, un casse-tête
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lis dur.' le commerce avec les Européens leur procura des haches des fusils- "s se tatouaient et se peignaient le corps. Quand ils 'étaient pas en expédition de guerre ou de chasse ou qu'ils 'étaient pas en Conseil, les hommes restaient presque toujours iifs- les femmes cultivaient la terre, préparaient les aliments, ortaient les fardeaux. Les sauvages récoltaient surtout du maïs, es citrouilles, des fruits; le poisson et le gibier étaient leurs prinpauxaliments. Ils étaient en général hospitaliers, mais cruels enrs leurs prisonniers qu'ils torturaient et mangeaient. Ils avaient teint bronzé, le nez plat, les pommettes saillantes, le menton ns barbe, les cheveux noirs et longs, souvent relevés au sommet e tête. Leurs caractères physiques les rapprochent du type ongol. 301. lia colonisation et les découvertes sous Louis XIV. — ouis XIV, conseillé par Colbert, voulut avoir une grande puisance coloniale. II nomma (1663) un gouverneur général du Caadaqui administra directement, en son nom, avec l'assistance d'un onseil souverain dont l'intendant de la colonie faisait partie; la outume de Paris devint la loi du Canada. La colonie n'avait encore que 2000 à 2500 habitants. De vastes oncessions de terres furent faites et des seigneuries instituées vec le droit féodal ; la justice fut organisée ; Québec devint un vèché (1670). Vingt-quatre compagnies du régiment de Carignan, icencié, reçurent des terres et du bétail, principalement près de invita Richelieu ; les officiers devinrent des seigneurs, les soldats es tenanciers ; le fort Chambly fut bâti. Le gouverneur général de 'mij et le gouverneur de Cowcelles, l'intendant Talon, qui avait a confiance de Colbert, puis le gouverneur comte de Frontenac irent des réformes. Les Iroquois, vaincus de nouveau (1665), ignèrent un second traité. L'omnipotence des jésuites fut moins bsolue; le monopole qui, de la Compagnie des cent associés, vait passé à la Compagnie des Indes occidentales, fut supprimé, auf quelques légers droits (1666) ; la liberté du commerce prolamée, quoique avec certaines restrictions, favorisa l'essor de la olonie. Par l'influence des missionnaires, des villages chrétiens se forèrent sur les rives septentrionales des Grands lacs; MichillimaWak, à l'extrémité du lac Huron, devint un centre important 1671). Déjà le voyageur Nicolas Perrot, envoyé par Talon pour gagner les Indiens, s'était avancé juscpie chez les Miamis de la nviere Chicago et un grand nombre de tribus, réunies grâce à lui
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au saut Sainte-Marie, acceptèrent pour père le « Grand chef d e Français » (1671). Le fort de Catarocoui fut construit pour tenir le Iroquois en respect. Le père Allouez s'établit à Chagouiamigi à l'extrémité occidentale du lac Supérieur, explorant tout le p aux alentours : c'est à la suite de ces explorations que les Franca'i apprirent l'existence d'un grand fleuve coulant au sud-ouest etq Jolliet et Marquette découvrirent le Mississipi (17 juin 1673). La découverte de ce fleuve était un grand événement géogra phique. Un gentilhomme normand, Cavelier de la Salle, qui, élan venu au Canada dans l'espérance d'ouvrir une route commercial jusqu'à la Chine, avait fondé près de Montréal un comptoir désigné pour cette raison peut-être, sous le nom de Lachine et qui avai peut-être déjà aperçu le fleuve avant Jolliet, voulut compléter h découverte. Soutenu par le gouverneur Frontenac, il se rendit Versailles et obtint un privilège et la cession du fort de Cataracoui qu'il nomma fort Frontenac (1675), à condition d'en réédifier e pierre les fortifications. Il lança un navire sur le lac Ontario o' n'avaient jamais navigué auparavant que des pirogues; il bâtit un maison palissadée en guise de fort au-dessus de la chute du Niagara, (1679) et y construisit un second navire, le Griffon, avec lequel il s rendit à Michillimakinak, puis à la baie des Puans ; mais, ayan renvoyé ce navire pour porter des pelleteries au Niagara, il ne Y revit jamais. Après être allé à l'ouest du lac Michigan construir quelques baraques qu'il désigna sous le nom de fort Crèvecœur,t reconnu ou fait reconnaître la rivière des Illinois jusqu'à soncon furent, il eut l'énergie, ne recevant ni nouvelles de son bâtiment, ni secours, de revenir à pied avec deux compagnons jusqu'à Cala rocoui (16H0). C'est là qu'il fit ses derniers préparatifs pour l'expie ration du Mississipi. Il nomma Louisiane le vaste pays qu'arros le fleuve. L'étendue de la Nouvelle-France se trouva presqu doublée par sa découverte. Les deux dernières guerres du règne de Louis XIV mirent aux prises les Français et les Anglais en Amérique. Les Iroquois avaient repris les armes; le massacre de Lachine (1689), qui jeta l'épouvante dans la colonie, en fut un des épisodes les plus sanglants. L'amiral Philippe prit Port-Royal; pour tirer vengeance d'une expédition que les Canadiens avaient faite avec succès dans la Nouvelle-Angleterre, il assiégea, mais en vain, Québec (1690) et essuya bientôt après un désastre en mer. De leur côté, les Français, conduits par d'Iberville, détruisirent le fort anglais de Pémaquid; puis, après un échec (1696) des Anglais au siège de
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Plaisance, le fort français de Terre-Neuve, ils prirent Saint-Jean de Terre-Neuve et soumirent presque toute l'île. Anglais et Français s'étaient disputé la baie d'Hudson. Les Anglais, guidés par deux huguenots canadiens, Desgrosseillers et Radisson, avaient pénétré dans cette baie, bâti le fort Rupert, le fort Monsonio et le fort Sainte-Anne (1663). Puis les deux Canadiens, étant rentrés en grâce à Québec, avaient formé une Compagnie du nord et dirigé une expédition par terre contre les forts anglais qu'ils n'avaient pas pu prendre, mais ils avaient bâti le fort Bourbon h l'embouchure de la rivière Thérèse ; puis ils avaient fait défection une seconde fois et livré le fort Bourbon aux Anglais qui lui donnèrent le nom de Nelson. Les Canadiens s'étaient vengés en organisant un corps expéditionnaire dont faisait partie d'Iberville et qui alla par terre (découverte de lac Abbitibi) s'emparer des (rois forts anglais et faire un riche butin (1686) ; toutefois les Anglais reprirent le fort Sainte-Anne. Après la conquête de TerreNeuve, d'Iberville, qui était aussi aimé des Canadiens qu'il était inlrépide, fut envoyé avec son escadre dans la baie où il pénétra malgré les glaces et non sans péril, battit avec un seul navire une escadre anglaise et prit le fort Nelson. Le traité de Ryswyck (1697) rétablit la paix et, en 1701, les tribus iroquoises consentirent à « enterrer la hache de combat » ; mais les ravages de la guerre avaient porté une grave atteinte au Canada. Par ce traité la rivière Saint-Georges fut déclarée frontière de l'Acadie et de la Nouvelle-Angleterre. Les Français construisirent vers cette époque, au grand mécontentement des Anglais, le fort de Détroit, sur le bord du lac Michigan, afin de mieux relier la Nouvelle-France à la Louisiane (1720). La guerre de la Succession d'Espagne, qui éclata peu de temps après, mit de nouveau aux prises les colonies françaises et anglaises de l'Amérique ainsi que les tribus sauvages qu'elles entraînèrent dans leur alliance. Port-Royal, après avoir deux fois repoussé l'ennemi (1704), succomba (sept. 1710) et l'Acadie fut conquise par les Anglais; le Canada fut deux fois envahi (1709-1711), mais sans succès; le naufrage (aux Sept-Iles) d'une partie de l'escadre de 1 amiral Walker détermina la retraite de l'armée de terre anglaise. La France céda par le traité d'Utrechl (avril 1713) l'Acadie avec les villes de Port-Royal, la baie d'Hudson, Terre-Neuve (1) et ses droits sur le pays des Iroquois. (1) Avec réserve toutefois du droit exclusif de pêche sur une partie de ses
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502. lie Canada BOUS le règne de Louis XV. — Pour réparer la perte de l'Acadie et couvrir l'entrée du Saint-Laurent, le gouvernement français songea à coloniser l'île du cap Breton à laquelle fut donné le nom d'île Royale et où fut créé le port de Louisbourg (1720). Les Acadiens, cruellement traités par leurs nouveaux maîtres qui avaient donné au pays le nom de Nouvelle-Écosse émigrèrent en certain nombre à l'île Royale. L'île Saint-Jean qui concédée au sieur Doublet en 1663, était restée une simple station de pèche, fut donnée (1719) au comte de Saint-Pierre et à une compagnie qui ne réussit pas; cependant l'île fut peuplée aussi d'Acadiens fugitifs. Pendant la paix, on reprit les explorations en vue d'atteindre l'océan Pacifique. On connaissait, quoique d'une manière imparfaite encore, les affluents de droite du Mississipi. Le gouverneur Beauharnais envoya (1735) Varenne de la Vérandrye qui remonta la rivière des Assiniboines sans atteindre la mer ni même les montagnes Rocheuses, mais qui fit connaître ce vaste « pays de la mer de l'ouest » où quelques postes furent établis. La colonie avait été divisée sous l'administration du comte de Vaudreuil (1722) en trois gouvernements : Québec, Trois-Rivières, Montréal, et en 82 paroisses; elle comptait alors 25000 habitants, dont la moitié habitaient les villes ; les 62 000 arpents qu'on y cultivait produisaient 282000 minots de blé, et, en outre, de l'avoine, du tabac, du lin, des pois et un peu de maïs; le bétail était estimé à 59000 têtes. La pêche, surtout celle de la morue, et le commerce des pelleteries avec les sauvages préoccupaient les Canadiens plus que l'agriculture. Montréal était devenu le grand marché où tous les ans, au mois de juin, les sauvages affluaient pour vendre leurs pelleteries. La pèche avait été presque toujours libre. Le commerce avait été au contraire l'objet de privilèges qui ne disparurent qu'en partie, en 1674, lorsque le roi eut racheté les droits de la Compagnie des Indes occidentales; toutefois la vente des peaux de castor resta un monopole que l'État affermait à des traitants et contre lequel les colons ne cessèrent de protester. Les abus et les gênes de ce système qu'aggravaient encore les congés donnés à des fonctionnaires pour faire la traite, facilitèrent, surtout après le traité d'Utrecht, la concurrence des colonies anglaises où ce monopole n'existait pas et vers lesquelles la situation favorable de New-York et le bon marché des produits anglais attiraient les sauvages. Les Canadiens eux-mêmes tiraient des colonies anglaises une
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partie de leurs marchandises de traite : aussi l'interdiction du commerce prononcée en 1720 par un gouverneur de New-York et la fondation du comptoir anglais d'Oswego, voisin des établissements français, furent-ils si préjudiciables au commerce de la colonie que le gouvernement crut devoir, pour lutter, prendre à sa charge les postes de Frontenac, de Toronto et de Niagara et y vendre des marchandises au-dessous du prix de revient. Québec était le centre d'un grand commerce d'importation et d'exportation que l'on estimait, vers 1755, àlO millions et demi de livres, dont 8 à l'importation et2etdemià l'exportation (1); la colonie faisait une grande consommation d'objets de luxe. La cession de l'Acadie avait rapproché les frontières des deux nations rivales ; aucune limite précise n'avait été tracée et les Français soutinrent les Abénakis contre les Anglais. La guerre de la succession d'Autriche (1740-1748) ayant éclaté, les Anglais profitèrent d'une révolte de la garnison de Louisbourg pour aller faire le siège de cette place qui leur ouvrit ses portes après quarante-neuf jours de siège (1745) ; une escadre envoyée l'année suivante pour reprendre cette importante position échoua complètement, et la guerre de frontières recommença (Saratoga brûlé, 1746, etc.). Le traité d'Aix-la-Chapelle rendit Louisbourg à la France (1748). La guerre, que ce traité interrompait sans trancher les questions litigieuses, se ralluma bientôt. Le gouverneur du Canada, La Galissonnière, mit une garnison à Détroit (1749) et prit quelques autres mesures pour arrêter les empiétements des Anglais. Cependant ceux-ci réclamaient toute la rive méridionale du Saint-Laurent comme une dépendance de l'Acadie, tandis que les Français voulaient arrêter la limite à une ligne tirée du cap Canseau au fond de la baie de Fundy. La querelle s'envemina au sujet des forts de l'Ohio. Sur ces entrefaites, l'amiral Boscawen, ayant attaqué sans déclaration de guerre deux bâtiments français près du Banc de Terre-Neuve, la guerre devint générale. C'est la funeste guerre de Sept ans (1756-1763). File débuta au Canada par la proscription des Acadiens d'origine française qui furent dépossédés et expulsés de leur patrie au nombre de 6000 ou 7 000 (1755) après la prise de Louisbourg par un corps de troupes parti de Boston. Les colons français, attirés par surprise et arrêtés par les troupes anglaises, furent cruelle(1) Ces chiffres, donnés par Gameau (II, 150), sont des évaluations.
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ment dispersés sans considération pour les liens de famille; leurs terres furent confisquées et données à des Anglais. De 1755 à 1757, les Canadiens tinrent hardiment la campagne et remportèrent des succès sur le territoire des colonies anglaises' mais ils étaient réduits à leurs propres ressources, affaiblis par la disette et ils ne purent, avec 6 000 hommes environ que réunit Montcalm, résister aux 50000 hommes de troupes et aux 30000 miliciens dont disposaient les colonies anglaises. En 1758, les Anglais prirent Beauséjour et tentèrent sans succès d'envahir le Canada. En 1759, la tentative fut renouvelée par trois corps d'armée comptant 60000 hommes; l'un attaqua le fort Niagara qui ne se rendit qu'après une énergique résistance; un autre marcha sur Montréal par le lac Champlain; le corps principal, amené parla flotte anglaise et placé sous les ordres du général Wolfe, débarqua près de Québec. Après la bataille livrée sous les murs de la ville dans la plaine d'Abraham (septembre 1759), où les deux généraux Montcalm et Wolfe furent tués, Québec capitula en septembre 1759. L'année suivante, les Français, vainqueurs dans cette même plaine d'Abraham, auraient repris Québec sans l'arrivée d'une escadre anglaise; ce fut Montréal, la dernière ville française du Canada, qui dut se rendre (8 septembre 1760). Le traité de Paris (1763) céda le Canada à l'Angleterre (1), avec stipulation que les Canadiens auraient le droit de professer la religion catholique, alors proscrite en Angleterre. 503. Lia population française au Canada depuis 1765. —La population du Canada était alors d'environ 60000 colons (sans compter l'Acadie). C'était surtout au grand nombre des naissances qu'était dû l'accroissement depuis un siècle; car l'historien Garneau
(I) Voici quelques chiffres tirés des statistiques du Canada (tome IV du recensement de 1871) qui indiquent le progrès de la colonisation de la Nouvelle-France (sans compter l'Acadie et Terre-Neuve). 1628 76 hivernants. 1065 3.215 (population de droit). 1675 7.832 1685 1695 1706 1716 1726 173G 1754 10.725 (plus 1,538 sauvages réunis en villages). 13.639 16.417 20.531 (dont3,318 hommes,3,340 femmes, 7,056garcons,6,814fiHe5. 29.396 30.063 55.009 (clergé 155, religieuses 225, fonctionnaires 208, chefs de familles 6,820, femmes 6,020, enfants 38,581, serviteurs et autres personnes 3,000). 56.931
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'estime pas à plus de 3 000 le nombre des émigrants français qui, epuis l'arrivée du régiment de Carignan, étaient venus se fixer au anada. Six villes seulement, Charlesbourg, Saint-Pierre, du Porwe, Saint- Vincent-de-Paul, Varennes, Saint-Charles, Saint-Thons, comptaient de 1000 à 1 300 habitants ; deux, Québec (8967) et 'ontréal (5 733) dépassaient ce nombre. La population française e l'Acadie, avec l'île Royale et l'île Saint-Jean, qui, avant les roscriptions de 17SS, s'élevait à 18 500 individus, en comptait ncore 10000 en 1765 (1). C'était donc, en tout, 70000, peut-être 5000 Français. Il y a aujourd'hui plus d'un million et demi de catholiques de angue française dans le nord de l'Amérique. Le Canada, aujour'hui possession anglaise, forme une confédération de sept colonies ous le nom de Dominion of Canada (Puissance du Canada en rançais). II 504. Saint-Pierre et Miquelon. — A 16 kilomètres au sud de a pointe de Lameline, une des extrémités de Terre-Neuve, se rouvent par 46°46' de latitude nord et 58°30' de longitude uest (position de Saint-Pierre) deux petites îles situées à près e 4000 kilomètres (2160 milles) de Brest : Saint-Pierre et Miuelon, avec quelques îlots : l'île aux Chiens, le Grand et le etit-Colombier, l'île aux Vainqueurs, l'île aux Pigeons, l'île Verte, 'ik Massacre, l'île aux Moules. as 235 kil. c. La superficie totale ne dépasse
Explorées en 1591 par Le Court-Précourt, elles faisaient, au viie siècle, partie du domaine colonial de la France. Elles lui nt été formellement cédées par l'Angleterre en 1763, comme ne faible compensation de la perte du Canada. Le célèbre Cook ut envoyé par l'Angleterre pour en faire le levé à l'époque de ette cession. Miquelon, la plus grande (184 kil. c), est formée de deux les, la Grande-Miquelon (104 kil. c.) au nord et la Petite-Miquelon u Langlade (30 kil. c.) au sud; depuis 1783, une étroite langue e sable, basse, longue de 10 kilomètres, sur laquelle mainte emarcation a échoué par un gros temps, réunit les deux parties.
La population française de l'Acadie, sur laquelle les documents ne sont d'accord, paraît avoir*été, d'après les statistiques du Canada (t. IV, p. xxix), 10,000 en 1749, de 18,500 en 1755 (dont 8,200 dans la Péninsule), de 10,150 11 1165 et de 8,442 en 1771.
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Miquelon est principalement formée de roches granitiques et porpbyriques imprégnées de minerai de fer; çà et là sont des tourbières. Le sol est rocheux, raviné, peu cultivable, excepté dans quelques parties de Langlade dont la côte sud est hérissée de rangées parallèles de collines de sable, dites Buttereaux k Langlade. La plus grande altitude (248 m.) se trouve dans la Grande-Miquelon. Quelques petits ruisseaux, dont le principal est la Belle-Rivière dans Langlade, arrosent l'île. Les bouquets de bois ne se composent que d'arbustes, surtout de genévriers^ de pins avec lesquels on fabrique une certaine bière, dite sapinette, boisson ordinaire des habitants. La côte est en général rocheuse et nue. Le cap Miquelon au nord et l'anse de Miquelm, trop ouverte pour être sûre, l'étang de Mirande, le Grand-Btmchois, vaste lagune située au sud de la Grande-Miquelon, qui s'emplit et se vide presque à chaque marée, le cap aux Morts, haut promontoire dans Langlade, le cap Coupé et la pointe Plate au sud de Langlade sont les principaux accidents de la côte. Saint-Pierre n'a que 26 kil. c. C'est aussi une île porphyrique, rocheuse et escarpée, située au sud-est de Miquelon dont elle esl séparée par le détroit dit La Baie, large de 5 kilomètres à peine. Le sol, mamelonné et très peu fertile, s'élève à 204 mètres; dans les fonds se trouvent des étangs dont le principal (44 hectares] est l'étang du Savoyard. Les cultures se bornent presque an jardins qui avoisinent Saint-Pierre. La pointe Henry au nord, le cap de l'Aigle à l'est, la pointe du Diamant et la pointe du Savoijmi au sud et au sud-ouest en marquent les extrémités. La longueur de l'île est de 7 kil. et demi et la largeur de 5. A l'est, l'île m Chiens abrite la rade de Saint-Pierre ouBarachois de Saint-Pierre, qui est sûre et dans laquelle on pénètre par la passe l\ord-Esl,\i passe aux Flilans et la passe Sud-Est. Le climat est très brumeux. L'hiver est long sans être très rude (température moyenne de l'année — 5°), quoique les tourmentes de neige dites « poudrin » soient fréquentes, que la banquise cerne souvent les îles et que le thermomètre descende parfois à —20*. Les vents du nord et du nord-ouest dominent dans cette saison. La végétation est rabougrie partout, excepté sur les bords de la Belle-Rivière. Ces îles, où quelques Acadiens étaient venus chercher un refuge en 1755, possédaient environ un millier d'habitants lorsqu'elles furent formellement cédées par l'Angleterre à la France. Elles sont sans défense ; aussi, chaque guerre les a-t-elle fait tomber au pouvoir des Anglais : en 1778, époque où ceux-ci détruisirent
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alites les maisons et forcèrent les 1 200 habitants à se réfugier n France; en 1793, puis en 1803. En 1816, les habitants ramenés e France clans la colonie relevèrent le bourg de Saint-Pierre et ommencèrerit à peupler Miquelon. La population, en décembre 1888, était d'environ 6000 habiants : 4 7*4 à Saint-Piè'rve, 611 dans Vîle aux Chiens, dépendance le la commune de Saint-Pierre, et 574 à Miquelon-Langlade, qui ont les trois seuls centres de population. Sur ce total, 3 779 étaient lés dans la colonie, 777 dans d'autres colonies et 1 373 en France. Le sol ne suffit pas à nourrir ses habitants et il n'est pas vraisemblable que la population sédentaire augmente. Mais elle ouble et au delà temporairement, lorsqu'avec le printemps arrivent de France les bâtiments armés pour la pêche de la morue. La ville de Saint-Pierre est construite tout en pierres ou en riques dans la partie centrale, en bois dans les autres parties. L'église, quoiqu'en bois, a une certaine élégance. La rade est bordée de larges quais en bois. Les îles sont administrées par un gouverneur ayant plusieurs chefs de service sous ses ordres et assisté d'un conseil privé. epuis 1887, elles ont un conseil général ; mais elles ne sont pas représentées au Parlement. 11 y a un conseil d'appel à Saint-Pierre et deux justices de paix, à Saint-Pierre et à Miquelon; une préfecture apostolique. Saint-Pierre et Miquelon sont une des 19 colonies qui ont le droit d'élire un délégué au Conseil supérieur. La culture est presque nulle, excepté à Langlade où l'on compte une dizaine de fermes. Parmi les productions on ne peut guère citer que la bière de spruce ou sapinetle et quelques légumes des jardins. Le gibier est assez abondant. 505. La pêche de la morne. — La seule industrie de cette colonie est la pêche de la morue, qui a lieu d'avril en octobre. Elle s'exerce en partie sur le Banc, en partie sur les côtes des "des et dans les parages de Terre-Neuve. Elle est précédée de la boette, c'est-à-dire de la pêche du poisson qui sert d'appât aux pêcheurs de morue. Depuis quelque temps, le parlement de Terre-Neuve a interdit la vente de la boette aux pêcheurs français. Cet appât consiste, d'avril à juin, i harengs qui se trouvent en très grande quantité dans les pages de Terre-Neuve ; de juin à juillet, en capelans, petits poissons >nt les morues sont très avides et auquel elles donnent la lasse; de juillet à septembre, en encornets, petites pieuvres qui »ndent aussi dans cette mer. On fait quelquefois la boëtte avec
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des coques qu'on ramasse dans la vase, surtout au Grand-Ban. chois. La pêche au Banc se fait soit sur le Grand-banc de Terre-Neuve situéau sud-est de Terre-Neuve et mesurant environ 150000kil.c soit sur le Banc-à-Vert, le Banc de Saint-Pierre, le Banqutnw, au sud de Terre-Neuve. Sur le Grand-Banc, dont le fond est généralement vaseux, la profondeur de l'eau est en moyenne de 40 mètres et dépasse 150 sur quelques points. C'est sur ce banc que la pêche est le plus fructueuse et qu'on trouve les plus belles morues. La pêche est faite soit par les bateaux de la colonie, soit par les navires qui viennent chaque printemps de France, expédiés principalement de Bayonne, de Saint-Brieuc, de Paimpol, de Saint-Malo, de Granville, de Fécamp, de Dieppe, de Dunkerqm, La pêche avec salaison à bord est faite sur les bancs par des bâtiments dont le minimum d'hommes d'équipage est déterminé par les règlements maritimes (le minimum est de 25 hommes sur les bâtiments jaugeant moins de 142 tonneaux). Pendant que le bâtiment reste à l'ancre sur le banc, les marins vont pêcher de côté et d'autre, autrefois avec de grosses et lourdes chaloupes, aujourd'hui avec de petites embarcations légères, dites « doris» et montées par deux hommes. Les hommes tendent les lignes de fond, dites « harouelles » ou « palangres ». Cette pêche produit surtout des morues vertes, qui, salées seulement après avoir été désossées, ne peuvent se conserver longtemps. Les navires armés avec salaison doivent rapporter en France toute leur pêche pour jouir de la prime. La pêche avec sécherie fournit surtout des morues sèches. 11 faut une vaste place et un établissement sur le littoral pour préparer, nettoyer, saler et étendre le poisson qui sèche à l'air. Sont affectées à cet usage : 1° les grèves de Saint-Pierre et de Miquelon qui portent des établissements, en partie fixes, devenus aujourd'hui des propriétés privées ; 2° certaines parties (côte nordest et côte occidentale) des grèves (dites graves) de Terre-Neuve. L'usage d'une partie de ces grèves est attribué tous les cinq ans, par tirage au sort (à Saint-Servan), aux armateurs de France qui y envoient leurs navires. Les barques font la pêche côtière avec un grand filet dit seine ou flotte et l'équipage travaille dans le « chaufaud » pendant que le navire reste désarmé ou va lui-même pêcher à la ligne de fond sur le Grand-banc. Avec la morue, il faut compter, comme produits accessoires,
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huile de foie de morue A&rogue ou œufs de morue salés qui servent appât, la pêche du hareng, du capelan et du saumon. On récolte, rlout dans le Grand-Barachois, beaucoup de moules. En 1880,1a pêche faite : parles habitants(280 hommes) s'élevait 370 000 kil. de morue sèche; par les pêcheurs hivernants 52 hommes) a 183 000 kil. de morue sèche; par les équipages des -ires armés, avec sécherie à Saint-Pierre et passagers venus de ance (22 navires et 3 717 hommes) à 2 646000 kil. de morue che et 12803 000 kil. de morue verte. En outre, les bâtiments més avec salaison à bord avaient déposé à Saint Pierre 022000 kil. de morue verte. La pêche de la morue est une nne école pour former des marins. Mais c'est un rude métier et nombre des hommes qui s'y adonnent n'est pas en progrès. :après les relevés dressés par le ministère du commerce pour le vement des primes et publiés dans la « Situation économique de France»,les 421 bâtiments armés en 18S3 pour cette pêche porient 13 615 hommes; le maximum a été atteint en 1859 avec G bâtiments et 14 949 hommes; en 1888, le nombre des bâtienls s'est élevé à 1 050, mais celui des hommes n'était que de 437. Le total des primes d'armement a varié pendant cette période trente-cinq ans entre 466 000 francs (en 1855) et 723 000 (1859). Le total des exportations de morue donnant lieu à une prime sportation des entrepôts français ou des lieux de pêche à destilion des colonies et exportation des ports de France pour les ys étrangers ou pour l'Algérie et la Sardaigne), qui était, d'aèsle même document, de 21 millions de kilogrammes en 1838, tait abaissé jusqu'à 4 millions et demi en 1877; il s'est relevé squa 2G en 1886; il était de 19 en 1888, représentant une vaur d'environ 6 millions de francs. D'après l'état général des tours de la pêche fourni par l'administration des douanes, l'imrlation des morues en France a été, en 1888, de 44 millions de logrammes (42 977 000 kil. de morues vertes, 1428 000 kil. de orues sèches), chiffre qui donne une idée plus exacte de l'imrlance de la pêche. 506. Le commerce de Saint-Pierre et Miquelon. — Un petit teau à vapeur établit une communication régulière entre les miles. Il existe aussi un service régulier avec Halifax (Nouvelle'osse) et avec Saint-John (Terre-Neuve). Deux câbles transatlanws, l'un anglais (depuis 1869), l'autre français (depuis 1880) terrissent à Saint-Pierre. Le commerce de Saint-Pierre et Miquelon, en 1888, s'est élevé,
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d'après la statistique coloniale, à 31 287 000 francs dont 13 millions avec la France (3 722 à l'importation dans la colonie et 9 921000 à l'exportation), 1908 000 francs avec les colonies françaises (50000 francs à l'importation et 1857000 francs à l'exportation) et 15 735000 francs avec l'étranger (9 805 000 francs à l'importation et 5 930000 francs à l'exportation). Ce même commerce était de 7 799 000 francs seulement en 1854 et de 28 099 000 fr. en 1874. L'importation (d'après la Statistique coloniale), qui vient surtout des États-Unis et de France, consiste en farine, mélasse, sel, m et liqueurs, tissus de laine, etc.; l'exportation, en morues (26mil. lions de kilogrammes et 11200000 francs en 1888) (1) et produits de la morue, en réexportation de farine et de mélasse pour l'approvisionnement des navires. Les morues sont expédiées partie en France, partie aux Antilles françaises et à la Réunion.
Commerce spécial de SAINT-PIERRE et MIQUELON avec la France.
(en millions de francs).
PÉRIODES DÉCENNALES.
IMPORTATIONS eu France.
EXPORTATIONS de France.
TOTAL.
1837-46 1807-76 1877-86 1888
7.0 12.1 15.8 18.4 24 4 27.6 29.1 32.0 27.6
2.3 5.2 5.7 6.2 6.5 4.7 4.3 4.1 4.6
P-
9.3 17.3 21.5 24.6 30.9 32.3 33.4 36.1 32.2
jj
?
507. lia côte de Terre-Neuve. — Les côtes de l'île de Terre Neuve, aperçues (au cap Bonavista) par Cabot en 1497, furent es plorées, en 1505 et 1506, par Bergeron et par Denis de Honfleur puis par Verazzano (1525) qui lui donna le nom qu'elle porte encor
(1) La quantité importée en France de Saint-Pierre et Miquelon, d'après' douane française (30 millions et demi de francs pour les poissons de merd toute sorte en 1888), est supérieure à la quantité exportée de Saint-Pierre( Miquelon pour tous pays, parce qu'une partie des bâtiments fait la pêche ai toucher à Saint-Pierre : c'est pourquoi le commerce de Saint-Pierre et Wiquelo avec la France, tel qu'il est donné par la douane française (voir le tableur joint),est supérieur au commerce total de la colonie avec la! France et l'étrang tel qu'il est donné par la statistique coloniale (voir la ligure n° 276).
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ten prit possession au nom du roi François I . Roberva] y fonda m premier établissement. Des pécheurs anglais s'y étaient établis en même temps que les rançais. Les deux gouvernements s'en disputèrent l'administraion. Le traité d'Utrecht (1713) l'adjugea à l'Angleterre en même emps que l'Acadie. Mais ce traité stipula que la France conserverait e droit de pèche avec « chaufauds », c'est-à-dire le droit d'élever sur e rivage des baraques en bois pour préparer et sécher le poisson, epuis le cap Bonavisla sur la côte est jusqu'à la pointe Biche sur a côte ouest. Le traité de Paris (1763) autorisa, en outre, la pêche u large dans le golfe du Suint-Laurent. Par le traité de Versailles 1783), la France fit abandon de la partie sud de la côte orientale, u cap Bonavista au cap Saint-Jean, en échange de la partie de côte occidentale qui s'étend de la pointe Biche au cap de Baye. etle côte, ainsi délimitée, sur laquelle les Français avaient le oit exclusif de pêcher et d'établir des chaufauds, fut désignée sous nom de French Shore, « Côte française »; elle comprend la rtie orientale de la côte de Terre-Neuve au nord du cap Saintan, c'est-à-dire du 50° parallèle et toute la côte occidentale, du p Normand au nord jusqu'au cap de Baye au sud. Les traités 1814 et de 1815 confirmèrent les stipulations de Versailles; ngleterre avait, dans le cours des négociations, offert de restituer le de France en échange des droits sur Terre-Neuve et le gournement français avait préféré les pêcheries. Cependant les pêcheurs français ne faisant pas valoir strictement r droit sur cette longue étendue de côtes et, la population de rre-Neuve augmentant, pendant que se réduisait le nombre des vires français parce que la morue devenait moins abondante, s pêcheurs de Terre-Neuve établirent leurs chaufauds dans les mes parages et des colons du pays se fixèrent dans plusieurs ies. D'autre part, des bâtiments américains d'un plus fort tonnage e les bâtiments français vinrent pêcher dans les mêmes eaux, maintes reprises, les croiseurs français qui stationnent pour téger leurs nationaux ont dû confisquer des filets et détruire chaufauds appartenant à des sujets britanniques. Cet état de oses a fréquemment suscité des difficultés, ne convention fut signée par les deux puissances le 4 avril 1857, donnait aux Français : 1° le droit exclusif de pêcher et de her, du 5 avril au 5 octobre, sur les côtes de Belle-hle et du irador, sur la côte orientale de Terre-Neuve du cap Saint-Jean M p Normand, extrémité nord de l'île, et dans cinq havres de
�Commerce de S^Pierre et Miquelon ( oVaprès les statistiques coloniales) Commerce avec la Frange (d'après le tableau général du commerce de laFrance)
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Fig. 276. —Commerce de Saint-Pierre et Miquelon (1840-1883).
La courbe figurée par un trait fort en noir représente le commerce la colonie d'après «les Statistiques coloniales ». Les trois autres c0"™?" présentent le commerce de la colonie avec la France (Voir dans le tests raison de la supériorité de ce dernier sur le premier).
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côte occidentale, Porl-au-Choix, Petit-Port, Port-à-Port, lleRou§e, Me Cod-Roy; 2° le droit non exclusif sur le reste de la côte occidentale, du cap Normand au cap de Raye avec usage exclusif He cette côte depuis le cap Normand jusqu'à la pointe Saint-Roch. Mais le Parlement de Terre-Neuve a refusé de ratifier cette convention, qui est ainsi demeurée nulle, ainsi qu'une autre conclue entre les deux métropoles en 1884 et que l'arrangement du 14 novembre 1885. Les difficultés n'ont fait depuis ce temps que s'aggraver, l'obstacle venant moins de l'Angleterre que des Terre-Neuviens; des tentatives d'arrangement ont échoué en 1889 et en 1890 par la résistance des habitants de l'île. Cependant le conseil général de Saint-Pierre et Miquelon a indiqué une solution qui consisterait à échanger le droit de servitude sur toute l'étendue du Prench Shore contre un droit de propriété sur une côte plus restreinte. En 1890 un arrangement provisoire fut conclu relativement à la pêche du homard, dont les Terre-Neuviens contestaient le droit aux Français comme n'étant pas un poisson, et en 1891 (convention du 11 mars) les deux États ont décidé de remettre la décision du différend à une commission arbitrale. III 508. Les Français aux Antilles jusqu'en 1713. — Les Espagnols, qui faisaient peu de commerce aux Antilles, avaient cependant la prétention d'en interdire l'accès aux autres nations en 'ertu de la bulle pontificale qui leur avait donné les pays nouveaux «à découvrir et à convertir dans les mers de l'ouest » ; ils détruisaient tous les navires européens qu'ils surprenaient dans ces parages. Cependant une piraterie lucrative s'était organisée contre eux et quelques aventuriers étaient venus s'établir sur les îles pour boucaner. Un Dieppois, Rélain d'Esnambuc, arriva avec de Rossey à Saint-Christophe, à peu près dans le même temps que des Anglais y débarquaient. D'Esnambuc, de retour en France, sut plaire à Richelieu et fondala Compagnie de Saint-Christophe (1626), qui obtint pour vingt ans le privilège du commerce des îles du NouveauMonde. Les empiétements des Anglais et les menaces des Espagnols déterminèrent le roi à envoyer sous le commandement de Cahuzac une escadre qui battit les Anglais et éleva un fort dans lîle Sainl-Euslache (1629). Mais, pendant que Cahuzac croisait dans le golfe du Mexique, une escadre espagnole parut devant
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Saint-Christophe. De Rossey capitula et les Français se réfugièrent à Saint-Martin, à Saint-Barthélemy, à Anguelle (Anguilla) D'Esnambuc, qui s'était retiré à Antigoa, revint et reprit (1630) possession de l'île où les Anglais s'étaient déjà rétablis. D'autres aventuriers français et anglais s'étaient réfugiés (1G30) sur la côte septentrionale de Saint-Domingue, dans l'île de la Tortue où ils chassaient le buffle comme boucaniers et d'où ils écumaient la mer comme flibustiers. Les hardis coups de main des c flibustiers sont restés célèbres dans l'histoire maritime du xvn siècle (1). L'île se peupla rapidement de colons et d'engagés venus principalement de Dieppe. Inquiets de ce voisinage, les Espagnols chassèrent les flibustiers de l'île de la Tortue et en pendirent™ grand nombre (1638). Mais les flibustiers revinrent bientôt et se donnèrent pour chef l'Anglais Willis. Cependant la compagnie de Saint-Christophe s'était, grâce à la protection de Richelieu, réorganisée sous le nom de Compagnie des îles d'Amérique (1635) et s'était engagée à établir aux Antilles, en vingt ans, 4 000 personnes de religion catholique. D'Esnamkc et Dupont avaient occupé la Martinique avec 100 colons, construite fort Saint-Pierre (1635) et commencé l'extermination des Caraïbes; Liénard de l'Olive etDuplessis avaient débarqué avec 550personnes, à la Guadeloupe. En 1638, de Poinci fut nommé lieutenant général des îles de l'Amérique, chaque île conservant néanmoins son gouverneur particulier. Sur la demande des Français opprimés par un chef anglais, il envoya (1641) pour commander dans l'île de la ToHm, Le Vasseur, qui éleva des fortifications et repoussa les attaques des Espagnols, mais qui, ayant profité des dissensions pour se déclarer le prince de la Tortue, fut assassiné par deux de ses partisans (1650). Une guerre civile avait en effet éclaté dans les Antilles, entre Patrocle de Thoisy nommé gouverneur (1644) et de Poinci qui n'accepta pas sa disgrâce, s'allia même aux Anglais et finit par l'emporter. Poinci avait envoyé le chevalier de Fontenay reprendre possession de l'île de la Tortue; mais les Espagnols, auxquels la piraterie causait de grandes pertes, envoyèrent une escadre qui attaqua le fort de la Tortue et força Fontenay à capituler et tous les Français à partir sur deux navires dont un disparut en route. En 1659, de Rossey (ou du Roùsset) obtint une commission (1) Parmi ces exploits de flibustiers on cite celui d'un nommé Legrand qui, avec une barque montée par vingt-huit hommes, accosta le galion vice-amiral d'Espagne, coula aussitôt sa barque et courut sur le pont mettre le pistolet sous la gorge du capitaine qui se rendit à discrétion.
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de gouverneur de la Tortue et vint prendre possession de l'île que quelques Espagnols occupaient; mais, étant rentré en France en 1603 après avoir nommé son neveu La Place pour gouverner en son absence, il fut mis à la Bastille et ne recouvra sa liberté qu'après avoir cédé pour 15 000 livres son privilège à la Compagnie des Indes occidentales, fondée en 1004. La Compagnie des Indes fit de mauvaises affaires et finit (1) par vendre ses possessions : la Guadeloupe avec la Désirade, les Saintes et Marie-Galante au marquis de Boisseret pour 73 000 livres ; la Martinique, Sainte-Lucie, la Grenade et les Grenadilles pour C0,000 à du Parquet, neveu de d'Esnambuc, qui les revendit 90,000 au comte de Cerillac ; Saint-Christophe, Saint-Barthélemy, SainteCroix et la Tortue pour 147 000 livres à Poinci, qui les légua (1659) à l'Ordre de Malte. Le roi racheta ces îles (excepté celles qui appartenaient à l'Ordre de Malte), en les payant à leurs propriétaires le double de ce qu'elles avaient coûté, et les rétrocéda à la Compagnie des Indes, investie pour quarante ans du monopole du commerce. M. de Tracy, nommé vice-roi de l'Amérique, se rendit à la Martinique et installa dans les îles les gouverneurs choisis par la Compagnie. Les Anglais durent abandonner Sainte-Lucie, dont ils s'étaient emparés. Les Français, alliés aux Hollandais alors en guerre contre l'Angleterre, forcèrent après plusieurs combats (à la rivière de Cayenne, aux Cinq Combles, à la Cabesterre) les Anglaisa capituler dans Saint-Christophe (1666); Antigoa, Tabago, Montserrat, Saint-Eustache tombèrent en leur pouvoir; la Martinique repoussa victorieusement deux attaques des Anglais, la première dirigée par le gouverneur de la Barbade qui avait débarqué à la Grande anse du Carbet (1666), la seconde conduite par un amiral qui avait essayé de surprendre la ville de SaintPierre. En 1668, la paix de Bréda restitua à l'Angleterre Antigoa, Montserrat et la portion de Saint-Christophe qu'elle possédait avant la guerre, et autorisa tout navire à commercer aux Antilles en payant un droit à la Compagnie des Indes. La Compagnie avait nommé gouverneur de la Tortue, d'Ogeron, qui sut se faire aimer des boucaniers et les soutint dans leurs har(1) En 1G68, elle avait fait un appel de fonds de 4,000 livres par associé: ces fonds n'ayant pas été versés,ia Compagnie vendit les îles qu'elle n'avait plus Je capital pour exploiter. Les colons étaient alors dans une grande misère et les Hollandais, qui faisaient par contrebande presque tous le commerce, réalisaient des bénéfices.
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dies expéditions contre les colonies espagnoles. Les boucanier fondèrent quelques établissements, Port Margot, le Cap (1670), yj s la côte occidentale de Saint-Domingue nommée aussi Haïti- l a culture du tabac et celle de la canne furent entreprises; des femmes furent amenées de la métropole et le nombre des habitants augmenta. Cependant le monopole de la Compagnie occasionna en 1671 une révolte qu'il fallut réprimer par la force ; mais, en 1675 comme son capital était insufQsant pour faire valoir son immense domaine et que son monopole gênait le commerce, elle fut supprimée. Les colonies commencèrent à prospérer sous un régime moins restrictif. Pendant la guerre de Hollande, l'amiral hollandais Ruyter, qui avait débarqué avec 3 O0O hommes au fonds Canonville, sur la côte de la Martinique, fut repoussé avec perte ; l'amiral d'Estrées, après un combat naval (1077), s'empara de Tabago, alors aux Hollandais, et le traité de Nimègue (1678) confirma cette conquête. C'est l'époque la plus brillante de la puissance française aux Antilles. La Martinique, dont la population dépassait 20,000 âmes, était le centre du gouvernement. Sainte-Croix, Saint-Mart'm,iy\t la France partageait avec la Hollande, Saint-Christophe, qu'elle partageait avec l'Angleterre, Saint-Barthélemy,1a Guadeloupe avec la Désirade, Marie-Galante et les Saintes, la Dominique, SainleLucie, Saint-Vincent, la Grenade et les Grenadilles, Tabago faisaient partie du domaine de la France. La Tortue était presque abandonnée, mais des établissements s'étaient formés dans la partie occidentale de Saint-Domingue (1), au Cap Français, h Porté la Paix, au Grand et au Pelit-Goyave, à Léogane, à la Grande anse, à Vile aux Vaches. L'introduction d'un grand nombre de nègres avait favorisé le progrès de la grande propriété et des cultures d'exportation, mats avait en même temps diminué le nombre des « petits blancs». L'interdiction du mariage entre les blancs et les mulâtres entretenait les antipathies de race. Cependant le « code noir », promulgué en 1681, faisait aux noirs une condition un peu moins dure que dans les colonies anglaises. Vers la fin du xvn° siècle, les Anlilles françaises étaient arrivées à produire 27 millions de livres de sucre, et comme la métropole, qui était le seul marché ouvert aux planteurs, n'en consommait guère que 20, les prix s'avilirent
(I) Saint-Domingue ne fut pas compris dans le traité de Nimègue, parce que les Espagnols ne voulaient pas reconnaître qu'une partie de l'Ile ne leur appartenait plus.
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tombèrent de 15 livres le quintal brut en 1682 à 6 en 1713. Pendant la guerre d'Allemagne, le gouverneur français Cussy ttilles Espagnols à Santiago (1690); mais les Anglais chassèrent Saint-Christophe les Français qui se réfugièrent à Saintningue et prirent Saint-Eustache et Marie-Galante, pendant .]es Espagnols, vainqueurs dans la plaine de la Limonade, brûlent le Cap et ravageaient la partie française de Saint-Domingue ; rtie occidentale). Ducasse, successeur de Cussy, alla deux fois a 93 61 1094) ravager la Jamaïque; l'année suivante (1695), une mée anglo-espagnole ravagea à son tour toute la partie française Saint-Domingue et ruina les établissements ; deux ans après, intis, avec une escadre renforcée par les flibustiers, vengea cet trage par le sac de Carthagène ; des corsaires anglais qui avaient nté de nuit une descente h la Martinique furent rejelés à la mer 97). La paix de Ryswyck (1697) rétablit le calme dans les tilles et rendit à la France la moitié de Saint-Christophe. Pendant la guerre de la succession d'Espagne, les Français rent encore une fois expulsés de Saint-Christophe (1702). Mais Anglais furent repoussés dans leurs attaques contre Léogane et Guadeloupe (1703); des escadres françaises pillèrent les étalements anglais de Saint-Christophe, et s'emparèrent de Nieves f06), de Montserrat et d'Antigoa (1712), de Saint-Eustache et Curaçao. La paix d'Utrecht (1713) donna toute l'île de Saintristophe à l'Angleterre. 509. Sons les règnes de LouisXVetdeLiOiiisXVI.— Sousle règne Louis XV, jusqu'à la guerre de Sept ans, les Antilles prospèrent. Les planteurs de la Martinique, qui avaient 15,000 noirs 1700, en possédaient 72,000 en 1736. A Saint-Domingue, les faciès données par Law au commerce stimulèrent la production du tre; cependant les privilèges accordés à la nouvelle Compagnie s Indes soulevèrent les habitants (1722) qui ne s'apaisèrent que sque ces privilèges eurent été révoqués. L'industrie sucrière se reloppa très rapidement et l'exportation de la colonie française Saint-Domingue, qui n'était que de 11 millions de livres tournois ÎHI, s'éleva à 193 en 1788 (1). Le commerce total de Saintmngue s'élevait alors à 285 millions de livres tournois et sa pulalion était de 520,000 habitants, dont 452,000 esclaves. La guerre de Sept ans interrompit cette prospérité. La Martinique,
1775, le total des exportations des Antilles (y compris Cayenne) était 1°6 millions; le sucre seul figurait dans cette somme pour 02 millions, pour Saint-Domingue, 10 pour la Martinique et 7 pour la Guadeloupe.
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attaquée par une flotte anglaise, résista; mais la Guadeloupe^ tula (1759) au moment où arrivaient des secours de la métropole et resta quatre années sous l'administration anglaise; la Désirui et les Saintes subirent le même sort. A la suite de plusienr échecs, les Français se trouvèrent impuissants à tenir la mer e perdirent la Dominique (1761) et la Martinique (1762), puis toute les autres Antilles françaises. Le traité de Paris (1763) ne rendit que la Guadeloupe avec Marie-Galante et la Désirade Martinique et Sainte-Lucie ; l'Angleterre garda la Dominique,Qn nade, les Grenadilles, Saint-Vincent et Tabago. Les Anglais( tèrent en masse, sur la côte du continent, les Caraïbes de Saint Vincent qui étaient restés fidèles h la France. Lorsque, quinze ans après, la France prit parti pour les Étals Unis, la fortune lui fut plus propice. Saint-Martin, Samt-Vincen la Grenade (1779), puis Tabago, Saint-Eustache, Saba{Yl%{),{ Saint-Christophe, Nièves (Nevis en anglais), Montserrat (1 furent conquis par ses escadres. L'Angleterre, après avoir relev l'honneur de son pavillon par la bataille des Saintes, consi à signer la paix de Versailles (1783) par laquelle les deux rants se restituaient réciproquement leurs conquêtes, à l'exceplio ' de Tabago qui revint à la France. 510. Oepuis la révolution de 1789. —■ A la nouvelle de la rév lution de 1789, les petits blancs de Saint-Domingue, désignés so le nom de «pompons rouges», puis les hommes de couleur libr s'insurgèrent pour obtenir l'égalité des droits (1791); ensuite 1 esclaves, qui commencèrent à massacrer les colons. Après le décr de la Convention qui abolissait l'esclavage (4 février 1794), 1 blancs appelèrent les Espagnols et les Anglais à leur secour l'anarchie fut complète. L'Espagne, par le traité de Bâle (1795), céda à la France partie orientale de Saint-Domingue qui lui appartenait. Un noi Toussaint Louverture, qui s'était d'abord mis au service des Esp gnols contre les Français et qui avait été nommé ensuite génér de division au service de la France, chassa les Anglais, maîtres d Port-au-Prince et des principales villes de l'ouest (1798); malgi l'agent du Directoire, il alla prendre la ville de Saint-Domingu aux Espagnols, et il donna à l'île une constitution (1801). Loin la ratifier, le premier consul envoya le général Leclerc qui s empa de Toussaint Louverture. Mais deux généraux indigènes, Dess lines et Pétion, soulevèrent la population, chassèrent les França de la partie occidentale et proclamèrent l'indépendance de
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rier 1804). Après l'assassinai de Dessalines (1806), les disensions entre les partisans du général noir Christophe, proclamé oi dans le Nord, et de Pétion, élu président de la République dans Sud, troublèrent le pays. Les Français ne purent reprendre l'aantage et, en 1809, ils durent se retirer de la partie orientale l'île. Ce n'est pourtant qu'en 1825 que la France reconnut l'indée cndance de Haïti qui dut payer une indemnité de 150 millions, éduite plus tard (1838) à 60. La Révolution, puis la guerre avec l'Angleterre jetèrent aussi le ouble dans les Petites-Antilles. Le décret du 28 mars 1792, qui onnait le droit de suffrage à tous les hommes libres, blancs ou e couleur, puis celui du 4 février 1794 sur l'abolition de l'esclaage produisirent une irritation très vive parmi les planteurs. Ceux ela Martinique appelèrent les Anglais (mars 1794) qui restèrent aîtres de l'île jusqu'à la paix d'Amiens; ceux de la Guadeloupe apitulèrent, sans faire beaucoup de résistance (1795), mais les oramissaires et les troupes de la Convention parvinrent à chasser s Anglais. Tabago (Tobago en anglais) fut pris par les Anglais 1797; Saint-Martin en 1801. Le traité d'Amiens rendit à la ranceses colonies (1802). Puis la guerre les lui enleva encore une 1s : la Martinique en 1809, la Guadeloupe en 1810. Les traités e 1814 et de 1815 lui rendirent la Guadeloupe avec ses dépendans et la Martinique. Les autres Antilles demeurèrent à l'Angleterre. Mais la langue ançaise est encore aujourd'hui très répandue à Sainte-Lucie, à la mimique et dans plusieurs autres îles. Le seul changement territorial qui ait eu lieu depuis ce temps jst la rétrocession faite par la Suède à la France de Saint-Bar\èkmy par le traité du 10 août 1877.
IV 511. La géographie physique de la Guadeloupe. — La Guade«pe est une des Petites-Antilles. Elle se trouve au sud de Monterai dont la sépare le canal de Montserrat et au nord de la ominique dont la sépare le canal de la Dominique ; elle est située te la" 39' et 16° 31' de latitude nord et 63° 32' et 64° 10' de lonitade ouest. Sa superficie est de 1 603 kilomètres carrés. Elle se »mpose de deux îles, Grande-Terre au nord-est, Basse-Terre ou wieloupe proprement dite au sud-ouest, séparées par la Rivière
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'ée, canal dont la largeur est de 30 à 120 mètres et la longueur
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de 6 kilomètres. Les noms sont trompeurs : car Grande-Terre es la plus petite des deux îles et Basse-Terre est très montagneuse Grande-Terre (656 lui. c.) a la forme d'un triangle rectaH dont la pointe de la Grande-Vigie, la pointe Caraïbe et la poiJ des Châteaux sont les sommets. C'est une plaine basse d'allavion grasse, labourable, reposant sur des assises de calcaire madrepor que, traversée par plusieurs rangées de petites collines, clontlapri cipale longe la côte sud (115 m. aux Grands fonds de Sainle-Anm et très peu boisée. Grande-Terre n'a que des ruisseaux insigni fiants; les puits fournissent une partie de l'eau nécessaire a bétail. Des canaux, dont le principal est le canal de Rotoun,stt vent à l'écoulement des mares qui se forment dans la saison de pluies sur ce terrain sans pente. Basse-Terre (947 kil. c.) a la forme d'un ovale dont le plus gran diamètre, de la caye (récif corallin), dite Tête à l'Anglais aunor à, la pointe du Vieux Port au sud, mesure 46 kilomètres. C'est un île volcanique très montagneuse et très boisée, dont le sole formé de trachytes, de porphyres et de laves et dont les plain sont couvertes d'un lit d'argile. Sur la côte sud se dresse le mo Caraïbe (698 m.), séparé du reste de la chaîne par le coldeGm begre, que franchit la route de Basse-Terre à Petit-Bourg. " sommet le plus élevé est la Soufrière, cône de trachyte dont cratère, situé à 1458 ou 1557 mètres, a eu plusieurs éruptions qui émet constamment des vapeurs de soufre. Au sud de la Se frière est la montagne de la Grande-Découverte (1260 m.); au nor le mont Sans-Toucher (1480 m.), situé au milieu de l'ellipse, est centre du soulèvement dont les crêtes présentent la forme d'un Celle du nord-ouest est surmontée des Sauts de Bouillante (Il et 1 054 m.), des Deux Mamelles (773 et 719 m.), du mont àLoui du mont Piment, et se divise en plusieurs contreforts au delà d Dos d'âne mort; celle du nord-est est moins élevée, mais pl abrupte près de la côte. La plupart des sommets sont d'ancie volcans. L'île, dont le sol est léger et qui renferme de nombreuses sou ces thermales, est exposée à des tremblements de terre. La Guad loupe est arrosée par de nombreux torrents, très poissonneu qui descendent en cascades à travers les forêts la pente de s montagnes et approfondissent les ravins où ils coulent. Le pn cipal est la Grande rivière à Goyaves qui descend vers le nord da un bassin limité par les deux branches de l'Y ; il est navigab sur une longueur de 7 kilomètres 1/2; mais son embouchure e
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bslruée par une barre. La rivière de Bon goût renommée pour i qualité de son eau, la Lézarde, qui est navigable sur 3 kilolètres de longueur, se jettent dans la baie dite Petit cul-de-sac ; la mèreduCarbet est remarquable par sa chute, haute de 600 mètres ; irivière de la Goyave est navigable à son embouchure. Sur la côte ccidentale débouche la rivière Saint-Louis ou rivière des Pères jminicains dont la vallée est pittoresque. La mer est profonde autour de la Guadeloupe. Au nord, Grande-Terre se termine par la pointe de la Grande M; la mer est bordée de récifs percés de grottes dans lesquelles i vague s'engouffre avec bruit. Le Moule est le port de la côte ird-est, qui est en partie formée de falaises nues, en partie de lages sablonneuses et devant laquelle s'étendent des bancs de oraux; cette côte se termine par la longue pointe des Châteaux, ilaise abrupte, haute de 44 mètres. Sur la côte sud, qui est géléralement basse, sont Saint-Fi-ançois, Sainte-Anne, la pointe Cai\k, le Gozier, la rade très bonne de la Pointe-à-Pitre, située iu fond du Petit cul-de-sac, presque à l'entrée de la Rivière ialée, qui n'est pas accessible aux bâtiments de fort tonnage. Le Petit cul-de-sac est semé d'îlots; îlot à Cochons surmonté d'un 'ort, îlot à Boissard, etc. La côte orientale de Basse-Terre est bordée de palétuviers ; on I trouve Petit-Bourg, le bon port de Sainte-Marie, la pointe et le bourg de Capesterre, la pointe à Launay. La pointe du vieux Fort marque par ses roches noires l'extrémité méridionale de l'île. Sur la côte occidentale qui est escarpée, la ville de la Basse-Terre n'offre qu'une rade sans abri ; Yanse à la Barque, le bourg de Bouilmnte et Yanse Deshayes sont de meilleurs mouillages. La pointe \Mlègre termine au nord la Basse-Terre ; la côte est rocheuse à l'ouest de cette pointe, basse et sablonneuse à l'est. Entre la Tête à l'Anglais et la pointe d'Antigues, dans GrandeITerre, s'étend le Grand cul-de-sac, baie qui communique avec le Petit cul-de-sac par la Rivière Salée et dont la partie méridionale est barrée par une muraille de récifs corallins. Sur cette baie, au sud de la pointe d'Antigues, et au nord d'une petite baie bordée de palétuviers, est Port-Louis. Dans les parages de la Guadeloupe, la température est plus élevée que dans les autres parties de l'océan Atlantique. L'année se partage en hivernage ou saison des pluies, de juillet à novembre; en Misorc fraîche de décembre à mars; en saison sèche, qui est chaude, île mars à juillet. La température moyenne de l'année est d'envi-
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LA FRANGE.
ron 26° ; elle varie dans la saison sèche entre 21° le malin et 29' midi, entre 26° et 37° pendant l'hivernage; c'est pendant l'hivi nage que les cyclones, rares d'ailleurs, se produisent. L'humidit de l'atmosphère est considérable dans celte saison; à Grande-Terr m où elle est le moindre, il tombe en moyenne par an l ,9o d pluie; à Basse-Terre, il en tombe davantage, surtout dans la mor tagne. La pluie tombe en grains en mars et avril; de juillet octobre, il y a des pluies diluviennes. Le vent froid et sec du nor domine clans la saison fraîche; le vent pluvieux du sud pendr l'hivernage. L'alizé d'est règne de mars à juin, surtout sur la Côl du-vent. La brise souffle de terre la nuit et de mer pendant le jou 512. lies dépendances de la Guadeloupe. — Plusieurs ilo sont groupés, comme des satellites, à l'est et au sud de la Guad loupe. La Désirade (27 kil. c), découverte en 1493 par Christoph Colomb, est située à l'est de Grande-Terre, à 11 kilomètres a nord-est de la pointe des Châteaux, par 16° 20' de latitude nor et 63° 23' de longitude ouest. Inclinée du sud-ouest au nord-es' elle a, de la pointe des Colibris à la pointe du nord, 11 kilomètre de long et 2 de large. Une chaîne de collines (278 m. au morne Fr gule) en forme l'arête. La côte orientale est à pic; la côte oeci dentale descend en pente douce sur la mer. Le Bourg du Galet e situé à l'extrémité sud-ouest. Petite-Terre (3 kil. c. 1/2) est située à 9 kilomètres au sud-e de la pointe des Châteaux et se compose de deux îlots, Terre i'e haut et Terre d'en bas, que sépare un canal de 200 mètres de lon0 bordé de hautes berges. Marie-Galante, découverte en 1494 par Christophe Colomb, q lui donna le nom de son navire, Maria Galanda, est située pa 10° 3' de latitude et 63° 29' de longitude, à 27 kilomètres au su est de la Guadeloupe. L'île, à peu près circulaire, a une superfici de 149 kilomètres carrés. C'est une plaine fertile, surmontée d'un petite chaîne de mamelons qui atteignent 205 mètres au mo Constant. La Côte-du-vent ou côte orientale est une falaise à pi flanquée de récifs ; la côte occidentale est formée de plages sa blonneuses. La pointe du nord marque l'extrémité septentrio nale de l'île; la principale localité, le Grand Bourg, se trouve su la côte méridionale. La rivière Saint-Louis est le principalruis seau de Marie-Galante. Les Saintes(14kil.c),découvertes en 1493 par Christophe Colomb colonisées par des Français en 1641 d'abord, en 1652 ensuite, son
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; au sud de la Guadeloupe à 12 kilomètres de la pointe du Fort. La Terre d'en bas occupe la partie occidentale de ce élit archipel. La Terre d'en haut, montueuse et escarpée (317 m. u morne du Chameau), occupe la partie orientale et est flanquée, a nord, de l'îlot à Cabrit et, au sud, du Grand îlet. Les îles et les els encadrent une vaste rade qui est très sûre et que protègent e fortes défenses. A173 kilomètres au nord-ouest de la Guadeloupe se trouve l'île aint-Barthélemy, une des Petites-Antilles, située par 17° 55' de lilude nord et 65° 10' de longitude ouest. Colonie française :1648 à 1784, deux fois prise par les Anglais (1689-1763), cette e fut cédée par la France à la Suède qui l'a rétrocédée à la rance en 1877. Elle mesure 9 kilomètres dans sa plus grande ongueur, de l'est à l'ouest, et elle a une superficie de 21 kilomères carrés. C'est une île calcaire, accidentée, dont les mornes tteignent 300 mètres d'altitude et dont la côte est découpée de ombreuses échancrures; les principales sont la baie de Saint-Jean t le port de Gustavia, accessible en tout temps aux navires de tout onnage. La pointe Nègre au sud, la pointe Toury à l'est, la, pointe « Colombier à l'ouest marquent les extrémités de l'île, qui est flanuée de plusieurs îlots. L'île manque de sources et de ruisseaux. Le canal de Saint-Barthélemy sépare cette île de celle de Saintartin, située par 18° 5' de latitude nord et 65° 23' de longitude uest, à 233 kilomètres de la Guadeloupe. Des Hollandais et des rançais s'y établirent à peu près dans le même temps, en 1650, t Unirent par se la partager sans que leur accord ait jamais été roublé depuis cette époque. La France possède la partie nord et uest qui forme à peu près les deux tiers (52 kil. c.) de l'île. Saintlartin a à peu près la forme d'un triangle dont la pointe Blanche, ijiointe Basse-Terre et la pointe Nord sont les sommets. Elle est raversée par une chaîne de hauteurs qui atteint 415 mètres au pic ^Paradis. Le sol sablonneux est en très grande partie stérile; il y a pas de rivières, mais seulement deux lacs, lac Salé et lac iupson. La côte est très découpée ; la baie Simpson et la baie du higot sont les principaux mouillages. L'ensemble des îles qui composent le gouvernement de la Guaeloupe a une superficie totale de 1778 kilomètres carrés. 513. La géographie historique de la Guadeloupe. — Christophe olomb avait découvert, le 4 novembre 1493, la Guadeloupe dans i second voyage. Les Caraïbes, qui, venus de l'Amérique du sud, nommaient Turu-kéra, s'étaient rendus maîtres d'une grande
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partie des Antilles. Colomb la nomma Guadalupe, soit en l'hon neur de Notre-Dame de Guadalupe, soit peut-être à cause de sa ressemblance avec la sierra de Guadalupe. Il y revint en 149R. mais, après l'échec essuyé en 1515 par Ponce de Léon, les Espagnols ne l'occupèrent pas et les Caraïbes restèrent indépendants. Des missionnaires français, envoyés en 1523 furent massacres Ce fut d'Esnambuc qui tenta le premier avec succès un établissement (1625). De 1625 à 1635, il conquit une partie de l'île SaintChristophe pour le compte de la Compagnie de l'île Saint-Christophe (1626), puis de celle des îles d'Amérique (1635). Chassé par les Espagnols, il reprit possession de l'île (1630), etil se disposait à occuper les grandes îles méridionales des Antilles. Son lieutenant, Liénard de l'Olive, le devança; étant venu en France, il obtint que la Compagnie lui cédât pour dix années le commandement des îles et, après avoir touché à la Martinique, il débarqua, le 28 juin 1635, avec 550 personnes, dont Duplessis, amenant à la Guadeloupe, 400 laboureurs engagés pour trois ans, qui s'établirent à l'endroit où est aujourd'hui la Basse-Terre. La lutte contre les Caraïbes, commencée par l'Olive après la mort de Duplessis, fut longue et interrompue par des trêves. Ce ne fui qu'en 1660 que les Indiens survivants, au nombre d'environ G 001), consentirent à être transportés à Saint-Vincent et à la Dominique. Plusieurs Compagnies possédèrent successivement la Guadeloupe qui fut vendue au marquis de Boisserel et à son beau-frère, Hoùel, gouverneur de l'île, pour 60000 livres tournois, et pour une redevance annuelle de 6 000 livres pesant de sucre. Rachetée pour 125 000 livres tournois, l'île fut concédée par le roi à la Compagnie des Indes (1664-1674). Après la dissolution de celte compagnie (1674), elle devint domaine de la couronne et fut administrée par un gouverneur dépendant de la Martinique (depuis 16G8). L'île, où les premières plantations de cannes h sucre datent de la venue de Hollandais fuyant le Brésil (1649), prospéra auxvnf siècle par le commerce du sucre et du café. Pendant la guerre de Sept ans, les Anglais, qui avaient en vain attaqué à trois reprises la Guadeloupe sous Louis XIV (1690-1703), s'en emparèrent en 1759. La paix (1763), qui fit perdre à-la France une grande partie de ses colonies, lui restitua la Guadeloupe avec ses dépendances. L'île fut affranchie de toute subordination à legard de la Martinique et sa prospérité s'accrut rapidement. Le droit de suffrage donné par l'Assemblée législative (décret du 28 mars 1792) à tous les hommes libres, sans distinction de
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couleur, souleva l'opposition des blancs ; le drapeau blanc fut arboré avec l'assentiment du gouverneur et les « patriotes » furent expulsés. Le nouveau gouverneur (général Gollot) envoyé par la métropole parvint à ressaisir l'autorité; mais le décret d'abolition de l'esclavage (4 février 1794) fut une nouvelle cause de mécontentement et, une flotte anglaise ayant paru, l'île, après une faible résistance, capitula (avril 1795). Deux mois après, deux commissaires de la Convention ayant débarqué avec 1150 hommes, rallièrent autour d'eux les « patriotes » et les noirs, et le commissaire Hugues parvint, après une lutte de deux mois, à chasser les Anglais. Sous le Consulat, le général Richepanse, envoyé pour gouverner l'île, inquiéta les esclaves libérés qui prirent les armes; mais les mouvements insurrectionnels furent promptement réprinés et l'esclavage fut officiellement rétabli (1802). En 1808, les Anglais s'emparèrent de Marie-Galante et des Saintes n 1809. En février 1810, une expédition anglaise débarqua à Sainteïarie et se rendit, presque sans combat, maîtresse de Basseerre. La Guadeloupe resta au pouvoir des Anglais qui, en 1813, a cédèrent à la Suède sans que cet État en ait jamais pris effecivement possession. Le traité de Paris (30 mai 1814) la rendit à la 'rance; mais les Anglais y rentrèrent pendant les Cent jours et a métropole ne reprit définitivement possession de sa colonie que e 2a juillet 1816. La Guadeloupe prospéra sous la Restauration, malgré les diffiultés relatives au recrutement des noirs. Vers la fin du régime ervile, les esclaves étaient dans une condition relativement assez ouce : neuf heures de travail interrompues par un repos de trois eures; une case pour chaque famille et un petit jardin avec un ourpar semaine, outre le dimanche, pour le cultiver; des rations éterminées de viande salée, de poisson, de riz ou de manioc pour eux qui n'avaient pas de jardin; deux vêtements par année. En 839, le nombre des esclaves était de 96 321, dont 11 741 dans les illes et 8i S80 sur les propriétés rurales. La suppression de l'esclavage, décrétée le 27 avril 1848 et Momplie par le gouverneur avant même l'arrivée du décret dans i (juin 1848), produisit une crise très grave qui diminua de is de moitié la culture de la canne, mais dont la colonie, grâce 'importation de travailleurs africains et indiens, était parraue à sortir vers 1858. Les sénatus-consultes du 3 mai 1854 et ^juillet 1866 et le décret du 3 décembre 1870 ont donné à la adeloupe, comme à la Martinique, une certaine autonomie admiU FRANCE. III. 20
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nistrative et le droit de nommer des représentants au Parlement français; la loi du 3 juillet 1861 a supprimé le « pacte colonial» et accordé aux colonies la liberté commerciale. Le projet de tarit des douanes de 1891 propose l'abrogation du sénatus-consulte de 1866. Le gouverneur français de Saint-Christophe avait, dès 1639, pris possession de Saint-Martin, mais sans l'occuper. Des Espagnols qui s'y étaient établis abandonnèrent deux ans après leur établissement en détruisant les constructions. Quatre Français qui étaient avec eux s'étaient cachés et étaient demeurés dans l'île (1630). Ils s'aperçurent bientôt qu'ils n'étaient pas seuls et que cinq Hollandais s'y trouvaient aussi. Après quelques désaccords, les partis convinrent de se partager le territoire qui est resté depuis ce temps aux Français et aux Hollandais. L'île Saint-Barthélemy, rétrocédée par la Suède à la France en 1877, a été occupée par elle en mars 1878. 514. I-'administratioii, la population et les villes. — La Guadeloupe est administrée par un gouverneur qui représente le chef de l'État; il a sous ses ordres un directeur de l'intérieur, un procureur général, chef du service judiciaire, un chef du service administratif, un trésorier-payeur. Il est assisté d'un conseil prié Un conseil général, élu à raison d'un conseiller par canton et renouvelable par moitié tous les trois ans, exerce à peu près les mêmes fonctions que les conseils généraux en France. Il délègue ses pouvoirs, dans l'intervalle des sessions, à une commission coloniale. A la Basse-Terre siège une cour d'appel; Basse-Terre, la Po'uttà-Pitre et Marie-Galante ont un tribunal civil; il y a onze justim de paix, dont trois, Marie-Galante, Saint-Barthélemy et Saint] Martin, sont à compétence étendue. L'instruction est donnée par le lycée de la Pointe-à-Pitre, par le collège diocésain de La Basse-Terre, par les écoles primaires que dirigent des laïques ou des congréganistes (frères de Ploërmel et sœurs de Saint-Joseph de Cluny). Basse-Terre est, depuis 1850, le siège d'un évéché suffragantde Bordeaux. Le traitement de l'évêque ayant été supprimé législalivement, le diocèse n'a plus qu'un administrateur apostolique. Il y a des chambres de commerce à Basse-Terre et à Pointt-iPitre. La Guadeloupe n'a plus aujourd'hui qu'une garnison d'environ 250 hommes. Les dépenses qui concernent la souveraineté sont payées pa'
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budget de l'État; elles s'élèvent à 1 579 055 francs en 1891. Les très dépenses sont payées par le budget local qui était, en 1891, plus de 5 millions et qu'alimente principalement Y octroi de mer. a Guadeloupe est divisée en trois arrondissements : Basse-Terre comprend Basse-Terre et les Saintes et dont Saint-Barthélémy Saint-Martin sont des cantons; Pointe-à-Pitre qui comprend nde-Terre et la Désirade; Marie-Galante. Les communes sont au ibre de 34; elles sont administrées par un maire et par un seil municipal, conformément à la loi du 5 avril 1884. a population de la Guadeloupe (avec ses dépendances) était luée à 50000 âmes en 1759 et à 99 970 en 1779, à 107 210 938 blancs, 3149 affranchis et 90139 esclaves) en 1790. Yers 0, elle était d'environ 120 000 âmes; en 1853, après la suppresde l'esclavage, de 125 700; en 1870, à la chute de l'Empire, 129500. En décembre 1887, elle s'élevait à 182 000, dont 154 individus de population coloniale et 16 083 immigrants : lté moyenne de 102 habitants par kilomètre carré. La densité eu réalité beaucoup plus forte dans les parties habitées; car, ontagnes de Basse-Terre sont désertes et près de la moitié ol (700 kil. c. en 1888) est inculte, nombre des femmes est supérieur à celui des hommes 05 hommes et 76 666 femmes de population coloniale en 1888). 1848 à 1875, le nombre moyen des naissances annuelles, dont uart de naissances naturelles, a été d'un peu moins de 30 par habitants; celui des décès d'un peu plus de 30; le nombre des d(/es de 6 à 7 par 1000 habitants. Cependant en 1888 (et dans nées immédiatement précédentes) les naissances (3 936) dans pulalion coloniale l'emportaient sur les décès (3 350), tandis esdécès (395) l'emportaient sur les naissances (341) parmi les granls. suppression de l'esclavage et la baisse du prix du sucre ont ndément modifié l'équilibre économique et politique dans la ition de la Guadeloupe. Presque toute la fortune était aux des planteurs ; celle-ci a beaucoup diminué, et les habitudes e persistant ont dans beaucoup de familles amené la gêne; ence a passé aux mains des gens de couleur, surtout des res dont l'éducation ne s'est pas encore partout élevée au de leur puissance. chef-lieu de la colonie est Basse-Terre (8 790 hab.), ville par les premiers colons, bâtie en amphithéâtre sur le bord et encadrée de riantes collines que domine le volcan de
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la Soufrière, percée de larges rues et ornée de plusieurs places dont la principale est le champ d'Arbaud ; elle a été plusieurs fois ravagée par les Anglais. Le camp Jacob est près de la ville. Le port n'est qu'une rade dont le fond est d'une bonne tenue près de la côte, mais qui ne présente pas d'abri; dans les mauvais temps, les navires doivent chercher un refuge aux Saintes, La Pointe-à-Pitre (17 600 hab.), que l'on nomme communément la Pointe, doit son nom à une pointe où un colon hollandais, Peters, avait fixé sa résidence en 1654; la ville, fondée en 1763 sur la rive orientale du Petit cul-de-sac, doit sa prospérité à sa rade et à son beau port, vaste et profond, ainsi qu'à la richesse agricole de Grande-Terre. La ville est bâtie régulièrement avec une I promenade (promenade de la Victoire); depuis le tremblement de terre de 1843 qui a détruit la Pointe-à-Pitre de fond en comble, les maisons sont bâties en bois ou en fer. Le canal Vatable, qui entourait la ville et qui s'était envasé, a été comblé. La Pointe-à Pitre, qui a grandi par le commerce, est beaucoup plus impor| tante que Basse-Terre. Le Moule (11 000 hab.), port sur la côte orientale de la Grande| Terre. Èlorne-à-l'Eau (6000 hab.). Le Grand-Bourg (6 700 hah.), chef-lieu de Marie-Galante. 515. JLa production. — Le manioc (production de 17 de kil. en 1888), la banane, la patate (207 000 kil.), le ma/aojj| Yignarne, le maïs, Yarrow-root sont les principales productions cultures dites vivrières. L'Anse-Bertrand, le Gozier, le /.OTOT/ÙJ Sainte-Rose, Capeslerre, Petit-Bourg sont les communes où l'o| cultive le plus le manioc. Les plantes industrielles sont la canne à sucre qui en 1888, 65 millions et demi de kilogrammes de sucre valant prè| de 20 millions de francs, 4 millions et demi de kilogrammes d sirops et mélasses et près de 5 millions de kil. de tafia; le cafèiti^ dont l'introduction date de 1730 et dont la culture est très inf rieure à ce qu'elle était en 1790 ; le cacaoyer, le rôucôuyer, qi| n'ont qu'une médiocre importance. La canne à sucre de Haïti est celle qui est préféré! L'exportation du sucre, qui avait atteint 8 700 000 kilograraœi en 1790, fut réduite pour ainsi dire à rien pendant la période d|
(1) On estime le rendement d'un hectare à 2,500 kil. de sucre lorsque I( cannes sont traitées dans une plantation particulière et à 4,500 Iorsqu'elles| sont dans une usine centrale.
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guerres de la République et de l'Empire; elle se releva après la paix et dépassa, en moyenne, 30 millions de kilogrammes de 1830 à 1848; la concurrence du sucre de betterave et la suppression de l'esclavage ont créé à cette culture des difficultés dont elle n'a triomphé qu'incomplètement par l'importation de coolies indiens et africains, par de plus vastes exploitations agricoles et parla oncenlration du travail dans de grandes usines centrales. Presque oute la fabricalion se fait aujourd'hui dans ces usines (1), situées rincipalement dans les communes de Sainte-Anne, de la Pointe'-Pitre^ Anse-Bertrand, du Moule, de Port-Louis, du Petit-Canal, es Abymes, de Saint-François, de Petit-Bourg, de Capesterre, de aie-Mahault. La transformation a commencé après le trembleent de terre de 1843. En 1858, à la veille de la suppression du acte colonial, l'exportation du sucre était de 28 millions et demi e kilogrammes. Malgré ce perfectionnement et malgré l'exportation du rhum, 'industrie sucrière est médiocrement lucrative ; on estime que le roduit net n'atteint pas 5 p. 100 du produit brut. Le caféier, café ordinaire, moka et libéria, est cultivé surtout ans Basse-Terre, à Pointe-Noire, h. Bouillante, aux Habitants, etc. a récolte de 1888 a été de 633 000 kilogrammes. Le cacaoyer, cultivé à Deshayes, à Sainte-Rose, à Pointe'oire, etc., a donné 212 000 kil. Umoyer, cultivé surtout à Saint-Claude et à Capesterre, a donné 00 000 kil. La Guadeloupe est une des Petites-Antilles qui possède les plus elles forêts. On y trouve des bois de construction et d'ébénistede Idu campêche; mais l'exploitation en est très restreinte. La culture du tabac, qui avait été longtemps négligée, a repris uelque faveur depuis que la canne ne donne plus autant de profits. Le coton est cultivé clans quelques habitations, surtout à la fa'rac/e et à Saint-Barthélemy. l'ananas, cultivé surtout à Sainte-Rose, a produit 200000 kil. 1888. La Guadeloupe est riche en eaux minérales, sulfureuses, salines ferrugineuses; celles de Malouba, de la Sofaïa, de Saint-Charles,
(i)En 188G, sur 606 habitations où la canne était cultivée, il y en avait | qui possédaient des usines (87 à vapeur, 49 à eau, 53 à vent, etc.) et 402 sans «je; il y avait 10 usines centrales à vapeur sans plantation ; sur 71,799 Iratours eaiployés en 1888 aux cultures, 40,090 appartenaient aux plantations cannes ou aux usines à sucre.
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du Bain-du-Curé, de la Fontaine-Bouillante, elc. sont utilisées. Eli possède des minéraux exploitables, du soufre que l'on recueille à] Soufrière, de la lave qui sert pour les constructions. Lessafcj Saint-Martin produisent près de 4 millions d'hectolitres de sel par an Le bétail est peu nombreux (21 500 bœufs, 21G00 porcs 10 300 chèvres, etc., en 1887) et ne suffit pas à la consommalio des habitants; cependant il a augmenté depuis quelques années 516. lies moyens de communication et le commerce. —llexist à la Guadeloupe un millier de kilomètres de routes et de chemin vicinaux ; à Basse-Terre, une route circulaire, carrossable de Peli Bourg à la Basse-Terre, longe la côte, mais l'île n'est traversée da sa largeur que par un sentier. Des usines ont établi à la Grand Terre plusieurs chemins de fer d'intérêt privé (85 kil. en 188/). La navigation maritime, entrée et' sortie réunies, représenta un mouvement total d'environ 86000 tonnes il y a cinquante! (moyenne de 1827 à 1836) et de 195 000 tonnes en 1888. Un câble anglais met la Guadeloupe en communication avec continent américain et l'Europe. Deux câbles français, posés en 18 relient la Guadeloupe (Pointe-à-Pitre) à Marie-Galante elh.ld.Mir nique. Des paquebots de la Compagnie générale transatlantique Fo le service en douze ou treize jours de Saint-Nazaire, de Bmiw et de Marseille (en 19 jours) à la Pointe-à-Pitre et à la Basse-Tin Le régime commercial des colonies françaises des Antilles a é longtemps très restrictif. Jusqu'en 1674, des compagnies privil giées ont eu le monopole. De 1674 à 1727, les colonies n'ont entretenir de relations qu'avec la métropole; en 1727, les lie furent quelque peu relâchés par l'autorisation d'exporter, s navires français seulement, des sucres non bruts dans les po d'Espagne et, en 1784, les navires étrangers furent admis à port aux colonies des objets de première nécessité. Ce pacte coloni fut rétabli par la Restauration, avec des adoucissements, partie lièrement pour l'importation des vivres. Mais la fabrication du sucre de betterave, en supprimant monopole de la fourniture par les colonies, leur enleva le pfl cipal avantage qu'elles tiraient de ce pacte et devint un sujet plaintes continuelles. Le régime changea lorsque la France fut trée dans les voies de la liberté commerciale; laloi du 3 juillet 18 donna aux colonies le droit d'importer et d'exporter sous I pavillon sans distinction et le décret du 4 juillet 1860, en les ai risant à régler leurs tarifs de douane et leur octroi de mer, affranchit de la subordination commerciale à l'égard de
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tropole. (Le projet de tarif des douanes de 1891 soumet la colonie au régime douanier de la métropole.) Le commerce de la Guadeloupe avec la France et l'étranger, en 1790, était de près de 32 millions de livres dont 20 millions et demi à l'exportation. En 1835, il était remonté à un taux un peu plus élevé : 34 millions et demi de francs; en 1858, avant la suppression du pacte colonial, les importations et les exportations de France s'élevaient à 38 millions. En 1878, le commerce de la Guadeloupe a été de 60 millions et demi; en 1888, il n'était que de 50374000 francs. Il se compose du commerce avec la métropole (36068000), consistant en importation devivres, bétail, riz, farine, boissons, etc., de houille, d'engrais, d'ouvrages en peau ou en cuir, de tissus de coton, de parfumerie, et en exportation de sucre (sucre d'usine, 21 millions et demi de francs et sucre brut), de café, de rhum; du commerce avec les colonies françaises (1270000 fr.) consistant en importation de morues; du commerce avec l'étranger (13034 000 fr.) qui consiste m farine, riz, engrais, houille importés, ■sucre exporté, et qui a lieu avec les États-Unis, Y Angleterre, Y Inde, les Antilles non françaises. Le commerce avec les colonies et surtout avec l'étranger a baissé sensiblement depuis l'année 1878. Le commerce spécial de la France avec sa colonie se résume ainsi, d'après la douane française, par période décennale jusqu'en 1886 et par année depuis 1887.
Commerce spécial de la GUADELOUPE avec la France.
(en raillions de francs.)
PÉRIODES DÉCENNALES.
IMPORTATIONS
EXPORTATIONS
en France.
de France.
TOTAL.
1827-36 1831-46 1847-56 1851-66 1861-76 1871-86 1887 1888 1889
20.5 18.G 14.5 17.3 20.2 20.0 21.2 23.2 22 4
17 1 18.0 13.7 15.4 12.3 11.3 9.8 12.4 13.0
37.6 36.6 28.2 32.7 32.5 31.3 31.0 35.6 35.4
La figure suivante (fig. n° 277) représente le mouvement du onimerce total de la colonie et le mouvement de l'importation
;l
de l'exportation du commerce spécial avec la France.
�Commerce de la Guadeloupe (d'après les statistiques coloniales) Commerce avec la France
( A'après le tableau, général du. commerce de la France)
CoTnjruercc- total* ~Uu Guadeloupe . Cyranxerce^généralyflinportatuiTJS cteœpoT>UvUonsJ ^ a XmpoTtniions
i
t
70 €5
ea.s
JTaxèdxftt' â&? iTnportxxIion? &ur> tes Jïjptmlations cL ° ITaporta-tion-r JTir» les- Impovtaiions-
60 55
50 4-5
±0
35 30
25
20 15 10
5
Cl
M 03 CO CQ g
Années %
■S3
00
Fig. 277. — Commerce de la Guadeloupe (1840-1888). La courbe supérieure indique le commerce total de la Guadeloupe, et les autres court
le commerce d'importation et d'exportation de la colonie avec la France.
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V
'
al". La géographie physique de la Martinique. — La Martinique est une des Petites-Antilles. Elle est située entre 14° 23' 23"' M» 82 15' de latitude nord, et 63° 6' 19" et 63° 31' 34" de lonet gitude ouest, au sud-sud-est et à 100 kilomètres de la Guadeloupedont elle est séparée par la Dominique. De la Martinique à la° Dominique la distance est de 53 kilomètres; de la Martinique à Sainte-Lucie, située plus au sud, elle est de 35 kilomètres. L'île a à peu près la forme d'une ellipse, accidentée d'anses et de promontoires, dont le plus grand axe incliné du nord-ouest au sud-est mesure 63 kilomètres ; sa superficie est de 988 kil. carrés. Le cap Saint-Martin et la pointe du Macouba marquent l'extrémité septentrionale de l'île. La côte orientale est presque partout rocheuse, abrupte, exposée aux raz de marée et très peu hospitalière. Au delà de la pointe du Marigot elle est toute semée d'îlots, d'écueils et de bancs de roches madréporiques. La, presqu'île de la Caravelle, serrée entre le havre de la Trinité et l'anse du Galion,. haute de 160 mètres au point culminant, s'avance d'une dizaine dekilomètres en mer et se termine par la pointe Caracoli; toute cettecôte, très découpée, forme une suite d'anses dites « culs-de-sac», havre du Robert, baie du Vauclin, etc., et de longs promontoires,. pointe la Rose, pointe de la Prairie, pointe du Vauclin, etc. Plusau sud, sont le cul-de-sac Ferré et le cap Ferré, la pointe Baham et la pointe des Salines qui marque, avec l'îlot Cabrit, l'extrémité méridionale de l'île. Sur la côte occidentale, sous le vent, on trouve d'abord le cul-de-sac du Marin, la grande anse du Diamant que signale le morne du Diamant, les deux anses d'Arbet, la grande et. belle haie de Fort-de-France, la meilleure rade des Antilles, dont le fond est bordé par un terrain bas et marécageux, couvert depalétuviers et malsain, mais dont la partie septentrionale, celleoù se trouve Fort-de-France, est saine, avec une eau profonde et une côte plus élevée. De la pointe des Nègres, roche basaltique qui marque l'entrée de cette baie, jusqu'au cap Saint-Martin, la côte est saine et dessine deux légères courbes entre lesquelles est. la ville de Saint-Pierre. La Martinique est une île toute volcanique. Elle se compose de «x massifs d'inégale hauteur, reliés par une crête. Le massif septentrional, qui est le plus important, se termine par le piton. Pierreux et la montagne Pelée (1 350 m.), au sommet de laquelle 'ancien cratère des Palmistes est devenu un petit lac et comprend
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le morne Rouge, le pilon Gelé, les pitons du Carbet (1 207 plus haut des trois); le massif méridional comprend le mornei, Vauclin dont la hauteur dépasse peut-être 500 mètres, le momel Régale, le Marin, le morne Diamant (478 m.). Sur beaucoup de points les flancs des montagnes sont escarpéi d'un accès difficile, et leurs murailles à pic enserrent de profond et étroits ravins où coulent les eaux; presque partout ils son recouverts d'une riche végétation arborescente et la verdi monte jusqu'à leur sommet. Dans le massif septentrional, le sol composé en partie de pierre ponce, est assez fertile, mais il es aussi en partie pierreux et aride. C'est dans l'est, à la Th'nii et au sud qu'on trouve des terres argileuses, très favorables à 1 culture. Les tremblements de terre se font sentir en moyennedeu: fois par an ; celui du 11 janvier 1839 a presque entièrement détrui For t-de-France. Un nombre considérable de ruisseaux descendent des hauteur boisées, et par les ravins gagnent la plaine côtière; pendant FM vernage, ils se transforment en torrents redoutables. On e~ compte soixante-quinze dont les principaux sont : sur la côte d 1 Vent, le Capot, la rivière du Lorrain et la rivière du Galion et su la côte occidentale, la rivière Pilote, la rivière Salée, la rivière du Lézard, la plus longue (28 kil.). La rivière Pilote et la rivière Salée sont navigables à leur embouchure. Le climat de la Martinique, comme celui de la Guadeloupe, comprend : une saison fraîche, de décembre en mars, pendant laquelle le temps est généralement très beau, le vent souffle souvent du nord et la température moyenne atteint 24°,5 d'avril en juillet; une saison chaude, pendant laquelle la température moyenne estde 26°, la pluie est rare et le vent d'est prédomine; l'hivernage, delà mi-juillet à fin de novembre, avec une température moyenne de 27°,4 et des pluies très abondantes souvent torrentielles parle m vent du sud. Sur une moyenne annuelle de l ,73 (et même soum vent 2 mètres) de pluie, il en tombe l ,12 durant cette dernière saison. L'atmosphère est d'ailleurs, presque toute l'année, saturée d'humidité. La température varie beaucoup dans le cours de la journée pendant l'hivernage; de 20° le matin, elle s'élève quelquefois à 40° après midi. Sur les hauteurs, vers 400 ou 500 mètres d'altitude, la chaleur et l'humidité sont moindres et les Européens trouvent un climat qui leur convient mieux que celui de la côte. Les cyclones sont rares, mais parfois terribles; celui du 10 octobre 1780 a coûté la vie à 9000 personnes.
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518. ta. géographie historique de la Martinique. — La Martinitjue, que Christophe Colomb nomma Marlinico, l'ayant découverte le jour de la Saint-Martin (1493) et dont il fit la reconnaissance dans son quatrième voyage (juin 1502), était peuplée de Caraïbes qui la nommaient Madiana. Elle ne fut occupée par les Européens qu'en 1635. Liénard de l'Olive y débarqua au Carbet (23 juin 1635) pour en prendre possession au nom de la Compagnie des îles d'Amérique; mais, trois jours après, il partit pour la Guadeloupe ; ce fut d'Esnambuc qui vint (1er sept. 1635) s'établir avec 100 colons de Saint-Christophe au lieu où a été bâtie la ville de Saint-Pierre, et procéda à la prise de possession de l'île (15 sept. 1635). Trente ans après, les Caraïbes étaient définitivement vaincus et les derniers étaient plus tard transportés (1060) à l'île SaintVincent et à la Dominique. Du Parquet était alors gouverneur et propriétaire de l'île qu'il avait achetée en 1650 pour 60000 livres à la Compagnie des îles et que ses héritiers cédèrent à la Compagnie des Indes occidentales pour 250000 livres (1664). En 1669, le siège du gouvernement général, qui était auparavant à SaintChristophe, fut transporté à la Martinique dont Fort-de-France devint en 1692 et est resté le chef-lieu. Depuis l'année 1674, l'île rétrocédée au roi par la Compagnie des Indes fit partie du domaine royal. Elle était peuplée d'habitants, colons libres auxquels l'Etat concédait des terres moyennant une redevance payable dans le principe en produits, tabac ou coton ; d'engagés envoyés de France (jusqu'en 1738) qui travaillaient, comme de nos jours les coolies, chez les habitants et recevaient, après trois ans, 25 hectares de terres; d'esclaves noii's, amenés d'Afrique ou nés dans la colonie. Comme la Guadeloupe, la Martinique résista plusieurs fois, pendant les guerres de Louis XIV, aux attaques des Anglais (1666, 1667,1693, 1097) et à celle de l'amiral hollandais Ruyter, qui tenta de s'emparer du fort Saint-Louis et dut se rembarquer en abandonnant ses blessés (1674). Sous le règne de Louis XV, la Martinique prospéra, mais elle fut prise pendant la désastreuse guerre de Sept-ans (janvier 1762) et resta dix-sept mois au pouvoir des Anglais. Cet événement n'empêcha pas la colonie d'être très florissante au xvine siècle par la culture du sucre et par le commerce. Les troubles qui, dans les colonies, accompagnèrent la Révolution française arrêtèrent celte prospérité, et une guerre civile éclata entre les partisans de l'ancien régime et ceux de la Révolution. Les planteurs arborèrent le drapeau blanc dès 1792; puis
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LA FRANCE.
appelèrent les Anglais qui envoyèrent une escadre de quinze navire et, malgré la résistance de Rochambeau, se rendirent maîtres de l'île. Elle resta huit ans en leur pouvoir (mars 1794-1802). Le Consulat recouvra l'île par la paix d'Amiens; il maintint l'esclavage. La Martinique retomba une troisième (février 1803. 1814) et une quatrième fois (1815-1816) au pouvoir des Anglais A diverses reprises, notamment en 1822, les esclaves formèrent des complots contre les blancs pour recouvrer leur liberté. 519. L'administration, les villes et la population. — Ll Martinique a été régie par les mêmes lois que la Guadeloupe et a eu à peu près la même destinée. Elle a été pendant les siècles passés le siège du gouvernement général des Petites-Antilles françaises. Elle est administrée aujourd'hui par un gouverneur, assisté de plusieurs chefs d'administration (directeur de l'intérieur, procureur général, etc.) et d'un conseil privé. Le conseil général est composé de membres élus et délègue, dans l'intervalle des sessions, ses pouvoirs a une commission coloniale. L'île est divisée en deux arrondissements : Fort-de-France comprenant cinq cantons (Fort-de-France, Lamentin, Saint-Esprit, Diamant, Marin) ; Saint-Pierre, comprenant quatre cantons (SaintPierre-Mouillage, Saint-Pierre-Fort, Basse-Pointe, Trinité). Les communes, au nombre de 32, sont administrées par un maire et par un conseil municipal élus. La Martinique possède une cour d'appel (à Fort-de-France) et une cour d'assises (Saint-Pierre), deux tribunaux de première instance (Fort-de-France et Saint-Pierre) et neuf justices de pat. La Martinique possède une école de droit à Fort-de-France, m lycée de garçons (à Saint-Pierre), un lycée de jeunes filles, un séminaire-collège, une école d'arts et métiers, un ouvroir. Les écoles primaires renfermaient 9 530 élèves en 1889-1890; le nombre des élèves a augmenté d'un millier en trois ans. Elle possède, depuis 1850, un évêché dont le siège a été transporté en 1853 de Fort-de-France à Saint-Pierre. Le budget de l'État à la Martinique était de 2 722595 francs en 1891, le budget local des dépenses de 5174 000 francs. La population de la Martinique était évaluée en 1776 à 85 779 âmes (11 619 blancs, 2892 gens de couleur et 71268 esclaves). Elle était, vers 1830, de 110 000 âmes dont environ 10 000 blancs; en 1853, après la suppression de l'esclavage, de 130 000 ; en 1870, à la chute de l'Empire de 154 000. Au 31 décem-
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1888, elle s'élevait à 175 863 âmes; la densité était de 178 hare ilants par kilomètre carré. Comme à la Guadeloupe, cette popualion est groupée presque tout entière dans le voisinage des ■(Iles et le centre montagneux est désert. Les femmes sont en lajorité (91169 femmes et 84 674 hommes) (1). La population de la Martinique dans laquelle dominent les gens couleur et les noirs est en général d'un caractère plus ardent ue celle de la Guadeloupe. Sur le total, 165 000 personnes étaient nées dans la colonie, ans la population non sédentaire on comptait, il y a quelques nuées encore, 20 000 immigrants (13 189 Indiens, 6 412 Africains, 95 Chinois) ; de 1853 à 1883, le nombre total des coolies indiens ntroduits à la Martinique s'était élevé à 24 584, nombre auquel 'étaient ajoutées 3 605 naissances et dont il faut retrancher 0818 décès et 4 200 rapatriements. En 1888, il n'y en avait que OoÛO. Depuis 1885, la subvention coloniale a été supprimée et il 'y a plus eu d'immigration de ce genre. Les naissances sont en général supérieures aux décès dans la population sédentaire ; les mariages sont relativement bien moins nombreux qu'en France (2,6 pour 1000 habitants en 1888) ; mais les naissances, parmi lesquelles il y a beaucoup de naissances illégitimes, sont un peu plus nombreuses (28 pour 1000 habitants en 1888). En 1888, il y a eu, par exception, plus de décès que de naissances (35 par 1000 hab.) (2). Le chef-lieu de la colonie est Fort-de-France (17 460 hab. en 1888, dont 12 000 environ de population urbaine), le port des Petites-Antilles le mieux abrité contre les vents du large, fondé en 1673, détruit en partie par un tremblement de terre en 1839. La ville, défendue par trois forts, est située sur la rive septentrionale de la baie de Fort-de-France au pied d'un morne sur lequel est bâti le fort Desaix. La rivière Madame la borne au nord. Fortde-France a été, en 1890, presque entièrement détruite par un incendie. Depuis 1856, un canal y amène l'eau des Pitons ; le port possède une forme de radoub, la plus commode qui existe dans les Antilles. Autres villes : Saint-Pierre (28 100 hab. en 1885, dont 20 000 de population urbaine), la ville la plus commerçante de Me ; serrée
(1) En 1881, parmi les enfants au-dessous de quatorze ans, il y avait 18,818 garçons et 20,249 filles. En Europe, te nombre des garçons est presque partout supérieur à celui des filles. P)La moyenne des décès n'était que do 28 dans la période 1863-1872.
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entre la mer et le pied des montagnes, elle s'allonge sur la côte en forme de croissant. La partie méridionale s'appelle le Mouillage, la partie septentrionale le Fort. Le Carbet (5 400 hab.) où abordèrent les premiers colons français; le Lamentin (9 630 hab.); le François (10 440 hab.); l a Trinité (7 800 hab.); Sainte-Anne (7 020 hab.); Rivière-Pilote Lorrain, Sainte-Marie, Gros-Morne, Robert, Saint-Joseph, communes qui ont plus de 7000 habitants. 320. lia production. — Les cultures sont les mêmes à la Martinique qu'à la Guadeloupe. Sur les 988 kilomètres carrés du territoire, 193 étaient en savanes et en friches en 1889 (1), 237 en bois et forêts, 26 en palétuviers; les cultures ne portaient que sur 625 kilomètres carrés (2), c'est-à-dire sur un peu moins des deux tiers du territoire, et plus des 4/5 des champs cultivés (490 kil. carrés) étaient en cannes; 134 en plantes alimentaires qui sont en progrès et 20 en caféiers et en cacaoyers. Les cultures ne s'élèvent guère au delà de l'altitude de 200 mètres; la partie supérieure est abandonnée aux forêts. Les vivm consistent surtout en manioc, plante d'une culture facile avec la farine de laquelle on fait la plus grande partie du pain consommé dans l'île, en bananes, ignames, patates, etc. Sur les hauteurs, on cultive les légumes et les fruits d'Europe. Les cultures vivrières sont en progrès : 12 700 hectares en 1867 et 17 140 en 1887. La canne à sucre avait été apportée du Brésil à la Martinique dès 1630 et était devenue la principale source de richesse au e xvm siècle. L'exportation du sucre, en 1788, avait été d'environ 14 millions de kilogrammes. Sous la Restauration, elle s'éleva jusqu'à 33 millions; elle faiblit d'abord sous le règne de LouisPhilippe pour atteindre de nouveau 33 en 1844 et en 1848. A partir de 1867, sous le régime de la liberté commerciale, elle a dépassé constamment 30 millions et s'est élevée même à 50 en 1875. La culture de la canne occupait 18 565 hectares en 1867 et 28450 en 1886; elle a diminué à partir de cette dernière année avec le prix du sucre en se concentrant sur les terrains les plus favorables et elle n'occupait plus que 21 300 hectares à la fin de 1887. L'emploi des machines et des eaux de la montagne pourrait, dit-on, beaucoup améliorer le rendement. 11 y a environ 200 petites sucreries mues par la vapeur ou par
(1) Ces chiffres, extraits de Y Annuaire colonial (1890), ne doivent être considérés que comme des évaluations approximatives. (2) En 1852 il n'y en avait que 300.
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situées la plupart dans le nord, et faisant partie des habitasucrières qui produisent du sucre brut et 17 grandes usines ntrales, situées la plupart dans le sud, qui produisent, plus onomiquement, du sucre blanc. La production du tafia, alcool provenant de la distillation de la êlassc et souvent vendu pour du rhum, et celle du rhum, ueur colorée et de qualité supérieure provenant de la dislilladu vesou ou jus de canne, ont augmenté, surtout depuis que
n
phylloxéra a réduit en France la fabrication de l'alcool (1 miln de litres exportés en 1850, 6 200 000 en 1857 et 15 208 000 en 88). Néanmoins l'abaissement des prix a causé une crise douteuse pour les planteurs de la Martinique, comme pour ceux la Guadeloupe et de la Réunion; en 1875, en effet, les 50 milns de kilogrammes exportés valaient environ 30 millions de ancs; les 39 millions exportés en 1887 n'en valaient que 11. tte situation économique a été accompagnée, comme à la Gualoupe, d'une évolution politique qui a donné la prépondérance x gens de couleur et éloigné des affaires, parfois môme de l'île, ncienne aristocratie des planteurs. Le tabac, qui avait prospéré avant 1789, est aussi une culture décadence, comme celle du coton.
hcaféier fut introduit à la.Martinique en 1723, par le capitaine
sclieux qui planta le premier pied dans son habitation du écheur (1). Il a été une source de richesse vers la fin de l'ancien gime. Le café de la Martinique était très estimé et l'exportation 'tait élevée en 1788 à 3 331000 kilog. valant près de 8 millions demi de livres. La culture et l'exportation n'ont pour ainsi dire s cessé de diminuer depuis la Qn de la Restauration, où l'exportions'était relevée jusqu'à 1 million de kilogrammes. En outre, puis 1830, les plants ont été attaqués par un insecte qui les a truits presque tous. L'exportation n'était plus que de 3 000 kiloammes en 1888. La Martinique importe aujourd'hui la plus ande partie du café qu'elle consomme. On a cherché, depuis elque temps, à régénérer cette culture par l'introduction du café béria.
^cacaoyer, au contraire, a gagné peu à peu (9 675 hectares en
87),quoique l'exportation ne dépasse guère jusqu'ici 500000 kigrammes. Les cacaoyers (voir la fig. 279 représentant une anche de cacaoyer et un fruit (a) coupé en deux) sont des
M Trois
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pieds lui avaient été remis par de Jussieu à son départ de Paris; moururent en route faute d'eau.
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-arbrisseaux d'espèces diverses dont les fruits désignés souslenoj -de cabosses forment des baies contenant une quarantaine de graines ; ces graines, détachées des baies et séchées dans des
'fosses avec un léger commencement de fermentation, constituent le cacao. Le cacaoyer ne réussit que dans les terrains fertiles et tbien abrités du vent.
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La Martinique possède plus d'animaux de ferme (21 000 bœufs, 20000moutons, 18 000 porcs, etc.) que la Guadeloupe. Néanmoins l'élevage y est négligé et chaque année la colonie importe des animaux vivants.
Fig. 279. — Cacaoyer.
Les rats sont un des fléaux de l'agriculture ; ils sont redoutés surtout des planteurs de cannes. Les serpents, parmi lesquels le trigonocéphale est venimeux, sont nombreux. L'industrie ne consiste guère que dans la fabrication du sucre, dur/mm et de quelques poteries. Des sables de la plage on extrait un peu de minerai de fer. 521. Les moyens de communication et le commerce. Il existe une banque à la Martinique, des chambres de commerce à Fort-ie-France et à Saint-Pierre. La Martinique possède 490 kilomètres de roules; mais elle n'a pas de chemin de fer. La navigation maritime, entrée et sortie réunies, qui avait été en moyenne de 73 000 tonnes de 1817 à 1836 sans le cabotage, a été, en 1887, de 862 navires jaugeant 372 000 tonnes, dont 227 000 sous pavillon français. Le cabotage a porté, en outre, sur plus de 500 000 tonnes. Presque tout ce mouvement est concentré à Saint-Pierre; Fort-de-France, la Trinité, le Marin, le François sont des ports secondaires. Des services journaliers de bateaux relient Fort-de-France à Saint-Pierre et au Lamentin. Les paquebots de la Compagnie maritime transatlantique partent Me fois par mois de Saint-Nazaire, de Bordeaux, de Marseille pour Fort-de-France et, de là, pour Colon ou Cayenne. De ■■A FRANCE. III. 21
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Saint-Nazaire à Fort-de-France la durée du voyage est de treizi jours. Un service anglais met la Martinique en communication avec | Southampton ; un service américain, avec New-York. Un câble télégraphique relie Fort-de-France avec les États-Unis | et avec l'Amérique du sud. Un câble français relie, depuis li la Martinique à la Guadeloupe. Il existe une ligne télégraphique terrestre entre Fort-de-France | et Saint-Pierre. Le commerce de la Martinique était évalué, en 1790, à un plus de 40 millions de livres. Sous la Restauration ce commerce a été de 49 millions de francs en 1818, à l'époque où la France venait de recouvrer sa colonie; il a baissé jusqu'à 30 en 1822et s'est promptement relevé jusqu'à dépasser 51 en 1826, l'année la plus florissante de la période; puis il a baissé de nouveau. Sous le gouvernement de Louis-Philippe, il était tombé à 29 en 1831; il remonta jusqu'à 41 en 1844. Après la crise de 1848, il s'estI relevé jusqu'à 53 en 1869. Il a baissé depuis 1882, où il était| de 59 millions; en 1888, le tolal n'a été que de 46 371000 francs. Le commerce avec la France était, cette année, de 30 208 000 francs (7 959 000 à l'importation dans la colonie et 22 249 000 francs à l'exportation), le commerce avec les colonies françaises était de 770 000 francs seulement, le commerce avec l'étranger sous pavillon français ou étranger, de 15 392 000 francs (14293000 à l'importation et de 1100000 à l'exportation). Parmi les pays étrangers, les États-Unh figurent au premier rang. Au nombre des denrées du cru exportées, le sucre brut (6 millions de kil. valant environ 2 millions de fr.), destiné surtout aux États-Unis, et le sucre d'usine (33 278 000 kilog. valant environ 13 millions de fr.), destiné surtout à la France, figurent au premier rang ; le rhum (15 208 000 litres valant 5 169 000 fr.) est au second rang; le cacao (675 000 kil. valant 862 000 fr.) au troi-i sième. Les autres denrées, bois de campêche, casse, mélasse, nel figurent que pour de faibles quantités. La France envoie surtout| des vins (1 million et demi de fr.), des ouvrages en peau et en cuir, des produits chimiques, du beurre et autres denrées alimentaires,| des bijoux, de la mercerie. Avec les pays étrangers et les colonies, les principaux articles 1 de commerce sont : à l'importation, les céréales et farines qui| viennent des États-Unis, les morues, de la Nouvelle-Écosse et i Saint-Pierre etMiquelon, les mélasses ; à l'exportation, le sucre brut, I
�LES COLONIES ET LES PAYS DE
PROTECTORAT.
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La Martinique réexporte une partie de la houille qu'elle importe. Le tableau suivant fait connaître, d'après la douane française, le commerce spécial de la France avec la Martinique par période décennale jusqu'en 1886 et par année depuis 1887. La figure (voir fig. 280) représente, d'après les Statistiques coloniales, le mouvement total du commerce de la colonie avec la France et l'étranger etlemouvementd'importation et d'exportation du commerce avec la France.
Commerce spécial de la MARTINIQUE avec la France.
(millions de francs).
PÉRIODES DÉCENNALES.
IMPORTATIONS en France. (Eïport. de la Martinique.)
EXPORTATIONS de France. (Import, à la Martinique.)
TOTAL.
1847-56 1851-66 1867-76
16.0 15.1 16.8 20.4 21.7 21.7 21.7 23.0 22.8
16.9 19.0 17.5 18 8 14.7 12.6 14.2 11.4 12.6
32.9 3i.l 34.3 39.2 36.4 34.3 35.9 34.4 35.4
YI 322. La géographie physique rte la Guyane. — SûUS le nom de Guyane on désigne la contrée qui s'étend entre l'Orénoque et l'Amazone et dont la côte est baignée par l'océan Atlantique sur une longueur d'environ 1 800 kilomètres. Elle n'a pas de limite déterminée àl'intérieur des terres, mais on peut y comprendre tout le massif de terrains anciens, granits, schistes cristallins, etc., qui se prolonge jusqu'au Cassiquiare, canal de jonction entre l'Orénoque supérieur etlerio Negro. La superficie de ce territoire peut être estimée à plus de 400000 kil. c. La France n'en possède que la moindre partie: 10b000 kilomètres carrés compris entre YAoua (le territoire contesté entre le Tapanahoni et l'Aoua ayant été attribué, par décision arbitrale de l'empereur de Russie, le 25 mai 1891, aux Pays-Bas) et le Maroni, YOyapock, Y Atlantique et les Toumouckumac. Elle a des droits sur le territoire qui s'étend au sud de lOyapock et dont la possession est contestée entre elle et le Brésil. La cote de la Guyane française commence à l'embouchure du woni près de laquelle se trouvent celle du Mana et le bourg
�' Commerce de la Martinique
(d'après les statistiqn.es coloniales) Commerce avec la France (3 après le tableaii général dix commerce de ta France)
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* La courbe supérieure représente le commerce total de la colonie arec la France et 1 citai" ger, et les autres les importations et les exportations avec la France.
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<lu même nom. La côte est basse, bordée de savanes mouillées. En mer sont quelques petites îles : île Verte, îles du Salut comprenant l'îlot du Diable, l'île Royale avec son phare, l'île SaintJoseph, plus loin les îles Remire comprenant le Père, la Mère et les Mamelles, et un peu plus loin le Grand et le Petit-Connétable. A l'ouest de ces îles sont la rivière, l'île et la ville de Cayenne et une longue ligne de savanes mouillées dont la monotonie est à peine interrompue par la pointe du mont Carinaré.Sur la rive droite fal'estuaire de l'Oyapock s'avance le cap Orange, bordé de récifs. Tout l'intérieur est un plateau boisé dont le relief est peu considérable et très peu connu. Un petit nombre de voyageurs se sont aventurés dans l'immense forêt tropicale qui le recouvre. Ceux qui y ont pénétré, comme Leblond, Vidal, Crevaux n'ont guère fait que suivre le lit des rivières qu'ils remontaient dans leurs canots ; M. Coudreau est l'explorateur (1887-1891) qui a le plus étudié jusqu'ici la topographie de cette vaste contrée. La ligne de partage des eaux entre le bassin de l'Amazone et les bassins côtiers, dont une partie constitue précisément la Guyane française, est désignée sous le nom de Toumouc-Houmac. Elle fait suite aux monts de la Parime, qui sont aussi très peu connus. Elle est peu élevée; le mont Rorquin, où se trouve une des sources de l'Aoua, n'a que 400 mètres d'altitude ; le pic Crevaux à la source de l'Oyapock n'en a que 350. Dans l'intérieur du plateau on a signalé quelques sommets, comme le mont Leblond, la Montagne magnésie, le mont Plée qui, pour la hauteur, ne sont aussi que des collines. Le plateau, si l'on en juge d'après les nombreux rapides et les cascades qui interrompent le cours des rivières, est disposé en adins qui s'abaissent dans la direction de la mer et les bourreels du sol coupent transversalement le lit de ces rivières. La forêt tropicale qui couvre toute cette région s'étend sur des illiers de kilomètres carrés, interrompue seulement çà et là par es savanes; elle est composée de grands arbres dont les branches i le feuillage entrelacés forment, à une hauteur d'une trentaine mètres environ, comme un feutre presque impénétrable aux ayons du soleil; sur les hautes branches vivent les oiseaux et les n ! ges; le sol est jonché de troncs morts, de végétaux en décompol'on et semé, dans la saison des pluies, de marécages où poussent plantes aquatiques ; dans certaines parties, les arbrisseaux, les aies et les plantes herbacées l'encombrent; dans d'autres, l'épais anteaude verdure supérieure étouffe toute végétation inférieure»' 6 la haute couche de pourriture amoncelée sur le sol se dressent
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les tiges des grands arbres, comme autant de piliers supportant une voûte de verdure. Les palmiers d'espèces diverses, produisant la plupart des amandes comestibles et le chou palmiste,le cacaoyer le touka dont l'amande est de la grosseur d'une pomme, un grand nombre d'autres arbres dont les fruits peuvent fournir de l'huile et dont les tiges peuvent être utilisées comme bois de construction ou d'ébénisterie se trouvent dans ces forêts. A une distance de la mer variant d'une centaine à une cinquantaine de kilomètres, le plateau est bordé de rangées de collines et de dunes de grès; puis s'étend jusqu'au rivage la plaine formée d'alluvions, basse et unie : c'est la région habitée et cultivée. Le sol, très fertile sur certains points, est stérile sur d'autres et marécageux en maint endroit. Les prépris sont des savanes voisines d la mer qui doivent leur nom au palmier prépri qui en borde le rives ; dans la saison pluvieuse ils se remplissent par le débordement des rivières, parles pluies et par l'infiltration d'eau de mer, deviennent de vastes étangs poissonneux et se couvrent de plantes aqua tiques ; dans la saison sèche, ils se transforment en plaine argileus et poudreuse, recouverte ça et là d'une herbe fine. Les savanes sï ches sont celles qui ne sont pas inondées pendant l'hivernage;elle occupent en général, dans la plaine ou sur le plateau, des dosd terrain sur lesquels l'eau glisse en ruisseaux; les herbes des prai ries y poussent et, çà et là, des bouquets d'arbres s'élèvent au milie de la verdure. Le rivage est presque partout formé par une zone continue d savanes noyées et de savanes tremblantes. La mer y pénètre elle végétaux aquatiques, les palétuviers, les manguiers y étalent leu verdure. Dans les savanes noyées, quand le sol est ferme, le chas seur qui ne craint ni les caïmans ni les serpents peut s'aventurer dans les savanes tremblantes dont la surface, toute verdoyante repose sur une épaisse couche de vase à demi liquide, il risque d s'enliser. Les alluvions sablonneuses ou argileuses que les fleuve apportent à la mer ont créé cette zone dont la limite est indécise on ne voit pas exactement où se termine la terre et où commencel mer. A une dizaine de kilomètres de la côte, la profondeur est en coreà peine de 5 mètres et le fond est généralement de vase molle Les cours d'eau de la Guyane française coulent dans la directio du nord-est, quelques-uns dans celle du nord. Ils ont un débit variable suivant les saisons. Le Maroni (environ 700 kil.) est formé de la réunion du Aoua droite et du Tapanahoni, à gauche. Vltany, dont la source nap
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encore été déterminée par les Européens, sort, d'après les récits des Indiens, du mont Tépou dans les Toumouc-Houmac, et devient navigable pour des canots au confluent de la crique Coulé-Coulé, près d'un rocher blanc nommé piton Vidal. Crevaux l'a remonté jusque là, par 2°,50' de latitude. Après avoir reçu sur sa droite plusieurs rivières, le Maroni, YAraoua, Ylnini, YOaaqui, il prend le nom d'Aoua, qui forme la frontière occidentale de la Guyane française, depuis la sentence arbitrale du 25 mai 1891. Il apporte au Maroni un tiers environ plus d'eau que le Tapanahoni, dont le cours n'a été reconnu par la commission franco-hollandaise (1861-1862) que jusqu'à 172 kilomètres du confluent avec l'Aoua. Le lit de ces deux cours d'eau ressemble à un canal partagé en un grand nombre de biefs par des cascades et des rapides. Après le confluent, les chutes, saut de l'embouchure, saut Peter-Songou, saut Hermina, sont moins rapprochés. En aval de ce dernier, le fleuve, dont la largeur est de 1000 à 1500 mètres, est navigable sur une longueur de 80 kilomètres pour les bâtiments calant moins de 5 mètres. Le pénitencier ieSaint-Laurent-du-Maroni est situé sur la rive droite, à 20 kilomètres environ de l'embouchure. La Mana, dont le cours peu exploré est compris entre 4° et 5°,45 de latitude, descend par une suite de cascades vers le nord et le nord-ouest et se jette dans la mer à 15 kilomètres à l'est du Maroni, près du bourg de Mana. Le Counamana et le Corononi sont de petits cours d'eau côtiers. Le Sinnamary prend sa source entre 3° et 4° de latitude, se dirige d'un cours sinueux vers le nord, reçoit à gauche le Courcibo et baigne à son embouchure Sinnamary. Le Kourou, qui prend sa source par 4°,30' à la montagne de Plomb, coule vers le nord, puis le nord-est et descend plusieurs rapides dont le dernier n'est qu'à 48 kilomètres de la mer. Il termine son cours au milieu d'une longue savane mouillée qui a plus de 20 kilomètres de longueur et qui est toute couverte de palétuviers ; une barre en rend l'accès difficile. lu Rivière de Cayenne est formée de deux petits cours d'eau, la rcuiére de Montsinéry et de la Rivière de Tonnégrande; son bras principal débouche dans la mer à la pointe Tanguy en face de Cayenne. L'autre bras, dit Rivière du tour de Vile, coule vers le sudest et rejoint l'Oyak en limitant au sud-ouest Y île de Cayenne. La nvière de la Comté (100 kil.) a sa source dans le mont Plée, se grossit de YOrapou (50 kil.), prend le nom A'Oyak, puis après le confluent de la Rivière du tour de l'île où elle baigne Roura, celui
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de Mahoury (50 kil.) ; dans cette dernière partie de son cours elle forme la limite orientale de l'île de Cayenne. Un canal naturel la Crique Fouillée réunit l'embouchure du Mahoury à la rade è Cayenne, toute voisine de l'emboucbure delà rivière du mêmenom et coupe l'île de Cayenne en deux parties inégales. L'Approuage (environ 220 kil.) naît sur le plateau, un peu au nord du troisième parallèle, coule vers le nord au milieu des forêts puis vers le nord-est en descendant une longue série de chutes, longe des terrains aurifères et se jette dans la mer à la pointe Behague, un peu au-dessous du bourg à'Approuage. A l'ouest est la petite rivière de Kaw qui communique par un canal de 10 kilomètres avec l'embouchure de l'Approuage. L'Oyapock (environ 480 kil.), limite orientale de la Guyane française et du Territoire contesté, est formé au pied du pic Crevaux par la réunion de plusieurs ruisseaux. Presque à sa naissance, aa degrad des Banarès jusqu'où Crevaux l'a remonté en canot, il n'est qu'à 90 mètres d'altitude. Il coule vers le nord-est en formantde nombreuses cascades malgré le peu de pente de son lit. Au delà du saut Robinson il s'élargit, et il est navigable jusqu'à son embouchure; sur cette partie de son cours, toute semée d'îles, se trouve le pénitencier de Saint-Georges. L'Oyapock porte à la mer plus d'eau que la Loire, et son estuaire n'a pas moins de 20 kilomètres de largeur. Il reçoit un grand nombre d'affluents : à gauche le Camopi dont la source est voisine de celle de TAraoua, affluent du Maroni, le Ouanari qui débouche dans l'estuaire, à droite le Yaiie', le Ménoura, le Onatayé, le Koucour, le Ouassa qui débouche dans l'estuaire. M. Coudreau a exploré (1889-1890) une grande partie des affluents de l'Oyapock. Le climat est tropical. Pendant la saison pluvieuse ou hivernage, de décembre à juillet, avec une courte interruption en mars, l'humidité de l'atmosphère est extrême ; la hauteur de la pluie tombée est de 3™,5 par an. Pendant la saison sèche, le ciel est sans nuage et les végétaux languissent ou meurent. La température varie de 24° à 32°, avec des extrêmes de 20° et de 35°. S23. l<cs premières tentatives d'établissement des Franeaii dans l'Amérique du sud. — Peu d'années après la découvertedu Brésil par Alvarez Cabrai, au temps où Americo Vespucci faisait son voyage, un marin de Honfleur, Paulmier de Gonneville, abordait dans les mêmes parages du Brésil et ramenait en France un sauvage. Pendant toute la première moitié du xvic siècle, des bâtiments français venaient sur cette côte acheter du bois de Brésil,
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En 1555, Nicolas Durand de Villegaignon, protégé par l'amiral ligny, arriva dans la baie de Rio de Janeiro et fonda un petit blissement dans l'île de Sery Gipe (aujourd'hui île de Villegaion). Des querelles religieuses troublèrent la petite colonie, comsée de catholiques et de calvinistes, et, Villegaignon étant rentré en rope, les Portugais, qui étaient établis aussi dans le pays, purent mparer (1560) du fort Coligny (aujourd'hui fort Villegaignon) ; la [te continua pendant sept ans entre les Français, alliés aux Indiens moyers qui habitaient dans le voisinage de la baie et les Portui3des colonies de Saint-Paul, Saint-Vincent et autres. Ces derniers irent (1567) par se rendre maîtres des deux positions fortifiées de •umniri (dans un faubourg actuel de Rio) et de Paranapucuky ujourd'hui île du Gouverneur) et chassèrent définitivement les ançais; c'est à la suite de cette victoire que la ville de Rio-deneiro fut fondée. Cependant, dans le nord du Brésil, les Français continuèrent à re du commerce, malgré les Portugais et les Espagnols sous la minalion desquels le Portugal était tombé en 1580; plusieurs sieurs bâtiments furent capturés. En 1584, une fortification que Français avaient élevée de concert avec les Indiens à Parahyba détruite par les Portugais. Les hostilités sur les côtes du Parabaet du Rio-grande-del-norte durèrent jusqu'en 1609. En 1594, armateur de Dieppe, Riffault, vint commercer à l'île de Maraud, en 1605, Henri IV conféra au chevalier Daniel delà Touche, gneur de la Ravardière, le litre de « lieutenant général du roi ès trées de l'Amérique, depuis la rivière des Amazones jusqu'à l'île la Trinité. » La Ravardière s'établit dans l'île où il fonda l'étassement de Saint-Louh-de-Maragnon (1612); mais les Portugais oyèrent, de Pernambuco, des troupes qui, après un combat à axenduba et l'arrivée d'une escadre de renfort, s'emparèrent de nt-Louis (1615). En 1616 les Portugais fondaient la ville de Para l'Amazone. Depuis cette époque, les Français n'ont plus fait de talive pour s'établir au sud de l'Amazone. U. La géographie historique de la Guyane et le territoire tesié. — Il paraît que quelques colons avaient été établis par la vardière dans Vile de Cayenne dès l'année 1604. La Guyane était àcélèbre à cette époque. C'était derrière ses forêts que la légende Çait le lac Parime, la résidence de l'El Dorado et les immenses «es des Incas fugitifs du Pérou. Depuis Walter Raleigh, plursaventuriers avaient pénétré dans ces régions à la découverte prétendus trésors; l'un d'eux, un Anglais, a dans son récit, rap-
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porté qu'en 1596 des bâtiments français venaient déjà charger i bois sur la côte de la Guyane. En 1628, Gbantail et de Chambaud débarquèrent avec vingt! hommes sur la côte de Sinnamary et pénétrèrent dans l'intérie sans qu'on ait jamais eu ensuite de leurs nouvelles. La même a née, une compagnie de seize personnes, sous la conduite du lit tenant Lafleur, s'établit à la rivière Counamana; mais malgré de renforts d'immigrants qu'elle reçut les années suivantes, l'entrepri échoua et les colons survivants vinrent se réfugier dans File Cayenne (1634). La Compagnie de Rouen, créée en 1033, qui ai obtenu le privilège de « s'établir dans tous les pays non habit par aucuns princes chrétiens entre la rivière d'Orénoque, icel comprise, jusqu'à celle des Amazones, icelle comprise » envoyasa succès des renforts au premier établissement. Une autre Compagn de Rouen créée en 1643 fit une tentative plus sérieuse; mais 1 600 hommes que Poncet de Brétigny débarqua à l'embouchure Mahoury ou établit dans l'île de Cayenne furent, en moins de de ans, presque tous massacrés par les indigènes. En 1652, la Ce pagnie de la France équinoxiale, qui avait été dotée des pririlèg qu'on enlevait à celle de Rouen malgré ses protestations, envoya convoi de 700 hommes qui s'établit à Cayenne, où se trouvait dé le fort Cépérou bâti l'année précédente par sa rivale; les dissensio des chefs, l'impéritie des colons, l'hostilité des sauvages nef dèrent pas à faire disparaître (1654) cet établissement, comme! précédents. Tels furent les débuts de la colonisation française. Sous le ministère de Colbert, une nouvelle Compagnie de France équinoxiale fut fondée (1663) et, grâce à l'appui du go verneur français des Antilles, le directeur de celte compagnie, Barre, put recouvrer l'île de Cayenne que des colons hollandais des Juifs brésiliens avaient occupée, la trouvant abandonnée, etq les sauvages consentirent à céder aux Français. L'ile passa, 1664, dans les domaines de la Compagnie des Indes occidental Elle fut prise, une première fois par la flotte anglaise qui délrui les constructions (1667), une seconde par les Hollandais (1GÏ qui s'appliquèrent à la fortifier; mais elle fut reprise à la fin de même année par l'amiral d'Estrées. La Guyane ayant fait relc à la couronne comme les autres colonies d'Amérique en » sous une administration plus intelligente, la situation s'améliO' malgré quelques persécutions qui obligèrent les Juifs à se reli sur le territoire hollandais. Toutefois, le marin Ducasse enrôlapo une expédition contre la Guyane hollandaise une partie des
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nts de Cayenne qui ne revinrent jamais. Le marquis de Férolles appliqua à agrandir la colonie ; il chassa les Hollandais qui avaient ndé à l'embouchure de l'Oyapock l'établissement d'Orange; après ir péniblement frayé sa route à travers les forêts, il surprit Portugais, détruisit (1G97) les forts des rives de l'Araguary, s Tohéré et de Desterro (construit dans la première moitié du ['siècle par les Portugais, à l'embouchure du Parou) et s'empara celui de Macapâ (situé sur l'emplacement du fort anglais de Caau pris par les Portugais en 1632) qu'ils avaient construit au bord e l'Amazone. Un mois après, les Portugais rentraient à Macapâ. Par une convention du 4 mars 1700 (confirmée par un traité de 01), la France consentit provisoirement à ne pas faire d'établisseent sur la rive septentrionale de l'Amazone, la question de la ossession du territoire entre Macapâ et la rivière Iapoc devant Ire réglée plus tard; les Portugais durent raser et rasèrent en ffetle fort de Macapâ. Le traité d'Utrecht (1713) décida que la rance renoncerait à ses prétentions sur les deux rives de l'Amazone [abandonnerait tout le territoire « entre la rivière des Amazones [celle de Iapoc ou Vincent Pinçon, sans se réserver aucune portion es dites terres » (art. 8) et interdirait à tout Français de commerer « dans le Maragnon et dans l'embouchure de la rivière des mazones ». Ce traité n'a pas terminé le débat, parce qu'aucune carte n'y était nnexée pour déterminer ce qu'on entendait par « rivière Iapoc ou incent Pinçon » et, dès 1722, les difficultés d'interprétation comencèrent. On a prétendu que la rivière Pinçon n'était autre chose ue le canal de Bragance, bras septentrional de l'Amazone sur equel se trouve Macapâ. En 1736, un accord fut conclu entre les ouverneurs de Cayenne et de Para et, de fait, les Français purent rafiquer avec les Indiens jusqu'à l'Araguary. Les Portugais construisirent, en 1764, le fort de Macapâ, non oinde l'ancien poste du même nom. De son coté, le gouverneur français de la Guyane établit en 1777 n poste dans la baie où débouchait le Carapaporis (obstrué ujourd'hui), une des branches de l'Araguary. Ce poste fut évacué n 1792. En 1778 un village avait été fondé à Counani, non loin u cap Nord, et, en 1783, un autre à Macari. Pendant les guerres e la Révolution, le gouverneur portugais de Para envoya une olLille qui s'avança jusque sur la rive droite de l'Oyapock où, ayant pu prendre le poste français, elle planta un poteau de 1L— Me et, au retour, détruisit les villages français de Macari et de
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Counani (1794). Plusieurs traités (traité non ratifié du 10 août Hj traités du 6 juin et 29 sept. 1801) furent négociés, assignants» cessivement pour limite le Carsevenne, le bras méridional del'Ar guary et la rivière Caranapatuba voisine de l'équateur; cet d'Amiens (1802) décida que la grande bouche de l'Araguary (l»j delat. N.), le cours de l'Araguary et une ligne droite tirée delàsour de ce fleuve au rio Branco serviraient de frontière. Maisonnecoi naissait ni le cours de l'Araguary, ni sa source, ni la positionexac du rio Branco. Le traité de Paris du 30 mai 1814 (art. 8) slipul que la Guyane serait rendue à la France conformément aux limil de janvier 1792; mais ce traité n'a pas été ratifié par le Portuga Par le traité de Vienne (art. 107) le prince régent du Portugal et d Brésil s'engagea « à restituer au roi de France » la Guyane frai çaise jusqu'à la rivière d'Oyapock dont l'embouchure est situéeentr le 4° et le 5° de latitude septentrionale : limite que le Portugal toujours considérée comme celle qui avait été fixée par le trait d'Utrecht. Cette limite était d'ailleurs donnée comme provisoi « en attendant la fixation définitive à l'amiable de la limite ent les Guyanes française et portugaise, conformément au sens prêt de l'article 8 du traité d'Utrecht ». Les Portugais ne rendirent! Guyane (avril 1810) que sur la menace de l'envoi d'une escad française. Après la proclamation d'indépendance du Brésil et pendant le dissensions qui avaient amené des esclaves fugitifs sur le terriloir contesté, la France établit (1836) un poste à Mapa pour assure l'ordre; puis en 1810, les Brésiliens établirent, sur la rivegauched l'Araguary, la colonie militaire de don Pedro II. Sur la propositio que fit le Brésil d'instituer une commission de démarcation, laFrant consentit à évacuer le poste de Mapa, et l'arrangement du o juil let 1841, sur le statu quo, déclara neutre le territoire entrel'Amap (ou Mapa) et l'Oyapock en attendant une solution définitive. Lasolu tion ne vint pas et, en 1850, les Brésiliens furent détournés par! présence d'un aviso français d'un projet d'occupation deMapa.De négociations reprises de 1853 à 1856, dans lesquelles le plénipo tentiaire français réclamait Ja branche nord de l'Araguary ou ton au moins (dernière proposition) le Carapaporis pour limite et! plénipotentiaire brésilien offrait en dernier lieu le Carsevenne (o Calçoene), situé au nord de l'île de Maracâ, n'eurent pas plus d succès; la question est restée sans solution. Depuis 1860, les Brésiliens se sont annexé le district entre l'Araguary et le Tartarougal.
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publicistes pensent que la France est autorisée à revendi* r non seulement le territoire compris entre l'Araguary et l'Oyack mais aussi en profondeur tout celui qui s'étend de l'Araguary rio Branco parallèlement à l'Amazone et à 200 kilomètres au ddu fleuve; ils évaluent la superficie de ce territoire, conteslesuivanteux, à 260000 kil. c. dont 60 000 pour la partie réelent contestée entre l'Araguary et l'Oyapock. Le tiers environ ait composé de prairies où le climat est sec et sain et où l'Europeut s'acclimater suivant l'opinion de M. Coudreau qui n'évapasàplusde 100 000 le nombre des Indiens de toute la contrée, urle territoire non contesté, les tentatives de colonisation faites iviii0 siècle ont presque toutes échoué. Cependant le P. Lomd s'établit à l'embouchure du Kourou (1726), et des missions ent fondées sur l'Oyapock. La culture du café et celle du cacao aient de commencer. En 1740, la Guyane française comptait ((personnes dont 566 blancs, 4 634 esclaves noirs, etc. En 1763, es la cession du Canada, le duc de Choiseul, qui considérait la ane comme une position maritime importante pour surveiller Antilles, réunit, surtout en Alsace et en Lorraine, environ 15 000 as séduits par la perspective de trouver des mines d'or et de e une rapide fortune ; ils furent embarqués pour le Kourou. s la jalousie des colons de Cayenne, qui craignaient de voir tre une colonie rivale de leur établissement, avait entravé les paratifs nécessaires ; les colons qui arrivèrent successivement rop vite en plusieurs convois ne trouvèrent pas même assez de tes pour abriter leurs provisions; ils furent bientôt surpris par pluies, et, lé mal s'étant aggravé par l'impéritie des gouverrs (Ghanvallon et Turgot) (1), la plupart moururent de misère de maladie (1767). Les derniers arrivés, ne pouvant débarquer Kourou encombré, furent dirigés vers les îlots du Diable et ent la vie à ce changement de direction ; ces îlots reçurent le d'ides du Salut. ous le règne de Louis XVI, un homme à projets, le baron de snerparvint encore à séduire des esprits crédules en vantantles rveilleuses richesses de la Guyane. Malouet, commissaire généde la marine, envoyé par le ministre Sartines, essaya de dis1 ces illusions et en même temps de tirer parti des ressources les du pays, en propageant, à l'imitation de la Guyane holluise, la culture de la canne à sucre. Cependant, en 1789, quel) H était frère du grand Turgot.
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ques planteurs avaient réussi ; à côté de 520 blancs, dont la plupJt étaient des « petits blancs », il y avait 12000 esclaves noirs» un millier d'Indiens attachés aux plantations. Pendant la Révolution, la suppression de l'esclavage, qui ne tu jamais complète, causa de graves difficultés. A deux reprises, d< déportés du Directoire, hommes politiques, furent envoyés à 1 Guyane au nombre de 300 environ. En janvier 1809, une fioli portugaise se présenta devant Cayenne dont le gouverneur capitul sans résistance, et la colonie, rendue par les traités de 1814 et d 1815, resta en réalité aux Portugais jusqu'en novembre 1817, Des tentatives de colonisation, sur les bords du Kourou^u\ baron de Lausset, de la Mana (à Nouvelle-Angoulême) par Gatineai Laroche échouèrent. La fondatrice de l'ordre de Saint-Joseph d Cluny obtint, en 1828, la concession de ce dernier établissement! y établit une colonie de noirs libérés qui est devenue le bourgd Mana. Un décret du 8 décembre 1851 désigna la Guyane comme lieue déportation et, en vertu du décret du 27 mars 1852 (complété pi la loi du 30 mai 183-4), les forçats détenus dans les bagnes de 1 métropole y furent transportés jusqu'en 1864, au nombre d'env ron 160000. Depuis 1867, on n'y a plus envoyé, sauf quelquese ceptions, que les condamnés de l'Algérie et des colonies. Un décret du 26 novembre 1885 a désigné la Guyane et la Nm velle-Calédonie comme lieux de relégation des récidivistes etdi condamnés français à plus de huit ans de travaux forcés ainsi qi tous les condamnés de race étrangère. Le nombre des établissements pénitentiaires qui était de lli début a été réduit h 4. La suppression de l'esclavage en 1848 et l'abandon des culte pour les mines d'or depuis 1856 ont été défavorables à la produ tion. C'est en 1854, sur les bords de l'Approuage, qu'un Indien( Brésil trouva pour la première fois de l'or dans les terres d'ail vion; d'autres découvertes sur les bords de cette rivière (1855),si celles de la Mana, du Maroni furent faites ensuite. La plupart d hommes valides désertèrent alors les plantations pour allerche cher fortune sur les « placers », et cette richesse nouvelle de colonie devint une cause de démoralisation. 525. lia population, la géographie administrative et les Tille — La population qui, sous Louis XVI, était de 11 897 âmes pe être évaluée aujourd'hui à 24 000, sans compter les sauvage 20 500 (dont 12 000 environ à Cayenne) pour la population coloaia
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• 3400 (en 1885) pour les condamnés en cours de peine ou j à la résidence après libération. Il y a, en outre, au nombre trois à quatre mille, dit-on, les noirs, Bonis, Polygodoux ou You• qui, descendants d'esclaves fugitifs de la colonie hollandaise, se ntétablis au sud-ouest dans les forêts de l'intérieur, entre le TapaIhoni et l'Itany et y forment une sorte de république qui s'étend uà peu au détriment des Indiens. Les Indiens appartiennent à sieurs tribus, Roucouyennes, Émerïllons, Oyampès, Aramachan, et rentdisséminés dans les forêts au nombre de plusieurs milliers, s indiens et les noirs sont des sauvages sur lesquels l'adminislion française n'exerce guère d'autre autorité que l'investiture nnée à leurs chefs. Il y a une certaine émigration, surtout de domestiques, des Anles en Guyane. es bras manquent en Guyane pour l'exploitation des richesses airelles; les habitants sont, excepté dans l'île de Cayenne, très séminés et communiquent difficilement d'un village à l'autre, armi les condamnés, la moitié à peine sont capables d'un tra1 régulier et ce travail en général est médiocre, a colonie est administrée par un gouverneur assisté de chefs de m [directeur de l'intérieur, chef du service judiciaire, directeur l'administration pénitentiaire, etc.) et d'un conseil privé. Depuis née 1879, elle a un conseil général, composé de 10 membres s. a Guyane est divisée en arrondissements, divisés eux-mêmes en mîmes. L'organisation communale a été supprimée dans les alités autres que Cayenne. a Guyane possède un tribunal de première instance et un triai supérieur à Cayenne, et une justice de paix k compétence ndae k Saint-Laurent du Maroni et trois justices de paix ordiresà Cmjenne, à Approuage et à Suma-Mary. Ile possède un collège à Cayenne et six écoles primaires. Le clergé liolique est sous l'autorité d'un préfet apostolique. a force armée se compose de deux compagnies d'infanterie de fine, d'une demi-batterie d'artillerie et d'un détachement de (larmerie. e budget de la colonie est d'environ 2 millions de francs 40,000 en 1891), somme insuffisante pour une bonne adminis>on des services publics. Les dépenses métropolitaines, pour ème année, sont fixées à G 339 588 francs, y compris les désesde la transportation et de la relégation.
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Depuis 1855, la Guyane possède une banque coloniale. Le chef-lieu de la colonie est Cayenne (12 000 hab.). La vil] est située par 4°,56'28" de latitude nord et 54°,39'40 de longiiud ouest (fort de Cayenne) à l'extrémité occidentale del'î/e deCaymnt et sur la rive droite de la rivière de Cayenne dont l'embouchure signalée par « le rocher de l'Enfant perdu », sert de port; une jeté facilite le débarquement pour les navires qui ne calent pas plusd m 4 ,25. Elle se divise en ville vieille et en ville neuve (créée en 1771) Les rues sont tortueuses, mais les palmiers qui les ombragent leu donnent un aspect riant. Un incendie a en partie détruit Cayea en 1888. L'île de Cayenne entourée par YOyak à l'est, la Rivière de Cmjtw à l'ouest, la Rivière du Tour de l'île ausud, la mer au nord, estpa lagée par la Crique Fouillée, canal naturel d'eau salée, en çuai lier de Cayenne au nord et quartier du Tour de l'Ile au sud. Sinnamary (1509 hab.), sur la rivière du même nom; JVOJI (1 670 hab.), sur la rive gauche de la rivière du même nom, villag qui doit son importance à l'établissement des sœurs de Sain Joseph de Cluny; Roura (1134 hab.) ; Approuage (1044 hab.). Les établissements pénitentiaires sont au nombre de quatre: 1° Les îles du Salut, situées près de l'embouchure du Kourou, une cinquantaine de kilomètres de Cayenne et en partie couvert de cocotiers, sont le lieu où les condamnés sont d'abord déposé Dans Vile Royale se trouvent l'hôpital et des ateliers où travaille les condamnés réputés incorrigibles. 2° Cayenne possède un pénitencier situé à 1 kilomètre enviro de la ville, au bord de la mer. Les condamnés employés à la cullu des caféiers de la Montagne d'argent et ceux de l'exploitation f restière de YOrapou dépendent de ce pénitencier. D'autres sonta service de la municipalité ou des colons de l'île. 3° Le Kourou, avec ses dépendances, est un pénitencier agrico destiné aux condamnés les moins pervertis," dans lequel on culth le manioc, les légumes et on élève un nombreux troupeau. 4° Saint-Laurent-du-Maroni est l'établissement le plus importait il est situé sur la rive droite du fleuve, à 30 kilomètres environ l'embouchure ; il possède un hôpital et des écoles, des cultures canne à sucre, etc. Il a été érigé en commune. Le dépôt central cet établissement est à 20 kilomètres en amont, sur la rive fleuve et sur l'emplacement de l'ancienne colonie de Saml-k 526. lia géographie économique. — Les colons n'ontjamaisr en culture que la plus petite portion des terres cultivables de
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ane. Il n'y a encore que 38 000 hectares (380 kil. c.) concédés 'est à peine si la dixième partie de ces concessions est défri. Toutefoisla culture, surtout celle des denrées d'exportation, a eaucoup plus importante autrefois qu'elle ne l'est aujourd'hui, nppression de l'esclavage l'a ruinée et la transportation ne lui fourni de quoi compenser la diminution du travail des noirs; scouverle des placers l'a privée de bras : les champs de cannes et ocouyers sont redevenus des savanes. Le riz, le maïs, l'igname, anioc avec lequel on fabrique le couac, aliment principal des les à la Guyane comme aux Antilles, sont produits en quantité ine suffisante pour la population. Les autres végétaux cultivés : le rocouyer dont la graine fournit une drogue tinctoriale rouge diée en pains ; le cacaoyer, dont le fruit est de qualité médiocre; fékr, la canne à sucre, le giroflier. La baisse de prix du rocou uropeen a fait presque abandonner la culture et les fabriques iicre se sont toutes fermées à la suite de la suppression de lavage. Les forêts, que l'on n'exploite presque pas faute de de communication et de bras, pourraient fournir des quanconsidérables de bois de construction, d'ébénisterie ou de ure [angélique balata, cèdre noir, etc.); du palétuvier, on déde l'écorce à tan. Igré l'étendue des pâturages, l'élevage est à peu près nul et lonie doit importer du bétail. Il existe des gisements de pkossau Grand connétable. st sur les bords de l'Approuage que l'or fut découvert en 1854 n Indien du Brésil qui avait travaillé dans les mines d'or du Geraes et fut exploité par un colon français, M. Gouy. Les rs aurifères de l'Approuage, du Sinnamary (placers de Sainti'Aden-Vat), de la Mana, de l'Aoua, etc., fournissent environ lions d'or par an. L'exploitation des filons quartzeux du ■ouest et du centre a amené la création d'un certain nombre mpagnies ; mais le haut prix de la main-d'œuvre (salaire de fr. par jour pour un ouvrier nourri et logé) et la cherté des ports (23 jours en pirogue pour aller de l'embouchure du iaux placers de l'Aoua) ont nui au développement de celte irie. colonie possède quelques ponts sur des cours d'eau ; mais elle rouies que dans Vile de Cayenne où leur développement est kilomètres. Deux canaux mal entretenus, celui de Kaw et celui Crique Fouillée, ont une longueur totale de 19 kilomètres, plupart des transports se font par cabotage. LA FRANCE. III. — 22
��LES COLONIES ET LES PAYS DE PROTECTORAT.
339
La Compagnie générale transatlantique a un paquebot annexe qui, de la Martinique, se rend à Cayenne en faisant escale à Sainte-Lucie, la Trinité, Demerari et Surinam ; de Saint-Nazaire à Cayenne, le voyage dure vingt jours. Cayenne est, en outre, en communication avec Nantes par un voilier qui part à peu près une fois par mois et par les bateaux à vapeur qu'affrète l'administration pénitentiaire. Une ligne télégraphique relie Cayenne à Saint-Laurent du Maroni Mana; mais Cayenne n'est pas en communication avec l'Europe, le câble s'arrètant à Demerari. La navigation commerciale est faite par 60 à 70 navires jaugeant environ 33 000 tonneaux. Le commerce extérieur est très languissant : le total ne dépasse pas 11 millions. l'importation, qui s'élevait à 3 800 000 francs en 1888, consiste surtout en vivres et en approvisionnements divers destinés pour plus de moitié aux fonctionnaires. L'exportation, à part l'or qui ligure pour 3 millions sur les états de douane de la colonie et qui en réalité a plus de valeur, ne s'élève qu'à quelques centaines de milliers de francs en rocou, clous de girofle, cacao, tafia ou rhum et bois, et se fait presque entièrement pour la métropole. Le tableau suivant fait connaître, d'après la douane française, par période décennale de 1827 à 1886 et par année depuis 1887, le commerce spécial avec la France, commerce qui est très faible et qui a beaucoup diminué à l'exportation (importation en France) et n'a augmenté depuis 1833 à l'importation (exportation de France) qu'à cause de l'approvisionnement des transportés'et des fonctionnaires. Il faut toutefois remarquer que ces chiffres ne concordent pas avec ceux que la colonie même fournit et que publie le ministère des colonies. Ces derniers d'après lesquels a été dressée la figure 281 accusent un commerce total (commerce avec la France, avec les autres colonies et avec l'étranger) de 18 millions en 1888, dont 14 millions avec la France (8,2 pour l'importation, 3,8 pour l'exportation). D'après ces dernières données, le commerce aurait plus que doublé depuis vingt ans : accroissement que ne paraît pas justifier l'état de la colonie. D'où provient la différence entre les deux renseignements?
�340
LA FRANCE.
Commerce spécial de la GUYANE avec la France.
(.Millions de francs.)
PÉRIODES DÉCENNALES.
IMPORTATIONS en France. (Exportations de la Guyane).
EXPORTATIONS de France. (Importations en Guyane). TOTAL.
18-37-46 1847-56 1857-66 1867-76
1.5 1.8 0.9 0.9 0.8 0.4 0.6 0.2 0.1
2.1 2.7 3.0 5.6 5.3 5.3 4.3 5.7 5.6
3.6 4.5 3.9 6.5 6.1 5.7 4.9 5.9 5.7
/
�QUATRIÈME PARTIE
LE RÉSUMÉ
SOMMAIRE.
COLONIAL
— 527. La superficie et la population de la France et de son domaine colonial (341). — 528. Les Français à l'étranger (344). — 529. Le budget des colonies (347). —530. L'armée coloniale (348). —531. Les productions coloniales (349). — 532. Les voies de communications et la navigation aux colonies (353). — 533. Les banques coloniales (353). — 534. Les monnaies (354).— 535. Le commerce des colonies (354).— 536. La comparaison avec les autres puissances coloniales (3C2).—Tableau récapitulatif des colonies (365).
527.
lia superficie et la population île la France et de sou
la Révolution de 1789, la France, qui, pendant la guerre de l'indépendance des États-Unis, avait honorablement figuré sur mer et recouvré quelques-unes de ses colonies perdues pendant la guerre de Sept ans (voir § 380, t. III, p. 3), possédait Saint-Pierre et Miquelon, la partie occidentale de SaintDomingue, la Guadeloupe, la Martinique, Sainte-Lucie, Tabago, la Guyane française, le Sénégal qui ne comprenait alors que quelques comptoirs sur le fleuve, et les cinq villes de Vlnde ; en tout environ 138 200 kilomètres carrés, avec une population de 744 000 âmes. Les guerres de la Révolution et de l'Empire lui enlevèrent toutes ses colonies et elles ne lui furent qu'incomplètement restituées après le rétablissement de la paix en 1814 et en 1815. La Restauration légua Alger au gouvernement de Louis-Philippe, celui-ci conquit la plus grande partie du Tell, étendit jusque sur les HautsPlateaux l'autorité de la France et ajouta à son domaine colonial quelques possessions en Afrique et en Océanie. On peut estimer qu'à la veille de la Révolution de 1848 la France possédait hors d'Europe environ 215 500 kilomètres carrés peuplés de 2 717 000 âmes. Le second Empire agrandit, ce domaine en Algérie, au Sénégal, en Indo-Chine, en Océanie. Depuis 1878, la troisième République )'a ajouté, la Tunisie, Madagascar, le Tonkin, le protectorat plus effectif de YAnnam, quelques îles de YOcéanie, la suzeraineté réelle °u nominale de vastes territoires en Afrique et la reconnaissance
domaine colonial. —Avant
�342
LA FRANCE.
de son droit d'« influence » sur d'autres contrées de celte partie du monde. En 1890, l'ensemble des territoires que la France possédait ou protégeait ou sur lesquels des traités ou des explorations lui donnaient droit d'influence, avaient une superficie d'environ 8 millions de kilomètres carrés, c'est-à-dire plus de 15 fois sa propre étendue, avec une population qu'on peut évaluer à 33 millions d'âmes. Le tableau suivant fait connaître l'état approximatif de ces territoires et de ces populations : 1° vers la fin de l'ancien régime, 2° à l'époque de la seconde république, 3° aujourd'hui.
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LE RESUME COLONIAL.
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�344
LA. FRANCE.
Dans cette superficie de plus de 8 millions de kilomètres, il f an distinguer en premier lieu environ 5 millions et demi (Sahara jrégioi soudano-guinéenne entre le Soudan français et les Établissement' de la côte de Guinée; la plus grande partie du Congo français)sui lesquels l'influence de la France est jusqu'ici entièrement nulle et second lieu, Madagascar, le Fouta Djallon et régions adjacentes les environs d'Obock, la partie montagneuse de l'Annam et di Tonkin, soit ensemble environ 700000 kilomètres carrés sur lesquels son autorité n'est pas encore solidement établie. En troisièmi lieu, le reste se compose de l'Algérie, des colonies que la Franci administre directement et effectivement (Sénégal et Soûdàn français, Établissements de la Côte-d'Or et du golfe de Bénin, Mayotli et dépendances, Réunion, Diego-Suarez et dépendances, Établissements de l'Inde, Cochinchine, Nouvelle-Calédonie, Établissements français de l'Océanie, Saint-Pierre et Miquelon, Guadeloupe et i pendances, Martinique, Guyane), des possessions sur lesquelles son autorité est restreinte (partie du Congo français, Obock) et des pays de protectorat qu'elle gouverne effectivement, en partie par l'intermédiaire des autorités indigènes et en partie par ses fonctionnaires mêmes (Tunisie, Cambodge, Annam, Tonkin) ou sur lesquels elle ne fait jusqu'ici qu'exercer son influence (Madagascar). La superficie de laFrance étant officiellement de 528400 kilomètre^ carrés et sa population en 1891 de 38 600 000 habitants, le total ( territoires et des populations placés sous son autorité ou réservésàsom influence est de près de 8 700000 kilomètres carrés peuplés d'environ 71 millions et demi d'habitants, (voir les fig. 282 et 282 bis sur] lesquelles sont comparées la superficie en carrés ombrés et 1 population en carrés noirs de la France et de ses possessions). 528. lies Français à l'étranger. — Les Français, hors de France,! ne sont pas établis seulement dans les possessions françaises.Beau-| coup sont fixés temporairement ou définitivement dans des ] étrangers, tout en conservant leur nationalité. Ils y sont établis la plupart comme commerçants, industriels ou ouvriers : ils y représentent en quelque sorte la nation française et sont de très utiles auxiliaires du commerce et de l'influence morale de la France dans le monde. L'administration a plusieurs fois essayé de dresser la statistique des Français fixés à l'étranger. Quelque imparfaite que soit cette statistique, elle fournit des renseignements instructifs. Voici les résultats généraux de celle de 1886 (voir page 346) ; ces chiffres sont considérés comme un minimum par les agents qui les ont fournis.
/
��346
.
LA FRANCE.
Français fixés à l'étranger :
En Europe Dont52.000 54.000 26.600 17.600 10.900 200.000 en Belgique. en Suisse. dans le Royaume-Uni. en Espagne. en Italie, etc.
France et Possessions françaises
S'jperfîcie* et po-pnloiUoTV comparées
France
Indo-Chine française
Etbl1? del'lnda
N'!eCalédonie
Etabli franc,ai« de l'Océanie
Guyane
Si-Pierre Guadeloupe etMiquelon
Martimqm
Ze-millimètre' égales230KU/- caryâr et2S.000. habitants Fig. 282 6(5. — Superficie et population comparées de la France et de ses possessions coloniales.
Dans les autres parties du monde (sans compter les Français établis dans les possessions françaises et les protec torats de la France).
En Afrique En Asie En Océanie En Amérique Dont 116.000 8.800 60.000 14.000 0.800 300.000 15.000 3.000 160.000 aux États-Unis. au Mexique. dans la République Argentine. dans l'Uruguay. au Brésil, etc. 678.000
�LE RÉSUMÉ COLONIAL. 99 Les budgets coloniaux.
347
— Une partie des dépenses des -'ces coloniaux incombe à la métropole. Cette partie comprend :
raitement du gouverneur, du personnel de la justice et des les du trésorier payeur général, les services militaires, des reniions à l'instruction primaire et aux services dans lesquels
a
l a un intérêt direct. Le budget métropolitain pour le service niai a été en millions de francs :
1861 1865 1810 1875 20.4 24.4 26.7 29 .4 1880 1885 1890 29.G 34.7 52.2
1891, il s'élève à 33,5 millions. Sur celte somme, 13,3 sont clés au service pénitentiaire, qui ne profite que très médioment aux colons et qui leur est même quelquefois à charge; sont attribués aux dépenses, qui sont surtout des dépenses ilaires, du Tonkin et de YAnnam; 5,4 au Sénégal et au Soudân mis (y compris les chemins de fer) ; 4,4 à la Réunion (y comsle chemin de fer et le port des Galets) ; 3,5 à la Cochinchiné; la Nouvelle-Calédonie; 2 à la Martinique et autant à la Guaoupe. La part de chacune des autres colonies est inférieure à illions. ce chiffre de 53 millions, il conviendrait, pour obtenir le total dépenses faites par la métropole pour ses possessions d'outrer, d'ajouter 7 291 000 francs pour le service de l'Algérie, 'autre part, le Trésor de la métropole bénéficie de quelques elles provenant des colonies, surtout de la « rente de l'Inde », niant à quatre « lacks de roupies » (732000 fr.) et payée par le vernement anglais en compensation de l'abandon qu'a fait la née de son droit de réclamer l'opium au prix de fabrication ; contingent à fournir par les colonies d'après la loi annuelle de ances (environ 2 millions pour la Cochinchiné et 700 000 francs urles autres colonies) ; de certains produits, comme l'exploitan du port et du chemin de fer de la Réunion (1355 000 francs). Toutes les dépenses, les unes obligatoires et les autres facultaqui ne se trouvent pas portées dans le budget métropolitain, ila charge du budget local des colonies. Le budget local des recettes s'est élevé en 1886 à :
�348
LA FRANCE.
(Nombres «primés en millions de francs.) 2.8 0.5 0.3 0.2 5.2 ... 2.2 22,5 2,2 1.2 0.3 4.1 4.0 2.1
Sénégal Gabon et Congo Mayotte Nossi-Bé Réunion Inde Cochinchiné Nouvelle-Calédonie Tahiti Saint-Pierre et Miguel on Guadeloupe Martinique Guyane
Les contributions directes et indirectes, dont l'assiette et les k varient suivant les colonies, Venregistrement et les domaines,t Iroi de mer et les droits de douane sont au nombre des principa sources de revenu des colonies. La loi du 23 mai 1860 et le déc du 16 janvier 1861 avaient supprimé les surtaxes imposéesjusq là, en vertu du régime colonial, à l'importation des sucres étrange dans la métropole. Comme compensation à la perte de leur pri lège, la loi du 3 juillet 1861 conféra aux colonies le droit d'imporl par tous pavillons, aux mêmes droits qu'en France, et d'exporter même, toutes espèces de marchandises coloniales, étrangères métropolitaines ; le sénatus-consulte du 4 juillet 1806 autorisa Guadeloupe, la. Martinique et la Réunion à fixer elles-mêmes le tarif de douane et à créer un octroi de mer (lequel existait depuis 18 aux Antilles), c'est-à-dire un droit d'entrée sur toute marchand! sans distinction de provenance, importée par mer. Ces colonies e Mirent en effet cet octroi et supprimèrent les douanes qui ontélc partie rétablies pour les importations étrangères depuis l'année 18 L'octroi de mer a été établi ensuite à la Guyane, au Sénégal, Saint-Pierre et Miquelon, à la Nouvelle-Calédonie et en Alytrit 530. L'armée coloniale.
—
La loi du 15 juillet 1889 a pre'i
l'organisation de troupes coloniales chargées de la défense d colonies et des pays de protectorat (à l'exception de la Tunisie Cette organisation, qui n'est encore (avril 1891) qu'à l'état deproje comprendrait huit régiments d'infanterie coloniale de troupes m tropolitaines dont les 4e et' 5° bataillons fourniraient des garniso coloniales, une légion étrangère coloniale, cinq régiments de tirai leurs tonkinois, annamites ou sénégalais, etc., deux bataillons tillerie coloniale de forteresse, deux régiments d'artillerie niale de troupes métropolitaines dont une batterie sur sept! en résidence dans les colonies.
�LE RÉSUMÉ COLONIAL.
349
31 Les productions coloniales. — L'expression de « denrées niales » avait, dans la première partie duxixe siècle, une signilionplus caractérisée qu'aujourd'hui: le sucre et le café étaient principales productions des colonies et les quantités qu'en sommait la métropole étaient surtout de provenance coloniale, tension du domaine de la France hors d'Europe, le dévelopent du commerce étranger et la fabrication du sucre de betve ont changé cet état de choses. Le sucre l'a emporté de en plus dans les trois anciennes colonies dites « sucrières » de éunion, la Martinique et la Guadeloupe; il est encore aujouri, malgré les difficultés qu'ont éprouvées les planteurs, la culdominante de ces îles, ainsi que de Sainte-Marie de Madaar, de Nossi-Bé et de Mayotte. a Restauration, qui était dévouée aux intérêts delagrande proté, n'avait pas hésité à rétablir pour les .colonies un régime rnercial à peu près semblable à celui qui avait été organisé par bert. Ce régime, qu'on désignait sous le nom de. pacte colonial, t en effet une sorte de pacte bilatéral qui, d'une part, n'admetdans ces colonies que les produits manufacturés de la métroet, d'autre part, faisait des avantages considérables aux colons rie placement de leurs denrées en France. Ainsi, dès 1816, on il mis sur les sucres étrangers, outre la taxe générale, une surde 33 p. 100; le résultat avait été de réduire l'introduction de sucres à 2 millions et demi de kilogrammes, tandis que les coloen introduisaient S0 millions (en 1821). L'administration, qui applaudissait comme d'un succès, porta la surtaxe à 50 p. 100 anière à chasser entièrement du marché français les sucres ngers. Mais, deux ans après, les colonies s'inquiétèrent de la icalion du sucre de betterave qui s'était relevée en France à veur des prix exagérés et dont la concurrence était devenue outable. Une lutte, qui dura pendant tout le règne de Louisippe,s'engagea au sujet de la taxation des deux sucres. Malgré artage du marché, les colonies avaient augmenté leur producetimportaient en France 102 millions de kilogrammes en 1845. a suppression de l'esclavage en 1848 porta un coup funeste aux leurs : la production, faute de bras, diminua tout à coup de moile se releva cependant peu à peu, grâceà un emploi plus large judicieux du capital et au changement apporté dans la faon par la création d'usines centrales ; en 1863, l'importation ronce était montée à 123 millions de kilogrammes (sucre
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���332
LA FRANCE.
Depuis 1860, le gouvernement avait abandonné le système protecteur pour suivre une politique commerciale plus libérale et plus conforme aux besoins d'un grand pays à la fois agricole, manufacturier et commerçant qui aspire à développer ses affaires avec l'étranger Il fallait qu'il pût se procurer en abondance et au meilleur marché possible sa subsistance et ses matières premières. En conséquence, la loi de 1861 rompit le pacte colonial ; les sucres étrangers furent admis et leur importation, qui n'avait jamais atteint 60 millions de kilogrammes avant cette année, s'éleva en quatre ans à 134 (en 1864). En 1885, elle a été de 159 millions: c'est jusqu'ici le maximum; des remaniements de tarif qui ont de nouveau en (1884) privilégié les sucres coloniaux, l'ont fait descendre à 57 millions en 1886. Mais la production indigène a continué à se développer et l'importation coloniale, en 1888, ne dépassait pas 126 millions, quoique la consommation du sucre en France eût doublé depuis 1860 (voir § 293, t. II, p. 246). Ces changements ant porté une atteinte h la fortune des grands propriétaires dans les colonies sucrières. Le suffrage universel, en déplaçant les centres d'influence, a contribué à diminuer, en outre, la situation morale des propriétaires. Il est désirable que les colonies, pour répondre à cette transformation sociale, s'appliquent à produire de plus en plus les vivres qui leur sont nécessaires et dont elles achètent une grande partie à l'étranger et à varier davantage leurs cultures. Le café, quoique n'ayant plus l'importance qu'il avait au dix-huitième siècle, est encore une des cultures importantes. Le cacao, la. vanille, là cannelle sont au nombre des produits accessoires de ces îles ; le rhum est un produit de la canne dont l'exportaLion peut s'accroître. Le Sénégal, les autres Établissements de la côte occidentale d'Afrique et YInde française exportent surtout des arachides et des fruits oléagineux. Mais la plus grande partie de ces fruits sont des produits spontanés delà nature et les arachides de Pondichéryproviennent principalement du territoire britannique. Madagascar produit ses vivres, surtout le riz et le gros bétail. La Réunion lui achète des boeufs. En Amérique, la Guxjane ne suffit pas à nourrir sa faible population avec son maïs, son riz et ses ignames. Elle n'exporte guère que du rhum et de l'or. Saint-Pierre et Miquelon, deux îlots presque arides, n'ontd'importance que par la pêche de la morue. Sur la Méditerranée, l'Algérie et la Tunisie sont deux contrées anciennement civilisées, qui ont une agriculture relativement flo-
�LE RÉSUMÉ COLONIAL.
353
tissante produisant le froment, l'orge, la datte et autres fruits, cultivant depuis quelques années avec succès la vigne, récoltant l'alfa, élevant des moutons. un nombreux bétail, chevaux, bœufs et surtout
En Asie, Hndo-Chine française est essentiellement productrice de riz; mais elle fournit aussi pour la nourriture de ses habitants et pour le commerce extérieur du maïs, d es arachides, des liqueurs, du tabac, etc. La Nouvelle-Calédonie produit pour sa consommation des haricots, du maïs, des ignames, des noix de coco, du taro et n'exporte guère encore que du coprah et du minerai de nikel ou de cobalt. Le coprah et les fruits {oranges, etc.) sont aussi, avec la nacre, les principales exportations des établissements de l'Océanie. 532. lies Toies de communication et la navigation aux colonie».— Les possessions françaises d'outre-mer (à l'exception de l'Algérie) sont, relativement à leur étendue et même à leur population, très médiocrement dotées de voies de communication intérieure. L'Algérie et la Tunisie sont les mieux partagées : 3,415 kilomètres de chemins de fera, la fin de l'année 1889 (2,805 pour l'Algérie et 410 pour la Tunisie) et 13,085 kilomètres de lignes télégraphiques. Toutes les autres colonies réunies ne possédaient à la môme époque que 609 kil. de chemins de fer (400 au Sénégal, 126 h la Réunion, 12 à Pondichéry, 71 en Cochinchiné) ; une ligne était en construction au Tonkin. Les lignes télégraphiques, outre celles qui suivent les chemins de fer, avaient, à la Martinique, au Cambodge, enAnnam et au Tonkin, une longueur déplus de 3000 kilomètres. Saint-Pierre, la Guadeloupe, la Martinique, le Sénégal, les villes k l'Inde et l'Indo-Chine française sont reliés par des câbles au grand réseau télégraphique du monde. En 1888, la navigation maritime des colonies et protectorats français représentait un tonnage total de 20 648 000 tonnes (10 427 000 à l'entrée et 10 221000 à la sortie). Sous ce rapport, le premier rang, après l'Algérie et la Tunisie, est à Saint-Pierre, à cause de la pêche, et le dernier aux Établissements de l'Océanie. 333. Les banques coloniales.
—
Les colonies ont, comme l'Al-
gérie, leurs banques. A la suite de l'abolition de l'esclavage, la loi (In 30 avril 1849 stipula que le huitième de la rente de 6 millions attribuée comme indemnité aux anciens propriétaires d'esclaves de li Martinique, de la Guadeloupe et de la Réunion serait affecté à 'établissement d'une banque de prêt et d'escompte dans chacune de ces colonies et que les colons recevraient la valeur de ce huiU FRANCE.
III. 23
�354
LA FRANCE.
tième, actions des banques. La loi du il juillet 1851 détermina les conditions de ces établissements et des banques furent créées à la Martinique, à la Guadeloupe et à la Réunion en 1853, à la Guyane et AuSénégal en 1855. Leur privilège a été renouvelé pour vingt ans par la loi du 24 juin 1874; un décret du 15 janvier 1873 a créé une banque de Y Indo-Chine dont le siège est à Paris, avec succursales à Saigon, à Pondichéry, kBaï-phong. Les banques font l'escompte, le commerce des traites, acceptent les effets garantis par des récoltes pendantes, etc., et émettent des billets de banque, Voici, pour l'exercice 1889-1890, leursprincipalesopérations(nombres exprimés en millions de francs) :
TOTAL
des OPÉRA TIONS avances, prêts et sur escomptes de cb ange. COMPTES sur place (dont cession une partie de est com- -——— à deux couraok récoltes prise dans les deux signatures pendantes colonnes Émissions. Remises. précédentes) .
PRÊTS EFFETS
Indo-Chine (1880)...
11.7 3.2 16.7 4.8 3.7 52.8
3.6 8.0 1.7 » »
0.5
16.0 12.4 27.4 5.2 5.4 84.6
6.6 14.1 2.2 2.3 4.5 40.0
6.3 14.G 2.9
3.1
5.2 62.1
43.6 51.6 19.4 1.1 4.0 39.4
534. Les monnaies. — Toutes les colonies françaises, excepté l'Inde et l'Indo-Chine, ont le système monétaire de la France;mu les monnaies étrangères sont acceptées par la population dans la plupart des colonies. L'exportation du numéraire a causé une certaine gêne dans plusieurs colonies; on a essayé de remédier à cet inconvénient en autorisant, à la Réunion et h Tahiti, l'émission de bons de caisse. En Cochinchiné, la piastre mexicaine est la monnaie la plus usitée; dans l'Inde, la roupie (valeur d'environ 2 francs, variable suivant le cours) circule à côté des monnaies françaises. 535. lie commerce des colonies. — Le commerce des colonies françaises a eu dans la seconde moitié du xvme siècle une période brillante de prospérité : c'est précisément à la suite de la guerre
�LE RÉSUMÉ COLONIAL.
355
neste qui avait enlevé le Canada à la France. La culture du café it un grand essor, surtout à Saint-Domingue, et l'importation r France des produits des colonies d'Amérique et d'Afrique, qui e s'élevait guère qu'à 20 millions dans les commencements du >ne de Louis XV, atteignit le chiffre de 193 vers la fin du règne e Louis XVI. Les chiffres suivants, tirés de \a.Dalance ducommerce 'Arnould, sans être d'une précision rigoureuse, sont les renseiements les meilleurs à l'aide desquels on puisse évaluer le comerce de cette période. La balance du commerce par Arnould. (Tableau n° 12.)
COMMERCE
DE LA NATION FRANÇAISE
COMMERCE
DE LA NATION FRANÇAISE
ANNEES.
avec ses colonies ou établissent en Amérique et en Afrique (l). (Millions de livres.) Importation en France. Exportation de France.
aux Indes orientales. (Millions de livres.) Importation en France. Exportation de France.
1116... 1125-32 1133-35 1136-39 1140-48 1149-55 1156-C3 164-11! 1111-83 1184-88
17.2 18.1 21.8 37.5 39.0 69.0 16.3 116.6 108.7 193.2
9.8 16.0 15.9 21.8 26.6 37.2 12.9 39.1 50.6 93.0
6.3 12.8 20.0 20.1 13.8 21.4 5.7 19.0 0.8 33.7
3.7 9.2 10.0 15.9 10.0 18.2 4.5 12.8 10.4 26.8
(1) Toutes les valeurs ont été ramenées par l'auteur à la livre de 54 au marc qui diffère tèi peu (eu poids) du frauc actuel.
En 1788, le commerce total des colonies françaises paraît s'être evé à 331 millions de livres, dont 218 pour l'importation en ance(95 millions de kilog. de sucre ont été importés cette année), pour l'exportation de France aux colonies et 37 pour le comerce des colonies avec l'étranger. En y ajoutant le commerce des set la grande pèche, on trouve un total d'environ 362 millions. Le commerce colonial, interrompu pendant les guerres de la volution et de l'Empire, n'a pas pu, jusqu'en 1860, remonter au î qu'il avait atteint avant 1789. Pour les sept colonies que la ance possédait sous la Restauration, il était d'environ 96 milns en 1822, et sous le règne de Louis-Philippe, en 1840, de 177; "A avant la réforme douanière, il s'est élevé à 271 millions, puis 1860, les relations des colonies avec la France ont en généI faibli, parce que celles-ci n'ont plus été liées (de.ouis l'année
�356
LA. FRANCE.
1861 et surtout depuis le sénatus-consulte du 4 juillet 1866) par pacte colonial; mais leurs relations avec l'étranger se sont étendue En 1887, grâce à l'annexion de colonies nouvelles, le total commerce colonial, tel qu'il est enregistré dans les Statistiques loniales, s'élevait à 423 millions, dont 171 pour l'Indo-Ghin 12 pour les Rivières du sud qui ne figurent dans les totaux q depuis 1883 et 1885. Pour les colonies seulement qui figurent da la Statistique de 1860, il a été, en 1887, dé 239 millions, à savi 136 pour leur commerce avec la France, 8,5 pour leur commer entre elles (importation et exportation additionnées : ce qui réd à environ 4,25 la valeur des marchandises échangées) et 94po leur commerce avec l'étranger (1). En ajoutant, approximativement pour l'année 1889, aux I millions du commerce des colonies et protectorats (autres que Tunisie), le commerce de l'Algérie et de la Tunisie (540 million on obtient 990 millions qui représentent la valeur générale commerce des possessions de la France outre-mer. Dans ce total,1 commerce de la France avec ses possessions figure pour 573 m lions, c'est-à-dire pour plus de moitié. Le tableau suivant (p. 358 et suiv.) et la figure n° 283 (p.3= fournissent, d'après les Statistiques coloniales, le détail de commerce par année depuis 1840.
(I) Le régime douanier de l'Algérie établi par les lois de 1851, de 1881 de 1884, est celui de l'assimilation; les produits algériens entrent en t chise en France, comme les produits français en Algérie; les marchandi étrangères sont soumises à leur entrée en Algérie aux mêmes droits qu'ai entrée en France. Celui de la Tunisie, établi par la loi du 19 juillet 18 accordé certaines faveurs à l'importation en France des produits agricoles la Tunisie ; mais plusieurs de ces produits payent en Tunisie un droit d' portation et, à l'importation, les produits français sont encore aujourd' soumis aux mêmes droits que les produits étrangers (env. 8 p. 100). Lel de l'Union douanière indo-chinoise, établi par la loi du 26 février 1881 par les décrets du 8 septembre 1887 et du 9 mai 1889, est basé, avec qnelc^ modifications, sur le tarif général de la France (ce tarifa remplacé un ré; d'importation à peu près libre de droits) ; les produits français entrent franchise en Indo-Chine et les produits indo-chinois, à l'exception des der coloniales entrent en franchise en France. Le régime douanier île Guadeloupe, de la Martinique et de la Réunion, qui, depuis le séna consulte de 1866, était celui de 1' « octroi de mer » prélevé sur toute chandise importée sans distinction de provenance, a été modifié par Fin duction (sans préjudice de l'octroi de mer) de tarifs douaniers qui surla un certain nombre de marchandises étrangères (décrets rendus de 188 1890) et les sucres coloniaux ont été privilégiés à leur entrée en France du 29 juillet 1884). L'importation des produits coloniaux en France,à™ tion des denrées coloniales, est franche de droits en vertu du tarif du 7 mai 1881. Quelques colonies (Sénégal, Nossi-Bé, Saint-Pierre et Miqu Guyane) font quelques avantages aux produits français dans leurs tarif»! autres ont des droits de douane égaux pour toutes' les provenances octrois de mer. A Madagascar, la France paye 10 p. 0/0 à l'entrée et a la comme les États qui ont le traitement de la nation la plus favorisée.
�Commerce des Colonies françaises (Sénfi^al/Mayotte et dépendances,Réunion,Tnàe , riido-CWne,SÎ Pierre Gijadeloupe,MartinLque,Guyaae) (
, Commerce'de-la/France' noceses Colonies,( Commerce' des Caloniesjhajiçaises erUrceZZes. ..<B Commerce' des Colonies ^françaises ccoec- VEtrajiger, l Commerce* total' des Colonies^françaises .
(1)Cest t&parlir çU'3883 qioz1 commenees' a- JXgurcr le- commerce' cler
Jaeiires dmrud/et-trv2ffâo', celui/ cLo- VTnda-tninty.
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'g. 283, — Commerce des colonies avec la France et avec les pays étrangers (1840-18
�ANNÉES. COLONIES. 1840. 1841. 1842. 1843. 1844. 1845.
■
Commerce de la France avec le Sénégal... — du Sénégal avec les autres colonies. — du Sénégal avec l'étranger Total général En 1830 18-22
19.5 0.4 15.0 34.9 7.2 3.6
7.3 0.1 8.4 15.8
6.6 0.1 5.1 11.8
6.0 4.2 5.1 15.3
5.9 10.1 3.2 5.3 5.3 7.0 14.4
22.4
3,i 6.1
■
Commerce de la France nvecMayotte, NossiBé et Sainte-Marie de Madagascar Commerce de Mayotte, etc., avec les antres colonies Commerce de Mayotte, etc., avec l'étranger. Total général Commerce de la France avec la Réunion... — de la Réunion avec les autres colonies. — de la Réunion avec l'étranger Total général En 1830 1823 Commerce de la France avec les Établissements français dans l'Inde Commerce des établissements français avec les autres colonies Commerce des établissements français avec l'étranger Total général Commerce de la France avec Findo-Chine. — de l'Indo-Chine avec les autres colonies — de l'Indo-Chine avec l'étranger.. Total général Commerce de la France avec Saint-Pierre et Miquelon Commerce de Saint-Pierre et Miquelon avec les autres colonies Commerce de Saint-Pierre et Miquelon avec l'étranger Total général Commerce de la France avec ta Guadeloupe. — de la Guadeloupe avec les autres colonies — de la Guadeloupe avec l'étranger. Total général En 1830 1822 Commerce de la France avec la Martinique. — de la Martinique avec les autre.-: colonies — de la Martinique avec l'étranger. Total général Enl830 1822 Commerce de la France avec la Guyane ... — de la Guyane avec les autres colonies — de la Guyane avec l'étranger... Total général En 1830 1822
RÉCAPITULATION DES COLONIES
»
»
»
»
26.5 1.8 5.0 33.3 28.0 lii.S 4.4
»
38.0 2.0 4.3 44.3
41.4 2.6 7.3 51.3
44.9 2.0 6.6 53.5
36.3 in 2.0 1.8 6.2 6.0 44.5
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3.6 1.3 2.5
3.9 2.3 3.2 9.4
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3.3 3.1 0.7 7.1 36.7 3.1 4.4 44.2 31.4 30.0 36.2 2.0 6.3 45.1 31.4 30.0 6.3 0.2 1.3 7.8 3.6 3.9
2.9 2.3 0.4
5.6
3.2 2.4 0.8 0.4 36.6 2.3 4.1 43.0
1.7 3.2 0.9 5.8 37.8 3.3 5.5 46.6
2.3 3.1 1.7 7.1
2.6 4.0 1.!
778
3.5 6.6
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43.9 "4T5 3.6 6.5
54
.0 10
35.0 2.4 6.1 43.5
34.0 2.1 5.7 41.8
39.8 4.0 5.2 49.0
39.7
3.4 5.7
TTs 39.1
3.0 5.8
48.8
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4.6
5.9 0.2 1.0 7.1
6.2 0.2 1.0 7.4
6.5 0 1 0.9 7.5
0.) 0.1 0.9 7.1
0.1
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CI-DESSUS KNIÎSIÉRÉBS.
Commerce de la France avec ses colonies... 132.9 130.5 131.9 144 0 134.2 153.7 145.6 — des colonies françaises entre elles. 11.2 10.7 12.0 17.5 15.4 19.7 17. — des colonies franc, avec l'étranger. 32.7 27.0 27.2 26.4 26.3 32.4 33. Total général 176.8 168.2 171.1 187.9 173.9
iôsTi iïT;
�ANNÉES.
1841 1851. 1852. 1853. 1854. 1855. 1856. 1857. 1858. 1859. 1860. 1861. 1862. 1863. 1864. 20.7 1.9 6.0 28.6 17.8 2.4 6.6 26.8 20.3 2.5 7.2 30.0 21.5 2.4 7.4 31.3
11. i. S,
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s
11.2 0.9 2.9
16.2 1.1 4.1 21.4
22.6 2.5 6.6 31.7
28.7 2.5 8.3 39.5
28.6 2.7 8.5 39.8
19.0 2.7 5.4 27.1
22.5 1.8 7.6 31.9
20.0 2.2 9 0 31.8
20.7 2.7 9.7 33.1
17.6 2.9 8.3 28.8
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6.2
39.8 2.8 6.3
39.8 3.1 7.4 50.3
45.8 2.9 11.9 60.6
58.6 2.9 15.2 76.7
56.5 2.1 13.6 72.2
66 2 3.0 14.8 84.0
70.3 4.2 18.7 93.2
67.U 4.4 19.8 91.2
70.9 5.6 17.0
85.7 4.2 21.7
72.4 4.5 23.3
75.9 1.8 16.3 94.0
38.6 3.0 17.1 58.7
13,
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93.5 111 6 100.2
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8.6 1.5
13.3 1.7 6.3 ~2L3
23.9 2.0 8.6 31.5
14.1 1.6 8.0
12.1 2.6 10.9 25.6
15.2 2.6 13.4 31.2
31.1 4.1 12.8 48.0
23.7 2.7 15.8 42.2
9.9 5.0 12.7 27.0
14.1 4.7 13.5 32.3
21.3 4 7 19.2 45.2
18.8 2.8 15.4 37.0
8.9 2.4 16.0 27.3
13.0 2.5 11.1 26.6
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2.9 3.0 1.7
2.8 2.6 2.1 7.5 31.9 2.3 3.4 37.6
2.6 2.4 2.8 7.8 23.7 2.3 2.9 30.9
2.6 2.3 2.9 7.8 31.0 2.8 5.0 38.8
2.3 1.9 2.7 0.9 31.2 2.9 5.3 39.4
2.4 2.1 3.2 7.7 30.6 2.7 6.3 39.6
2.8 2.2 2.9 7.9 32.9 3.2 6.8 41.9
3.4 2.5 3.2 9.1 38.6 3.9 6.1
3.0 2.3 3.5 8.8 35.3 2.8 5.7
3.1 2.3 3.5 8.9 38.7 2.8 8.5 50.0
2.9
2.4
3.1 2.7 3.4 9.2 32.5 3.6 8.6 44.7
4.2 3.8 3.2 11.2 23.2 3.2 6.4 32.8
1.8 ' 3.0 3.6 8.3 35.7 2.7 6.9 45.3 3.3 8.7 37.5 3.7 6.7 47.9
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41.4 2.0 5.5 48.9
34.5 2.7 6.1 43.3
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33.0 2.6 6.6 42.2
42.1 2.8 7.7 52.6
38.2 3.2 6.8 48.2
42.3 2 6 9.0 53.9
40.4 2.7 6.4 49.5
42.4 2.6 6.3 51.3
41.8 2.2 8-8 52.8
40.0 3.4 8.4 51.8
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31.9 3.7 10.3 45.9
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5.9 1.5 7.4
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5.2 0.1 1.5 6.8
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45.4 135.2 150.4 153.1 153.3 102.7 173.6 198.9 212.0 189.7 194.4 215.6 198.3 181.9 136.5 17.0 11.4 12.6 12.6 14.4 15.0 15.5 15.0 18.3 18.4 20.0 20.8 17.5 19.7 16.7 19.2 3! !HL( 24.1 18.8 35.3 43 9 49.4 53.6 51.7 63.3 58.8 56.4 70.4 69.8 69.1 59.4 171.9 191.8 202.8 212.2 227.0 242.3 208.9 293.7 268.5 271.6 303.5 287.8 26777 215.1
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�ANNÉES. COLONIES. 1865. 1866. 1867. 1868. 1869. 1870. 1811. 111 Commerce de la France avec le Sénégal... — du Sénégal avec les autres colonies — du Sénégal avec l'étranger Total général Commerce de la France avec Mayotte, Nossî Bè et Sainte-Marie de Madagascar Commerce de Mayotte, etc., avec les autres colonies Commerce de Mayotte, etc., avec l'étranger. Total général Commerce de la France avec la Réunion... — de la Réunion avec les autres colonies, — de la Réunion avec l'étranger Total général Commerce de la France avec [es Établisse ments français dans l'Inde Commerce des établissements français avec les autres colonies Commerce des établissements français avec l'étranger Tot;il général. Commerce de la France avec VIndo-Chine, — de l'Indo-Chine avec les autres colonies. , — de l'Indo-Chine avec l'étranger.. Total général , 5.8 3.7 4.2 13.7 30.2 2.8 4.3 37.3 34.0 2.7 12.7 40.4 8.6 0.1 1.7 10.4 7.4 3.0 5.6 16.0 33.5 1.7 6.5 41.7 3S.3 2.3 12.8 53.4 9.3 0.1 2.2 11.0 7.5 3.1 6.6 17.2 26.0 2.4 5.9 34.8 33.7 3.0 14.3 51.0 10.0 0.2 2.6 12.8 7.5 3.1 6.3 16.9 32.4 2.3 6.6 41.3 42.2 2.4 14.4 59.0 0.9 0.2 2.5 9 6 7.8 2.9 7.1 17.8 34.9 2.5 8.6 46.0 40.4 2.4 20.2 03.0 8.2 0.1 2.4 10.7 7.8 3.3 6.6 17.7 35.0 2.5 8.4 10 3.1 5.5 3 5 Commerce de la France avec Saint-Pierre et Miquelon Commerce de Saint-Pierre et Miquelon avec les autres colonies Commerce de Saint-Pierre et Miquelon avec l'étranger Total général. Commerce de la France avec la Guadeloupe — de la Guadeloupe avec les autre: colonies ' — de la Guadeloupe avec l'étranger, Total général Commerce de la France avec la Martinique. — de la Martinique avec les autres colonies — de la Martinique avec l'étranger.. Total général Commerce de la France avec la Guyane... — de la Guyane avec les autres colonies , — de la Guyane avec l'étranger... Total général
RÉCAPITULATION DES COLONIES
CI-DESSUS ÉNOMÉRÊES.
23.0 5.3 7.6 35.i)
21.4 4.0 10.1 35.5
20.7 3.7 10.2 34.0
24.1 3.8 10.3 38.2
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19.8 20.2 1/ 4.1 3.7 t 7.0 8.6 ) 30.9 32..! 31
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Commerce de la France avec ses colonies... — des colonies françaises entre elles. — des colonies franç. avec l'étranger. Total général Rivières du sud Indo-Chine.,
44.0 160.0 143.8 153.2 152.9 150.3 146.2 161. 18.2 16.7 19.6 19.0 20.1 17.5 13.5 18. 57.4 73.9 64.1 67.0 69.5 70.0 77.1 84. !20.2 250.6 227.5 239.2 242.5 237.8 ii-2.8 S
(1) Pour l'année 1884, les documents font défaut et ne permettent pas de fournir (les rcnseig» sur le commerce du Sénégal avec les autres colonies françaises; il y a eu cependaot un mou commercial assez élevé enlre tes ports du Sénégal et les Rivières du sud, le Gabon et la M™ Nous n'avons aucun détail sur la Nouvelle-Calédonie en 1881, 1882 et 1883, il n'y a, merce, que les importations et les exportations. — (2) Avec Gabon et rivières du Sud.—I'
�ANNEES. 1883. 1884. 1885. 1886. 1887. 1888. 1889. 18V7. 1878. 1879. 1880. 1881. 1882. (2) (2) (2) (1) (2) 1S.6 9.8 6.3 31.7 16.7 4.7 6.8 28.2 19.0 5.7 8.4 33.1 27.6 5.7 8.4 41.7 27.7 5.9 10.8 44.4 29.3 8.2 13.U 50.5 29.1 6.7 11.3 58.7 31.6 n 14.5 59.1 1.8
» » » » »
27.6 0.1 14.6 48.4 2.6 1.2 8.5 12.3 14.5 2.3 20.4 37.2 19.6 1.4 13.4 34.4
26.0 0.3 14.9 59.1 1.8 0.9 7.8 10.5 19.1 0.6 21.6 41.3 12.9 1.2 13.4 27.5
24.0 0.3 15.4 52.4 1.5 0.5 5.2 7.2 17.0 1.0 13.8 32.4 11.0 1.1 15.2 27.3
(3)
1.3 0.2 4.4 5.9 19.9 1.4 16.7 38.0 10.0 0.8 14.2 25 0
(4) 7.9 33.1 2.S 18.8 54.4 4.0 4.1 31.6 39.7 33.6 1.8 21.6 57.0 3.6 4.4 15.5 23 5 28.7 2.4 21.9 53.0 3 9 1.2 18.0 23.1 27.3 1.9 29.8 59.0 12.3 1.6 19.5 33.4 25.5 1.4 24.7 51.6 10.0 1.2 13.0 24.2 20.9 1.0 18.2 46.1 14.3 1.4 15.7 31.4 (5)
•' •> » » »
(41
9.5 24.1 1.0 25.9
1.2 5.2 8.2 14.1 1.1 28.4
51.0 ~43~6 14.3 1.6 16.3 32.2 ' (5) 11.8 1.5 21.0 34.3
piastres piastres 22.1 14.4 1.5 7.8 20.4 32.8 2 1 26.8 ~7 36.7 1.6 24.0 62.3 5.6 0.2 2.3 8.1 12.5 1.0 7.6 21 1 32.4 1.9 26.4 60.7 34.4 1.4 24.4 60.2 5.4 0.3 2.4 8.1 19.9 1.2 6.5 27.6 34.5 1.7 22.7 58.9 38.7 1.4 23.6 63.7 5.4 0.2 2.1 ".7 9.8 1.8 8.3 19.9 33.3 1.6 23.5 58.6 38.6 1.6 26.1 66.3 5.8 0.1 2.6 8.5 8.4 1 4 9.1 18.9 33.3 1.5 22.4 57.2 36.4 1.0 20.9 58.3 7.2 0.1 2.7 10.0 12.1 3.0 9.6 24.7 40.8 1.9 25.9 08.0 42.S 1.5 23.1 67.4 6.1 0.2 2 2 8.5 33.8 15.2 2.6 10.2 28.0 30.5 2.5 27.3 00.3 30.0 1.5 31.5 69.6 6.2 0.2 2.6 9.0
3.3 13.3 (5) 0.1 >t 32.7 piastres piastres piastres 113.7 30.1 183.0 109.0 170.8 127.0 15.0 2.1 12.2 29.3 27.8 .1.0 22.9 52.3 28.3 1.2 24.6 54.1 12.8 0.5 1 .3 14.3 19.0 2.2 12.2 33.4 24.1 1.6 11.8 37.5 24.5 1.0 17.8 43.3 10.1 1.4 13.8 25.3 21.7 1.6 10.5 33.8 24.6 1.2 18.2 44.0 15.4 2.2 14.3 31.9 30.3 1.0 10.8 42.7 25.4 1.0 17.3 44.3 13.6 1.9 15.7 31.2 36.0 1.2 13.0 50.2 30.3 0.7 15.4 46.4 14.0 0.1 4.) 18.2
"ÏÔ.l
0.1 2.1 12.6
9.6 ' 11.0 0.2 2.1 il.9 0.2 2.7 13.9
139.2 138.6 150.1 154.9 148.5 172.3 156.0 146.5 142.3 125.8 136.2 139.0 21.5 15.5 13.8 14.3 12.5 17.2 16.1 9.9 9.0 7.4 8.5 6.3 117.6 104.7 103.2 118.2 103.6 107.7 125.1 162.8 100.8 102.3 94.7 197.2 278.3 258.8 267.1 287.4 204.6 297.2 297.2 318.3 253.0 235.5 239.4 342.5 11.6 13.0 0.1 17.9 12.7 308.8 331.3 259.1 185.0 109 0 170.8 (6) 444.1 422.4 422.9
K
donne pas de renseignements sur le commerce du Sénégal et des Rivières du sud. — ii-Bé, Sainte-Marie de Madagascar ne figurent pas avant 1882 et pour 1882-1883 on 1»e les totaux. — (5) Ne représente que le commerce du port de Saigon. — (6) Compris ll( >ut partiels.
�362
LA FRANCE.
Si l'on établit le bilan général du commerce français, on trouv pour l'année 1889 :
1° Pour le commerce général de la France avec l'Algérie, les colonies françaises et l'étranger 15320 millions à l'importation et 4804 à l'exportation) Sans compter le numéraire dont le mouvement connu de la douane a porté sur 448 millions à l'importation et sur 232 à l'exportation. 1° Pour le commerce général de l'Algérie un total de 491 millions dont: 385 avec la France déjà comptés dans les 10124 du commerce de la France et le reste (10G) pour le commerce de l'Algérie avec les entrepôts de France et avec l'étranger, soit 3° Pour le commerce de la Tunisie un total de 49 millions dont: 21 avec la France déjà comptés dans les 10124 millions et le reste (28) pour le commerce de la Tunisie avec l'étranger, soit environ 4° Pour le commerce des colonies et possessions françaises un total d'environ 450 millions (I) dont 167 pour leur commerce avec la France et le reste (283) pour leur commerce entre elles ou avec l'étranger, soit environ
Millions de francs.
10124
106
28
283
10541
La part de l'Algérie et des colonies dans les 10 milliards 1/ est environ de 990 millions, soit en nombre rond un peu plus d 9 p. 100, dont 5,4 p. 100 pour leur commerce avec la France et3, pour leur commerce avec les autres colonies et avec l'étranger(2) Le commerce que la France fait directement avec les pays élran gers est donc plus de dix fois plus considérable que celui qu'ell fait avec ses colonies et près de vingt fois plus que celui qui est fai par les colonies entre elles ou avec l'étranger. Néanmoins ce commerce des possessions françaises hors d'Eu rope, atteignant un total de près d'un milliard de francs, est trè important. 536. I>a comparaison avec les autres puissances coloniales, La France est un des États européens qui possèdent hors d'Europ
(1) La valeur du commerce des possessions françaises entre elles et ave l'étranger n'est encore qu'une évaluation approximative pour 1889. (2) M. Vignon {Expansion de la France, p. 233) a trouvé 893 millions, comm moyenne approximative des années 1887, 1889, dont 583 pour le commerc des colonies avec la France (311 pour l'exportation des colonies en France e 272 pour l'importation), 365 pour le commerce des colonies avec l'étrange (149 pour l'exportation des colonies à l'étranger et 21G pour l'importation) 14 millions pour le commerce des colonies entre elles et le reste (3G millions pour l'insuffisance des statistiques.
�LE RÉSUMÉ COLONIAL.
363
le territoire le plus étendu. L'Angleterre et la Russie seules en ont un plus vaste. L'Espagne et le Portugal, les deux grandes puissances coloniales du seizième siècle, les Pays-Bas qui, au dixseptième siècle, primaient tous les autres États par l'importance de leur commerce colonial, la Belgique, à laquelle on peut attribuer, par avance d'hoirie, l'État du Congo, l'Empire allemand dont le domaine est de date récente en ont un moindre. On peut en 1891, évaluer ainsi qu'il suit l'étendue de ces territoires, en faisant remarquer qu'une grande partie de ceux d'Afrique, et une partie de ceux d'Asie etd'Océanie ne sont que des possessions nominales sur lesquelles les métropoles ont, en vertu de certains titres historiques ou conventuels, des droits sans y exercer d'autorité ni même y faire aucun commerce. Évaluation de la superficie des États européens qui possèdent des territoires hors d'Europe.
(En milliers de kilomètres carrés).
ÉTATS
F.IÏ10PK.
AFMQl'E.
km.
OCÉASIÏ.
111ÉRIQCE.
TOTAL.
Royaume-Uni de GrandeBretagne et d'Irlande...
314 4.736 528 497 89 540 29 28G 142 33
7.310
(Sus
4.077 16.658 500
>;
8.439
»
9.206
M
29.346 21.394 4.695 933 1.121 2.980
»
l'Esjptt-)
»
3.541
(Sans le Salara.)
21 299
105 128
» » »
Italie
9 1.029 2.207 (2.600) 379
»
11
3
» »
»
233
» » »
1.598
88 120
605? 230 1.751
La population des territoires français ou réservés à la France étant évaluée à 71 millions, celle des territoires anglais ou réservés à l'Angleterre peut l'être à 355 millions, celle de l'Empire russe à 113, celle de l'Empire allemand à 51. Les autres n'atteignent pas ce dernier chiffre. La politique d'agrandissement colonial que le gouvernement français a suivie depuis 1878 et que d'autres États, Angleterre, Empire allemand, Italie, et le roi des Belges ont adoptée comme lui, a eu pour effet d'étendre considérablement, surtout en Afrique, ledo-
�364
LA FRANCE.
maine des Européens hors d'Europe. Ces États, en s'attribuantpar une occupation effective ou par des conventions conclues entre eux presque tout ce qui restait sur le globe de contrées non soumises à un gouvernement civilisé ont eu en vue principalement l'extension de leur commerce ; devant la concurrence qui rend plus difficile qu'autrefois le placement de leurs produits sur les grands marchés du monde, devant les efforts que toutes les grandes nations font pour suffire à leur propre consommation en développant leur industrie manufacturière et devant les mesures douanières que plusieurs prennent pour arrêter à leur frontière les produits des manufactures étrangères, ils ont voulu s'approprier des contrées peu civilisées pour s'en réserver la clientèle. En s'étendant ainsi, ils n'ont pas augmenté leur puissance militaire ; au contraire, puisqu'au lieu de concentrer leurs forces, ils présentent une plus grande surface vulnérable et qu'ils éprouveraient, en cas de guerre plus de difficulté à défendre des possessions disséminées, ils ont augmenté leurs dépenses ; mais plusieurs ont acquis un champ plus large d'exploitation commerciale. La France est de ce nombre. Quand s'est produit un courant aussi puissant que celui qui, depuis une douzaine d'années a poussé les États européens a ces agrandissements, il eût été impolitique de se tenir, par des motifs d'ordre philosophique, à l'écart du mouvement. La France nel'a pas fait et elle n'a pas à se plaindre de la part qu'elle s'est taillée dans le partage ; il appartient à ses colons, h ses industriels, à ses marchands, à son gouvernement de tirer le meilleur parti possible de ses possessions.
�LE
RÉSUMÉ
COLONIAL.
365
Tableau récapitulatif des possessions de la France hors d'Europe.
VILLES. SUPERFICIE, GEOGRAPHIE POPULATION
ÉCONOMIQUE.
GEOGRAPHIE
DENSITÉ.
(Y compris les chefs-lieux de canton non mentionnés dans le texte). Popul. afrglomérée(avec la popul non comptée à part) exprimée en milliers d'hab.
AFRIQUE.
ALGÉRIE.
520.000 à 600.000 kilomètres carrés; 3.817.000 habitants. Cap Tenès,cap Caxine et pointe Pescade, baie d Alger, cap Matifou. — Ouamsenis, Dahra,Zakkar, Mouzaia, monts duTiteri (Beni-Salah), Djerd7'era(LallaKhedidja) et Grande Kabylie, Dira, pl. de la Mé tidja, chaîne des Oulad-Nayl, (Senalba, Bou Kahil), monts du Zab, Chélif, Chiffa, Isser, Sebaou, Sahel, Zarhès occidental et oriental, oued Djedi. Céréales, vins, oranges, olives, tabac, légumes, fleurs, lin, dattes. Forêts , chevaux , bœufs, moutons. Cuivre. Chemin de fer d'Alger à Oran, d'Alger a Constantine, d'Alger à Médéa. Ports : Alger, Dellys, Chercher!, Tenès.
ALGER,
Territoire civil S. 30.630 P. 1.202.700 D. 9.33 Territoire militaire S. 140.171 P. 117.700 D. 1.3 Total S. 170.801 P.l.380.400
75 ; Arba, 7 ; Aima, 3; Blida, 24; Boufarik, 7; Cherche!], 8 ; Fondouk, 5 ; Aumale, 5; Mustapha, l8;Palestro, 3; Ménerville, 6; Rovigo, 6. Médéa, 14. Miliana, 7. Orléansville, 9. Tizi-Ouzou, 31 ; BordjMenaïel, 14; Haussonviller, 14; Dellys, 13; Dra-el-Mizan,4; Isserville, 7. Subdivisions militaires : Alger, Aumale, Dellys, Médéa, Orléansville.
Cap Milonia, cap Fal- Céréales, vins, olives, ORAN, 68 ; Arzew, 4; con, golfe d'Oran, oranges, forêts, alfa, Saint-Denis-du-Sig, cap Ferrât, golfe bétail. 10 ; Ain - TemouTerritoire d'Arzew, cap Ivi. Chemin de fer d'Al- chent, 5 ; Saintecivil S. 35.557 Dahra ; massifs de ger à Oran, d'Arzew Barbe du Tlélat, 2. Tlemcen, des Tra- a Aïn-Sefra, d'Oran Mascara, 15; Saïda, P. 752.400 D. 21.2 ras, du Tessala, de à Râs el-Ma, à Tlem- 5. Saïda, Nador. pl. cen. Territoire Mostaganem, 14; Remilitaire d'Egris, massif de Ports : Mostaganem, lizane, 6. S. 80.028 l'Ouarnsenis, chaîne Oran, Beni-Saf, Ne- Sidi-bel-Abbès, 21. Tlemcen, 28. des Ksour Djebel mours. P. 117.900 D. 1.5 Subdivisions miliAmour. Total taires: Oran, TlemAdjeroud, Tafna, Sig, S. 115.585 Habra, Chélif, Mina, cen, Mascara. P. 870.300 Chott el - Gharbi, Chott ech-Chergui, \ oued Seggueur. Cap Sigli,cap Carbon, Territoire golfe de Bougie, cap l civil Cavallo, cap Bou-GaS. 58.754 roûn, golfe de Stora, IP.1.369.000 cap de Fer, cap de D. 23.3 Garde,golfe de Bône, cap Rose, Petite KaCéréales, olives, fo- CONSTANTINE,45; Con12; rêts, alfa, dattes. — dé-Smendou, 14; Chevaux , bœufs , Oued Zenati, moutons,chameaux. Rouffach,3;Mila, 7; Bizot, 8. Corail, fer, marbre. Chemin de fer de Phi- Batna, 6; Biskra, 8. lippeville à Constan- fidrce, 29; La Calle, G.
�366
LA FRANCE.
SDPERFICIB, GEOGRAPHIE POPULATION,
PHYSIQUE. ÉCONOMIQUE.
GEOGRAPHIE
DENSITÉ.
VILLES. Population exprimé, milliers d'Iiab.'
"s?
'3
Z
H en sr; O
Territoire militaire S. 132.773 /P. 197.400 \D. 1.2 Total S. 191.527 P. 1.566.400
1
bylie, monts des Bibàu, monts du Hodna, massif d'Edough, monts du Zàb, Aurès (Chelliya), montagnes des Nemencha, Sahara algérien, région de la Chebka. Sahel, Rummel, Seybouse, Medjerda, Chott el - Hodna , Guerah el-Tarf,oued Djedi, Chott MelRhîr, oued Rihr.
tine, de Constantine à Alger, de Constantine à Bône par Guelma et en Tunisie, de Constantine à Biskra. Ports : Philippeville, Bône, la Calle, Bougie, Collo. 2816 kil. de chemins de fer en Algérie. Commerce : 444 millions. Import.: Cotonnades, tissus, ouvrages en peau , vêtements , sucre. Export. : Vins, céréales, moulons, laine, liège, peaux, huile d'olive, légumes.
Bo« ;e,l2;Djiujclli,
ff
Gnelma, 7; Soukahras, 6. P/iilippeville,iï:l\.< Arrouch,4;Uobcrtville, 5. Sélif, 11. Subdivisions militaires : Bône, Constantine, Batna, Sé-i tif.
a
i
i
B.
140.000 .500.000 11.0
Cap Blanc, ràs el- Froment,orge,olives, Mekki, golfe de Tu- vins, forêts, dattes, TUNIS, 150; Bizerte, nis, cap Bon, golfe bœufs , moutons , 5 ; la Goulette, 1; Sousse, 6; Hainuiade Hammamet, ras miel, dromadaires. Kapoudia, îles Ker- Plomb, plâtre, phos- met, 0; Monastir, kena, golfe de Ga- phates, sources mi- 6; Sfax, 42 ; Beja, 5; Nebeul, 8 ; Kaibès, île Djerba. nérales. Massif de la Kroumi- Industrie du cuir, des rouan, 1"; Tozeur, 8; Nefta, 9; Gabès, rie djebel Zaghouàn. poteries, des fez. 10. Medjerda, oued Mel- Chemin de fer de Tulégue, oued Tekka, nis à Constantine et lac de Bizerte, chott de la banlieue de Rharsa, choltel-Djé- Tunis (225 kil.). rid. Ports : Bizerte, Tunis et la Goulette, Hammamet, Sousse, Sfax, Gabès. Commerce, 49 millions. Im port. : Céréales, farines, vins et spiritueux, tissus de coton, denrées coloniales. Export. : Blé, alfa, huile d'olive, laine.
S. 1.500.000 Sahara au sud du 30° Caravanes (Touâreg). Temassinin, pour parallèle, Ahaggar, guid, Insalah le triangle Tasili dunord/ïasili
Anv
�LE RÉSUMÉ COLONIAL.
367
GÉOGRAPHIE
GEOGRAPHIE
ECONOMIQUE.
VILLES. Population exprimée par milliers tl'liab.
du sud, Touàt Gourâra;oued Guir, vallée de l'Igharghar.
Banc d'Arguin, Sénégal, cap Vert, Gorée Gambie, Fouta Dial Ion. — Sénégal !BafingetBakho) et Fa lémé. — Soudan français, Niger, Tan kisso* et Mahel Balével. Région de Kong. Rivières du sud, Casamance,Rio Nunez, Rio Pongo, Mellacorée.
Miel, maïs, riz, hari Saint-Louis, 17; Gocots, arachides, noix rée, l,8;Dakar,2,5; de touloucuna el Rufisque, 7,8; Joal, noix de palme, gom 2,2; Kayes, Bakel, me arabique,gomme 1,4 ; — Conakry copal. (Timbo-Kong, 15). 392 kil. de ch. de fer Commerce : 44 millions. Import. : Vins et li queurs, viandes salées, vêtements, ouvrages en peau, su cre, guinées. Export. : Graines et fruits oléagineux, gomme,caoutchouc, peaux. Maïs,manioc,patates. bananes, huile de palme, ivoire, pou are d'or. Commerce : 6 mil lions pour Porto Novo. Grand-Bassani, Dabou. Grand - Popo, 30 ; Porto-Novo, 20 ; Kotonou.
Grand Bassam; Da bou, lagunes Eyhi etEbrié, Lahou, Comoé, rivière d'Assinie. Grand Popo, lagunes Avon et Denham, riv. Addo. Estuaire du Gabon, delta de l'Ogôoué et cap Lopez, monts de Cristal. Rio del Campo, rivière Mouni,Ogôouc Ivindo , Nyanga, Kouilou-Niari, Congo,Oubanghi,Sanga, Loukoua/a, Alima.
Maïs, miel, sésame, Brazzaville, Francecocotier, manguier ville, Libreville, arachides, palmiers, Loango. bambou, ananasjfer. cuivre. Commerce : 6 mil lions 1/2. Export.: Caoutchouc, ivoire, ébène,peaux
Grande Comore, Mo- Riz, manioc, maïs, Mourom, Dzaoudzi, heli, Anjouan, Ma- patates , bananes, Islanda, Mouchayotte (3G0 k. c). coco, canne à sucre mouli, MossamouBétail. dou. Conim. de Mayotte : 1 inillious 1/2.
�368
MA . KCOB RÉUNIAD GOASN.CAR. ai H K W Pi S u w
LA FRANCE.
=
SUPERFICIE, GÉOGRAPHIE POPULATION, PHYSIQUE. DENSITE. ÉCONOMIQUE. GÉOGRAPHIE VILLES.
S H
a. « Q
P o
* s o
<
Population exprimée milliers d'hab.
»
»
Import. : Tissus, bétail, riz. Export. : Sucre, vanille, rhum.
i 1S j
800 P. 21.000 D. 26.2
Nossi - Bé , Nossi - Manioc, patate, riz. Coumba, Nossi-Fali, Commerce : 5 mil- Ilellville.Ambono rou.i4n(si>flne,D Nossi-Mitsiou, baie lions. go, Ambodifotot de Diégo - Suarez , Sainte-Marie de Madagascar. Royaume des Hovas. Tananarive,158;l narantsoa, 6; A Riz, igname, patate, batondrazalîa, manioc, arachides; Tamatave, 10; 1 tabac, café, canne à juuga, G. sucre, coton. Bœufs, moutons, miel. Commerce : C0 millions. Import. : Cotonnades, faïences, rhum, soieries, quincaillerie. Exp. : Bœufs, viande, riz, peaux, caoutchouc, sucre, cire, écaille. Manioc, patate, maïs, Saint-Denis, 2Î; pomme de terre, ha- Paul, 22; Sai ricot, lentille, canne Pierre, 18; Sai à sucre, café, vanille. Louis, 14; Sai Eaux minérales. Joseph, 8; Saii 126 kil. de ch. de fer. Benoit, 6. Commerce : 38 millions. Import. : Farines, bestiaux, graisses, vins et liqueurs, tissus, meubles et machines. Export. : sucre, vanille, café, tabac, rhum.
»
»
Cap d'Ambre,baie de Passandava, cap StAndré, cap SainteMarie, baie d'Antongil, baie de DiégoSuarez, plateau de S. 590.000 l'Imérina, région de P.3.600.000 Betsimaraka, plaine des Sakalaves, BetD.6 (?). siboka, Manjuray, Mangoka.
i ■
Pointe des Jardins, pointe des Galets, pointe de l'Angevin et de la Table. — Massif des Salazes, piton des Neiges ; piS. 2.512 ton de la Fournaise. P. 164.000 Plaine des Cafres el D. 46 des Salazes, plaine des Palmistes,plaine des Remparts. Rivière du Mât.
»
Baie de Tadjoura, rivière d'Obock, cap Djetoubil. ASIE.
1 S. Riv.Mahi; delta du Ca- Riz, arachides, ana- Pondichéry.tt; P. 282.700 véry (Arselar) ; delta nas, coco, bananes, hé, 8,5;Karika!
�LE RÉSUMÉ COLONIAL.
369
SUPERFICIE,
GEOGRAPHIE GEOGRAPHIE
| POPULATION
ÉCONOMIQUE.
VILLES. Population exprimée milliers d'hab.
DENSITÉ.
du Pennar (Arian kouporn) ; Godavéry et Coringuy; Hou glv.
bétel, tabac, légu- Yanaon, 4,5 ; Chan mes, indigo, café dernagor, 33. guinées. 12 kil. de ch. de fer Commerce : 25 millions. Import. : Vin et li queurs, vêtements. Export. : Arachides, guinées , indigo , huile de coco,peaux. Riz, maïs, arachides, Saigon, 13 ; Mytho ; légumes, canne à su- Cogong, 6; Vinhcre, poivre, manioc. long, Châu-dôc. bétel,tabac, banane, ananas. Bœufs, buffles, lignite. 71 kil. de ch. de fer Commerce: 115 millions. Import. : Filets, tissus, ouvrages en mé taux, vins et eauxde-vie, opium. Exp. : Riz et paddy, poissons,soie,porcs.
Cochinchine (59.400 k. cet 1.916.000h.) Pointe de Cainâo golfe de Siam, mer do Chine; cap Saint Jacques, îles PouloCondore; Mé-kong (Tonléy-sab), delta du Mé-kong avec Tiên-giang et Haugiang, Dong-naï et riv. de Saïgôn, ar royos.
IS. 489.460 'P 14.416.000 \D. 29.
Cambodge (120.000 Riz, légumes, fruits, Pnom-penh, 30. c. et 1.500.000 hab.) café, coton, sucre, Mé-kong, Bras-des- poisson. lacs, Tonly-sab. Annam (220.000 k. c. et 5 millions d'hab.) Cap Ba-ké, cap Padaran, cap Varella; baie de Camranh, baie de Tourane ; Song-ma, Song-ca, riv. de Hué. Riz, sucre, coton, Hué, 30; Tinh-nghé, maïs, tabac, thé, Thanh-hoa, Touigname, patate, ana- rane, Qui-nhon. nas, bétel, cannelle. Commerce : 8 milions. Import. : Riz, cotonnades et fils de coton, opium, papier. Export. : Cannelle, soie, bambous. Riz, canne à sucre, légumes, tabac, indigo, thé, coton, mûrier, bambou. Forêts. Chevaux, buffles, porcs, volailles, poissons, crustacés. Charbon de terre, or, argent, fer, cuivre, Hanoï, 150; Ninhbinh, 5; Nam-dinh, 50; Yung-yên, 8; Haï-duong^lO ; Haïphong, 15;Son-tay, 10; Bac-ninh, 11.
Tonkin (90.000 k. c, 0 millions d'hab.). Bouches du delta, baie de Ha-long, îles des Pirates, capPaklung. Régions du delta, des collines, des montagnes. Song-koï, Rivière
LA
FRANCE.
III. — 24
�370
LA FRANCE.
SUPERFICIE, GEOGRAPHIE POPULATION,
PHYSIQUE. ÉCONOMIQUE.
GEOGRAPHIE
DENSITÉ.
noire,Rivière claire, Thaï-binh.
14
P3 u
étoffes de soie, papier. 1U5 kil. de ch. de fer; rivières et canaux. Commerce : 24 millions en 1888. Import. : Fils de coton, riz, blé, cotonnades, opium, vin et liqueurs. Export. : Soie, riz, huile.
OCEANIE. Nouvelle - Calédonie (15.000 k. c). Récifs, presqu'îles de Nouméa et de Ducos, baies de Saint-Vincent, de Bourail, de Canala; piton de Panié, pic Humboldt, rivière Diahot. Ile des Pins, îles Loyalty, îles Wallis, îles Foutouna. Tahiti (1042 k. c). Pointe de Vénus, isthme de Taravao ; Orohéna et Aoraï; autres îles de VArchipel de la Société: Moorea, Houahiné, etc. Iles Toubouaï; Ile Rapa. Iles Touamotou ; îles Gambier. Iles Marquises: Nouka-hiva,Hiva-oa,etc. Haricots, maïs, manioc, coco ; bœufs. Nickel. Commerce : 12 millions. Import. :Vin, farine, tissus, quincaillerie. Export. : Coprah, nickel, cobalt.
o
M
-S «
S. 11.360 P. 64.000 D. 3.1
H -H
w o S2 o
S. 4.320 P. 29.000 D. 6.1
Taro, feï, coco et coprah, oranges, coton, arrow-root, arbre à pain. Commerce : 1 millions. Import. : tissus, outils. Exp. : Nacre, perles, huile de coco, coprah.
AMERIQUE. Miquelon (grande et petite), Grand-Barachois; Saint-Pierre : île aux Chiens. Grand Banc de. TerreNeuve . « French shore » sur la côte de Terre-Neuve. Pèche de la morue. Commerce : 31 millions. Import. : Farine, mélasse, sel, vin, liqueurs, lainages. Export. : Morue, farine.
S. 235 P. 6,000 D.25.5
�LE RÉSUMÉ COLONIAL.
371
SUPERFICIE,
GEOGRAPHIE
POPULATION,
GEOGRAPHIE
VILLES.
ÉCONOMIQUE. DENSITÉ.
Population exprimée en milliers d hab.
Guadeloupe (1603 k c); Grande - Terre, pointe des Châteaux, rivière Salée; Basse Terre, Soufrière 1.778 mont Sans-Toucher 182.000 rivière Lézarde, pointe du Vieux102 Fort. — Désirade, Marie-Galante, les Saintes, Saint-Bar thélemy, partie de St-Martin. Martinique. Cap St Martin, baie de Fortde-France, pointe S. 988 des Salines ; monP. 176.000 tagne Pelée, pitons D. 178 du Carbet; rivière Pilote, rivière du Lézard. Guyane. Toumouc Houmac, mont Lorquin, pic Crevaux, S. 105.000 forêt tropicale ; MaP. 24.000 roni, Mana, rivière D. 0.2 de Cayenne, Approuage, Oyapocck ; cap Orange, îles du Salut.
Canne à sucre, ma Basse- Terre,%\Poin lenioc, café, cacao, à-Pitre,\l;le Moule, rhum, rocou, tabac, 11 ; Morne-à-l'eau, ananas. 6; Grand-Bourg, 6. 85 kil. de ch. de fer Commerce : 50 millions. Imp.: Vivres, houille engrais, tissus. Export. : Sucre, café, rhum.
Canne â sucre, café, rhum, tabac, cacao. Commerce : 46 millions. Imp. : Céréales, vin, morue, houille. Exp. : Sucre, rhum, cacao.
Fort-de-France, 17; Saint-Pierre, 28 ; le Carbet, 5; le Lamentin, 9; le François, 10; la Trinité, 7; Sainte-Anne, 7.
Riz, maïs, rocou, ca- Cayenne, 12 ; Sinnaféier, canne à sucre, mary, 1,5; Mana, bois, or. l,6;Roura,l,l;ApCommerce : 11 mil- prouage, 1. lions. Import. : Vivres. Export. : Or.
�APPENDICE
CORRECTIONS PRINCIPALES ET ADDITIONS.
PREMIER VOLUME Page 34, au heu de : a été percé ua long tunnel..., mettre: a été perce un long TUNNEL (13.671 m. depuis la construction de la nouvelle galerie du côté français) qui, des Fourneaux, près de Modane, à Bardonnèche, traverse les Alpes à une altitude de 1157 m. à l'entrée, de 1296 au sommet de la voie et de 1292 à la sortie. Page 38. Col de Saint-Véran, au lieu de : 2900 m., mettre : 2985 m. Page 39. Col de Fenestre, au lieu de : 2711 m., mettre .-2174 m. Page 48, après : sous le nom de MASSIF DU GALIBIEH, ajouter : à l'est, le massif du Galibicr proprement dit et à l'ouest le massif d'Arves. Page 53. Plateau de Chambaran, au lieu de : s'élève à 735 m., mettre : 787 m. Page 53, après : où le col de Maure, route de Digue à Embrun, a 134!) m.d'altitude, ajouter : et qui se termine par les Monges (2116 m.); celle du sudouest avec le Blayun (2191 m.); celle du sud que dominent la Tète des Brouisses... Page 56. Brie délia Maddalena, au lieu de : 716 m., mettre : 671 m. Page 103, ligne 25, au lieu de : percée du Livran ou col de Cabre où, /tre : percée du Lioran où. Page 106, ligne G, au lieu de: Sa crête qui forme, itj'e.:Sa crête se prolonge au sud jusqu'au plateau du roi et au col de la Pierre-Planlée (1265 m.) qui li sépare de la montage du Goulet et par lequel passe la route de Lyon i Toulouse. Page 107, ligne 8, au lieu de : Mont Bessou (978 m.) point culminant, lin: Bessou ou Besson (978 m.), c'est-à-dire jumeaux, désigné en géodésie sou» le nom désignai de Meymac, point culminant (avec le Puy-Pendu, situé plus au nord, qui a aussi 978 m.). Page 121, ligne 18, ajouter avant le Montcalm : la Pique d'Estato, le plus haut sommet de la région. Page 123, ligne 10, au lieu de : 3417, mettre: 2417. Page 128, ligne 7, au lieu de: Entre le col, mettre: Sur une longueur de400kil. entre le col et le Pertkus, il y a aujourd'hui quatre passages (cols de la hrrk et de Puymorens, route du Somport, route à'ibaneta) par lesquels une voiture peut aller de France sur les bords de l'Ebre. 13'autres routes sont eu construction ou projetées par Lalau, par le Pla de Béret, par Glère, par Marcadau, par Aneu. Page 331, au lieu de : vingt-deux conseils, mettre : vingt-trois. Page 343, note, au lieu de : de Loire-et-Rhône, de la Corse, de Tarn-et-Garonne, mettre : de Bhône-et-hoire et de la Corse; création du Tarn-et-wronne. Page 356, ligne 20, au lieu de : Tarn, mettre : Aveyron.
�APPENDICE.
373
Pa«e 357, note, au lieu de : Thann, Dannemarie, Fontaine, Massevaux, mettre: Thann, Fontaine, partie de ceux de Dannemarie et de Massevaux. Pa»es 378 et 380. Les places fortes de Valenciennes, Amiens, Guise, Givet ont été déclassées de 1889 à 1891. Pa»e 392. Lourdes a été déclassé en 1889. Pa^c 401. Le recensement de 1891, dont le dépouillement n'est pas encore achevé au moment où nous mettons sous presse, paraît devoir attribuer à la France une population de 38 millions 1/2 d'àmes environ de population domiciliée; la population de fait ou population présente dans les communes le jour du dénombrement est en 1891 de 38 095 000. Page 410. — Mouvement de la population en 1889.
Nombre absolu en milliers. Nombres proportionnels par 1000 hab.
Naissances 880 22.9 Mariages 273 7.1 Décès 837 21.9 Page 412. Au moment où nous mettons sous presse, les résultats définitifs du recensement de 1891 ne sont pas encore connus. Page 432, § III. — Cours d'assises (1888).
Nombre des accusations.
Assassinats Infanticides Meurtres Coups ayant occasionné la mort Attentats à la pudeur sur des enfants. Autres crimes sur les personnes Faux divers Vols domestiques Autres vols qualifiés Incendies volontaires Autres crimes contre les biens Total des accusations Tribunaux correctionnels (1888).
214 * 183 179 I 116 | 1453 572 189 258 1 206 , 857 > 1673 195 ' 157. 3126
Nombre des affaires.
Vagabondage Mendicité Outrages envers des fonctionnaires. Coups et blessures Vols simples Délits de chasse Autres délits Total des délits Total des contraventions
17.787 12.675 12.407 21.842 37.505 20.243 67.680 190.139(av.228.2Hprcvenuj) 41.036
Page 435, ligne 37. En 1888, il y a eu 90.6 conscrits sur 100 qui savaient au moins lire; le nombre des illettrés était, par conséquent, de 9.4. Page 443, au lieu de : « Ministère de la marine et des colonies » et de « Ministère du commerce et de l'industrie », mettre: « Ministère de la marine », 11 Ministère du commerce, de l'industrie et des colonies. » rage444, avant-dernière ligne, au lieu de: 43.915, mettre: plus de 40.000. Page 446. Un décret du 9 avril 1889 a réduit à 32 le nombre des conservations forestières. Page 448. — Hôpitaux et hospices en 1889.
�374
LA FRANCE. Nombre d'établissements hospitaliers Nombre de lits dans ces établissements Budget des recettes des établissements hospitaliers Total des dépenses des établissements hospitaliers Nombre de malades admis durant l'année dans les hôpitaux — de malades présents dans les hôpitaux au 31 déc — d'infirmes, de vieillards et d'incurables admis dansles hospices durant l'année. — d'infirmes, de vieillards et d'incurables présents dans les hospices au 31 déc. — d'enfants assistés admis durant l'année. — d'enfants assistés, élèves i à l'hospice.... de l'hospice au lcrjan-j vier 1889 ( àlacampagne. — d'asiles d'aliénés ou de quartiers d'aliénés — d'aliénés admis dans l'année — d'aliénés dans les asiles au 31 déc — de bureaux ou de commissions de bienfaisance durant l'année Recettes des bureaux de bienfaisance Dépenses — — Nombre de personnes secourues durant l'année par les bureaux de bienfaisance 1.639 180.473 119.733.308 fr. 114.718.221 fr. 492.707 54.419 18.728 56.395 13.762 2.233 64.680 74 16.247 57.418 15.308 39.731.575 fr. 36.321.865 fr. 1 .672.352
Page 454, § 127. La poste en 1889 a transporté : 710 millions de lettres ordinaires; 1010 millions de journaux, d'imprimés, papiers d'affaires et cartes | postales; le produit total a été de 138 millions. Page 45G, § 128. Le réseau télégraphique comprenait, en 1889, 99.399 kilomètres de lignes et 301.733 kil. de fils. Le nombre des dépêches expédiées par les bureaux de l'État (non compris les gares de chemins de fer) s'est élevé à 31.755.000 en 1889. Page 462. Substituer aux pages 462-476 l'état actuel de la composition de l'armée. 1 Le service militaire est obligatoire. Eu vertu de la loi du 15 juillet 1889, qui a remplacé celle de 1872, tous les Français (nés en France ou à l'étranger) et les individus nés en France d'un étranger et ne prouvant pas leur qualité d'étranger sont astreints au service militaire de vingt à quarante-cinq ans. Les infirmes, les individus jugés indignes par suite de certaines condamnations et les Français fixés à l'étranger ou dans les colonies font seuls exception; cependant les indignes sont mis à la disposition du ministre de la guerre. I Le service est de trois ans dans l'armée active, de sept ans dans la réserve| de l'armée active, de six ans dans l'armée territoriale, de neuf ans dans I réserve de l'armée territoriale : en tout vingt-cinq ans. En temps de paix, après un an de présence sous les drapeaux, un congé peut être accordé à l'ainé d'orphelins, au fils aîné d'une veuve, aux jeunes geas reconnus être le soutien nécessaire de leur famille, aux jeunes gens ayantcontracté l'engagement de servir pendant dix. ans dans l'enseignement public, aux étudiants ayant certains titres déterminés, aux élèves ecclésiastiques, etc. .Mais les individus dispensés du service par une cause quelconque payent une taxe militaire. Tout Français peut, sous certaines conditions, contracter un engagement volontaire à partir de seize ans dans la marine et de dix-huit dans l'armée de terre. Les soldats ayant certains titres peuvent contracter des rengagements'
�APPENDICE.
37o
L'ensemble des forces militaires de la France, avec les réserves, peut s'élever, sur le pied de guerre, nominalement du moins, à plus de 4 millions d'hommes. s i' ée de terre. — L'armée active se composait, sur le pied de paix, d'enam viron 560.000 hommes en 1890, répartis en 19 corps d'armée, dont 1 en Algérie. Elle comprenait : 10 Les états-majors et les administrations (environ 27.000 hommes), sans compter les officiers ayant brevet d'état-major qui se trouvent répartis dans tous les corps; 2» La gendarmerie (26.000 hommes), corps d'élite; 26 légions de gendarmerie en France, 1 en Afrique, 1 bataillon de gendarmerie mobile, 1 légion delà garde républicaine de Paris; 30 L'infanterie (329.000 hommes), à savoir: 144 régiments d'infanterie plus 18 régiments régionnaires; 30 bataillons de chasseurs à pied ou de montagne, 4 régiments de zouaves; 1 légion étrangère composée de 2 régiments; 5 compagnies de discipline; 4 régiments de tirailleurs algériens, plus le 4e régiment de tirailleurs tonkinois; 1» La cavalerie (79.000 hommes), à savoir: 12 régiments de cavalerie de réserve (cuirassiers) ; 29 régiments de cavalerie de ligne (dragons) ; 39 régiments de cavalerie légère (chasseurs, hussards et chasseurs d'Afrique) ; 4 régiments de spahis; 8 compagnies de cavaliers de remonte; 5»L'artillerie (77.000 hommes), à savoir; 38 régiments d'artillerie (dont : 19 avec 12 batteries montées, 19 avec 3 batteries à cheval et 9 batteries montées) armés de canons en acier se chargeant par la culasse; 15 batteries détachées en Afrique (dont 4 à pied); 2 régiments de pontonniers; 10 compagnies d'ouvriers d'artillerie ; 3 compagnies d'artificiers ; 57 compagnies du train d'artillerie; 16 batteries d'artillerie de forteresse; 6° 5 régiments du génie (11.000 hommes); î° 11 a été formé en plus un corps spécial pour le service télégraphique, mais sa force n'est pas encore connue ; 8° Les équipages militaires (12.000 hommes), 20 escadrons et 12 compagnies mixtes du train; 9° Les troupes d'administration, le personnel non enrégimenté et les élèves des écoles en tout (22.000 hommes); 10° Le régiment des sapeurs-pompiers de la ville de Paris. 11 faut compter, en outre, l'armée territoriale (environ 600.000 hommes;, dont les cadres sont organisés et qui se composerait en temps de guerre : de 145 régiments d'infanterie, 8 de zouaves, 1 bataillon de chasseurs à pied (Algérie), 144 escadrons de cavalerie, dont 4 de chasseurs d'Afrique, 18 régiments d'artillerie, 18 bataillons du génie, 18 escadrons du train. Page 407. La loi du 15 juillet 1889 a supprimé le volontariat d'un an. Page 479, à : composée d'élèves sortis de l'école polytechnique et ayant rang de sous-lieutenants, ajouter : et de sous-lieutenants venant des corps. Quatre lignes plus bas, supprimer : âgés de 25 ans; au lieu de : l'école de médecine et de pharmacie militaires du Val de Grâce, mettre : Militaires de Lyon et l'école d'application du Val de Grâce à Paris. Page 480. En 1890 la flotte se composait de : 11 cuirassés de première classe (jaugeant do 5.800 à 11.500 tonneaux, ayant 9 cuirassés de deuxième classe; une force de 3.200 à 12.000 chevaux et une vitesse de 13 à 16 nœuds); 15 garde-côtes ; M croiseurs (dont 9 blindés), etc., etc. ; ou ' ': 378 bâtiments (sans compter les navires à voiles, les navires-écoles et les garde-pêches. Page 486. — Recettes totales et dépenses totales. — Dépenses ordinaires et extraordinaires (dans lesquelles nous n'avons pas, comme à la p. 486, compris le budget sur ressources spéciales).
�376
LA FRANCE.
Eu millions de francs. Recettes. Dépenses.
1886 1887 1888 1889 Page 484 et suivantes :
3169 3243 3267 3271
3293 3260 3220 3247
Budget des recettes de 1891.
ISirÔTS DIRECTS.
Loi de finances de 1891 promulguée le 27 déc. 1890.
Contributions directes (fonds généraux) , ., j Propriété non bâtie.. Contribution foncière. *_ jjàtie personnelle-mobilière des portes et fenêtres des patentes etc. Taxes assimilées aux contributions directes (fonds généraux) Contributions et taxes spéciales en Algérie....
IMPÔTS ET REVENUS
111.7 0 71 81.6 53.3 111.7
Projet de budget de mi préseaté en fév. (891 par le gouvernement 430.1 433.9
— — —
29.6 9.1
29.9
INDIRECTS.
Produits de l'enregistrement (France et Algérie). — du timbre (France et Algérie) Taxe de* 4 p. WOsur le revenu des valeurs mobilières (France et Algérie) Produits des douanes (France et Algérie) Droits de douanes à l'importation en France. Droit de consommation des sels de douane en France Produits des contributions indirectes Vins, cidres, poirés et hydromels Alcools Bières Taxe de consommation des sels hors du rayon des douanes Produit des 2/10 des prix du transport par chemin de fer etc. Produit des contributions diverses en Algérie. Produit des sucres Sucres coloniaux Douane. — étrangers j Sucres indigènes /
PRODUITS DE MONOPOLES ET EXPLOITATIONS
509.0 168.0 65.8 385.1 334.3 20.6 617.5 156.5 253.8 22.5 12.1 100.3 1.6 175.5
541.8 173.8 68.0 415.3
590.5
1.6 181.0
INDUSTRIELLES DE L'
TAT. 410.1
Produits recouvrés par les receveurs des contributions (France et Algérie) Allumettes chimiques (France) 26.5 Tabacs (France) 372.8 Poudres à feu (France) 10.9 etc.
410.2
�APPENDICE.
Produits des postes et des télégraphes (France et Algérie) Poslcs Télégraphes . Produits de diverses exploitations
PRODUITS ET REVENUS DU DOMAINE
377
193.5 159.1 34.4 10.0
DE L'ÉTAT.
194.8
Produits du domaine autre que le domaine forestier (France et Algérie) Produits des forêts (France et Algérie)
PRODUITS DIVERS DU BUDGET RESSOURCES EXCEPTIONNELLES
17.9 26.0 26.4 27.1 23.4 60.9 24.4
17.5 27.1 26.0 12.1
Reliquat disponible sur les Trésor à court terme etc.
RECETTES D'ORDRE
obligations du
GO.6
Retenues et autres produits affectés au service des pensions civiles etc.
Total 3165.3 3218.4 dont 3017.1 sans les ressources exceptionnelles et les recettes d'ordre).
Budget des dépenses.
Dette publique Pouvoirs publics Services généraux des ministères Justice..... Cultes Affaires étrangères et protectorats Intérieur et Algérie : Finances (service général) Guerre Marine Instruction publique et beaux-arts Commerce et industrie Postes et télégraphes Colonies Agriculture et forêts Travaux publics frais de régie, de perception et d'exploitation des impôts. Finances Remboursements, restitutions, non-valeurs et primes..:
BUDGET SUR RESSOURCES SPÉCIALES
1271.7 13.0 1879.5 37.5 45.0 14.7 76.7 19.9 675.7 209.5 181.4 19.7 146.1 53.536.0 167.4 183.4 13.0 31G4.9 37.5 45.0 15.1 77.1 20.0 670.5 212.9 186.G 19.6 151.7 55.1 36.1 197.1 183.1
1284.2 13.1 1920.7
3218.0 454.3 107.3
(re447.7
celte et dépense)
BUDGETS ANNEXES RATTACHÉS AU BUDGET GÉNÉRAL POUR ORDRE
100.3
Page 512. Depuis l'année 1889, les postes et télégraphes relèvent du ministre du commerce, de l'industrie et des colonies. Page 516, | 163 (et non 154; les numéros des paragraphes sont à changer depuis 154 au lieu de 145, p. 501). « II y avait en 1843, 548 (au lieu de 543) caisses d'épargne. » Ajouter : En 1889, il y avait 545 caisses d'épargne, avec •028 succursales qui avaient reçu dans l'année 765 millions et avaient en dépôt en tout 2683 millions appartenant à 5.538.638 livrets. La Caisse nationale d'épargne ou caisse postale, qui avait ouvert G785 bureaux aux dépo-
�378
LA FRANCE.
sants, a reçu la même année 169 millions en 1.455.780 versements et bourse 133 millions. Page 520, ligne 6. Les octrois, dans 1529 villes, comptant 12 millions 1/2 d'habitants, ont produit en 1887, 280 millions. Page 520 (dettes communales). Fin 1886, 3020 millions, dont 1778 pour p ji ar Page 522. Le chapitre de la dette viagère figurait au budget de 1891 221 millions, dont 126 pour les pensions militaires de la guerre et de la m ! 9 pour les suppléments de pensions aux anciens militaires ou marins et leurs veuves, 10 pour les traitements viagers des membres de la Lé»ii d'honneur et des médaillés militaires, 63 pour les pensions civiles (lois de 179 er et de 1853), etc. Le total de la dette flottante au 1 janvier 1891 était de 1071 mil lions dont 1007.5 portant intérêt et 69.5 sans intérêts. La rente 3 p. y amortissable ne doit pas être portée au compte de la dette flottante. La charge totale de la dette, consolidée, flottante, viagère, etc. est portée pou 1284 millions au projet de budget de 1892. Page 52G, ligne 28, Au lieu de : neuf conseillers (Bordeaux a 18 conseillers...) mettre : huit conseillers (Aix, Bordeaux, Lyon, Montpellier, Rennes, Roue en ont 19). Page 533, § 178. — Écoles primaires (en 1888-1889).
ÉCOLES NATURE
ÉLÈVES.
des
écoles.
de garçons
de filles.
mixtes.
Total.
Garçons.
Filles.
Total.
SS \
75.2* <
m [ Laïques .. 24.053 16.116 17.855 58.024 2.293.696 1.374.336 3.06 8.032
Cougréganistes ..
793
7.076
672
8.541
153.879
603.950
757.835
â SS
\
Total
24.846 23.192 18.527 66.565 2.447.575 1.978.292 S.425.861 860 1.754 2.499 7.994 516 234 3.875 9.982 58.799 287.937 346.73G 111.500 655,605 170.299 943.512
. ; Laïques... \ Congréga73"S 1 nistes ..
o.£ 1
&
( Total
2.614 10.493
750 13.857
767.105 1.113.811
Total général... 27.460 33.685 19.277 80.422 2.794.311 2.745.397 5.539.108
Écoles maternelles (en 1888-1889).
ÉLÈVES.
NATURE
DES
ÉCOLES.
NOMBRE
d'écoles.
Garçons.
Filles.
Total.
Écoles publiques. > Congréganistes. ( Total
1.559 1.141 2.700 237 2.276 2.513 5.213
148.885 87.746 236.631 6.420 100.231 106.651 313.282
132.493 90.898 223.391 5.244 116.404 121.648 345.039
281.318 178.641 4 0 9.022 11.061 210.035 228.299 088.321
Écoles privées... ] Congréganistes. ( Total Total général
�APPENDICE.
ne au îeM e
379
e53Ii l'èT ' ^ * ^ départements, mettre : 1G départements; lfirne20,la seconde école normale du Doubs a été supprimée; en note, supprimer .•Basses-Alpes (Barcelonnette), l'école normale a été transportée à j^539, —Enseignement secondaire. — Le 1« mai 1891, il y avait 107 lycées renfermant 50746 élèves (22.411 interneset 28.325 externes), 235 collèges communaux renfermant 32.968 élèves (12.152 internes et 20.816 externes) ; 250 établissements libres laïques renfermant 15.855 élèves, dont 7.184 internes et jGil externes (en 1876, 494 établissements avec3l.249 élèves) ; 352 établissements libres ecclésiatiques renfermant 51.287 élèves dont 27.G62 internes et 23325 externes (en 1876,309 établissements avec 46.81G élèves) ; 139 petits sémnaires renfermant 23.290 dont 20.545 internes 2.745 externes; en tout 174.146 élèves. En 1890, il y avait 24 lycées de filles renfermant 3.955 élèves j;6 internes et 3079 externes) ; 27 collèges renfermant 2.489 élèves (595 internes et 2.489 externes) ; 58 cours secondaires avec 3.860 élèves.. l'École normale spéciale de Cluny a été supprimée ; il y a à la place une ait nationale d'ouvriers et de contre-maîtres. âge 540, tableau. L'école préparatoire de médecine et de pharmacie à'Arras n'existe plus; Toulouse a une école supérieure mixte de médecine et de pharmacie.
DEUXIÈME; VOLUME
agc 9, ligne 21. La statistique dressée par le ministre des finances en 18871889 a constaté l'existence de 9.051.542 maisons passibles de l'impôt, âge 45. — Complément du tableau.
1887.
1888.
1889.
(En milliers d'hectares.)
/ Froment Méteil Nombre d'hectares ensemencés.
J Maïs et millet
Avoine , Pommes de terre...
G.967 327 1.G24 934 G»2 608 3.720 1.488 112.4 5.1 23.6 16.9 8.5 11.0 80.1 117.0 16.4 15.6 14.6 18.1 13.G 15.2 21.5 78.7
G.978 30G 1.629 893 G07 GI9 3.734 1.446 98.7 4.4 22.2 15.8 9.8 10.4 84.9 103.4 14.1 14.3 13.6 17.7 1G.2 14.2 22.7 71.5
7.038 299 1.GO0 873 590 603 3.758 1.454 108.3 4.5 23.1 15.8 9.3 9.7 85 2 107.0 15.4 15.2 14.4 18.1 15.8 14.1 22.7 73.5
jEnmillions d'hectolitres pour les céréales et en millions de quintaux pour les pommes de terre.
Nombre total d'hectolitres récoltés.
Maïs et millet Pommes de terre...
(En hectolitres pour les céréales, en quiutaux pour les pommes de terre.)
Rendement par hectare.
Seigle Orge
Pommes de terre...
�380
LA FRANCE. Pages 56, 70, 80, 92. — Production agricole en 1889 par département
DÉPARTEMENTS. C
cr £ ïï ce
te
O
a
a
a§ s<
e quinlau
Si 11 •
ta
Millic s u'heetc litres.
Alpes (Basses-)... Alpes (Hautes-)... Alpes-Maritimes..
Belfort (Terr. de). Bouches-du-Rh. . Charente Charente-Infér... Cher Côte-d'Or Lûtes-du-iNoru.,.
Eure-et-Loir Finistère Gard Garonne (Haute-).
Ille-et-Vilaine.... Indre Indre-et-Loire ...
Loire (Haute-) Loire-Inférieure.. Lot Lot-et-Garonne... Maine-et-Loire... Hanche Marne
1.343 400 662 3.180 3.160 830 1.976 1.302 AVOINE. 867 601 78 45 197 102 151 203 3 AUTRES 20 315 62 548. CÉRÉALES 1.298 1.533 438 457 150 541 1.370 1.573 881 757 235 911 688 543 596 66 51 47 665 251 69 1.977 875 1.027 98 180 974 1.447 759 639 2.250 1.002 500 1.517 1.511 462 221 65 1.136 147 7 81 1.631 1.519 582 l.Gio 1.880 2.246 304 424 1.289 1.488 173 612 667 1.197 202 1.800 756 411 2.257 2.011 38ii 2.660 4.0G4 816 815 1.415 1.G55 689 398 206 1.625 600 1.360 1.562 418 356 1.249 170 392 195 162 55 2.140 1.147 2.242 1.449 1.660 439 1.424 1.699 435 1.627 600 711 645 351 324 470 18 2.078 1.155 1.377 656 C99 433 971 228 395 1.558 2.100 378 566 1.382 2.043 850 878 249 1.051 1.034 270 976 126 145 610 2.400 798 441 1.107 520 1.566 1.676 2.474 1.790
1 Iilliers ( 1.268 » 1.205 15.350 2.535 G 660 » 477 » 104 5.396 1.587 1.150 1.08!» 728 260 184 » 972 238 768 380 105 » 1.677 238 1.624 405 628 72 1.038 » 49 1.801 446 » 1.680 » 1.727 4.480 1.456 ï) 1.612 » 458 868 338 456 » 1.917 619 9 » 1.092 155 » 885 94 » 1.098 » 979 64 1.040 108 1.985 2 770 31 225 » 531 1 » 2.403 » 1.763 992 952 604 » 787 » 1.846 229 1.832
495
»
1.046 2.566 1.933 369 458 108 286 1.458 570 1.524 1.438 1.394 60 705 2.819 97 ! LUZERNE, 2.309 TRÈFLE, 2.392 SAINFOIN. 1.619 43 22 1.580 1.440 324 744 1.362 2.157 2.189 2.8S6 171 821 1.825
493
2.9G4 1.850 3.264 623 363 237 1.616 1.733 1.678 896 2G3 2.267 460 476 3.022 5.428 2.865 1.98Î 2.028 3.457 138 1.672 2.074 2.424 2.430 1.787 742 1.290 5811 2.321
426
237 1.041 1.058 1.454 1.421 2.604 674 850
954
586
498
507 595 672 1.841 622 1.542 71 826 1.429 1.987
1.G50 1.734 2.292 248 2.243 1.862 1.399 1.954 1.205 688 719 2.798 2.955 3.260 538 831 1.400 2.135 2.435 5.701 807
�APPENDICE.
381
g H g J O
DÉPARTEMENTS.
S •» s 3 S
Milliers Milliers de quintaux d'heclol, 1.177 50 989 1.299 206 607 » 2.042 2.079 2 2.389 19 1.023 1.589 492 2.388 44 945 1.758 214 » 568 39 2.394 2i' 1.226 54 1.683 2.683 1071 1.901 15.475 1.6G7 3.593 1.285 7.203 2.720 1.069 ); 314 1.795 5.66G 1.744 11.071 1.875 1.187 3.034 8G5 1.048 5.272 550 188 210 1.768 140 650 1.900 215 93 598 348 584 7 CS 1.305 679 2.031 2G0 1.8GI 1.079 2.121 G5 3.731 73 957 4.887 523 2.594 1. 562 1.805 80 472 568 1.627 88 700 1.333 1.408 117 535 8 73 3 16 314 254 2.103 2.S41 » 733 4.399 2.836 663 58 2.121 2.455 2.114 528 141 1.096 643 2.473 2.559 50 949 7.992 2.407 461 1.136 1.397 1.543 53 528 1.274 712 222 G'.'9 423 192 369 1.323 14 866 270 229 1.307 1.279 2.941 182 2.046 3.731 1.239 204 1.717 ■ 208 4.555 3.037 1 589 2.907 125 1.128 2 904 254 1.419 32:t 108.320 85.259 62.509 106.99» 71.445 10G.851 1G3.390 24.033 Milliers d'hectolitres. 13» 1.233 1.050 088 1.508 1.62(1 146 1.338 1.692 284 1.310 1.770 442 1.977 607 570 1.569 1.2G2 747 3.612 2.055 624 2.541 ,2.858 945 1.012 1.037 3.274 3.619 1.176 682 2.288 981 849 139 619 120 63G 420 102 375 74 326 271 913 323 846 1.201 938 2.103 577 1.085 591 1.282 169 438 251 119 441 279 24 106 112 349 2.291 2.020 2.589 3.415 370 547 1.954 2.950 1.572 1.002 583 2.858 3.186 1.033 826 465 1.167 462 1.370 369 17 631 99 208 120 925 404 2.225 595 500 1.842 2.487 488 210 1.206 394 493 1.033 2.041 1.711 530
■lame (Haute-) . • jlavemie..... ••• Ileiirthcet-Mos... Uense
Morbihan
Nièvre
I
Nord
Dise \ Orne Pas-de-Calais Puy-de-Dôme.... Pyrénées(BasSC5-) Pyrénées (Hlcs-). Pyrénées-Orient. Rhône Saône (Haute-)... Saône-et-Loire... Sarlhc Savoie Savoie (Haute)...
Seine
Seine-Inférieure.. ■Seine-et-Marne.., Beinc-ct-Oiso ■Sèvres (Deux-)... ■Somme, ■un Jarn-cl-Garonne . Var Vaucluse Vendée Vienne Vienne (Haute-)..
neiges
lionne
TOTAUX
I) Sans les regains.
■Page 01. — Prix moyen de l'hectolitre de froment. 1881-1885 1886-1889 19fl',48 18fr,09
|Page 83. En 1889, la production du vin a été de 23.224.000 hectolitres d'après les contributions indirectes et de 24.031.771 d'après le ministère de l'agricullure. | ge 91. Eu 1889, l'importation de vin a (dont 7 d'Espagne) ayant une valeur de tion de 2 millions environ d'hectolitres • La production du cidre a été de
Pa
été de 10 millions 1/2 d'hectolitres 384 millions de francs et l'exportavalant 251 millions de francs. 13.4 millions d'hectolitres en 1887,
�382
LA FRANCE.
de 9.7 en 1888 et de 3.7 seulement en 1889. La moyenne annuelle ncdépa? pas en réalité 12 millions 1/2. Page 105. La production de l'alcool constatée par l'administration (Don c pris par conséquent la fraude, particulièrement celle des bouilleurs de a été de 2.052.000 hectolitres en 188G, do 2.086.000 en 1887, de 2.162, en 1888, de 2.246.000 en 1889. Page 106. — Consommation des boissons. — La valeur du cidre (moyenne 1885-1889) n'a pas, à 15 francs l'hectolitre, excédé 150 millions de francs, consommation (d'après les contributions indirectes) en 1889 a été de 36 a lions d'hectolitres de vin (dont 27.2 atteints de l'impôt, 0.9 livrés à ladi tillation, 0.06 convertis en vinaigre et 7.8 environ consommés en franchi chez les récoltants), de 5 millions d'hectolitres en cidre et poiré, de 8.4 m lions d'hectolitres en bière, de 1 million 1/2 d'hectolitres en alcool. Pages 122 et 130. Complément des deux tableaux. CHEVAUX. Animaux de ferme en 1889. (Nombres exprimés en milliers d'unités.)
ANES TEMULETS. 09 DÉPARTEMENTS. D •Jl Z
ë
ta
o F3 O
m u a
Alpes (Basses-) Alpes (Hautes-)
Cher Corse Côte-d'Or Côtes-du-Nord Creuse Dordogne Drôme
19 80 16 7 5 7 13 49 10 34 14 17 4 15 71 10 45 41 37 5 11 51 96 8 17 20 19 50 45 106 21 28 22 37 17 71 2G
3 4 9 16 9 12 11 1 11 1 9 8
»
15 4 3 14 6 11 8 19 3 2 8 24 1 18 8 5
»
18 9 5 6 19 2 15
260 150 280 7 25 17 112 110 105 97 22 181 19 6 223 227 96 157 152 160 63 166 337 203 146 138 39 138 104 421 8 137 149 131 10 366 139
49 579 312 319 215 98 244 278 394 208 124 677 5 299 115 361 292 303 499 485 466 298 82 797 499 49 447 312 577 71 373 201 134 188 363 32 571
70 66 133 31 17 9 112 55 01 29 21 123 11 42 64 51 99 73 47 94 80 70 150 82 199 49 129 39 24 99 48 80 54 71 39 111 70
1
�APPENDICE.
383
M DÉPARTEMENTS.
< > u n u
H en a
m
m
-< a
H
s
o
D O
■
8
a
u ea o
CL.
ai
en W -63 03
O
Indre-et-Loire
Loire (Haute-)
Meurthe-et-Moselle
Pyrénées (Hautes-) Pyrénées-Orientales Rhône Sarthe
Seine-et-Marne Seine-et-Oise Sèvres (Deux-)
Var Vaucluse Vendée
ïc-uDe
35 32 12 24 37 13 13 46 43 8 26 6 53 81 54 42 75 57 51 42 24 80 53 62 . 73 15 25 18 11 14 22 26 60 3 10 11 77 41 48 39 76 15 15 9 14 20 34 8 31 47 2.881
11 9 1 15 6 3 1 1 5 8 4 1 1 4 4
»
1
»
1
»
9 5 3 3 7 4 22 17 9 2
»
5 7 8 2
»
1 3 4 14 5 7 3 16 19 7 20 6
»
7 376
119 206 168 105 96 155 184 341 136 73 298 80 335 343 157 102 269 92 106 302 194 285 128 216 226 334 155 120 22 87 169 346 207 140 132 10 277 100 94 233 153 124 97 3 4 278 104 204 153 149 13.518
148 164 19 424 277 99 401 94 297 559 122 344 74 207 411 111 62 83 104 62 170 93 357 151 201 401 435 226 260 42 59 137 53 85 37 4 225 461 306 175 372 346 134 196 205 134 398 612 41 297 21.997
61 54 44 91 45 56 90 99 37 59 64 37 105 126 70 63 61 91 84 63 72 79 40 44 152 126 81 65 27 19 74 206 101 15 23 2 76 14 16 104 84 103 38 25 41 51 90 148 77 33 6.038
23 61 4 21 19 31 11 4 7 17 2 12 3 3 4 4 3 12 10 4 5 21 7 2 26 20 14 14 26 28 5 33 21 20 23 1 3 2 2 42 16 4 2 15 11 4 27 12 16 4 1.505
fa
ôe 142. Aux chiffres du tableau substituer les chiffres suivants :
�384
LA FRANCE.
BOEUF ET CHEVAL.
MOUTON ET CHÈVRE.
(En millions de kilogr.)
1812 1840 1862 1882
197 310 480 685
66 82 115 168
241 290 378 387
504 682 673 1240
Page 146. La production des cocons en 1889 n'a été que de 7.410.000 kilo». Page 148. En 1889, d'après la Situation économique de la France, 1089 navire et 12.458 hommes étaient employés à la pêche de la morue, 574 bateau (18.700 tonneaux, et 6.240 hommes à la pèche du hareng, 10.150 bateau: (88.997 tonneaux) et 46.477 hommes à la pêche côtière. Page 171. En 1887, année médiocrement productive, on a extrait des carrière 35 millions de tonnes de matériaux (soit 17 millions 1/2 de mètres cite ayant une valeur de 164 millions de fr. Page 176. Ajouter les carrières suivantes. § 265 : Ravières (Yonne), Meilleri (Haute-Savoie), Villebois (Ain), Saint-Alban (Isère), Cénac et Cérons(Gironde) § 266 : Chaumes (Seine-et-Marne). Page 183. En 1889, la production du sel a été de 746.009 tonnes dont 218.00 pour les salins de la Méditerrannée, 42.000 pour les marais salants do l'oues et 485.000 pour les salines. Page 189. Complément du tableau.
ANNÉES.
CUIVRE.
ri.OMB.
ARGENT.
(Toi nés).
1880 1887 1888 1889
3519 2083 1684 1622
3997 6022 6406 5305
(Kilogrammes). 46.8 54.3 49.4 80.9
Page 193. La production du zinc, qui, en 1884, était de 16.884 tonnes (aulici de 16.132), s'est élevée, en 1889, à 17.982 tonnes. Page 198. Complément et correction du tableau (milliers de tonnes).
COMBUSTIBLE ANNÉES. MINÉRAL
(houille et anthracite).
FONTE.
FER.
ACIER.
1887 1888
21.287 22.602 24.303
1567 1683 1733
771 817 803
459 517 529
�384"
iyc 161 (note qui aurait du être placée avant celle de la page 171). — La valeur Je la production brute et celle de la production nette de l'agriculture ne sauraient être fixées avec précision à une époque déterminée. En outre, elles varient d'année en année. Une discussion s'est engagée sur cette question à la Société nationale d'agriculture; elle a été insérée dans le Bulletin ë ta Société de l'année 1891 et publiée à part, avec pièces justificatives, sous le titre de Note sur la valeur de la production brute agricole de la France, présentée à la Société à propos d'un tableau de M. le Trésor de la Rocque par il. Lei'asseur, membre de l'Institut, et discussion relative à la valeur de cette production dans les séances de la Société du 27 mai et du 3 juin 1891. Nous extrayons de cette brochure le tableau suivant; c'est un essai d'évaluation pour l'année 1889, fait en partie à l'aide de l'Enquête décennale de 1882, en partie d'après des données plus récentes, de chacun des produits dont le total constitue la production brute agricole; nous avons dit dans la brochure et nous répétons ici que ces chiffres ne sont que des approximations et. que plusieurs ne reposent que sur une hypothèse. Le total s'élève à près de 13 milliards (pour l'année 1889).
Production agricole de la France.
CHIFFRES en partie
HYPOTHÉTIQUES
IGIHCO LliS.
que M. Levasse»!* indique comme préférables à ceux qu'avait proposés M. le Trésor de la Rocque. Valeur exprimée ?n millions de francs.
OBSERVATIONS.
Production végétale.
Céréales.
2.919
Chiffre hypothétique obtenu en retranchant des 3,380 millions de la récolte de 1889, 431 millions, valeur de l'avoine consommée par les animaux de ferme (sur une valeur totale de 727 millions, 288 étant supposés vendus hors de l'agriculture et 431 consommés par et pour l'agriculture) et 30 millions pour la partie des autres céréales consommées aussi par les animaux de ferme. Nous acceptons le chiffre proposé par M. le Trésor de la ltocque; l'Enquête de 1882 donnait G48 ; une certaine augmentation peutêtreadmise depuis 1882. Nous admettons l'hypothèse de M. le Trésor de la Rocque. L'Enquête de 1882 donnait 1,048; une certaine augmentation peut être admise depuis 1882. Les pailles et les fourrages sont consommés sur place et sont des moyens de production, non des produits ; nous ne devons donc pas les compter dans
Pommes de terre .
G95
légumes, etc
1.318
Paille
[fourrages
130? 200
LA FUAiNCE.
III. — 24*
�384:'
CHIFFRES en partie PRODUITS
.
HYPOTHÉTIQUES
AGRICOLES.
que M. Levassent' indique comme préférables à ceux qu'avait proposés M. le Trésor de la Rocque. Valeur exprimée eu millious de francs.
OBSERVATIONS.
Paille employée dans l'industrie pour toitures et emballa100
le total de la production brute. Cependant, une partie est vendue hors de la ferme à des personnes qui ne sont pas cultivateurs. Cette partie doit figurer dans le total du produit brut;"rious supposons, par pure hypothèse, qu'elle représente 1/10 de la récolte (quantité qui est probablement exagérée, car dans ce dixième ne sont pas compris les pailles et les fourrages vendus par des cultivateurs à d'au très cultivateurs). Nous admettons, par hypothèse, les quantités données par M. le Trésor de la Rocque d'après le modo de conversion adopté par un professeur de Grignon. Cependant nous avons cru devoir diminuer de moitié la valeur de la ; paille (1,300 au lieu de 2,18fl), confor-j mément à l'Enquête de 1882 qui douiie 1,293 et d'après M. le Trésor de laltocquc qui donnait d'abord 1,320. Nous n'osons pas accepter le chiffre de 300 millions que M. le Trésor (le la Rocque attribue à la vente de cet article et nous le réduisons par pure hypothèse à 100 millions. Chiffres semblables à ceux de l'Enquête de 1882. Idem. Hypothèse. Nous l'acceptons. Hypothèse vraisemblable de M. le Trésor de la Rocque. L'article est omis dans l'Enquête de 1882. Chiffre du Bulletin du ministère it l'agriculture, 1889. Idem. Les graines à ensemencer pour les céréales (558 millions de francs, d après M. le Trésor de la Rocque) sout comprises dans la récolte. M. le Trésor de la Rocque aurait dû, suivant nous, déduire non 440 millions, mais la vaicu totale. Les semences de petites graines
193 — — oléagineux.. à distiller ... 33 4 10 .
187 41 Graines oléagineuses à ensemencer. 40?
�:J84'
CHIFFRES en pnrtie
HYPOTHÉTIQUES
PRODUITS
JDllCIlLtS-
que M. Levassent' indique comme préférables à ceux qu'avait proposés M. le 1résor de la Rocque. Valeur exprimée en millions de francs.
OBSERVATIONS.
(40 millions d'après M. le Trésor de la Rocque, hypothèse que nous admettons) sont-elles omises dans l'Enquête de 1882, ou sont-elles comprises dans la valeur du fourrage? Nous portons, sans savoir au juste si nous ne faisons pas double emploi, 10 millions. Plants d'arbres ... 35? Hypothèse de M. le Trésor de la llocque que nous acceptons. L'article est omis dans l'Enquête de 188.'. Chiffre de l'Enquête de 1882. M. le Trésor de la Rocque compte l'herbe des marais servant de litière : c'est un moyen de production. Nous mettons 2 au hasard pour les joncs employés dans l'industrie.
Bois Joncs et roseaux..
334
Gommes et résines.
'C?)
Les résines no sont-elles pas comprises dans les produits forestiers? Nous n'osons les placer ici. Chiffre du Bulletin du ministère de l'agriculture, 1889.
Lin et chanvre Houblon, etc Tabac Vin
28 18
Chiffre de l'Enquête de 1882. Chiffre du Bulletin du ministère de l'agriculture, 1889. D'après le Bulletin die ministère de l'agriculture, les 24 millions d'hectolitres de 1889 auraient, à 31 fr. 55 en moyenne l'hectolitre, valu 700 millions. — En ajoutant une partie de la valeur des vins de sucre, etc., on arriverait peut-être à S00 millions. — Mais comme la récolte de 1889 a été faible, nous calculons sur 34 millions d'hectolitres (y compris les vins de sucre) et nous portons à 35 fr. le prix de l'hectolitre moyenne de l'évaluation du ministère de l'agriculture et de celle des contributions indirectes). Toutes ces évaluations sont en partie conjecturales; c'est pourquoi il ne faut pas les pousser jusqu'au maximum qu'on puisse rencontrer.
1.190
�3S45
CHIFFRES en partie
HYPOTHETIQUES
A G R I C O L E f
que M. Levasseur indique comme préférables a ceux qu'avait proposés M. le Trésor de la Rocque. Valeur exprimée en millions de francs.
OBSERVATIONS.
Cidre et poire.
1G3
D'après la moyenne (12,6 millions d'hectolitres) récolte des dix dernières années et le prix de 13 francs l'hectolitre chez le récoltant.
Production animale. Chevaux, ânes, mulets (travail) 250? C'est par pure hypothèse que nous mettons 250 pour représenter la valeur des chevaux vendus à des acheteurs autres que les cultivateurs. Les chevaux hongres de 3 ans et plus entre les mains des cultivateurs, ayant, d'après l'Enquête de 1882, une valeur de ,190 millions, soit, avec les mulets et ânes de plus de 3 ans, environ 500 millions. Nous supposons que la moitié est vendue dans l'année. L'Enquête de 18S2 ne fournit pas de données à cet égard et M. le Trésor de la Rocque ne parait compter dans les 1,960 millions que le travail, qui n'est pas un produit. Le travail des bœufs n'est pas un produit. — Les produits de l'espèce bovine sont comptés à viande, lait, peaux, etc. Le chien de berger est un instrument de production. Les chiens vendus pour la campagne à la ville méritent-ils de figurer ici? 1.613 ? M. le Trésor de la Rocque suppose une consommation accrue depuis 18!" dans une proportion qui ne parait pas justifiée, et fixe le prix du kilogramme trop haut (I fr. 62 d'après le tarif des douanes). C'est par pure hypothèse que nous hasardons 1,613 millions: nous avions d'abord donné hypothétiquement 1,300 millions. Nous n'avons pas les moyens de contrôler le chill're de M. le Trésor de la Rocque ; nous l'acceptons donc provisoirement et comme une hypothèse. Nous déduisons avec lui 100 millions pour la « viande de pore employée dans les salaisons et la charcuterie », quoique nous ne voyions pas exactement sur quoi la déduction doit être faite.
Bœufs (travail).
Chiens
Viande deboucherie
Viande salée, lard..
.360 :
�384'
CHIFFRES en partie
HYPOTHÉTIQUES
PRODUITS
que M. Levasseur indique connue préférables à ceux qu'avait proposes M. le Trésor de la Rocque. Valeur exprimée en millions de francs
OBSERVATIONS.
Fumier. Œufs... 271
Le fumier n'est pas un produit, mais un moyen de production. Le chiffre de 428 est fondé sur l'hypothèse d'une consommation par tête à la campagne égale à celle de Paris; ce qui nous parait exagéré. M. le Trésor de la Rocque avait donné 240 millions dans son premier travail ; l'Enquête de 1882 donne 120 millions; nous avions d'abord proposé au hasard 200; nous admettons au hasard aussi, 271. M. le Trésor de la Rocque porte à 0 fr. 20 le prix du litre, qui nous paraît trop fort pour la veute à la ferme. L'Enquêtede l882donne 1,157 millions pour 0,820 millions de litres à 0 fr. 17 le litre. Le produit étant en 1889 de 7,723 millions de litres, on peut mettre 1,300 millions de francs. M. le Trésor de la Rocque avait donné 1,450 dans son premier travail. L'Enquête de 1882 donne 118 millions pour les fromages et 1G4 pourle beurre. Nous avons un peu forcé ces chiffres. Le prix de douane adopté par M. le Trésor de la Rocque est trop fort : nous n'adoptons pas son estimation.
lait.
1.300'?
Beurre et fromages.
300?
1 et cire eaux et dégras .
20? 383 ? Faute de renseignements, nous acceptons provisoirement les chiffres de M. le Trésor de la Rocque. Hypothèse obtenue en réduisant de moitié le calcul fait sur les prix de douane. Bulletin du ministère de l'agriculture, 1889, dont le chiffre est très supérieur à celui du rapport de la commission des valeurs de douane, qui donne G8 milions eu 1889. D'après le Bulletin du ministère de l'agriculture, 1889. 7,405,000 kilogr. le cocons à 3 fr. 75 le kilogramme.
fins et plumes .
50?
aine.,
90
21
�3847
PRODUITS
AGRICOLBS.
CHIFFRES en partie HyPOTHBTIQUBS que M. Levasseur indique comme [iréférablcs à ceux qu'avait proposés M. le Trésor de la Rocque. Valeur exprimée eu millions de francs.
OBSERVATIONS.
Volailles et gibier..
280 ?
L'Enquête de 1882, que M. le Trésor de la Rocque trouve avec vraisemblance trop faible, donne 187. Lui-même calcule d'après un prix au kilogramme qui me parait exagéré. C'est par pure hypothèse que nous donnons 280.
Total Somme qu'il convient d'ajou ter pour certains produits non énumérés dans
l2.GG.-j
178 12.843
Corrections supplémentaires du tome III insérées après le tirage de la page
393
Page 11, ligne 8 et page 12, au lieu de : 63G.000 kil. c. (518.000 pour l'Algérii et 118.000 pour la Tunisie), mettre 740.000 kil. c. (600.000 pour l'Algéri et 140.000 pour la Tunisie. Eu note, au lieu de: voir p. 49, mettre p. 51 Page 19, ligne 3, au lieu de ; est-sud-est, mettre est-nord-est. Page 28, ligne 27, au lieu de : Toïula, mettre Touïla; ligne 28, au lieu de : Gouraaj mettre Gourou. Page 30, ligne 4, au lieu de : à l'ouest, mettre à l'est. Page 32, ligne 8. Il y a aujourd'hui à El-Golea un corps de cavaliers niontcj sur des méharis. Page 39, au lieu de : Oued Tekka, lire Oued Fekka. Page 43, ligne 10, au lieu de : 30 ans av. J.-C, mettre 439 après J.-C. Page 49, au bas de la page, au lieu de: 31e parallèle, metlreW, et au lieude\ 518.000 kil. c, mettre 600.000. Page 52. En 1891, d'après le résultat provisoire du recensement, la populatiol indigène se compose de 3.267.223 indigènes d'Algérie, 2.803 Tunisiensej 15.G98 Marocains; total 3.285.724. Page 54. En 1891, le nombre des israélites s'élevait à 47.677. Page 55. Complément du tableau de l'accroissement de la population (d'aprèj le rapport de M. Burdeau sur le budget de l'Algérie en 1892).
rroporlioD Taux d'ace.
Français. Étrangers. Total. p. 100 des Franc, delà pop.eur.
1891 272.062 219.920 492.582 55 20 Page 85. Production du vin en Algérie en 1889: 2.573.000 hectolitres. Page 104. Commerce de l'Algérie (d'après le rapport de M. Burdeau).
Inip. Exp. Total.
1888 188!)
2IG.1 219.2
2I0.G 251.6
426.7 (aulieu de 432.0) 500.8
�384V
Pa^s 137 P décret du 17 décembre 1891 les possessions françaises de la côte occidentale d'Afrique, situées entre la Guinée portugaise et la colonie anglaise de Lagos, ont été réunies en une seule colonie sous le nom de GCINÉE FRANÇAISE ET DÉPENDANCES. L'administration est confiée à un gouverneur ayaut sous ses ordres un secrétaire général qui administre la Guinée française proprement dite (Rivières du sud), un résident qui administre les Établissements de la côte d'Ivoire (Établissements de la côte d'Or) et un lieutenant gouverneur qui administre les Établissements du golfe de Bénin. Le Gouverneur exerce le protectorat sur le Fouta Djallon, chacun des trois groupes de la colonie conserve en partie son autonomie administrative et financière. Paie 313- Dans le tableau : Ftat des possessions et colonies de la France en 1ÎÎ9-1789, 1848 et 1891 : La partie française de S'-Domingue avait 288,000 liab. en 1879 {d'après Necker) et 520,000 en 1789 (d'après Moreau de S. Méry); en 1848, à Établissements de la côte d'Or, colonne de la superficie, »!e(fre200k. c, et à celle de la population mettre 200 bab. En 1891, colonne de la superficie, au lieu de : 4.320 k. c. pour les Établissements français de FOcéanie, mettre 5.240; d'où 21.600 pour le total de l'Océanie et 8.lîi.046 pour le total général; colonne de la population, au lieu de : 3.817.300 pour l'Algérie, mettre 4.136.000, à savoir 3.286.U00 pour les indigènes algériens, tunisiens et marocains, 47.677 pour les israélites indigènes, 192.582 pour les Européens (résultats provisoires du recensement de 1891, d'après le rapport de M. Burdeau sur le budget de l'Algérie), et en outre, 10.000 (chiffre tout hypothétique) pour les habitants du Sahara outre la région recensée et le 30° parallèle. Le total des habitants de l'Afrique placés sous l'autorité ou l'influence française doit être porté, par suite, à 18.522.880, et le total général pour les quatre parties du monde à 33.702.443. Page 314. La population de la France en 1871 est de 38 millions 1/3 d'âmes, soit avec la population des colonies, protectorats et pays d'influence, un total d'environ 72 millions.' Addition au tome II, pages 525 et suiv. Population des villes au-dessus de 30.000 irnes (d'après le recensement du 12 avril 1891).
et ar
HABITANTS
HABITANTS
Paris Lyon .Marseille... Bordeaux... Lille Toulouse
Nantes
St-Etienne..
Rouen
Le Havre ... Houbaix
Reims
Nancy
Brest
Amiens
Angers
Toulon
Niuies
Limoges
.447.957 416.029 403.749 252.415 roi.211 149.791 122.750 133.443 112.352 116.369 114.917 10i.l80 87.110 75.854 83.054 72.669 77.747 71.623 72.C97
Rennes.... Nice Orléans Montpellier Tours Dijon Calais Le Mans... Grenoble .. Versailles.. Besançon.. Troyes St-Quentin. Boulogne.. Saint-Denis Béziers Caeu Clermont.. Dunkerque
09.232 88.273 63.705 09.258 60.335 05.428 50.867 57.412 60.439 51.679 56.055 50.330 47.551 45.VOS 50.992 45.475 45.201 50.119 39.498
Lorient.... Cherbourg. Bourges ... Cette Tourcoing. Poitiers ... Avignon... Angoulême. Levailoù—llerret Pau Laval Rochefort.. Clichy Narbonne.. Périgueux Roanne Perpignan. St-Nazaire.
42.110 38.554 45.352 36.541 05.477 37.997 43.453 36.090 39.857 33.111 30.374 33.334 39.69S 32.569 31.439 31.380 33.87S 30.935
�3849
Page 411 à 423. Population (population domiciliée) par département (Recensement du 12 avril 1891.)
DEPARTEMENTS.
POPULATION
DÉPARTEMENTS.
l'OPULATIOS.
Ain Aisne Allier Alpes (Basses-) Alpes (Hautes-) Alpes-Maritimes Ardèche Ardennes Ariège Aube Aude Aveyron Belfort (Territoire de). Bouches-du-Rhône Calvados Cantal Charente Charente-Inférieure... Cher Corrèze Corse.. Côte-d'Or Côtes-du-Nord Creuse Dordogne Doubs Drôme Eure Eure-et-Loir Finistère Gard GaroDne (Haute-) Gers Gironde Hérault Ille -et-Vil aine Indre Indre-et-Loire Isère Jura Landes Loir-et-Cher Loire Loire (Haute-) Loire-Inférieure
356.907 555.493 42-4.382 124.285 115.522 258.571 371.269 324.923 227.491 255.548 317.372 400.467 83.670 030.022 428.945 239.601 360.259 456.202 359.276 328.119 288.596 376.80G 618.652 284.660 478.471 303.081 306.419 349.471 284.683 727.012 419.388 472.383 261.084 793.528 461.651 626.875 292.868 337.298 572.145 273.028 297.842 280.358 616.227 316.735 645.263
Loiret Lot Lot-et-Garonne Lozère Maine-et-Loire Manche Marne Marne (Haute-) Mayenne Meurthe-et-Moselle. Meuse Morbihan Nièvre Nord
Oise Orne
Pas-de-Calais Puy-de-Dôme Pyrénées (Basses-). Pyrénées (Hautes-). Pyrénées-Orientales Rhône Saône (Haute-) Saône-et-Loire Sarthe Savoie Savoie (Haute-) Seine Seine-Inférieure.... Seine-et-Marne Seine-et-Oise Sèvres (Deux-) Somme Tarn Tarn-et-Garoune... Var Vaucluse Vendée Vienne Vienne (Haute-) Vosges Yonne ' Total
377.718 253.885 295.300 135.527 518.589 513.815 434.692 243.533 332.387 444.150 292.253 544.«0 343.581 1.736.341 401.835 354.381 874.364 504.266 425.021 225.861 210.125 800.131 280.850 619.523 429.731 263.297 208.267 3.111.595 839.876 350.709 628.590 354.282 540.495 340.739 200.590 288.336 235.411 442.355 344.355 372.818 410.196 344.088 38.343.192
D'après le recensement de 1891, le nombre des arrondissements est de 362. celui des cantons de 2.881 (2.871 en 1886), celui des communes de3G.144 (36.121 en 1886); 27 communes ont été créées et 4 ont été supprimées de 1886 a 1891.
i
�APPENDICE. Page 524. Complément et correction du tableau. Machines à vapeur.
388
ANNÉE3.
NOMBRE
NOMBRE
de machines.
de chevaux-vapeur (en milliers d'unités).
66.517 68.308 70.390 71.501 72.977
4.528 4.597 4.723 4.809 5.004
Page 198. — Combustibles minéraux et fonte en 1889.
NOMBRE HOUILLE, PRODUCANTION PRODUCTION PRODUCTION
DE CHEVAUXYAFËua
DÉPARTEMENTS.
des machines THRACITE , en activité DE LA FONTE DU FER DE L'ACIER employées LIGNITE dans (en milliers (en milliers (en milliers l'industrie (en milliers de tonnes). de tonnes). do tonnes). de tonnes). (par milliers).
w
p.
)i
..))...
...
A
»
»
Alpes-Maritimes
823 26 6 )> 51
»
33
» »
30
»
1 , 14
»
J). . . ,
5 14 9
»
)> 29 21 3
» »
)) ))
»
))
»
.
»
»
68 6 5
»
sa. 2 [$. 3
» .
Bouches-du-Rhône
852 » 382
»
14
»
14 1
»
)> 3
» »
16
»
1. 5 16 1 6 3 5 5 19 4
»
45
»
)>
»
»
»
Charente-Inférieure
»
)) 4
»
))
»
))
» »
. .
3
»
,
(
Côte-d'Or Côtes-du-Nord Dordogne Doubs Drôme
^
, . -
8 )> 199 »
))
))
»
6 ■4
»
1
» »
3 10
»
,6
i]
3 •4 5 1 )> 4 2 2 î 5 3
'') Non compris les chevaux-vapeur des locomotives. Il est tenu compte ici : i 0 des appafais des, 2° des appareils mi-Dxes et 3" des locomobiles.
LA FRANCE.
III. — 25
�386
LA. FRANCÈ.
HOUILLE, PRODUCANTION DÉPARTEMENTS. THRACITE,
DE LA FONTE
PRODUCTION
DU FED
PRODUCTION
DI L'ACIER
LIGNITE (en milliers de tonnes). de tonnes).
(en milliers (en milliers (en milliers de tonnes' de tonnes).
Eure Eure-et-Loir Finistère Gard Garonne (Haute-)— Gers Gironde Hérault Ille-et-Vilaine Indre Indre-et-Loire Isère Jura Landes Loir-et Cher Loire Loire (Haute-) Loire-Inférieure Loiret Lot Lot-et-Garonne Lozère Maine-et-Loire Manche Marne Marne (Haute-) Mayenne Meurthe-et-Moselle.. Meuse Morbihan Nièvre Nord Oise Orne Pas-de-Calais Puy-de-Dôme Pyrénées (Basses-) .. Pyrénées (Hautes-).. Pyrénées-Orientales. Rhône Saône (Haute-) Saône-et-Loire Sarthe Savoie Savoie (Haute-) Seine Seine-Inférieure Seine-et-Marne Seine-et-Oise Sèvres (Deux-)
1.987
49
13
248
144
23
»
.324 187 10
55 » 30
»
37 12
28 14
»
38
»
58 46 943 4 177 .719 »
»
59
41 9
231 84
322 18
.614 190
43 232 .500 11 13
3 12
»
75
1 03 2 34
18
�APPENDICE.
387
p „ 2J3. Minerai de fer. 2° ajouter : la HAUTE-MARNB a produit (surtout près a e je l'ont-Varin) 118.000 tonnes en 1887; 3° le département de MEURTHE-ETMOSELLE a beaucoup gagné surtout depuis que le procédé Thomas Gilchrist a permis d'employer les minerais phosphoreux; aux exploitations de ce département il faut ajouter : Briey, Chavigny, Ilussigny, Val de fer, Saulnes. p - 214. Miuerai de fer. 11° ajouter : Dielette (Manche), Saint-Remi Calvados).
aD e
HOUILLE, PRODUCANTION DÉPARTEMENTS. . THRACITE, TION TION PRODUCPRODUC-
NOMBRE
DE CHEVAUXVAPEUR
des machines DE LA FONTE DE FER DE L'ACIER en activité LIGNITE employées (en milliers (en milliers (en milliers dans (en milliers de tonnes). de tonnes). de tonnes). l'industrie de tonnes). (par milliers).
Somme —..... Tarn Tarn-et-Garonne Var Vaucluse Vendée Vienne Vienne (Haute-). Vosges Yonne
TOTAUX. ..
3S3
3 2
■ » A >TT!P
»
2
»
>,
21
n
»
i,
»
»
»
15 3 1 4 2 4 3 2 20 4 804
24.303
1.710
800
529
Page 224. — Machines employées dans l'industrie (717.718 chevaux-vapeur en 1880). — Nombre de chevaux-vapeur en 18S0. Mines et carrières Usines métallurgiques Agriculture Industries alimentaires Industries chimiques et tanneries ... Tissus et vêtements Papeteries. — Mobiliers et objets d'habitation. — Instruments Bàtimeuts et entreprises de travaux Services publics de l'État 125.535 100.056 84.029 103.286 41,224 163.580 35.893 82.002 22.785 SIS.390 Page 231. Fabrique de cartouches, ajouter : Puteaux, établissement de l'État. Page 240. La Situation économique de la France donne (d'après le ministère oes finances) pour la production et la consommation du sucre indigène, par année civile :
�388
LA FRANCE.
ANNÉES.
SUCRE FABRIQUE.
SUCRE livré à la consommation!
(Millions de kili
1885 1886 1887 1SS8 1889
261 393 381 395 575
173 203 303 268 279
Page 304. — Le nombre total des brevets et certificats d'addition en 1889 aét de 9.287. Page 320. Le tonnage kilométrique des marchandises transportées sur le cours d'eau administrés par l'État, qui avait été de 3026 millions de tonne en 1887, a été de 3201 millions en 1889. Page 349. Supprimer la dernière ligne du tableau « chemins non concédés » Ajouter le nombre de kilomètres de chemins de fer d'intérêt général ex ploités au 31 décembre 1890. Compléter ainsi le tableau : Chemins de fer d'intérêt général (31 déc. 1890). Ouest Nord Est P.-L.-M Orléans Midi État Ceinture (rive droite) Grande ceinture Compagnies diverses Chemins non concédés 4.718 3.596 4.368 8.324 6.071 2.970 2.658 32 141 551 309
Total 33.535 (*) ( — en 1870 17.575) ( — en 1860 8.655) (*) Déduction faite des parcours communs à deux réseaux qui ne doive être comptés qu'une fois. Page 352. — Chemins de fer d'intérêt général et d'intérêt local (en 18 ( de locomotives Nombre j de voitures pour ( d'employés Recettes recettes (en millions de fr.) Dépenses totales Recette brute totale par kilomètre — nette — voyageurs l Grande vitesse. ) Petite vitesse .. j Diver3eg
m h 624.7
0.819 22.718 275.329
44-2
577.0 33.145 fr. 16.154 fr.
Page 354. Le coût moyen du kilomètre de chemin de fer en 1887 a été de 422367 fr pour les ligues d'intérêt général et de 128800 pour les lignes d'intérêt loca
�APPENDICE.
389
RECTBF pJoe 3gg_ _ Résultats généraux de l'exploitation des chemins de fer (complénd snoil em
ment du tableau).
etRbrute. c •S
ASNÉES. 5! 6 O . 'A "
a o a g-
H u. 9 o
C—i
RECETTES ET DÉPENSES
kilométriques. Dépense. etRc nette.
NOMBRE ABSOLU
(en millions)
NOMBRE
RECETTE M0YBWE
kilométrique.
CO
™S s. a u a 5-Ô o S
73
de j , s ruegayov d 10.1 218.4 e :j tonnes. 78.1 10.1 228.4 82.3
■§
(en m liions) 1881.... 31770 1046 1888.... 32128 1064 1889.... 33162 1141 33.3 33.1 34.4 1,7.2 17.0 10.9 7209 9918 4.54 5.8 5.6 »
7345 10409 4.48 ed voyageurs kilométrques.1 17.5 244.5 S7.2 M » » . »
par Page 395. — Complément du tableau : Effectif de la marine marchande. voyageur.
TONNAGE NAVIRES A VAPEUR. tone. j
I par
ANNÉES.
NOMBRE
des navires.
(en milliers de tonneaux).
Nombre.
Tonnage.
1887 1888 1889
15.237 15.278 15.194
972.525 902.073 932.735
984 1.015 1.066
506.658 509.801 492.684
Page 404. Le tonnage des navires chargés a été (en milliersjle tonneaux) :
NAVIRES.
1887.
1888.
1889.
9.312 13.212 Total 22.524
9.283 13.008 22.891
9.175 13.057 22.232
Page 409. — Monnaies frappées (en millions de fr.).
ARGENT. ANNÉES. OR.
Pièces de 5 fr. 1887 1888.... 1889. 24.6 0.5 17.5
Pièces divisionnaires. 8.9 5.7
»
Page 415. Complément du tableau.
�390
LA FRANGE.
OPi;n.AT!ONS.
1887.
1888.
1889.
1890.
(Millions de fr.).
Paris Escompte \ Succursales Total Maximum.. Taux de l'escompte. Minimum.. Moyenne .. Maximum.. Portefeuille. Minimum.. Moyenne... Maximum.. Circulation . Minimum.. ( Moyenne .. / Maximum.. Encaisse Minimum.. Moyenne V En or (maximum) Total des opérations
3.870 4.398 8.2G8 3 3 3 792 431 578 2.930 2.551 2.719 2.402 2.31G 2.362 1.210 11.576
4.221 4.463 8.684 4 1/2 2 1/2
)>
816 495 n 2.891 2.516 2.347 2.242 )) 1.234 12.005
4.620 6.701 9.180 4 1/2 3 1.076 491
4.18! 4.82 9.00
1.059 493 3.259 2.893
2.59S 2.223
2.592 2.360 1.120 13.450
12.803
Page 425. Complément du tableau : Commerce de la France dans la pêriot 1887-1889 (trois ans).
IMPORTATIONS.
EXPORTATIONS.
TOTAL,
( in
5.150 4.150
millions de fr.
4.447 3.400
9.597 7.550
Page 430. Complément du tableau : Résumé général du commerce extérieur en 1889 : (En millions de francs).
MATIÈRES nécessaires à l'industrie.
OBJETS d'alimentation.
OBJETS fabriqués.
TOTAL.
Impo •tations. Commerce général... — spécial.... Commerce général... — spécial....
2.467 2.262 1.706 1.441 1.147 613 5.320 4.316
Expo •talions.
1.147 941 1.141 837 2.515 1.926 4.803 3.704
Page 431. En 1889, le commerce par mer a été de 6.91G millions et le commerce par terre de 3.207.
�APPENDICE.
391
Pao-e 437- - Commerce général par pays de provenance et de destination en 1889 (exprimé en millions de fr.).
Angleterre
Russie
Suède
Norvège
Danemark
Empire allemand.
Pays-Bas
Belgique
Suisse...:
Portugal I Espagne i Autriche
Italie
[Grèce Turquie
Egypte
États barbaresques Côte occidentale d'Afrique.. Maurice et Cap Autres pays d'Afrique Indes anglaises néerlandaises Philippines Chine, Siarn, Australasie,etc. États-Unis
Mexique
Guatemala
1841.7 250.0 58.0 39,2 17.4 851.0 99.8 1220.7 706.3 75.5 697.6 153.5 436.6 50.3 227.6 55.9 71.0 9.6 30.3 21.9 220 36.0 7.2 319.7 725.1 64.4 7.7
Nouvelle-Grenade '. Venezuela Brésil Uruguay RiodelaPlata Équateur et Bolivie Pérou Chili Haïti Amérique espagnole — anglaise — danoise — néerlandaise Réunion Guyane française Martinique Guadeloupe Algérie Sénégal Sainte-Marie, Mayotte Établissements de l'Inde Indo-Chine française Saint - Pierre et Miquelon (Grande-Pêche) Épaves et sauvetages Total
66.4 45.1 223.8 86.5 444.1 8.3 54.3 28.2 71.0 30.9 12.6 11.8 0.6 22.7 8.0 39.7 38.7 393.7 46.8 2.5 24.2 17.1 33.4 13.6 10.123.8
Page 438. — Exportations par nature de marchandises en 1889. Chevaux Mulets et mules
istiaux
Viandes salées Œufs Fromages Beurres Peaux brutes et pelleteries.. Laines Poils Plumes de parure Soie et bourre Graisse, suif, saindoux Poissons de mer Céréales et farines unes de terre Ugumes secs et farines fruits de table Graines et fruits oléagineux. Graines à ensemencer Sucre indigène Sucre raffiné .'. Cacao
i
50.9 Résines indigènes distillées.. ou a ' | Huiles d'olives 47.8 — de graines grasses.... 17.8 Bois communs 24.9 Lin brut, etc. et étoupes 111.5 Coton en laine Garance 67.6 Tourteaux 109.2 Matériaux 11.2 Or battu, tiré, etc » Fer, fonte et acier 139.2 Cuivre 21.6 Produits chimiques 33.8 Cochenille 20.1 Indigo Garancine 13.3 Couleurs 32.1 Parfumerie 5.2 Médicaments composés 21.6 Savons , 53.2 Acide stéarique ouvré 68.1 Vins Eaux-de-vie et esprits j | Liqueurs j
23.8 9.6 35,2 44.2 10.8 28.3 14.8 24.9 3.3 30.3 30.8 49.5
»
4.0
10.4 14.3 7.5 ■C.P 251.0 67.8
�392 Poterie, verres et cristaux..
LA FRANCE. 43.7 1 Orfèvrerie et bijouterie 11.2 | Horlogerie 5S.6 Machines et mécaniques 200.8 Armes 304.4 Coutellerie 110.2 Tabletterie, etc 14.4 Modes et fleurs art » Instruments de musique 102.7 Articles divers de l'industrie 43.3 de Paris Autres marchandises
»
j^j 42 ' 145 ; 3g y , 437. 3407.
Tissus de soie et fleuret....
—
lin et chanvre
Papier et ses applications... Peaux tannées, etc. (v. peaux
135.4 5.1 Importations par nature de marchandises en 18S9. Chevaux Bestiaux Viandes Œufs ..j Fromages \ Beurre ) Peaux • Laine en masse Poils Plumes de parure OEufs de vers à soie Soie et bourre Graisse brute et saindoux... Guano et engrais Poissons de mer Graisse de poissons 1 Fanons de baleine J Rogues de morues et morues. ) Céréales et farines Riz Légumes secs et farines Fruits de table — oléagineux Graines oléagineuses — à ensemencer Sucre des colonies — de l'étranger Cacao Café Poivre et piment Thé Vanille Tabac Gommes pures exotiques ... Huiles d'olive — de graines Écorce de quinquina Bois communs — exotiques , 17.0 Jute 85.6 Chanvre et étoupes 48.9 Coton en laine 9.1 Soufre et fleur de soufre.... Bitume, pétrole, etc 34.8 Houille et coke 180.3 Cendres et regrats d'orfèvre. 371.2 Fer et acier 7.4 Fonte brute 20.7 Cuivre pur et allié 0.1 Plomb brut et allié 291.6 Étain brut 28.6 Zinc 26.7 Minerais de toutes sortes 37.3 Produits chimiques Cochenille 13.4 Indigo Cigares 365.6 Vins 24.7 Eaux-de-vie, rhum, tafia 17.7 Esprits 64.0 Fils de lin ou chanvre — coton 155. — laine — poils de chèvre 44.2 Tissus de soie 20.5 — laine 20.2 — coton 144.9 — lin ou chanvre... 4.0 Peaux préparées 2.0 Nattes ou tresses Orfèvrerie, bijouterie 19 Horlogerie 13.9 Machines et mécaniques.... 19.2 Armes 19.1 Autres marchandises « 172.8 22.1
31 212 I 6 6 20 19 15 13 31 81
�APPENDICE.
393
I Pages468 et suivantes. — Le mouvement des ports peut être compté de différentes
manières. Il est donné à la page 468 et suiv. en tonneaux de jauge officielle conformément au tableau qui figure à la fin do la Statistique du cabotage publiée chaque année par 1'admiDistration des douanes laquelle comprend le mouvement des navires chargés et sur lest de la grande navigation, de la grande pêche et du cabotage. L'Album de statistique graphique publié par le ministère des travaux publics, donne le mouvement du commerce extérieur et du cabotage en tonnes effectives de 1000 kilogrammes. La différence entre les deux renseignements peut être considérable; ainsi, pour IS8S, le tableau de la Statistique du cabotage porte 5365638 tonneaux et l'Album de statistique graphique 2653 700 tonnes. Pa^e 510. — La population présente (qui n'est pas exactement la même que la population domiciliée) de Paris, au recensement de 1891, est de 2.423.609 âmes. Page 552, dernière ligne, Rocroi étant chef-lieu d'arrondissement, doit être placé après Vouziers. | Page 049. Tenay, Miribel et Sathonay dans l'Ain ne sont pas des chefs-lieux de canton. | Page 072. Troyes, au lieu de : 14°4'41", lire : l°44'4l" ; Arcis-sur-Aube, au lieu rfe: 14»8'21*. lire: 1"48'21". Page CIO. Saint-Malo, au lieu de : 10050 hab., lire : 10500. PageOÎ7. Vienne, au lieu de : 15480 hab., lire: 25480. Page 678. Saumur, au lieu de : 0°24'40", lire : 2°24'40". Page 679 (ainsi paginée par transposition, devrait être p. 681 ; au lieu de : 680, lire: au lieu de; 081 et 682, lire : 679 et 680); Tarbes, pop. en 1801, au lieu de : 0.8, lire : 6.8.
m;
TOME III Page 49. Au lieu de : en prenant pour limite de ce territoire indécis le 31° parallèle... on trouve environ 548.000 k. c. — mettre: ... 30° parallèle... on trouve environ 600.000 k. c. Page 51. En bas du tableau, 2e colonne, au lieu de 42.087? et 520.000 mettre 12-3.087? et G00.000. Page 165. Au lieu de 592.000 k. c, 590.000 parait préférable. Page 241. Au lieu du total 499.460, mettre 489.460 k. c. Page 284 note. Au lieu de 6.814 filles, mettre 6.817. Page 317. Au lieu de : s'élevait à 175.863 âmes; mettre: 177.078.. Page 323. Au lieu de : compris en le Maroni..., mettre : compris entre l'Aoua et le Maroni. Page 339. Au Heu de : le cable s'arrête à Demerard, mettre: le cable qui relie Cuyenne au réseau télégraphique européen a été posé en 1891.
�INDEX
DES CARTES ET DES FIGURES INSÉRÉES DANS LE TEXTE.
PREMIER VOLUME. Hexagone figurant la forme générale de la France j Empreinte d une fougère sur la houille 6 Gryphée arquée I Terrains émergés à l'époque liasique 8! Ammonite 9 Terrains émergés au commencement de la période tertiaire 11 Coupe géologique du mont Valérien lî Plissements et fractures des terrains stratiDés 12 Coupe figurant la succession des terrains dans le bassin do la Seine 13 10. Tracé géométrique et massifs montagneux de la France 15 11. Pente moyenne du mont Blanc 25 12. Esquisse du mont Blanc 2G 13. Vue du mont Blanc du côté de Chamonix et du côté de Courmayeur 21 14. Esquisse des Alpes occidentales (partie septentrionale) 29 15. Coupe et profil de la crête des Alpes occidentales (partie septentrionale) 31 16. Coupe de la crête des Alpes occidentales (partie méridionale) 3' 17. Esquisse des Alpes occidentales (partie centrale) 31 18. Esquisse des Alpes occidentales (partie méridionale) 3 19. Coupe transversale donnant une vue des Alpes de Savoie *' 20. Massifs du Pelvoux ; partie occidentale. (Extrait de la carte de l'Étatmajor au 80 000°.) 10 bis. Contrefort méridional de la chaîne des Écrins 21. Coupe transversale donnant une vue des Alpes du Dauphiné 22. Esquisse des montagnes de la Corse 23. Esquisse du Jura méridional et central 24. Esquisse du Jura septentrional 25. Profil du Jura 0226. La partie la plus élevée du Jura. (Extrait de la carte de l'État-major au 80000».) 27. Profil des Vosges vues de la plaine d'Alsace 28. Esquisse des Vosges 1. 2. 3. 4. 5. G. 7. 8. 9.
�INDEX DES CARTES ET DES FIGURES. 29 La partie la plus haute des Vosges. (Extrait de la carte de l'Étatuiajor au 8000û<>.) 30 Coupe transversale des Vosges et du plateau de Lorraine 31. Esquisse du Hunsruck, de l'Eifel et de l'Ardenne 32; Coupe transversale du Jura, de la plaine delà Saône et du plateau de Langres 33. Langres (d'après la carte de l'État-major) 3i, Mont Auxois (d'après la carte de l'État-major) 35. Coupe du bassin de la Seine JU. Coupe allant de la Seine à Calais par les plateaux 11, Coupe allant de la Loire à la Seine ■ 38, Coupe de la Bretagne occidentale allant du sud au nord 39. Esquisse du Massif central (partie nord-ouest) 10. Esquisse du Massif central (partie nord-est) jl. Profil des Cévennes septentrionales vues de la vallée du Rhône et de la vallée de la Saône 12, Profil des Cévennes méridionales vues de la plaine du Languedoc et de la vallée du Rhône 13, Esquisse du Massif central (partie méridionale) 11. Coupe et profil du Massif central (partie orientale 15. Coupe et profil du massif central (partie occidentale) et de la plaine de l'ouest 16, Monts Dore et monts Dôme. (Extrait de la carte de l'État-major au 320000e.) ii. Esquisse des Pyrénées orientales 18. Esquisse des Pyrénées occidentales» 19. Coupe et profil des Pyrénées orientales vues de la plaine de la Garonne 50. Coupe et profil des Pyrénées occidentales vues de la plaine de la Garonne 51. Cirque de Gavarnie 52. Pic do Vignemale. (Extrait de la carte de l'État-major au 80000°.).. 53. Pic du Midi d'Ossau :.. ili Coupe transversale des Pyrénées par la vallée de la Garonne 55. Bassin du Rhône 55iis. id. id 56. Source du Rhône. (Extrait de la carte de l'État-major suisse au 100000°.) , 51. Bassin de la Garonne 51iis. id. id 58. Sources de la Garonne 59. Confluent de la Garonne et de la Dordogne. (Extrait de la carte de e l'État-major au 80000 .) 60. Bassin de la Loire id. id. 61. Source de la Loire. (Extrait de la carte de l'État-major au 80000°). 62. Confluent de la Loire et de l'Allier. (Extrait de la carte de l'Étatmajor au 80000°.) 63. Bassin de la Seine et de l'Escaut 63 W». id. id M. Source de la Seine. (Extrait de la carte de l'État-major au 80 000°.). 65. Confluent de la Seine et de l'Oise 66. Bassins secondaires de la Manche et du nord de la Loire 61. Bassins de la Meuse et du Rhin jjHis. Bassins de la Meuse et du Rhin (rive gauche) »8. Source de la Meuse. (Extrait de la carte de l'État-major.)
39S
69 73 75 19 80 81 83 87 88 91 94 95 96 97 99 101 102 104 11G 117 118 119 123 125 126 129 142 143 147 162 163 164 165 174 175 176 178 188 189 190 192 199 206 207 208
P».
�396
INDEX DES CARTES ET DES FIGURES.
69. Confluent de la Sambre et de la Meuse. (Extrait de la carte de l'Étatmajor belge au 40000°.) ' 212 70. Confluent de la Moselle et du Rhin. (Extrait de la carte de l'Étatmajor prussien au 80000°.) 223 71. Montagnes et cours d'eau delà Corse 225 72. Longueur comparée des cours d'eau 22] 73. Le Pas-de-Calais. (Extrait des cartes de la marine.) jil 74. La pointe Saint-Mathieu. (Extrait des cartes de la marine.) 253 75. Le cap Cerbère. (Extrait des cartes de la marine.) OJI 76. Le cap Sicié. (Extrait des cartes de la marine.) 261 77. Courbes de la température à Paris 280 78. La Gaule au temps de César 293 79. Les accroissements du domaine royal 309 80. Les archevêchés et évêchés en 17 8 9 321 81. Les parlements, conseils supérieurs et prégidiaux en 1789 329 82. Les gouvernements en 17 89... . 330 83. Les généralités et les pays d'États en 1789 338 84. LeB districts et les arrondissements du département de Seine-otOise 342 85. La frontière nord-ouest 316 86. La frontière nord-est (partie occidentale) 37g 87. La frontière nord-est (partie orientale) 381 88. Carte de la densité de la population en 1886 402 89. Habitants nés dans le département et hors du département (recensement de 1881) 405 90. Population par sexe et par état «ivil 406 91. Natalité, nuptialité et mortalité de la France (1801-18 85) 40; 92. Pyramide de la population disposée par âge et par état civil 401 93. Criminalité depuis 1831 43! 94. Instruction des conscrits, des époux et des épouses..., 431 95. Population par cultes 43( 96. Contingent et armée depuis la Révolution 463 90 iis. Dépenses et recettes ordinaires et extraordinaires de l'État, de 1801 à 1885 48' 97. Comparaison des contributions directes et indirectes depuis 1801... 481 98. Dette publique et dépenses par ministère de 1830 à 1885 49 99. Contributions directes depuis 1815 (avec la contribution foncière de 1790 à 1886) ® 100. Enregistrement, greffe et timbre depuis 1800 50 101. Droits de douane, de navigation, de statistique, etc., de l'an IX (1800-1801) à 1886 50 102. Impôts sur les boissons depuis 1801 50 103. Impôts indirects depuis 1801 50 104. Tabacs depuis 1853 51 105. Carte des contributions publiques par département en 1883 51 106. Mouvement des caisses d'épargne depuis 1835 5' 107. Produit des octrois depuis 1825 ■ 51 108. Dette publique de 1815 à 1887 • 52 109. Nombre d'écoles primaires et d'élèves des écoles primaires depuis 55 1832
DEUXIÈME VOLUME. 110. Coupe de la vallée du Graisivaudan et du versant occidental de la pjiaîne de ïtelledonne, indiquant les zones de végétation .••
�INDEX DES CARTES ET DES FIGURES. 111. Superficie comparée du territoire agricole par nature de culture... 11!. Superficie, rendement et valeur de la culture des céréales et des pommes de terre 113, Récolte du froment et de l'avoine et prix, du froment de 1815 à 1880 111. Carte statistique de la récolte du froment par arrondissement 115, Récolte duméteil, du seigle, de l'orge, du maïs et millet do 1815 à 1886 116. Carte statistique delà récolte de l'avoine par arrondissement il, Carte de la récolte du maïs par arrondissement US. Carte delà récolte du sarrasin par département 119. Carte de la récolte des pommes de terre par département 120- Importation et exportation des grains et farines de froment, épeautre et méteil (commerce spécial) de 1827 à 1886 IJI. Récolte des pommes de terre de 1825 à 1886 1B. Carte de la production des légumes par département 123. Superficie et rendement des cultures industrielles en 1885 121, Carte de la production des betteraves par département 125. Superficie et rendement de la culture des betteraves à sucre en 1885 126. Carte de la production du chanvre par département |27, Carte de la production du lin par département 138. Carte statistique du colza 129. Carte des prairies artificielles par département 130. Superficie et rendement des cultures fourragères 131. Carte des prairies naturelles par département 132. Culture et récolte (avec leur valeur approximative) du vin de 1868 à 1886 133. Superficie et rendement des vignobles 134. Carte de la production du vin par département 135. Production du cidre et de la bière de 1830 à 1887 136. Production et commerce de l'alcool (alcool pur du commerce) de 1830 à 1886 131. Carte des forêts par département 138. Carte de la race chevaline par arrondissement 139. Carte de la race bovine par arrondissement 140. Carte de la race ovine par arrondissement 141. Carte de la race caprine par département 112. Carte de la race porcine par département 143. Carte de la volaille par département 144. Pêche cotière de 1853 à 1885 115, Pèche du hareng, de 1856 à 1885 116, Pêche de la morue, de 1827 à 1884 HJ, Evaluation du capital foncier agricole de la France 118, Évaluation du capital d'exploitation agricole de la France H9. Evaluation des principales charges delà culture 150. Evaluation du revenu brut agricole (.51. Carte par département de la valeur vénale de l'hectare des terres de labour •52. Carte de la production du sel 153. Production du sel (1853-1886) 154. Carte de la production des métaux dans les mines et dans les usines 155. Production du plomb, du cuivre et du zinc (1820 à 1885) 156. Production et consommation de la houille (1815-1886) , 151. Production de la fonte, du fer et de l'acier (1815-1886)
397 22 4G 50 52 53 55 58 59 60 62 64 65 66 67 68 74 75 76 78 82 84 88 90 94 102 104 116 126 134 135 139 140 143 148 149 150 154 158 159 160 165 182 183 190 193 195 196
�398 158. 159. 160. 161. 162.
INDEX DES CARTES ET DES FIGURES. 20'
Production de la tourbe (1853-1885) Le bassin du nord dans sa partie orientale (coupe du sud au nord).. Carte delà production des bassins houillers Coupe verticale du bassin du Creusot (puits Chaptal) Le bassin de la Loire dans sa partie orientale (coupe du sud au nord 163. Coupe du bassin d'Alais, dans la partie de la Grand'Combe (Champelauson et Sainte-Barbe) 164. Coupe de la grande couche de Commentry 165. Coupe d'un haut-fourneau 166. Carte de la production de la fonte 167. Machines à vapeur (1840-1876) 168. Carte de la force des machines à vapeur fixes 169. Marteau-pilon 170. Importation de suifs et de graisses de toute sorte (1827-1885) 171. Importation d'huiles d'olive et d'huiles de graines grasses (18531885) 172. Importation de graines oléagineuses (1827-1885) 173. Développement des industries du cuir 174. Production et consommation du sucre indigène (1853-1885) 175. Production, importation, consommation et exportation du sucre (1820-1885) 176. Atelier de tissage 177. Importation du coton (1827-1885) 178. Importation et exportation des fils et tissus de coton (1827-1885). Valeur 179. Carte de l'industrie du coton 180. Importation de lin, de chanvre et de jute (1827-1885) 181. Importation et exportation des fils et tissus de lin, de chanvre et de jute (1827-1885) 182. Carte de l'industrie linicre 183". Importation delà laine en nature (1827-1885) 184. Importation et exportation des fils et tissus de laine (1827-1880)... 185. Carte de l'industrie lainière 186. Importation et exportation des soies (1827-1886) 187. Exportation et importation des tissus de soie (1827-1886; 188. Importation des bois communs et exotiques (1827-1885) 189. Hôtel des Invalides 190. Cathédrale de Chartres 191. Château do Chambord 192. Pont du Gard 193, Brevets d'invention (1814-1886) 194. Tonnage kilométrique des voies navigables (1847-1887) 195. Carte figurative de l'importance des transports sur les voies navigables 196. Bief de partage du canal de Bourgogne 197. Double versant du canal du centre 198. Longueur des chemins de fera diverses époques 199. Carte indiquant les recettes des principales lignes de chemin de fer 200. Mouvement général du trafic des chemins de fer d'intérêt général (1841-1885) 201. Transport des lettres, imprimés, etc., par la poste (1830-188G) 202. Dépêches télégraphiques (1853-1886) 203, Effectif de la marine marchande (1837-1886) 204 Mouvement du cabotage (1853-1886)
50 ^ i 2 21 22 22 2r % 22 2; 24' 2' 25 25: 26 %' 2fl 2" 21 2î| 2t 3 31)
3
3 3
3
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35
3 3
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i
�INDEX DES"CARTES ET DES FIGURES.
399
!05, Mouvement de la navigation des quatre grands ports : Marseilln, le Havre, Bordeaux, Nantes (1830-1886) 398 !0G. Mouvement de la navigation dans les ports de France (1827-18SG).. 399 îOi! Mouvement dans les ports de France. — Part des navires chargés, français et étrangers, dans la navigation avec les colonies françaises, l'étranger et les grandes pêches (1827-1886) 400 !08, Part des pavillons français, anglais, italien, allemand, dans la navigation de concurrence, navires chargés (1853-1SS6) 401 !09. Part des pavillons des États secondaires (comparés au pavillon allemand) dans la navigation de concurrence, navires chargés (18531880) 402 110. Mouvement général de la navigation à voiles et à vapeur (navires chargés de tout pavillon) dans le commerce de la France avec les colonies françaises et l'étranger, et dans les grandes pêches (1835-1886) 403 111. Mouvement de la banque de France (1800-1887) 420 112. Commerce comparé de la France par périodes décennales (commerce général et commerce spécial ; importation et exportation de numéraire (1837-1886) 426 113. Mouvement commercial de la France par années. Commerce général et commerce spécial (1827-1886) 427 114. Commerce par terre et par mer (1830-18S6) 428 115. Importation et exportation des céréales et de leurs farines, commerce spécial (1853-1880) 444 ÎI6. Importation et exportation des bas grains (seigle, maïs, orge, avoine, sarrasin) (1827-1885) 445 111. Consommation du café en France (1827-1886) 446 118. Importation et exportation de l'or et de l'argent (lingots et monnaies), commerce spécial (1830-1886) 447 119. Commerce de la France avec l'Angleterre (1827-1886) 548 110. Commerce de la France avec la Belgique et les Pays-Bas (1827-1880).. 449 81. Commerce de la France avec le Zollverein, la Suisse, l'AutricheHongrie (1827-1886) 450 82. Commerce de la France avec l'Italie (1827-1886) 451 83. Commerce de la F'rance avec l'Espagne et le Portugal (1827-1886)... 452 24. Commerce de la France avec la Russie (1827-1886) 453 1!5, Commerce de la France avec les États Scandinaves (1827-1886) 454 86. Commerce de la France avec la Turquie, la Roumanie et la Grèce (1851-1886) 455 fil. Commerce de la France avec l'Égypte, Tripoli et le Maroc (18271886) 456 88, Commerce de la France avec les pays d'Afrique des côtes océaniques (1851-1886) 457 89. Commerce de la France avec les pays d'Asie et d'Océanie (1827-1886). 458 80. Commerce de la France avec les États-Unis (1827-1886) 459 Hl. Commerce de la France avec les colonies britanniques, néerlandaises et danoises et avec les deux républiques de l'île Haïti (18271 1886) 460 81. Commerce de la France avec le Mexique, l'Amérique centrale, la Colombie et le Venezuela (1827-1886) 461 |'3. Commerce de la France avec le Brésil (1827-1886) 462 "4. Commerce de la France avec la République Argentine et l'Uruguay (1827-1886) -463 Commerce de la France avec la côte du Pacifique, Amérique du sud (Chili, Pérou, Bolivie, Équateur) (1827-1886) 464 «■ Transit des marchandises en France (1857-1886) 466
�400 237. 238. 239. 240.
INDEX DES CARTES ET DES FIGURES.
Marchandises entreposées (1853-1886) Importance relative des marchandises dans les principaux ports. Importance relative des principales douanes Commerce comparé de la France, des grandes puissances européennes et des États-Unis (1845-1886) 240 bis. Commerce comparé de la France et de l'Angleterre (1815-1845).. 241. Cours de la rente française (1798-1888) 242. Carte de la richesse probable par département, d'après les valeurs successorales 243. Vue de Paris 244. Accroissement de la population de Paris (1675-1886) 245. Budget de la ville de Paris 246. Plan de Paris au 200000e 247. Plan de Rouen au 200000e 248. Plan du Havre au 200000e 247 bis. Plan de Lille au 200 000e 248 bis. Plan de Roubaix au 200000e 249. Plan de Lyon au 200000e 250. Vue de Lyon 251. Plan de Lyon. (Extrait de la carte de l'État-major au 80000e.) 252. Plan de Marseille au 200 000e 253. Vue de Marseille 254. Plan de Marseille. (Extrait delà carte de l'État-major au 80000e.).. 255. Plan de Toulouse au 200000e 256. Plan de Bordeaux au 200 000e. 257. Plan de Saint-Étienne au 200000e 258. Plan de Nantes au 200000e
TROISIÈME VOLUME.
259. Esquisse de la géographie physique de l'Algérie (partie occidentale).. 260. Esquisse de la géographie physique de l'Algérie (partie orientale).. 261. Essai de coupe de l'Algérie, du nord au sud 262. Coupe de l'Algérie, de l'ouest à l'est (partie occidentale) 262 bis. Coupe de l'Algérie, de l'ouest à l'est (partie orientale) 263. Gorges de la Chiffa 264. Progrès de la population européenne en Algérie 265. Vue d'Alger 266. Production agricole de l'Algérie (1872-1888) 267. Commerce de l'Algérie d'après la Direction générale des douanes (1835-1888) 268. Commerce du Sénégal, de 1841 à 1889 269. Commerce de Mayotte, Nossi-Bé et Sainte-Marie-de-Madagascar (1852-1889) 270. Coupe de la Réunion 271. Canne à sucre 272. Commerce de la Réunion (1840-1889) 273. Commerce des Indes françaises (1845-1889) 274. Riz .' 275. Commerce de la Cochinchine (1870-1889) 276. Commerce de Saint-Pierre et Miquelon 277. Commerce de la Guadeloupe 278. Exportation du sucre de la Martinique 279. Cacaoyer
�INDEX DES CARTES ET DES FIGURES.
401
jjj Commerce de la Martinique 324 iil. Commerce de la Guyane 339 ï!. Superficie et population comparées de la France et de ses possessions coloniales 345 jjjjis. Superficie et population comparées de la France et de ses possessions coloniales 348 S, Commerce des colonies avec la France et avec les pays étrangers (1840-1888) 357
LA PIUNCK.
III.
—
26
�INDEX
DES TABLEAUX DE STATISTIQUE INSÉRÉS DANS LE TEXTE.
PREMIER VOLUME. Tableau récapitulatif de la géologie — — du relief du sol — — des principaux cours d'eau Tableau de la température Tableau de la température et do la pluie dans certaines localités de chaque climat Tableau de la France ecclésiastique — des gouvernements militaires avant 173!) — récapitulatif des principaux accroissements du domaine royal de 987 à 1789 et des modifications territoriales depuis 1789 Tableau des changements administratifs depuis 1789 — des départements avec leurs chefs-lieux et leurs arrondissements, ainsi que leur rapport avec les anciens gouvernements Tableau récapitulatif des frontières État de la population de 1700 à 18SG Mouvement de la population, 1877-1SSI Superficie actuelle, population et densité des départements et arrondissements en 1801, 1810 et en 1880 Répartition des inscrits des quatorze classes de 1872 à 1885 Engagés conditionnels (1877 à 1880) Les corps d'armée et les régions territoriales Los arrondissements maritimes Les contributions directes et les patentes par département, en 1830 et en 1887 L'enregistrement et les boissons par département, en 1830 et en 1S8G... Cours d'appel et départements qui en ressortissent Année scolaire 1880-1887. Nombre d'écoles et d'élèves Enseignement supérieur Académies et départements de leur ressort Archevêchés et évêchés suffragants DEUXIÈME VOLUME, Répartition de la petite, de la moyenne et de la grande propriété Tableau comparé do l'étendue des propriétés.
�INDEX
DES
TABLEAUX
DE
STATISTIQUE.
403 18 21
Contenance imposable des terres, par nature de culture Étendue comparée du territoire agricole eu milliers d'hectares Tableau par département des diverses catégories de territoire, évaluées eu centièmes de la superficie totale Tableau de la culture des céréales depuis 1815 • Production moyenne annuelle des céréales Valeur à l'hectare du produit des céréales Les dix départements qui, en 1886, ont produit le plus en froment et en avoine Production, par département, des céréales et de la pomme de terre..... Moyenne des prix de l'hectolitre de froment de 1797 à 1885 Production des cultures industrielles par département Production des arbres à fruits par département en 1886 _ des fourrages par département en 1886 — et consommation du vin (Enquête de 1882) — du vin par département — de l'alcool en 1885 — et valeur des fruits Superficie et production des bois et forêts Recensements des animaux de ferme , Animaux de ferme par département en 1886 Consommation de la viande — — à diverses époques Superficie du territoire agricole Valeur moyenne de l'hectare des diverses cultures Production des mines et usines métallurgiques (fer excepté) de 1816 à 188G. — de la houille et du fer depuis 1802 — des combustibles minéraux par département à diverses époques -. •Machines à vapeur depuis IS'IO Principales industries qui emploient la vapeur Machines à vapeur en 1886 Production du sucre indigène — en 1885 du sucre, du savon, du papier et carton par département Industries textiles en 1885 Brevets d'invention délivrés en 1810 Longueur des lignes de chemins de fer exploitées par réseau, à diverses époques ER Longueur des lignes construites ou à construire par réseau, au 1 janvier 1888 Dépenses d'établissement des chemins de fer au 31 décembre 1885 — — par réseau au 31 décembre 1885 des chemins de fer d'intérêt général Matériel, personnel, recettes et dépenses des chemins de fer en 1885 Résultats généraux de l'exploitation des chemins de fer d'intérêt général. fréquentation des chemins de fer par réseau en 1885. Effectif de la marine marchande Mouvement du cabotage Mouvement de la navigation avec les colonies, avec l'étranger et la grande pêche Monnaies frappées de 1871 à 1887 tableau des espèces d'or et d'argent fabriquées eu France selon le système Mimai, de 1795 au 31 décembre 1887 «anque de France (avec ses succursales) Opérations des succursales eu 1S36
25 44 47 47
55 56 61
70
72 80 80 92 105 109 113 122 130 141 142 153 157 189 198
199 224 224 225 247
248 252 304
349
350 351
351 352 386 387 395 397
404 409
410 415 417
�404
INDEX DES TABLEAUX DE STATISTIQUE. ^
Commerce de la France par périodes décennales Résumé général du commerce extérieur à diverses époques Commerce général par terre et par mer — — par pays de provenance et de destination Exportations par nature de marchandises Importations — — Fortune privée d'après divers économistes Évaluation de la richesse mobilière et immobilière, d'après divers économistes Richesse présumée des départements Tableau de la population de Paris de 1675 à 1885 Population de Paris par arrondissement Consommation annuelle, par tête, des habitants de Paris Tableau récapitulatif, par département, de la géographie économique; de la population des chefs-lieux de département, d'arrondissement et de canton, d'après le recensement de 18S 6 Superficie de la France par département Positions géographiques. Altitude et population des chefs-lieux de département, d'arrondissement et des villes de plus de 10,000 habitants.... TROISIÈME VOLUME. Température de chaque mois en Algérie Population de l'Algérie en 1S8G Accroissement de la population européenne en Algérie Tableau des principales cultures de l'Algérie Bétail en Algérie Chemins de fer d'Algérie Navigation en Algérie Commerce général de l'Algérie (1831 à 18S0) — — importations et exportations (1831-1888). — spécial du Sénégal avec la France — de Mayotte, Nossi-Bé et Sainte-Marie-de-Madagascar avec la France Commerce de la Réunion avec la France — des Indes françaises, de l'Indo-Chine et des Établissements français en Océanie avec la France Commerce spécial de Saint-Pierre et Miquelon avec la France — — de la Guadeloupe avec la France — — de la Martinique avec la France — — de la Guyane avec la France Budget des colonies françaises Tableau des cultures et de la production à diverses époques à la Réunion, à la Guadeloupe, à la Martinique, au Sénégal et en Cochinchine Les banques dans les colonies françaises La balance du commerce, par Arnould (Tabl. n° 12) Résumé du commerce des colonies françaises avec la France, entre elles et avec l'étranger ■ Évaluation de la superficie des États européens qui possèdent des territoires hors d'Europe Tableau récapitulatif des possessions de la France hors d'Europe
430 431 43] 4391
490 j 4911
su
510 521
0321 Gîo| Cîl|
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l
�TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES
NOTA. —
Les noms de lieu sont imprimés en romain; les aulres noms sont imprimés en italique. Les chiffres romains indiquent le volume, les chiffres arabes, la page.
A
Aa(riv.), 1,207, 520, 238, 24t. — II, 331, 332,409,641, 642. Aarid, III, )I3. Aarcfriv.), 1,58, 69, 61, 207, 217, 219, 220,221,227, 238. Aliancourt, II, 362. Abbainville, 11,220. Abbaye (lac de 1'), I, 142, 229. Abbecourt, II, 326. Abbevillc, I, 203, 312, 370, 422. — II, 124, 261, 265, 272,276,327, 362, 363,471, 342, 641, 684. Abbeville (traité if), I, 308, 312. Abbilibi (lac), III, 281. AI>d-c]-Kadcr, 111, 34, 44, 4b, 67, 68, . 70. Abd-en-Nour (tribu), III, 27. Abd-cn-Nour, (plateau des), III, 19. Abdi (oued), III, 29. Abeilles (miel et cire), II, 24,30,33, 34, 144, 6 8 0 , 6 16, 634, 639, 643,647, 651, 656, 667,658, 661,062,664, 665. - III, 90, 115, 141,170,171, 186, 2Î3, 368. Abénakis (tribu), III, 277, 283. Aber-Benoit, I, 199, 202, 252. Abcr-Vrac'h, I, 199, 20i,252,399, 482. - II, 330, 476. Abcsse, II, 2-22. Abiod (cl-), III, U 29, 38.
Abloui, II, 222. Abodi (monts de), I, 127. Abondance, II, 37, 651. A bra ham (plaine d'), III, 284. A brvncatui (peuple), I, 294. Abricots, II, 108, 111, 113. Abriès (col d'), I, 35. Aby, III, 147. Abymes, 111,309. Académie de médecine, -1, 544. Académies, 1, 543, 545. Académies (circonscriptions universitaires) , I, 345 , 543. — III, 64. Acadie, III, 3, 273, 274, 275, 281,282, 283, 285,286, 291. Acclimatation, II, 146. Accous, II, 659. Acbahoun, 111,24. Achcnau (riv.), I, 174, 184. — II, 235, 341, 634. Achères, II, 354. Adieux, II, 641. Achiet, II, 363. Achour (impôt), III, 63, 109. Acier, II, 214 et suiv., 433, 438, 442,452, 650, 067. — III, 385. Ack (pays d'), II, 36. Acles (col des), I, 35, Acolin, I, 175, 179, 234. Acquigny, II, 359. Addar (râs), III, 14. Addo (riv.), III, 148, 149, 367. Adels, III, 64. Adcn-Vat, III, 337. Adi (mont), I, 127.
Adjeroud.lll, 10,11, 12, 48, 365. Adjim (passe d'), 111, 14. Adjoints, I, 445. Adjots (les), II, 214. Administration, I, 427, 438 et suiv. — III, 5, 59, 106, 137,180, 197, 205, 231, 246, 287,300, 316, 334. Adoumas, III, 157. Adour (fleuve etbassin), I, 116, 117, 127, 130, 169,233, 259, 284. — II, 138,337, 338, 382, 383,589,595, 596, 599, 655, 65rf. Ad piscinanl,III, 43, 74. Adran.III, 204, 219. Adrâr, III, 26. Adrum ète , voir Sousse, III, 111. Adnatïci (peuple), I, 293. Adula(mont), 1,215. Adulis (baie d'), III, 191. Aidificia, I, 298. JEdui (peuple), 1, 294. yEgeri (lac), I, 221. Aéia, III, 245. Aéié, III, 138. JE-pyornis, II, 167. A far, III, 190. Afl'(riv.), 1,186,199. — II, 342. Affaires étrangèrrs {ministère des), I, 442. — III, 9. Affreville, III, 96, 97. Aflou, III, 41. Afrique, I, 475. — II, 432 et suiv., 457,459, 460,46t. — III, 1, 2, 4, 5, 9, 10 à 191, 341,
343, 352,363,365. Afrique (établissements de la côte occidentale d'), III, 352. ÎB franAfrique (C çaise d'), 111, 72. 92. Afrique (mont), I, 60, 81, 136. Afrocei), III, 26. Agadès, II, 39. Agal, III, 190. Agay, II, 172. Agay (rade d'), I, 143, 266. Agde, I, 262, 295, 300, 327, 328,482. — II, 337, 406, 470,480,583, 667. Agde (monts d'), I, 100. Agel (mont). 1,40. Agen, I, 161, 327, 328,332,345,373, 417,424, 627, 548. — II, 101, 336, 376,381, 383, 593, 657,678. Agendicum, 1, 294. 304, Agénois, I, 308, 311, 341,361. — 11,38, 108. Agent municipal, I, 341. Agents voyers, I, 451. Aghalik, III, 61. Aghazlia (tribu), III, 53. Aghriouu, III, 35.Agly. I, 159, 233, 262. —II, 84, 655. Agnel (cold'), I, 38, 132. Agniers (peuple), IU, 276. Agonnousionni(çcvLpIe),voir Iroquois. Agout (riv.), I, 163, 165,234.-11,668. Agricole? de la
�406
TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
France (régions),
H,
Agriculture I, 428, 430,438, 458,459. — II, I et suiv., 151 et suiv., 422. — III, 75 et suiv., 113, 140, toi, 109, 198, 208,222,230, 249, 308, 318,336, 349. Agriculture (ministère de l'), 1, 443, 458. — III, 66. Ahaggar, III, 118, 119, 120, 121, 122. 366. Ahmadou (Etats d'), III, 134, 135, 140. Ahoureï (baie d'), III, 263. Ahr (riv.), I, 206, 225, 239. Abun, II, 209. 293, 609, 664. Aïça (djebel), III, 28. Aiffres, H, 380. Aigle (bee de 1'), I, 143, 265. Aigle (cap de 1'), III, 286. Aignan, II, 656. Aignay-le-Duc, II, 648. Aigoual(mont de 1'), I, 97, 98, 99, 137. — II, 666, 667. Aigre, II, 99, 659. Aigrefeuillc, II, 330. 659. Aigremont, I, 3S0. Aigrettes (pointe des), III, 178. Aigu (mont), I, 80. Aiguebclle, II, 650. Aiguebelette(lacd'), 1, 142, 154, 229. — II, 650. Aigueblanche, II, 335. Aiguebrun, 1, 54. Aigueperse, II, 665. Aigues-Mortes, I, 97, 272,392.-11, 335, 375, 481,582, 667. A i gues-Mortes (golfe d'), I, 263. Aiguille (mont), I, 51, 134.-11, 651. Aiguille (pointe de 1'), I, 162, 256. Aiguilles (les), I, 29, 41, 133.-11, 650. Aiguiller (puy del'), 1,105. Aiguillon (village et baie de l'),I. 256. — Il, 151, 478. Aiguillon (pointe de l'),I,162. —11,478. Aigurande, II, 663. Ailette (riv.), I, 195, 237.
a,
Aillant, II, 647. Aille, I, 143, 157. Aillevillers, II, 221, 368,369,559, 646. Ailly (pointe d'), I, 245. Ailly-le-Haut-Clocher, II, 641. Ailly-sur-Noye, II, 641. Aime, II, 650. Aimé-Martin (pointe), III, 252. Ain(riv.), 1,60,142, 149, 232, 369. — II, 557, 500, 047, 649. Ain (dép. de 1'), I, 369, 371, 402,410, 411, 426,432,435, 452,453,457,477, 497,499,527, 535, 544,-11, 18, 25, 56, 70, 72, 75, 80, 92, 96, 130, 132, 166,198, 225,242, 244, 248,252,280, 294,498,502,557, 649, 670, 671. — III, 380, 382, 385. Ain (combe d'), II, 37. Aïn-Barbar, III, 93. Aîn-Beîda, 111, 19, 73, 88,97. Aîn-Draham,lII,32, 112. Aïn-Kahla, III, 29. Aïn-Madhi, III, 71. Aïn-Merdja, III, 95. Aïn-Mkeberla, III, 94. Aïn-Mokra, III, 9.'. 97. Aïn-Nouissy, 111,94. Aïn-Sedma, III, 93. Aïn-Sefra, III, H. 48, 97, 122, 365. Aïn-Sfissifa, III, 11, 93. Aïn-Talazid (foret d'), III, 25. Aïn-Tekbalet, III, H, 94. Aïn - Témouchent, 111, 15,85, 89, 93, 97, 365. Airaines, II, 265. Aire (riv. H^-Savoie), I, 142, 153. Aire (riv. Ardenncs), 1, 196, 237. Aire-sur-Adour, I, 327, 328, 338. — II, 596, 658. Aire-sur-la-Lys, 1, 205,321,375, 376, 378, 398. — II, 331, 545, 642. Aire à laBassée (canal d'), II, 331. Aires (col des), 1, 117, 199. Airon, I, 201,237.
Avirault, II, 380, 660. Aisne (riv.), I, 195, 237.-11,75, 319, 327,528, 532,640, 644. Aisne (canal latéral à 1'), II, 325, 326. Aisne (dép. de 1'), I, 368, 371, 402, 403, 410,411, 425, 429, 430,432, 436, 452,453, 457,476, 495 497,499, 508, 514,527, 543. — II, 10, 12, 18, 25, 51, 64, 65, 70, 72, 75, 79, 80, 92, 96, 103,120, 127, 130, 137, 143, 164,165, 197,198,205, 225, 226,229,242, 244, 248,252,255, 272, 274,275,287, 289, 293,306, 307,498, 500, 501,502,525, 529,640, 670, 671. - III, 380, 385. Aisne à la Marne (canal de 1'), II, 326, 641. Aïssi(oued), III, 35. Aix,I, 296,328, 332, 356, 372,412,457, 459, 527,537, 540, 542,544, 546, 547, 548. — II, 186, 211, 233, 283, 372. 572,574,652, 673. — III, 65, 373. Aii (lignite d'), II, 211, 652. Ail (île d'), I, 257, 393,394.-11, 602. Aix-les - Bains, II, 185, 371,372,567, 650. Aix-la-Chapelle (Allemagne), 1,76. Aix -la-C hapelle (traitéd'), I, 319, 361, 375, 396. — III, 194, 283. Aix-d Angillon(les), II, 662. Aix-en-Othe, II, 643. Aixe - sur - Vienne, I, 102. — II, 664. Aizae (coupe d'), I, 97. Ajaccio, I, 327, 328, 345, 372,413, 457, 482, 528. 548, — II, 406, 483, 586, 654, 674. Ajaccio (golfe d'), I, 269. Ajarra (cirque d'), III, 146, 149. Ajo (cap). I, 259. Ajoié, II, 36. Ajol (val d'), I, 79. Ajol (village, vat d'), II, 553.
Aka-Marou,m "65 Akoas, III, (s/" ' Akouker (pied'), m Aksadoufcold'),",!, Al-Àdji, m, 4. Alagnon (riv.), i 175, 180, 235. II, 665, 666. Alain's (peuple), I 1 294. Alaigne, 11,668, Alais, I, 328, 37) «3, 415,453,542 - H. 145, 146, 181,222,233,280 293, 306,344,371 375,580,582,667 675. ' Alais (bassin hoiiil. 1er d'), H, 208, 5 8 0 , 582 , 667. Alais au lthone (chemin de fer d'), II 3 4 9 , 350,375. Alais (pays d', II, 39. Alamania, 1,302. Alamans (peuple) I, 302. Alangoua, III, 147. Alaric (mont, d'), I, 116, 120, 138. Alba (monts d'), I 56, 134. Alban, II, 668. Albane(nv.), 1,153. Albaiinc, I, 61,142, 150, 232. - II, 370. Albâtre, II, 178,658. Albe (pie de 1'), I, 116, 121,138. Albens, II, 650. Albcres (monts), I, 114 et suiv., 138, 262, 391. Albergian (mont), I, 39. Alberoue, II, 38. Albert, II, 231, 543, 641. Albertville, I, 154, 372,390. 421,530, 5 3 7.-11,372,566, 650,682. Albestroff. I, 357. AIbi, I, 165, 326, 327, 328,372,422, 548. - N, 179, 3 0 2 , 3 7 9 , 3 8 3,588, 668, 684. Albigeois, I, 308.— II, 39,98,141,579. Albiœci (peuple), I, 295. Albon (sires d'), I, 303, II, 567. Albreda, III, 12', 128. Albrct, II, 38, 590. Albula, I, 215, «i», 328. Album de sfa/««-
�TABLE ALPHABETIQUE DES MATIERES.
!0S. nue qraphique, III, 303. Albv. », 031„ Almol,\, 500.-II, 103,231, 546,624, 659, 667. — III, 212, 319, 382. Aidées. — villages de l'Inde, III, 195. Aidée (grande), III,
,95, , , ildules (col des), I, 117, 127. Alençon, 1,180,314, 332, 337, 338,370, 419,457.-11,124, 267,281,284,359, 360, 535, 540,636, 680. Alençon (campagne d'), 1,89.-H, 27,
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Alençon (duché d ), 11, 535. Alep (pin d'), "> 114, 583. — III, 82. Aléria (ville et plaine d'), I, 58, 327. -11,39,587. Alcth (Aude), I, 327, 328.-11,187,584. Aleth (Ille-et-Vilaine), 11, 36,626. Aletsch (glacier), 1, 145. Alexandrie, II, 407, AlfaMl 86, 87, 95, 100,115,117, 353, 265, 366. Alfortou Alfurtville, I, 459, 542. — II, 135, 175,237,527. Algajola, II, 172. Alger (ville et dép. ouprov. d'),1,478, 479, 527,540,543, 544, 548. — II, 392, 406. — III, 4, 10, 12. 39, 40, 42, 46, 48, 49, 50, 53, 54, 58, 61, 64, 65, 66, 68, 76, 80 et suiv., 86, 88, 89, 92, 93, 95, 96, 97, 98, 99, 100, 341, 365, 366. Alger (baie d'), 111, 12, 365. Alger (massif d'), III, 25, 69. Algérie, I, 444, 479. — Il, 406, 433, 435,442,459,478, 479 et suiv.— III, 4, 7,8, iOetsuiv., 106,108, 136,289, 334, 341, 343,344, 348, 352, 353,356, 302, 365, 376. Alqérie (banque d'), III, 101. Algérie (chemins de 1er de 1'), III, 36, 72, 73, 98.
35.
Algonquins (peuple), III, 274, 277. Alia(ràs el-), 111,36. Aliénés, I, 426, 450, 518. Alima(riv.),IIl. 150, 367. Alimentation, 1,429. — II, 239 et suiv., 518. Alise -Sainle - Heine (Alesia), I, 294, 295, 296. — II, 554, 556. Aliso (riv.), I, 225. Alislro, I, 269. Alizé (vent), I, 271. — III, 302. Allaine(riv.),1,142, 151.-11,646,047. Allaire, II, 633. Allan, II, 176. Allanche, II, 665. Allée-Blanche (glacierdel'),!, 26,28. Allègre, II, 666. Allègre (pointe), III, 301. Allemand (empire), (voir Empire allemand.) Allemagne et Allemands, I, 76. 430. — Il, 175, 540 — III, 210, 263, 207. Allerey, II, 372. Allevard, II, 185, 213, 222,568, 651. Alliance (coupée de 1'), III, 244. Allier (riv.), I, 103, 175,179,226,235, 368.- 11,40,117, 340, 371,007, 611, 612,613,662,663, 665, 666. Allier (dép. de 1'), I, 368, 373, 402,411, 430, 436,452,453, 457,477, 497,499, 527, 535, 544. — H, 12, 13, 18, 23, 24, 25, 49, 54, 56, 63, 70, 72, 79, 80, 92, 130, 132, 135, 137,141, 163, 166,172, 173, 180, 186, 198,203, 221, 223, 225,248,252, 262,292,502,611, 663, 670, 671. — III, 380, 382, 385. Allobroges (peuple), I, 295. — II, 564, 567. Alloches (poisson), III, 92, 115. Allos.ll, 653. AIlos (lacd'), 1,143, 156, 157, 229. Alloue: (jésuite), 111, 280. Allumettes, I, 512. — 111, 223.
Aima, III, 46, 365. Ahnanac/inational, I, 459. Almanys (chefs), III, 136, 139. Aïoli (île), III, 253. Alouettes (mont des), I, 112, 138. Alouettes, II, 147. Aloxe-Corton, II, 95. Alp(puigd'), 1,120, 138, 214. Alpes, I, 4, 7, 9, 13, 14, 17, 19, 20 et suiv., 60, 132 et suiv., 140 et suiv., 153, 156, 229, 872, 274,276,277, 233, 291, 347, 348,359, 369, 389 et suiv., 424,426,427, 428. — II, 4, 31, 51, 58, 86, 107, 111, 114, 117, 119, 126, 128, 132, 130, 172, 174,176,185, 191,210,213,223, 304,307, 310, 370, 373, 565, 569. — III, 372. Alpes (provinces romaines des),1,297, 326. Alpes (Grandes et Petites), I, 23. Alpes Algaviennes, I, 214. Alpes Bernoises, 1, 144, 214. Alpes Centrales, I, 13. Alpes du Chablais, I, 29, 133, 389. — II, 651. Alpes f.ottienncs, I, 4, 23, 24, 34, 35. 36, 132, 134, 143, 389. — II, 310, 650, 652. Alpes du Daupbiné, I, 24, 36, 45, 50, 133, 134,274, 277. — 11,85, 117, 651, 652. Alpes du Faucigny, 1,29,44.-11,651. Alpes Graïes, I, 23, 24,29,30, 34, 132, 143, 389. — II, 650. Alpes des Grisons, I, 214. Alpes Lépontiennes, I, 29, 144, 214. Alpes Liguriennes , I, 23, 37, 40, 132, 156, 315. Alpes Maritimes, I, 24, 37, 39 etsuiv., 132, 143,206, 390. — II, 653, 654. Alpes Occidentales, I, 13, 20 et suiv., 58, 132, 133, 134, 143.
Alpes Pennines, I. 29, 144, 283. Alpes du Piémont, I, 24, 29, 34, 39, 55, 134. Alpes de Provence, I, 23, 24, 53 et suiv., 134, 143, 156, 284. — H, 652, 653, 654. Alpes de Savoie, I, 24, 29, 41 etsuiv., 133, 274, 277. — II, 85. Alpes de Souabe, I, 214. Alpes du Valais, I, 29, 44, 133. Alpes (dép. des Bas ses-), I, 369, 372, 403,410,411,424, 425,426,427,436, 452,453, 457,477, 497, 499,515, 527, 535, 544. — 11,10, 18, 25, 56, 70, 73, 80, 92, 110, 111, 128, 130, 145,174, 198, 225, 248,252, 319, 356,502, 576, 653, 670, 672. — III, 379, 380, 382, 385. Alpes (dép. des Hautes-), I, 369, 372, 402, 410,411,424, 425,426, 435,452, 453,457, 477,493, 497,499,515,527, 535,544.- 11,10, 12, 14, 18, 25, 56, ' 70, 73,80,92,139, 174,198,203,225, 248, 252,280,319, 356,502,589,652, 670, 672. — III, 380, 382, 385. Alpes-Maritimes (dép. des),I, 343, 349,355, 358,366, 309, 372,402,410, 411,425,426,429, 430,436,452, 453, 457,477, 497,499, 525, 527,535,544, 549. - II, 10, 12, 17, 18, 25, 51, 50, 70, 72, 80, 92, 99, 107, 108,110, 130, 145, 198, 225,237, 248, 252.307,498, 500, 501, 502,578, 653,654,670,672. — 111, 380, 382, 385, Alpines, I. 37, 54, 134. — II, 652. Alpines (canal des) II. 14. Alprech (cap d'), I, 243. Alsace, I, H, 14, 221, 230,230,273, 318 et suiv., 330, 331,332,336,337
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TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
Amguîd, III, 119, 121, 122, 366. Amiante, II, 172. Amiénois, I, 307, 361. -II, 35,541. Amiens, 1, 203, 293, 322, 327,328,330, 332, 337, 338,370, 376, 378,396,422, 457, 476,478,527, 539, 540,543,548. — 11,66,226,229, 233, 237,238,241, 261,265, 275, 276, 281, 282,288,302, 327,353, 337, 359, 361, 362, 363,364, 377, 417, 542, 641, 684. — III, 373. Amiens (paix d'), 111, 299, 316, 332. Amïn (chef en Algérie), III, 53. Amirautés (iles), III, 181. Amiraux et viceamh'aux (voir Marine), I, 482. Ammi-Moussa, III, 79. Ammonite (coquillage), 1, 9. Amogues, II, 40. Amortissement, I, 523. — II, 495. Amour ou Amous (val d'), II, 37. Amoûr (Djebel), III, 10, 28, 34, 37, 46, 365. Amou, II, 658. Amouch (ràs-el-) , III, 12. Amphion-les-Bains, 11, 185. Amplepuis, II, 504, 649. Ampugnani (territoire d'), II, 39. Amruuna (pie), III, 24. Anaa, III, 265. Ananas, III, 158, 198, 809, 216,222, 237,250, 309, 367, 368. Anatom, voir Aneityoum. An-binh, III, 235. Ance (riv.), 1, 175, 179, 234. — II, 666. Ancenis, 1, 177, 370, 417. — II, 377, 625, 634, 077. Ancerville, II, 368, 645. Anchois, III, 92. Ancre ou Encre (riv.), I, 203, 237. — II, 361, 641. ' Ancv-le-Franc, H, 220, 048. Andabre, II, 187. Andaine (forêt dl II, 117. '' Andavoraute, l[\ 1 165. Andecavi (peuple) I, 294. _ u y Andelle (riv.), ■' 188,196,230 -II' 320, 637. Andelot (Jura) n h 372. ' Andeiot (riv. Allier'] I, 1S0. " Andelot (riv. Haute. Marne), II 533 644. ' Andelys(les), 1,196, 37 0, 414, 479.-1 II, S38, 037, 675. Andia (sierra de (Espagne), 1, 130, 139. Andilly, II, 367. Andorre (val d'), 1, 116, 120,121.374 891. - II, 628. Andrézieui, II, 344. Andusenque, II, 39. Amiuze II 145, 375, 667. Andza (riv.), III, 176. Aneilyoum ou Analom(ile), 111,251. Anengué (lac), M, 154. Anes, II, 28,32,31 34, 121, 127, 610, 622, 030, 652,653, '655, 657,658,662, 667. —III 90,115, 141, 382. Anet, II, 662. Ancto ou Nellioti (pic d'), I, 116, 122, 129, 139. Aneu. III, 372. Angaziza, voir Cemore (Grande). Àpg-Duong,\U,iU. Angélique, III, 357. Angély, II, 374. Angers, I, 180, 327, 328, 349,370,417, 434, 459,478,527, 539,540,541,542, 549.-11,109,124, 172,250,207,268, 28 4,3 6 0 , 361,377, 380, 417, 622,631, 678. Angevin (pointe tic T), III, 178, 368. Angkoor (province d'), III, 214. Anekoor (ruines J'), III, 203, 213,215. Angie (Puy de 1'), 1, lo5, 137. Angles, II, 668. Angleterre et Anglais, I, 10, 240 et suiv., 250, 307, 308,310,312, 315, 319, 360,361,
338, 341 et suiv., voir Malgaches 351 et suiv., 361, (peuple). 374, 384, 420. — Ambanourou , III, 11, 29, 36, 96, 102, 164. 103,151, 165, 172, Ambaro (baie d'),lll, 185, 221,238,251, 165. 235, 2ôU,2(".0, 201, Ambato (baie d'), 273, 280, 280,296, III, 164, 165. 302, 306.322,327, A m b a t o u drazaha, 328, 360 et suiv., III, 169, 368. 453,550, 553,554, Ambazac, II, 664. 646,681, — III, Ambel (mont d'), I, 333. 36, 50, 134. Alsace (ballon d'), I, Ambène (riv.),I,180. 07, 68, 385. — II, Ambérieu, II, 370, 554, 645, 646. ' 373, 649. Alsace (plaine d'), Ambert, I, 180, 373, I, 05 et suiv., 70 450. — II, 298, 71, 72, 283, 322, 374, 607, 665, 679 365. p. 681. Alsace-Lorraine et Ambès (bec d'), I, . Alsaciens-Lor161, 162. rains, I, 357, 358, Ambiani (peuple), 366, 381, 384 et I, 293. suiv. — II, 123, Ambili, III, 156. 231, 259,260,273, Ambin (mont d'), I, 283, 322,335,481. 29, 31, 34, 36, 45, — 111, 57. 132. Altkirch, I, 221, Ambivarii (peuple), 350, 357, 386,420. I, 294. — 11,366,679,681. Ambleteusc, I, 243. Allier, 11, 666. Amblève (riv.), I, Altitude, I, 277. — 213. II, 3, 4, 5. Ambodifototra, III, Alumine, II, 181. 177, 368. Alunite, il, 181. Ambobimanga, III, Alvara(ile),IlI,164. 169. Alzenz(riv.), I, 222. Ambuisc, I, 177, — Alzelte(riv.), I, 224, II, 375, 618, 619, 239, 380. 661. Alzon (riv.), I, 143, Amboise (forêt d'), 153. II, 117. Alzon, II. 145, 667. Ambonourou, III. Alzonne, II, 667. 368. Aniagdhor (sebkha), Ambre (cap d'), III, III, 118, 119. 164, 165, 368. Amagne, II, 367. Ambre (montagne Ainain (monts d'), I, d'), HI, 175. 89, 136. —II, 636. Ambrières, II, 635. Amamra (Djebel), Ambrin file d'), III, J III, 29. ^ '' 255. Amance (riv. et valAmélie -les -Bains, A; de 1'), I, 142, I, 159. — II, 187, 150, 387. — II, 535, 655. 366. Amendements et enAmance (commune), grais, II, 13. II, 646. Amérique et AmériAmancey, II, 647. cains, I, 253. Amande!" (pie), III, — II, 406, 432, 178, 434, 437, 442, 461, Amandiers et aman464, 465,479,481, des, II, 109, 578, 482. — III, 158, 585, 653. — III 242, 263, 269 et 113, 114. suiv., 310, 343, Amauvillers, I, 351, 352. Amar Kliaddou Amérique du Nord, (mont.), III, 29. III, 2, 209 et suiv. AmatiCou (royaume Amérique du Sud, d'), III, 147. 111,2,203, 322,328. Amazones (lleuve Ameublement, II, et bassin des), III, 286, 518. 323, 325,329, 330, Amfard, (banc d'), 331, 333. I, 246. Ambado, III, 190. Anifreville-la CamAmbani lanitra, pagne, II, 037.
�TABLE ALPHABÉTIQUE- DES MATIÈRES.
392 et suiv. — IL 392 402, 404 et suiv., 429, 430 et suiv., 441 etsuiv., 450,400,402,464, 407, 470 et suiv., 480,481, 531, 534 et suiv., 545 et suiv., 590, 000, 002, 603,609,614, 616 et suiv., 623. - 111, 3, 4, 5, 9, 99, 109, 117, 118, 1«2 121,125,126, 129,135,136, 139. 146,148,149,164. 168,170, 171,173, 174 et suiv., 181, 182, 190 et suiv., 210,246, 247,254, 259, 263,269,273, 274, 275, 280 et suiv., 291 etsuiv., 303,304, 305,315, 310, 330, 363. Angleterre (Nouvelle-), III, 280, 281. Anglin (riv.), 1,175, 183, 235. — II, 663. Anglo - Normandes (iles), I, 248. — II, 199, Anglo - Normands (peuple), II, 124. An'glure, II, 644. Angontsv (cap), III, 165. Angoulème, I, 111, 171,327,328, 332, 373,413,434, 512, 548. -II, 99, 176, 297,3 3 8 , 3 7 6 , 3 7 8, 380, 417,600, 659, 673. Angoumois, I, 310, 311,310,330,341, 301,373.- 11, 33, 38,659. Anguelle (Anguilla), III, 294. Ajournés militaires (voir Armée), I, 464. Ariane, II 238,280, 667. Aniche, II, 172,204, 205,233 , 293 , 294, 549, 643. Anic (pic d'), I, 117, 127,139.-11, 658. Anille (riv.), I, 181. Animaux sauvages, II, 147. —III. 88, 141,158,161, 210, 216, 222. Anini (Djebel), III, 26. Anizy-le-Château, II, 640. ' Anisy-Pinon,H,365. Anjou, I, 279, 305, 307. 309, 313,330, 332.33S, 341, 300, 301, 370.- 11,24, 36, 67, 69. 74, 84, 100, 108, 125, 127, 129,135, 141, 144, 267, 535,621, 634. Anjouan (Ile), III, 160, 367. Ankaratra (monts), 111, 166. Aunam et Aunamites,\\\, 4,5,8,201, 202,204, 205, 214, 216 et suiv., 232 et suiv., 239, 240, 241,242, 243,244, 341, 347, 353, 369. Annapolis, III, 273. Annecv, I, 153, 328, 349, 372, 421, 546, 547, 548.-11,47, 124, 372,566, 651, 682. Annecy (lac d'), I, 142, 153, 228. — II, 335, 506, 651. Annemasse, 11, 372, 651. Annexes (Algérie), III, 61. Au-nhin, III, 235. An-nhon, III, 221. Anno, III, 147. Aunonay, I, 152, 332,428.-11,145, 233, 238,279,283. 297, 417,581, 666, 672. Annot, 11,653. Annuaire colonial, III, 318. Annuaire statistique de la France, II, 167, 273, 389. — III, 49, 50. Annuaire duBureau des lonqitudes, I, 2. — II, 031, 669. Anost (forêt d'), T, 82. Ansabro-Kala (pic), m, 175, Anse, II, 649. Anso d'Urdaïlé (port d'), I, 117, 127. Anstrudes, II, 176, 647. Antahnerines (peuple). Voir Hovas. Antananarivo ou Tananarive, III, 107, 169, 170, 174. Antankarana, III, 166. Ant'ankares (peuple), III, 167, 168, 175. Antanoroy, III, 166. Ante (riv.), I, 199. Anleilly, II, 177. Anterne (col d'), I, 29, 44. Anteur (oued), III, 94. Anthracite, II, 201, 202,210, 211, 568, 619. — III, 385. Antibes, I, 266, 295, 393, 398, 482. — II, 482, 572, 578, 654. Anticosti (iled'), III, 271. Antifer (cap d'), 1, 245. — II, 393. Antigoa, III, 294, 293, 297. Antigucs, 111,301. Antilles, III, 2, 4, 293, 294, 295, 296, 297. 304,310,311, 333, 335. Antilles françaises, III, 290, 290, 208, 299, 330, 335, 337, 348. Antilles (Petites), III, 3, 299, 303, 309,313, 310, 317. Antilopes, 111, 9i, 158. Antimoine, II, 191. — 111, 93, 250. Antiochc (perluis d'), I, 282, 257. Antuing, 1,324, 370. Antongil (baie d'), 111, 165, 171, 172, . 173, 368. Antraigues, II, 066. Antrain, II, 633. Antsianaka, III, 100. Antsirane, 111, 175, 368. Anvers, I, 201. Anvin, il, 364. Anzin, II, 203, 204, 205, 219,220,293, 362, 363. Aoba (île), III, 255. Aoraï (île), III, 256, 370. Aoste (val d')(Alpes), I, 29, 30,43, 549. Aoste (Isère), II, 373. Aoua(riv.), III, 323, 325, 326,327, 337, 393. Aouarim (Djebel) III, 93. Aoued-et-Talf (col), 111,23. Aouedj (el-),III, 11. Aouelimmiden (peuple), III, 121. Aouille Blanche, I, 32. Aouille Noire, I, 29, 31, 32. Aoukcna.lll, 265. Aoura (mont), III, 27. Aouràs, voir Aurès. Apance(riv.), 1,142, 150. Apalaki, III, 265. Apennins, I, 20, 30, 56.
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Apennins (dép. des), I, 344. Api (ile), III, 255. Appa, III, 146. Apfourous, III, 157. Approuage (rfV.), III, 327, 328, 334. Approuage, 111, 335, 336. Apremont, II, 367. Apt (Vauclusc), I, 156, 327,328,' 355, 372, 422, — II, 111, 373, 571,652, 684. Apt (Ardêche), II, 581. Aquœ Scxtiae, voir Aix. Aquitaine, I, 108, 292, 293, 294, 297, 299, 301, 302,303, 307,211,312,319, 320,427,589, 590. 600,007, 009, 610, 613,614,615. Aquitains (peuple), I 291 301. Ara'b (OÙedcl-), III, 29, 30, 38. Arabes (peuple) (voir aussi Sarrasins), I, 304. — III, 10, 11, 30, 44, 48, 52, 53, 55, 58, 59, 01, 03, 68, 87, 70, 72, 80, 81, 80, 94, 106, 109, 120,133,101, 171, 190. Arac (riv.), I, 101. Arachides, II, 434, 436.-111,80, 113, 140,158, 107, 170, 198,199,200,222, 351,352, 353, 367, 368. Aragon (riv.), I, 117, 124, 127. Aragon (royaume d'), I, 308, 314, 318. — II, 584, 585. Araguari (riv.), III, 331, 332, 333. Araisc (riv.), I, 181. Araja-Mendi, I, 126. Arak, III, 198. Aramachou,IIl,325. Aramits, II, 659. Aramon, II, 667. Aranjvald'), 1, 114, 116, 121,122, 127, 159. — II, 38. Aran (riv.), I, 170. — II, 338. Araoua (riv.), III, 327, 328. Aravis (chaîne des), I, 29, 44, 133. Aravis'col des),1,45. Arba, III, 70, 305, Arbailles, II, 38. Arbes (massif d'), III, 372.
�410
TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
99, 143. 152, 233. — II, 334, 581, 666, 667. Ardèche (dép. de l'),I, 369,372,412, 425, 436, 452, 453, 457, 477,497, 499. 527, 335,544,546, 548. — II, 18, 25, 56, 63, 70, 72, 80, 111, 130, 139, 145, 146, 172, 173,179, 180,181, 187,191, 198, 212,213,223, 225, 248, 252,270, 280,298, 306, 334, 498,502,580, 666, 670, 672. — III, 380, 382, 385. Ardennaise (région), I, 283. Ardenne, I, 5, 6, 7, 19, 76, 77, 86, 89, 125,136, 187, 203, 200,209, 214, 275, 303,377,380,381. — II, 30,135, 173, 200, 212,532, 644. Ardenne française, II, 36. Ardennes (canal des), II, 318, 320, 327, 332, 644. Ardennes(forètdes), I, 77. 380. — II, 117. Ardennes (dép. des), I, 368, 370, 371, 410,412,430,432, 435,452,453,457, 477, 497, 499, 527. 543, 546.- 11, 18, 25, 23, 55, 56, 68, 70, 72, 79, 80, 92, 103, 107,1 14, 125, 130, 137, 172, 180, 192, 197,198, 200, 213,220, 225,226, 230, 244, 248,252, 255.273,289, 306, 307,498,500, 501, 502, 532, 644, 670, 672. — III, 380, 382, 385. Ardenne (frontière de 1'), I, 375, 376, 380,381,382,306, 397. Ardentes, II, 663. Ardes, II, 665. Ardoise, II, 172,533, 622, 634, 644. Ardoise (1'), II, 375. Ardour (riv.), 1,183. Ardres, 1,333.- 11, 331, 642. Ardrésis, II, 35. Ardusson (riv.), I, 196. — II, 643. Arènes, II, 504, 574, 581, 593. Aréquiers, III, 209, 230, 351. Argelès, 1,170, 373, 420, 525. — 11, 383, 525, 596, 655, 679, p. 681. Argelès-sur-Mer, II, 655. Argence, II, 145. Argens (riv.), 1,143, 157, 232, 266. — II, 577, 633. Argent (mines et monnaies d'), I, 190. — II, 408, 409,410, 430,447, 462.-111,93,199, 216, 237. Argent (riv. Poitou), 1, 184. Argent (Cher), II, 662. Argentan, I, 200, 370, 419, 424. — II, 283, 358, 359, 540,030, 680. Argentat, I, 285. — II, 209, 604, 665. Argcnteuil, II, 101, 178, 179,233, 281, 354, 527, 639. Àrgentiera (Rocca dell'), I, 39. Argentière (!'), Il, 190, 652. Argentière (aiguille d'), I, 26. Argentière (col de 1"), I, 315. Argentière (glacier de 1') I, 28. Argentine (république), II, 405, 403, 465. Argenton (riv. Poitou), I, 184, 235. Argenton (Indre), II, 614, 663. Argenton - Château, II, 660. Argentomag us (voir Argenton). Argentré ( 1 Ile-etVilaine), II, 634. Argentré(Mayenne), II, 635. Argile, II, 180, 662. — III, 94. Argileuses (terres), Û, 7. Argonne, 1, 84, 136, 187, 230,345,381, 383.— II, 30, 644, 645. Argonne (forêt d'), II, 117. Argueil, II, 637. Arguenon (riv.), I, 199, 202,230, 250. — II, 330, 026, 632. Arguin (pointe d'), III, 124. Arguin (île d1), III, 2, 124, 135. Arguin (banc d'), III, 124, 367. Arhès (Djebel, III, 27.
Arliet (Djebel), III, 33. Arbet (anse cl'), III, 313. Arbitres, 1, 526. Arbizon (pic d'), I, 117, 127,139, 16S. Àrbois, 1,525.- 11, 90, 560, 647. Arboisis, II, 37. Arboras, II, 291. Arbousl (vallée d'), II, 38. Arbre à pain, III, 255, 262, 267. Arbres fruitiers, II, 108 et suiv. — III, 83, U4. Arbresle (!'), I, 476, 477. — II, 374, 564, 649. Arc (riv. Savoie), I, 24, 29, 34, 35, 41, 43, 45, 143, 151, 232, 300. — II, 335, 566, 650. Arc (riv. Provence), I, 156. 157,232.— II, 370, 573, 052. Arc (Grand), I, 43, 133. Arc-en-Barrois, II, 644. Arcaclion, I, 259— II, 148, 150, 382, 593. Arcachon (bassin d'), I, 162, 231, 258. — II, 151, 337, 593, 658. Arcalod (pointe d'1, I, 29, 45, 133. Arçav, II, 380. Arec "(riv-)' 1, 193. Arccy, I, 353. AreA (terre), III, 53. 110. Arche (fort d'), I, 386. Arche, II, 97. Arches, II, 368. Archevêchés et Archevêques, I, 326 et suiv., 546, 547, 548. — III, 8, 59, 65, 198. Archiac, II, 659. Archinard (le colonel), III, 135. Areis-sur-Aube, I, 193, 371, 412. — II, 324, 367, 531, 643, 672. — III, 393. Arcole, III, 85. Arconce ou Rcconce (riv.), I, 95, 175, 178, 234. Arcs (les), II, 373. Arcueil, II, 175. Arcv (le bois d'), I, 380. Ardanabia (riv.), I, 170. — II, 338. Al dëche (riv.), 1,95,
Ari
(riv.), IH, 243 Ariancoupom (riv )' , Ç[I.»S, 190,369 Anego (riv.), I (on 122, 129,161 16y 588,o97,6bâ,668 Anege (dép. de m I. 368, 372, 41) 425, 426,436,45^' 453,457,477,497' «5,515, 527.535' 544,546.-11 (g 23, 56, 03, 70, 73' 80, 92, 118, 107' 130,187,191,19V 214, 225, 248, 25-) 274, 330,350,498' 502,655, 670,6V — III, 380, 382, 385. . ' Arinthod, II, 647. Arjuzani, II, 658. Ariane, II, 281, 665. Arles, I, 149, 264 29 7 , 29 8 , 327,328, 332,356, 365,372 382 , 398 , 412,548 — II, 241, 302 333,370,371,373 375, 397,481,572, 574, 652,673. Arles (rovaume a"), I, 303, 314.-Il, 572. Arles à Bouc (canal d'), II, 318, 334, 653. Arles-sur-Tcch, II, 655. I Arleui, II, 042. Arly (riv.), I, 41, 142, 154. - II, 335, 566. Armagnac, I, 108, 311,314, 332,311. — II, 32, 38, 85, 98, 105 , 590, 591, 595. Armagnac (coteaux d'), I, 130, 139, 159, 168, 169. II, 655. Armançon (riv.), I, 80, 197 , 227 , 236. — II, 329, 369, 533,550, 647, 64S, Armeùa, I, 124. Armentièrcs, 1, 375. 376, 377. — II, 265,363, 364,543, 642, 680. Armée et administration militaire), I, 400 et suiv., 468, 469,472,473. — III, 54, 01, 220, 348, 374. Armes, 11,231,440, 442,604, 606,615, 050, 661, 665. III, 96, 101, 21-', 216. Armes (perluis il), II, 326.
�TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
Armen {pliare d'), t, '54. Aiiiiorîquc (!'), H, 6i3. Irmor, II, 36, 623. irmoricaines (villes), I, 300. Amac-Pompadour, I, 124. — H, 604. Iriiv-le-Duc, 1,316. ' -II, 556, 648. Arnéguy (riv.), I, 170. Arnliem I, 218. Arno (dép. de 1'), I, .144. Arnon (riv.), I, 132, 235. — II, 376, 662. Aron (étang d'), I, 179. Aron (riv.), I, 175, 234. - II, 329, 663. Arondcfriv.), 1,195, 237. - II, 640. Aronga, III, 167. Arnaion, II, 039. Arques (riv.), I, 202, 245.-11,357,637. Arques, I, 188, 202, 316.-11,535,537. Arques (forêt d'). II, 117. Arracourt, II, 645. Ams, I, 320, 327, 328, 330,331,370, 376,378,419, 453, 479,539,540, 548. - II, 226, 229, 233,240, 244,270, 281,282, 302,331, 301,363 , 3 6 4,5 4 5, 641, 680. — III, 379. Arras [traités cf),I, 312,314,301,396. - II, 544. Arrats (riv.), I, 103, 167, 234. — II, 655. Arre (riv.), I, 143, 158. Arreau, II, 655. Arrée (montagnes d'),I, 91, 92, 136, 186, 273. - II, 628, 632. Arre (riv.), II, 361. Arriel (pic), I, 117, 124. Arromanches, 1,246. Arrondissements, I, 342,343, 350,356, 358, 363 et suiv., 369,412,423,446, 525, 550. — III, 47, 49, 60, 00, 74, 138,181, 182,2 0 6, 207, 307 , 316 , 325. Arrondissements maritimes, 1,482. Arrondissements forestiers (Voir : Conservation des forêts). A rrondi s sèment s du service des mines, 1, 452, 453. Arros (riv.), I, 162, 169. Arrou, II, 379. Arrouaise, II, 35. Arrouch (cl), III, 366. Arroui (riv.), I, 81, 175, 179, 234. — II, 341, 556, 048. Arrow-root,\\\, 199, 262, 263,307. Arroyos (canaux), III, 207, 220. Arroyo commercial, III, 203, 208. Arroyo chinois, III, 203, 207. Arroyo de la poste, III, 203, 208. Ars, I, 257. — II, 478, 659. Ars-snr-Moselle, II, 220. Arsac, II, 97. Arsat, II, 39. Arsctrwiller, II, 328. Arselar, 111,195,368. Arsine (glacier d'), 1,49. Arsines (pointe des) (voir aussi barre des Ecrins), I, 49. Artenay II, 661. Artense, II, 40. Arlhez, II, 659. Artica (pointe), I, 56. A rtichauts, III, 184. Artillerie, I, 474, Artois, I, 9, 87, 307, 312,314, 318,320, 330 et suiv., 336, 338,361,362, 370, 375, 495.-11,28, 35, 54, 66, 69, 73, 76, 79, 101, 124, 127,129, 135,141, 144. 188, 265,291, 544, 641. Artois (plateau d'), I, 19, 87, 136, 198, 203. — II. 641. Artuby (riv.), 1,143, 156. Arudy, II. 659. Arum (plante), III, 262. Arvant, II, 378. Arve (riv.), I, 23,24, 25, 26,29,44,143, 153, 232. — II, 566, 651. Arveiron (riv.), I, 142, 153. Arverni (peuple), I, 294. — II, 006, 610. Arves (col, aiguille et vallée d'), I, 47. — II, 37. Arvert (côte et presqu'île d'), I, 257. Arvieu, II, 173. Arz (riv.), 1, 180, 199, 235. — II, 342. Arzacq, II, 659. Arzano, II, 632. Arzew (ville et golfe d'), 111,12, 16,43, 67, 85, 92, 93, 97, 99, 365. Arzon (riv.), I, 175, 179,234.-11,666. Ascain, II, 338. Asco, I, 57, 228. Ascq, II, 361. Asfcld, II, 044. Asie, il, 407, 433 et suiv., 441, 442, 457,458,461, 402, 481. — III, 3, 191 et suiv. 343, 352, 303, 368. Ashfour (râs), III, 23. Asla, III, H. . Asnières (Yonne), II, 176. Aspc (vallée et gave d'), 1,124 170. — II, 38, 102. Aspet, II, 068. Aspiroz (port d'), I, 117, 129, 139. Aspres (chaîne des), I, 110, 120, 138. Aspres-sur -Buëch, II, 652. Asprières, II, 190, 656. Assas (mont), III, 23. Asse (riv.), I, 24, 32, 54, 143, 156. Assemblée nationale, I, 440, 550. Assiette (chaîne de 1'), I, 29, 39, 56, 132, 134. Assiette (col de 1'), I, 39. Assuuboines (peuple], III, 277. Assmiboines (rivière des), III, 282. Assinie (riv.), III, 145. 147, 367. Assinie fposte), III, 4, 140, 147. Assistance publique^, 448. Assolement, II, 41, 42. Assomption (île), III, 164. Astaffort, II, 057. Astarac, II, 38. Asti (collines d'), I, 56. Asto (mont), I, 58, 134.
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Astore (île), III, 104. Astrolabe (récifs de 1'), III, 252. Atacini (peuple), I, 295. Atalaya (pointe de) I 259. Ath'abaska (lac), III, 278. Athis (Seine). I, 197. — II, 220. Athis (Orne), 11,636. Atkolls (récifs do coraux), III, 252, 263, 265, 266. Atlas (massif de I'), IH, 14, 15,16, 17, 19, 20, 22 etsuiv., 32, 33, 34, 43. Atlas saharien, III, 15, 19, 28, 31, 32, 68, 71, 83, 89. 120. Atlas tellien, III, 15, 19. 22) 23, 25, 27, 29,32, 45, 53, 60, 70, 82, 87, 88. Atlas Levasscur, II, 3. Atouana, III, 266, 267. Atrebates (peuple), 1, 293. — II, 544. Attichy, II, 640. Altigny, II, 533,644. Attouarcs, II, 37. Aubagne, II, 370, 373, 652. Aube (riv.), I, 180, 193,236.-11,366, 531, 533, 643,644. Aube (dép. de I'), I, 368,371, 412,432, 435,452, 453,457, 477,497,409,527, 535, 544. — 11, 18, 25, 29, 48, 54, 55, 56, 70, 72, 80, 92, 96, 107, 117, 130, 179, 198. 225, 242,248, 252,280, 282, 307,498, 500, 501, 502,531,643, 670, 672. — III, 380, 382, 385. Aubenas, II, 145, 146, 279, 580, 581. Aubenas (bassin houiller d'), II, 208, 066. Aubenton, II, 640. Auberive, II, 044. Aubervilliers,11,233, 235, 237,527, 682. Aubeterre, II, 059. Aubetin(riv.), 1,194. Aubiers (les), 1,343. — II, 003. Aubigné, II, 379. Au bi gn y-au-B a c (Nord), II, 365. Aubigny (Pas-deCalais), II, 642. Aubigny - sur - Nère
�TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
(Cher), II, 605. 79, 142, 150. Aurignac, II, 668. Aubin, II, 200, 214, Augsbourg (confesAurignv (ile), 1,199, 591, 595, 656. sion d'), I, 548. 248. Aubiou (tête de 1'), Au gusta TreviroAurillac, I, 167, 285, 1, 50, 134. rura (Trêves), I, 373, 413. — II, Aubois (riv.), I, 175, 297, 327. 124,230, 231, 284, 179, 235.-11,340. Aujon (riv.), I, 193. 378 , 604, 605, Aubrac (monts d'), Aulerci (peuple), I, 673. I, 95, 109, 138, 293, 294. Auron (riv.), I, 182, 166, 274.-11, 33, Aulnay (Seine), II, 235. — II, 340, 85, 118, 666. 367. 013, 662. Aubrac(race bovine Aulnay (CbarenleAurore (ile), III, 255. d1), II, 133. Irif.), II, 659. Auros, II, 65S. Aubrnis (les) , II, Aulnais (forêt d'), Aurouse (mont d'), 375, 376, 379. I, 113. I, 36, 50, 134. Aubrêville, II, ISO. Aulne (riv.), I, 1S6, Ausci (peuple), I, Aubry-la-Roncc, II, 199, 236. — II, 294. 206. 342, 632. Aussois (fort d'), I, Aubusson, I, 183, Aulnove, II, 363. 390. 373, 414. 542. — Auit, I, 245. - II, Australie, III, 243, II, 270, '378, 603, 641. 250, 254, 256. 664, 674. ' Aulus, II, 187, 598. Austrasie (voir aussi Aucb, I, 167, 272, 655. Ostrasie), 1, 214, 294,326,327, 328, Aumale (Seine-Iiif.), 241, 301, 302, 332,337,338,373, II, 537, 637. Autcrive, II, 668. 415,548.- 11,32, Aumale (Algérie), Auteurs (les), II, 98, 127, 383, 595, III, 26, 35, 40,41, 299. 655, 670. 45, 50, 01, 71, 89, Autevielle, II, 383. Auchy, II, 205. 95, 365. Authie(riv.), I, 188, Auchy -lès- Hesdin, Aumance (riv.), I, 203, 237, 244, 375, II, 261. 182, 235. 376. — II, 641. Auckland, III, 262. Auuiont, II, 666. Authion (riv.;, I, Aucun, II, 655. Aumont (forêt d'), I, 174, 180, 235. — Aude (riv,), I, 116, 8£ II, 342, 034. 120,158, 226, 233, Aunay (Marne), II. Authon, II, 662. 262, 369. — II, 96. Autise (riv.), I, 162, 138,319,381, 583, Aunay (Calvados), 171, 234. — II, 584, 667, 668. II, 360, 036. 339, 003, 660. Aude (dép. de 1'), Anneau, I, 316. — Automne (riv.), I, I, 363, 372, 412, II, 3S0, 543, 662. 196. 426, 430,430,452, Auneuil, II, 640. Aulrey-les-Grav, II, 453. 457,477,493, Aunis, I, 311, 339. 646. 407,499,527, 535, — II, 37, 84, 133. Autriche - Hongrie, 544. — II, 14, 18, 601, 659. II, 403, 436, 450, 23, 25, 49, 56, 70, Aunis et Saintonse, 454, 479, 481,480. 72, 80, 89, 92, 99, I, 341, 360, 373, — III, 283. 107, 1 10, 130,103, Aups, II, 653. Autruches, III, 91, 106, 187, 198,225, Aurasius mous (voir 141. 248, 252, 500, 501, Aurès), III, 29. Autuu, I, 179, 208, 502, 583,584, 667, Aurav, 1, 180, 399, 297, 298,327,328, 668, 670, 673. — 482. - II, 477, 332,371,420, 479, III, 380, 382, 385. 623, 627, 633. 540, 548. — II, Audcnarde, I, 204, Auray (rivière et es172, 206, 374,554, 321, 396. tuaire d'), I, 180, 557, 648, 682, Audenge, II, 658. 199, 255. — II, Autun (bassinhouilAudeux, II, 647. 150, 151, 342. Jer d'), II, 206. Audierne, I, 186, Aure (riv.), I, 199, Autunois, 1, 81, 92, 199,482.-11,477. 200, 236. — II, 136, 144.—Il, 37, Audierne (baied'}, I, 520, 636. 554,555. 190, 254. Aure (vallée d') (PyAuvergne, I, 274, Audila (pointe d'), rénées), I, 314. — 307, 309,310,317, III, 162. II, 38. 318, 332, 373. — Audiucourt, II. 221, Aureilhan (étang II, 33, 34, 40, 85, 372,559, 647. d), I, 162, 168, 100,100, 108, 111, Audruick, II, 642. 231. — II, 337. 126, 138, 172,231, Audun- le - Roman, Aureille (pic d'), I, 371,604,605, 006, I, 358. — II, 368, 115, 138. 607, 608, 665. 369, 645. Aureng - Zeyb, III, A uvergne (monts d'), Auge (pays et vallée 191, 192, 193. I, 95, 103, 137, d'), 1,90, 136, 339. Aurès (Massif de 1'), 159, 172, 275. — — II. 27, 35, 85, III, 15, 29, 30, 31, II, 604. 101, 124, 129, 133, 33, 36, 38, 44, 46, Auvézère (riv.), I, 535. 49, 52, 74, 83, 87, 163, 167, 234. Augerons, II, 124. 89, 93, 366. Auvillar II, 656. Augrogne (riv.), I, Auribat, II, 38. Auvillor, I, 383. Auvours (plaieau d), 1, 353. Auierre, 1,197,311 312,327, 328,332' 371, 423, 548. II, 96, 326, 35i) 374,417,533,617! 685. ' Auxcrrois,1,82,136 — II, 37, 555. Auxi-le-Chàteau, II, 642. ' ' Auxois, I, 80, 81 332. -11, 37,554! 555. Auxois(mont), 1,80. 136, 297. Auxonnais, II, 37. Auxonne, II, 370 556, 648. Auzance (riv.), I 184. Auzances, II, 664, Auze (riv.), I, 166. Auzon (riv.), 1,143, 155. Auzon, II, 660. Auzoue (riv.), 1,162, 168. Availles, II, 060. Aval (baillaged'U, 332. Avaloirs (signaldes), I, 89, 136. - II, 635. Avallon, I, 197, 371, 423.-11,374,534, 647, 685. Avallonnais, II, 37. Avaricum, 11, 613. Avein, 1, 320, 390. Avoine (montagne d'), II, 208. Aven (riv.), I, 186, 199, 236, 254.II, 342. Avesne (Hérault), II, 187. Avesnes (Nord), I, 213,332,370,376, 419. - II, 548, 642, 680, Avesnes - le - Comte (Pas-de-Calais), II, 642. Aveugles, I, 426. Avevron (riv.), I, 109, 110,103,163, 234, 368. - H, 376, 587,594,595, 656, 668. Aveyron (dép. de 1'), I, 368, 373, 410, 412 , 423,436,452, 453,457,477,497, 499, 527, 535,544. — II, 12, 18, 25, 56, 63, 69, 70, 72, 80,85,92,130,138, 141, 181,187,191, 198, 212,225,244, 248, 252 , 274,376, 502 , 594, 050,673. — III, 372, 3S0, 382, 385.
�TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
Avignon, I, 148, 303, 327,328, 349, 353, 362, 372,422,437, 478, 328, 548. — 11,63,67, 191,233, 279, 2S0, 345, 354, 370,373, 417, 571, 652, 684. Avignon (comtatcT), I, 148, 307, 327, 355, 304 , 3 7 2. — II, 32, 39, 76, 77, 100,570,571,652. Avignon (pont d'), II, 311. Avizc, II, 96, 644. Avocats, I, 529. Moine, II, 27, 28, 29, 30 , 34, 43 , 44 et suiv., 50, 51, 54 et suiv., 546, 616, 637 et suiv., 661, 662. — III, 80, 380. Avon (rivière d';, I, 197. Avon (lagune d'), III, 148, 367. Avor (camp d'), II, 613. Avoués, I, 531. Avranches, I, 201, 249,296, 327. 328, 370, 418, 548. — II, 233, 238, 360, 422,541, 635, 678. Avranchin, II, 35. Avre (riv. Eure-etLoir), I, 188, 108, 237, — II, 662. Avre (riv. Somme), I, 203, 237. — II, 327, 641. Avriconrt, I, 381.— II, 354, 365, 368, 369, 484. Ai, 11,187,383, 598, 655. Aiat,II, 668. Aïone,II, 36. Av (riv.), I, 201, 236. - II, 035. Ay (Marne), II, 90, 98, 644. Aven, II, 665. Avgues ou Eygues (riv.), 1,24, 36,45, 142, 155, 233. — II, 571, 652. Ayvelles (fort des), I, 380. Azav-lc-Rideau, II, 619, 661. Aziljer, III, 121. Azergues (riv.) I, 93,142,151.- 11, 649. Azincourt, I, 3H 370, 399. — II, 545. Azingot (lac), III, 154. Azoique (âge et terrains), I, 3. Azois, II, 36. Azun (gave d'), I, 162, 170. Azy-lc-Yif, II, 213. (serre de la), I, 116. Bagouinia, III, 130. Bagur (cap), I, 201. Baham (pointe), III, 313. Bahira (lagune de la), 111,14,110,111. Bahirt-el-Bibân, III, 14. Bahour, III, 196. Baignes-Sainte-Radegonde, II, 659. Baigneux-Ics - Juifs, II, 648. Baïgorry, II, 38. Bailliage d'Amont, I, 332. — II, 37. Bailliage d'Aval, I, 332. — II, 37. Bailliage de Besançon, I, 332. — II, 37. Bailliage du Milieu, II, 37. Bailleul, I, 332, 376, 377. — II, 265, 281, 548,643, 680. Bain, II, 633. Bain-du-Curé, III, 310. Bains, II, 645. Bains de mer, I, 240 et suiv. — II, 535, 537, 339,340, 593, 000, 603,024, 025, 626, 628. Bais, II, 635. Baise, 1, 162, 168, 234. - II, 337, 593, 595, 055, 657. Bajocasses (peuple), I, 294. Ba-Ké (cap ou pointe), III, 202, 217. Bakers (peuple), III, 214. Bakel (ville et arrond. de), III, 125, 127, 128,132, 133, 134, 137, 139,367. Bakho, III, 367. Bakhoy (riv.), III, 125, 127,134, 139. Balabio (île), III,
413
Bàbâr, III, 101. Ea-bé (lac), III, 226. Bab-el-Mandeb (détroit de), III, 190, 191. Babor (forêts du), III, S3. Babor (monts du), III, 27. Baccarat, II, 293, 368, 552, 645. Bachadel, III, 64. Bach-agha, III, 61. Bac-lien, III, 208. Bac-ky,lII,210,223. Bac-lé, III, 228. Bac-ninli, III, 228, 235, 230,238,309. Bacqueville. II, 637. Badagry, III, 149. Bade (plaine de), I, 72. Bade (traité de), I, 384, 397. Bâ-dind (nui), III,
202.
Badon, III, 128. Badouviller, II, 368, 645. Badoumbé, III, 139. Bafing {riv.), III, 125,127,128,129, 134, 139. 307. Bafing (sources du), III, 125. Bafoulabé (fort et ville de), III, 127. 134, 135, 139, 142, Bagaud (ile), I, 205. Bagaudes (peuple), I, 195. Bagé-le-Cliàtel, II, 649. Bages et de Sigean (étang de), I, 231. Bagnaux, I, 171. Bagneux, I, 352. — II, 175, 038. Bagnères - de - Bi gorre, I, 109, 373, 420. — II, 127, 173, 188,383,596, 655, 679, p. 681. Bagnères - de - L'" chon, I, 164, lo7. — II- 187, 383, 589,v,d8. Bagnoles, II, 188, 540, 626. Bagnolet, II, 178. Bagnols (Gard), II, 100,145, 582,007. Bagnols (lignite de), II, 209. Bagnols (Lozère), II, 187. Bague de Bordcillat
2a.
Balaboum, III, 244. Balade (passe de), III, 244.. Balade, III, 244, 246. B .lagna, I, 56. —II, 39, 110. Balaruc,Il, 187,583, 667. Balasove, III, 197. Balata, III, 337. Baldegg (lac de), I, 220. Bâle, I, 217, 381, 387. — II, 366. Bâle (traité de), I, 215, 343, 397. — \U, 298.
Balé (riv.), III, 130. Baleine (récif delà), III, 176. Baleines (pointe des), I, 162, 237. Balira (riv.), I, 228. — Il, 629. Balitre (col de), I, 115. Ballerov, II, 636. Ballon,"il, 635. Balme (col de), I, 25, 26, 132, 389. Balme (pont de la), I, 388. Balola (Rio grande de), III, 129. Bamba, III, 131, Bambarra (peuple), III, 133. Bambouk, III, 125, 133, 141. Bambous (canal des), 111,234,236, Bambous, III, 158, 210, 223, 237, 367. Bammako (fort et ville de), III, 130, 135, 139, 142, 148. Bananiers et bananes, III, 84, 113, 140, 149, 158,161, 167, 196, 198,200, 222,237, 252,235, 250,267,307, 318, 367, 368. Banarès (degrad des), III, 328. Banca, II, 191. Banc-Rouge, 11,209. Banche, I, 256. Banc de Terre-Neuve (grand), III, 288, 370. Banc-à-Vert, III, 288. Banc (grand), III, 288. Banc de Saint-Pierre, III, 288. Bancoulier,\\l, 250. Bande occidentale (Corse), II, 39. Bande orientale (Corse), II, 39. Bandéli (ile), III, 160. Bandiat(riv.), 1,163, 171, 234. Bandols (baie et port de), I, 143, 265, 267. — II 482. Bane (riv.), I, 167. Banghi, III, 156. B*nié, III, 153. Bani-Oulé (riv.), III, 127. Bang-Kok, III, 214. Banks (iles), III, 255. Bannalcc, II, 632. Banon, II, 653. Banque d'émission, 111,9.
�414
TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
320,362, 372,389, 411, 424, 537. — II, 39. 356, 576, 653, 672. — III, 379. Barcill nnette, II, 652. Bardo (le), III, 110, 116. Bardo ftraité du), III, 100. Bardonnèche, I, 34. — Il, 371. — III, 372. Bardos, II, 338. Barèges, II, 188,597, 655. Barèges (vallée de), II, 38. Barennopf, 1,07,383. Barentin, II, 261, 357, 358, 538. Barenton, II, 636. Bares, III, 167. Barétous (vallée de), II, 38. Bartleur, 1, 394. — II, 148, 360. Barfleur (pointe de), I, 246, 247, 305. Barges (phare des), I, 256. Bargis (val de), II, 40. Barguelonne (riv.), I, 166. Barhoue, II, 38. Baria, III, 205, 207. Barjac, II, 145, 209, 582, 667. Barjols, II, 653. Barneville, H, 636. Barœul, II, 35. Baronnies, II, 37. Barousse (vallée de), II, 38. Barque (Anse à la), III, 301. Barr, I, 350, 364. Barr (forêt de), I, 09. Barraux (fort), I, 391, 398. Barre, II, 606. Barrême, II, 653. Barren (îles), III, 165. Barres d'argent (monnaie), III, 216. Barrois (mouvant; non mouvant, champenois,bourguignon), I, 310, 314, 324, 332, 336 à 338, 341, 301, 362. — II, 36, 37, 550. Barroua, III, 122, 136. Barsac, II, 97. Barse (riv.), I, 193, 236. — II, 643. Barzuns, II, 188. Bas, II, 666. Basaltes, I, 12, 55, 71, 72, 81, 93, 97, 105, 108. — II, 172, 211,604,654, 665. Basque (pays), I, 274, 292, 341. — II, 38, 599, 658. Basque (montagnes du pavs), I, 117, 128, 139, II, 658. Basques (peuple), I, 291. — III, 271. Bassac (riv.), 111, 203. Bassac, III, 208,209. Basses (iles), III, 261. Basse-Pointe, III, 316. Basse-Terre (ville et arrond. de), I, 548. — III, 299, 300, 301, 304 305, 306, 307,309,310, 318,323,320, 330, 332, 334, 371. Bassée (la), II, 642. Bassée (canal de la), II, 331, 332. Bassigny (champenois, bourguignon), I, 8, 17, 333. — II, 29, 36, 37. Bassin aquitauique (géologie), 1,8, H, 85, 141, 159, 171, 301. Bassins houillcrs, I, 0, 77, 82, 93, 107. — II, 51, 201 et suiv. (V. Houille), Bassin méditerranéen (géologie), I, 8, H, 16, 141. Bassin du Nordfgéologie), I, 10, 11, 301. Bassin parisien (géologie), I, 8, 11, 13, 14,15,10, •85, 141,301.-11, 51, 115, 223. Bassure de Bass. — 1, 2S4. Bastelica, II, 654. Bastia, I, 329, 330, 331,336,338,345, 356,372,S"3,413, 428, 478, 4S2, 505, 527, 528, 543. — II, 240, 392, 406, 483,586,654, 674. Bastide (col de la), I,92,95,'„ j,98,106. Bastide (la), II, 376. Bastide - de - Sérou (la), II, 655. Bastion de France, III, 1, 72, 92. Batangan (cap.), III, 217. Batavia, II, 407. bateaux à vapeurs, I, 265, 323, 392,
Banque d'escompte, II, 419. Banque de France, I, 460, 514. — 11, 410 à 419,519. — III, 390. Banques, II, 410, 519. — III, 9,100, 101, 199,242, 321, 330, 353, 354. Banque et crédit, m, IOO. Banquereau,III,2SS. Bans (glacier des), I, 49, 50. Bans (pic des), I, 50. Bautam (cap), III, 217. Banyuls- sur - Mer, I, 262. — II, 99, 480, 585. Baobab, III, 141, 158, 167. Baol, III, 123, 134. Ba-oulé (riv.), III, 127,130,135, 137. Bapaume, I, 354. — II, 282, 545, 041. Bà-pnom (Nui), III, 202. Bar (riv.), I, 200, 211, 238. — II, 327, 614. Bar (mont de), I, 95, 108, 138. Bar (duché de Lorraine et de), 1,324, 336, 341, 302. — II, 550. Bar (le), II, 654. Bara, III, 160. Bar-lc-Duc, I, 194, 332, 371, 418,457. 528. — II, 250, 201, 281, 294,327, 365, 368, 551, 645, 679. 681, Bar-sur-Aube,I, 193, 371, 412, 531. — II, 643, 672. Bar-sur-Seine, I, 191, 332, 371,412, 424. —H, 179,323, 366, 307,531,643, 672. Barachois (grand), III, 286, 288, 289, 370. Barbacana (pic), I, 39. Barbarie(Ianguede), III, 138. Barbentauc, II, 373. Barberousse, III, 43, 106. Barbezieux, I, 373, 413. — II, 144, 380, 001, 059, 073. Barcarès (le), 11,480. Barcelone, II, 392, 572. Barcelone (traité de), I, 360. Barcelonnctte, I, 13, 156, 278,283,310,
�TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
250,20S,295, 382, 399,406, 408,417, 480,599,658,6 5 9, 681, p. 679- — III, 288. Bazadais, II, 38. _ Bazancourt, II, 273, 367. Bazas, I, 168, 317, 327,328 , 3 3 2 , 3 73, 415,- II, 383, 592, 658, 676. Bazcllc, II, 39. Bacilles, 1,352,379, 382,397.-11,533, Bazochcs-sur-Hoëne, II, 636. Bazoilles, I, 209. Bazois, II, 40. Bazlan (vallée de) (Espagne), I, 170. Bcachv(cap) (Angleterre), II, 392. Ecal-Traversier (pic de). I, 39. Bear (cap), I, 202. Béarn, I, 9, 17, 317, 330,332,336 , 338, 341, 361, 373. — 11, 33 , 38 , 98, 182, 268,598,599, 658. Bearn et Basse-Navarre, I, 317, 336, 361. Beaucaire, I, 148, 306, 308, 334. — II, 176, 280, 335, 344,422,580, 582, 667. Beaucaire(canalde), H, 335, 667. Bcaùcc, 1,10,18, 83, 86, 136, 172, 187, -II, 34, 39, 41, 54, 5H, 79, 125, 136,137,616,602. Beauchamp, II, 37. Beauchcmin, I, 386. Dcaucourt, II, 230, 231, 285. Beauduc (golfe de), I, 143, 263. Beaufort (Maine-etLoire), II, 634. Beaufort (Jura), II, 647. Beaufort (Savoie). 11,650. Beaufort (vallée de), (Savoie), II, 37, Bcaugcncy 1, 177, 310, 312, 353. — H, 100, 375, 617, 661. Bcauges (Massif), I, 25, 51, 133, 153, 243.—II, 37, 244. Bcaujcu, I, 93. — H, 374, 564, 649. Beaujolais, I, 316, 332,336,341,361. - 11,40, 96, 555, 619. Beaujolais (monls du),I,93,95,96,137 Beaulicu (Calvados), I, 530. Beaulicu (Corrèze), II, 604, 665. Beaulicu (Vendée), II, 339. Beanlieu (Eure-etLoir), II, 380. Bcaumes, II, 652. Beaumesnil, II, 637. Beaumetz-les -Forges, II, 641. Bcaumont (Dordogne), II, 657. Beaumont (Ardennes), I, 352, 379, 397, — II, 533. Beaumont (contrée, Cotentin), II, 35. Beaumont (contrée, Gapençois), II, 37. Beaumont (Elie de), I, 15. Beaumont-de-Lomagne, II, 656. Beaumont- le - Roger (Eure), II, 637. Beaumont - sur-Sarthe, I, 88. — II, 635. Beaune, I, 330, 371, 413. — II, 95, 180,309, 650, 648, 674. Beaune-la-Rolande, I, 352. — II, 377, 662. Beaunois, II, 38. Beaupféau, I, 350, 357. — II, 622, 634. Beaupré (ile), III, 252. Beaurepaire (Saôneet-Loire), II, 649. Beaurepaire (Isère), II, 651. Bcauséjour, III, 284. Bcausoleil (montagne de), I, 37, 54, 134. — II, 653. Beausset (le), II, 653. Beautiran, II, 383. Beautois, II, 35. Bcauvais, I, 195, 327, 328, 332, 371, 419, 548. — II, 101,180, 270,272, 276, 282,289,291, 302,355,362,363, 417,529, 640,680. Beauval, II, 180. Beauville, II, 657. Beauvoir (Vendée), II, 660. Beauvoir (DeuxSèvres), II, 660. Bcauvois, II, 37. Bcauvoisis ou Beauvaisis, 1, 193, 293, 341. — II, 35. Bèbre ou Bcsbre (riv.), I, 93, 108, 17», 179, 234, II, 40, 011, 063. Bccco de Nona, I, 33. Bec-de-l'Aigle, I, 143, 265. Bécherel, II, 633. Bédarieux, II, 274, 383, 583, 667. Bédarridcs, II, 6*2. Béderrois, II, 39. Bédoule, 11,179. Beffes.II, 179. Beffou (forêt de), I, 91, 130, 180. Befotaca, III, 162. Bégard, II, 633. Behague (pointe de), III, 328. Béhobie, I, 128. Beïda(chott),III,36. Beillant, II, 380. Beine, II, 644. Beîr (el-), III, 98. Beja, III, 32, 108, 112, 115,110, 366. Belâd-cd-Djerid, III. 115, 116. Bel-Air (Bretagne), I, 91, 136. Bel-Air (pointe de) (Iiéunion),IlI,178, Bélagi (peuple), I, 295. Bclâbre, II, 663. Belate. Voir Vélatc. Belcaire, II, 668. Beled Mtaa Djezaïr, III, 10. Bélédougou,III,120. Belep (île), III, 250. Belfort, I, 68, 151, 332. 353, 357, 366, 38i; 386, 396,420, 478, 537, 547. — II, 300, 309, 370, 417,484, 554, 046, 673, 679, 681. Belfort (collines de), 1, 66. Belfort (trouée de), I, 61, 65, 66, 144, 214, 381,385,386, 396. Belfort (territoire de), I, 215, 355, 357, 366,369, 403, 412, 430, 434, 435. 453, 457,477.497, 499,527, 535,514, 546, 547, 549. — II, 12, 18, 26, 29, 57, 71, 73,81, 93, 107, 116,130, 200, 221,248, 252,260, 274, 307,472,498, 499,502, 554, 640, 670, 673. — III, 380, 382, 385. Beiges (peuple), I, 292, 290, 427, 430. Belgique, I, 10, 240, 292, 293,297, 344, 362, 374, 375 et suiv. — II, 331, 364, 409, 432 et suiv., 441 et suiv.,
41b
445 , 416 , 452 et suiv., 467, 530. 541,544, 545, 550, — III, 100, 152, 363. Belgodère, II, 654. Belin, II, 36. Belin (Gironde), II, 658. Bélisaire, III, 43, 73.' Bellac, I, 349, 373, 423. — II, 378, 610, 664, 083. Bellachat, 1,43, 133. Bellay, II, 380. Belledonne (chaîne de), I, 29, 36, 48, 133. Bellegarde (contrée, Languedoc), II, 39. Bellegarde (Creuse), II, 604. Bellegarde (Loiret), H, 062. Bellegarde (Aiu). I, 61, 62. — II, 370, 372. Bellegarde (fort do) (Pyrénées - Orientales), I, 115, 392, 398. Belle-Ile (détroit de, Terre-Neuve),111, 271. Belle - Ile - en - Mer (Morbihan),I, 199, 255, 394,482, 530. — II, 148, 391, 633. Belle-Isle, III, 291. Belle-Isle-en -Terre (Côtes-du-Nord), II, 633. Bellême,II,242,637. Bellème (forêt de), II, 117, 284. Bellèmois, II, 36. Bellencombre, II, 637. Belle-Perche (étangs de), I, 196. Belle-Rivière (riv.), III, 286. Bellevaux, II, 37. Belleville (Rhône), II, 374, 649. Bdley, I, 327, 328, 371, 411, 546, 548. — II, 174, 619, 671. Bellingshausen (ile de), III, 258. Bellovaci (peuple), I, 293. Belmont (Avevron) II, 656. Belmont (Loire), II, 650. Belpech, II, 668. Belvès, II, 657. Belz, II, 633. Bemaraba (chaîne), III, 160.
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TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
Bergerac, I, 167, 373, 414.-11.98, 177, 378,593, 657, 674. Bergeries, II, 135. Bergues, 1,356, 364, 375,376, 378, 396. — II, 549, 642. Bergues à Dunkerque (canal de), II, 331. Berguette, II, 364. Berguettes(fortdes), I, 379, 383. Berio-Blanco, I, 30. Berjou, H, 300. Bcr'laimont, II, 042. Berlin (Congrès de), III, 5,152. Bernard, 111, 178. Bernanenses (peuple), I, 294. Berna-ville, II, 641. Bernav, I, 198, 370, 414*424.-11, 69, 267, 357, 360, 539, 637, 675. Bern(contrée),II,38. Berne (Suisse), I, 220. Bernières (roches de), I, 199, 246. Béronne (riv.), I, 162, 171. Berre (Boucbes-duBhône), I, 264. — II, 652. Berre (riv. Drôme), I, 142, 155. — II, 652. Berre (étang de, Bouches-dullhône), I, 143, 264. — II, 370. Berre (riv. Aude), I, 143, 231. Berri, ou Beri-y, 1,8, 307, 309,330,336, 338, 341, 373. — II, 34,39, 69, 108, 136,138,140, 212, 213, 221,223, 23-1, 268,270,274, 306, 312,612. Berri (canal du), II, 318, 319,322, 340, 661,662, 663. Berri (plaine du), I. 110. Berrian, III, 71. Berroua-guia, III, 94. Bcrry-au-Bac, I, 290, 346. — II, 326. Berry (baillage), I, 332. Bcrsac, II, 377. Bert, II, 611. Bert (bassin bouillcr de), II, 210. Bert (sierra de), I, 121. Bertincourt, II, 611. Bertrand (mont), I, 33, 37, 40, 132. Bertrand (anse), III, 308, 309. Beruto, III, 158. Berzé- la-Ville, II, 178. Bès (riv. BassesAlpes),!, 143,156. Bès (riv. Lozère), I, 166, 234. Besançon, I, 48, 58, 59, 79, 151, 283, 293. 298,326,327, 328,329, 330, 332, 347,371, 388,397, 414, 434,457,477, 478, 505,527,537, 539,540, 542,544, 546, 547, 543. — II, 124, 213, 285, 299,302,311,355, 370, 372,417,558, 559, 647, 675. Besbre. Voir Bèbre. Bcssan, II, 337. Bessé-sur-Braye, II, 379. Besse (Var), II, 653. Besse (Puy - de Dôme), II, 665. Bessèges, II, 209, 222,375, 580, 582, 667. Bessin, I, 90, 279. — II, 27, 35, 85, 101, 124, 129, 135,357, 535. Bessines, II, 664. Bessou (mont), I, 94, 107, 137. — II, 005. — III, 372. Bétail, II, 23, 24, 27 et suiv., 34, 54, 60, 83, 121 et suiv., 159, 241 et suiv., 270, 422, 434,438,439, 443, 452 et suiv., 482 et suiv., 520,525, 531, 535, 542, 540, 551,555, 558,560, 561, 565, 568, 571, 580,586,592, 597, 599, 601,604,007, 611, 013,015, 016, 621,622,024, 030, 632, 668, 669. — III, 88, 91, 101, 114,115,142, 101, 186,188,223, 262, 267,282,310,311, 352, 353,365, 367, 368. Bétel, III, 198, 209, 216, 222, 236. Bétharram, II, 338, 600. Bethléem, I, 326, 328. —II, 612, Béthune, I, 205,321, 370, 376, 419. — II, 319, 331, 362, 303, 545, 642,680. Béthune (riv.), I, 202, 237. — II, 543, 637. Belsiboka, I[[, K;6 368. ' Betsileo, I][ 1C6 168, 1G9. Betsilcns (peuple), "I. 167, 108,169. Belsimaraka , ll| 166, 368. ' . Betsimisarakcs (peuple), III, 167 168, 177. Betteraves, II, Jj 67, 68, 70, 7|! 79, 104, 524,54» 544,546,607,637' 639,640,641,64» 048, 657. - m' 380. Bettié, III, 147, Bettin (ouej), m 34. Bctz, II, 640. Beune (riv.), I, 168. Bevinco, II, 174, Beurre, II, 129,13» 435, 443,534,53o! 538, 539, 540. III, 140, 322. Beuvrav (mont) I 82, 136.-11, 663. Beuvron (riv. Loiret-Cher), I, 175, 182, 235. - II, 617, 061. Beuvron (riv. Manche), 1, 19S, 201, 236. Beuvron (riv. Nièvre), I, 197, 236 — II, 329. Beuvry, II, 319. Beuzeval, I, 246. Beuzeville, II, 35S, 637. Bey (Tunis), III, 107 et suiv. Bey (grand), I, 250. Bey (petit), I, 250 Beylik, III, 82. Beynat, II, 665. Bevrouth, 11,407. Bez (riv.), I, 143, 155. Bezanozano, III, 166 Bèze (riv.), I, 142, 150. Bézencl. II, 374,378 Béziers, I, 158, 300 327, 328,332,372 415.-11,99,250 284,382,383, 385 579, 5S3, 667 670. Bézondc (riv.), I 197, 237. Bezons, II, 239. Biache-Saint-Vaast, II, 192. Biarritz,!, 162,259 — Il, 382, 600. Bibân (massif des), III, 26, 27, 35 89, 366. Bibân (forêtdcs), III, 83.
Benaizc(riv.),1,183. Benard (grand), III, 178. Benauges, II, 38. Bénat (cap), 1, 143, 265. Bcn-Draa (djebel), 111,32. Bénéfices et bénéficias, I, 305. Bcuct, H, 381. B e n e h a r n uni (Béarn), II, 598. Bénévenl-l'Abbavc, II, 664. Bengale (contrée), III, 192. Bengale (golfe du), III, 197. Bcngut (cap), III, 12. Beni-Bouïra, III, 97. Beui-Cougran (chaîne des), III, 23. Beni-Isguen, III, 74. Beni-Jalah (forêt des), III, 83. Beni-Mansour, III, 26, 97. Beni-Malar, III, 53. Beni-llclek, III, 86. Beni-Mzâb, III, 32, 52. Beni-Raten, III, 45, 52. Béni-Saff (ville et port), III, 12, 93, 97, 99, 100, 305. Beni-Salab, III, 25, 27, 365. Beni-Sliman (Plateau des), III, 35. Béniguet (ile de), I, 109, 252. Bénin (Établissements français du golfe de), III, 137, 146, 148,149,343, 344. Bénodet (anse de), I, 199. 254. Bons (riv.), I, 389. Bcntarté (col de), I, 117, 127, 139. Ben-tré, 111,208,209. Benty, III, 123, 129. Bény-Bocago,ll,636. Bérard(grand),I, 39. Berbères fpeuple), III, 42, 43, 52, 59, 109, 120, 133. Berberou des Ouled-Aïar, III, 32. Bcrbezit (roc de), I, - 95, 108, 138. Berck, II, 471. Berdato (capo alj, I, 56, 57. Bereçof, III, 11. Beref (graine), III, 140. Béret (col de), I, 114, 122. Berg(montagnes de), I, 97. '
�TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
417
Binh-thuan, III, 222. Blamonlois, II, 30. Blayez (ou Blayois), Binic, I, 482. — II, Blanc (lac), I, 230. II, 38, 97. 476. Blanc (cap), 111, 13, Blé (voir aussi FroBimlti (el-), III, 122. 306. ment), II, 48, 49, Bionnassay (glacier Blanc (glacier), I, 467. — III, 77, de), I, 26. 49. 239, 250, 366. Bionnassav (aig. de), Blanc (le), I, 183, Blende, II, 191. I, 27, 28. 373, 416. — II, Bléneau, I, 197. — Biot (le) II, 37, 651. 378, 614,663, 676. II, 534, 647. Bir (djebel), III, 32. Blanc-Misseron, II, Blcone, I, 24, 52, Bir frâs), III. 190. 362, 364, 484. 143, 156, 233. — Bir-Béni-Salah, III, Blanc (dép. du II, 576,653. 93 Mont-),l, 343,338, Bléré, II, 661. Bir-liabalou.IlI, 70. 363. — II, 565. Blesle, II, 666. Bir-el-Gharama, III, Blanc (Mont-), I, 22, Blesme, II, 366. 118, 121. etsuiv., 30, 32, 38, Bletterans, il, 617. Birse (riv. Suisse), 41 et suiv., 60, Bleu (lac), I, 162, I, 65, 207, 221, 132, 143, 145, 153, 169, 231. 239, 381. 389. — II, 505, Bleue le (riv.), I, Biscarrosse (étang 651. 167. de), I, 162, 168, Blanc (petit Mont-), Blévec (pointe de), 231. I, 26, 31. III, 176. Bischwald (étang Blanc du Tacul Blczois, H, 36,- 616. de), I, 206 230. (Monl), I, 26, 27. Blevmard (le), H, Biskra, III, 29, 31, Blanc (roc), I, 116, 666. 41, 42, 43, 44, 74, 122, 133, 138. Blida, III, 61,64,65. 86, 87, 94, 95, 97, Blanc-Nez, I, 241, 70, 83, 90, 95, et 122, 365, 366. 243. suiv., 305. Biskra (oued), III, Blancafort, II, 341. Blies (riv.), I, 67, 38. Blanchart (raz), I, 72. Bissagos (archipel), 199, 244,249, 395. Bliesgau, II, 36. III, 125, 129. Blanche - de -PeuteBlignv - sur - Ouche, Bissandougou, III, ret (Aiguille), I, II, 648. 139. 28. Blois, I, 177, 178, Bitchc, I, 71, 72,381, Blanche (Allée), I, 277,327. 328, 331, 384. 26. 332, 373, 416, 547, Bitschwiller, 11.221, Blanche (glacier de 548. — II, 124, 273. . l'Allée)', I, 28. 250, 284,302, 375, Bitume, II, 172, 433, Blanche (vallée), I, 378, 380,417. 616, 440, 642, 649, 663. 28. 017,618, 661, 677. Biluriges-Cubi(neuBlanche (montagne Blond (montagne ple), I, 294. — II, de In), 1, 53, 134. de), I, 107. 610, 013. Blanche (pointe1, III, Blore(val de), 11,39. Bituriges- Vivisci 303. Bloscon (pointe de), (peuple) I, 294. Blanchisserie, II, I, 252. Bize. Il, 383. 518, 529. Bobor Fing (peuBizerte, III, 13, 108, Blandain, II, 361. ple), III, 134. 110, 116, 366. Blangy- le - château Bocage normand, I, Bizerte (lac de), III, (Calvados), II, 636. 17. — II, 27, 35, 13, 38, 110, 366. Blangy (Seine-Infé85. Bizerte (canal de), rieure), II, 637. Bocage sainton111, 115. Blankenberghe (Belgeois, II, 37. Bizot, III, 365. gique), I, 240. Bocage vendéen, 1, Blad-Guitoun, 111, Blanqucfort, II, 658. 4, 19, 112, 138, 70. Blanquetaque,!, 203, 168,172, 185, 278. Blain, II, 634. 310, 370. — Il, 33, 37, 125, Blainville, II, 367. Blanzac, II, 059. 614, 634, 660. Biaise (riv., HauteBlanzy et du CrcuBocage (cap), III, Marne), 1,194. — zot (bassin houil244. II, 533, 644. ler et métallurgiBocca di Vizzavona, Biaise (riv., Eure), que de), II, 200, I, 57. I, 188, 197. — 11, 207, 293,557, 048. Bocognano, II, 654. 543, 637, 662. Blatiëre (Aiguille Boemi (baie de), Blaisois (contrée), de), I, 28. III, 160. II, 39. Blavet (riv.), I, 180, Boëge, II, 051. Blaizv-Bas, I, 80. — 109, 235,255,304. Boën, II, 650. II, 369. — il, 342, 477, Boette, III, 287Blâment (Meurthe626,627, 632, 633. Bœufs, 11, 24, 27, 2S, ct - Moselle), II, Blavet (canal du), 30, 31, 33, 34, 121 645. II, 342, 627, 633. et suiv., 134, 137, Blamont (Doubs), II, Blave, I, 101, 373, 141, 142, 422, 430, 647. 393, 415, 482. — 438,439, 453, 457, Blamont (chàleau II, 381, 479, 592, 520, 525, 535,542, de), (Doubs), 1, 653, 676. 540, 555, 558, 568, 388, 397. Blavem, III, 372. 591, 601,604, 607,
I.A FHANCB.
III.
27
�418
TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
Boîtier (mère), I, 93, 95, 137. Boké, III, 129, 139. Bolbcc, II, 261, 538, 637, 683. Bolivie, II, 464. Bollène, II, 145, 180, 290, 632. Bologne, II, 368. Bombétok (baie de), III, 165. Bommes, II, 97. Sommiers (forêt du), I, 110. Bong-son, Iil, 221. Bon (cap), III 10, 13, 14, 366. Bonaparte ou Réunion (île), III, 181. Bonavista (cap), III, 291. Bondé (riv.), 111,243. Bondonneau, II, 185. Bondou, III, 141. Boudoukou, III, 147. liondv, II, 307. Banc,"II, 392. — III, 13, 15, 27, 43, 46, 61, 64, 65, 72, 80, 83, 84, 86, 90, 02, 07, 98, 99, 100, 116, 365, 366. Bône (golfe de), III, 13, 365. Bône-Guehna (Cie), III, 98. Bon-Gout (riv.), III, 301. Bougo - Lava (chainé), III, 166. Bongos, III, 157. Bonhomme (col du) (Alpes), I, 23, 26, 132. Bonhomme (col du) (Vosges), 1,65, 67, 70, 132. 135, 381. Bonifacio, I, 260, 393. — II, 483, 587, 654. Bonifacio (détroit de), I, 57, 225, 269. — 11, 587. Bon-Mort (sierra de), I, 121. Bonis (peuple), III, 335. Bonn, I, 70. Bonne (riv.), I, 143, 154. Bonnétable, II, 635. Bonnieure (riv.), I, 171, 234. Bonnieux, II, 652. Bons de caisse, III, 354. Bonson, II, 374. Bouvoisin (pic), I, 36, 50, 134. Boos, II, 037. Booué(chutede), III, 154. Bora-Bora (ile), III, 256, 258, 259,260, 261. Bordarrupia (riv.), II, 338. Bordeaux, I, ICI, 285,297,311, 312, 326,328, 359, 332, 337, 373, 403, 413, 434, 437,453, 457, 458, 460,477, 478, 482,492, 496,505, 510, 512,526,527, 530,540,542, 544, 547,548.- 11, 67, 96, 226, 233, 235, 238,239, 240, 241, 250, 251, 268, 283, 284, 286,288,291, 293,295, 290, 298, 299,300, 302, 337, 345, 354, 355, 375, 376, 379, 380, 381, 382,390, 396, 399, 405,400,407, 40S, 412, 416,417, 470, 479,503,590,591, 592, 658, 676. — III, 310, 321, 378. Bordeillat (voir BaBornou-Gounguu ("es), III, 131. Borny, |, 35L, 379. — II, 550. Baron (mont), 1,268 Bort, II 336, 601, 665. Bort (orgues de), I M. 101, 105. 166. — H, 604, 665. Bort(Puydc), 1,105. Bory (cratère), ill 179. Boscasse (mont), I, 56. Bosmont (fort), I 386. Bossaka (riv.), III, 156. Bossons (glacier des), I, 26 etsuiv. Bostmoreau, II, 209. Boston, III, 283. Botranche, (signal de), I, 75,76,136. Bou-Banghi, 111,157. Bjuble (riv.), I, 95, 107, 180. Boucaniers, III, 2. 294, 295. Boucau ( vieux). 1, 102, 169, 259^ H, 338. Bouchain,!, 375,370, 378. — II, 331, 643. Bou-Cliatcur, 111,33,
009, 6H, 016,510, 621, 624, 030, 632 et suiv., 641, G42, 645 et suiv., 651, 635, 057, 600, 602, 063.064, 605, 006. — 111, 88, 104,1 15, 141, 158, 161,170, 171, 198,210, 222, 237, 246,250, 267, 353,365, 306,368, 382. Botta, III, 139. Bogtaàr, III, 44, 70, 88, 89. Bc-guin (plaine de), III, 245. Bo;:ouen (riv.), III, 245. Bohain, I, 375, 370. — II, 275, 640. Bohain (forêt de), I, 86.-11, 117,362. /?oiï(peuple), I, 293. Buileux.ll, 303. Bois (glacier des), I, 28. Bois et forêts : voir forêts et bois. Bois exotiques, II, 434, 440, 404. Bois de teinture, III, 337, 339.
Bois de construction, etc., II, 321,
434, 438,440, 445, 453, 454, 403, 404, 470, 471, 173, 478, 479. — III, 309, 337, 339. Bois-Belle, I, 331. — II, 39, 613. Eois-Bretoux,II, 319. Bois-Chaud, I, 110. — II, 39, 663. Bois d'Oiugt (le), II, 649. Bois-du-Roi (forêt), I, 82, 136. , Bois-le-Duc, I. 214. Bois de fer, III, 263. Bois rfe/ei-,111,210. Bois de santal, III, 255. Bois-Guillaume, II, 538. Bois-le- Comte, II, 178. Bois-Hahon, II, 177. Bois-Noirs, I, 108. Boisgelin (canal de), I, 143,156.-11,14. Bois rouge, III, 158. Bois rouge (étang du), III, 180. • Boissard (îlot à), III, 301. Boissons, II, 86 et suiv., 101 et suiv. — III, 161, 243, 382.
Boucheries et touchers, II, 142,319.
Bouches- de - l'Elbe (dép. des), I, 344. Bouches de l'Escaut (dép. des), I, 344. Bouches - de - la Meuse (dép. des), I, 344. Bouches de l'Ysscl (dép. des), I, 344. Bouches - du - Rhin (dép. des), 1,344, Bouches-du - lllione (dép. des), I, 369, 372,403,410,412, 425, 426,429,430, 432, 436,450,452, 453,457,477,496, 497,499,510, 511, 512, 514, 515, 520,525,527,535, 539, 544, 540. II, 18, 23, 25, 56, 67, 70, 72, 76, 80, 89,91,92,106, 107,108, 110,111, 126 128, 130, 131, 138 et suiv., 145, 165,179, 181,182, 186,192, 193,2)9, 225,227, 228,233, 237,243,250,25!, 260,262,267,273, 270, 277,287, 290, 294, 299, 300,307, 3;>2, 355, 370,3'l, 3 7 3 4 8 2, 408,499,
gue de).
Bordelais, II, 33, 38, 87, 94, 132,591. Bordelais (détroit), III, 206. Bordères, I, 655. Bordes (les), II, 377, 378. Bordj-Bou-Arréridj, III, 95, 97. Bordj-Menaïel, III, 365. Borgo, II, 654. Borgne (riv.), I, 142, 145. Bormellès, II, 190. Bormes (forêt de), II, 118. Bormes (rade de), I, 265. Bormida, I, 37, 40. Born (pays de), II, 38. Borne (riv. HauteLoire), I, 175,179, 234. — II, 603, 666 Borne (riv. HauteSavoie), I, 142, 153. Bornes (Massif des), I, 45, 133. Bornier (mont), I, 43.
Bonneterie et Bonnets, II, 282. 531,
530, 580, 585,590, 041, 643, 649,657. — III, 117. Bonneval, II, 662. Bonncvie (Cantal), II, 604, Bonneville, I, 153, 372, 421, 537. — II, 37, 356, 566, 051, 682. Bonnières, II, 639,
Boissons (droits sur les), 1, 509. Boissy-Saint-Léger, II, 639.
�TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
500, 501,502, 573, (52, 670, 073. — 380, 382, 385. Bouches-du -Weser (dép. des), I, 344. Boucliet (le, Seinect-Oise), I, 512, Bouche! ( lac du, Ardèche), I, 95, 108. louchons de liège, III, 95. Bouclioux (les), II, 647. Jou Crara(golfe de), 111,14. ■ Boudiiou, III, 35. Bouddha,Bouddhisme et Bouddhistes, III, 207, 213, 214, 220, 230. Bou-Diss. III, 27. Buuiljos. III, 157. lloii-Donkan (riv:)', III, 38. Bou-Erda (riv.), III, 11. Bouérc, II, 36. Boucs (riv.), 1, 162, 169. Bouct (forêt de, Ardennes), II, 117. Bouct (mont), III, 150... Bonfirik,lll, 40, 43, 5", 70,81,83,365. Bmqainoille, 111, 254, 258. Bou-Garoùu, III, 13, 15. Bou-Garoûn (cap), 111,13,15, 27,365. Bougés ( montagne du), 1,98,99, 137. Bougies, II, 237. — ni, 2i2. Bougie, III. 12, 13, 15, 26, 27,40, 43, 46,51,72,70,80,83, 86 , 89 , 91, 95 , 99, 100. Bougie (golfe de), 111, 13, 35, 305. Bouinval, II, 170, 179. Bouglon, II, 657. Bou-Grata, III, 122. Bou-Uamama, III, 46. Bou-Hamra, III, 93. Buu-IIedma (massif), III, 33. Bouillante, III, 300. 301, 309. Bouillon (Belgique), 1, 320, 321, 349, 357 , 376 . 3 8 0. Bouilly, II, 043. Bouin(ilede), 1,256. -11, 478. Bou-Kalcl, (djebel), J 111,46. ' Boukanefis, III, 58. Bon-Kahil, III 29
1CK ' '
419
Boulangerie, II, 518. Buulapari, III, 248. Boulari, III, 25I. Boulari (passe et baie de), III, 244, 248. Bou-l'Ardianifoued),
m, 36.
Bouleau, II, Il2. Bouley, I, 358. Boulogne (riv. LoireInférieure), I, 174, 175,179,184,235, II, 206, 333, 341, 556, 648. Bouloiïne-sur-Seine, I, 427. — II, 527, G82. Boulogne (bois de), II, 526. Boulogne - sur-mer, I, 203. 213, 326, 327, 328,338, 370, 370, 378,398, 419, 479, 482, 305. — II, 148, 173, 179, 205, 281, 298,302, 304, 390.307,399, 405, 417. 545, 042, 680. Boulonnais, I, 87, 207,243, 313, 332, 338, 338,341, 301. — il, 35,212, 541, 544, 641. Boulonnais (bas), I. 5, 8, 9, 17, 136, II, 362. Bouloire, II, 635. Boulou, I, 348. — II, 187, 585. Boult - sur - Suippc , II, 273. Bou-JIad, III, 24. Bou-Maza, III, 45. Boumdou, III, 134. Bou-Merzoug, III, 35. Bouni(ilôt), III, 160. Bouquiès, II, 336. Bourail, III, 245,248, 250, 370. Bourayne (baie), III, 257. Bourbince.I, 95,175, 179. — II, 335. Bourbon (fort), voir Nelson (fort). Bourbon (voir, Réunion (ile). Bourbons (les), I, 315, 317 et suiv. Boit ?'ôon(connétablc de), I, 315, 390. — II, 560. Bourbou-Lancv, II, 186, 648. Bourbon - l'Archambault.II, 177, 186, 611, 663. Bourbon-Vendée(ou Napoléon-Vendée) I, 349, 356. — II, 603(voirLa ltochcsur-Yon.)
Bourbonnais (chemin de fer du) II, 364, 371. Bourbonnais, I, 6, 107,109, 316,317, 332,336, 338,341, 361, 368, 373. — II, 34, 35, 40, 85, 108,132,138,141, 610, 603. Bourbonnais (plaine du), I, 95, 110. Bourboule (la), II, 187,608, 665. Bourbonne - les Bains, II, 184, 308, 533, 644. Bourbourg, I, 375, 376, 378. — II, 364, 042. Bourbourg (canal de), II, 332. Bourbre (riv.),1,142. 154, 232. — II, 651. Bourbriac, II, 633. Bourdeàux, II, 052. Bourdon (Jean), III, 275. Bouré (contrée), III, 133. Bou - Remmada (oued), III, 30. Bourg-du-Galct, III, 302. Bourg - en - Bresse, (Ain). I, 61, 152, 331, 332, 371,411, 546. — II, 355, 370, 372,417,357, 649, 671. Bourg (Gironde), II, 176, 658. Bourg-A rgénial (Loire), II, 050. Bourg-et-Comin, II, 320. Bourg-Saint-Andéol (Ardèche), II, 145, 666. Bourg-Lastic (Puyde-Dôme), II, 210, 665. Bourg . la - Heine (Seine), II, 379. Bourg - Saint-Maurice (Savoie), I, 30, 43. — II, 050. Bourg-de-Visa(Tarnet-Garonne), II, 656. Bourg - d'Oisans (Isère), II, 222, 569, 651. Bourg - de - Péage (Drôme), II, 145, 651. Bourganeuf, I, 183, 373,414.- 11,378, 009, 604, 074. Bourges, 1, 182, 294, 297, 307, 311, 320 et suiv. 336, 337, 338,360, 373, 413, 477 et suiv. 527,
542, 340, 548. — II, 39, 222, 229, 231,274, 302,341, 345,377, 378,417, 013, 062, 674. Bourges (septauie de), II, 39. Bourges, II, 38. Bourgct(lacdu,H1"Savoie), I, 29, 45, 60, 02, 142, 153, 228. — II, 335, 371, 567, 650. Bourget (le, Seine), I, 192, 352. — II, 293. Bourgidou (canal de), II, 316, 335. Bourgneuf, II, 034. Bourgneuf (baie de), I, 174, 256. — II, 14, 341. Bourgogne, I, 8, 17, 81, 299, 302, 303, 305, 309,311, 313, 316, 336,337, 338, 341,361, 371,387, — Il, 29, 30, 37, 59, 69, 75, 76, 79, 80, 90, 94, 95, 96, 102, 105, 114, 127, 134,130,137, 144, 145, 175,179, 191,212, 213, 229, 234, 238,290,317, 330,334, 554, 558, 506, 572, 647. — III, 84. Bourgogne (royaume de) (voir Bargondes). Bourgogne (Marne), II, 644, Bourgogne (canal de), 1,142, 150.— II, 317, 318, 328, 329,330,333, 556. 047, 648. Bourgogne (duc de), I, 63! Bourgogne (chemin de fer de la), II, 309, 564. Bourgoin, I, 525, II, 211, 569, 651. Bourgonce, I, 353, 381. Bourgthéroude, I, 354. — II, 637. Bourguébus, II, 636. Bourgueil, I, 177. — II, 100, 001. Bourmont, II, 644. Bournc (riv.), I, 5, 143, 155, 232. II, 335. Bourne (canal d'irrigation de la), II, 14. Bouroum(vallée de), III, 131. Bourreliers, II, 296. Hourron, II, 374. Bou-Saàda, III, 71, 82, 96.
�420
Bou-Selâm(riv.),III, 35. Bou - Scnighonnc , 111,11. Bou-Sfer, III, 85. Boussa (chutes (le), 111, 130. Boussac, I, 373, 414, 525.-11,609,604, 674. Boussacois, II, 39. Boussens, II, 383. Boussière (mont), I, 93. Boussièrcs, II, 647. Bousson (col de), I, 35. Boutcrnard (mont de), I, 52, 134. Bou-Tha'aleh, III, 22. Bou-Thalcb, III, 49. Boutières (cliaînc des), I, 66, 137. — II, 666. Bou-Tletis, III, 85. Boutonne (riv.), I, 102, 171, 234. — II, 338, 602, 059. Boulons, II, 282, 040, 662. Bouvines, 1, 16, 307, 396.-11,546,540. Bouxwillcr, II, 233. Bou-Younès (Djebel) III, 112. llouzanne (riv.), I, 183, 235. Bou-Zaréa, III, 25, 65, 69. Bouzi, III, 160. Bou-Zirig, III, 23. Bou-Zizi, III, 27. Bouzoise, 1,142,150. Bouzv, II, 96. Boves, II, 364, 641. Bozel, II, 650. Bozouls, II, 656. Brabant, I, 78, 213, 293. Bracco (mont), I, 39, 134. Bracicux, II, 661. Braconne (forêt de la), I, 171. Bralima Brahmes et Brahmanisme,\[l, 193, 214. Braisne, II, 610. Brakna (tribu), III, 133. Bramalésan, II, 582. Bramont (col de), I, 67, 70, 385. Branco (rio), III, 331, 333. Brandes, I, 112. Brandn, II, 054. Brantôme (Dordogne), II, 657. Branne, II, 97, 658. Braques (ferme des), 1, 385. Bras-des-lacs, voir Tônly-Sab.
TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
Bras-de-fer, I, 149. Bresle (riv.), I, 87, Brao, III, 26. 188, 202,237, 245. Brassac (Tarn), II, — II, 330, 536, 668. 637, 641. Brassac (bassin Brcsques (riv.), I, houiller de). (Puv143, 157. de-Dôme), II, 210, Bresse (bassin de la, 608. géologie), II, 51. Brasseries, III, 210. Bresse, I, 11, 66, Bratuspantium, I, 151, 152,229, 316, 293. 317, 332,338,341, Bray-su r-Seine 361, 387. — II, Seine-et-Marne), 30, 37,54, 00,120, I, 639. 132,135, 141, 284, Brav (Somme), II, 555, 557. 641. Bresse (Vosges), 1, Bray (pays de) (Nor381, 385. mandie), I, 8, 17, Bressuire, 1,184,350, 35, 88, 136, 195. 364, 373, 422. — — II, 27, 35, 135, H, 380, 381, 002, 357, 538, 637. 660, 684. Brave, I, 181, 235. Brest, I, 199, 311, Brazza (Savorgan 332, 370,399, 414, de), III, 5, 151, 478,481, 482, 505, 152, 156. 514. — II, 268, Brazzaville, III, 152, 295, 358,360,417, 154, 155 158, 167. 476, 628, 632, Brécey, II,' 635. 675, Brèche (la), (voir Brest (port et rade Brcsche). de), I, 186, 252, Bréda (riv. Isère), 253, 394, 395. — I, 143, 154, 389. 11, 397, 405, 470, Bréda, I, 214. 476, 628, 632. Bréda (traité de), Bretagne, I, 4, 5. 7, III, 275, 295. 12, 16, 17, 92, Bréliai, II, 635. 198, 201, 202, 249 Bréhat (ile), I, 199, et suiv., 272, 273, 251. 277, 279,281,290, Bréhat (Héaux de), 293,204,300, 302, I, 251. 305, 307,309, 314, Breil, 1, 389. - II, 316, 329,330, 332, 654. 330,337, 338, 339, Breit Schloss, I, 67, 341,301,308,370, 71, 135. 394, 395, 398, 420 Brémoniier, II, 118. et suiv., 430, 445, Brémule,I, 307, 399. 547. — II, 13, 14, — H, 534. 23, 24, 36, 54, 58 Brenets (lac des), I, et suiv. 74 et suiv. 141, 151, 387. ■ 84, 86, 94, 101, Brenne (riv. Côtc107, 108, 111,116, d'Or), I, 80, 142, 127, 132 et suiv. 152, 197, 236. 140 et suiv. 145, Brenne (contrée), I, 165,107, 171,180, 111, 183.- 11,34, 182, 188, 223,241, 39, 136, 147, 329, 267, 342,358,300, 618,661, 663. 376, 392, 475 et Brenne (étangs de suiv. 499, 662, la), I, 230. — 11, Bretagne (canaux 663. de), I, 174. — II, Brcnncville, II, 534. 318, 322. Brcnod, II, 649. Bretagne(monts de), Brenva (glacier de I, 19, 90, 01, 136, la), I, 26, 28. 185, 198. — II, Bresche (ou Brèche, 633. riv.), I, 195, 237. Bretagne (sillon de), — Il, 640. I, 90, 92. — II, Brescou (fort de), 377. I, 143, 262. — II, Bretelles, II, 282, 583. 038. Brésil et Brésiliens, Bretenoux, II, 363, II, 432, 434, 436, 656. 437, 441 et suiv., Brcteuil (Eure), II, 462, 465, 645. — 637. III, 304, 318, 323, Brcteuil (Oise), II, 329,330, 332,334. 640. Brcteuil (fure[ dc) II, 117. " Brétigny, II, 177 379, 543. Bréti(iny(traitéde), I, 311, 399.- 1| 590. ' Brelou (fosse du Cap-, Landes), 1, 162, 258. Breton (vins de Cap-), II, 98. Breton (ile du Cap-, Canada) voir lie Royale. Breton (pertuis.Ycndée), 1,162, 257. Bretonne (forêt de) II, 117. " Bretons (peuple), I, 427. Brettcville-sur-laize, II, 636. Breuchin (riv.), I 142, 150. - IL 646. Brevcnne (riv.), I 93, 95, 142, 151. II, 191. Brévcnt, I, 29, 14 133. Brevets d'invention, 11,304.- 111, 388. Brevon (riv.), 1,191, 236. Brézolles, II, 662. Briance (riv.), 1,107, 183, 235. - II, 664. Briançon, I, 35, 48, 155,372,391,411, 478.-11,210,372, 570, 652, 072. Briançonnais. II, 37. Briare, II, 282, 291, 329,340,616,661. Briare (canal de), 11, 317,529,330,339, 662. Brias, II, 364. Bric dclla Duca, I, 56. Bric délia Maddalcna, I, 56, 372. Bric froid, I, 33, 35. Bric Torniola, I, 56 Bricbe (la), II, 325. Bricquehec, II, 636. Brie, 1,85,130,330. — II, 28, 35, 30, 41, 53, 79, 129, 136, 137,145,210 et suiv. 525, 639; Brie champenoise coteaux de la), , 85, 136.194. — II, 531, 639, 643, 644. Brie-Comte -Itobcrl, II, 307, 639. Briec, II, 632. Brieg (Suisse), I, 144. Bricnnc-le-Châtenu,
�TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES
1,347. - II, 324, 531, 643. jjrienne (canal de), H, 337. Briennois, II, 36. Brieno-N, II, 647. Bricnz (lac de, Suisse),!, 219,238. Brière (La Grande-), I, 911, 236. - II, 24, 36, 634. Brières (contrée), II, I 39. Driev, I, 358, 37), 379, 418 , 4 1 9. — II, 220, 368, 551, 552, 645 . 681, p. 679 . — III, 387. Brignognan, II, 392. Brigades, 1, 157, 356,372,422,424. - II. 109, 238, 372, 577, 053, 084, BriIon (plateau de, Suisse), I, 214. Brimont(fort),1,383. Brinon, II, 664. Briolay, 1, 417. Brioim'e, II, 539, 637. Brionuais, II, 37, 132. Brioudc, I, 179, 372, 416. - II, 371, 605, 666 , 677. Brioui, II, 660. Briouze, II, 360, 636, Brigues, II, 290. — III, 142, 170, 199, 210. Brisach, 1, 318, 320, 321,331 , 381. Bristol, 111,269,273. Brivé (riv.), I, 182. Brivc-la- Gaillarde, I, 167, 334, 373, 113. - II, 241, 376,378, 004, 605, 674. Brivcs (Mayenne).I, 181. - II, 342. Grives (mines, Indre), II, 213. Brivois, II, 49. Broderie, II, 250, 261,281,5 2 9 , 5 4 9, 551, 5 64 , 6 0 3 , 6*0,611,612,043, 546 , 065 , 666. — III, 93, 238. Broglio, II, 637. Broljinière (la), II, 1 361. ", ' Bronze, I. 290 — II, 291.' B'oons, II, 632. B'ossac, II, 659. Brosse (Terres de '»), H, 39. Brou (Eure-et-Loir), U, 541, 662. JJ'»" (Ain), II, 557. «rouage (canal de), H, 339. " Brouageais, II, 38. Brouercch, II, 36. Brouillard (glacier du), I, 26, 28. Brouillards, I, 273. brouisses (Tètedcs), I, 53, 134. — III, 372. Broussailles (voir Landes). Brouvelieures, II, 646. Brove-Iès-Pesmcs,[[, 559. Broyé (riv. Suisse), I, 220, 238. Bruadan (forêt de), II, 117. Bruay, II. 204, 319. Bruche(ou Bruscbe), (riv.), I, 67, 200, 222, 239, 381. — II, 333. Bruche (canal delà), II, 333. Bruges (Gironde), II, 382. Brûlé (Grand), III, 179. Brûlés (plateau des), II, 329. Brullois (le), II, 38. Brùlon, II, 635. Brunswick (Nouveau), III, 277. Bruxelles (Belgique), I, 205. Bruvères, II, 553, 465. Bruyères (voir Landes. Bue (le Haut), I, 380. Buch (pavs de), II — II, 30, 37, 555. Buguc (le), II, 057. Buis-les-Baronnies (le), II, 145, 652. Buisson (le), II, 378. Bulgnéville, II, 353, 045. Bully (Seine - Inférieure), II, 241. Bully (Pas - de Calais), 11,204. Bunero, I, 126. Bure (pic de), I, 50. Bureaux arabes, III, 44, 47, 49, 61. Bureaux de bienfaisance, I, 448. Bureau des Longitudes, I, 401, 544, Burqondes (peuple), I, 16, 150, 299 et suiv., 427. — II, 554,558,560, 563, 572. Burgundia, I, 302. Burhou (ile) (Angleterre), I, 248. Burie, II, 059. Burlats, II, 274. Burnous, III, 112, 113, 116. Burzct, II, 666. Busignv, II, 362, 365. Bussang,II,lS4,553. Bussang (col de), I, 70, 73, 222, 381, 386. Busscau d'Ahun, II, 378. Bussières-Badil (Dorclogne),11,637. Bussières (>eine-etMame), II, 178. B u s s i è r e-G a 1 a n t II'»-Vienne), II, 378. Buxière-la-Grue, II, 172, 210, 011. Buxy, II, 048. Buzançais, II, 222, 063. Buzancy, I, 352. — II, 533, 644. Buzenval, I, 332. Buzy, II, 383. Byzantin (empire), "III, 43.
421
38.
Buchv, II, 637. Budgets, I, 483,487, 488, 490, 518. — III, 109, 149. 170, 215, 244, 261, 307, 316, 335,347,375, 376,377. Budget de l'A Igérie, III, 60, 62, 63. Buech (riv.), I, 45, 50, 53, 143, 156, 233. — II, 569, 652. Buenos-Aires, II, 407, 432. Buet, I, 44, 133. Bulfaz, (col de la), I, 44. Buffles, III, 210, 216, 222, 237. Bugarach (pic de), I, 116, 118, 120, 138. — II, 668. Bugeat, II, 665. Buqcaud (le maréchal), III, 33, 44, 45, 57. Buges, II, 298, 329. Bugey(pays), I, 317, 338,338," 301, 387.
Cabannes (les), II, 655. Cabardès (Contrée Languedoc), 11,30. Cabardès (Aude), II, 667. Câbles télégraphiques et câbles sous-marins, I, 252. — II, 389 et
suiv. III, 98, 116, 142, 158,202,239, 289, 310, 322. Cabot (Jean), III, 269. Cabot (Sébastien) III, 209, 270. Cabotaqe, II, 395, 396, 397, 408, 470 et suiv. — III, 100, 223,251, 202, 321, 337. Cabourg, I, 240. — II, 359, 540. Cabre (col de) (Alpes), I, 53. Cabre (col de) (Auvergne), I, 103. Cabrières, II, 572 Cabrit (ilot à), III 303, 313. Cacadogne (mont), I, 105. Cacao et cacaoyer, I, 431. — 11, 432, 438,410, 464, 467, 473, 477, 482. — III, 186, 198, 308, 309,318, 319,321, 322, 320, 333, 337, 339,350, 351, 352. Cac-ba, III, 224. Cachée (rivière de), III, 125, 129, 135. Cachéo (ville), III, 129, 135. Cacherou, III, 79. Cachou, II, 402. Cadaques (Espagne), III, 200. Cadastre, II, 14. Cadelen, II, 068. Cadenet, II, 052. Cadi, III, 64. Cadi (sierra de) (Kspagne), I, 120, 138. Cadière (la), II, 211. Cadibonne (col de), (Italie), I, 20, 21, 33, 37, 39, 40, 41, 132, 390. Cadillac, I, 530. — II, 058. Cadix (Espagne), II, 406. Cadouin, II, 593,057. Cadours, II, 668. Cadurci (peuple), I, 294. Caen, I, 200, 333, 337, 338,370,413, 434, 482,527,539, 540, 543.- — II, 124, 234,241,281, 282, 288, 290,355, 357, 359,360,417, 422, 474,539, 036, 673. Caen (campagne de), I, 90, 278. — II, 27, 35, 124, 234, 357, 535. Caen à la mer (canal
�422
de), II, 330, 474, 539, 636. Café et Caféier, I, 431. — II, 432, 438,440,445,447, 459, 402 et suiv. 407. 473, 477,479, 482! — III, 100, 141, 140, 161, 170, 181, 184,185, 188, 198,199,216,230, 262, 304, 308, 309, 311, 318,333,337, 349, 350, 351,352, 355, 308. Cafetiers, II, 519. Caffis (mesure), III, 117. Cafres (peuple), III, 182. Cafres (plaine des), III, 180, 184, 36S. Cagna (mont de), I, 57, 135. Cagnes, II, 654. Cahors, I, 166, 327, 328,345, 373,417, 548. — II, 98, 111,177,378,417, . 594, 656, 678. Caïds, III, 107, 108. Caille (la), II, 185, 566. Cailles, II, 147. Cailloux blancs (baie des), III, 175. Caillv (ruisseau de), I, 196. — II, 357, Caïmans, III, 158. Cairns, I, 290. Caisse d'amortissement, I, 523. Caisse des dépôts et consignations, I, 523. Caisses d'épargne, I. 455, 510. —III, 377. Calabé (anse de), III, 176. Calacuccia, II, 05 4. Calais, 1,240 etsuiv., 311, 312,315, 333, 361, 375,376, 378, 395, 396,427,428, 482.— 11,229,281, 319, 331,362, 363, 364,392,399,405, 470,541, 545,642, 680. Calais (canal de), I, 241. — II, 331. Calaisis, I, 341. — II, 35. Calama, III, 73. Calamine, II, 191. Calavon (riv.), I, 143,156.- 11,652. Calcaires (terrains) (voir Terrains), Calcinato, I, 323. Calcutta (Asie), II, 407. — III, 197, 199.
TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
Calebassier, 111,141. Calenzana, II, 654. Caletes ou Caleti, (peuple), I, 293. Calicot, III, 171. Calicut (Asie), III, 191, 193, 197. Californie, II, 406. Callac, II, 633. Callas, II, 653. Calle(la), 111,40,72, 80, 92, 99, 305, 366. Callou (liqueur), III, 198. Calm (puig se), I, 121. Caluire et Cuire, II, 564. Calvados, , 246 , 247, 368. Calvados (dép. du) 1,49,101,108,129, 134,201, 308,370, 403, 410,413.424, 429,430, 450,452, 453,457, 459, 477, 490,497, 499, 514, 527,530,535,543, 640. — II, 18, 23, 25, 49, 51, 52, 55, 56, 58, 59, 60, 65, 07, 70 et suiv., 80, 81, 84, 92, 94, 101, 108,110, 124, 120, 127, 120, 130, 134,138, 139, 140, 143, 165, 175, 177, 180, 182, 190, 198, 204, 211,214,219, 225, 228, 242, 248, 252, 255, 260, 261, 272, 273,292, 298, 307, 322,474, 475, 498,500, 501,502, 539, 036,670,673, — 111,380,382,385, 387. Calvi, I, 209, 372, 413. — II, 483, 586, 654, 074. Cam (Nui, riv.), III, 202. Camào (pointe et port de), III, 201, 202, 204, 212. Camarat (cap), I, 143, 205. Camarès, II, 650. Camaret, 1,290, 482. — II, 477. Camargue, I, 149, 260, 263. —11, 30. 39, 127, 233. Cambo, II, 338. Cambodge et Cambodgiens, III, 4, 5, 8,201 etsuiv.,212, et suiv. 240 et suiv. Cambrai, 1,204, 321, 320, 327, 328, 370, 376,378, 419, 546, et suiv. - II, 103 205,272, 275, 318, 320,331. 355, 303, 364, 365, 417,548, 642, 680. Cambrai (Paix de), . III, 271, Cambremer, II, 036. Cambrésis, I, 209, 320, 333,341,302, 375. — 11,35, 281, 546. Cambrien (terrain) (voir Terrains), Cambrin, II, 042. Came, II, 33*. Camerata, III, 93. Camembert, II, 242, 535, 540, 636. Cam-lô, III, 221. Camman-tieu), III, 203, 213. Camopi (riv.), III, 328. Campagnac, II, 209, 656. Campagne - lès-Hesdin, 11,642. Campan, II, 173, 655. Campan (vallée de), I, 169. — 11, 33. Campanuelo, I, 124. Campbiel (voir Campvicil). Campèche (bois de), III, 309, 322. Campile, II, 654. Campine, I, 78,213. Campitello, II, 654. C ampo- Fo rmio (traité de), I, 215 362, 377, 396. Campo (rio del), III, 152, 153. Campoloro, II, 39. Campoloro, II, 39. Campvicil (pic), I, 117, 118, 127,139. Gam-ranh (baie de), III, 217. Cam-ranh (rivière de). III, 218. Cams (ilot), III, 13. Canada et Canadiens,]], 434,460, 464, — III, ), 2, 3. 269, 271, 275, 281, 282,283,284, 333, 335. Canaille (cap).1,265. Canala (passe de), III, 244. Canala (baie de), III, 244. Canala, III, 244,247, 248. Canal 1 - Baredana (puig de la), I, 120, 138. Canaples, II, 303. Canaques (peuDle), 111,246. Canards, II, 144, 147. — III, 216, 237. Canari, II, 483. Canaries (iles), III 124. Canaux d'irrigation, d'alimentation ou d'assèchement. I, 136, 197 216, 257, 259. H, 14, 83,81, 520. — III, 195. Canaux, I, 66, 71 79, 82, 83, 84, 8o' 92,93, 95, 99,101, 150, 151,156,160, 164,173, 175,180, 185, 189,191,195 201, 202, 201 et suiv., 218, 219 240, 241,202,263' 204, 380. — H, 315 et suiv., 365, 385, 547,550,584, 588, 006,618,027, 632,633,634,636, 639, 641 et suiv., 650, 053, 056 et suiv., 667, 608. — III, 73, 165, 201, 203,208,218, 224, 225,234, 238,337. Cancale, 1,250, 2S2. — II, 148, 150, 300,475,026,633. Cancefriv. Ardèche), I, 142, 152. Cance (riv. Manche), I, 199, 201. Candie (riv.), 1,188, 203, 237,244,319. — II, 330, 545, 641. Cancias (sierra de), I, 139. Cancon, II, 057. Candé, II, 634. Candes, I, 177. Canellas (bois de), I, 115. Canct (étang de), I, 231. Canfranc (vallée de), I, 124. Canfranc, I, 124. Can-ho, III, 208. Canigou (mont), I, H6,118,119„1Î0, 138,202.-11,214. 584. Canisy, II, 635. Canne à sucre (voir Sacre). Cannelle, 11,433.III, 216, 222, 223, 241, 352. Cannes, I, 266, 284. 482. - II, 35». 373,482, 578,654, 672. Canourgue (la), H, 666. Canstadt (race d'hommes de), I, 289. Cantal, I, 94, 103, 137,274,309.- 11, 133, 187, 66b.
�TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
Câpres, II, 108. Cinlal (plomb du), Captieux II, 658. 1,94, 90,101, 102, Capucin (puv),1,105. 103,13'/, 100, 180. Capvern, II, 188. _ 11, 005. Carabane, III, 129, Caillai (dép. du), I, 133,309 , 3 7 3, 4 1 0. 139. Caracoli (pointe), 413 423,426,436, III, 313. 451, 45 2 , 4 33, 457, Caraïbe (pointe), III, 477,497,499, 527, 536,544, 546,548. 300, 301. Caraïbe (mont), III, _ II, 10, 18, 25, 300. 51, 52, 54, 55, 56, Caraïbes (peuple), 58, 59, 60, 65, 67, 70, 72 ctsuiv., 78, III, 294, 298, 303, 304, 315. 80,81,92,93, 1 16, 130,133,134, 138, Caranian (riv.), II, 668. 139,140, 143,145, 163, 18i, 187, 190, Caramy(riv.),1,143, 101,199,210,219, 157. Caratala, (volcan), 225,5 28, 243, 244, III, 159. 218,252,207, 273, 307, 378, 502, 004, Caravanes (col des), 607,665 , 070 , 6 7 3. III, 28. Caravanes, III, 101, — III, 380, 382, 101, 102, 1 10, 120, 385. 190 et suiv., 366. Caillai; 111, 117, Caravelle(presqu'ïle Cantenac, II, 97. Can-tlio, III, 209. de), 111, 313. Cantons, I, 292,340, Carbet (pilons du), 341,3 42 , 3 49 , 3 6 4, III, 314, 371. 412 et su iv., 446, Carbet (Grande anse 463,474, 525,345. au), III, 295. — Il, 632 et suiv. Carbet (rivière du), Can\-Barville , II, III, 301, 315, 318. Carbon (cap), III, 2, 358, 637. Cao-liang. III, 236, 26, 365. Charbon-Blanc, II, 237. Caoutckouc et gut658. ta-percha, II, 233, Carbonne, II, 668, 239.434,465, 662, Carcasses, H, 39. 665. — III, 141, Carcassonne, I, 159. 143,158, 170, 171, 300, 308, 327, 328, 183, 367, 368. 339,372, 412, 457, Cap (le), (Afrique), 548.— II, 99, 229, III, 188, 432, 437, 274,302, 337, 383, 461. < 4)7, 579, 580,584, Cap (le), (Antilles), 667, 673. III, 296, 297. Cardamome,\U,Uû. Cap de long (lac du), Cardinaux, I, 548. 1, 231. Cardinerie (la) (auCapcir, II, 39. jourd'bui MauperCapdenac, II, 378, tuis), I, 311. — II, 379, 594. 615. Cape Coast Castle, Cardo (monte), I, 56, III, 146, 147. 57. Capelans, III, 287, C ar embault ou 289. Fagne, II, 35. Capellc (la) (Aisne), Carentan, I, 201, I, 375, 370. 247. — 11,85,357, Capellc (la) (Lot), 475, 635. II, 641. Carhaix, I, 332. — Capemlu, II, 667. H,628, 632. Capcstang, II, 99, Carignan, I, 335. — 667. II, 220, 368, 644. Capcstang (étang Carimaré(montJ, III, Je), I, 143, 231. 325. Capcsterre, III, 301, Cirjac, II, 636. 308, 309. Carladès, II, 40. Capétiens, I, 306. Carlitte (pic de), I, Capicciolo (pointe), 116, 120, 138. 1, 225, 269. Carlos (val), 1, 127, Capital (le), I, 438. 391. — II, 151 et suiv., Carlovingiens , I, 488 et suiv. 302. — II, 534. Capot (le), III, 314. Carlui, II, 657. Cannaing, II, 39. Carmaui, II, 209, 293, 383,588. Cannois, II. 36. Carnac, I, 290. —II, 477, 627. Carnatic, III, 3, 193. Carnières, II, 642. Carnot, III, 58. Carnoules, II, 372. Carnutes (peuple), I, 293, 294. — II, 616. Carol (-val de), II, 39. Carolles, I, 249. Carottes, II, 05, 79. — III, 184. Carouge (Suisse), II,
423
37.
Caroux (mont de), I, 100. Carpentras, I, 151, 156,327, 328,372, 422, 528. — II, 111. 250,373, 571, 652, 684. Carpentras (canal de),!, 143, 156.— II, 14, Carpi, I, 323: Carquelou, II, 634, Carrières, I, 429. — II, 170 et suiv. 305.- 111,94,384. Carrières- Saint-Denis, II, 175. Carrosserie, II, 290. 564, 589. Carrouges (Orne), II, 636. Cartonna, III, 68. Carterct, I, 199, 248, — II, 475. Cartilage et Carthaginois, III, 14, 42, 65, 75, 83, 106,
m.
Cartilage (cap de), III, 14. Cartliame, III, 114. Cartier (Jacques), III, 1, 271, 272, 273. Carton, II, 436. Cartouches, II, 231. Carvin, II, 364, 612. Casamanee (lleuve), III, 125, 129, 135, 139, 140, 367. Casamanya (pic), I, 121. Cascades (pointe des), III, 178. Casinca, II, 39. Casquets, 1,109,248. Cassagnes- Bégon hès, II, 656. Cassaigne, III, 80. Cassano, I, 323. Casse, III, 322. Casse (aiguille de la Grande), I, 29, 43, 133. Cassel (Belgique), I, 375, 37G. —
II, 546, 540, 043. Cassel (mont), I, 78, 321. Casscmbazar, III, 197. Cassinca, II, 39. Cassini (rio), 111,123, 129, 135. Cassis, II, 176, 482 576, 652. Cassis (baie de), 1, 143, 265. Castagniccia, II, 39. Castanet, II, 668. Casteillon (col de), I, 116, 120. Castcljaloui, I, 417. — Il, 237, 657. Castcllane, I, 150, 333, 372, 411. — II, 109, 356, 570, 653, 672. Castellucio, I, 530. Castelmoron, I, 333. — II, 657. Cnstelnau (Gironde), H, 382, 658. Castelnau (Lot), II, 656. Castelnau-Magnoac , dites - Pyrénées), II, 655. Castelnau - RivièreBasse (Htes - Pyrénées), II, 655. Castelnau-de- Hontmirail (Tarn), II, 668. Castelnaudarv, I, 333, 369, 372, 412. — H, 381, 383, 584, 668, 673. Castelsarrastn , I, 161,356,373,415, 422. — II, 38), 595, 656, 684. Castéra - Verduzan, II, 173, 590. Castcts, II, 658. Castifao, II, 654. Castillon (Gironde), I, 167, 312. — II, 590, 593, 658. Castillon (Aricge), II, 655. Castillonnais, II, 38. Castillonnès, 11,657. Castors, III, 278. 282, Castre (mont), I, 90. Castres, I, 165, 327. 328,333,356, 372, 422, 428. — If, 226, 274, 383,588, 608, 084. Caslries, II, 667. Catalans (peuple), III, 54. Catalauniques (champs), I, 300. — II, 530. Catalogne, I, 121, 200, 308, 323. Cataroconi (fort), III, 280, 283.
�424
TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
Cavignac, II, 381. Cavorres (voir Cavari) . Caxine (cap), III, 12, 365. Cayenne, II, 406. — III, 297, 322, 325 et suiv. 333, 339, 371. Cavennc (ile de), III, 327,328, 330, 336. Cavenne (rivière de), III, 295, 327, 328, 336. 337. Cayeui, I, 245. — II, 542. Civla, I, 109. Caylar (le), II, 371, 375, 667. Caylus, I, 417, 422. *:— II, 656. Cavor, III, 125, 134, 142. Cayres, II, 666. Cayron (inont), I, 35. Cazals, II, 656. Cazau et Sanguinet (étang de), I, 162, 168,'231. Cazaubon,11,98,655. Cazeau (île du), I, 162, 165. Gazères, II, 668. Cédratiers, II, 1 OS. — III, 83. Cèdres, III, 26, 82, 114, 337. Ceinture (chemin de fer de), II, 354. Célas (bassin liouil1er de), II, 209 Célé (riv.), 1, 163, 106. 234. — II, 594, 656, 665. Celle (riv. Somme), I, 203. — II, 641, Celles (UeuxSèvres), II, 660. Celles (Aisne), II, 32b. Celles (Ardèche), II, 187. Célibataires, I, 406. Celtes ou Gaêls, (peuple), 1, 291, 292, 427. Celtique, I, 124, 291, 293, 294, 426. — II, 524. Cenabum ou Genabum (Orléans1, I, 294, — II. 310, 616. Cénac, III, 384. Cendres et regrats d'orfèvre, II, 433. Cenis (mont), I, 23, 29, 30 et suiv. 42, 132, 313,348,390. — Il, 505, 650. Cenis (lac du mont), 1, 229. Cenis (GrandMont-), 1,32. Cenis (Petit Mont-), I, 34. Cenis (Col du Grand Mont ), I, 31, 34, 42, 315, 390, 398. Cenis (col du Petit Mont-), I, 33, 34. Cenomani (peuple), I, 294, 295. — II, 019. Cens (riv.), I, 180. — II, 317. 329. Cent ans (guerre de), I, 310.' Centa, I, 158. Centimes additionnels, I, 517. Centre (canal du), I, 93. 95, 103, 142, 150, 151, 179. — II, 290. 330, 333, 339, 648. Centre (plaine du), I, 110. — II, 213. Centre (chemins de fer du), II, 376. Centrones ou Ceutrones (peuple), I, 295. Centuri, II, 483. Céou (riv.), I, 167, 234. Cépérou (fort), III, 330. Céramique, II, 289, 518.612, 63S, 002, 664. — III, 96. Cerbère(cap), 1,116, 118, 261,262,374, 391. Cercanceaux, II, 298. Cercles (Algérie), III, 61. Cercotles. I, 352. Cercueils, III, 238. Cercy-la-Tour, II, 374. Cerdagne, I, 120, 308, 314, 318,391. — II, 39, 585. Cère (riv.), I, 103, 167, 234. — II, 594, 004, 665. Céréales, I, 77, 85. — II, 3,21, 23, 23 et suiv., 42, 44 et suiv., 155, 435, 438, 439, 443 et suiv. 462, et suiv. 405,470,472,478, 479, 482,484, 524, 531,535,544, 555, 558,568,572,607, 610.613, 614,610, 619, 630 et suiv. — III, 77, 104, 112 114, 117, 120, 170, 322,365,300, 379, 380. Céret, I, 159, 372, 420. — II, 585, 655, 679, p. 681. Cerfs, III, 210, 216. Cérilly, II, 663. Cerisay, II, 660. Cerises, II. 108. Cerisiers, II, 647. Cérisoles, 1, 315. Cérisv-la-Salle, Il 635. Cernav, I, 386. — II, 260. Cernou (riv.),t, (65. Gérons, III, 384, Cérou (riv.), I, 103, 165. 231. - II, 668. Certificat d'études, I, 533. Cervanne (riv.), I 143, 155. Cervin(llont), 1,52, Cervione, II, 654. Cervières, II, 241. Césambre (ile de), I, 250. César. I, 31, 391, 437. — II, 617. Cèsaréa, III, 43, 68. Cesse (riv.), I, 143, 159. Cesse, II, 337. Ccsson (Ile-et-Vilaine), I, 185. — II, 342. Cesson (tour dr), (Côtes -du-Nord , I, 251. Cette, I, 262, 393, 427,482.- 11,99, 250, 295,335,343, 371, 381 et suiv., 396, 399,406,417, 470,480,583,007, 676. Cette (canal de), II, 335, 337. Cévennes (proprement dites), 1,98, 137, 144. — II, 208, 222. Cévennes, I, 18, 19, 92, 100, 101, 102, 100, 147,152,274, 276,277,278,283, 284, 303. — II, 32, 39, 86, 94, 119,132,133. 145, 213, 223,268,371. 560, 501, 583. Cévennes septentrionales, I, 92, 137, 144, 172. Cévennes méridionales, I. 92, 98, 100, 137,156,159. — II, 666, 667, 668. Cevlan, III, 3. 192, 213. Ceyzériat, II, 649. Cézallier (monts), I, 94, 103, 137. — II, 665. Cèze (riv.), I, 14, 143, 153. — H, 233, 582, 667. Cèze (bassin liouiller de la), II, 209.
Cateau (le), ou Cateau-Cambrésis, I, 370. — II, 272, 375, 362,365, 546, 549,642. Cateau ■ Cambrésis {traité de), I, 315, 359, 375, 396. — II, 549, 586. Càtelet (le), I, 204, 316, 319,375, 376. — Il, 326, 640. Catholiques,U\,a-07, Catillon, II, 365. Cats (mont des), I,
78.
Caturiqes (peuple), I, 295, 326. Catus, II, 656. Cauchie-à-la-Tour, II, 205. Caudau (riv.), I, 167, 234. Caudebec - en-Caux, I, 193. — II, 358, 538, 637, 683. Caudebec - lès - Elbeur, II, 272, 538. Caudrv, 11,281, 365, 549, Caulues, II, 632. Caumont, II, 636. Caunes, II, 173, 383. 584. Caunette(Ia),II,209, 583. Cauris (monnaie du Sénégal), 111,142. Caussade, il, 143, 656. Causses (monta gnes), I, 8, 98, 99, 101, 102, 109, 110,138,164,165, 166, 285.-11, 34, 38, 39, 138, 580, 591, 656, 666. Cauterets, II, 38, 124, 188, 597. Cauterets (vallée de), II, 597. Caux,I, 333. Caux (falaises du pays de), I, 245. Caux (pays de), I, 19, 88, 136, 187, 198, 278, 333. — II, 27, 35, 121, 137, 234,535, 637. Cavaillon, I, 327, 328. — II, 145, 373, 571, 652. Cavalaire (baie de), I, 265. Cavalerie, 1, 474. Cavallo (cap.), III, 13, 93, 365. Cavally, III, 147. Cavari ou Cavorrcs (peuple), I, 295. — II, 570. Cavelierde la Salle, III, 2, 280. Caverne, II, 479. Cavéry, III, 195,368.
�TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
Châlons-sur- Marne, 1, 83, 194, 298, 299.327, 328, 331, 333, 337,338, 351, 371,383, 418,459, 477, 478,479,512, 546, 548. — II, 103,284,288,365, 366, 367,377,532, 644, 678. Chalon- sur - Saône. I, 151, 327, 328', 333,371,387,420, 428, 453,528,548. — II, 108, 177, 240,295,319,334, 369, 372,417,557, 648, 682. Chalunnais (Bourgogne), II, 37, 554, Chàlonnais (Champagne), II, 36. Chalosse (Gascogne), I, 130, 139. — Il, 33, 3S, 98, 133, 596, 658. Chàlus, II, 610, 664. Chambaa (Iribu), III, 53, 71. Chambara, III, 195. Chambaran (plateau de), I, 53, 134. — II, 37. Chambertin, II, 95, G48. Chambéry, I, 62, 153.328, 349, 372, 421,434, 453, 457, 505,527,539, 540, 544,546, 547, 548. — II, 371, 373, 417,566,650,682, Chambéry (trouée ou seuil de), I, 24, 35, 45, 51, 154. Chambevrou (aiguille de), I, 30, 38, 132. Chamblev, II, 645. Chamblv"(fort), III, 279. Chambon, I, 525. — il, 609, 664. Chambon (lac), I, 175,230.-11,605. Chambon- FeugerolIcs (le), II, 230, 231, 606, 650. Chambord, 1,178.— Il, 302, 617. Chambre (la), II, 650. Chambres législatives, I, 439', 440, 450. Chambres consultatives d'agriculture, I, 459. Chambres consultatives des arts et manufactures, I, 459. Chambres de commerce, I, 459. —
423
III, 199, 306, 321. Champlain (Samuel Chambres des mises de), III, 2, 273, en accusation, I, 274, 275, 276. 529. Champlain (lac), III, Chameau ( morne 274, 284. du), III, 303. Champlitte, II, 646. Chameaux, III, 74, Champ-Rabi, I, 53. 1 14,120, 141, 365. Champrond, II, 179. Chameehaude, I, 36, Champroux, II, 292. 51, 134. Champs, II, 605. Chamonix, I, 23 et Champs (coldes), I, suiv. 153. — II, 53. 37, 560, 651. Chainpsaur, I , 36, Chamousset, 1, 390. 50, 134. — II, 37. Chamoux, II, 650. Champtoceaux, II, Champagnac, (Can634. tal), II, 210, 601, Chàms, III, 206. Champagnac-de-BeChanac, 11, 606. lair (Dordugne), Chanceaux, I, 190. II, 657. Chandernagor, III, Champagne, I, 17, 3, 193, 194, 197, 83, 84, 85, 230, 199, 309,. 281,292,304,306, Chandesse, II, 40. 309,336,338, 330, Change, II, 213. 300, 371. — II, Chang-hai, III, 212. 36, 54, 75, 79, 96, Chamelle, II, 663. 98, 115, 127, 136, Chanteloup, II, 619. 137, 143,145, 212, Chautenav, II, 177, 213,220,270, 282, 477. 291, 366,422,525, Chantilly, II, 175, 530. 281, 301, 304, 529, Champagne (con640. trée, Maine), II. 9, Chantillv (forêt de), 36. II, 117. Champagne (Ain), Chantonnay, I, 343, 11, 649. 422. — II, 211, Champagne Pouil293, 603, 615, 060. leuse, I, 85, 275 Chanu, II, 231. II, 29, 36, 54,331. Chanvre (et tissus Champagne Berride), II, 24, 27, 28, chonne, I, 110. — 30, 33, 67, 69 et II, 39, 063. suiv., 242, 263 et Champagne Sainsuiv.,432,435,441, tongeoise, II, 34, 443, 460, 48 3,484, 38, 98, 001, 659. 535, 542, 568, 007, Champagne et Brie, 61 9 et suiv., 641, I, 336. 659,660, 662, 667, Champagne- Moutou 668. — III, 114, (Charente), II, 170. 659. Chaource, II, 643. Champagney , II, Chapareillan, I, 380. 646. Chapeaux de paille, Champagnole, II, III, 262. 221, 372, 558, 647. Chapelle -aux.-Pots, Champaubert, I, 85, III, 291. 347. — II, 532. Chapelle- d'Angillon Champdeniers, II, (la), II, 662. 660. Chapelle - de - GuinCliamp-de-Borne,III, chay (la), II, 648. 179. Chapeile-en-Vercors Champdu feu, I, 07, (la), II, 652. 69, 135. Chapelle-la-Reiue, Champcaui, I, 199, II, 639. 249. Chapelle - Péchaud, Chainpeigne (conII, 209. trée), II, 39, Chapelle-Saint- DeChampeix, II, 665. nis (la), II, 237, Champenay, I, 353. Chapelle - St- Louis, Chainpigneulles, II, III, 111. 368. Chapelle -sous - Dun Champigny, I, 195, (la), 11,207, 557. 352, 380. — II, Chapclle-sur-Erdre, 354. II, 634. Champillet, II, 378. Chapellerie et ChaChainpillon, II, 96. peaux, II, 283,
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TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
Charlemagne, I, 31, 302, 303. — H, 590. Charles V, II, 546, 560, 609. Charles VI, 11,513. 546. Charles VII, II, 535, 536, 539,511, 597. Charles VIII, 1,35, 37, 314, 315. — II, 505, 390, 023. Charles X, III, 4, 42. Charles le Chauve, I, 305, 387. — II, 511,545. 554, 570, 623. Charles - Quint, I, 315, 390. — 11, 530, 550, 572. — III, 1, 100, 271, 272. Charles le Mau vais, II, 535. Charles le Simple, II, 542. Charles le Téméraire, I, 63, 313, 314. — II, 542, 550, 555. Charles-Martel. 1, 302. — II, 554, 615. Charlcmonl, I, 210, 341, 376, 377, 380. Charleroi (Belgique), I, 212, 375, 370, 377. — II, 302. Charlesbourg-Boval, III, 272, 285. ' Charleville, I, 210, 428, 457,505, 525, 528, 537, 539. — II, 220, 230, 231, 532, 644, 672. Charlieu, II, 600, 650. Charlv, II, 640. Charme, II, 112. Charmes, 1,73.-11, 369, 645. Charmes (forêt de), II, 116. Charmoise(va.cc ovine), II, 138. Charmoz (aiguille des), I, 28. Charnie (contrée), II, 36. Charny (Meuse), II, 645. Charny (Yonne), II, 647. Charollais, I, 179, 313, 314,319,320, 362. — II, 30, 37, 83, 132, 555, 657, 612, 048. Charollais (canal du), II, 317. Charollais (monts du), I, 93, 05, 137. — II, 556. 648. Charolles, I, 93 178, 333, 371, 420. — 11, 374, 557, 648, 682. Charost, II, 662. Charras (canal de), II, 338, 659. Charrons, II, 296. Chai-roux, II, 378, 661. Chars, II, 357. Chartraio (pays, Orléanais), 1,10. )S. — II, 27, 39, 125, 543. Chartre (la), II, 635. Chartres, 1,198, 309, 313,327, 328,333, 353, 360, 373,414, 546. 548. — II, 125, 226, 241,250, 294, 302,358, 359, 377, 379, 380, 417 543, 616, 662, 675. Chartreuse (Massif de la grande), I, 21, 29, 36, 51, 53 131, 154, 389. — II, 31, 118, 651. Chartreuse (couvent de la grande), II, 250, 508. Chartreuse (liqueur), II, 250. Charvin (mont), I, 29, 45,52, 133. Chassagne, II, 95. Chasse, 11, 375. Chasse, H, 147. — III, 276, 278. Chasseforèt (Dôme do), I, 43. Chassenon, II, 378. Chasserai (mont), I, 61, 63, 64, 135. Chasseron (mont), I, 62, 63, 135. Chassezac (riv.), I, 92, 98, 143, 152. — II, 666. Chasubi (djebel), III, 32. Chat (mont du), I, 51, 60, 135. Châtaigneraie(la),II, 660. Châtaignes et Châtaigniers, I, 98, 106, 111, 115. — II, 30 et suiv. 72, 110,111,112, 501, 565,580, 591, 607, 609,630, 050, 056, 664, 666. Château (pointe du), I, 251. Château (le), II, 478, 602, 659. C.hâtcaubouï'g, H, 634. Chàleaubiiant (haie '[<=), 111, 252. Cbâteaubriant, I 185, 370, 417 J. II. 361, 379, 615 634, 677. Château-Chinon, I 19Q, 373, 419. IJ, 612, 661, 680, Château-Dauphin, I 38. ' Château-du-Loir II 379, 635. ' ' Châteaudun, I, 181 353, 373, 414 -1 H, 379, 543, 062, 675. Châteaugiron, I| 633. ' Châleau-Gonlier, I 181, 370, 418. II, 188, 361, 620, 635, 681. p. 679. Château-Ladite, II, 97. Château - Lambert, (fort), I, 386. Chàteau-Landoiî, II, 175, 179, 639. Chàteau-Latour, II, 97. Château-la-Yallière, I, 416. — II, 661. Châleaulin, I, 186, 332, 370, 411. II, 172, 342, 377, 628, 632, 675. Châteaulin (rivière de), voir Aulne. Château - Maryaux, II, 97. Châteaumeillaiit, II, 662. Châieanneuf (IIl(Vienne), II, 664. Châteaune uf-surCharente, II, 3S0, 059. Chàteauneuf (Finistère), 11, 632. Cliàteauneuf(lllc-etVilaine), 11, 633. Chàteauneuf (Puyde-Dôme), 11,18". Chàteauneuf - en Thimerais, 1,333. — II, 543, 662. Chàteauneuf - de Randon (Lozère), II, 587, 666. Chàteauneuf - du Pape (Vaucluse), II, 100. Chàteauneuf - sur Cher (Cher), II, 662. Chàteauneuf - sur Loire (Loiret), 11, 661. Chàteauneuf - surSarthe (llainc-elLoire), II, 621, 634. Châteauponsac, 664.
436, 441. — III, 170, 186. Charbon de terre (voir Houille). Charbon, de bois, II, 119, 214 et suiv. 223, S21, 612. — 111, 237. Charbonncl (pointe du), 1,32. Chardonnet (aiguille du), I, 26. Charbonnières, II, 186. Chareb- Souada-Magla (chotl), III, 106. Charêb-er-Kihj III, 23. Charente (bassin, vallée et rivière de la),1,111, 112, 162, 170, 171, 220, 234,237, 284,308, 311, 399. — II, 112, 133,164, 163, 207,337,338, 376, 600. 613,639, 600. Charente (dép. de la), I, 369. 373, 402,410,413,436, 432, 453,437,477, 481, 497,499, 527, 535, 544, 518. — 11, 12, 18, 25 48, 56, 70, 72, 81, 92, 94, 105, 127, 128, 130, 133, 134. 137, 144, 177,199, 225, 233, 248, 252, 380, 398,500, 501, 502, 600,659,670, 673. — III, 380, 382, 385. Charente-Inférieure (dép. de la), I, 369, 373,402, 410, 413,425,436, 437, 432, 453,457,477, 481,482,492,496, 497, 499,505,512, 513, 527, 335,544. 540,548. —H, 10, 12, 18, 25, 51, 56 70,72, 75, 80, 92, 94, 105, 125, 127, 130,181,199, 225, 233, 248, 252,21.8, 315, 380,478,498, 502, 601,602,659, 670, 073. — III, 380, 382, 38S. Charente à la Seudre (canal de), II, 338, 659. Charenton - le -Pont, I, 450, 477. — II, 527, 638. Charenton-sur-Cher, II, 662. Charentonne (riv.), I, 198, 237. — II, 357, 636, 637. Charité (la), II, 012, 664.
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�TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
Cliàtcau-Porcien, I, 190. _ II, 273, 325, 644. Châteaurenard ou Château - Renard ffiou c h e s - d u Ithône). II, 652. Château - Renard (Loiret), II, 662. Chàleau-Itenault ou Cliâteaureuault (Indre-et-Loire), II, 23S, 619, 661. Chàteauroux, I, 181, 373,416, 458,510. 516, — II, 174, 229,274, 283,376, 378,417 , 6 1 4 , 6 6 3, 676. Chàteauroux (forêt de), I, 110. — II, 117. Château -Salins, I, 357, 358, 381 382, 418. — II, 368, 681, p. 679. Château-Thierry, I, 194, 315, 333,"371, 411. — II, 108, 300,365, 367, 529, 640, 671. Chàteauvert (forêt de), I, 106. Château-Villain ou Châtcauvillain, II, 644. Château-Ville-Yieille, II, 570. Châteaux (pointe des\ III, 300, 301, 302. Chàteau-Yquem, II, 97. Châtel, II, 645. Châtelard (le), II, 650. Châtelaudren, II, 632. C.hâteldon, II, 187, 665. Chàlelguyon.II, 187. Châtclet (le) (Seineet-Marne), H, 639. Châtclet (le) (Cher), 11, 662. Châtelaillon, I, 259, Cliàtellerandais, II, 37. Châtcllerault,'I,183, 333, 373,423, 478, - II, 108, 231. 294,341, 376, 380, 381,615,660, 685. Chàtclus- Malvaleix, II, 664. Chàtenois, II, 646. Chàtillon (ruisseau de) Meurthe - etMosclle), I, 224. Chàtillon (Vendée), I, 184, 343. Chàtillon (fort de), (Doubs), I, 388. Chàtillon (forêt de), II, 116. Chàtillon - de - Mi chaille (Ain), II, 649. Châtillon-en - Bazois ou Cbatillon-surIndre), II, 614, 663. Chàtillon - en - Diois (Drôme), II, 652. Chàtillon-sur-Chalaronne (Ain), II, 372, 649. Châtillon-sur-Loing (Loiret), II, 662. Châtillon-sur - Loire (Loiret), II, 173, 661. Châtillon-sur - Marne (Marne), 11,644. Châtijlon (bataille de, Seine), I, 352. Châtillon-sur - Sèvre (Deux-Sèvres), II, 660. Châlillon-sous- les Côtes (Meuse), II, 170. Châtillon-sur- Seine (Côte-d'Or), 1.191, 353.371,413, 424. — II, 178, 213, 220, 226,231, 209, 319,366, 307,371, 556, 648, 674. Chàlitlonnais (contrée), II, 37. (Chatou, 11,283. Châtrais (contrée), II; 35. Châtre (la), I, 183, 373, 410. — 11, 354, 378, 614,603, 676. Chaudcfonds (la) (Suisse), II, 341. Chaudesai gîtes, II, 187, 604, 665. Châu-dôc, III , 203, 205,208, 210, 212, 369. Choudronnerie, II, 230. Chauffailles, II, 648. Chnulues, II, 363, 641. Chaumergy, II, 617. Chaumes (pâturages), I, 68. Chaumes, III, 384. Chaume-de-Balourche, I, 67, 69. Chaumont ( Haute Marne), 1,150,194, 333,371,418,453, 457, 546. — II, 284,366,533, 644, 681, p. 679. Chaumont-en-Vexin Oise), I, 333. — I, 640. Chaumont - Porcien, (Ardennes), II , 644. Chaumontois (contrée), II, 36.' Chauny, I, 195. — II, 233, 266, 294, 319, 325, 326, 362, 365, 525, 530, 640, 641. Chausey (îles), I, 199, 249. — H, 171, 635. Chaussadc (la), I. 481. — II, 295, 612, 664. Chaussures, II, 284. Chaussin, II, 647. Chautagne, 11, 37. Chauveau(phare de), I, 257. Chauves-souris, III, 167, 210. Chauvet (mont), I, 106. Chauvignv, II, 661. Chaux, U", 13, 179, 619. — III, 142. Chaux (forêt de), I, 63. — II, 116. Chavanches, II, 643. Chavanon (riv.), I, 106, 107,163, 100, 234. — H, 065. Chavaroche (puv), I, 94, 103, 137.' Chavigny, III, 387. Chebka (région de la), III, 30, 52, 71, 366. Chée (la), I, 194. Chcf-Boutonne. II, 060. Chef-lieu de canton (voir Cantons). Chef du service judiciaire (colonies), III, 335. Chef du service administratif (colonies), III, 306. Chegga'a.III, 37,76. Cheikh-el-Babra,III, 52. Cheikh, III, 61, 107. Cheiron (mont), I, 37. 54, 134. Chélif (canal du), III, 7b. Chélif(riv. et vallée du), III, 12, 15 et suiv. 22, 34, 39, 40, 44, 70, 89, 90, 95, 96, 365. Chellâl (oued), IU, 36. Cheilala, III, H. Chellata(eol de), III, 26. Chellcs (fort de), I. 380. Chellcs (canal de), II, 325. Chelliya, III, 29, 30, 366. Chemazé, II, 361. Cliemmesyans (peuple), III, 278. Chemillé, II, 267, 622, 634.
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Chemin, II, 647. Chemins de fer, I, 513. — II, 109, 148,296,313,343, et suiv., 386 et suiv., 547, 632 et suiv. — III, 90 et suiv., 110,118, 122, 134,135,187, 238,310, 353,365, 306,367, 388, 389. Chemins départementaux. (Voir Boutes départementales.) Chemins vicinaux, I, 518. — II, 313, 314. Chemoulin (pointe de), I, 174, 254, 256. Chêne, II, 112, 586. — III, 82, 114. Chêne-liè(je,U, 112, — III, 82, 114. Chêne-vert, III, 82. Chêne-zcen, III, 82. Chêne-Populeux (déUlé du), I, 84, 345. — II, 327. Chénérailles, II, 664. Cbenonceaux, II, 619. Chenoua (mont), III, 12, 25, 624. Chens (montagne de la), I, 54, 134. Chêpenehé, III, 247. Cher (riv.), I, 94, 107, 174, 177,182, 220, 235. — II, 340, 341, 377, 008, 611,617, 618,619, 661 , 662 , 663, 664. Cher (dép. du), I, 368, 373,402,413, 430, 452,453,457, 477,478,527, 543, 540, 548. — II, 12, 18, 23, 21, 25, 56, 70, 73, 79, 81, 92, 100, 110, 128,130, 138, 180, 199,213, 221,223, 225,230.248, 252, 292, 319, 502, 613,019, 001,662, 063, 664, 670, 674. — III, 380, 3S2, 385. Chéragas, III, 00, 95. Chéran (riv.),I, 142, 153. — II, 651. Chcrb-Beirania, III, 31. Cherb-cl-Bakhlania, III. 31. Cherbourg, I, 201, 248, 279,311,342, 356, 365, 370, 395, 399,418, 478, 482.- 11,67,233, 268, 29b,357,360,
�428
TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
624, 632, 633 et (montagne), 1,53, suiv., 642, 662. 134. Cilaos (cirque de), Clary, II, 642. III, 178, 179 186. Classe (appel delà), Cimbrcs (peuple), I, voir Armée. 54. II, 571, Chutes enfantines, 572. I, 537. Ciment, II, 178, 179, Classes ou cours 521,534, 555, 556, d'adultes, I, 537. 568, 576, 647 et Claye (riv.), I, iati, suiv., 651 et suiv., 190, 235. 666, 667. Claye (Seine), II Cinarca, II, 39. 262. Cinca (riv.), I, 228. Claye-Souilly(SeineCintegabelle.Il, 336, et-.YIarne),"H, 039. 668. Clayette (la), 11,648. Cinto (monte), I, 56, Clèdes (gouffre de), 57, 135, 225. — I, 160. II, 654. Clelmont, II, 644. Ciotat (la), I, 143, Cléguérec, II, 633, 265, 295, 482. — Clelles, II, 651. II, 295, 482, 573, Clères, II, 637. 576,652. Clermont-en-ArponCirculation, II, 43 à ne (Meuse), I, 335, 388. 379. II, 368, Cire végétale, III, 550, 645. 158. Clermont-en- Beau Cire (voir Abeilles). voisis (Oise), I, Cirey, II, 233, 234, 195, 333, 371,419, 294, 308, 552,645. 530. II, 363, Ciron (riv.), I, 162, 520, 640, 680. 168. II, 337, Clermont - Ferrand 658. (Puy-de-Dôme), I, Cisse (riv.), I, 174, 105, 180, 275, 180. 233. 285, 327, 328, 330 Cité (Lutècei II, et suiv., 345, 373, 504. 420, 434,453,477, Citronniers i473, 539,540,543, trons, II. 2, 108, 544, 548. II, 109,266.57S,586, 108, 239, 240, 654. III, 83. 250,296,371,374, Citrouilles, 111, 140, 378,607, 603,670, 279. p. 681. Civitas, ou Cités, Clermont-l'Hérault I, 292, 298. (Hérault), II, 583 Civrari (monte), I, 667. 34, 134. Clerval, II, 647. Civrav, I, 170, 373, Cléry, II, 661. 423". II, 015, Clicliv, 11. 233, 237, 000, 685. 262", 293, 527,682. Cize, II, 38. ClierRiie (puv de), I, Clain (riv.), I, 111, 101, 105. 174, 183, 235. — Climat (voir aussi II, 370, 615, 660. Température), I, Clairvaux (Aube), I, 270 et suiv., 284, 530.—II, 531. 42 3.-11,543,380. Clairvaux (forêt de), — III, 39 et suiv., II, 116. 131, 132,150, 160, Clairvaux (Jura), II, 190,255,2SO, 328. 647. Climats continenClaise (riv.), I, 183. taux, I, 281. — II, 663. Climats maritimes, Clamart, II, 65,178. I, 285. Clamecy, 1, 196, 326, Climat alpestre, II, 373,419. II, 565. 117, 374, 612, 064, Climat armoricain, 680. I, 279, 286. II, Clape (la), I, 53, 535, 614,618,619, 262. 621, 623. Climat central Clapier (mont), I, 40, 132. (massif central), 1, Clarée (riv.), I, 143. 285, 286. II, 560, 579,000,609. 155, 233. Claret, II, 067. Climat girondin, I, Claret (Pas de) 284, 280. - 11,
399, 403,475, 530, Chiens, III, 237. 541, 635, 678. Cliicrs (riv.), I, 210, Clierchâr (djebel), 213,238,349,380. III, 30. — II, 332, 532, Cherchell.III, 12,43, 551, 644, 645. ' 68, 80, 83, 86, 92, Cliiculles, I, 351. 99, 100, 365. Chiffa, III, 33, 363. Chère (riv.), I, 174, Chifl'a (gorges de la), 185, 235. II, III, 25, 71, 96, 342, 624, 034. 36S. Cherf (oued), III, 35. Chili, II, 192, 464. Chergo, III, 131. Chilleurs, I, 352. Chergui (Chott-icli), Chimay, I, 349, 357, III, 15, 16, 36, 376, 377. II, 68, 97, 365. 364. Chéroy, II, 647. Chimpanzé, III, 158. Chcrsogno (monl), China grass ou RaI, 39. mie, 111,81. Chésery (col de), I, Chine et Chinois, II, 44. 431 et suiv. 462. Chesne (le), II, 644. — III, 5, 201,205, Chessv, 11, 191, 640. 210,213,214,218, Chettabà(munt), 111, 229,238, 239, 242, 73. 249. Cheurgas, III, 75. Chine (mer de), NI, Chevagnes, II, 663. 172,201,205, 217. Cheval blanc (MontChiuon, I, 183, 349, du, Alpes), I, 53. 373, 416. II, Cheval blanc (Vau109, 380,618, 661, cluse), II, 373. 677. Cheval noir, I, 43, Chippe (la, riv.), I, 133. 174, 181. Chevalier (mas), 1, Chitré, I, 183. H, 107. 341. Chevaux, II, 24, 27, Chizé(Deux-Sèvres), 28, 29, 31, 121 et I, 16, 111, 311. — suiv. 136, 435, II, 603, 614. 438, 439,443, 525, Chizé (Vienne), II, 535,542,346, 591, 615. 590,601,609,614, Cbo-bo, III, 225 , 616,619, 624, 032, 235 239. et suiv. 648, 660 Cho (arbre), III, 237. et suiv. III, 89, Chocolat, II, 250, 90, 141, 222, 237, 658. 250,353, 365, 382. Choisv-le-Iîoi , II, Chevaux arabes,\U, 291", 638.. 89. Cholet, I, 184, 343, Chevaux bai'bes,Ul, 350,357, 360, 370, 89, 115. 417. II, 133, Chevillon, II, 644. 262, 207,381, 022, Chevilly, I, 352. 634, 678. Chèvre (cap de la), Cho-lou, III, 207, I, 199, 254. 208, 210, 212. Chèvres, II, 31, 32, Chomérac, II, 173, 121,130, 139,561, 179, 279, 060. 568, 586, 630 et Chorfà (tribu), III, suiv. 651, et suiv. 53. 600, et suiv. 667. Chorges, 1, 295, 326, III, 89, 113, 114, II, 652. 115, 141,222, 237, Choit ou lac, en Al382. gérie, III, 30 et Chevreuils, 11, 147. suiv. Chevreuse, II, 639. Chouf - Aïssa - ben Chevrie, II, 35. Zirn, III. 26. Chevroches, II, 176. Cbouard, II, 179. Chevlard (le), II, Choukchot, III, 26. 666. ' Choux, III, 184 236. Chèze (la), II, 633. Chrùme, III, 250. Chiapa (pointe délChrysopia, III, 167. ia), I, 57,225 269. Chua-gang, III, 202. Chiari, I, 323. Ciamarella (mont), Chiavari, I, 530. I, 31, 32, 132. Chicorée, III, 236. Cidre, I, 506. II, Chiens (îlot aux), 72,101 à 109,158, III, 285, 286, 287. 159,535, 542, 619,
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�TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
579,589,598,600, GOI, 614. Climat méditerranéen, I, 271, 284, 286. — II, 570, 572,579 , 5 84, 5 8 6. _ III, 38, 39. Climat océanique, I, 271. Climat rhodanien, I, 283, 286, 425. _ II, 554, 558, 560, 567. Climat séquanien , I, Î79, 286, 425. - Il, 524, 544, 545,610, 611,612, 614, 616. Climat vosgien, I, 281, 286. Climont (mont), I, 65, 69, 135, 381, 385. Clisson, II, 381, 625, G34. Clissounais, II, 36. Clouére, I, 184. Cloycs, II, 662. Clovis, 1, 306. Clnny, I, 539. — II, 124, 374, 557, 048, Cluse (la) (Ain), II, 372. Cluses (Haute-Savoie), I, 133, 459, 542. — II, 285, 651. Cluses, I, 59. Clusone (riv. Italie!, I, 315. Coda», III, 250, 251, 353. Cocasates (peuple), I, 294. Cocherel, I, 311. — II, 535, 539. Cochinchine et Cochinchinois, III, 7, 8, 9, 201, 201, 205,206,207, 208, 210 et suiv., 223, 240,241, 243,347, 348, 330,353,354. Cucliinchine (basse), III, 4, 201, 202, 204, 214, 215. Cochons (ilot à), III, 301. Cocotiers, III, 138, 167,198, 209,210, 250, 233,262, 203, 265, 267, 367. Co-cong, III, 209. Cocons, III, 384. Cod (cap), III, 273. Codes, 1, 524, 525. Cotl-Iloy (ile), 111, 203. Coëtlogon (passe de), 111, 244, 252. Cocvrons (massif des), I, 88, 90, 136, 181, 275.— 11, 620, 635. t: »glès, II, 36. Cognac, I, 171, 373, 413. — II, 98, 99, 105,163,338,380, 601, 630, 673. Cogong, III, 309. Coire (Haute-Saône), I, 150. Coire (Suisse), 1,216. Coiron (monts de), I, 95, 97, 137, 153. — II, 666. Coke, II, 214, 215, 216,219,221,445, 453. Cokien, III, 134. Colagne, I, 163, 166. — II, 666. Colbart (banc), I, 243. Colbcrt, III, 1, 2, 279, 330, 349. Colettes (les), II, 180. Colibris (pointe des), III, 302. Coligny, II, 557, 649. Coligny (fort), III, 529. Colis postaux, I, 455. Colla Lunga, I, 37, 39, 40. 132. Collarada (Penas) , I, 126. Colle, II, 239, 03S, 643, 644. Collège colonial, 111,-198. Collège de France, I, 541. Collèges, 1,538, 529, III, 182, 198, 207, 300, 316, 335, 379. Colliuée, II, 633. Collioure, I, 262, 393, 398. — 11, 99, 585. Collo, III, 13, 99, 100,366. Colïobrières, II, 633. Colloney (pointe du), I, 44. ' Collongcs, II, 619. Colraar, I, 65, 299, 318, 322, 329,331, 333, 345, 357. 420. — II, 333, 553, 070, p. 681. Colmars (Masses-Alpes), II, 576, 653. Colmatage, il, 13. Colme (canal de la), II, 331. Colnet (cap), III, 244. Colocasia esculcnta, 111, 262. Cologne (Allemagne), I, 218, 297, 298. Colognc(riv.) (Gers), II, 656. Colomb (Christophe)
429
III, 270, 271, 302, Commerce, de l'in303, 304, 315. dustrie et des coColombes, II, 175. lonies (Ministère Colombcy, II, 645. du), I, 443. — Colombie, II, 400, 111,9. 442,401,463, 478. Commerce et admiColombier (pointe), nistration comIII, 303. merciale, I, 428, Colombier (île du 431, 438,458. 302, Petit), III, 283. et suiv. —11, 308, Colombier (ile du 421,422, 424,425, Grand), III, 285. 426, 427, 429, 431, Colombier (grand), 485, 519.-111,101 I, 23, 60, 02, 135, et suiv., 117, 113 147. — II. 049. et suiv., 162, 163, Colombier de Gex, 171, 176, 188, 189, I, 62, 135. 198 et suiv., 208, Colombinc (riv.), II, 212, 216, 223,228, 646. 239, 231, 253, 261, Colombo, II, 407. 262,289,310, 311, Colon, II, 400.-III, 321, 322,325, 330, 322. 354, 330,366, 367, Coloniales (den308, 390, 391 . rées), voir DenCommercv, I, 209, rées. 371, 379,418, 523, Colonies et Coloni537. — II, 220, sation, 1,428,430, 250,365, 531, 615, 444, 487. — II, 681, p. 679. 404 et suiv., 430 Comminges, I, 327, et suiv. — III, 1,7, 328, 333. -II, 38. Si, 57, 106, 123, Commissariat de la 279, 353 (le tome marine, I, 482. III en entier). Commissaires de poColonies étrangèlice, II, 513. res, II, 460, 404. Commissaire généColons libres (Noural (colonies). Ilî, velle-Calédonie), 8, 156. III, 218. Commissaire civil Colva (mont), I, 57. (colonies), III, 48. Colza, II, 27, 28, Commission dépar30, 67, 70 etsuiv. tementale, I, 448, 233, 234, 524,535, 550. 542, 637, 640, 660. Communay (bassin Combeaufon ta i n e, houillcr de), II, II, 646. 208. Combeauté (riv.), I, Communes et admi142, 150. nistration com Combs-la-Ville, II, munale, 1, 310 et 369. suiv., 363, 367, Combles II, 641. 403,428,444, 446, Combleux, II, 329. 448, 518,545, 550. Combourg, II, 633. — III, 232, 307, Combraiiles (con335. trée), II, 40, 606. Communes rurales, Combraiiles (colliI, 403, 428. nes du), I, 107, Communes urbai137. — II, 210, nes, I, 403, 428. 663, 660. Communes de plein Combronde, 11,663. exercice(XlgèviQ), Combustibles mi III, 48, 60. hérdux , voir : Communes mixtes Rouille, Anthra(Algérie), III, 48, cite, Lignite. 49, 60. Comices agricoles, Communes indigèI, 4S8. nes (Algérie), 111, Comines (Nord), I, 49, 60. 376. — II, 205, Co mmun i cations 364, 349. (voir : Canaux, Comines (BelgiChemins de fer et que), II, 364. • Boutes. Commentrv, II. 210, Como, III, 150. 221,226, 377,378, Comoé, III, 140,147, 611, 663, 671. 148, 367. Commequiers , II, Comolo - l'orno, I. 381. 122.
�430
Comolo-Palcs, 1,122. Como- Pedrosa , I. 121. Comores (îles), III, 139, et suiv. 171, 176, 161,313, 307, 363. Compagnie transatlantique, II, 403, 406. — III, 99, 116,310,321, 339. Compiègne, I, 195, 371,410. — 11,07, 124, 240, 241,362, 363, 305, 529, 640, 680. Compiègne (forêt de), II, 1 17, 524. Compiègne (traité de), 1, 324, 398. Compong-som (baie de), III, 212, 213, Comps, II, 653. Comptoir d'Escompte, U, 419. — III, 101. Comtois, I, 319, 326 et suiv., 341, 343, 362, 364. — II, 32, 39, 76, 100, 570, 571, 652. Comte (étang du), I, 229. Comté (riv. de la), III, 327. Comtés, l, 303 et suiv. — II, 535, 550. Conakry, III, 139, 158, 367. Concarncau, I, 254, 333, 482. — II, 148, 151, 241,379, 477, 623, 632. Couchée (la), I, 250. Couches, II, 222, 357, 359, 637. Conchcs (forêt de), II, 117. Concordat (1801), I, 327, 547. Concoures (causse de), I, 109, 110. Concourson, II, 431. Concours agricole, III, 75. Concours d'animaux, I, 458. Concours régional, II, 24, 458. Condamino (cime de la), I, 36, 49. Condamine (la) (Monaco), II, 030. Condamnés, 111,248, Coudé ou Condé-surl'Escaut (Nord), I, 204, 205,321, 346, 375 et suiv., 306, — II, 363, 364, 549, 643. Condé (princede), I, 319, 321, 323. — . 11, 529, 533, 534. Condé-Smendou (Al-
TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
gérie), III, 73, 80, 365. Condé-en - Bric (Aisne), II, 326, 640. Coudé-sur -Noireau (Calvados),II,26l, 540, 636. Condé - sur - Iluisne (Orne), II, 359. Coudé à Mous (canal de), II, 331. Coudes, I, 150. Condiat-el-Diss, III, 24. Condillae, II, 185. Condiments, II, 251. Condom, I, 168, 327, 328,333,373.413. — Il, 283, 337, 383,595, 655,676. Condomois, II, 38. Condricu, I, 148, 477. — II, 100, 649. Coudroz, I, 77, 136. Connétable (grand), III, 323, 337. Connétable (petit), III, 325. Coney (riv.), I, 79, 142, 150. — II, 333. Confections, II, 282, 283, 441. Conférence (île de la), I, 170. Confiserie, II, 250, 518, 058. — UI, 233. Conflans (Meurtheet-Moselle),!, 358. — II, 308, 645. Conflans (traité de), I, 313. Conllans -Sainte-Honorine, I, 196. — II, 175, 325, 326, 639. Confient (contrée), II, 39. Confolens, I, 183, 373, 413. — II, 601, 659, 673. Confucius (doctrine de), 111, 220, 230. Congo français, III, 5, 149, 152, et suiv., 156, 343, 348, 367. Congo (État indépendant du), III, 152, 154,155, 157, 363. Congo (riv.), III, 5, 151,132, 154, 367. Conie (riv.), I, 181. Coniquet (ile), UI, 150. Conlie, I, 353. — II, 635. Conliège, II, 647. Connerié, II, 359. Conques (Avevron), II, 656. Conques (Aude), II, 667. Conquereuil, II, 625. Couquet, I, 394,482. — 11,124, 233,470. Couroès, II, 39. Conscription ( voir Recrutement et Armée), I, 460 et suiv. Conseil d'Etat, I, 440,441,448,531, 532, 550. Conseil de gouvernement (colonies), III, 59. Conseils généraux des Facultés, I, 541. Conseil des Ministres, I, 441, 448. Conseil supérieur du commerce, de l'agriculture et de l'industrie, I, 443, 459. Conseil supérieur de l'instruction publique, I, 531, 542. Conseils de préfecture, I, 342, 448, 531,550.- 111, 00. Conseils départe mentaux de l'instruction primaire, I, 531, ,543. Conseils académiques, I, 331, 543. Conseils d'arrondissement, 1, 342, 364, 365, 366, 440,447, 551. Conseils généraux, I, 342, 364, 305, 366,440, 447, 518, 530. — III, 7. 60, 137,181, 198, 247, 260, 287, 300, 310, 335. Conseils munici paux, I, 342, 364, et suiv., 415, 448, 550. — II, 512, III, 60, 108, 198, 261. Conseils de prud'hommes, I, 526. Conseil des Censeurs, III, 220. Conseil colonial (colonies), 111, 206. Conseil privé (colonics),III,181, 198, 217. Conseil de défense (colonies),UI, 240. Conseils de guerre, I, 479, 481. Conseils de révision (recrutement), I, 466, 53t. Conseil de révision (justice militaire), I, 479. Conseils souverains, I, 331- - 11, 513, 0*6,533,507,508, 572, 585, 586. Conseil supérieur (colonies), III, o 240. Conseil de notables (coloniesUIl 232. Conservations forestières, I, 451 450, 457. _ m' 66,82,373. Conservatoire de musique, I, 542. Conservatoire des arts et métiers, I, 459, 541. Conserans(voirCo«serans). Consistoires Israélites, 1,549.-111. 65. Consistoires protestants, I, 549. III, 65. Consommation, I, 288, 430, 437, 506, 508, 519. — II, 63 et suiv., 87, 91, 100 et suiv., 119, 139 et suiv., 168, 194 et suiv., 218, 232 etsuiv., 210, et suiv., 432, et suiv., 416, 520, 521. Gonsorfljii(voirCo«serans). Constance (Suisse). I, 216. Constance (lac de, Suisse), I, 207, 216, 219. Constant (mont), III, 302. Constantine (ville, prov. ou dép. de), 1,478,544,548.III, 15, 27, 35, 30, 40 , 41, 43 , 46 , 48, 49 , 51, 61,61, 65, 72 et suiv., 80, 82, 85, 86, 89, 92, 93, 95, 96 et suiv., 364, 365. Constantine (massif de), III, 27, 41. Constantine (plaine de), III, 80. . Constitution française de 1875, I, 439. Construction (matériaux de), II, 171 et suiv., III, 90. Constructions navales,U, 625,633, 634, 635,653,659, 667. Contes, II, 179, 651. Contingent militaire, 1, 462 et suiv. Contis (courant et phare de), I, 102,
/
�TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
169, 231, 259. Contraventions, 1, 528. Contres; II, 601. Contre-alizé (vent), I, 271. Contrcxange (étang de), I, 200, 230. Contreiéville, II, 185, 553. Contribuables, I, 483. Contribution foncière, I, 492, 493, 494. - III, 232, 376. Contribution personnelle et mobilière, I, 495. — III, 232, 376. Contribution despatentes, 1, 496. — 111,376. Contribution des portes et fenêtres, I, 495. — III, 376. Contributions directes, I, 488, 489, 492 et suiv. —III, 348, 376. Contributions indirectes, I, 488. 489, 499 , 500 et suiv. -111,348, 376. Contrôleurs civils (colonies),111,107. Coiity, II, 641. Convenue (Comniinges), I, 294. Conversion des rentes, 1, 523. Cooll, 111, 243 , 244, 216,254, 257,258, 267, 285. Cook (baie de), III, 257. Coolies, UI, 8, 9, 183, 309, 315. Copal, III, 138, 366. Coprah, III, 250, 251,253, 256, 262, 263, 353. Coquillages, II, 147. - III, 246, 250, 265. Coques, UI, 288. Corail, III, 02, 115, 265, 301, 365. Corbeil, I, 191, 197, i>71, 421, 477. — II, 240, 299, 371, 527, 639, 683. Corbeil (traité de), I, 308, 398. Corbelin (cap), III, 12. Corbie, I, 203, 307, 312, 320. — II, 542, 641. Corbière (pointe de la), I, 199, 248. Corbières, I, 116, 120, 138, 158. — U, 583, 067. Corbignv, II, 604. Corbun, I, 459. Corbonnais, U, 36. Corcieux, II, 646. Cordelières, U, 179. Cordes et cordages, II, 265, 620 et suiv., 658. Cordes, II, 068. Cordonnerie et cordonniers, II, 518. Cûrdouan (tour de;, I, 161, 162, 258. Coringuy, III, 196. Corisco (baie de),III, 151, 153. Corlav, II, 124, 633". CormeilIes(Eure). H, 637. Cormcilles-eu-Pari sis, 1, 86, 380. Cornettes de Bise, I, 29, 44, 133. Corniche (route de la), I, 208. Cornimout, II, 261, 369. Cornouailles, II, 36. Cornus, II, 656. Coromandel (côte de), III, 193, 195. Coron, II, 622. Corononi, UI, 327. Corps, II, 631. Corps d'année, I, 476. Corquin, I, 357. Corre, II, 333. Corréze (riv.), I, 94, 102, 107, 163,234, 369. — II, 376, 378, 603, 663. Corréze (dép. de la), I, 369, 373, 402, 410, 413,436,452, 453,457, 477, 497, 499,527, 533.544. — II, 18, 25, 51, 54, 56, 63, 70, 72, 80, 85, 92, 111, 128,130, 138, 141, 199,225,248, 252, 279, 502,603, 009, 663, 670, 074. — UI, 380, 382, 385. Corréze (localité), II, 665. Corse, I, 4, 17, 56, 57, 268, 269, 295, 324,327,328, 329, 330,331,333, 336, 337, 338, 341, 343, 344, 345, 356, 368, 369, 372, 393,402, 410,413,425,426, 429, 430,432,430, 452,453,457, 477, 478, 4S2.497, 499, 513,514,515, 518, 520,527,530, 535, 544, 548. — II, 4, 12, 18, 25, 32, 39, 56, 70, 72, 80, 80, 92, 100, 108, 110, lk,112, 114,120. 127, 128, 130,140, 145, 172, 174,191, 199, 214,222,225, 244,248, 252,289, 307,406, 502,585, 580,654,070, 674. — III, 372, 380, 382, 385. Corse (cap), I, 57, 58, 225, 269. - II, 100. Corsen (pointe de), I, 232. Corte, I, 372, 393, 413. — II, 174, 586, 654, 674. Corte (plaine de), I, 56, 57. Corteréal ( Gaspard), III, 270. Co rvol- l'Orgueilleux, II, 298. Cosmoleto (ile), III, 164. Cosne, I, 173, 373, 419. — II, 612, 664, 680. Cosne-sur-l'OEil, II, 374. Cossé-Ic-Vivien, II, 633. Cosson (riv.), I, 175, 182, 235. Costa(rrrOi III. 147. Costabonue (pic de), I, 117. Coteau, II, 374. Côte de l'ivoire, III, 145, 147. Côte d'Or, I, 9, 13, 29, 81, 92, 136, 150,187,193,369, 513. — II, 37, 54, 94, 95, 555, 556, 648. Côte-d'Or (dép. de la), I, 371, 402, 410, 413,426, 432, 435,452,453, 457, 477,492,496,497, 499,512,518,527, 535,544,547, 548. — II, 18, 25, 29, 51, 56, 64, 68, 70, 72, 80,90,92,107, 130,135,137, 180, 193,199,225, 237, 242, 244, 248, 252, 307,322, 500, 501, 502, 556, 648, 670, 674. — III, 380, 382, 383. Côte d'Or (établissements de la), III, 137, 146,147, 149, 343. Côte-Rôtie, II, 100. Côte-Saint - André, II, 100, 569, 651. Colentin, I, 17, 90, 136, 193, 199,200, 201, 247, 248,273, 339. — II, 27, 35, 69, 85, 124, 129,
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135,171, 172, 211, 535,035. Cotenzana, II, 587. Côtes (les, mont), I, 74. — U, 645. Côtes-du-Nord (dép. des), I, 250. 231, 368, 370,402, 403, 410,414, 429, 430, 452, 453,457,477, 497,499, 511,513, 327,535, 543,540. — II, 19, 23, 24, 23, 48, 49, 54,50, 69, 70, 72, 80, 91, 92, 108, 121, 127, 130,131, 132, 137, 141,145, 166, 190, 199, 225, 248, 252, 502,626, 632,033, 670, 674. — III, 380, 382, 385. Cotiella(pic), I, 124. Cotignac, II, 653. Coton et cotonnades, I, 431. — U, 252 et suiv., 262, 264, 275, 282,431,430, 438 et suiv., 443, 452 et suiv., 462, 464, 465, 408. 470 et suiv. 480, 529, 536 et suiv., 542, 551,553, 564,395, 599, 620, 635 et suiv., 643, 645, 046,649,650, 663. — III, 80, 104, 113,114,117, 141, 161, 170,186,109, 209,212, 216,222, 223,237,238,239, 253, 262,263,267, 309, 315, 318, 366, 368. Cotonniers, III, 190, 198, 216. Cotrey-la-Grandc, I, 385. Coua (ile), III, 217. Couac (aliment), III, 337. Couasnon (riv., Maine-et-Loire), II, 622. Coubrc (pointe de la), I, 162, 257, 258. Couches-les- Mines, II, 648. Coucouron, U, 606. Coucy-le-Cbâteau, 1, 307. — H, 302, 640. Comlon (mont), I, 55. Coud ray-Saint-Germer (le), II, 010. Couéron, II, 192, 477. Couesnon (riv., Bretagne), I, 90, 199, 201, 236, 249. — II, 330, 540, 625, 633, 035.
�432
TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
C'.ouhé, II, 061. Courtrai (Belgique), Craponne (canal de), Creus (cap de), I Couiza, II, 668. I, 205, 308, 346, I, 143, 156. — II, 414 et suiv., 157' CouJaoges-la-Yineu376, 306. — II, 14, 83. 261, 204. se, II, 96, 647. 364. Cràtieh, III, 202. Creuse (riv.), [ 94 Coul anges-sur-YonCourville, II, 662. Crau (plaine de la), ne, 11, 647. 407, 17S,183,'23S: Couse, I, 180. 1,149.-11, 23, 31, — H, 341 608, Coulé-Coulé, 111,327. Couserans, I, 295, 39, 136, 138, 570. 614, 618, 019 Coulmiers, I, 352. 327,328, 333, 341. Crau (riv.), I, 143, , 663,604. — II, 010, 617. — II, 38, 597. 155. Creuse (petite, riv ) f.oulmiers-le-Scc,I!, Cousin (roches du, Gravant (Loiret), I, I, 175, 183.-il' 176. Réunion), III, 178. 353. 664. Coulommicrs, 1,194, Cousin (riv.), 1,197, Cravant-sur- Yonne, Creuse (dép. de la), 371, 421. — II, 236.-11,207,534. I, 311. — II, 534. I, 368, 369, 373 242,299, 528,639, Cousolre, II, 304. Crayons, II, 298. 683. 410,414,432,430 Couspeau (mont de), Créac'h (phare de), 452, 453,437,477 Cuulungcs, II, 600. I, 36, 53, 134. I 252. 497,499,315,327; Counamana, 111, 327, Coussey, II, 646. Crécv (^omme), I, 535, 544, 546. — 330. Coutanèes, I, 201, 203, 311, 399, — ", 1", 25, 51,51, Counani, III, 331, 327, 328, 333,350, II, 06, 641. 56, 63,70,72,130, 332. 370,418,424,528, Crécy - en - Brie 135, 138,186, 109, r.oupé'(cap).m. 280. 537, 540, 548 —II, fSeine-ct-Marne), 225,218, 252,50* Coupcau, II, 210. 300, 541,035, 67b. II, 639. 608, 661.070,074! Couple (mont), I, Coutade (canal de), Crécv-sur-Serre — III, '380, 382, 243. II, 84. (Aisne), II, 640. 385. Couptrain, II, 035. Couteaux jaunes Crédit (le), II, 3U9, Creuset (le), I, 428 Cour de cassation, (peuple), III, 278. 410 et suiv.— III, 430.—II, 181,200, I, 530, 550. Coutellerie, II, 177, 99. 207, 212,221,226 Cour criminelle (co204, 439,007,615, Crédit foncier, II, 230, 295,296,306, lonies), III, 206. 644,661, 665. — 419. — III, 100. 374, 553,557, 648, Cour des comptes, I, III, 96. Crédit foncier et 682. 515, 531, 550. Coutcrnc, II, 360. agricole de l'AlCrevaux (pic), III, Cours d'appel,\,o2C>. Coutras, I, 167, 316. gérie, III, 100. 325. — III, 8, 64, 107, — II, 376, 381, Crédit lyonnais, II, Crèvccœur (fort),III, 137, 182,198, 200, 592, 658. 419. — III, 100. 280. 231,240,306,316. Couturières et CouCreil, II, 178, 282. Crcvecœtir, II, 143, Cours d'assises, I, ture, II, 282, 518. 291, 293, 361,362, 272, 525, 640. 341, 528, 529. — Couvrot, II, 324. 363, 529, 640. Crimes et CriminaIII, 8, 64, 137, Cous (col de), I, 29, Crémieu, II, 651. lité, I, 432, 433, 316, 373. 44, 133. Crémone (Italie), I, 528,529, 530. Courbevoie, I, 477. Couzan, II, 40. 323, 338. Crin végétal, III, 95, — II, 281, 527, Couze (riv.), I, 180, Créon, II, 058. 106, 170. 638, 683. 235. Crépier (mont du), Crique Fouillée, III, Courcelles (de), III, Couzon, II, 176. I, 93, 137. 328, 336. 279. Coyer (Grand), I, Crépon (mont), II, Criquetot l'Esneval, Courcheletles, II, 40. 208. II, 637. 331. Cozes, II, 659. Crépons (étoffes), Cris (peuple), III, Courcibo, III, 327. Crabioulès, I, 117, III, 223. 277. Courçon, II, 659. 123, 139. Cr é py-en-Yal o is Cristal (monls de), Couronne (cap), I, Crac'h (riv.), I, 190, (Oise), I, 333. — III, 153, 367. 143, 264. 255. II, 304, 640. Cristallerie et CrisCourpière, II, 605. Craie, I, 9, 17, 84, Crépv-en- Laonnais tal, II, 292 et Courrier (baie du), 245. — II, 7, 96, (Aisne), II, 530. suiv., 525, 645 et III, 175. 176, 637, 639, 613, Crespin, II, 210. suiv., 660, 662, Courrières, II, 204, 661. Crest, II, 146, 279, 667. 205. Cramans (Jura), II, 652. Crocodiles, III, 141, Cours, II, 374, 504. 333. Crèt de la Coulte, I, 167, 210, 216, Cours d'adultes, I, Cramant (Marne) , 61. Crocq, II, 664. 537. II, 96. Crôt de la Neige, 1, Crocus, 11, 77. Cours secondaires, Cramont (mont), I, 61, 62, 135. - II, Croisette (cap), I, III, 379. 30. 649. 264, 266. Coursan, II, 668. Cransac, II, 187,209, Crèt de la Perdrix, Croisic (le), I, 255, Courscgoulles , II, 222, 595,656. I, 96. 482. — II, 148, G54-. Craon, II, 141, 361, Crêt du Nu, I, 61, 379,477, 624, 625, Courseulles, I, 246, 635. 62, 147. —11,649. 634. 482. — II, 360, Craonnais, II, 30. Crêt du Rev, I, 41, Croisic (pointe du), 397, 475. Craonne, I, 340, 133. I, 174, 256. Courses de chevaux, 347. — II, 524, Crétacés (voir TerCroisilles, II, 641. I, 458. 530, 640. rains). Grbii-Haute (col de Courson, II, 647. Crapauds, III, 237. Crêteau (grand ou la), I, 24, 36, 50. Courtalain, II, 379, Crapeau (puv), I, Crèt d'eau), I, 61, — II, 372. 380, 541. 112, 138. 62, 135, 147. — Croix-aux-Bois, I, Courtenav, II, 662. Craponne (Rhône), II, 649. 84, 345. Courterolles, II, 179. II, 374. Croii-de-NivoIet(col Créteil, I, 332. Courtine (la), II, 004. Craponne (Adam Crêlinisme, I, 425. de la grande), I, Courtomer, II, 636. de), II, 316, Creully, II, 636. 32.
�TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
Crois-de-Vie, II , Cuisine, II, 239, Cuivre, II, 190 et suiv., 433. 438, 440, 583, 589,595, 598, 649, 446. — III, 93, 115, 141, 158,237, 250, 365, 367. Culao-cam (îles), III, 217. Cularo, II, 568. Cul-de-sac (grand), III, 301. Cul-de-sac (petit), III, 301, 308. Culmont, II, 368. Culoz, I, 147, 388. — II, 370. Cuite catholique, I, 325 et suiv., 436, 545 et suiv., 538. Culte israélite, I, 430, 549, 550. Culte musulman, I, 549. Culte protestant, I, 436, 548, 550. Cultes (direction des), I, 443. Cultures industrielles,l, 85. —II, 21, 42, 67 et suiv. — III, 80. Culture (modes de), II, 40, 86. Cumane (riv.), 155. Cornières, II, 96. Cumin, III, 114. Cunao (tubercule), III, 237. Cuulhat, II, 665. Cuoug-son, III, 235. Cuq-Toulza, II, 608. Curaçao, III, 297. Cures et curés, I, 545. Cure (riv.) I, 197, 236.. — II, 647, 663. Curé (riv.), I, 171. — II, 659. Curiosolites (peupic, Curseul), I, 294, 326. Curlis (canal de), I, 219. Cusaguez, II, 38. Cuse (riv.), I, 167. Cusset (Allier), I, 525.-11,611,663. Cussey (Côte-d'Or), II, 220. Cuzeau (puy de), I, 94, 105, 137. Cysoing, II, 642.
433
118, «»• , r,o-Magnon (race d'hommes de), I, 290. Woy(port),l,2«. Crouldl.iv.), I, 1^. 610. m Crozat (canal), 11,
,\},m,
II,
I
CNZOD,
628,
!
Cioion (presquile de), I, 234. Gruas, II, 179. Cruceiias, I, 98. Craseilles, II, 651. Crustacés, II, H7, Î10. _ III, 237. Ouzy-le-Châtel, II, 648. Cry, II, 176. Cm-ba-lac- dong(riv.), III, 225. Coa-ba-Iac - nam (riv.), III. 225. Ciia-cam (riv.), III, !26 . 234. Clia-co-chien (riv.), III, 203. Cua-daï (riv.), III, 203. Cuadien-hô (riv.), III, 225. Cua-don g-tr i eu (riv.), III, 226. Cua-diuh-an (riv.), III, 203. Cua-halan (riv.), III, 223. Cu!-ham-long(riv.), III, 203. Cua-lac (riv.), III, 225. Cua nam (riv.), III, 224. Cua-tien (riv.), III, 203. Cua-traly (riv.), III, 225, 226. Cua-tran-dié (riv.), III, 203. Cuhlac, II, 209. Cuers, 11, 653. Cui-aï (ou Porte-dcChine, délilé de), III, 225. CuVj et peaux, II, 238,239, 243,432, 436 el suiv., 445, 471 et suiv., 482, 484,582, 592,631, 613, 648, 656,661, 666. - III, 90, 95,104, 106, 116, 117,143, 158, 170, 171,199,212,223, 322, 366. Cuis, II, 96. Cuisauce (riv.), I, lbl. ' ' Cuisancin (riv.), I, v 151. " ' Cniseaui, II, 649. Msery, nj 549, LA FRANCE.
(
! I
Daba, III, 135. Dabo (foret de), II, 116. Dabou, III, 4, 146, 147, 148, 367.
Dacca, III, 197. gne, I, 317, 361 Dadou (riv.), I, 165. ' II, 607. Daffina, III, 140. Dauphiue (ile), voir Dagana, III, 127, Madagascar. 134, 138. Dauphins de France Dahodinnis (peuI, 313, 317. — il, ple), III, 278. 507. Dahomey, III, 136, Davantasia (Moû146, 148, 149. tiers), I, 297. Dahouet, II, 476. Dax, I, 109, 3H, Dalira, III, 2, 13, 327, 323, 33:1, 373, 24, 35, 44, 45, 46, 416,482,537,548. 52, 80, 88, 89, 96. — H, 188, 382, Dain (voir Etier du 383, 596, 65S, 677. Dain). Day (riv.), m, 225, Daï (riv.), III, 224. 233, 234. Daï-nam, III, 216. Daya el-Fenl (nlaine Daî-tu, 111, 237. du), III, 22. Dakar, III, 124, 134, Daya (région des), 137,138, 142,158, III, 30. 367, Deauville, I, 246. — Damazan, I, 417. — II, 359. II, 657. Débou(lac), III, 130. Dammarie, II, 220. Decazeville, II, 209, Dammartin-en-Goël, 222,379, 591, 595, II, 639. 056, Dampicne (Jura), Deciates (peuple), I, II, 647. 295. Dampierre-sur- SaDécès (voir Mortalon (Ute-Saôue), lile"). II, 646. Decize, II, 207, 221. Damville, II, 637. 292, 329,612,663, Damvillers, II, 045. Décollé (|io.nte du), Danakil, III, 190. I, 250. Dan-eau, III. 239. Délits, I, 432, 434, Danemark, III, 363. 528. Dangé, II, 660. Délie, I, 65. — IL Danger (riv.). III, 306. 369, 646. 151. Dellys, III, 12, 44, Dangereux (archi 61, 65, 70, 86, 92, pei), III, 264. 09, 100. Dang-phu, III, 235. Delv-lbrahim , III, Dannemarie, 1, 357. 57. Delme, I, 357. — II, 646. —III, 373. Dcmer(iiv ), I, 205. Danube (vallée et Démerari, III, 339. fleuve du), 1, 216, Denain, I, 204, 321, 217. — II. 407. 376, 396, — II, Dao-kiam:, III, 237. 205, 210,293,319, Daoulas, II, 632. 303, 516,548,642, Daoulas (rivière de), 643, 680. I, 186. Dcnder(riv.), 1,205, Dap-cau, III, 235. 238. Da-phuci III, 235. Dénè-Dindiiè (race), Dappes (vallée des), III, 278. ' Denbam (lagune), f, 03, 345, 387. Darnav, II, 645. III, 146, 148, 149. Denise (volcan de), Dainetal, II, 261, I, 95, 108, 138. 538, 637. Darnieulles, II, 30*. Denrées alimentaires, III, 188. Daro (mont) , III, Denrées coloniales, 129. II, 432.-111, 117, Dattes, III, 87, 101, 243. 112, 113,115,121, Dents Blanches, I. 353, 365, 360. Dalles (région des), 44, 133. Dent de Yaulion, I, III, 31. 62. Daupbiné, I, 9, 17, Dent du Midi, I, 44, 22, 23, 313, 323, 329 et suiv., 333, 133. Dent du Nivolct, I, 336 et suiv. 360, voir Nivolct. 372, 389, 437. — Dent d'Odie, I, 44. II, 31, 37, 231, Dent du Yillard, I, 567, 568, 631. 44. Daupliiué d'Auver-
III. — 28
�434
TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
502, 602,660, 670, 6«4. — III, 381, 383, 386. Deux-Nèthes (dép. tles), I, 344. Dcva (riv.,Espagne), I, 170. Deville, II, 192, 261, 538, 636. Dcvcnter, I, 218. Dévoluy, I, 36, 50, 131,154. —Il, 31, 37, 652. Devonicn (terrain), I, 5, 17. Dheune (riv.), I, 81, 142, 150, 151,232. — II, 334, Dbioliba, III, 130. Dhuys (riv.), I, 194, 520. Diable (cime du), I, 37, 40, 132, 389. Diable (ile du), III, 325, 333. Diablinles (peuple), I, 294, 326. — II, 620. Diahot (vallée du), III, 244, 245,250, . 251. Diaaut (rivière du), III, Ï45, 370. Diamant (pointe du), III, 280, 313. Diamant (ville), III, .316. Diamant (morne) , III, 313, 314. Die, I, 155,327, 328, 372, 414. — II, 373, 569, 652, 675. Dièse (riv.), I, 166, 234. Diégo, III, 175, 368. Diégo-Suarez , III, 8, 164, 166. 170, 174, 175, 176, 177, 343, 368, Diélé, III, 156. Diélette, II, 171,475. — III, 387. l)ien-bau, III, 221. Di. n-ho, III, 208. Dieppe et Dieppois, I, 202, 245, 370, 394, 395,399,421, 4X2, 510. — II, 148,178,261. 289, 357, 358, 392, 397, 399,405,471, 472, 535, 537,637,683. — III, 288. Dieppe (petit, Guinée), III, 145. Dieulcflt, II, 274, 279, 652. Dkuze, I, 357, 381. — II, 181, 233, 333. Digne, I, H, 156, 283,327, 328,333, 372, 391,427,548. — II, 111, 372, 576, 033, 672. — III, 372, 379. Digoin, II, 291, 335, 339, 340, 648. Dijon, I, 150, 277, 283, 327 et suiv., 333,338,353, 3T|, 38«, 413, 457,478, 510,527, 539, 540, 542, 544,517, 548. — II, 109, 174, 229,233, 230,251, 296,299,302,320, 355, 369, 370 371, 372,417, 555,530, 648, 674. Dijonnais (contrée), II, 37, 554. Diniàs (ids), III, 14. Dinan, 1, 201, 333, 370, 414, 483. — II, 267, 360, 626, 632, 674. Dinanais (contrée), II, 30. Dinard, I, 201, 250. — Il, 144, 360, 476,624, 626, 634. Dindes, II, 144. Dinguiray, 111, 139. Din/l (arbre), 111, 237. Dinh-tao, III, 208. Dinh-tuoug, 111,203. Diocèses, I, 29«, 32'i et suiv., 545 et suiv. Diûis (contrée), I, 36, 51, 131, 313, 361, 389. — II, 37, 110, 367. Dira (mont), 111,20, 35, 49. Directeur de l'ensciqueiwiit public (Tunisie), III, 108. Directeur de l'intérieur (colonies), III, 198, 2i7, 200, 306, 316, 333. Directeur de l'ailministration pénitentiaire 3, III, 247, 335. Districts, I, 310 et suiv. — UI, 261. Divc (riv. Vienne), I, 184, 235. - II, 615, 060. Dive (riv. Sarthe), I, 180. Dive-et-Thouct (canal de), II. 341, 634, 660, 661. Dives (riv. Normandie), I, 188, 198, 199, 236, 216, 399, — II, 14, 85, 330,474, 535,539, 540, 636. Dives (ville), I, 246, 394. — II, 474. Disette (i iv.). I, ISS, 201,236.-11,635. Divisions ecelésks. tiques, I, 305 e| suiv. Divisions po/if,'. 367ctsuiv Dirision navale de l'Océan PnciR. »>'«■ III, 268. "izy, II, 96 , 324. Djabola (luisseani III, 162. Dj«/>a(tribu,III,53. Djalluuka, III, Djarra, III, U3. Djateleina (massifi, i, 32. B/eoeZlMonlagncou massif en Algé6 rie). njcbla III, 115. Dj.'di (oued), III, 28. Dj'jis (tribu), III, 149. Djelfa, III, 28 , 29, 45, 83,94. Diella, III, 94. Djema'a (assemblée communale en Algérie), 111, 53. Dj-niiné, III, 147. Djendrli, III, 82. l'jendeli (lac), III, 36. Diruncl (el-) (lac), 111, 36. Djer (torreul), III, 35. Djerba, III, 108, 116. Djerl.a (ile), 111, 11, 112, 114, 110. Djerdjera (ou Djurilju'ra), III, 25, 26, 35, 40, 53, 97. Dicif-cl-Barouil.Ill,
Dent Parrachéo, I, 43, 144. Dentelles, II, 281, 551,636, 640,645, 646, 665, 666. Beo-quao, III, 224. Départements (et a d m i ni str a lion départementale), I, 339 et suiv., 354etsuiv., 363 et suiv., 423, 447, 448, 483, 510 et suiv., 528, 529. 537, 545, 550. — III, 46, 47, 48, Dépôts d'étalons, I, 459. — II, 12 t. Dépôts militaires, I, 409. Dcr (contrée), II, 36. Der (forêt du), I, 84. — II, 147. Dercy, II, 365. Derkaouâ, III, 54. Dernial (Ouàd), III, 36. Déroute (passage de la), I, 199, 249. Derval, II, 634. Desaix (fort), III, 317. Désert, II, 36 Désert (Sahara), III, 31. Deshaye (anse), III, 301, 309. Désiradc (la), III, 295,296, 298, 302, 307, 309, 371. Désœuvré, II, 35. Desores, II, 179. Desprès Couture , 111, 275. Dessoubre, I, 59, 142, 151, 232. — II, 647. Desvrcs, II, 642. Détroit (fort de), III, 281, 283. Dette publique, I, 490,491.492,515, 520 et suiv. — II, 514, — III, 109. Dethviller, I, 322, 381. Deule, I, 205, 238. - II, 547, 642. Deule(rananx de la), II, 322, 331. Deurdeur. III, 34. Deutsch H, 365, Deux-Sèvres (dép. des), 1, 356, 304, 368, 369, 373,410, 422.436, 437,452, 453.437, 459.477, 479,498,500, 511, 527,536.544,516. — II, 10, 20, 24, 26, 48, 49, 57, 70 72, 79, 80,93, I0«, 128, 131,133.137, 140, 141,225, 234, 249,252, 498,499,
m
•11.
Die f-elKoèli, III, J 93. Djcrf (ràs el-), III, 14. Dj-rid (Chott cl-), III, 31, 38, 112, 113, 111. Djeloubil (cap), III, 190, 368. bjidielli, UI, 13,15, 27, 40, 72, 80, 83, 92. 93,93,99,100. 366. Djidiouia, III, 34, 75. Diinuct (cap), III. 12, 15. Douad (nobles en Algérie), III, 53. Dioiimin (oued), III. 38. Docshorg (Allemagne), I, 218. Dogne (iiv.), I, !»• D.igneville (fortdcl, I, 386. DoireB.illéeet Doue Ripaire (riv. Piemout), I, 23, 26,
�TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
Don (riv. Somme), I, 29, 34, 35, 36. Savoie), I, 143, 203. 154. Doire (dép. du la), 1, Donav, I, 333. Dos d'àne mort, III 345. Dol, 1,327, 328, 332. Donrherv, II, 327. 300. -11,360, 626,634. Donu-hoî (ville), III, Douai, I, 205, 321, 218. Dol (marais de), I, 329, 321, 330, 350, Dong-hoï (fleuve), 91, 201, 250. — 364, 370, 375,376, III, 221. 11,14, 633. , 378, 396, 419, 453, Dong-iiai (fleuve), Dol (mont-), I, 91. 478,527, 528,537, III, 202. 203, 205, -II, 626. 542. — II, 103, 207. 369. 205, 219, 244,265, Mie, I, 151, 330, Dong-tneu, III, 238. 333,371,416 , 42 8. 302, 361, 364,365, -11,163,233,237, Donjcux, II, 220, 546, 548, 642, 680. 324. 333,335,370,372, Douaich (tribu), 111, Donjon (le), II, 663. 560, 647, 677. 133. Donne ni., r i e-e n- ' Douaires (les),1,530. Dole (moût), I, 60, Montoir, II, 639. J Douamouui 62, 133, 388. (cap), Donii'TsbiTg (voir Dolent (mont ou 111,160. Mont-Tonnerre). glacier), I, 26, 28, i Domines (et direcDoniieznn, II, 38. 132, 389. tion des), I, 502 Donon (mont), I, 67, Dolent (glacier du. et suiv. — II, 467 Suisse), I, 26, 28. 71. 135, 374, 381, et suiv., 483 et 382,3 4, 385, 397. suiv. — III, 109, Msie, 111, 132. Dolmens (voir Mo— Il, 645. 219,239,240, 318, numents mégaliDoh-Sàiugnin , II, 376. 304, thiques). Douars, III, 53, 60, Dolon (riv ), 1,142. Donzenac, II, 605. 61. 154, 232. Donziois (routrèe), Douchv, II, 204. Oolore (riv.), I, 180. I, 334. — H, 40. Doublé, II, 38. domaine royal, I, Donzv (« outrée), II, Donarnenez, I. 199, 40. 306 et suiv., 360, 254, 482. — II, Donzv, II, 664. et suiv. — II, 524, I 148, 241,379,397, 530,535,342, 544, Dorai (le), II, 378, 477, 628, 632. 664. 555,560 , 5 6 7 , 5 7 2, Douarnenez (baie D>>rdogne (riv,), I, 580, 500, 597, 598, de), I, 254. 600, 601, 6 0 7 et 94, 103 et suiv., Doubs (riv.), I, 59 suiv., 016, 618, 161 et suiv., 166, et suiv., 142, 151, 619, 631, 623. 167.226,234,369. 220, 232, 369, Domart, 11, 641. — 11.33, 114, 336, 385, 527. - II, Dombasles, II, 319. 376,591, 493, 603, 29, 96, 307, 333, Dombcs, I, 66, 152, 607,656,057, 058, 335, 559, 564,647. 665. 229 , 317,319 , 3 24, Doubs (saut du), I, 331,425.- 11, 30, Dordogne (d^p. de 61, 142,151. 37, 126, 145, 555. la), I, 309, 373, Doubs (dép. du), Dôme (mont-), I, 410, 414, 436, I, 369, 371, 410, «4, 104.105, 137. 452, 453,457, 477, 414, 432. 435, - Il, 607, 665. 492, 527,535, 544. 437,445,452, 453, Domène, II, 051. — Il, 13, 10,25,33, 457 477, 497, 499, Domèvre-en - Hâve, 56, 61, 65, 63, 70, 508, 535,514, 546, II, 645. 72. 77, 80, 92, 98, 349. — II, 19, 25, Domfront, I, 70, 1 10, 1 11, 128, 130, 29,49,56,65,70,72, 419. - H, 360, 137,138. 141, 144, 77,80,92, 96, 130, 540, 636, 680. 180, l"0, 200, 212, 137, 199, 206,223, Dominica (île), voir 222, 225.233.248, 230, 242, 248, 252, Hiva-oa. 252,498.502, 593, 261, 307,4('8,50i Dominion of Cana657, 67u, 674. — 527,559,617, 670, da, ou Puis-auce III, 380, 82, 385. 675. — III, 379, du Canada (voir Dore (lorrent), I, 380, 382, 385. Canada). 166. Doudeville, II, 637. Dominique (ile), III, Dore (riv.), I, 95, Doué, II, 179, 622, 2,290, 298. 299 634. 108, 175, 179,235. 304,313,315. Douëlan, II, 477. — II, 340, 007, 665. Dommartin-surDouéra (massif de Yévrc, II, 044. Dore(monts), 94, I, la), III, 25. Homme, II, 637. 104, 137. — II, Douéra ville), III, Dommel (riv. Pavs186. 607, 665. 86. Bas), 1. 213, 238. Dmiirat, III, 113. Dorighics, II, 319, Domont, I, 380. Dnrii.aus, II, 530, Douit (mont) , III, Dompaire, 11, 645. 644. 244. Dompierre, II, 663. Domiciles, I, 302. Doukan (djebel), III. Domrcmy, II, 553. — II, 528. 30. Don (riv. LoireDnrmois (contrée), Doulaincourt , II, Inférieure), 1,174, II. 36. 614. '83, 199 , 2 3 5. Donlevent, II, 367, Dornes, II, 663. -11,342,624,631. Dorous (torrents, 644.
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Donllens, I, 203, 370,375, 370,422, 530. — II, 265, 303, 542,641,684. Duuiué (chute), III, 154. Doumé (ville), III, 156, Dourbie (riv.), I, 98, 163, 165, 233, — Il, 656. Dourd.in, I, 333. — II, 229, 639. Dourdnu (riv.) , 1, 163, 165, 233. — II, 656. Dnurene, II, 668. Doustre (riv.), I 166. Domaine, II, 651. Douve (riv,) I, 236, — II, 635. Douvres (llalvadosl, II, 636. Douvres (roches de), I, 199, 2i9, 251. Douvres(Ain) ; bassin houiller de), II, 206. Douvres (Angleterre), I. 242, 243. — II, 392, 405. Doux (riv.), I, 113, 152, 232. — II, 666. Douze (riv.), 1, 162, 169, 233. — II, 338, 596. Doyennés, I, 515. Dovet, II, 210, 378 611. Dozulé, II, 359, 636. Draà (mesure), III, 117. Draa-ed-Doum, III, 11. Dra-el-Marga, 111,28. Dr.ic (riv., Isère), I, 24, 45, 48, 50, 143, 154, 232. — II, 335, 568, 651. Drac (bassin houiller du), II. 210. Drac (canal d'irrigation du), II, 83. Drac de Champoléon (riv., Isère), 1,151. Dracv, II, 374. Dra-eï-Jlixan, III, 365. Draguignan, I, 157, 333, 372, 422,427, 514. — II, 237. 373, 577, 653,684. Dransc (riv.), I, 23, 26, H. 145, 232. — II, 651. Drause (massif de la), 1,44,133. Drap (voir Laine). Drcx, I. 198, 316, 373. 414 — II, 180. 338.339, 524, 543, 662, 675.
�436
TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
Dumbéa (baie de la), III, 244. Dumbéa (la, ville), III, 248. Dumet (ile), I, 255. Dumoulin (cap), III, 244. Dun (Creuse),II,664. Dun-sur - Auron ou Dun-le-rtoi(Cher), 11,662. Dun - sur - Meuse (Meuse), II, 645. Dunes (fort des), I, 378. Dunes, I, 240. — II, 118. Dunkerque, 1,1,240, 243,319. 338, 356, 364,370, 375, 370, 377, 378, 393, 419, 478, 482, 505. — II, 103, 148, 240, 261, 265, 28-',295, 332, 362,3s3, 364, 392,396, 399, 405. 417, 468, 470,472. 548, 642, 680, p. 682.-111,288. Dunkerque à Furne, Dunkerque à Bergues et à Hazebrouck (canaux de), II, 332. Dunois, II, 39, 616. DuParquet,111,'ilï. Duperré, III, 9', 244. Dupleix, III, 3, 193, 194. Durance (riv.),I, 23, 24, 34,36, 53, 54. 143, 155,156, 226, 233, 391. — II, 14, 370, 569 et suiv., 673, 574,576, 652, 653. Durance (canal d'irrigation de la), II, 83. Duraude, I, 108. Duras, II, 057. Durban, II, 211,584, 668. Durdent (la, riv.), I, 202. Durgen, II, 046. Durgeon (riv.),1,150, 232. — 11, 646. Durham (Bœufs de), II, 129. D ur o cor t orum (Reims), I, 293. Durolle (riv.),I, 180. Durtal, II, 634. Dusseldorf (Allemagne), I, 218. Diitlingen, I, 321, Dutreuil de Bhins, III, 152. Duvivier, 111, 97. Dyle (riv. Belgique), I, 205, 238. Dvle (dép. de la), I, 344. Dzaoudzi (rade), III, 160. Daoudzi (ville), III, 161, 367. griculture, I, 458 459, 542. Ecole d'horticulture, I, 458. Ecole d'apprentissage de Dellvs, III, 65. Ecole pratique d'irrigation et de drainage, I, 542, Ecole d'horlogerie. I, 542. ' Ecole des Haras, I 459, 542. Ecoles des beraers I, 459. ' ' Ecoles vétérinaires, I, 459, 542. Ecoles d'arts et métiers, I, 459, 542. Ecole nationale des arts décoratifs, I, 542. Ecole des langues orientales vivantes, I, 512. Ecoles nationales des beaux-arts, I, 542. Ecole des hautes études, I, 542. Ecole des chartes, I, 542. Ecole centrale des arts et manufactures, I, 459,541. Ecole normale supérieure, I, 539. Ecoles normalesprimaires supérieures, I, 537. Ecole des torpilles, I, 481. Ecole des mousses, I, 481. Ecole normale des instituteurs de la flotte, I, 481. Ecole nationale d'ouvriers et de contre-maîtres, III, 379. Ecole normale de Sèvres, I, 539. Ecole de pyrotechnie, I, 479. Ecole de médecine navale, I, 481. Ecole de médecine et de pharmacie, I, 479. - III, 64. Ecole supérieure de guerre, I, 479. Ecoles des enfants de troupe, I, 479. — II, 582, 608. Ecoles de gymnastique, I, 479. Ecole de droit, l 541. - III, 64, 198, 316. Ecole de médecine, I, 541. - HI, 64. Ecole des arts in-
Dreux (forêt de), II, 117. Drevsen (col de), I, 72. Drilles, II, 446. Drogues, III, 223. Droissy, 1, 302. Droits sur les boissons, I, 506. Droits divers (voir Impôts). Droit à l'assistance publique (voir Assistance publique). Droizy, II, 530. Dromadaires , III, 90, 115. Drônie (riv.), I, 51, 143, 148,155, 233, 369. — II, 335, 569, 652. Drônie (dép. de la), I, 369, 373, 410, 414, 436,452,453, 457,477, 497,409, 527, 535, 554. — II, 19, 23, 25, 49, 50, 63, 70, 72, 76. 80. 92, 110, lli,128, 130, 140, 141, 145,163, 180, 185, 199,225, 218, 252, 279.280, 298, 319,498,502, 560, 651, 670, 675. — III, 380,382, 383. Drôme (forêt), 11,118. Droninie (riv.), 1, 199, 200. Dronne (riv.), I, 94, 107, 11 1,162, 167, 234. — H, 337, 376, 593 657, 658. Dropt (riv.), I, 162, 166, 234. — II, 336,593, 657, 658. Drouais (contrée), II, 36. Droue (riv.), I, 198. Droué, H, 661. Dru (aiguille du), I, 28. Drugeon (riv.), 1, 142, 151. Drumont (mont), I, 68, 135. Dublée, I, 50, 134. Dubreka (riv.), III, 139, 141. Duc (riv.), 1,186,199. Ducey, II, 635. Duchés, I, 305. Duclair, II, 637. Ducos (presqu'île), III, 244, 247, 248, 370. Duesmuis, II, 37. Du£f, III, 265. Dufourcq, III, 152. Dugoinmier (fort), I 393 Dumas,' III, 3, 193. Duuibéa (passe de la), III, 244.
Eau-Blanche (riv.), I, 211, 238. Eau-de-vie, II, 98, 99, 102 et suiv., 435,438, 440,443, 591, 600, 601. — III, 104, 210, 212. Eau - Noire (riv.) (Ardeunes), 1,211, 238. Eau - Noire (riv., Haute-Savoie), I, 25. Éaulne (riv.), 1,202, 237. —II, 037. Eaux-Bonnes, 1,127. — 11,188,000,658. Eaux-Chaudes , II , 188, 600, 658. Eaux minérales et thermales, II, 184 et suiv., 551, 591, 597, 650,651, 655, 658, 663, 665,666, 667. — III, 94, 95, 186. Eaux et égouts (Paris), II, 514, 516. Éauze, I, 294, 297, 326. — II, 383, 596, 655. Ebàne, III, 158, 170, Ébênisterie, II, 288. Ebre (riv.), I, 112, 121, 128, 348, 391. Ébreuil, II, 663. Ébrié (lagune), III, . '47. Ébron (riv.), I, 24, 45, 50, 154. Eburones (peuple), I, 293. i?ôuroi;ices(peuple), I, 294. Écaille, III. 171. Ecbaillon (bec de l'j,I,51. Echaillon (Isère), II, .176, 651. Éc h anges (voir aussi Commerce), II, 421, 422. Echauffour, II, 360. Echelle (col de 1'), I, 35, 36, 132. Echelles (les, Savoie) , II, 650. Echelles (gorge des), I. 154. Echkeul (lac), III, 38 Eelaron, II, 367. Ecluse (fort de 1'), I, 61, 147, 388, 397. Ecluses, II, 316. Ecole nationale d'a-
�TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES. dustriels, I, 542. Ecole de musique-, I, 542. Ecole libre des sciences politiques, I, 542. jjcofe spéciale d architecture, I, 542. /Jcoïes supérieures de commerce, I, 542. fisle des lettres (Algérie), III, 64. Ecole des sciences (Algérie), III, 64. Ecole d'application de l'artillerie et du génie, I, 479. Ecole d'application de cavalerie, I, 479. Ecoles d'hydrographie, I, 481. Ecole navale, I, 481. Etole forestière, I, 457 , 542. Ecole nationale supérieure des mines, I, 453, 541, 542. Ecole des mineurs, I, 542. Ecole nationale des ponts et chaussées, I, 452, 541. Ecole polytechnique, I, 479, 541. Ecole spéciale militaire de SaintCvr, I, 479. Ecole de maislrance, I, 481. Ecoles, I, 453, 457, 479,481, 5 3 3, 541, 542. — 111, 64, 207,231, 3 0 6 , 3 1 6, 335, 378. Ecoles communales, I, 453, 479. -III, 137. écoles secondaires, I, 538. — III, 137. Ecoles maternelles, I, 537.— III, 378. Ecoles normalesprimaires, I, 537. — III, 65, 182. écoles de télégraphie, I, 456. Ecoles cantonales (Cochinchine), III, École coloniale , III, 9. tmmmois, II, 635. frorceàfan.ll, 120. Bros, II, 637. Brosse (Nouvelle-), III, 275. ' Bronché, II, 124, 636. Swiicn, I 380. — II, 639. Ecouen (maison d'éEloss, I, 69. ducation d'), I, Elsgan (ou Ajove), 539. II, 36. Ecouves (forêt d'), Elusales (peuple), I, 89, 136. — II, I, 294. 117, 636. F.lven, II, 633. Écouviez, II, 368, Elz (riv.), I, 206, 369. 224. Ecrehonx, I, 199, Embiers (ile des), I, . 248. 265. Écrevisscs, II, 147. Embrun, I, 156,297, Eerins (barre des), 326, 328, 372, 391, I, 47, 49, 133. 411, 530, 548. — Ecueillé, II, 663. II, 372, 569, 652, Ecuisses, II, 290. 672. — III, 372. Ecury-sur-Coole, II, Embrunois, II, 37. 644. Emerillons (tribu), Edough (massif d'), III, 335. III, 13, 27, 83. Emigration, I, 430. Eduens ou yEdtii — III, 335. (peuple), I, 294. Emilius (mont), I, — II, 554, 610. 33, 134. Effets de commerce, Emirne, III, 166. il, 410. Emme (grande,riv.), Egce-Oebirge , I , I, 220, 238. 214. Emrne (petite, riv.), F.glctons, II, 665. I, 221. Eglise catholique , Emmenthal (Suisse), (voir Culte cathoI, 220. . ligue). E m pire Germani Église réformée que, I, 303, 310, (voir Culte pro315,318,324, 354, testant). 374. — II, 500, Eglise (Etats de 1'), 565, 567. "I, 345. Empire français Egris (plaine d'), III, (premier), I, 129, 23, 27, 67. 264, 339, 342, 349, Eguillelte (fort de 362,364, 305, 439. 1'), I, 265. — II, 17, 61. Eguzon, H, 663. Emporium, II, 309. Egvpte, II, 456, 460. Ems occidental (dép. — III, 99. de 1'), I, 344. Ehrenbreitstein (AlEms oriental (dép. lemagne), 1,218. de 1'), I, 344. Eiao (ile), III, 266. Ems supérieur (dép. Eifcl (mont), I, 75, de 1'), I, 344. 76, 136, 209, 213, Encausse, II, 188. 214, 224. Enchastraye, I, 36, Elbe (ile d'), II, 39, 132, 390. — 222. II, 653. Elbe (riv.), I, 344. Enchaume (moulin Elbenf, 1,191. — II, d'), II, 340. 229, 237, 270,272, Enchic- Bessiriani , 536, 637, 683. III, 99. El-Bosch (sierra d'), Enclos (I'), III, 178. I, 123. Encombres (coi des), Elections (anciens I, 43. États Généraux), Encombres (GrandI, 337. Perron des),I, 43. Eléphant, III, 156, Encornets (appât 158,210, 216, 237. de pêche), III, 287. Eléphant (chaîne de Encre, II, 298. 1'), III, 213, 224. Encre, voir Ancre Eleutherti (peuple), (riv.), I, 203, 237. I, 294. — II, 641. El-Kantour (monts), Eucula (glacier de III, 27. 1'), 1,45. Ellé (riv.), I, 186, Endja (riv.), III, 35. 199, 235. — II, Enfants (voir Na628,632. talité). Elne, I, 300. — II, Enfants assistés, I. 585. 449, 518. Elorn (riv.), I, 186, Enfer (roed'), I, 29, 199, 230. — II, 44, 133. 312, 628, 632. Engagements volon-
437
taires, I, 461,462, 467. Engagés, III, 315. Enghien, II, 188, 358, 363, 513,03-3. Enghien (lac d'), I, 230. Engrais, II, 12 et suiv. 157, 158, 161, 162, 180, 321, 434, 661. — III, 311. Enguinegatte, 1,314, 376, 396.—II,545. En-Namous (Oued), III, 37. Ennezat, II, 665. Enregistrement et timbre; domaine, I, 501. — III, 63, 348, 376. Enseignement, I , 532, 533, 539. — III, 379. Enseignement primaire, I, 532, 533. Voir aussi Ecoles. Enseignement secondaire, I, 538, 539. — III, 379. Voir aussi Ecoles. Enseignement supérieure, I, 539. Voir aussi Facultés et Ecoles. Ensisheim, I, 331, 381. Entrammes, I, 343. F.ntraygucs, II, 656. Eutre-deux-mers. II, 38, 97, 658. E n tr e-Dor d o gn e (pays d'), II, 38. Entrepôts, 1.510. — II, 424, 467, 483. — III, 106. Entre - Sam bre - et Meuse, I, 376. Entrevaux, I, 390, 391, 396. — II, 576, 653. Entreverncs, II, 210, 566. E'itrôves, I, 25. Entzheim , I, 322 , 381, 397. Envermeu, II, 637. Eocène (terrain), I, 10. Epeautre, II, 52, 62, Epernav, 1,191, 371, 418. — II, 29, 97, 177, 350, 365, 531, 644, 678. Epernon, II, 177. Eoiais, II, 361. Épicéas, II, 114. Epiées et épicerie, 11, 433, 482.-111. 199. Epinac, II, 204, 206, 293, 557, 648. Epinal, 1. 222, 371, 386, 423, 457,478, 505. — II, 172,
�438
TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈItES.
240, 261 262, 288, Esclaves (côte des), Eslaires, II, 549. Étrangers en Fran299,332, 367,m, III, 148. Estaque {!', localité), ce, I, 404 417,552, 615, 633. Escuula (mont de V), II, 290. Etraumes d'AnveEpinal (furèt U'), II, 1, 118 120, 138. Estaquc (,'haine de nay, I, 81. 116. Escoutay (riv.), I, 1'), II, 052. Elrcpagny, I 351 142, 152. iïpinurds, III. 236. Estarois (cap),1,261. - II, 637. Epinay, II, 178, 361, Escicbieu, II, 35. Estavar, 11, 211. Efretat, I, 215. 519." Escrînet (col de Y), Estenois, II, 36. Etrun, II, 3jo' 311 I, 05, 97. Epineuil, II, 96. Eslércl (munis), I, 332. ' Epoisses, II, 242, Escurolles, II, 663. 37, 55, 134, 266. Eu, I,202._|[, 363 Esnam (el-), III, 44. 556. — II, 39, 653. 471,535, 037, 63s' Eponges, III, 115, Esnambuc {Belain Esteroay, II, 614. Eu (forêt d ). Il, 117. 117. d'), III, 293, 304, Esterôrj (riv.), I, Eu au. Tréport (canal Kptc (riv.), I, 183, 315. 143, 157, 390. d'), II, 330. 196, 237, 307. — Espagne (et EspaEslissac, II, 643. Eucalyptus, II, IÎ6. II, 357, 534, 536, gnols), I, 113 et Eslrées-Saint-Denis, — III, 83, 183. 539, 637. suiv. , 124 et II, 640. Eure (ruisseau, le Equateur (républisuiv., 159, 160 , Estreclioui, II, 383. Havre), 11,474. . que de T), II, 464. 163, 259 et suiv., Elables, II, 632. Eure (fontaine d') Equipages militai314, 316, 318 et Etablissements I, 143, 133. res, I, 475. suiv., 348, 360, publics d'instrucEuro (riv.), I, 188, Er (île d ). I, 251. 374, 380, 430. — tion, 1,538.-111, 197, 237, 363. _ Erdie (riv.), I, 174, II, 91, 382, 403, . 379. H, 326, 357, 359, 181, 235. — II, 405, 406,433,435, Etablissements , 538,543, 637,662. 211, 342, 634. 439, 441 et suiv., privés d'instrucEure (chemins de Erdre {marais de 445,449, 452,455, tion, I, 533. — fer de f), II, 349 1'), 11,211. 458 478, 479, 4SI, III, 379. 350, 339. Erfl (riv.), I, 206, — III, 54, 59, 98, Elain, II, 191, 433. Eurp (dép. de l'),'I, 225, 239. 106. Etain, I, 379. — II, 363, 370,414,124, Erg ou el-Erg, III, Espagnols (pointe 551, 645. 432,436,452,453, 30, 31, 119, 120. des), I, 254. Etampès.1, 197. 302, 457,477,497,499, Erieuv (riv.), 1,143, Espalion.1,166, 373, 333, 371.421, 477. 527, 533. - II, 152, 232. — II, 412. — II, 356, — II, 178, 240, 19, 25,51,56,08, 666. 594, 655, 673. 284, 375,422,527, 69, 70, 72, 77, 80, Ermitage (T), II, Espaly (orgues d'), . 616, 639, 633. 92, 101, 130, 103, 100, 569. I, 95, 108. Étampois, II, 39. 192,199,225, !26, Ermont, II, 358, 361. Espeletln, II, 658. Elançons (glacier 244, 248,252, 255, Ernée, II, 620, 635. Esp^guette (pointe des), I, 49. 261,272, 274,289, Ernfe (riv.), I, 181, de 1'), I, 263. Etangs, II, 319,555. 206,306,307, 333, 235 — II, 620, Espinouse (montaEtangs (ca al des), 4'i8, 500, 501,302, 635. gne de 1'), I, 99, I, 143, 231. — II, 538, 037,670,075. Erquelipes, II, 327. 100, 137, 105. — 333, 667. — III, 381, 383, Erquy '(cap d'), I, II, 667. Etang-la-Ville, II, 386. 199, 250. Esquerdes, I, 512. 358. Eure-et-Loir (dép. Erquy, II, 476, 62i. — II, 545. Elaples, I, 244. — d'), I, 368, 373, Erromango (île), III, Esquimaux (peuII, 364, 471, 642. 414,435,452,45;, 254. ple), III, 278. Etat (chemins 'le fer 477,497,499,527, Eri-wald (AllemaEssarts (les). II, 060. de 0, II, 348 et 535, 513. — 11, gne), I, 74, 136. Esseillon (l'ortde 1), suiv., 379 et suiv. 12, 19, 23, 48,51, Eive (riv.), I, 174, I, 34, 390. Etat-major, I, 475. 55, 56, 63, 70, 72, 181,235.-11.620. Essences, III, 95. Etats provinciaux, 79, 80, 92, 130, Eivy, II, 212, 643. Essonne (riv.), I, I, 337. 136,199,223,244, Escandoi'gue, I, 100. 197, 237. — II, Etats Scandinaves, 248,252,202,298, Escarène(l), 11,654. ^ 371, 528, 639. II, 434, 437, 454, 355,498,500,501, Escarpelle (!'), II, Essonne (marais de 458, 470, 478. 502,543, 662,670, 204. T), II, 203. Etats-Unis, H, 392, 675. — III, 381, Escaut (fleuve) , I, Es sonnes,II,179,192, 403, 405, 433 et 383, 386 141, 189, 203 et 226,240, 298, 039. suiv., 441 et suiv., Eurville, II, 220. suiv., 227, 23S, Essoyes, II, 643. 449,459, 463.473, Euskuara, I. 291. 240, 303, 324, 375, Est (cap de 1'), III, 478, 479, 486. — Eu ville, II, 176,332, 376, 377. II, 165. III, 98, 171, 311, 645. 322, 326,331, 545, Est (rivière de 1'), 322, 341. Evaux, II, 1S6, 609, 547, 518, 642. III, 179. Eté (voir Sai . 664Escaut (bassin de V), Est (canal de 1'), II, sons). Ève (pointe d'), I, I, 141, 240. 318, 319, 323, 332, Etel, II, 148, 477. 256. Escaut (dep. de 1'), 333. Evéchés et éoéques, Etierdu Uaiii.1,185, I, 344. Est (compagnie des 256. I, 32.', 341. 545 Escaupont, II, 293. chemins de fer de 546. —111,8,182, Elier du Sud, I, 185. Esclikopf (Alle'ma V), II, 347, 349 et Etival-Claire-Koutai306, 316. gne), I, 72, 135 suiv., 365 et suiv. Evel (riv.), I, 186. ne, II, 298, 368. Esclaves et esclaEst-Algérien (com199. Etival-Nonipatelize , vage, III, 133, pagnie des cheEventails, III, 210. I, 353. 141, 157,159, 182, mins de fer de V), Evetie (lias-), II, Etoffes, II, 276 et 278, 298, 305, III, 98. suiv. — III, 95, 369. 315. Eslaing, II, 656. 141, 238. Evian, I, 115. — H.
�TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES. 185, 372,566, 651. II, 654. r'vran, II, 032. livre (riv.), I, 174, 134, 235. — H, 62i. Etrecy, II, 636. |,,reuj,l, 198, 327, ' 3-i8,333, 370, 414, 548. - II, 238, «61,355,357 359, 300,417,535, 538, 637, 675. F.>ron, II, 620, 635. EvciJcuil, H, 222, 057. Exemption du service militaire, I, 463. Exercice financier, I, 484, 485. Kinics, II, 636. Exportations, H, 423 et suiv., 436, et suiv., 446, 448, 450 et suiv., 467. — III, lOOelsuiv., 100,117,211,212, •16,223,239,242, 213,251,289, 322, 339 , 356 , 39 0, 391. Expositions, I, 459. Eygues (riv.), voir Aygucs. Evfniières, I, 54. ■— 'II, 652. Evgurande, II, 378, '665 Evhi, III, 147. Eymet, II, 336, 657. Evmouticrs, II, 610, "664. Fisses, I, 530. Eyzies (les), I, 289. Ezcaurre lEspagur, I, 126.
Cïisa,
439
l'aaa, III, 201. Faanoui, III, 258. Faaroa (baie de) , III, 237. labre (ile), III, 252. Factoreries III 197. Facture, II, 382. Facultés, I, 539 et suiv. Fziarati (peuple), I, 360. l'jgne (contrée), II, 35. Fagncs (hautes), I, 76, 136. Faïences, | II, 290, 291,525, 0 1 2, 6 39, 515, 662, 664. — ill, 171, 216, 223. Faisans file des), I, 170. ' Faisans, (I, 147.
Faï-lsi-long , III . Fautahua (Fort), III, 221. 259. Fakarava, III, 265. Fauville, II, 637. Falaise, I, 199, 370, Fauzan, II, 38. 413, 424. — II, l'ave (riv.), I, 224. 124,261, 282, 300, I-'averges, II, 651. 539, 636, 673. Faverges (seuil de), Falcon (mont) , I, I, 45. 147. Fay-le-Froid,II,666. Falcon (cap), III, 12, Favence, II, 653. 16. Faimont, II, 369. Falcmé (riv.), III, Fays-Billot, II, 644. 127, 128. Fécamp, I, 245, 482. Falgas (mont),1,117, — Il, 148, 230, 138. 250,207, 358,397, Falico (riv.), 111,130. 472,537,037,083. Fallcron (riv.), I, — III, 287. 185, 234. — II, Fecht (riv. Alsace), 060. I, 206, 222, 239. Fallières (ruisseau), Fcdjcdj (choit el-), I, 375. III, 31, 38, 113. Faluns, II, 10, 10, Fedî-el-Beinon (col _ 180, 061. do), 111, 27. Famars (camp de), Fedj-MV.ala, III, 73. I, 204. Feï (bananier), III, l'amène (mont), I, 262. •77, 130. Fekka (oued) , III, Fanges (forêt de), 32 33. II, 118. Felle'tin, II , 270 , Fàiigo (riv.), I, 225. 378, 609, 064. Fanjeaux, II, 668. Fellelin- (le Grand, Faou (le), II, 477, mont), I, 96. 632. Félou (chutes du\ Faoué't (le), II, 633. III, 127, 139. Fàralate, III, 174. FénérifTo (baie de), Faraman (phare de), III, 165. I, 263. Fcneslre (col de, Farfaria (chott), III, Alpes col.), I, 33, 30, 38. 39. — III. 372. Fargnicrs, II, 327. Fénétrange, I, 357, Farina (port), III, 331. 14. Feuille (col de), I, Farines, II, 48, 62, 99, 100. 240, 39.1, 438, 439, Feno (cap de), I, 444, 446, 466. — 269. III, 99, 117, 188, Fenouillêdes, II, 39. 212,239, 251,290, Féodalité, I, 304, 311. 305, 339 et suiv. Faron (mont), I, 55, Fer (cap de), III, 265, 393. — II, 13, 15. 577. Fer et fonte (voir Falahoua, III, 259. aussi Métallurgie Fatou hiva (ile), III, et mines), II, 194, 206. 214 et suiv., 306, FatLa (riv.), III, 131. 433,435,440, 412, Fatlala (riv.), III, 452, 453,459,467, 129. 468, 472,478,480, Fa u c i g n y (monts 482,484,331, 533, du), 1, 29. 44, 133. 543,549,551, 555, — II, 37, 133, 565, 557, 585,580, 591, 566,618,649, 651, 597, 599, 611,613, 658. 630, 642 et suiv., Faucille (col de la), 648, 654, 655,656, I, 60,62, 135, 387, 657. 658 et suiv., 396. 662, 663, 664,666, Faucilles (monts) , 667. — III, 92, I, 19, 79, 136, 144, 106,116,141, 142, 150, 211, 214,283, 143,158, 170, 186, 292,330,397.— II, 216,237,251, 321, 29, 116, 135, 645. 386. Faucogney, II, 646. Fêre (la) (Aisne), I, Faugèies, II, 384. 378, 396. — II, Faulquemont, I, 338. 326, 327, 303, 365, Fauquembergues, 11, 530, 040. 012. Fôre - Champenoise
(la) (Marne), L 347, 367. — II, 332, 644. Fêre-en - Tardenois (la) (Aisne), IL, 640. Foriàna, III, 38. Fermes écoles, I, 459. . Fernand Vaz (canal), III, 153. l'erncv. II, 558, 649. Fernukha(mont), IIL, 25. Fcrques, II, 173. l orrain, II, 35. Ferrand (puv), L 94, 105, 135. Ferrât (cap), III, 12, Fcrralus (mons), III, 25. Ferré (cap), III, 313. Ferré (cul-de-sac), III, 313. Ferret (cap1, I, 162, 238, 259. Ferret (col), I, 20, 23. 24, 29, 31. Ferret (val), I, 23, 2i, 26. Ferriêre (la, Allier), II, 173. Ferriôres (nord), IL 173. Fcrriêres (Loiret), II, 017, 662. Ferronriière, II, 191. Ferté-Alais (la) (Seine-et-Oise), IL 639. Ferlé-Bernard (la) (Sai Ihe), II, 207, 635. Ferlé - Frénel (la) _ (Orne), II, 636. Ferlé - Gaucher (la) (Seine-et-Marne), II, 639. Ferlé - Milon (la) (Aisne), II, 173, 363, 367. Ferlé- sur - Amance (la) (Hte-MarneL II, 644. Ferlé - sous - Jouarre (la) (Seine-etMarne), II, 170, 212, 528, 639. Ferlé - Macé (la) (Orne), II, 202, 267, 540, 630. Ferté - Saint - Aubin (la) (Loiret), IL, 661. Ferlé - Vidame (la) (Fure-et-Loir), IL, 602. Ferlois, II, 30. Feudoue (la) (voir aussi Jeumont), II, 173. Fcuqueroiles - sur Orne. II, 177. Feuquiêres, II, 231.
�440
TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
502,628,632, 670, Fleury - en - Ar Fontaine-le-D 267, 315, 476,477, gonne, I, 74. (beme-Inf«) un n 675. — III, 381, Fleury -sur-Andelle, 638. ' ' 383, 386. II, 637. Fontanes, I 179 _ Finisterre (cap), I, Fleuve-Rouge (voir II, 340. 128 Song-Koï, fleuve,. Fontanot, 1,197 303 Fins, II, 210. Flibustiers, III, 294. Fontarabie, I, 239 Fîraoûn (chott), III, Flitans (passe aux), 325. ' 38 III, 286. Fontargenles (port Firm'iny.II, 207,221, Flitta (tribu), III, de), II, 029. 226, 374, 606, 677. 53. Fontblisse, II, 340 Fismes, II, 644. Flize', II, 220, 614. 341. Fium' Orbo (riv.), I, Flogny, II, 648. Fonte (voir Fer\. 225, 228. Floirac, II, 233. Fontenailles, II, 534] Fium' Orbo (conFlorae, I, 104, 372, Fontenay-aux-Rotrée), II, 39. 417, — II, 336, ses, I, 537. — II Fives-I.ille, II, 219, 587,666,678. 177, 178. 220, 290, 546. Florensac, II, 067. Fontenay-Ie-Comlc Flacherie, II, 146. Floride, III, 1, 271, I, 171, 313, 349, Flamanville (nez ou 275. 356,363,373,422 cap do), 1,199,218. Flottage, II, 119. — II. 234, 339 Flamanville, II, 171. Flotte, voir Ma381,603, 000,681. Flamboin, II, 367. rine. Fontenay-Ie-Pciiplc, Flandre, I, 10, 14, Flotte (la), (Chavoir : Fontenav16, 78, 86, 130, rente - Inf"), II, Ic-Comte. 272,279,293, 305, 478. Fontenov, I, <»04 318,319,330,338, Flotte (cap de la), 396, 530. 341, 360 et suiv., (N'U'-Calédonie), Fontevrault, I, 530 370, 375,425,495. III, 252. — II, 022. — II, 28, 35, 38, Foa, III, 245, 248. Fontevrault (forât 40, 54, 55, 66, 69, Fodda (oued), III, de), I, 184, 75, 70, 85, 102, 34, 44. Font-Sancte (pointe 127,135, 144, 105, Fœhn (vent), 1, 14. ' de), I, 39, 132. 239,265, 270,290, Foires et marchés, Fonvieille, II, 176. 306, 545, 546. II, 124, 262, 421, Forbach, II, 293,530. Flandre (petite) 422,527, 528,533, Forbans (ile aux), (Saintonge), 11,38. 553,559, 582,622. III, 170. Flandre de Médoc, — III. 102. 210. Forcalquier, I, 333, II, 38. Foix (ville et comté 372, 411. - II, Flandre et Artois, I, do), I, 162, 311, 356,576,033,072. 337. — II, 35. 317, 330, 334,336. Forclaz, I, 25, 26. Flandre et Hainaut, 338,341,361, 372, Forêt (baie de la), I, I, 336. 412, 427.- 11,32, 254. Flandre (canaux de 38, 141, 383, 597, Forêt (Pays de la), la), II, 316, 319, 655, 672. II, 39. 326, 642, 643. Folembray, II, 293. Forêt tropicale, III, Flandre (bassin géoFolin(boisde), I, 82. 325, 371. logique de la), I, Folligny, II, 124, Forêts et bois, I, 16. 360. 71, 77, 83, 80, 89 Flanelle, II, 269. Folkeslone, I, 241. et suiv., 100,106, Flattées (le colonel), — II, 392, 405, 108 et suiv., 122, III, 118, 119, 121. 545. 131, 134 et suif., Flaviac, II, 279. Fomboni, lit, 160. 217,451,450,313. Flavigny, II, 648. Fondettes, II, 379. — II, 18 et suiv., Flèche (la), I, 181, Fondouk, III, 70, 29, 30, 31 32, 33, 370, 421, 479. — 75, 365. 111 et suiv., 130, II, 143, 379, 620, Fontaine (territoire 154 et suiv., 321, 635, 682. de Belfort). I, 357. 441, 445, 551,558, Flechinelle, II, 205. 565, 568, 535, 586, — II, 646. - III, Fleckertshœhe (Alle591,612,630,641, 373. 646,647,651,656, magne), 1,74,136. Fontaine - Française Fleix. (le), II, 593. 658,661,662, 663, (Côte-d'Or), 1,150, 666,667.-111.81, Fiers, II, 262, 267, 316. — II, 555, 358,360, 536,540, 82, 117, 126, 111, 556, 648. 162,164,183,210, 636, 680. Fontainebleau, I, 212 , 216,237,250, Fleurance, II, 655. 309,371,421,428, Fleurieu, H, 233. 309, 337, 339. 479. — II, 101, Fleurs, II, 439, 441, Forêts (dép. des), I, 177, 289,309,528, 572. — III, 81. 344. 639, 633. Forez (le), 1,11,316, Fleurus (Belgique), Fontainebleau (fo333, 341. —II, 30, I. 321, 376, 397. rêt de), I, 85. — 40, 560, 561, 603, Fleurus ( Algérie ), II, 117, 524. III, 85. Fontaine bouillante 650. Forez (canal du), Fleury-devant(Guadeloupe), III, II, 14, 84. Douaumont ou 310.
Rems, II, 600, 650. Feutre (voir aussi Laine), II, 270. ^èucs, II, 04. — III, 80, 114. Fez, III, 116. Fézensac, II, 38. Fézensaguet, II, 38. Fezzâra (lac), III, 17, 36, 07. Fianarautsoa , III , 169, 308. Fibres textiles (voir aussi Laine, Soie, Colon, etc.), II, 431. — III, 161. Ficarello (riv.), I, 225. Fichtel-Gebirge (Allemagne), I, 214. Fié, III, 130. Fiefs (voir aussi Féodalité), I, 305. Fier(riv.),1,45,153, 232. — II, 566 , 651. Figalo (cap), III, 12. Figeac, I, 166, 373, 417. — II, 376, 378, 594,656, 678. Figueras (Espagne), I, 323. Figuier (pointe du), 1, 162, 259. Figuiers, II, 100, 572. — III, 84, 86, 114. Figuiers de Barbarie, III, 86. Figuîg, III, 11, 48, 97, 120, 122. Fiji (ilcs), III, 252. Filatures, II, 251 et suiv., 580. Fillïla (mont) , III, 93, 94. Filhaoucen, III, 23, 93. Filosorma (forêt de), I, 57. Filtalia (riv.), III, 170. Fimarcon, II, 38. Finances (ministère et administration des), I, 442 , 483 et suiv. — II, 513. Finestre (col di), I, 37, 40. Finiels (signal de), 1, 98, 137. Finistère (côte du), I, 252, 253, 254. — II, 476, 477. Finistère (dép. du), I, 368, 370, 403, 410,414,436,452, 453,457,477,497, 499,511, 514,527, 535, 543, 546. — II, 19, 23, 24, 25, 56,69, 70, 72, 81, 85, 92, 127, 130, 132,190,199,225, 237,238,248, 252,
�TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
Forez (monts du), I, 108, 138, 173. — II, 650, 665. Forez (plaine du), I, 110, 230.— II, 30, 141, 210. Forges-lcs-Eaux (Seine-Infér.), I, ISO, 188, 293. — II, 538, 637, 638. Foreosfbassin houille"), II, 207. Forges (Charenteluf.), II, 298. Forges et hauts fourneaux (voir aussi/'evet/bnfe), II, 214, 218 et suiv., 306, 549, 561, 655. Fornieric, II, 640. Formigny, I, 312. — II, 535. Formose (ile), III, 125, 172. Fortàs (djebel), III, 27. Fort-Dauphin , III, 105,171, 172,173, 180, 181. Fort-de-France, II, 406. - III, 313, 314,315,316, 317, 321, 322, 371. Fort-Ies-Bains, I , 392. Fort-National, III , 26, 40, 45 , 46 , 70. Fos (golfe de), I, 263. Fos (marais de), II, 211. Fossa (la), I, 121. Fossat (le), II, 655. Fosses-Maricnnes ou Fossx-Marianss , I, 263. — II, 316, 572: Fosses (les), II, 191. Fouesnant, II, 632. Fougaron (foret de), I, 122, 138. —II, 668. Fougerais (contrée), II, 36. Fougeray,II, 633. Fougères, I, 201, 333, 370, 415. — II, 124, 284, 360, 626,633, 676. Fougères (voir Landes). Fougères (forêt de), 1, 90. Fougerolles, II, 559. Fouillouse (la), II, 207. Fouladougou , III , 126. Foulards, II, 276. Foulbê (peuple), III, 133, 134. Foulepointe (ville et rade de), III, 165, 172, 177. Foulon (canal du), II, 14. Foum - Tatahouin , III, 113. Four (roc du) (Morbihan!, I, 256. Four (rocher du) (Finistère), I, 252. Fouras, II, 381. Fourcat (col de), I, 115, 138. Fourchambault, II, 221, 612, 664. Fourche (morne de la), III, 178. Fourmics, II, 219, 272, 293, 364, 549, 643, 680. Fourmis, III, 158. Fournaise (piton de la), III, 178, 179. Fourneaux (hauts), voir Forges. Fourneaux ( les ) (Savoie), I, 34. — III, 372. Fourneaux (les) Maine-et-Loire), I, 381. Fournels, II, 666. Fours, II, 663. Fours (col des), 1,25. Fousscret, II, 668. Foula (le), 111, 134. Fouta-ïljallon (contrée), III, 125, 126, 127,128,129, 130, 133, 134, 135, 136,139,141,344. Fou-Tchéou (arsenal de), III, 228. Foutouna (ilel, III, 253, 254, 370. Foux (col de la), I, 23, 40, 53, 134. Fraisans, II, 213, 221, 560. Fraises, II, 108. Frais-marais , II , 293. F caisse, II, 374. Fraize, II, 368, 646. Framont, II, 213. Français (cap) ( S1Domingue), III , 296. Français (baie des) (Madagascar), III, 175. Française (baie) (Canada), III, 273, 283. Franc-Alleu ( M ar che), II, 40, Franc-Alleu ( Lorraine), II, 36. France (Origines et histoire de la), I, 303 à 399. France (col de), I, 63. France (Ile-de-, province), noir Ilede-France. France (Bastion de), III, 13.
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France (ile de) (uoz'r 398. — II, 371. aussi Maurice(île), French Shore, III, III, 172, 173, 177, 201, 293, 370. 181,188,291, 343. Frenda, 111, 23, 49, France (Nouvelle-), 79, 82, 89. III, 2, 272, 274, Frêne, II, 112. 275,280,281, 284. Fresnay (Sarthe), II, France-Royal, III, j 267, 620, 635. 272. Fresnaj (baie de la) Francescas, II, 657. (Bretagne), I, 199, Franceville, III, 151, 250. 154, 156, 367. Fresnaye (la), (SarFrancfort (traité the),'ll, 035. de), I, 354, 357, Fresnes (Nord), II, 358, 362.366,382, 203,205,293, 549. 384, 397. — II, Fresnes-cn - Woèvrc 36, 206, 550. (Meuse), II, 645. Franche, II, 378. Fresnes - Saint - MaFranche - Comté et rnés nite-Saône), Francs-Comtois , II, 646. I, 304, 310, 314, Fresquel (riv.), I, 319, 320,336,337, 159. — II, 337, 338,339,302,371, 381, 583, 668. 387,437.- 11,29, Fréteval, I, 353. — 37, 59, 106, 114, II, 617. 132, 181,212, 221, Fretoy (forêt de), II, 234,370,558,646. 117. Francheville , II , Frévent, II, 265, 296. 272, 363, 545. Francia Wneiisis Fribourg - en - BrisFrance Rhénane), gau, I, 321, 381, , 302. 397. Francipett, III, 197. Friedlingen, I, 322, Franco - nigérienne 381. 397. (compagnie de ch, Friedrichshafon, I, de fer), III, 98. 216. François I, 35, Frioland (mont), I, 38, ' 43, 51, 315, 39. 316. 361, 390. — Frioul (port de), I, II, 530. 532, 572, 264. 000, 623. — III, Frise, I, 303. 1, 2,270, 271,272, Frise (dép. de la), I, 291. 344. François (le) , III, Friville - Escarbolin, 318. 321, 371. II, 231, 543. Françoisville ou Frœschwiller, I, 340, Havre-de-Grâce, 351, 381, 397. II, 474. Froidos, 11, 180. Franconie (lerrasse Froissy, II, 640. de), I, 214. Fromages, II, 241 et Francs (peuple), I, suiv., 435 , 443, 300 et suiv., 427, 454, 525,531,535, Frangez, II, 179. 558,565,568, 591, Frangy, II, 051. 607,636,644, 645, Franten Wald , I, 647, 648, 649, 651, 214. 665. Franqué (rade de), I, Froment, II, 24, 27, 262. 28, 30, 33, 38, 43 Fraxinet (voir Garet suiv., 56, 57, de-Freynel). 77, 160, 429, 462, I'reboutzie (glacier 467,520,524,526, de), I, 28. 546,600,616,618, Fréchib, III, 24. 621, 634 et suiv., Frégule, III, 302. 642, 644,649, 652, Fre'hel (cap), I, 199, 656,657, 658, 660, 250. 661, 662, 668. — Freidour (mont), I, III, 114, 188, 380, 30, 39, 134. 381. Fréjus (ville et golfe Fromental, II, 39. de), I, 266, 328, Fromentine (détroit 546, 548. — II, de), I, 174, 256. 577, 653. Fromvcur (passage Fréjus (pointe, col et du), I, 199, 252. tunnel du), I, 31, Fronsac, II, 658. 34, 36, 132. 390, Fronsadais, 11,38,97.
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TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
Frontenac (fort), III, Gabon (estuaire et Gange (fleuve), III, I 280, 283. rent), I, 153 _ riv.), III, 149, 151, ! 194, 197. Frontenay, II, 000. 153, 157. II. 209, 334, 067. ! Ganges, II, 145, 280, Frontières, I, 374 et Gabon (contrée), III, I j Gardon d'Anduze 282, 667. suiv. (torrent), I, 133 4, 8, 146, 149, | Gangiou (estuaire), Fronlignan, II, 09, — II, 667. 153, 156, 348, III, 203. 583, 007. 367. I Gardon de Mialot j Gannat, I, 180, 373, Fronton, II, 068. I (torrent), I, 153, Gacé, II, 630. 411. — II, 371, Frouard, 1, 221, Gacilly (la), H, 033. Gardonnenque.il,39, 377,378, 611,663, 379, 383. — II, ; Gargalo (ile de) I Gadougou (plateau), 671. 220,328, 332, 365. I 225, 269. III, 126. Gants et ganterie, Fruges, II, 642. Gargan (monts\ I Gaéls (peuple), I, II, 283, 533, 568, Fruits. II, 28, 108, 291. ] 8*, 102, 107,'137! 644, 651, 666. 109. 434,435,438, I Gantes (peuple), I, Gafsa, III, 33, 41, Gaoua (ile), III, 255. 439,443,452,458, 294. 108,112, 115,116. Gap, I, 156, 327, , Garlin, II, 658. 479, 524, 572. — Gaillac, I, 165, 372, 328,372, 411, 457, III, 104, 143, 170, 422.-11,98, 376. 548. — II, 372, ; Garnier (Francis), 212,216, 279,318. 588, 668, 684. III, 4, 219, 227 569, 652, 672. Fruits oléagineux 228. Gaillon, I, 530. — Gap (canal d'irriga- , Garonne (riv.), I (voir Graines oléaII, 539, 637. tion de), II, 14. gineuses). 118.119, 121,129, Galan, II, 378, 655. Gapençois, II, 37. Fruitiers, II, 519. 159 et suiv., toi' Galaure (riv.), I, Gapeau iriv.), 1,143, Fuchau, II, 584. 142, 154, 232. 165, 276,233,234, 157, 232. Fumav, II, 172, 231, 291, 391. - II, Galaure (contrée), Gapsa, III, 112. 533" 644. II, 37. 133,310,336, 338, Garabit (pont de), Fumel, II, 657. Galenstock, I, 144. 376, 381; 588,591, II, 343. Fumier, voir En592, 593,595,596, Galeria, II, 39, 172. Garamantes ( peugrais. 657, 658, 668. Galero (mont,Italie), ple), III, 42. Fundus, I, 298. Garonne (dép. de la 1,40. Garance et GaranFundy (baie de) (voir Haute), 1, 336, Galets (pointe des), cine, II, 32, 76, Française (baie). 368, 372,403,410, III, 178, 182, 187, 233,438,441, 571. Fungus, III, 263. 347. 415, 426,436,452, — III, 113. Furans (riv , Ain), 453, 457,477,496, Galibier (massif du), Garantie (bureaux l, 149. 497,499,527,535, I, 22, 29, 36, 47, de, horlogerie),II, Furens(riv., Loire), 544. — II, 12, 19, 48, 133.-111,372. 285. I, 175, 178. — II, 25, 32 , 48 , 56, 59, Galice, I, 129, 292. Garbet (riv.), I, 161. 344, 605, 650. 64, 65, 70, 72, 80, Galion (anse et riv. Gard (riv.), I, 143, Furfande (chaîne 87,89, 92,98,107, du), III, 313, 314. 153, 233. — II, de), I, 39. 130,106,181, 187, Galise (glacier do 334, 581, 667. Furfoos, I, 290. 199,225,248, 252, la), I, 32, 132. Gard (dép. du),1,369, Furieuse (la,riv.), I, 307, 319,498,500, Galite (ile), III, 13. 372,402,410, 415, 151. 501,502, 588,668, Galilon (ilot). III, 13. 426,429,436, 437, Furka (pic et col), I, 670, 670. - III, Gallargues, II, 375. 452,453,457,477, 144. 381, 383, 386. Gallas (peuple), III, 496,497,499, 527, Fumes, II, 332. Garonne (bassin et 190. 530,535, 544, 546, Fusain (riv.), I, 197. vallée de la), I, Gallego (riv., Espa5.8. — II, 12, 19, — II, 639. 9, 13, 159, 160 et gne), I, 124, 126. 25, 56, 70, 72, 76, Futai'-s (voir aussi suiv., 168, 272, Gallincro (sicrradu), 80, 87, 89, 91, 92, Forêts), II, 119. 274, 275,276,278, I, 117, 123. 99, 100, 107, 108, Fuveau, II, 211. 279, 290,310,368, Gallino (Espagne), I, 110, 111. 128, 130, 424. — II, 32, 33, 120, 145,146,163,164, 59,69, 74, 75, 77, Gallois (cul-de-sac), 172, 181,191,197, G 89, 98, 107, 112. III, 175. 199, 213, 222,223, 114.120, 128,135, Gally (ru de), I, 225,227, 237, 248, 138,144,143,105, 197. 252, 282,303, 306, 166,314,336, 337, Gaada (djebel), III, Galoches, II, 284. 307,311.498, 502, 23. 338, 362,587,589. Galvesse, II, 36. 581, 667, 670,675. Gabali (peuple), I, Garonne (canal laGamaches, II, 641. — III, 381, 383, 294. téral à la), II, 336, Gambie (riv.), III, 380. Gabalum, II, 587. 588, 593,595, 656, 123,124, 125, 128, Gard (pont du), II, Gabardan, II, 38, 657,658, 668. 135. 139. 303, 581, 007. 596. Garou, III, 131. Gambie (contrée) , Gardanne, II, 372. Gabarret, II, 596, Garoupo (promon • III, 128, 129. 652. 658. toire dela),I, 266. Gambier (lies), III, Garde (la), II, 328. Gabas (riv.), I, 162, Garrigues de Lo260, 262,264, 265, Garde (cap de), III, 169. dève, I, 92, 99, 267, 370. 13. Gabelle, I, 338, 339. 100, 109, 137. Gambon (le, riv.), I, Garde-Freynet (la), Gabes (ville et oasis), II, 32, 85, 667. 196. I, 304, 392. — II, G.irrigues de Nîmes, III, 14, 108, 113, Gan, I, 333. 577. 1,144,138.-11.39. 114, 116.122, 366. Gaud, I, 204. 205. Garde-forestier, I, Gabes (golfede), III, Gar Roubàn, III, 93. Gaudiole, III, 138, 456. 14, 31, 38, 113, Gartempe (riv.), I, 140. Garde-mine, I, 452. 115. 183, 235. — II, Gando, III, 136. Garde nationale moGabès ( oued ), III, 600, 664. Gangaran (plateau), bile, I, 461. 113. Gascogne, I, 10, )S, III, 126. Gardon d'Alais (tor283, 301,302,309,
�TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
317,330,336,361, 373.-11,38. 128, 389, 590, 591. Gascogne (golfe de), 1 130, 141, 162, 168,258 , 2 7 2 , 2 74, 374. Gascons (peuple), I, 291. Gaspard (pic), I, 49. Gaspé (promontoire) 111, 271. Gastiues (contrée) , 11, 36. Gàtiuais, I, 82, 85, 136, 307,335,360. - II, 35, 37, 39, 77, 136, 137, 145, 177, 616, 661. Gdtiiie, 1,4,17, 112, 138, 184. — II, 37, 133, 137, 660. Galope, III, 243. daube (lac de), I, 170, 231. Gaude (la), II, 100. uWe (plante), II, 77. Gaude (aliment), II, 59. Gaule et Gaulois, I, 15, 2S9 et suiv., 301, 437. — II, 309, 504,541,544, 545, 554, 561, 588. Gaule romaine , I , 295, 2 9 7 , 32 3. — II, 309, 310, 557, 501, 5 74, 5 7 6 et suiv., 596, 598. Gaule cisalpine, I, 295. Gaule transalpine ou Gaule chevelue, \, 295. Gaulière, II, 120. Gaure (contrée), I, 335. — II, 38, 117. Gavaclicrie, II, 38. Gavarnie (cirque et port de), I, 123, 124. — II, 635. Gavarnie (village), II, 597. Gaves (rivières), I, 119,162,169, 233. - II, 338, 382, 596,597,599, 600, 658 (ooir à leurs noms respectifs). Gavray, II, 124, 635. Gavre (pointe de), I, 255. Gavre'(forêt de), II, 117. Gavr'inis, I, 290. Gaz, II, 286, 514. Gaze, II, 276. Gazelle (passe de la), HI, 244. Gazelles, III, 141. Géant (aiguille du), 1,26,27, 132. Géant (col du), I, 26, 27. Géant (glacier du), I, 26, 28. Géant (pic du), I, 118, 120, 138. Geaune, II, 658. Goba (rio). III, 125, 130, 135. Geer (riv.), I, 213. Geete (riv.), I, 205. Gélas (mont), I, 39. Gelé (piton), III, 314. Gèlise (riv.*, I, 108. Gémozac, II, 659. Genabum (voir Cenabum). Gençay, II, 061. Gendarmerie, 1,475. — III, 61. Gendrcy, II, 647. Généralités (anciennes), 1, 337, 338. Gènes et Génois, I, 268, 321. — II, 370. Gènes (dép. de), I, 345. Gènes (golfe de), I, 41. 200, 268. Genève, I, 34. 44, 145, 327, 344. 362. — II, 370, 373. Genève (lac de, ou Léman), I, 24, 44, 60, 145, 153, 228, 232, 349, 388. — II, 506, 651. Genevois (contrée), II, 37. Genèvrc (mont), I, 31, 35, 132, 315, 390, 398. — II, 310, 052. Genévriers, III, 286. Gengy (riv.), III, 196.Génie militaire, I, 474, 478. Gcnlis, II, 648. Gennes, II, 361, 634. Genolbac, II, 667. Gentilhomme verrier, II, 292. Gentilly.II, 178, 237, 527, 683. Genlioux, II, 664. Geutioux ( plateau de), I, 107, 137. Géologie de la France, I, 3 et suiv. George (fort), III, 128. Ger (pic do), I, 127, 139. Géranium, III, 81, 186. Gérardmer, I, 385. — II, 174, 242, 268, 368, 553, 646. Gérardmer (lac de), I, 222, 230, 239. — II, 268. Gerberoy, H, 529. Gerbévillor, II, 368, 645. Gerbier - de - Jonc (mont), I, 96, 97, 137, 172.-11,666. Gère (riv., Dauphiné), I, 154. Gère ( riv., Charente-Inf.),1,171. Gergovio, I, 110, 294, 296. — II, 607. Germains (peuple), I, 299, 304, 427. Germanie, I, 214, 297, 298. Géromê, II, 242. Gérone, I, 323. Gerrouma, III, 93. Gers (riv.), I, 167, 234, 368. — II, 337, 593,595,655, 657. Gers (dép. du), I, 356, 368, 373,410, 415, 422, 424,436, 452,453,457, 477, 497, 499,527, 535, 544. — II, 10, 19, 23, 25, 32, 49, 56, 64, 70, 72, 77, 80, 89, 92, 98, 103, 108, 130, 144,173, 199, 225. 248, 252, 502,595, 655, 670, 676. — III, 381, 383, 386. Gcryvillo, III, 40, 68, 86, 90. Gélules (peuple), III, 42. Gévaudan, I, 98, 308. — II, 39. 111, 270, 579, 580. Gevrey-Cbambertin, II, 95, 648. Gevrolles, II, 135. Gex (et Pays de), I, 317, 334,338, 341, 349, 357,361,365, 371,387,388, 411. — II, 30, 37, 176, 243, 356, 555, 557, 649, 671. Ghadamès, III, 74, 118, 120,121,122, 343, 367. Gbarbi (chott el-), III, 11, 15, 36. Ghardaîa, III, 30, 70, 101. Ghardimaou, 111,116. Ghàr-el-Melah (lac de), III, 111. Ghàt (contrée), III, 118, 119,121,122. Gberba, 111, 14. Gbiloum-Djin,III,93. Ghir(cap), 111,10,18. Gbisoni, II, 654. Gborra (djebel), III, 32. Ghuir (oued) , III, 118. Gia, III, 217.
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Gia-dinh, III, 201, 203, 207. Giamarclla, I, 132. Gia-ninh, III, 207. Gianchi (peuple) , III, 218, 220. Gibier, 11, 144, 521. — III, 222, 246, 279, 287. Gibraltar (détroit de;. III, 99. Gien, I, 173, 334, 373, 417. — II, 170, 291,371, 374, 377, 616,617,661, 678. Giennois, II, 39. Giens (presqu'île de), I, 265. Gier(riv.), I, 93, 96, 148, 152, 232. — il, 335, 605, 649, 650. Giffre (riv.), I, 153. Gignac (Hérault), II, 250, 667. Gignac (Vaucluse), II, 181. Gilly, II, 374. Gimois, II, 38. Gimone(riv.),1,167, 233. — II, 656. Gimont, II, 655. Gimont (col de), I, 35. Ginestas, 11,99,668. Gim/embre, 111,236. Gingy, 111, 195. Giraglia (ile et phare de|, I, 269. Giraucourt (fort de), I, 386. Girofliers, III, 176, 183,186,337,339. Giromagny, I, 386. — II, 260, 309, 554, 646. Gironde.(riv.), I, 16, 161, 162, 165,258, 275, 368. — II, 382, 479, 591,592, 658, 659. Gironde (dép. de la), I, 368, 369, 373, 403,410,415, 426, 429, 436, 450, 452, 453, 454,456,457, 477,492, 496,497, 499,510, 511, 512, 514, 515,520, 527, 535, 537, 544. — II, 10, 12, 13, 19, 23, 24, 25, 33, 56, 70, 72, 77, 80, 89, 92, 97, 106, 107, 127, 130, 199, 225, 248,250,252, 286, 291, 294, 298, 299, 307,349, 498,500, 501,502, 591, 658, 670, 676. — III, 381. 383, 386. Gironville (fort de), I, 383. Girou (riv.), I, 164,
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TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
Gisors, I, 196, 307. 225, 228, 239. — Gouroa (djebel), III, — Il, 238, 261, II, 654. 28. 355, 357, 358,363, Golo (dép. du), I, Gouroun-Ga, III, 539, 637. 341, 343, 356. — 133. Givet, I, 210, 377, II, 586. Gourounsi, III, 127, 378,380, 396,428. Gometz, II, 177. 134, 140. — II, 173, 175, Gomme, II, 433,440. Gourzy (mont), II, 192,238, 239, 298, — III, 83, 101, 1S8. 363, 300,369,533, 124, 141, 143. Goûtas (mont), III, 644. — III, 373. Gomme-gulte, III, 25. Givors, I, 96. 148, 216. Goûter (dôme du), I, 149,324,476,477. Gonatier, III, 141. 26. — II, 221, 293, Goncelin, II, 651. Goutte de la Maix 335, 370, 373,375, Gondja, III, 140. (riv.), I, 224. 564, 649, 050. Gondrecourt,II, 645. Gouvernement cenGivors (canal de), II, Gonesse, II, 639. tral, I, 439. 335, 564, 650. Gordes, II, 652. Gouvernements miGivry, II, 648. Goredienende (riv.), litaires (anciens), Glaces, II, 291, 519, III, 131. ' 1,330,332 et suiv., 525, 530,552,041, Gorée (ville et ile 370 et suiv. —II, 613. de), III, 2, 124, 35 et suiv. Glacier (aiguille du\ 137, 138, 142,350. ! Gouverneur général I, 26. Gorilles, III, 158. (colonies et proGlaciers ( torrent Gorre (riv.), I, 107. tectorats), III, 7, des), I, 25. Gorron, II, 635. 47, :9, 137, 181, Glan (riv., LuxemGorze, I, 358. 190,205,228,239, bourg), I, 222, Goubet-kharah, III, 240, 247,260,287, 239. 190. 316, 329. Gland (riv., France), Goudron, II, 203. Goyave (riv.), II, I, 195, 237. — II, Goueil de Jouéou, I, 300, 301. 640. 100. Govave (Grand et Glandasse (mont), Gouesnières (la), II, Petit), III, 296. I, 50, 134. 360. Goyaviers, III, 84, Glandève, I, 327, Gouessant (riv.), I, 215. 328. — II, 576. 202, 236. Goyen (riv.), I, 186, Glandon (col du), I, Gouct (riv.), I, 202, 236. — II, 342. 48. 236,251.-11,330, Goyogouins (peuGlands doux, III, 626, 627. ple), III, 276. 82 Gouf (le), I, 258. Gozicr (le), III, 301, Glannes, II, 575. Gouffern (forêt de), 308. Glass, III, 157. II, 117. Graçay, II, 662. Glassbcrg (mont.). Goubenans, II, 200. Graffenstaden , III, I, 221. Gouina (chutes de), 226, 296. Glatt (riv.), I, 219. III, 127. Graine (riv.), I, 183. Glenans (îles), I, Gouira (djebel), III, Graines, II, 434, 255. — II, 391. 17. 444, 446. — III, Glère, III, 372. Goul (riv.), I, 166. 117, 198. Glorieuses (îles), III, Goulet, I, 252. —II. Graines oléagineu164. 628. ses et fruits oléaGlos, II, 359. Goulet (montagne gineux, II, 09 et Gness, I, 4, 94, 96, du), I, 96, 98, 137. suiv., 74, 434,438, 98, 103. —III, 15, Goulette (la), III, 439,443,445,467, 106. 106, 108, 111,116, 482. — III, 143, Goarec, II, 633. 366. 198, 212, 352. Gobad, III, 190. Goulette (port delà), Graioceli (peuple), Gobelins {ManufacIII, 14, 111. I, 294. ture des), II, 276. Goulven (anse de), Graisivaudan, I, 48, Go-cong, III, 208, I, 252. 51, 154, 229, 295, 210. Gourâra (contrée), 391, 423. — II, 3, Godavéry (riv.), III, III, 120, 367. 4, 31, 37, 51, 69, 196, 369. Gourâra (sebkha), 79, 100,127, 144, Goderville, II, 637. III, 120. 268, 372, 568. Goello, II, 36. Gouraya (massif du), Graisivaudan (basGôgô, III, 131. III, 26, 93. sin houiller du), Gohelle, II, 35. Gourbeyre (col de), II, 210. Goitre, I, 426. III, 300. Graisses et suif, II, Gol (étang du), III, Gourdon, I, 167,373, 235, 434, 444. — 180. 417. — II, 594, III, 188. Goléa (El-), III, 10, 657, 678. Graissessac, II, 204, 30, 32, 46,48, 49, Gourdon (roc de), I, 209, 383, 580. 74, 118, 119. 97, 137. Gramat, II, 657. Goléon (mont), I, Gourin, II, 633. Grancey-le-Châtcau, 47. Gournay, II, 129, II, 648. Goléon (col du), 1,47. 241, 357, 363,538, Grand (plateau de), fiolo (riv.), I, 57, 58, 637. I, 73, 136.
I
�TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
Grand-Pré, I, 84, 345. - II, 180, 644. Grand-Pressigny (le), H, 661. Grand-Serre (le), II, 651. Grand récif, 111,244. Grand récif do Gatone, III, 244. Grand récif des Français, III, 244. Grand récif de Mathieu, III, 244. Grand récif de Roumac, III, 241. Grandrieu, II, 666. ' Grands-Bois (monts des), I, 82. Grands-Mulets (rocher des), I, 25, !7, 28. Grandvaux (val de), II, 37. Grand-Vcy(baiede), I, 247. Grandvilliers , II , 640. Granero (mont), I, 38, 39, 132. Granier (mont), I, 51, 134. Granit, II, 171,180, 598,000,623,635, 654, 060, 664. — III, 126, 166. Granitique ( voir Terrain). Granson, I, 220. Grauville, I, 24S, 482. — II, 148, 357, 353,307, 400, 475,541,635, 678. Graoués ( glacier des), I, 123. Graphite, 11, 203. Grasse, I, 327, 328, 333, 353,372, 41 1, 422. — II, 230, 285, 373,578,034, 672. Graulhet, II, 238, 668. Grave (la), I, 49. — II, 652. Grave (pointe de), I, 161,238,259. Grave d'Ambarès (la), II, 380. Gravelais, II, 36. Gravelines, I, 208, 241,315,319, 375. 378 , 396 , 4 8 2. — II, 331, 364, 397, 469, 548, 642. Gravelotte, I, 351, 382, 397. — II, 550. Graves ou Grèves, III, 288. Graves, II, 38, 97, 658. Graviôre (la), II, 179. ■ Gravone (riv.) , I, 226, 239. — II, 654. Gravure, II, 299, 436. Gray, I, 150, 371, 420, 424. — II. 229,240, 333,368, 372,422, 559, 640, 682. Graylois, II, 37. Grèce et Grecs, I, 295.- 11,403,409, 455, 459, 572. — III, 106. Greffe (droits de), I, 501. Greffiers (justice), I, 528. Grégorio (lac), 1,231. Grêle, I, 273. Grenade - sur - Save (Haute-Garonne), II, 668. Grenade-sur - Adour (Landes), II, 058. Grenade (la), III, 295, 296, 298. Grenadiiles (les), III, 295, 296, 298. Grenades, II, 108, 113. Grendragd (riv.), I, 204. Grenoble, I, 154, 327,328, 329, 33n, 336,338, 372,301, 393,416,434, 437, 477, 478,479,527, 539,540, 544, 548. — II, 174, 179, 229, 238, 283, 2S9, 302,372, 373,418, 567,568,651, 677. Grenouilles,lll, 237. Grès, II, 177, 290. 291,516.525,039. — III, 126. Grésigne (forêt de), II, 118. Gresson (mont), I, 65, 68, 135, 2-22. Grésy-sur-Isôre, II, 650. Gretal (mont), 1,126. Gretz-Armainvillers, II, 367. Grève (la), II, 380. Grez-en-Bouêre, II, 635. Gri (Puy), I, 48. Grignan , II, 145 , 652. Griguols, II, 658. Grignon,1,458,542. — II, 528. Grigny, II, 291. Grimaud (Var), II, 653. Grimault (Yonne), II, 175, 534, 647. Gris - Nez (cap), I, 241, 243. — II, 392. Grise (aiguillu).I, 28. Grisolles, II, 656. Grivola (mont), I, 33, 134. Croix (île de), I, 255, 482. — II, 477. Groseilles, II, 108. — 111,64. Gros (Puy), I, 103. Gros-Morne, III, 178, 318. Gros-nez, I, 248. Grosnc (riv.), I, 93, 151. 232. Gross Wintersberg (mont), I, 71. Gros Taureau (mont) 1, 387. Grouin (pointe du), I, 249, 250. Gruissan (étang de), I, 231. Gruyères, I, 220. Gua (passage du), I, 256. Guadeloupe, III, 2, 6, 7, 8, 9, 294, 295, 290,297, 298, 299, 302,303,305, 306,307,310, 311, 312,318, 322, 341, 343, 347, 348,349, 350,353,354, 356, 358, 300, 371. Guano, II, 16, 434, 439. — III, 252. Guara (sierra de), I, 126, 139. Guasconia, I, 302. Guastalla, I. 325. Gudmont, II, 308. Guc-Ancerville, II, 368. Guebel -mzara-demir-Setel, 111, 27. Guebli (vent), III, 41. Guebwiller, I, 73.— II, 96, 229, 260, 273. Guebwiller (ballon de), I, 65, 70, 73, 135. Gucldre, I, 218. Guellif (lac), III, 36. Guolma, III, 35, 51, 64, 72, 73, 76, 80, 83, 86, 88, 90, 93, 95, 97, 366. Guéméné ( Morbi ban), II, 627, 633. Guéméné-l'enfao (Loire-Inférieure), II, 034. Gucr (riv.). I, 202, 236, 251. — II, 330, 626. Gucr. Il, 633. Guerab. III, 93. Guérande, I, 333. — II, 379, 623, 625, 631. Guerara, III, 71. Guerche(la) (Ille-etVilàin'e), II, 634. Guercbe-sur- Auhois (la, Cher). II, 602.
44»
Guercia (col de), l, 39. Guereoun ( mont ), III, 27. Guéret, I, 334, 373, 414, 426. — II, 377, 378,418,608, 664, 674. Guérigny, I, 481. — II, 295, 612. Gucrgour (mont), III, 26. Guernesey, I, 248. Guerrab, III, 97. Guerre (ministère de la), I, 443. Guesle (riv.), I. 198. Guet-N'dar,lII,138, 141. Guétin (le), II, 222. Guettàr, III, 28,112. Gueugnon, II, 648. Gue/.mir (ouàd), III, 36. Guczzoul (massif du), III, 24. Guibrav, II, 282, 422. Guiche (la), II, 648. Guicben, II, 633. Guienne (voirGuvcnne. Guicr" (lac de), III, 127, 138. Guiers (riv.), I, 62, 154,232,318, 339. Guil (riv.), I, 38,. 39, 156, 233. — II, 569, 570, 652. Guildo (le), I, 202.. — Il, 476. Guillaumcs, II, 654.. Guillestre, II, 652. Guillon (Doubs), II, 185. Guillon (Yonne), II, 647. Guimet (bleu) , II, 233. Guindal, II, 337. Guinée ( Établissements de la côte de), 11,289.- 111, 1, 4, 5, 145, 343. Guinée (golfe de), III, 126, 129, 135, 142, 146, 343. Guinée (toile), III, 143. Guinegatte, I, 314, 396. Guines, I, 311. —II, 331, 642. Guingamp, I, 202, 370, 414. — II, 358, 626, 633, 674. Guir (oued), III, 37 120. Gui.ianne (riv.), I, 23, 155, 233. Guiscard, II, 640. Guise, I, 3 8. — II, 230, 231, 272,289.
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TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
HaT-ninb, III, 234. Handeck (chute de IIau-giang(riv.),i]i Haï-phong, III, 219, l'Aur), I, 219. 203, 309. 226, 227, 229,231, Han-long, III, 23''. Haussonvillers H] 234,238,239, 212, Hanoï, 1,473.-111, 536. ' ' 354, 369. 4, 219, 220, 221, IIaut-Brion,II,97 Haironville, II, 36S. 225, 227, 229, 2:it, Haut -du- Brûlé Haïti, H, 437, 460, 232, 234,235,237, (mont), I, 82. 464. — III, 296, 238, 239,240,242, Haut-du-Kepos 298, 299. 369. (mont), I, 385. Haliguen, I, 255. Hanois (phare du), Haut-ilu-dec (n>ont) Halifax, III, 289. I, 248. I, 80, 136. - H Hallail (oued), III, Hao, III, 265. 644. 38. Hao-trang, III, 225. Ilautefort, II, 657. Halle (riv., ArdenHaoucb-Sidi-Aïed , Haute-Perche (riv i" nes), I, 380. — II, III, il. „'. 184.-U'341. 647. ilarnkta (peuple), naulerives, II, 2iu. Halle (riv. Doubs), III, 53. Hautes Chaumes, I voir Allaine. Harang(ile),lII,l23. 63, 69, 135.— H Halleba (ouàd), III, Harar (peuple), III, 645. 35. 53. Ilautcville, II, 649. Hallencourt, II, 180, Ilarhour (rocher), I, Hautmont (le)(mon265, 641. 230. tagne, HauteHallouk-el-Mckbila II a r c o u r t-T h u r y Marne), I, 79. (mont*, III, 31. (voir Thury-IIarHautmont (Nord), I, Hallue (riv.), I, 203, court). 296. — II, 219, 354. Ilardingbem, II, 180, 319, 365, 549. Halluin, II, 265, 548, 205, 042. Haul-Sebaou, 111,82. H 630. Hardy (ruisseau de), Hauts-plaleaux, 111, Hallwyl (lac d'), I, I, 231. 15, 19, 20, 28, 29, 220, 239. Harenys, II, 147, 34, 36, 39, 40, 41, Haardt, I, 72, 133, Ha-long (baie de), 149, 159. — 111, 49, 53, 61, 67, 71, 922. III, 221, 369. 287, 239, 384. 73, 76, 86. 90, 97, Habbous, III, 119. Ham, I, 316, 332, Harfleur, I. 395. — 98, 99, 341. Habibâs (iles), III, 378. — II, 513, II, 357, 353. 475. Hnulvillers, II, 96. 12. 641. Haricots. Il, 05. — Havannah (passage), Habilàt (plaine de), Hamada, III, 17,30. III, 140. 184, 209. III, 251. III, 30. L/amencha (peuple), 216, 230, 250. Havannah (Port),III, Habillement, 1, 429. III, 53. Ilaring-Vliet, I. 211. 254, 255, 256.' Habitants (les), III, Haméné (baie), III, Harmattan (vent). Havre (le), I, 193, 309. 257. III, 132. 245, 336, 338,339, Habra ( ouàd et Bamiân (peuple) , Harmonies sociales, 370,395,399,403, plaine), III, 16, III, 53. I, 288. 421,424,428,430, 23, 25, 27, 34, 80, Hamiz (oued), III, Bar mou ies solaires, 434,482,505, 510, 305. 75. I, 286. 542.— 11,3% 192, Ha-brung, III, 221. Hamma(el-), (oasis), Harmonies terres226,229, 230,233, Hachem (peuple), III, 112, 113. très. I, 286. 237, 238,440,250, m, 53. Hammam (oued),III, Haroué, 1,418.— II, 251,267,268, 286, Hadid (djebel), III. 34, 33, 75. 645. 288,295,345,356, 93. Hammàm - Bœrda , Harrach (oued), III, 357,359, 396,399, Hadji-Omar (cl), III, III, 94. 35. 4u5, 407,412,416, 134, 139. Hammàm-Bou-Had Harrar.HI, 190,191. 418,503,535,536, :Hagetmau, II, 658. jar, III, 95. Harth (forêt de la), 53 , 637, 683. Hague, II, 35. Hammàm-Bou-HaniII, 116. Havre à Tancarville Hague (cap de la), fia, III, 95. Hasenmatte (mont), (canal du), I, 193. 1, 188, 191), 247, Hammâm-el-Lif, III, I, 64, 135. - II, 318, 321, 248,395. 115, 116. Hasli (vaUée du), I, 474. Hagueneau, I, 318, I Iammàm-Mélouane, 219. Hawaii (iles) > 111, 322,334, 346, 381, III, 94. Hasparren, II. 658. 260. 384. Hammàm-MeskoutiHasliêre, II, 303. Hay (I'), I, 352. Hagueneau ( forêt ne, III, 94. Hà-tien, III, 201, Ilava (mont), I, 123, de , II, 116. Hammàm - N'bail , 203,205,208, 210, 139. Haîdah ( peuple ), III, 93. 212. Huv»nge, II, 213, III, 278. Hammàm-Rhira, III, Halihehou (baie), 220. HaT-duong, III, 234, 91. III, 266. Ila.e, II, 36. 369. Hammâm-Siân, III, Ha-tinh, III, 221. Have (forêt de), II, llaïitsa (peu pie), III, 91. Ha-tou. III, 238. fia. 278. Hammamet (golfe Haloutou (ile), III, Haye-Descartes (la) Hainaut, I, 318, 320, de), III, 14. 366. (Indre-et-Loire), 266. 341,361, 302, 375. Hammamet, III, 14, Hattab (oued el-), II, 298, 619, 661. — II, 28, 33, 5i6. 111, 116, 366. III, 39. Ha\e-ilu-Puita (la) Hainaut eL CanibréHammema, III, 112. (Manche), II, 635. Haubourdin, II, 549, sis, I, 337. Hamrainat (et-), 111, 642. Have-l'esnel (la) Haine ou Haisne 93. (Manche), II, 635. Haucourt, II, 238. (riv.), I, 205, Han (grotte de), I, Hauenstein (tunnel Hazebrouck, I, 370, 233. 213. du), I, 64. 377, 419. - H,
305, 525,530,641, — III, 373. Guitres, II, 503, 653. Gu.ssignies, II, 173. Gustavia, III. 303. Gutta percha, voir Caoutchouc, Guyane, 1,530.-111, 2, 6, 7, 9, 323, et suiv., 329, 336, 339,340, 341, 343, 348, 350, 334, 356, 335, 360, 371. Guye (riv.), I, 151. Guyenne, I, 10, 308, 309,310, 311,312, 336, 361, 437. — II. 33, 34, 38, 479, 589, 590, 591. Guyenne et Gascogne, I, 330, 336, 373. — II, 32, 38, 589, 655. Gy, 11, 646. Gypse, voir Plâtre.
�TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
331,302,3 6 3 , 364, 548, 641, 680. Ilazcbrouck (canaux Je), U, 331. Ilcbcle, I, 333. Hébrides ( Nou vellcs-), voir Nouvelles-Hébrides. Bédé, H, 633. Hcidesheim, I, 322. Heiltz-le- Maurupt, II, 614. Bclhille(etraded'), III, 162. 161, 308. Bclpc ( Grande et Petite, riv.), I, 206,213 , 238,37 6. Helvètes (peuple), I, 61, 294, 2116. Heloii (peuple), I. 291. Btm (riv.), I, 208, 238. Bcndave , II, 98 , 382, 385. Henné, 111, 87, 101, 113, 114. Hennebmit, I, 333. - II, 124, 223, 312, 477, 633. Henri IV, 11, 329. — III, 2, 192, 273, 274, 329. Ilenriehcuiont, I, 331. — II, 613, 662. Henry (pointe), III, 286. Hérault (riv.), 1,158, 231,233, 262, 369. - 11,81,337,582, 667. Hérault (dép. de 1'), I, 369, 372, 402, 410,415, 426,1/9, 432,452, 453,457, 477,492,490, 197, 499,511, 513,514, 527,530, 544,346. - II, 14, 19, 25, 49, 56, 70, 72. 77, «0, 87, 89, 91 . 02, 99, 105, 107, 110, 128,130.145. 181, 187,199,21 ;, 225, 237,248 , 251, 2 5 2, 280,282, 289, 307, 500,501, 502.582, 667, 670, 675. — 111,381, 383, 386. Hérault'C/ieHi';,.*,/,; fer de 1'), II, 349, 350. Berbages, III, 3*0. Hcrbasse (riv.), I, 155. Herbauges, 11,37. Herbault, II, 661. Herbiers (les,. 11, 660. Hçrbignac, II, 634. Héncourt (IhuileSaône), 1, 35:) _ H. Ï6I, 558, 559, Héricourt ( HauteMaine), II, 324. Hérisson, II, 663. H rm (ile), 1, 248. Hermanee, i, 145. Hermance (riv.), I, 389. Herminault (1'), II, 660. lie, ment, II. 665. Hernies, II, 363. Hermina (saut d'), III, 327. Hers (riv., Ariège), I, 163. — II, 597, 655. Hers ou Hers-mort (riv. et va'lée de 1') (Haute-Garonne), I, 164. — II, 337, 361, 588, . 668. Hervé, I, 77. Hesbaie (plateau de la), I, 2u3, 209, 210, 324. Ile^dm, 11, 265, 642. Hêtres, I, 68, 98, 106. — II. 112. Hettjju, 11, 36. 11. uchin, 11, 642. Heure (!', riv.), I, 213. Hève 'c:ip de la), I, 245. Hève (la), II, 179. U yrieux, II, 651. Hiaou (ile). III, 266. Hiersac, II, 659. Hiesmois, 11, 35. H,ja, I, 126. Hippu Zaïitus, III, 110. Hippône, 111, 43,72. Hi/ipnpotames, III, 158. tlirson, I, 378. — II, 362, 363. 364, 365. 306, 641. Hiva oa (ile), III, 266, 370. Hiver (voir aussi Saisons), I, 276. — 111. 160, 180, 226, 245,'361, 314. Hoa-aii, 111, 236. H.,aî due, 111, 232. Hoa-moc, III, 228. Hoc (pointe du), I, 193. Horlielnga (riv. ) , III, 272. Hochelaga (ville) , III, 272, 274. Hq-hatejt, I, 322. Uocliwald, (mont), 1, 74, 136. Hoehwaug, I, 215. Hude (cap de), I, lv3. Ho'lna (plaine du), 111. 19, 22, 71, 76, 83. 86. Hodna (monts du), III, 15, 22. Hudna (chott el-), III, 36. Hodna (Petil-Chottdu), 111, 36. Hoedic (ile), I, 253, 256. — II, 391. Hôhe Acht (mont), I, 76, 136. Hôhe Venu (mont). I, 76, 135. Iloeck van Holland, I, 210. Hohneck (mont), I, 68, 135. Hokkor, III, 64. Hollande et Hollandais (voir au^si Pavs-Bas), I, 218, 219", 320, 321, 324, 344, 362. - II. 403,433,435, 437, 449. — III, 124, 181, 192, 193.234, 295, 304, 300,308, 323, 330, 363. Hollandsch-Diep, I, 211. Holothuries (poissons), III, 250. Homard, 1,147,150. Hombourg, II, 220. Homédeboua(mont), III, 245. Homécourt, II, 368. Homme et la nature (('), I, 15, 16, 288 et suiv., 424 et suiv., II, lf>7, 168. — H, 297, 298. Homme (1*,riv.), I, 213. Homme d'armes (P), II, 179. Hondschoote, I, 346, 396. — II, 332, 546, 642. Honneur , I, 193, 245, 482. — II, 148,359,399,474, 535, 539, 636. Hon-gaï, III, 224, 238. Hong - Kong , III , 212, 2.17,239, 212. Hongrois (peuple), I, 394. Hon-Kboï(baie), III, 217. Hon-ray (ile),111,202. Mont (riv.), 1, 204. llooglède, 1,346,397. Hôpital (bois de I'), I, 108. Hôpital - du - Gros Bois (P), II, 372. Hôpitaux et hospices, I, 429, 448, 449, 450. — II, 370. — III, 373. Horlogerie, II, 281, 285, 436.439,440, 442,452,454, 458, 463,473,538, 5 ,8. 559, 560,638,646, 647.
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Homoy, II, 641. Horps (le), II, 635. Hort-Uiou, II, 667. Hostens, II, 383. Hospices (voir Hôpitaux). Hôteliers, II, 519. Houahine, 111, 236, 257, 259,261,370. Houaïlan, III, 214. Houailou, III, 247. Ilouat (ile), 1. 255. Houblon, H, 29, 66, 67, 102, 43>, 484, 546. Houdain, II, 642. Houdan, II, 14J, 177,525, 639. Houdelamcourt, II, 327. Houeillès, II, 657. Ilougly (riv.), III, 192, 197, 369. Hougue 'la), I, 247, 395, 482. — II, 150, 535. Houille (voir aussi Bassins houilles), il, 194, 201, 306, 433,438,440, 443, 452 à 454,467, 468, 514,355, 607, 611,642, 646,648, 650,651, 653,656, 660,663,664,665, 666. 667. 66S. — III, 115, 212, 222, 238,213, 251,311, 323, 386. Houille (riv.), I. 380. Houle (la), II, 475. Iloulgate, I, 246. Houlme, I, 89. — II, 35. Houmt-Souk , III, 112. Houplmcs, II, 265. llourara (cascade de), III, 34. Hourdel (le), II, 471, 611. Hourquette (port ou col de la), I, 160. Hourlins (phare d'j, 1, 259. Hourlins et de Carcans (étang d ), 1, 168, 231. Honssase (cap la), III, 178. Hout (lac el-), III, 36. Hovas (peuple), III, 5, 167, 168, 109, 173,17?, 177,308. Hoz (sierra de la), 1, 126. Hozain (riv.), 1,196. — Il, 643. Hucoueliers, II, 642. Hudson(baied'j, III, 2, 3, 275,277,278, 281. Hué (rivièrede), III 217,218,221,369
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TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
Hue (ville et proHyenghène (riv.), II, 328, 333, 366. vince), III, 217, 341,343,346,348 III, 245. Ille (riv.), 1, 185,235, 357, 359. 218,219, 221, 222, Hyères (riv.. Finis368. II, 342, Inde et Indiens, II 223,227,228, 238, tère), II, 628. 633. 432, 462, 481. J 239, 240, 369. Ilvères (ville et rade Ille-et-Rance (canal W, 3, 7, 8, 9,160, Hué-ky, III, 216. 'd'), I, 265. II, d'). I, 185. — 11, 164, 171, 183,18S, Huelgoat, H, 190, 373, 577, 653, 342, 632. 192 et suiv., 213 032. 681. Illc-et-Yilaine (dép. 249, 271,311,317' Huile de foie de Hyères (îles d'), I, de P), I, 368, 370, 341, 348, 354. morue, III, 289. 265, 393, 398. — 403,410,415, 436, Inde britannique Huiles, II, 233 à H, 391. 452,453,457.477, II, 432, 433, 434, 237,434, 438,440, Hypothèques,!, 501. 497, 499, 511,'527, 433, 437, 462. 442,443,457, 458, 535, 543. —II, 12, HI, 99, 198, 199. 473,477, 482,521, 19, 23, 24, 25, 48, Inde néerlandaise, 547,572, 652,655, 49, 51, 56, 70, 72, I U, 433, 434, 437. 657, 660. III, 77, 80, 84, 91, 92, Indiennes (étoffes), 104,117,142,149, 101,107, 127, 130, III, 171. " * 158, 199, 210,212, 132, 141, 145, 191, In liens (peuples 236,239,250, 263. Ibaneta, III, 372. 199, 225,248, 252, d'Amérique), III Huisne (riv.), 1,180. Ibantelly, II, 211. 500, 502,025,633, 279, 304,305,317 — II, 358, 635. Ibères (peuple), 1, 670, 676. III, 329, 331,333,334, fluissiers, I, 531. 291, 426. 381, 383, 386. 335. Huîtres, I, 230, 257, Ibérique (Péninsule) Illibéris, I, 392. Indigènes d'Algérie, 258. — 11, 150, II, 457 (voir aussi libers, II, 123, 544, 111,52. 151, 397,593,601, Espagne et Por662. Indigo, II, 434, 410, 602, 626, III, tugal). Illinois (riv. des), 441, 462, 473. 265. Iche, III, 11, 48. III, 280. III, 114, 170, 190, Humbligny (Motte Icberaout (djebel) , Ilonibori (monts), 198,199, 203,212, d'), 1, 111. III, 20. III, 127. 216, 236. Humboldt (pic de), Ichériden, 111,45,46. Iluronenses (peuindo-Chine, II, 481. III, 245, 370. Idarwald (mont), I, ple), I, 294. — III, 8, 9, 201, Hum-tliuong , III, 74, 79, 136. Imérina, III, 166, 205,206,212, 213, 229. Idiazabal (port ou 168, 169, 170. 219. 228,239,210, Humus (terres d'), passage d'), 1,129, Immigration et im241,242,341, 343, II, 8. 139. migrants, III, 9, 344,353, 334,356, Hung-hoa, III, 225, If (ilot d'), I, 264. 57, 58, 249. 353,360,369, 370. 228, 231,235, 236, Igharghar (oued), Imphy, II, 192, 221, Indre (riv.), I, 183, 237, 238. 111, 37, 119, 122, 612, 664. 226, 235, 368. Hung-hoaï, III, 232. 367. Imôghagh (peuple), 11, 614, 618, 661, Ilung-jèu, III, 223, Ighargharcn (vallée 111, 121. 663. 234. des), III, 118 Importations (voir Indre(Basse),11,477. Hu nhung, III, 235. Igli, III. 118, 120, aussi Exporta Indre (dép. de 1'), I, Huningue, I, 332, 121, 122, 343,367. tions), 1,423, 424, 368. 373,402,410, 381, 384. — 11, Ignames, 111, 158, 431,439, 446,448. 416, 436,432,453, 151. 170,216, 222,236, — III, lOOctsuiv., 457,477, 497,499, Hunsrùxk, I, 74, 75, 246,250,252, 253, 117, 143 et suiv., 513,527,544,816. 136, 218, 222. 255, 256,267,308, 164, 171,187, 188, — Il, 12, 19, 24, Huon (ile), III, 252. 318, 337, 352. 199,212,216, 223, 25, 49, 56, 70, 72, Huong-truong (noIgney, II, 365. 239, 243,231, 283, 80 , 92, 128, 130, table en CochinIgnon (riv.), I, 150. 290, 311, 322. 337, 138,199,225,248, chiue), 111, 232. Igoidi, III, 37, 120. 339,356,357,390, 252,502,614, 663, Hurepoix, II, 35. Iholdy, II, 659. 392. 670, 676. III, Huriel. II, 663. Ikupa(riv.), III, 166. Importations tem381, 383, 386. Huronne - froquoise lle-Buuchard (l'),Il, poraires, II, 424, Indre-et-Loire (dép. (race), III, 277. 661. 467. d'), I, 368, 369, Huron (lac), 111, 274, Ile-de-France et duImpôts divers,],48$, 373,402.410,416, 276, 279. ché de France, 1, 492 et suiv., 507. 436, 452,453,457, Hurons (peuple),111, 10, 18, 83,86, 306, —111,63, 220,232, 477, 497,499,512, 274 ,276, 277 , 307, 309,336, 338, 241. 513, 527, 535, 541, 278. 341,360, 361,371, Imprimerie, II, 298, 346. II, 19, 23, Hussigny, III, 387. 495. II, 28, 35, 519, 564,618,633, 24, 25, 56, 70, 72, Hutanosy (peuple), 42, 79, 127, 129, 649, 643,649,661, 80. 90, 92, 100, III, 167. 144, 524, 638. 662. 664. 128,130,165, 199, Hutte (la), II, 359. IleàMorlil(Grande), Imprimerie natio225,237, 248, 252, Huveaune (riv.), I, III, 128. nale, I, 442 513. 292,307,349, 500, 157, 232. II, Ile-de-Gràce, II, 35. Incas (peuple), 111, 501, 502,618,661, 370, 573, 652. Iles du Vent, voir 329. 670, 677. - III, Huyen (Sous - préVent (îles du). Incudine (mont de 381, 383,386. fecture en CochinIle - Rousse ( voir P), I, 57, 135. Indret, I, 481. -II, chine), III, 220, Rousses). Indénié, III, 147. 222, 295, 625, 232. Iles sous le Vent, Inde (ÉtablisseIndroye (riv.), I, Hyènes, III, 91, voir Vent ( îles ments français de 183, 233. 141. sous le). Industrie^'), 1,428, F), H, 437, 481.— Hyenghène (vallée 111 (riv.), 1,72, 219, 429,430,438,458, III, 3, 7, 9, 191 et d'), III, 241. 221, 239, 385. — 459. II, 167 à suiv., 200, 201 ,
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�TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
308,518, 638,649. -111,95,115, 116, 111,198, 208,-210, 215,222,233,237, 262. Industries (classification des), II, 167, 168, 169. Industries chimiques, II, 168, 223, 224, 232, 441,518, 551,638, 642, 645, 619, 658, 667. Industries extractives (voir aussi Mues), II, 170 à 192, 518. Industries mécaniques, II, 223 et suiv., 518 , 638 , 6(2,645, 616,648, 661, 662. Industries métallurgiques (voir aussi Mines et Usines), II, 189 a 201, 214 et suiv., 306,518 , 551,6 33. industries manufacturières , II, 303, 306, 518, 63S. Industries du bois, II, 230, 286, 288, 518, 638. Industries prc'pa ratoires, 11, 168, 223, 518, 638. Industries textiles, II, 168, 251, 252, 306, 518, 638. Infanterie, I, 472, 473, 476. Infanterie de marine, I, 480. — III, 207. Infcrnet (gorge de 1'). 1, 155. Inini, III, 327. Inltcrmanu, III, 58. IrmoUs ( peuple ) , III, 278. Insalah ( ville et oasis), III, 118, 120, 121, 366. Insectes, III, 216. Inspecteur d'académie, I, 543. — m, 64. Inspecteur de l'enseignement primaire, I, 543. Inscription marilime, I, 149, 161, 177,192,464, 4S0, 4SI, 482. Institut de France, I, 544 (voir aussi Académie). Institut national agronomique, I, 457, 438, 542. Instruction publi que, I, 434, 435, «6, 518, 532 et suiv. — II, 297,
LA FRANCE.
449
514, 515, 510. — III, 8, 108, 261. Instruction publique et des Beauxarts (Ministère de V), I,' 442, 443. Instruments de précision, II, 300. Insubres (peuple) , I, 265. Intendance militaire, I, 475, 477, 478. Intendants (ancien régime), 1, 337, 338. Intérieur (Ministère de V), 1, 442. Inleilakcn, I, 219. Invergnan (mont), I, 32. Iratv (torrent), I, 228. Iratv (forêt d), I, 127, 391. — II, 118. Irissary, II, 38. Iroise (golfe), I, 251. Iroquois ( peuple), III, 274 et suiv., 278, 279,281. Irrigations, II, 13 (voir aussi Canaux d'irriga Won). Irun, II, 385. Is-sur-Tille, II, 367, 371, 648. Isac (riv.), I, 185. — II, 342. Isaka, III, 130. Isambev, III, 151. Isbergues, 11,319. Iseran (col d'), I, 42, 133, 154. Isère (riv. et vallée de 1'), I, 23, 24, 41, 42, 43, 48, 51, 148, 154, 155,226, 229,232, 369, 389. — II, 306, 335, 336, 566, 567,568, 569,650, 631, 652. Isère (dép. de 1'), I, 369, 372,402,410, 416,424,425, 435, 452,453,457, 477, 492,496,497, 499, 511, 527, 535, 544. — Il, 10, 19, 25, 51, 56, 63, 70, 72, 80, 92, 100, 110, 127, 130,140, 144, 145, 100, 174, 185, 199,211,213,216, 217, 222, 223,225, 243,248,252, 255, 274,279, 280,283, 287, 297, 298,300, 306, 307, 502,568, 651, 670, 677. — III, 381, 383, 386. hère (combe d'), II, S7. Isi (riv.), III, 143.
Isigny (Calvados) I, 247, 482. — II, 475, 540, 636. Isigny (Manche), II, 129,242,360,036. Islam ou Islamisme, III, 43, 52. Islanda,III, 159,367. Isle (riv. et vallée, de l'),1, 167,226,234, 337 . — II, 376, 593, 657. Isle (V, Vaucluse), II, 652. Isle (contrée), II, 36. IsIe-en-Dodon ( 1', Haute - Garonne), II, 668. Isle - sur - le- Doubs (l',Doubs),H,289, 647. Isle-sur - Serein (1*, Yonne), II, 374 , 647. Isle-Adam (1', Seineet-Oise), II, 639. Isle - Jourdain (1', Vienne), II, 661. Isle-Jouruain ( 1', Gers\ I, 332. — II, 656. Islettes, I, 84, 345. — II, 180. Isly (Bataille d'), III, 44. Isly (riv.), III, 33, '84. Isly (torrent), III, 34. Isochimène, I, 274. Isole (riv.), I, 186. Isolhêre, I, 276. Isotherme, 1, 277. Israélites (peuple), I, 437, 549, 550. — III, 54, 55, 59, 109. Issambres (cap des), I, 266. Issanghila, III, 155. Issarlès (lac d'), I, 172, 230. — II, 666. Isser oriental et Isser de l'ouest, III, 33, 35, 365. Isser (oued), III, 23, 25, 70,97,305. IsserviUe, III, 70, 365. Issigeac, II, 657. Issoire, I, 179, 373, 420. — II, 230, 371, 608,065,679, p. 681. Issole (riv., BassesAlpes), I, 156. Issole (torrent,Yar.), I, 157. Issoudun.I, 182, 369, 373, 416. — II, 238, 376,614, 663, 676. Issy-l'Evèque , II, 648.
Istres, H, 652. Istria, II, 39. Italie (et Italiens), ' I, 23, 24, 34 et suiv., 2s9, 314, 315, 323,325, 345 et suiv., 362, 374, 389,39'J,430.—II, 91, 370, 403, 405, 400, 409, 431 et suiv., 441, 449, 451, 456, 467,481, 486. — III, 54, 55, 59, 91, 99 , 100 , 109, 113,114,115, 363. Itany (riv.), III. 326, 335. Itun (riv.), I, 198. 237. — II, 357, 636, 637. Ivalah (oasis), III, 120. Ivi (cap), III, 12. Ivindo (riv.) , III, 151, 154, 367. Ivoire, III, 149, 138, 223. Ivrée, I, 323, 398. Ivry - la-Bataille, I, 316. — II, 300, 539. Ivry-sur-Seine, II, 178,220, 233,237, 527,683. Izernore, H, 649. Izieu (montagned'), I, 147. Izouard (col d'), I, 39.
J
Jabron (torrent), I, 155. Jack- Jack ( peuplade), III, 147. Jacob (camp), III, 308. Jaligny, II, 663. Jallais, II, 622. Jallouvre (pic de), I, 45, 133. Jamaïque, III, 297. Jambville, II, 177. Janson (bois), I, 81, 136. Janville (Oise), II, 322, 325. Janville (Eure - et Loir), II, 662. Janzé, II, 633. Japon, II, 146, 462. — III, 212, 233. Jaquier, III, 237. Jardin (le, glacier, Mont Blauc), I, 28. Jardins (pointe des) (Réunion) , III , 178, 182, 368. Jardins (vallée des, Obock), III, 190. Jargeau, II, 061. Jarlot (riv.), I, 202. Jarnac, I, 316. — II, 99, 659.
III.
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�4b0
TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
Jourdain (riv.), III, 255. Journan, I, 149. Jouvet, I, 43, 133. Joux (lac do), 1, 220, 229. Joux (fort de), I, 63, 388. — II, 559. Joux (vallée de), I, 62. Joyeuse (riv.), I, 170. Joveuse (Ardècbe), II, 145, 666. Jublains, II, 620. Juges et justices de paix, I, 341. 342, 551. — II, 513. — III, 8,64,108,139, 198,207,260, 287, 306, 316, 335. Juges d'instruction, j, 529. Jugon, I, 333. — II, 632. Juifs (voir Israélites). Juillac, II, 665. Juine (riv.), I, 197. — II, 205, 237. Jumeaux, II, 665. Jumiège, II, 538. Jumilhac-lc-Grand, II, 214, 657. Juniville, II, 644. Jupiter (bois de). I, 93. Jura,' I, 8. 19, 20, 30, 45, 58, 144, 214 et suiv., 273, 276,277,278, 283, 290, 296,353,386, 427, 546. — II, 4, 39, 79, 114, 116, 133, 135, 136, 176, 185,223,242, 268, 285,288, 298, 647, 649. Jura (dép. du), I, 369,371,402, 410, 416, 424,425,432. 435,452,453, 457, 477,497, 499,508, 527, 535, 544. — II, 19, 25, 56, 70, 72, 80, 92, 117, 130, 137, 174, 176, 185,199,2116,213, 225, 230, 242,248, 252, 262,285, 300, 319, 502,560, 647, 670, 677. — III, 381, 383, 386. Jura de Souabe, I, 216. Jura central, I, 61, 214, 274. Jura méridional, I, 60, 274, 275. Jura occidental, I, 59, 135. Jura oriental, I, 59, 135. Jura franconien, I, 214. Jura seiilcntrional, 1, 64, 214. Jurançon, H, 9S,599, Jurassiques ( voir Terrains jurassiques). Juridiction civile, I, 434, 524,525,550. — III, 8, 61, 108. Juridiction commerciale (voir aussi : Tribunaux de commerce), I, 434, 524, 526, 527. Juridiction criminelle (voir aussi : Cours d'assises), I, 432, 433, 434, 524, 526, 52S et suiv., 550. Juridiction administrative, I, 441, 447, 448,531,551. Jury, I, 528. — III, 64. Jussey, II, 368, 646. Justice royale, I, 329 et suiv. Justice (et Ministère de la), I, 432, 442, 524. — III, 64. Justice maritime, I, 481. Justice militaire, I, 478. Justice musïdmane, III, 64, 108, 137. Jute, II, 263, 265, 432, 440, 452, 470. Juvigné, I, 185. Juviguy (Manche), II, 636. Juvigny - sous - A.n daine (Orne), II, 636. Juvisy, II, 354, 375. Juzennecourt, II, 644. Kaiserslautern.I 70 346. Kakrima (riv.), m 129. ' Kalmit (mont), [ 72, 135. ' Kamalca, III, 203. Kambou ( graine) III, 198 Kamleh, III, 14, Kampot, III, 213, 216. Kander (riv.), 1, 220. Kangaba, III, 130. Kankran, III, 130. /fanoHn(iin|,ôl),HI 109. Kantara (el-), III, 14, 29. Kaolin, II, 180, 392, 609, 610,663,661. - III, 251. Kaoris (rivière des), III, 245. Kaotiabet (mont), III, 33. Kaouakoura (île), III, 264, 26b. Kapoudia(ràs-), III, 14, 366. Karigou, III, 251. Karikal, III, 3, 193, 194,195, 198,199, 368. Karité. (arbre à beurre), III, 140. Kasr-es-Saïd (traité de), III, 106, 107, 109. Katiou, III, 265. Katsena, III, 136. Katwyk, I, 219. Kava (plante), 111, 253. Kaw (canal de), III, 337. Kaw (riv. de), III, 328. Kaves, III, 128,135, 137, 139, 142. Kebaïl, III, 32. Ke-hao, III, 238. Ke-bao (ile de), III, 238. Kebilli (oasis), III, 113. Kébir (oued el-, ou Iîummel), III, 27, 35, 83. Kébir (oued), III, 93. Kef (oued), III, H, 32, 39, 108, 111, Kef-er-Rmel (mont), III, 25. Kef-guebli (mont), III, 28. Kef-Ali-cn-Nas (mont), III, 30. Kef - oum - léboul, III, 93. Kchbet-ed-djemel (mont), III, 27 Kelebia (sebkha), III, 39.
Jarnages, II, 664. Jarret, II, 40. Jarrie (la), II, 659. Jarville, II, 319. Jaspe, II, 172. Jaudy (riv.), I, 202, 236, 251. — II, 330. Jaujac (coupe de), I, 97. Jaunay (riv.), I, 185. Jaur (riv.), I, 158. Javie (la), II, 653. Javols, II, 587. Jeanne d'Arc, I, 174. — II, 553, 617. Jegun, II, 655. Jemmapes (ou Je mappes), I, 205, 396. Jemmapes (dép. de), I, 344. Jcrbourg(pointe de), I, 248. Jersey, I, 248. — II, 392. Jessains, II, 367. Jésuites, III, 274. Jcthou (ile), I, 218. Jeumont, I, 3 ;5. — II, 173, 362, 484. Joaillerie, II, 284. Joal, 111, 125, 137, 138, 367. Jobourg (nez de), I, 248. Jœuf, II, 368. Joigny, I, 197, 371, 423. - 11,96, 330, 369, 534,647, 685. Joinville ( Haute Marne), II, 220, 530, 533, 644. Joinville - le - Po nt (Seiue), 1,459,479. Joli (mont), I, 41, 133. Joute (riv.), I, 165, 233. — II, 666. Jonzac, I, 171, 373, 413. — II, 380, 602, 659, 673. Jorasses (Grandes), I, 26, 27. Jorasses (Glacier des Grandes), I, 27, 28. Jorat (mont), I, 214. Jordaune (riv.), I, 167. Josas, II, 35. Josselin, 11,627, 633. Jouan (Golfe, AlpesMaritimes), I, 266. — II, 482. Jouan (pic, Pyrénées- Orientales), I, 115, 138. Jouanne (riv.), 1, 181, 235. — II, 635. Jouannet, H, 381. Jougne (col de), I, 62, 135.- 11, 370.
K
Kaala (mont), III, 245. Kaarta,III, 126,127, 133, 135, 140. Kabâr (voir Lions, Montagne des). Kabara (ou Korioumé), III, 130, 131. Kabyles (voir Berbères) ■ Kabylie.'lII, 12, 25, 26, 27, 35, 40, 44, 45, 46, 52, 53, 55, 61, 64, 65, 70, 70, 80, 82, 83, 84, 88, 89, 90, 94, 95, 96. Kaïrouàn (lac de), 111, 39. Kaïrouàn, III, 39, 43, 106, 108, 111, 112, 116, 366.
�TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
Kogon (riv.) , III, Kroubs (le), III, 73, 129. ' III, 23. 97. Kel-ouî (peuple), K'.ïn, III, 139. Kroumiric (voir Kola, III, 142. III, 121. Khroumirie). Keltlouin (pic), III, Koléa (el-), III, 57, Ksal (djebel), III, 70, 83. 29. 28. Kempen, I, 321. Koli-ko (riv.), III, Ksar- el - Medenine Kerkûs, III, 120. 129. (oasis), III, 113. Kerkcna (iles), III, Kolladé, III, 139. Kséria (marais de), 14,111,114. Kompong-thom, III, III, 3t. Kerko u r - s i d i 215. Ksour (chaînes des), Hamza, III, 11. Kompony (riv.), III, III, 28. Kcrncvol, 11, 477. 129. Ksour (villages), Keioîîmb - ed - Dhib Koudou, III, 139. III, 28. (mo.it), III, 29. Kong (massUet pays Kteuf (mont), III, Keroun (ràs-el-), III, de), III, 126, 130, 27. 13. 133,135,140, 142. Kura (ile), III, 131. Kersauton, II, 172. Kong (ile), III, 212. Kyll (riv.), I, 224, Kcssclbere, I, 72. Kong, III, 134, 142, 239 Kétéoou. 111, 146. 147. Ky-lua, III, 236. KiialeJ (oued), III, Koniakary, III, 13b. Kymris (peuple), I, 38 Konigsberg (mont), 292, 427. fflioiifa.111,61,107. I, 72. Ky-son, III, 236. Khamés (cap), III, Kotonou, III, 146, 1». 148, 149, 158, Khamîsa, 111, 36. 367. Kllanga, 111, 29. Koua(riv.), III, 155, Khan-hoa, III, 222. 250. Kllarézas, III, 93. Kouabel (mont), III, Khenafer (mont) , 23. Laacher (lac), 1, 76, 111.23. Kouang-si (riv.), IH, 230. Khenebela, III, 29. 224. Lacirba (peuple) , Khenig-el-HadiijlII, Ko.uba, III, 57. III, 53. 11. Koubàn (oued) , III, Labarre, H, 372. Khin-nhan, 111,238. 11. Laharthe, II, 655. Kkmers (peuple), Koucha (ile), 111,14. Labassère, II, 188. III, 204, 213, 214, Koucour (riv.), IH, Labastide - CUai 215. 328. renée (Basses-Pyïhoaï-chau,III, 234. Koudia- el-Delba^h rénées), II, 658. Khong (riv.), III, (colline), III, il. Labastide - Murât 202. Koid ( peuplade ) , (Lot), II, 657. Khnumirie, III, 32,. III, 214. Labé, III, 128, 129, 38,108,111. Kouilou (riv.), III, 139. Khro».mirs(peuple), 154. Laber, II, 171. III, 46, 106. Kouilou-niari, III, Labouheyre, II, 214, Kibali (riv.), III, 367. 222, 596. 155. Kouka, III, 136. Labourd (le, conKien - xuong, III, Koukouré (riv.), III, trée), I, 311, 317, 233. 129. 334, 338.- II, 38, Kiers i - s u r- O i se Koulougldi(\iCii\}lc), 598,599. (capitulaire de), III, 53. Labrador, III, 270, I, 305. Kourbes, III, 116. 271, 277, 29t. Ki-hoa, III, 205. Kouriat (îlot) , III, Labrède, II, 658. Kinh-hwc, III, 232. 14. Labrit, II, 596, 658. Kiah-nion, III, 234. Kourou, III, 336. Labruguière, 11,668. Kirsch, II, 106, 250, Kourou (riv.), III, Lacanau (étang de), 646. 327, 333,334,3,6. I, 168, 231 . Kiss(oued), III, il, Kouslcous, 111,77. Lacanau, II, 382. lî, 48. Koussounda (chute), Larapelle - Marivat, Kita, III, 135, 139, III, 154. II, 656. 142. Koutanis (peuple) , Lacaune,II,187, 66S. Klingcnthal,II.231. III, 278. _ Lacaune (monts de), K'natcr(ràs), III, 12. Koutomo (île), III, I, 100. — II, 668. Koalack, III, 138, 251. Lacave, II, 336. 139. Krab (ouâd), III, 36. Lachaussée (étang Koba. III, 130. Krammer (estuaire), de!, I, 230. Koblcnz, I 218, 223, I, 211. Lachaux (fort), I, 224. Kreekerak ( cours 386. Kochersberg, II, 36. d'eau), I, 204. Lach-day (riv.), III, Koé, III, 250. Kreleld, I. 325, 396. 225. Koé-nimba, III, 248. Kreidcr, III, 68, 97. Lach-huven (riv.), Kocla-dhiola (riv.), Krimpen, I, 219. III, 224. 111, 130. Krinjabo, III, 147. Lachine, III, 280. Ko»lii (mont), 111, Kromm-ryn (cours Lach-ngan (riv.),III, !45. d'eau), I, 218. 226. Kcloub-tsour (mont)
431
Lacht-duyen , lit 238. Lacroix (col de), I, Lacs (plateau des), III, 245. Lacs (montagne des Sept) ou Sept Laux, I, 48, Lacs salés, III, 94. Lac-son, III, 236. Lac-thuy, III, 236. Lactorates (peuple), I, 294. Lacuaga (mont), I, 126. Lacustres (habitations), I, 290. Ladon, I, 352. Ladouchamps, I, 351, 379, 381. Ladouée, II, 173. Laffrey (lac de), I, 155, 229. Laforce, II, 657. Lafrançaise, II, 656. Lagarde (fort), I 392. Laghouàt, III, 23, 30. 32, 37, 41, 42, 44, 45, 71, 86, 94, 96. Lngnieu, II, 649. Lagny, II, 178, 365, 367, 528, 639. Lagor, I, 537. — II, 659. Lagos, III, 146, 149. Liigrassc, II, 667. Laguiole,11,244,656. Labaycourt, II, 1S0. Lahou (riv.) , III , 147, 148, 367. Laï (cap), III, 217. Laigle, II, 179, 192, 214, 230,298,358, 359, 540, 637. Laigne (riv.), 1,196. — II, 643. Laignes, II, 648. Laine (et tissus de), II, 29, 135, 136, 137, 268 et suiv., 132,435,438, 439, 440,441, 443, 452 et suiv., 467, 470 et suiv., 482 et suiv., 525 , 531 , 532, 536, 539, 542, 546 el suiv., 580, 582, 587,594,022, 636, 638, 641, 642 et suiv., 651, 661, 662,664,666, 667, 668. —III, 91. 95, 161, 108,104,115, 117. Laino ( montagne de), I, 79, 136. Laissae, II, 656. Lait, II, 525, 335. Laïta (riv.), I, 186, 235. Laize (riv.)., I, 200, 236. — II, 636.
�452
TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
228, 235,236, 237, 238. Languedoc (Haut-), I, 159, 292,-295, 308, 330,335, 330, 341, 372, 437. — II, 32, 34, 39, 143, 188, 270,274,579, 580, 666. Languedoc (Bas-), I, 9, 11, 18, 98, loi, 112, 158, 159,260, 262, 272, 276, 278, 284, 292,295,308, 330, 335,336, 341, 360, 372, 389, 425, 426, 437. —II, 32, 39, 99, 109, 111, 112, 138, 145, 188. 233, 237,278,315, 579, 580, 660. Languedoc (canal du), II, 317, 318. Languedoc (ch. de fer du Bas-), II, 371. Langue d'Oc, I, 304. — II, 580. ' LanguedOil, 1,304, Langue française, I, 304. Lanmeur, II, 632. Lannemezan,II, 653. Lannemezau (canal de), I, 168. Lannemezau (plateau de), I, 118, 119,130, 139,159, 160, 168. — II, 38, 668. Lannes (forêt de), II, 118'. Lannilis, II, 632. Lannion, 1,202,251, 333, 370, 414,482. —11,148,360,470. 627, 633, 674. Lannoy, II, 642. Lanouaille, II, 657. Lanoux (lac de), I, 228, 231. Lans (montagnes de), I, 49,51,134. — II, 651. Lanslebourg,lI, 650. Lauta, H, 668. Lantenay, II, 556. Lanterne (riv.), I, 156, 232. — II, 333, 646. Lantosque (val de), II, 39. Lanvallon, II, 632. Lanvaux (lande de), I, 92, 186. — II, 633. Lanza (torrent), I, 145. Lao-kay, III, 223 , 225, 235, 239. Laon, I, 293, 327, 328, 347, 352,371, 378, 396,411, 478, 548. — II, 101, 108,240, 362, 363, 30*, 306,377.4IS 524,529, 640,671 ! Lann (montagne dcl I, 85, 136. a' 529. Laonnais, II,35,124 Laos, III, 202 2U 217, 218, 223." ' Lapalisse (Allier), I 179, 411. _I|' 373,611,663, 071 * Lapalme (étang de) I, 231. La Pirouse, 111,210 255. Lapeyrouse, II, 378. Lapidaire, II, 284. Lapins, II, 143,147. Lapleau, II, 665. Laplume, II, 657. Laque, 111, 233, 238. Laqueuille, II, 214. Laragne, II, 632. Larche, II, 665. Larche (col de), I 23, 33, 34,38,40, 132, 390. Lard ier (cap), 1,265. Lardin (houille dcl II, 209. Largentière, 1, 152, 372, 412. - II, 145,279,350, 531, 666, 672. Largnac, II, 378. Largue (riv.), I, 221, 239, 387. Larhun, I, 128, 139. Lari-taourut (massif), III, 24. Larmunt (mont), I, 63, 135.- 11,647. Larinont (fort), I, 388, 397. Laroche (Yonne), I, 197. — II, 124, 179,328,374,647. Laroche - Cauillac, II, 665. Laroque - Timbaut, II, 657. Laroquebrou, II, 665. Larrau (port ou col de), I, 127. Larrée (pointe à), I, 275. Laruus, II, 383, 659. Larv (riv.), I, 167, 234. Larzac (plateau de), I, 99, 109, 138.II, 38, 136, 138, 667. Lasalle, II, 145, 667. Lascombe, II, 97. Lassay, II, 635. Lasseûbe, II, 659. Lassigny, II, 040. Latitude (et influence de la), I, 270, 277. — II, 54. Latofao, I, 302. Latour (Hérault), II, 383.
Lalau, III, 372. Landes (dép. des), Lalbenque, II, 656. I, 369, 373, 416, Lalinde, II, 657. 425, 426,428, 436, Lalla-Khedidja, III, 452,453,457, 477, 26, 365. 527, 544. — 11, Lal 1 a - Ma g hrnia 16, 12, 13, 14, 24, (voir Lalla-Mar25, 33, 56, 59, 70, nia). 73, 81, 86,92, 112, Lalla- Marnia, III 115, 118,126,127, 130, 133, 138, 145, 44, 48 ,66, 93, 97. Lalli (riv.), III, 154. 163, 181, 199,212, Lama, II, 654. 214, 225,248, 252, Lanialgue, 11, 100. 315,319, 349, 383. Lamalou, II, 187, 502,596, 658,670, 583. 677. — III, 381, Lamarche, II, 646. 383, 386. Lamastre, II, 666. Landes (mont des), Lamballe, I. 202. — voir Oursouya II, 124, 358, 360, (mont d"). 627, 632. Landes (bruyères et Lambas (tissus), III, pâlis), 1, 76, 77, 170. 82, 91, 92, 106, Lambesc, II, 652. 111,112,108,210. Lambessa, III, 43, - II, 8, 21, 34, 74. 85, 86, 136. 137, Lambezellcc, II, 153, 591,616,623, 526, 675. Landes (rivière des). Lameiine (pointe), I, 166. III, 285. Landivisiau, II, 124, Lamentin (le), III, 632. 308, 316,318,321, Landivy, II, 635. S71. Landquart (riv.), I, Lamothe (Landes), 219. II, 382. Landrecies, I, 211, Lamotte - Beuvron 346, 376, 378. — (Loir-et-Cher) II, II, 327, 362, 549, 341, 661. 612. Lampsar.III, 138. Landrelhun, II, 180. Lamure (Hhône). II, Laneuvaz ( glacier 649. de), I, 28. Lampy (réservoir L an e u v e v ille, II, de), II, 337. 319, 328. Lam-thao, III, 235. Laneeac, II, 210, Lance (mont de la), 605, 666. I, 53, 134. — II, Langeais, II, 291, 651. 661. Lancebranlctte Lang-gian, III, 235. (mont), I, 30, 132. Langlade (ile), III, Lancieux (baie de), 285, 286, 287. I, 250. Langlade (viile), III, Landarana (riv.), III, 287. 148. Langlade ( Butte Landart (mont), I, reauxde),III,286. 135. Langlée, II, 239. Landau, I, 319,346, Langogne, I, 274. 349, 357,377, 381, — II, 666. 384. Langon, I, 482. — Lauderneau, I, 530. II, 97, 381, 383, —11,237,207, 342, 658. 358, 377,477,628, Langoustes, III, 92. 632. Langres, 1,194,294, Landerneau (rivière 327,328, 334, 371, de), (voir aussi 386,418,478, 546, Elorn), 1,186,253. 548. — II, 163, — II, 628, 632. 177, 213,242,294, Landes, I, 10, 130, 366, 367, 533,644, 139,159, 169,231, 681, p. 679. 274, 425,426,428. Langres ( plateau — II, H, 13, 19, de), I, 13, 16, 18, 33, 38, 85, 112, 19,73,79,80,136, 114, 115,120, 126, 144, 150, 187, 193, 133, 138, 145, 163, 209, 283, 351. — 212, 222, 223,235, II, 94, 644, 648. 337, 382,501, 616, Langrune, I. 246. 623, 658. Lang-son, III, 224,
�TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
laiour-d'Auvcrgne, II, 665. Latour-de -Franco, II, 383, 655. Lalronquicie , II, 656. Laite (fort de la), I, 250. Laubardemont, II, 337. Lauch (riv.), I, 221, 239. laufenburg, I, 217. LauRier (baie), III, 250. La uni es (loc. et plaine des), I, 80. 197. — II, 374. Laumesnil, II, 298. Launay (pointe à), III, 301. Lauraguais(région), II, 39, 136, 138. Laurièrc, I, 423. — II, 664. Lausanne, II, 370. Lautaret (col du), I, 38, 48, 133. Lauter (riv.), I, 71, 222, 239,322,384Lauterbourg, I, 319Lsutrec, II, 1)68. Lauvhibare (riv.) , I, 170. Laui (col des Sept), voir Lacs. Lauzerte, II, 665. Lauzès, II, 656. Lauzet (le), II, 653. L'iuzun, II, 657. Laval, I, 181, 328, 370,418 , 547 , 548. - II, 202, 267, 358, 361, 418, 620, 635, 681, p. 679. Lavandou (port et rade), I, 205. — II, 482. Lavardac, II, 337, 657. Lavaud-Franche, II, 378. Lavaur, I, 165, 327, 328, 37 2, 422. — II, 588, 668, 684. Lavaveix, II, 209. Lavedan, II, 38. Lavelanct, II, 655. Lavcline, II, 174, 3S8. Laventie, II, 642. Lavit, II, 656. Lavoùte - Chilhac , II, 066. lato, III, 3, 297. Lawe (riv.), I, 205, 238. - II, 331. Lawlelu, I, 205, 324, 396. Uy (riv.), I, 172, 234. — II, 339, 660. Laye Blanche, I, 24. layon (riv.), I, 184, 235. -11,341,634. Lazereg (djebel), III, 28. Lebaî(riv.),IH, 150. Léberon (montagne du), I, 54, 134. Leblond (mont), III, 325, Lectoure, I, 167, 327, 328,332, 373, 415,424.-11, 383, 422, 595,655,676. Lectourois, II, 38. Lédignan, II, 145, 667. Lccs (riv.), I, 169. Leff (riv.), I, 202. Lefinî (riv. ), III, 156. Légé, II, 034. Légion d'honneur Grande chancelerie delà), 1,442. Légué (le), 1,251.— II, 476. Léguevin, II, 663. Légumes, II, 24, 28, 33, 63 etsuiv., 70, 435, 438,439,443, 521, 524,634,038, 039,040,642, 647, 048, 056 658,659, 000, 662. — III, 80, 104, 113, 114, 170, 198, 206,209, 212, 215, 202,318, 351. Liigué-sur-Usseau, II, 660. Leisse, II, 37. Lek (riv.), I, 211, 219. Lekcti(riv.),IIl, 150. Leizour (île), III, 252. Léman (dép. du), I, 344, 349, 358. Léman (lac), voir Genève (lac de). Lembeye, II, 65S. Lemovices (peuple), 1, 293, 294. — II, 609. I.encloîtro, II, 660. Lendit (foire du), I, 306. — II, 422. Lens, I, 321, 376, 396. — II. 204, 205,302, 364,545, 642. Lentilles, III, 184. Leogane, III, 296. Léon, I, 252. — II, 124. Léon (étang de), I, 169, 231. l.éonac, I, 335. Léonais, II, 36. Léopards, III, 141, 158. Léoville, II, 97. Léré, II, 662. Lergue (riv.), I, 158. — II, 667. Lerida, I, 323. Lérins (îles), I, 266. II, 391, 578. Lerns (riv.). I, 221. Lérouville, II, 307, 552. Lescar, I, 327, 328, 537. — II, 600, 658. Leschaux ( glacier de), I, 28. Leschaux (aiguille de), I, 26, 27. Lésigny.ll,177,615, 660. Lesneven, I, 333. — II, 124, 628, 632. Lesparre.I, 373, 413. — II, 382, 592, 658, 676. Lespérou (montagne de), I, 98. Lelte (riv.), I, 195, 237. — II, 325, 640 (voir aussi Ailette). Leuban (riv.) , I, 202. Leucate, I, 323, 398. Leucate (cap), I, 262. Leucate (étang de), I, 231, 262. — II, 480. Leuri (peuple), I, 293 Leuze,' I, 321, 396. Levallois-PiTret, I, 427. — II, 285, 527, 683. Lévanna, I, 32, 132. — II, 650. Levant (et Echelles du), II, 406, 407, 434,435,441, 442, 481, 482. Levant ou du Titan (ile du), I, 265. Levant (rivière du), (côte orientale du golfe de Gênes), I, 268. Levens, II, 654. Levet, II, 602. Lévezou (mont), I, 109, 138. Lévi (cap), I, 248, 272. Levie, II, 654. Levier, II, 647. Levroux, II, 663. Lexos, II, 379. Lexovii (peuple), I, 294. Lnvde, I, 219. Lejrc (riv.), I, 168. — II, 337, 338, 058. Leyrisse, II, 38. Leysse (riv.), I, 135. Lézadais, II, 38. Lézard (riv. du), III, 314, 371. Lézarde (riv., Guadeloupe), 111,301, 371. Lézarde (riv., Seine-
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Infér.) , I, 193. Lézardeau ( Finis tère), I, 542. Lézardrieux, I, 251. — II, 633. Lézards, III, 216. Lczay, II, 000. Lézignail, II , 99 , 668. Lézinnes, II, 175, 176. Lez (canal du), II, 335. Lez (riv., Drôme), I, 155,233. Loz (riv., Hérault), I, 158, 161, 233. Lez (riv., Vaucluse), I, 156. Lèze (riv., Ariège), I, 163. Lezma (impôt), III, 64. Lezoux, II, 665. Lhuis, II, 649. Liamone (riv.), I, 225, 226, 239. — II, 654. Liamone (dép. du), I, 341, 343, 356. 303. — II, 586. Liancourt, II, 229, 284, 529, 640. Liane (riv,), I, 203, 237, 243. — II, 470, 641. Lias, I, 7, 17. — III, 15. Libercourt, II 364. Liberia (République de), III, 147, 161, 343. Liberté du travail, I, 458. Libos, II, 378. Libournais, II, 33, 38, 97. Libourne, I, 167, 312, 334, 373,415, 482. — II, 124, 336, 370,378,381, 479, 592,658,676. Libraires, 11,299. Libreville, III, 150, 151, 156 158, 367. Libron(riv.), II337. Libyens I peuple), IU, 42. Licona (riv.), III, 156. Lidoire (riv.), 1,167. 234. Liège, I, 76, 203, 210, 213. 321. — II, 362. Liège, II, 112 120, 458,484,585,586, 594, — III, 95, 104, 106. Lient (arbre), III, 237. Liernais, II, 648. Liesse, II, 289. Lieutadès, II, 40. Lieutenant-gouver-
�4o4
TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
100,108,136,141, 371,606,607,665. Limay, II, 639. Liineuil, II, 336. Limmat (riv.), I, 221. Limoges,I, 102,183, 285, 327, 328, 330, 334, 337, 338,349, 373,423,434,477, 478,527,539, 540, 542, 543,540,548. — II, 125,230,250, 274,283, 284, 290, 291,298,299, 355, 376,378,408, 41 S, 609, 601,604, 685. Liniognc, II, 656. Limonest, I, 477. — II, 649. Limoniers et limons, III, 83, 237. Limours,U,379, 528, 639. Limousin , 1, 274, 304,308,311,317, 336, 373. —11, 33, 40, 60, 85, 111, 138,141,145,172, 603, 609, 664. Limousin (HautPays de), I, 334. Limousin (lias Pavs de), I, 334. Limousin (monts du), I, 106, 137, 159, 168, 172. — II, 664, Limousins (peuple), I, 427. Limoui, I, 158, 334, 372, 412. — II, 99, 383, 584, 663, 673. Lin (et tissus de), II, 24, 27, 28, 33, 67, 69, 70, 71, 75, 251 et suiv. 263 et suiv. 432, 435,438,440,441, 443, 453, 460, 468. 484, 542, 546, 634 et suiv. 641, 642, 655, 658,659, 660, 666, 668. — III, 81, 114, 282. Lindau, I, 216. Liudlès (cap), III, 12. Lindre (élang de), I, 230. Lindux (col de), I, 127. Lingas ( montagne du), I, 98. Lingerie et modes, (voir aussi Confection), 11,282, 441, 452, 524. — III, 104, 188, 199. Lingones (peuple), I, 294, 295. Lingsdorf, I, 221. Linth (riv.), I, 221, 239. Lion-sur-Mer, I, 246. Lobsann, II, 172. Lion (roches de), 1, Loc (ruisseau du! 246. I, 186. " Lion (le, riv.), 1, 149. Loches, I, 183, 373 Lion d'Angers (le), 416, 537. — if II, 634. 117, 618,661,677.' Lion (golfe du), I, Loches (forêt de) 264. II, 117. " Lions, III, 91, 141. Locle (le), I, 59, 63, Lions (montagne 388. des), III, 12, 23. Locmariaquer, I Liorau (percée du), 255, 290. — II' I, 103. — II, 378. 627. ' — III, 372. Locininé, II, 633. Liouviile (fort), I, Locomotioes,II 296 383. 343. 344. Lippe (dép. de la), Lodéve, 1, 138, 300, I, 344. 328, 372, 415. Liqueur, II, 103 et II, 270, 274, 384, suiv. 250, 435, 583, 607, 676. 438,443,563, 569, Lodévois, II, 39, 583, 592. — III, Lods, II, 221, 372. 143, 188,199,239, Logement, II, 286. 290, — Voir aussi Loges (Indes), III, Alcool et eau-de197. vie. Lohiluz (pic de), 1, Lisaine ou Lusine 391. (riv.), 1,151, 232, Loigny, I 332. _ 353, 381. — II, II, 544. 646, 647. Loing (riv.), I, 197, Lisieux, I, 198, 327, 236. - II, 329, 328, 370,413,548. 371,533, 616,639, - II, 207, 272, 661. 357, 359, 360,539, Loing (canal du), II, 636, 673. 329, 639, 662. Lisle (Tarn), II, Loir (riv ), I, 180, 668. 181, 233,353, 368. Lisle-eu-Barrois, II, — Il, 342, 379, 368. 634, 635, 662. Lison (riv.), I, 151. Loir-et-Cher (dép. Lison (le), II, 337, de), I, 368, 373, 360. 402,410,416,436, Listenois, II, 40. 452,453,457,477, Lit (étangde), 1,231. 498,500,513,536. Lithographie, II, 527, 543, 547. 299. II, 12, 19, 23, 24, Littry, II, 540. 25, 34, 48, 54,56, Littry (bassin houil71, 73, 81, 90, 92, !er de), II, 211. 100, 130,199, 22b, Livarot, 11,242, 535, 248,251,252, 274, 539, 636. 302,500,501,502, Liverdun, H, 319. 617, 661,070,1)77, Livernon, II, 657. — III, 381, 383, Livingstone (rapides 386. de), III, 155. Loire (riv.), I, 54, Livourne, II, 392. 81, 82, 86, 88,93, Livradois(massif du) 110, 112, 134, 172 I, 108, 138. —II, et suiv., 181, 226, 663. 230, 256, 299, 300 Livron, II, 373, 375. et suiv., 310, 368, Lizonne (riv.), I, 394, 399. — H, 167. 40, 107, 127, 205, Lizv-sur-Ourcq, II, 303,300,317,321, 639. 329, 340,377,477, 478,503,556,605, Lieras (sierra de), I, 123. 611 et suiv., 621, LIobregat (riv., Es6 2 4 , 6 3 4, 648, 650, pagne), I, 121. 661,662, 003, 666. Loango (port et Loire (canal latéral rade), 111, 153, à la), II, 306,339, 156. 3 4 0 , 050,662, 663, Loango (ville), III, 664. 158, 367. Loire (dép. de la), I, 341, 355,356,368, Loarre (sierra de), 1, 126. 372, 403,410,416,
neur ( colonies), III, S, 206, 240. Lieuvin (pavs), 1,90. — II, 35. Lièvres, II, 147. LiflYé, II, 633. Lifou (ile), III, 247, 252, 254. Ligature (monnaie), ill, 216. Ligne (riv.). I, 152. Ligné, II, 634. Ligneron (riv.), I, 185. Liqnes télégraphiques, \\, 389 et Miiv. — III, 116, 210,251, 322,339. — Voir aussi Câbles télégraphiques et sous-marins. Lignières, II, 662, Lignite.U, 201,203, 205,206,209,21U, 569, 576,640,652, 653, 667. — III, 210, 386. Liguon (riv-, HauteLoire), 1,178, 234. — II, 605, 666. Lignon (riv., Loire), 1, 179, 234. — II. 605, 606, 050. Ligny (Belgique), I, 78. Ligny - en -Barrois (Meuse), II, 045. Ligny - le - Châtel, (Yonne), II, 647. Ligoure, II, 40. Ligré, II, 380. Ligueil, II, 661. Ligures (peuple), I, 291, 292. Ligurie, I, 345. Lihoury (riv.), I, 170. Likouala (riv.), III, 156. Lille, I, 205, 278, 281, 321,334,346, 356,370, 375, 376, 377, 378,409, 419, 430, 458, 472,476, 478,505,510, 512, 528,539,540,541, 543,540. —II, 05, 103, 219,226, 229, 230,231,233,237, 238, 240, 244, 250, 261,265,270, 272, 281,283,285, 286, 288,289,296,299, 319, 331,345,353, 354,355, 301,363, 364, 390,408,416, 418, 484,546, 547, 642, 680. Lillebonne, II, 358, 538, 637. Lillers, II, 642. Litnagne, I, 11, 18, 110, 179, 275,278. — II, 34, 40, 69,
�TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
429,436,452, 453, 457, 477, 496, 497, 500,511,527, 528, 533,537,544, 516. - II, 19, 23, 25, 48, 56, 03, 71, 73, 81, 92, 107, 127, 131, 180,190, 197, 199,203, 207, 217, 221, 223,225,226, 230,249, 253, 255, 279,294, 300,307, 498,500, 502,605, 650, 670, 677. 111, 381, 383, 386. Loire (dép. de la Haute-), I, 368, 372,410, 416,425, 426, 432, 436, 452, 453,457 , 477 , 497, 500,515, 527,535, 544, 546, 548. — II, 19, 24, 20, 51, 54, 56, 63, 65, 71, 73, 81, 92, 131, 177,191, 199,221, 225, 214, 249, 253, 281,498,502,605, 666, 670, 677. — III, 381, 383, 380. Loire (vallée et bassin de la), I, 82, 86, 141, 273, 274, 276, 277,278, 368. - Il, 112, 133, 339, 371, 375, 605, Loire - Intérieure (dép. de la), I, 368,370,403,410, 416,417, 425,436, 452,453, 457,459, 477, 496,497,500, 510,514,515, 527, 533, 537, 543. — II, 19, 23, 24, 20, 49, 51, 55, 71, 73, 74, 81, 84, 89, 92, 131, 132, 133,143, 177, 181, 191, 192, 199,211,222, 225, 227,237, 249,250, 253, 287,291,295, 307, 498, 500,502, 624, 634, 670,677. - III, 381, 383, 386. Loire (bassin houiller delà), 11, 204, 207, 306. 650. Loire (région de la Basse-), I, 278. — II, 24, 51, 58, 75, 79, 89, 100, 111, 133. Loire (bassin houiller de la Basse-), II, 211, 634. Loire (val de, Nivernais), II, 34,40. Loire (val de, Orléanais), II, 31, 39, 616. Loire (val de, Touraine), II, 618, Loiret (riv.), I, 182, 235, 368, 417. II, 341. 610, 061. Loiret (dép. du), I, 368, 373,410,417, 430,452,453, 457, 477,498, 500,527, 535,543.- 11, 12, 19, 23, 24, 26, 34, 51, 54, 56, 68, 70, 73, 82, 93, 100, 131, 199, 225,230, 249, 251,553, 280, 291,307, 498, 500, 501, 502,616, 661, 670, 678. — lit, 381, 383, 386. Loiron, II, 635. Loison (riv.), I, 213, 238. — II, 643. Loix, II, 478. Lo-kiang, III, 225. Lombard (pic du Grand), I, 39, 132. Lombez, I, 167, 327, 328, 373, 415. — II, 595, 656, 676. Lombrives, I, 289. Lomont (montagnes du), I, 65, 135, 151, 386, 387. — II, 647. Londinières,II, 637. London (riv.), I, 149. Long (pie), I, 127, 139. Longchamp (Tort, Vosges), I, 386. Longchamp (Aube), II, 179. Longeau, II, 644. Longemer (lac de), I, 222,230, 239. Longet (col de), I, 38. Longjumeau, II, 177,354,528,659. Longny, II, 637, Longny (forêt de), II, 117. Longoni (baie), III, 160. Longpendu (étang de), I, 92. — II, 334. Longroy, II, 363. Longue (l'Ile), II, 177. Longué, II, 634. Longueau, II, 361. Longucville (Girondo), 11, 97. Longueville (Seineet-Marne), II, 367. Longueville (SeineInférieure), II, 637. Longuvon, I, 358. — H, 366, 368, 645. Longwv, I, 320, 334, 345, 358,380,382, 383.-11,117,220, 368,550, 552, 045. Long-xuven,111,208. 209. Lons-le-Saunicr, I, 152, 371,416, 457. — 11,96,181,372, 560, 647, 677. Loos, I, 530. — II, 233, 549. Lopevi (Ne), III, 255. Lopez(cap), III, 151, 153, 154, 156. Lordadais, II, 38. Loreltc, III, 276. Lorgues, II, 653. Lorient, I, 186, 255, 370, 394, 399,419, 482. — II, 148, 295, 377, 405,418, 477,627,033, 681, p. 679. Loriol, II, 279, 651. Lormandière, II , 179. Lormes, II, 664. Lorquin (monO, III, 323, 371. L o r o u x -Bottereau (le), II, 634. Lorrain (riv.du), III, 314. Lorrain, III, 318. Lorraine, I, 8, 17, 72, 73, 74, 222, 273, 276, 293, 303, 319,324, 330,338, 339,341,351, 357, 371,375, 382,383, 437. — II, 28, 36, 69, 75, 96, 102, 103, 116, 123, 127, 141, 165, 176,181, 212, 213, 220,223, 226, 231, 234,291, 293,300,549, 550, 551, 645. Lorraine et Barrois, I, 324, 336, 337, 362. — II, 550. Lorraine (plateau de), I, 08, 72, 73, 136,214,275,645. Lorrez-le-Bocage, II, 039. Lorris, II, 662. Lory (pic), I, 49. Loizc (riv.), I, 221, 239. Los (iles), III, 125. Losse (riv.), I, 168. Lot (riv.), I, 109, 166, 234, 368. — II, 336, 376, 587, 593 et suiv., 656, 657, 665, 666. Lot (dép. du), 1,356, 368,373,410,417, 425, 432,436,452, 453,457, 477,498, 500, 527, 535,544. — II, 19, 23, 25, 34, 49, 56, 69, 71, 73; 81, 93, 110, III, 131,138,173, 181, 199,214, 225, 249,253,498,502, 591, 656,070,678.
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— III, 381, 383j 386. Lot-et-Garonne (dép. de), I, 356. 368, 373, 410,417, 424, 426,436, 452,453, 457,477,492, 498, 500,527,535,544. — II. 19, 23, 26, 32, 51, 56, 64, 65, 69, 71, 73, 77, 81, 93, 98, 108, 112, 131,166, 173, 199, 214,225, 219,253, 498, 501, 5"2,593, 657, 670, 678. — III, 381, 383, 386. Lotherreich ou Lotharingie (voir Lorraine). Louang - prabang , III, 202. Louchadière (puy de), I, 105, 137. Loucheux (peuple), III, 278. Loucoubé, III, 162. Loudéac, 1,370,414. — II, 267, 627, 633, 674. Loud-s, II, 666. Loudun, I, 184, 334, 373, 423. — H , 380,615, 661, 685. Louduuois, II, 37. Loue (riv. Doubs), I, 59, 151, 232.— II, 333, 559, 647. Loue (riv. Dordogne), 1, 167Loué, II, 635. Louémé (riv.), III, 152, 154. Louêté (riv.), III, 154. Louge (riv.), I, 167, 233. Louhans, 1, 152, 371, 420. — II, 144, 333, 557,649, 682. Loulie (djebel), III, 24. Louis (grau), I, 392. Louis (mont à), III, 300. Louis XI, I, 361, 375. — II, 311. Louis XII, I, 306, 309, 314, 315,330, 361, 392. — II, 537, 623. Louis XIII, I, 330, 361. — II, 585. — III, 3. Louis XIV, I, 209, 315, 318 et suiv., 330, 361.377,382, 384,387,395,546, 547, 553,558, 570, — III, 279, 280. Louis XV. I, 362.— III, 3, 282, 297. Louis XVI, I, 362. — III, 3, 204, 297.
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TAULE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
tLouis-Philippe, III, II, 478, 603, 660. 80, 81. — III, 81, 4, 43, 341. Luçon (canal de), 251, 380. Louisboui'g.III, 172, II, 339, 660. Luzv, II, 663. M 283. Lude (le), 11, 635. Lycées, I, 538. — Louisiane, III, 2, 3, Lugdunaise, 1, 297. 111,8,05, 108, 182, 280, 281. Lugny, II, 648. 306, 316. Maadhib (djebel), Loilkouala (riv.),III, Luguet (mont), I, Lycées de filles, I, 154, 367. 104. 539. —III, 379. Maamoura (ris), III, Loulay, II, 659. Lujiarrc (monl), I, Ly-nhàm, III, 232. 14. Loup (riv.), I, 157. 126. Lyon, I, 147, 273, Macapà, III, 331. Loupe (la), II, 662. Lumbres, II, 364, 278, 283,286,297, Macari, III, 331, Lourches, II, 319. 64». 309, 310,326,327, Machaull, II, 044. Lourdes, I, 392, 525. Lunada (col de), I, 328, 334,337, 343, Machecoul, II, 623 — 11, 127,133,250, 129. 355,300.367, 372, 634. ' 383, 655. — III, Lunain (riv.), I, 388,397,403, 409, Machichaco (cap), I 373. 197, 237. — II, 420,430,434,437, 259. Lourdes (lac de), I, 639. 458, 459, 476,477, Machines et mo231. Lunas, II, 667. 478,479, 4 92, 505, . teurs, II, 224 à Louron (vallée de), Lune], II, 99, 371, 506,510,527, 539, 229, 439,410,442, II, 38. 375, 583, 667. 540, 541, 542,543, 483, 484,525,530, Louroux - Béconnais Lunel (canal de), U, 544, 545,547, 548. 547,563, 572,618. (le), H, 634. 335. — II, 94,103, 139, — III, 188, 385. Louvain, 1, 205. Lunéville , 1 , 224 , 165, 160,226, 2^9, Macina, III, 130. Louvallier, I, 351. 371, 381, 418. — 231,233,237, 238, Macinaggio, 11,483. Louviers, I, 198, U, 284, 289, 291, 239,240,241, 250, Màcon, I, 152, 303, 370, 414. — II, 365,368, 552,645, 262,275, 276, 278, 308,312,328,334, 229,270,272,326, 681, p. 679. 280 et suiv., 289, 371, 387,420,457, 358, 538,637,675. Lunéville ( traité 293, 294, 296,298, 548.-11,309,370, Louvigné-du-Désert, de), I, 344, 362, 299, 300,302,306, 3 7 4, 5 5 7 , 648,682. II, 171, 633. 377, 396, 397. 310 , 3 3 3, 344,3 45, Maçonnais, II, 30, Louvre (riv.), I, 385. Luong-son, III, 236. 353, 354, 355, 369 37, 96, 554, 555. Lovalty (iles), III, Liircy-Lévv, II, 663. et suiv., 390, 408, Maçonnais ( monls 247, 249,251,254, Lure,I,150", 371,420. 411,412,410,418, du), I, 93, 96. 370. — II, 229, 285, 421,422, 467, 485, 137. — II, 648. Loyaumont, II, 559. 366,367, 559,646, 504, 561, et suiv., Macouba (pointe), Loyre (riv.), I, 167. 682. 649, 679, p. 681. 111, 313. Lozère (mont), I, 92, Lure (montagne de), — 111, 372, 378. Slacta (riv.), III, 12, 98, 137, 164, 166, I, 52, 54, 134. Lyon (traites de), 34, 44. 276. —II, 51, 82, Luri, 11, 654. I, 361, 387, 393. Mad (Rupt de, riv.), 666. Lury-sur-Arnon, II, Lyonnais, I, 317, I, 224, 239, 382. Lozère (dép. de la), 662. 330, 334, 336,341, — II, 645. J, 369, 372, 410, Lusignan, II, 660. 372. 387. — II, Madagascar, III, 2, 417,425, 436,452, Lusigny, II, 643. 30, 40, 107, 108, 5, 8, 9, 159, et 453,457, 477,498, Lussac, II, 658. 262, 270, 560, 605, suiv., 165 à 177, 500,515.527,536, Lussac - les - Châ 649. 180, 187, 192,341, 541. — II, 10, 12, teaux, II, 661. Lyonnais, Forez et 343,352, 356,386. 19, 26, 49, 51, 56, Lussan,'II, 145, 667. Beaujolais (anMadame (ile de, 71, 73,81,93, 131, Lussas, II, 279. cien gouverneCharente- Infér.), 145, 187, 199,-225, Lutecia (voir aussi ment), I, 336. I, 257, 393. 249,253,498,502, Paris), 1,293, 294, I.yonnais(monts du), Madame (riv., Mar587,666,670,678. 306. — II, 504. I, 93, 94, 96, 137. tinique), III, 317. — III, 381, 3S3, Lutschine (riv.), I, — II, 649. Madame (îlot, Ste386. 219. Lyonnaises, I, 297. Marie de MadaLubéron (voir aussi Lux, I, 150. — II, 524, 534, gascar), III, 176, Léberon) (montaLuxembourg (ville 560,610, 618,021, 177. gne du), I, 54. et grand - duché 623. Madeleine (le, riv. 134. — II, 652. de), -I, 76, 224, Lyonne (riv.), 1,155. Cotentin), I, 200. Lubersac, II, 665. 374, 375,379,381, Lyons (forêt de), II, Madeleine (la, loc, Lu bine, I, 1. 383. — II, 449. 117, 293, 63T. Dordogne), 1,289. Luc (le, Var), II, Luxeuil, II, 184,559, Lyons- là-Forêt, II, Madeleine (la,Nord), III, 145, 181,653. 646. 637. II, 233. Luc (Calvados), I, Luxey, II, 382. Lys (riv. et vallée de Madeleine (la, Sa246. Luy "(riv.), I, 169. la), I, 205, 238, voie), II, 335. Luc-en-Diois (Drô233. — II, 338, 309, 377. — II, Madeleine (col de me), II, 652. 658. 69, 331, 546, 547, la, Alpes de SaLucenay - l'iîvêque, Luye (riv.), I, 156, 642. voie), I, 43, 133. II, 648. 233. Lvs (dép. de la), I, Madeleine(col deia, Lucerne, I, 221. Luynes, II, 619. 344. Alpes du DauphiLudion (vallée de), Luz, 11, 655. Ly-truong (chef de né),I, 45. II, 38. Luzarchcs, II, 361, village, Tonkiu), Madeleine (montaLuckmanier (mont), 639. III, 232. gnes de la, MasI, 215. Luzech, II, 650. sif central), 1,109, Luc-nam, III, 235. Luzège (riv.), 1,166. 138. — II, 663. Luçon, I, 327, 328, 234. Madgindgarive, III, 343, 546, 548. — Luzerne, II, 78. 79, 176.
�TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
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Madlicr (ouâd), III, Maignelay, II, 640. Maison-du-Val, II, Manakara, III, 163. 36. Mailhebiau (pic de), 242. Manambolo (riv.), Madon (riv.),1,222, I, 109, 133. Maison-Neuve, II, III, 106. 239. — II, 645, Maillezais, II, 003, 220. Mananara(riv.), III, 646. 660. Maisons-Laffitte, II, 166. Uadras, III, 192, Mailly, II, 96. 357, 527. Mananzary, III, 171. 193, 194, 190. Maine (riv., Vienne), Maisons centrales, Manche (mer), I, 87, Madrés (pic), I, 118, I, 184, I, 530. 92, 141, 198 à 203, 120, 138. Maine (riv., MaineMaïzer (djebel), III, 236, 237, 243, et Madrid (traité de), et-Loire), I, 180, 31. suiv., 252, 272, 1, 316. 235, 368. — II, Majunga, III, 165, Mac'l - Carhaix, II, 374, 395, 427. — 342, 021, 634. 169, 171,174, 368. II, 59, 470 et suiv., 633. Maine (petite, riv. Makemo, III, 265. Maéstiicht, I, 210, 536, 539,540, 542, Loire - Infér.), I, Makhana, III, 128, 545. 324. 184, 235. — II. Malade, III, 178, Manche (côtesdcla), 341. Maki', III, 167. 186. I, 243 et suiv., 273, Maine (contrée), I, Maktar, III, 108. 394, 399. — II, Malou, III, 128. 5, 9, 17, 88, 89, Malabar (côte dc\, 108. Màlrag (oued), III, 279, 307, 309,313, II, 194, 197. 36. Manche (dép. de. la), 314, 334, 338,360, Maladetta (massif Magasins généI, 368, 370, 403, 370. — II, 24, 27, de la), I, 122, 139. 410,418,424,426, raux, II, 467. 36, 54,09, 81, 100, Malain (signal de), Magenla, 1, 350. 429.436, 452,453, 108, 111, 125, 127, I, 80, 130. — II, Maghraoun, III, 12. 457,477, 498,500, 129, 141, 143,144, 369. Maghreb, III, 00. 527,530, 543,540. 163,214, 223,260, Malaooa (plante), Maglireb-el-Ouosth, — II, 12, 14, 19, 535, 619, 635. III, 308. 23, 24, 26, 48, 57. III, 10. Maine-et-Loire (dép. Malaueène, II, 652. 71, 73, 81, 84, 91, Magland, II, 37. de), I, 368, 370, Malaunay (et tunnel Maguac-Laval, II, 93, 101, 127, 129, 410,417, 426,436, de), II, 357, 358. 664. 131, 137, 141, 144, 452,453,457, 477, Maléchites (peuple), Magnai (forêt de), 166,173, 175, 180, 498, 500, 527.530, III, 277. 199. 225,249, 253, I, 106. 536,543.— II, 19, MalcsherbeSjII, 374, Jlagny, H, 357, 639. 289,500,501, 502, 26, 51, 57, 71, 74, 377, 662. Magoura, III, 40. 540, 635,670, 678. 81, 89, 93, 100, Malestroit, H, 033. — III, 381, 383, Magra (forl), 1,158. 129, 131, 133, 134, Malgaches ou Am386, 387. Maguelonne, I, 300, 141, 172, 199, 222, banilanitra (peuMandé (peuple), III, 392. — II, 583. 225, 249, 253,253, ple), III, 107, 168, 133, 140. Maguelonne (étang 500.502,621, 634, 169, 170, 177. Mandingfmonts du), de). I, 231, 263. 670,' 678. — III, Malgoirès, II, 39. III, 126 127, 130, Mahabouda (mont.), 381, 383, 386. Malgue (fort de la), 133. III, 27. Maine (bassin houilI, 265, 343, 393. Mandinques (peuMahafaly, III, 166. ler du), II, 204, Malicorne, II, 635. ple), III, 133. Mahaiamba (riv.), 211. Malines, II, 190. Mandubii (peuple), 111,166. Maine et Perche (anMallicolo (ile), III, I, 294. Maliafana (tribunal, cien gouverne255. Manganèse, II, 191. Algérie), III, 64. ment), I, 336. Malmaison (la, bat.), — III, 93, 251. Maharès (pointe de), Maine (collines du), I, 352. Mangareva (ile), III, III, 14. I, 90, 136, 172, Malmata (monts), 265. Mahalsina, III, 175. 181, 185, 277,278. III, 23. Mangeurs de CariMaliault (baie), III, 279, — II, 117, Malmont (forêt de), 309. bou (peuple), 111, 635. I, 148. 278. Mahé, III, 3, 187, Maintenon, I, 198. Malons, II, 190. Mang-hao, 111, 225. 193, 194, 195, 19S, — II, 358, 359, Malpas (tunnel de), Mangoka (riv.), IU, 199, 251, 368. 543, 662. II 337. 166, 36S. llahel Balével (riv.), Maïo-iti, III, 257. Malplaquet, I, 321. Mangoro (riv.), III, III, 123, 130. Maire (voir aussi — II, 546. 166. MalielDanével(riv.), Communes et AdMaltais (peuple), III, 130. Manguier, III, 158, ministration comIII, 54, 55, 59. 326. Mahi (riv.); III, 193. munale, I, 342, 91, 99, 113, 116. Maliiui (île), III, Manicamp ( canal 354, 445, 550. — Malzéville, II, 332. 264. de), II, 322, 325. II, 512. — 111, 60. Malzieu, II, 666. Manicamp, II, 325. Maliipoa (île), III, Maire (ile), I, 265. Mamelles (les Deux), 258. Manioc, III, 149, Mail, H, 2, 30, 33, (montagnes, Gua158, 161,162, 167, Mahoéna, III, 259. 43, 47, 56. 57, 58, deloupe), III, 300. 170, 176. 184, 209, Mahonais (peuple), 59, 79, 591, 599, Mamelles (les, 250, 308,318, 337. III, 54, 80. 600, 048, 049,.656, îles, Guvane), III, Manitoha (riv.), III, Mahoùna (mont). 657.658, 659,665, 325. 277. 111,27, 73. 667. — 111, 80, Mamers, I, 180, 370, Manjuray (riv.), III, llahourv (riv. de), 113, 114, 140, 149, 421. — II, 267, 166, 368. 1II,32"7, 328, 330. 158,161,162, 167, 359, 620, 635, 682, Manosque, II, 211, Kahrédy (mont), III, 184, 209, 222, 250, Mammouth, I, 289. 376, 653. 256, 279.282, 308, Mana, III, 330, 339, Manosque (canal Hahsoulats (impôt), 337, 352, 353. 371. III. 109. d'irrig. de), II, 14. Maison - Dieu, II , Mana (riv.), 111,323, Haielie, II, 647. Manou-iiangi , III , 374. 327, 334, 337, 371. 265.
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Mans (le), I, 180, 327, 328,338, 313, 353, 370,421,453, 477,478,510, 548. — II, 173, 211, 237,241,267, 288, 342, 335,358, 359, 360,379, 418, 422, 019, 620,635, 682. Mansle, II, 659. Mansoura (m ont), III, 73. Mantaille, II, 569. Mantes, I, 192, 334, 371, 421, 4/7. — II, 357, 527, 639, 683. Manlhelan, II, 180. Mantois, II, 35. Manuel (pointe), III, 124. Manyanga, III, 152, 154, 155. Manzat, II, 665. Maoris (peuple), III, 161. Maoupiti (île), 111, 256, 258. Mapà, III, 332. Maquereaux, III, 92. Maquis (Corse), II, 85. Marabout, III, 53. Maracù (île), III, 332. Maragnon (île), III, 329, 331. Maraîcher, II, 65, 67. Marais Poitevin et Saintongeois (le, contrée), II, 33, 37, 38, 603, 614, 660. Marais (le, loc, Seine-et-Marne), II, 298, 528, 639. Marais (le), voir Roche - sur - Yon (la). Marais, II, I, 25, 71, 84, 123, 133. Maraisgàts, II, 84. Marais salants, I, 112, 257. — II, 181, 601, 660. — III, 210, 314. — Voir aussi Salines. Marans à la Rochelle (canal de), II, 339, 659. Marans, I, 482. -II, 422, 478, 602, 659. Maransin, II, 38. Marboré, I, 124, 139. Marbrées(ai guilles), I, 26. Marbres, II, 172, 173,174, 584,586, 591, 598,620,035, 642,647,651,654,
TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
655, 667, 668. — III, 94. Marcadau, III, 372. Marcenais, II, 381. Marcenat, II, 665. Marchairia (col de), I, 62. Marchais, II, 297. Marchamp, II, 174. Marchand (île), III, 266. Marchaui, II, 647. Marche (contrée), I, 16, 106, 307, 309, 310, 317,330,332, 330,341,361,373. — II, 34, 40, 60, 85, 133, 138, 608, 664. Marche (Haute et Basse, ftouergue), II, 38, Marche poitevine , II, 37. Marche (monts de la), I, 102, 106, 107, 137, 182. — II, 664. Marche de Gothie, I, 308. Marche d'Anjou, II, 621, 623. Marche (la, loc, Seine-et-Marne), II, 178. Marchenoir, II, 661. Marches communes de Normandie, II, 35. Marches communes de Poitou et de Bretagne, I, 334, 341, 368. — II, 37. Marchés (voir Foires). Marchiennes, II, 642. Marciac, II, 656. Marcigny, II, 648. Marcillac, II, 656. Marcillat, II, 663. Marcillv, 1,191, 193. — II, 323, 643. Marcoing, II, 365, 642. Marcols, II, 187. Marcou(mont de), I, 100, 137. — II, 667. Marcq (riv.), I, 205. Mardyck (fort de\ I, 378. Alardvck (canal de), II, 332. Maré (ile), III, 247, 252. Maréchal ferrant, II, 296. Marcille (puy de), I, 105, 137. Marengo (Algérie), III, 75. Marengo (dép. de), I, 344. Marengo (Italie), I, 348. Marenne, II, 38. Murennes (et canal de), I, 170, 257, 373, 413, 482, — II, 148, 150, 478, 602,639,673. Mares (riv.), I, 164. Marestaing, 1, 335. Maret, III, 90. Mareuil (Dordognc), II, 657. Mareuil (Somme), II, 543. Mareuil (Vendée), I, 422. — II, 660. Mareuil (Cher), II, 222. Mareuil (Oise), II, 325. Marfée (la), II, 530. Margaux.U, 97, 382. Margeride (mont de la), I, 106, 137, 159, 172. — II, 665, 660. Marghrir (oued), III, 35. Mar g uer i 11 es, II, 667. Marhoum, III, 97. Maria (ile), III, 263. Mariagcs(voir aussi Nupti ali té), I, 408 et suiv. — 111, 59, 136, 307. Mariana, II, 587. Marianne (roches de la), III. 178. Marie-Galante, 111, 295, 296,297, 298, 302, 305,300,307, 310, 371. M a r i e n b o ur g, I, 318, 319, 349,357, 376, 377. Mai igny (Calvados), II, 175, Murieny (Manche) II, 633. Marigot (pointe du), III, 313. Marigot (baie du), III, 303. Marigots (cours d'eau temporaires au Sénégal et au Soudan), III, 128, 131, 154. Marin (vent), I, 272. Marin (Martinique), III, 316, 321. Marin (baie ou culde - sac du), III, 313. Marin (morne du), III, 314. Marine et des Colonies (Ministère de la), I, 443. Marine et marins, 1, 480, 481, 482, - II, 392 à 407, 468 à 483. — m 99,116,389. ' Marines, II, 639. Maringues, II, 66b. Maringouins (inariMarie (ou rivière de Vannes), I 186, - Il, 342. Marie (Aisne), II, 640. ' Maries (bassinhouiller de, Pas-de-Calais) II, 204, 205. Marie, II, 342 , 640. Marlieux, II, 372. Marlioz, II, 185. Marly (fort et forêt de), I, 86, 380. Marly- le - lloi, II, 639. Marmagne, II, 378. Marmande, I, 161 373, 417, 42b. II, 378, 381, 594, 657, 678. Marmande (la, riv.), I, 182, 233, Marmano (hois de), I, 57. Marnay, II, 646. Marne, I, 9, 59, 210. — H, 13, 53, 180. Marne (riv.), I, 84, 85, 86, 194, 195, 227.237.292, 293, 294,306,31:1,332, 308.-11,90,327, 330,365, 366,502, 524,527,528,529, 532, 533, 638,639, 644. Marne (dép. do la), I, 363, 369, 371, 4 10, 418,429,430, 436,445,452,453, 457,477,493,496, 498,500, 527,528. 536, 543. 546. II, 12, 19, 26, 29, 48 , 49, 51, 51, 55, 57, 68, 71, 73, 79, SI, 93, 96, 103, 105, 107,117,131, 137, 164,199,205, 225', 226, 244,249, 253,255, 273,274, 280.282.293, 294, 306, 307,500,501, 502,532, 644,670, 678. - III, 381, 383, 336. Marne (dép. de la Haute-), I, 363, 371,410, 418,432, 435,445,452,453, 457,459, 477,498, 50 0 , 5 27 , 536 , 544, 546.- Il, 19, 26, 29, 48, 57, 71, 73, 81, 93, 117, 131, 199,220, 223,223, 230, 249,253,289,
�TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
324,502, 531, 533, 644, 670, 681 , p. 679.-111,381, 3S3, 386, 387. Marne (canal latéral à la), II, 324, 641, 644. Marne (canal de la Haute-), II, 318, 324. Marne à l'Aisne (canal de la), II, 318, 330, 641, 644. Marne au Rhin (canal de la), I. 382. II, 318; 319, 327, 332,333, 644, 645. Marne à la Saône (canal de la), II, 318, 330. Marnotte (fontaine de), I, 194. Maroc (et Marocains), II, 436, 456, 46 0. III, 10, 11, 36, 44, 45, 48, 06, 93, 101, 106,120,121, 122. Maroé (baie), III, 257. Maroilles, II, 241. Marokaou, III, 205. Marolles-les-Braults, 11, 635. Marommc, II, 261, 538. Maroni (riv.), III, 323,326,327, 328, 334, 337, 371. Maronne (riv.), I, 167. II, 637. Maroquin, III, 95. Marouta, III, 265. Maroutèa, III, 265. Marquenterre, I, 87, 244. II, 35. Marquette, II, 219, 265, 331. Marquion, II, 363, 641. Marquise, II, 220, 642. Marquises ( iles ), III, 4, 260, 261, 202, 265, 267, 370. Mars (riv.), I, 160. Marsa (El-), III, 116. Musaille (plaine de la), I, 323. Harsal, I, 382, 383. Marsan, I, 338. — II, 38. Marsanne, II, 632. Marseillan, IL 99. Marsoillc,1,264,272. 275, 295, 296,327, 328,334,338. 356, 372,391, 399, 403, 409,412, 430,434, 437, 453,477,478, 432,492,496, 505, 510,512,539, 640, 541,542, 546,548. - Il, 103, 110, 146, 192,222,220, 229, 233,235,237, 238,239, 240,250, 274, 284, 285,286, 288.293,295, 299, 300, 303,306, 345, 369,370, 372,390, 392, 396,399, 400, 407,408,412.410, 418, 421,432,435, 472.481,503, 572, 573, 574, 575, 652, 673. — 111, 99 , 158, 239,310, 321. Marseille (baie de), 1, 264. Marseille (le Petit, Oise), II, 640. Marseille-lcs -Aubigny, II, 340, 341. Mars-la-Tour, II, 552. Marson, II, 644. Marsouins ( rivière des), III, 179. Martainville, 11,537. Marlel, II, 657. Martigné, II, 361. Martigny, II, 184. Martigues. I, 264, 482. ' II, 373, 481, 576, 652. Martigues(canalde), I, 264. Martin (cap), I, 268. Martinet(le), II, 375. Martinique (la), II, 43.', 437, 441, 442, 478III, 2, 6, 7, 8, 9, 294, 295, 296, 297, 29!,, 299, 310,313,315,316, 318, 319,321,323, 325, 341,343,347, 348, 349,350,353, 354,356,358,300, 371. Martray (fort du), I, 399. Martyre (la), II, 124. Marvejols, I, 166, 372, 417. II, 587, 666, 678. Mary (puy), I, 103, 137. Mas (le, Aveyron), II, 173. Mas-Cabardès (le, Aude), II, 667. Mas-d'Agenais (le, Lot-et- Garonne), II, 657. Mas-d'Azil (le, Ariège), I, 122.- II, 655. Masa de Oi'o(ile), I, 262. Mascara, III, 23, 27, 44, 50, 01, 66, 67, 85, 86, 89, 95, 97, 101, 365. Mascareignes (iles), III, 177, 180, 183, 186,187. Masnièrcs, II, 293, 305. Masoala (cap), III, 165. Massabi, III, 152, 153. Massacre (ile), III, 285. Massât, II, 655. Massav, II, 179. Masse"(ile), III, 266. Massegros (le), II, 666. Masseube, II, 656. Massevaux, I, 357, 386. II, 221. 260, 646. III, 373. Massiàc, II, 665. Massif central, I, 4, 6,7, 14,15,16, 17, 19, 20, 101, 102, 103 et suiv., 109, 110, 111, 137,138, 159,161, 104,172, 182,272,275, 276, 277, 278, 285,420, 427, 428, 436. — II, 49, 51, 53, 58, 60, 87, 111, 1 14, 118, 119,132,135, 138,163, 172, 173, 206 à 210, 223, 274,304,307, 341, 356,370. 560, 579, 000, 656,664, 665. Massilia (Marseille), 1, 295. Massy, II, 354. Mat (rivière du), 111, 179, 180. Malacong (île), III, 125. Matam. III, 127, 138. Matelas, III, 216. Matellcs (les), II, 667. Malésine, II, 37. Matha, II, 659. Malifou (cap), III, 12. Matignon, II, 632. Matmata (mont des, voir Ouarnsenis). Matouba, III, 300. Matour, II, 648. Malto (mont), I, 39. Mattois, II, 36. Maubermé (pic de), I, 121, 138. Maubeuge, 1, 375, 377, 378, 478. — II, 173, 212, 219, 229, 230,231,302, 364, 548,642, 680. Maubourguet, II, 655. Mauchamps, II, 135, 137. Maudit (mont), 1,26, 27, 31. Mauges, II, 36. Mauguio, II, 667. Mauguio (étang de),
4S9
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I, 231, 263. II, 335. Maulde, II, 364. Mauldre (riv.l, I, 197. II, 639. Mauléon,!, 170,373, 420, 525. II, 383,599, 559,079, p. 681. Mauléon - Baroussc, II, 655. Mauléon (gave de), II, 338, 599. Maumusson (pertuis de), I, 257. Maupas (tue de), I, 139. Maupertuis, voir Cardinerle (La). Maupuy (mont), I, 107, 137. Maure, II, 633. Maure (col de), I, 53. III, 372. Maures (peuple, voir aussi Berbères), II, 42, 53, 133, 140, 141. Maures (monts des), I, 4, 17, 55, 134, 157, 266, 276,392. — 11,39, 118, 211, 572, 653. Mauriac, 1, 373,413. — II, 356, 004,665, 673. Maurice (île), voir aussi France (Ile de), III, 117, 173, 176, 181, 187. Maurienue, 1,22,41, 43, 154, 327, 328, 349, 390.— II, 37, 210,371, 565, 507. Maurin (col de), I, 38. Mauritanie Séti Tienne (Sétif), III, 43. Mauritanie Césarienne (Clierchell), III, 43, 68, 69. Mauritanie Tangitane (Tanger), III, 43. Mauron, II, 633. Maurs, 11, 665. Mauvezin, II, 655. Mauzé, II, 660. Mavégani, III, 160. May, II, 177. Maya (col de), I, 128 139. Mavcùce, 1,218, 297, 298, 321, 3 27. Mayenne (riv.), I, 180, 181,220, 233, 368. II, 330, 342, 020,021, 634, 635. Mayenne , I, 181, 370,418.- 11, 13, 267, 360,620, 035, 681, 679.
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�460
TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
plaine et région de la), I, 14, 100, 141,156,137, 158, 232, 233, 260 et suiv., 272 , 274, 284, 374, 392,398. — 11,31. 107,112, 145,480, 481, 482, 483, —III, 10,33, 48, 106, 384. Méditerranée (dép. de la), I, 345. Medjana, III, 19, 22, 26, 46, 97. Mcdjba (impôt), 111, 109. Medjerda (plaine de la), 111,15,114. Medjerda (massif de la), III, 27. Medjerda (riv.), III, 21, 30, 38,43,366. Médoc, I, 159, 168. — Il, 33, 38, 97, 126, 350, 591. Médoc (Compagnie des chemins de fer du), II, 382, 383. Médoc (fort), I, 393. — Il, 592. Mée, II, 36. Mées (les), II, 653. Mégalithiques (monuments), I, 290. — II, 615, 627, 628. Megève (col de), I, 44. Megève (val de), II, Melah '36. Melah (ouâd), III, Ménerville, III 70 97, 365. Ménez (monts du) I, 91, 92, 136. Menhirs, voir Mégalithiques (monuments). Ménigoutte, II, 660. Menin, I, 346, 376 — II, 331, 364. Mennetou-sur-Cher H, 661. Ménoura (riv.), III 328. Mens, II, 569, 651 Menthe, III, 81. Menton, I, 268, 278, 374. — II, 370, 373,483,578,631, 654. Menzel, III, 113. Mer, II, 176, 661. Mer de Glace, I, 27, 28. Méralava (ile de), 111, 255. Mcrcantour (col de), I, 132. Mercerie I, 431. — II, 282, 442, 519. — III, 322. Mcrcœur (duché de), 11, 607. Mcrcœur, II, 665. Mercœur (puy de), I, 105, 137. Mercoire (forêt de), I, 106, 137, 179. — II, 1 18, 666. Mercure, III, 93, 141. Mercure (mont), I, 112, 138. Merdanson (riv.), I, 158. Merderet (riv.), I, 200. — II, 330. Merdrignac, II, 633. Mère (riv., Nièvre), I, 179. Mère (riv., Vendée), I, 171. Mère (ile de la), III, 325. Mère - et - l'Enfant (mont de la), III, 217. Méréville, II, 639. Meriuaghen, III, i 38. Mérindol, II, 572. Merlerault (le), II, 124, 636. Mérossefriv.), 1,153. Merrey, II, 367. Mers-el-Kéhir (ville et rade de), III, 12, 43, 67, 92,99, Mersen (traite de), I, 303. Méru, II. 282, 289, 529, 640. Mervéde (bras delà Meuse), I, 211.
t0°-
Mayenne (dép. de la), I, 368, 370, 410,418, 436,452, 453,457, 477,498, 500.527, 536,513. — II, 10, 13, 19, 24, 26, «8, 51, 57, 71, 73, 127, 129, 131,133, 172, 199.225, 219,253, 262| 500,501,502, 620, 635, 670,681, p. 679.— 111, 381, 383, 386. Mayet (Sarthe), II, 635. ' Mayet- de-Montagne (le, Allier), II, 663. Mayo-Balléo (riv.), i3i. Mayo Dhariko (riv.), III, 130. Mayotte, III, 4, 8, 159 et suiv., 343, 348, 349,358,360, 367, 368. Mayoumba (baie de), III, 153. Mayt (col de), I, 35. Mazafràn (oued), III, 35. Mazaraet, II, 274, 588, 668, 684. Mazenay, II, 213. Mazières-en-Gàtine, II, 660. Mazis, III, 93. Mazulipatam, III, 3, 193, 194, 197. Mbé, III, 156. M'bidjera, 111, 138. Mchounèche, III, 44. Mé-Arembo (mont), III, 244. Meaux, I, 194, 327, 328, 334,371,421, 546, 548. — II, 229, 240, 242, 325, 365.528, 639, 683. Meaux à Chalifert (canal de), 11,325. Méchémiche (El-, col), III, H. Mécheria, III, 40. Mécid (mont), III, 27. Médêa, III, 41, 50, 61, 64, 65, 68, 71, 86, 89, 94, 365. Médécourbe (pic de), I, 121. Medersa (écoles), III, 65. Mcdicamenis , II, 251, 4415 (voir aussi Industries chimiques). Médina ( plateaux de), III, 20. Médine, III, 4, 128, 134, 139, 142. Mediomatrici (peuple), I, 293. Méditerranée (côtes,
m,
37.
Mégris (mont), III,
26.
Méhadia, III , 14, 108,111, 114,116. Mehaigne (riv.), I, 213, 238. Méharis, III, 90, 115. Mehétia, III, 256, 257. Meh un - sur - Yèvre, II, 213, 292, 662. Meije (mont), I, 49, 133. Meilhan, II, 657. Meillerie, III, 384. Meinga (pointe de), I, 250. Mciringen, I, 219. Meisentbal, II, 293. Méja (la, pic), I, 39. Mejean (causso), 1, 109, 138. Mekerra ou Si g (riv.), III, 34, 67. Mekki (ràs-el-), III, 13. Mé-kong (riv. et bassin du), III, 201, 202, 203 et suiv., 213, 217, 223, 369. Mekter (mont), III, 28.
(ouâd el-), 35. Melah (ouàd), III, 35. Melah (ràs-el-), III, 14. Melah (cap cl-), III, 14, 39. Melah (sebkha-el-), m, 14. Melah -Mta-elGraara, III, 39. Mélanésie, 111. 240, 252, 253,255. Mélantois, II, 35. Mélasse, III, 290, 322, 350, 351. Melbourne, III. 251. Mcldi (peuple), I, 291. Mèle-sur-Sarthe(Ie), II, 636. Mélèze, 1,68.-11, 14, 31, 114, 116. Melisey, II, 646. Mel/c{terre),Ul, 53, 110. Mellacorée (riv.) , III, 123, 125, 129, 134,135, 143. Mellakou, III, 58. Melle (cap délie), I, 268. • Melle, I, 171, 373, 422. — II, 380, 602, 660, 084. Mellègue ou Mellâg (riv.), III, 36, 33. Melogno (col di), I, 40. Melons, II, 65. — III, 81, 184, 209. Mel-nbir (choit). III, 30, 31, 37, 38. Melun, I, 191, 334, 371,421,457, 530. 546. — II, 125, 289,369, 528,639, 683. Melunais, II, 35. Mé-Maoya (mont), III, 244. Mémontais, II, 37. Menapii (peuple), I, 293. Menasscb-Kiss (collines), III, II. Menât, II, 665. Mendaur (mont), I, 123, 139. Mende, I, 166, 285, 327, 328, 334, 372, 417, 427,516, 548. — II, 274, 384, 579,587,666, 678. Mende (causse de), I, 109. Mené, I, 201. Mené-Bré (mont), I, 91, 136. Méné-Hom, I, 92. Méné - Kerque, I, 92.
m,
�TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
Jlerville, II, 265, 643. yéry - sur - Seine , II, 323, 532, 643. Jlcrzoudnâ (oued).. III, 36. lleslay, II, 635. v[esnil-Simon(Eure' et-Loir), II, 544. Jlesnil-sur-l'Estrée (Eure), II, 298, 359, 360. Jlesnil-llaugcr (Calvados), II, 359, 360. llesqucr, I, 255. — II, 477. Messageries fluviales, 'III, 215, 238. Messageries maritimes, I, 265. — II, 406. 407, 576. _ III,' 142, 161, 170, 187,212,239, 251, 262. Messaoud (oued), III, 120. Messei, II, 636. Messein, II, 319, 328, 332. Messempré, II, 368. Messerghin, III, 85. Messin (pays), I, 319, 337, 301. — II, 36. Mesures (voir Poids et mesures). Mcsvres, II, 648. Métaux et Métallurgie, I, 429. — II, 189 et suiv., 321,433,447,568. - III, 212, 223. 239 , 243. Metcha (partie de douar), 111,61. Méteil, II, 30, 33, 34, 48, 54, 50, 37. 637, 639,641, 043, 645,646,647, 649, 655, 659,660,661, 662, 666. Méthanis, II, 211. Métidja (plaine de la),III, 15, 22, 25, 27, 35, 43, 45, 69. 70, 75, 80, 83, 86, 90. Metlili, III, 71. Mètre (voir Poids et mesures). Mettray, II, 019. Metz, I, 224, 293, 297, 299 , 315 , 327 à 331, 334, 337, 338, 351, 353,358, 361, 362, 382,383, 385,397,419, 443, 547. — II, 299, 367,368, 550,081, p. 679. Metz et Trois-Évêchés, I, 337. Mcu (riv.), I 185, 235. _ II, 342. Meubles, II, 288, 289, 519. — III, 186, 188, 238. Meudon, II, 170,177, 231, 513, 527. Meudou (bois de), I, 86. Meulan, I, 334. — II, 177, 357, 639. Meulière (pierre), I, 1 1.- 11, 176, 528, 615,039, 648,657, 660. Meunerie (et Minoterie), II, 220,239, 240,589, 593, 595, 637,640,640, 601. — III, 95. Meung - sur - Loire, II, 238, 296, 061. Meurad (oued), III, 75. Meursault, II, 95. Meurthe (riv.), I, 224, 239,308,383, 385. — II, 328, 365, 552, 553,645, 646. Meurthe (dép. de la), I, 354, 355, 357, 300,371,418. — 11,28,223,551, 681, p. 679. Meurthe-et-Moselle (dép. de), I, 278, 354, 357, 368,371, 403,418,426, 430, 435, 452,453, 457, 477 508.514,527, 544. — II, 19, 26, 48, 57, 63, 71, 73, 81, 93, 96, 105, 131, 141,164,181, 196, 199,213,217, 220, 225, 220, 249, 253,289, 291, 293, 294, 307,319, 500, 501,502,552,545, 670, 6S1. p. 679. — III, 381, 383, 386, 387. Meuse (riv. et vallée delà), 1, 141, 209, 211,275, 303, 375, 377, 380. 383. — II, 29, 164, 226, 289, 327,328,332, 365, 366, 367, 532, 533, 644, 645. Meuse (dép. de la), I, 368, 371, 418, 432, 435,452,453, 457, 477,527, 544. — Il, 19, 26, 48, 49, 55, 57, 71, 73, 81, 93, 131, 180, 199,220,223, 225, 242,249,253, 289, 294,500,502,551, 645, 670, 681, p. 679. — III, 381, 383, 386. Meuse-Inférieure (dép. de la), I, 344. Meusnes, II, 177. Meximicux, II, 649. Mexique, II, 434, 437,461, 463, 467, 478. Meygal (mont), I, 97, 137.- 11,666. Mevmac, II, 209, 378, 665. Meymac (signal de), I, 107. — III, 372. Meyne (riv.), I, 155. Meyronne, 1,167. — II, 336. Meyruis, II, 666. Mcyssac, II, 665. Meyzieu, II, 651. Mèze, II, 667. Mézel, II, 653. Mézenc (mont), I, 96, 137.- 11, 133. 666. Mézidon, II, 339 , 636. Mézières (Ardennes), I, 210, 371, 380,412, 427,478, 528. — II, 366, 367, 532, 644, 672, Mézières (Hante Vienne), i), 664. Mézières-en-Brenne (Indre), II, 221, 289, 663. Mézin, II, 594, 657. Mézos, II, 383. Mézy, II, 367, 594. M'Fans (peuple), III, 157. Mgila, III, 32. Mia (oued), III, 30. Miage (Dôme et glacier de), I, 26, 28. Miamis ( peuple ) , III, 279. Mica et Micaschistes, 1,4.-11,172. Mi c hi 11 i makinak, III, 279. Micmacs (peuple), III, 277. Midi (canal du), II, 14, 337, 338, 381, 584,588,589,667, 668, voir aussi Languedoc (canal du). Midi (aiguille du. Savoie), I, 27, 28. Midi de Bigorre (pic du), I, 127, 139. — II, 655. Midi d'Ossau ( pic du), I, 127, 139. — II, 188, 658. Midi ( compagnie des chemins de fer du), H, 347, 349, 330.351,352, 353, 381 et suiv., 387. Midou (riv.), I, 109, 233. — II, 655. Midouze (riv.), I,
461
169, 233. — II, 333, 058. Miel[\oir Abeilles). Miélan, II, 656. Mignaloux, II, 378. Mignon (riv.), I, 172. — II, 339. Mijoux (val de), II, 37. Mil, III, 140, 158. Mila, III, 73, 365. Milanais, I, 323. Miliana (oued), III 38. Miliana, I, 537. — III, 44, 50, 04, 65, 68,70, 90,94,305. Millas, II, 655. Millau, I, 165, 369, 373, 412, 428. — II, 209, 238, 284, 3S3, 594.056,673. Millet, II, 43, 59. — III, 114, 167. Millevaches, I, 274. — II, 665. Millevaches(plateau des), I, 107, 137. — II, 065. Milly, II, 639. Milo (riv.), III, 130. Milonia (cap.), III, 12. Mimizan, II, 658. Mimizan (canal de), I, 231. Mina (oued), III, 23, 34, 67, 365. Mina (canal de), III, 75. Mindiu (forêt), I, 256, 394. Mindin (fort), I, 399. Mine (comptoir de la, Guinée), III, 145. Mine ( pic de la, Hautes-Pyrénées), 1, 123, 139, 391. Minervois, II, 39, 667, 668. Mines (service des), I, 429, 451, 452, 453, 550, — II, 170, 189,190, 191, 209,211,212, 218, 305, 551,558, 568. — III, 92 et suiv., 106, 115, 321. Mines (arrondissements du service des), I, 452. Minh - buùng , III, 206. Miniac, II, 360. Ministères, I, 441 et suiv., 550. — III, 220. Minoteries, voir Meunerie. Minou (pointe du), I, 252. — II, 392. Minow (iles)', III, 164, 165.
�462
TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
mont (Isère), II. Montagnes (rt 651. I, 424, "453 Monètier-de -Brian,-H, *, us, ilo; çon iHtes-Alpes), 118, 119. ' II, 652. Montagney, II 373. Monfaucon (HauteMontagrier, II, 657' Loire), II, 666. Montaigu (Tarn-ell Monflanquin, 11,657. Garonne), II, 636. Monges (peuple), Montaigu (Vendée) III, 372. I, 356, 365. — if Mongtzé, III, 239. 603, 600. ' Monistrol-surMontaigut (Puy-deLoire, II, 231, 666. Dôme), II, 665. Mon-kaï, III, 234. Montalieu, II, 373, Monkoto, III, 265. Montaner, II, 658] Monnaies, I, 459, Montanerés, II, 38, 513. — II, 309, Montargis, I, 197 408,409, 410,412, 334, 373, 417. 448. — III, 116, II, 145, 238, 329, 212, 216, 389. 330,371, 374, 377 Mono (riv.), III, 14S. 016, 617,662, 678. Monopoles, I, 510 Montarnu (grand, etsuiv. — III, 109. mont), I, 82. Monpont, II, 057. Moutarto d'Aran, I 122. Monrepas, I, 126. Mons, I, 205, 321. Montastruc, II, 66S. — II, 362. Montataire, II, 192 Mons - en - Pévèle , 220, 529, 640. I, 308. — II, 546, Montauban (Tarn549. et- Garonne), I, Monsant, I, 121. 165, 285,327,328, Monsech, I, 126. 337, 338,356,373, Monségur, II, 658. 417,422,424,539, Monsempron, 11.378. 540 , 548, 549. Monseny, 1,121,123. II, 67, 101, 240, Monserrat, I, 121. 336,355,379,381, Monsols, II, 649. 383, 418,595,033, Monsonio (fort), III, 656, 684. 281. Montauban (Ille-eiMont (col du), I, 32. Vilaine), II, 613. Montagnac, II, 37, Monlaud (foret de), 667. I, 100. Montbard, II, 356, Montagnais de l'est (peuple), III, 277. 648. Montbarrey, II, 647. Montagnais de Mont-Bart (fort), I, l'ouest (peuple), III, 278. 386. Montbazens, II, 636. Montagne (contrée, Montbazillac, 11,98. Bourgogne), I, 80, Monlbazin, II, 384, 334.- 11,37, 554, 385. 555. Montbazon, II, 661. Montagne (contrée, Monlbéliard, I, 151, Bourbonnais), II, 344, 349, 356,362, 40. 371,387, 388, 109, Montagne (pays de 414, 537, 549. la, Franche-ComII, 261, 285, 335, té), I, 59. — II, 369, 559, 647,675. 558. Montbenoit, II, 647. Montagne (la, LorMontbernage, II, raine), I, 73. 244. Montagne d'argent, Mont Blanc, voir III, 336. Blanc (mont). Montagne noire (la, Mont-Blanc, voir Cévennes), I. 100, Blanc (départ, du 137, 274, 276. — Mont-). II, 337, 667, 668. Montbozon, II, 646. Montagne magnétiMonthrison, I, 179, que (la), III, 323. 350, 366, 372, 416, Montagnes noires 528, 537. — H, (Bretagne), I, 91, 283, 344, 374, 606, 92, 136, 186, 273. 650, 677. — II, 632, 633. Montbron, II, 659. Montagnes (les, conMontbrun-les-Bains, trée, Béarn), II, II, 185. 38.
Moheli (île), III, 160. Minquiers* (plateau Motion, I, 335. des), I, 240. Moidrev, II, 354, Minuta (pointe), I, 360. 56. Moine (riv.), I, 184, Miquelon (îles, gran235. — H, 625. de et petite), III, Moirans (Isère), II, 3, 7, 8, 285 et 373. suiv., 292, 322, Moirans (Jurai, II, 341,343, 348,352, 647. 353, 356,358, 370. Mois (peuple), III, Miquelon (anse et 203, 205,206, 207, cap), III, 286. Miquelon-Langlade, 212, 217, 220,229. Moisdon, 11, 634. III, 287, 370. Moissac, I, 161, 105, Miradoux, II, 633. 343, 356, 373, 422. Miramas, H, 191, — II, 179, 240, 373. Miranibeau, II, 659. 381,422, 595,636, 684. Miraude (Gers), I, Sloila, II, 654. 168, 373, 415. — II, 383, 595, 656, Mokia-el-Hadid, III, 92. 676. Miraude (étang de, Môle (mont), I, 44, 133. ile Miquelon), III, Molène (ile). I, 192, 286. Mirantin (mont de), 252. — II, 391. I, 41, 133. Molières (Savoie), IL 335. Mirebalais, II, 37. Mirebeau (CôteMolières (Tarn-etd'Or), II, 648. Garnnne), II, 656. Mirebeau (Vienne), Moligt, II, 187. II, 660. Molliens-Vidame, II, 641. Mirecourt, I, 222, 334, 371, 423. — Molsbeim, II, 231. Momignies (BelgiII, 281, 289, 299, 367,368,532,645, que), 1, 363. 685. Monaco, I, 268, 295, Mir-ed-Djebel, III, 349, 358. — II, 370, 483, 630. 28. Monastier (le, LoMirepoix, I, 327, zère), II, 384. 328. — II, 597, 655. Monastier (le, HteMirik (ca| ), III, 124. Loire), II, 666. Missiouin. III, 11. Monastir, III, 14, Mississipi (riv. et 111, 114,116, 366. bassin du), III, 2, Moncel, II, 368,369. 3, 280. 282. Monclar (Tarn-etMistral, I, 260, 272, Garonno), II, 656. 284. Monclar (Lot-et-GaMi-Voie, II, 627. ronne), II, 657. Mixe, II 38. Moncontour (CôtcsHiyâ (oued), III, 37, du-Nord), II, 632. 119. Monconlour (VienMizon ( le lieutene), I, 316. — II, nant), III, 152. 380, 615, 661. Mléta (plaine de), Moncoustanl (ArièIII, 23. ge), II, 190. Mo (peuple), III, Moncoutant (Deux133. Sèvres), II, 660. Mocta-Douz, III, 58. Mondarain, I 128, Modane, I, 34. — II, 139. 371,373,567,650. Mondoubleau, 11, — III, 372. 125, 661. Modane à BardonMondovi (Italie), I, nècbe (tunnel de), 24, 41, 56. II, 343, 371. Mondovi (Algérie), Mode (riv.), 1, 155. III, 72, 86. Moder (riv.), 1, 222, Mondret, I, 161. 239. Monédières (chaîne Modes (voir Lingedes), I, 107, 137, rie). — II, 40, 665. Moè'res, 11, 35. Monein, II, 659. Mogador, 111, 44. Monestiès ( Tarn ), Mognac, II, 38. II, 668. Mogod(mont),111,32. Monestier- de-CIer-
�TABLE ALPHABÉTIQUE BES MATIÈRES.
ilontcalm, III, 284. Montcalm (pic. de), I, 121,138. —III, 372. Montravrcl, II, 135. Montceau-Ies-Mincs, II, 207, 319, 537, 648, 082. Montcenis, II, 648. Jlontchanin, II, 207, 290,374. 557. Montcuq, II, 656, Mont- Dauphin , I, 391, 398. — II, 570. Mout-de-Marsan, I, 169,334,373,410. — II, 337, 338, 383, 418,506,658, 677. Montdidier, I, 203, 312,334, 370,422. — II, 282, 364. 542, 641, 684. Mont Dol, voir Dol (mont). Mont Dôme , voir Dôme (mont). Mont d'Or, voir Or (mont d'). Mont - Dore ( voir aussi Dore, mont.) I, 14. — II, 104, 186, 607, 665. Montebello, I, 348. Montebourg, II, 300, 636. Monte-Carlo, I, 20S. — Il, 630. Montech, II, 656. Montélimar, I, 155, 372, 414. — II, 145,186,211, 250, 370,372,569, 652, 675. Montenbœuf, II, 659. Montendre, II, 659. Montenoison (vallée de), II, 40. Montcnotte, I, 347. Montenotte (dép. de), I, 345. Montereau- fautYonne, I, 85, 191, 197, 347. — II, 180,229,282, 290, 291,326, 367, 309, 528, 639. Monterolier, II, 359. Montesquieu - Yol vestre, II, 668. Montesquiou, II, 656. Montet- aux-Moincs (le), II, 663. Montets (col des), I, 23, 25, 26, 132. Montfaucon (fort de, Doubs), I, 388. Montfaucon (Meuse), I, 84. - II, 551, 645. Montraucon (Maineet-Loire), II, 634. Monlferrat (hauteurs du), I, 23, 55, 56, 134. Montfort (Sarthe), II, 635, Monfort (Ille-ct-Vilaine),I, 185, 370, 415. — II, 626, 633, 676. Montfort (Landes), II, 658. Montfort (Simon de), II, 579. Montfort - l'Amaury (Seine-et-Oiso), 1, 334. — II, 639. Montfort-sur-Risle (Eure), II, 637. Monlgioie (mont), I, 40, 132. Monlgiscard, II, 668. Montgraud (pic), I, 100. Montguyon, II, 059. Monthcrmé, II, 220, 644. Monthois, II, 644. Monthré (fort), I,
383.
463
Monthureux - sur Saône, II, C45. Montiérender , II , 124, 644. Montiers-sur-Saulx , II, 645. Montiguac (Charente), I, 170. - II. 338. Montignac (Dordogne), II, 637. Montigné, II, 022. Montigny - le - Roi, II, 644. Montigny-sur-Àube, II, 648. Montigny-sur-Caune, II, 125. Montivilliers , Il , 240, 358, 538,637. Montjoie, II, 171. Montjoie (val), 1,25, 26. Moutlhéry, I, 307, 313. — II, 524, 528. Montlieu, II, 659. Montlignon, I, 380. Montlouis, I, 159, 392. - II, 585, 655. Montluçon, l, 182, 373, 411,428,430. — II, 221, 293, 294, 341, 377, 378, 611, 603, 671. Montluel, II, 649. Montmarault, II, 663. Montmartin - sur mer, II, 636. Montmédv, I, 213, 318,371, 380, 382, 383, 418. — II, 300, 308,551, 645, 681, p. 679.
Montmélian (Gironde), I, 259. Montmélian (Savoie), I, 43, 389. — Il, 372, 567, 050, Montmirail (Marne), I, 85, 194, 347.— II, 177, 532, 644. Montmirail (Sarthe), II, 620, 635. Montmirail (Vaucluse), II, 186, Montmircv- le-Chàteau, II, 647. Montmoreau, 11,659. Montmorency , I , 307, 380, — II, 108, 177,303,524, 527, 639. Montmorency (forêt et montagne de), I, 86, 195. Montmorillon,1,183, 373, 423. — II, 377, 378, 615,661, 685. Montmorillonais, II, 37. Montmort, II, 644. Montoire (Loire-Inférieure), II, 211, 361. Montoire (l.oir-etChcr), I, 353. — II, 661. Monlois, II, 36. Montoncel (puy de). I, 108, 138, 179. Montoulieu (bassin houillerde), 11,209. Montpazier, II, 657. Montpellier, I, 158, 272,284,327,328, 329, 334, 337, 338, 372, 415,434,459, 477,478, 479,505, 527,530,539,540, 542, 514, 548. — II, 99, 105, 146, 163, 233,237,238, 250,270, 335,345, 371,375,384, 385, 412,418, 580,583, 667, 676. — III, 378. Montpellicr-lcYieux, I, 109. Montpensier (duché de), II, 007. Montpezat (Tarn-etGaronne), II, 650. Montpezat (Ardèche), II, 666. Montpont, II, 649. Montrachet, II, 95. Montravel (camp de), III, 248. Montréal (Gers), II, 655. Montréal (Aude), II, 667. Montréal (Canada), III, 272, 274, 275, 282, 284.
Montréal ( bataille de, Canada), III, 276. Montredon, II, 668. Montréjcau, I, 160. — II, 382, 383, 668. Montrésor, H, 619, 661. Montre!, II, 649. Montrcuil (Seine), II, 108, 177, 178, 237,289, 291, 527, 638, 683. Montreuil - Bellay (Maine - et-Loire)", II, 380, 634. Montreuil - sur - Mer Pas - de - Calais), , 203, 306, 311, 334, 370, 419. — 11, 364, 545 , 642, 680. Montreux (les deux), I, 386, 387. - li, 335, 366. Montrcvault, H, 364. Montrevel, II, 649. Montrichard, 11,001. Montrond (Loire), II, 344. Montrose, II, 97. Mont-Royal (voir Montréal). Mont - Saint - Jean, I, 205, Mont - Saint-Martin, II, 368, 359. Mont-Saint-Yincont, II, 648. Montsalvy, II, 665. Montsauche, II, 663. Montserrat, 111, 293, 297, 298, 299. Montsinerv (riv. de), III, 327. Mont-sur-Meurthe, II, 368. Monts-sur-Guesnes, II, 661. Montsurs, II, 635. Mont - Terrible, I, 65, 135. Mont-Terrible (dép. du), I, 3-14, 356, 363, 364. Mont - Tonnerre, 1, 72, 135. Mont-Tonnerre (dé),. du), I, 344. Mont-Vallier (pic du), I, 121, 138. Monuments publics, musées et théâtres. I, 544. — II, 300, 302. Mouville, II, 261. Mooi éa ( île), III, 256,257,260, 261, 262, 370. Mopoco (chute de l'Ogôoué), 111,154. Moquette, II, 275. Moralité, I, 432, 438.
�461
TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES. II, 121, 267, 359, 360, 540, 630,080, Mortagne (ruisseau de), I, 224, 239. Mortagne (forêt de, Vosges), II, 116. Mortagne - sur - Gironde (Gironde), I, 311, 479. Mortagne-sur-Sèvre, (Vendée), II, 660. Mortagne (fort de, Nord), I, 378, Mortain, I, 89, 201, 370, 418, — II, 117, 300, 541,030, 678. Mortainais, II, 35. Mortalité, I, 406 et suiv. — III, 59, 136, 307. Morteau (Doubs), II, 3 7 2, 647. Marteaux - Couli bœuf (Calvados), II, 636. Mortefontaine, II, 529. Mortemer, II, 534, 538. Mortrée, II, 636. Morts (cap aux), III, 236. Morue, I, 147, 149. — II, 150, 439. — III, 273, 282, 287, 288, 289,290, 311, 322,352, 384. Jlorvan, I, 4, 7, 12, 17, 19, 20, 81, 82, 136, 172, 173, 179, 187, 196,274.— Il, 37, 40, 85, 116, 119, 132, 135, 141, 611, 612, 647,648, 663. Moselle (riv. et vallée de la), I, 70, 222,224,227, 239, 281, 303,354,382, 383, 386. — II, 327, 328,332,365, 367, 582, 645. Moselle (coteaux de la), I, 73. — II, 29. Moselle (dép. de la), I, 354, 355, 357, 358, 366.419, 425, — 11,127, 131.199. 220,220,551, 681. Mosclotte (riv.), I, 222, 239. — 11, 645. Mossamoudou, III, 160, 367. Mossi, III, 140. Mossou(riv.), I, 158. Mostaganein, III, 12, 15, 43, 50, 65, 66, 67, 76, 80, 90, 96, 100. Mota (ile), III, 255. Mutane (ile), III, 206. Motou-ili (ile), III, 256, 258, 266. Motte (La, BassesAlpes), H, 653. Motte (la, Isère), II, 185. .Motte (aiguille de la Grande), I, 43, 133. Motte - Achard (la, Vendée), II, 660. Multe-Ueuvron (la). Voir Lamollc-Bouvron. Motte - Chalançon (la, Drome), II, 652. Motte-Saiut-Hérayc (la, Deux-Sèvres), II, 660. Mottc-Servolex (la, Savoie), II, 650. Mottes d'écorce à tan, II, 120. Motteville, II, 358, 359. Mou (montagne et région de), III, 245, 250. Moucha (îles), III, 190. Mouchamouli, III, 159, 367. Mouchàr (djebel), III, 32. Mouchard, 11, 372. Mouche (fort de la), I, 3S6. Moucherollc (Grande), I, 51, 134. Moudgcbeur (Bergerie de; Algérie), I, 459. Mouga (riv.), I, 34S. Mouga (col de la), i, 116, 398. Mouia (djebel), III, 27. Mouïat-Sultane(seuil de), III, 30. Mouïdir(plateau de), III, 119, 398. Mouila (Oued), III, 33. Moui't, III, 138. Moule (le), III, 301, 308, 309, 371. Moules (ile aux), III, 285. Moules, 1, 257. — II, 147, 150, 601. — III, 289. Moulin-Blanc.I, 512. Moulin-d'Oll, I, 166. — II, 330. Mouliucaux (les), II, 179. Moulins (Allier), I, 110,179, 328, 330, 337,338, 373,411, 457, 547, 548. — II, 371, 374, 378, 611, 663, 671. Moulins (Nord), II, 219. Moulins-à-Vent (Maçonnais), Il 96. Moulins-la-Marche (Orne), II, 637. Moulins - Engilbert (Nièvre), II, 612, 663. Moulouïa (Oued) 111, 33, 48. Mouni (riv.), voir aussi Danger, riv III, 153. Mounier (mont), I 40, 132. Mour (djebel-el), 111,15 ' Mourdjado (monl), III, 67. Mourom, III, 159 367. Mouron, II, 325. Mourouroa, III, 265. Mourre-de-Chauiei', I, 54, 134. Mouseron,l,346,396. — Il, 361. Moussais, H, 615. Moussières (les), II. 243. Moussons, III, 166, 167, 227. Moussoux (mont), I, 109. Moustier (le, Dordogne), l, 2S9. Moustiers - Sainte Marie (BassesAlpes) II, 653. Moustiques, III, 216. Moutarde, II, 251. Moulhe, 11, 647. Mouthouraet, 11,668. Moutiers (Savoie) I, 154, 328,372,421, 546,548.-11,355, 567,650, 682. Moutiers-les -Mauxfaits (les, Vendée), II, 660. Mouton, II, 97. Moutons, 111,28.29, 30,33,34,121,131, 135 et suiv., 214, 270, 525,531,542, 546,568, 580,591, 607,611,013,613, 616, 630, 637, 639 et suiv.,644, 64*, 651, 652,053,655, 656, 057, 660 et suiv., 668 — III, 88, 89, 104, 113, 115. 141, 170,250, 321, 382. Moutte (cap de la), 1, 266. Mous, II, 383. Mouy, II, 272, 284, 288, 529, 640. Mouzaïa (et col du), III, 25, 93, 365. Mouzon (riv.), 1,211, 238.
Moral, I, 63, 220. Morat (lac de), I, 220, 238. Morbihan,!, 90, 25b, 296, 368. Morbihan (dép. du), I, 368, 370, 403, 410,419, 430,452, 453,457,459,477, 498,500,513, 527, 530, 536, 543, 516. - II, 19, 24, 26, 54, 57, 71, 73, 81, 84, 93, 100, 131, 132,145,150,199, 225, 249,253, 49S, 502, 627,633, 670, 681, p. 679. — III, 381, 383, 3Sti. Morcens, II, 383. Mordelles,Il, 633. Murée, II, 661. Morestel, II, 651. Moret, I, 197. — II, 311, 371, 639. Moreuil, 11,327, 543, 641. Morez, H, 285, 560, 647. Morfil(iIcà),HI,128. Morgarten, I, 221. Morgat, I, 254. — II, 477. Morges (riv.), 1,180. Morgin (col de), I, 44. Morgonfriv.),1,151. Jlorin (Grand) 1 . 194, 237. — II, 242, 325, 639, 0 44, Morin (Pelit), I, 85, 194, 237, 347. — II, 242, 039, 044. Morini (peuple), I, 293. Morlaas, II, 127, 658. Horlagne, I, 77, 136. Morla'ix, I, 202, 252, 333,370,394, 399, 414, 482, 510. — II, 267, 358, 360, 476,628,032,675. Morlaix (rivière de), I, 202. — II, 330, 632. Mornial (foret de). II, 110. Mormant. —II, 639. Mormoiron, II, 652. Mornant, I, 477. — II, 374, 619. Morne à l'eau, III, 308, 371. Moron (riv.) I, 107. - II, 337. Moronvilliers, I, 85. Morosaglia, II, 654. Morotiri (récif), III, 264. Morris, III, 58. Morsctta (cap la), I, 269. Mortagne (Orne), I, 370, 419, 424. —
�TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
Mouzon (Ardenncs), I, 335, 352. — 11, 273, 644. Mouzon (riv.), 1, 209, 238. Moyenneville , I! , 641. Moycuvre, II, 213, 220. Movcuvre (forétdc), I, 382. Mojso (tète de), I, 38 132. Hoy'lriv.j, II, 640. Mozambique (canal de), III, 159, 163, 166. Mpaka (riv.), III, 156. Mpama(riv.),III,156. MPongo (riv.), III, 149. Mrouri (Sebkba), III, 36. Msalah, III, 122. M'saperé, III, 161. Mtéla (plaine de la), III, 27. Mugron, II, 638. Muiden, I, 219. MuIatière(la),II,564. Mulets, II, 32, 33, 121,122,127, 128, 130,131,438,443, 601,615, 630,652, 653, 657,658, 660, 666. 667, 668. — III,' 90, 115, 382. Mulo (col délia), I, 39. Mulhouse, I. 319, 322, 349,350,356, 357 , 362, 420. — II, 226, 229, 260, 262, 274,296,365. Multien, II, 36. Multonue (forêt de), I, 89, 136. MunicipalitésNoii' : Communes et administration communale, Munster (WcstphaIic), I, 214. Munster (traité de), I, 318. Munster (Alsace), I, 70.-11,242, 26 0. J/iioj!os(peuple),III, 217,218,221, 225, 229 , 230 , 237. Muong (province) , III, 236: Muotta(riv.),I>21. Muphtis, maléki et hanéfi, III, 65. Mûr, II, 633. Mural(Tarn),II,66S. Murât (Cantal), I, 101,180, 373,413. -11,378,604, 665, 673. Murato, II, 654, Mur-de-Barrez, II, 6 56. Mure (la, Isère), II, 210, 651. Muret, 1, 160, 372, 415. — II, 382, 579,589, 008, 070. Murg (riv.), I, 219. Millier, I, 98. — 11,31,32,109,111, 145,508,580, 051, 056,666, 667,668. — III,209,216,222, 237, 250. Muro, II, 654. Muro (cap), I. 269. Murviel, H, 667. Muscades, II, 433. — III, 185. Musées. Voir : Monuments publics et musées. Muséum d'histoire naturelle, I, 541. Musique (instruments de), II, 300, 439,442,552, 564, 641, 646. — III, 267. Mussidan, II, 378, 657. Mussy-sur-Seine, II, 643. Musulmans , III, 53, 54, 64, 65,89, 109, 133,140,101. Mustapha, III, 69 , 365. Mutzig, II, 231. Muzelle (massif de la), I, 49, 50. Muzillac, II, 633Muzin (riv.), I, 150. Myduc, III, 232. Mytho (ville et province de), III, 203 et suiv., 210, 212, 369. Mzàb (oued), III, 37. Mzâb ou M'zàb et Mzàbites, III, 17, 30, 37, 45, 46, 52, 55, 61, 71, 87, 101, 102. M'Zambourou (ilôt), III, 160. M'zi (oued), 111, 38, ■ 71.
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N
Naannès (peuple), III, 278. Nabel, III, 116. Nabriughem , II, 180. Nacham, III, 238. Nacre, 111,238, 263, 265, 353. Nador de Tlcmcen (djebel),III,23,93. Nagos, III, 149. Nagotna, III, 238. Nahe (riv.), I, 74, 222, 239.
Nahr-OuaccI,III, 34. Nantcuii - le - Hau Nailloux, II, 668. douin, II, 640. Nais, II, 368. Naouri (pic),III,127. Najac, II, 650. Napoléon (ile, AlNakétv, III, 250. sace), II, 288,29S. Nam-binh, III, 237. Napoléon (fort) (voir Nam-dinh, III, 229. Fort National). 233,238, 239, 369. Napoléon ïor. Voir: Nam-dinh ( canal Empire. de), III, 225. Napoléon-Yen d ée, Nam-ian (ile), III, (voir aussi Roche203. sur-Yon , la), 1. Namnetes (peuple), 356,365. — 11.603! I, 294. Napoléonvillc(Y'oir: Nainous (oued), III, Ponlivy). ' 38. Napoule "(golfe do Nam-sach, III, 234. la), I, 266. Namur, I, 210, 212, Narbonnais, II, 39. 321, 326, 327. Narbonnaises,1,297, Nancois-le-Petit, II, 299, 300, 326. 368. Narbonne, I, 262, Nançon (riv.), 1,201, 296, 297, 326,327, Nancv, I, 224, 2S3, 328,372,392, 412, 320", 327, 328,330, 428. 482, 548. — 331, 334,338, 371, II, 99,120,145,337, 385,418,453,457, 381,382, 383,480, 458,505, 510,527, 379,580,584. 668, 539,540, 542,541, 673. 547, 548. — II, Narbonne ( roliine 220, 229,233,240, de, canal), I, 159. 250, 261, 273,281, —11,316,337,068. '284,283,289,299, Naré (monts du), III, 300,328, 355,363, 127. 365,36s, 367, 368, Narinda (baie), III, 418,550,552, 645, 165. 681, p. 679. Nar Ouacel, III, 35. Nangis, I, 347. — Nartubyfriv.),I,157. II, 528, 639. Nasbinals, II, 666. Nan-si-ho (riv.), III, Nasknpis (peuple), 223, 225. III, 277. Nant, II, 656. Natulité,\, 405,406, Nantais (pays}, II, 407,410.-11,510. 36. — 111,59,136,307. Nanterre, I, 530. — Nattes, II, 436. — II, 175, 233. III, 170, 210, 216. Nantes(Editde),I,93. Naltes (ilot aux), Nantes, I, 177, 181, III, 176. 256,294,327, 328, Naturalisation, III, 332, 333, 370,394, 59. 417,434,458, 477, Naucelle, II, 656. 478,482, 496,505, Naud, II, 340. 510,539,540,540, Naurouse (col, pas548. - 11, 67, 146, sage ou seuil de), 177,226,229, 237, I, 11, 92, 97, 100, 238,240, 241,250, 118,159, 100,164, 262, 267,282, 284, 284. — II, 317, 288, 295, 299 300, 337, 381, 067. 302, 311, 340,355, Nantes Parisiens, 300, 361,376, 377, II, 310, 504. 379,380, 381, 394, Nava d'Arajo, 1,120. 390,399, 404, 405, Nava (col di), I, 40. 407,40S,477, 478, Navalon (port), I, 503, 624, 634, 677. 255. Nantes à Brest(canal Navarre, 1,127, 317. de), II, 342, 632. — II, 598. Nauliat, II, 664. Navarre (Haute), I, Nantua, I, 371, 411. 317. — II, 598. — Il, 243, 557, Navarre (Basse), I, 619, 671. 317,334, 336,338. Nantua (cluse de), I, — II, 38, 598,599. 61. Navarreins, I, 392, Nantua (lac de), 1, 398.-11,000, 639! 60, 150, 229. Navels, II, 66. — Naniuates (peuple), III, 236. I, 295. Navette, II, 67, 75,
LA FRANCE.
III. — 30
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TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
Némosès, II, 39. Nemours (et duché de, Seine -et-Marne),I, 314, 334. — II, 521, 528, 639. Nemours (fort, Guinée), III, 147. Nemours (Algérie), III, 12, 13. 40, 66, 80, 90,92, 99, 100, 365. Nrouviellc (massif de), I, 127, 139. Nérac, I, 108, 33 4, 373, 417. — II, 241,383,594, 657, 678. Nérico, III, 128. Néris, II, 186, 611, 663. Néronde (Loire), II, 650. Nérondes (Cher), II, 662. Nerthe (tunnel de la), II, 370. Nerusi ou Nerviens (peuple), I, 295. — II, 309. Ncrvii ou Nerviens (peuple), I, 293. — II, 309. Nervion(riv.),I,170, 259. Nesle, II, 641. Nesque (riv.), 1,155, 233. Neslaias, II, 383. Neste (riv.), I, 167, H8, 233. — II, 83, 337, 055. Neste (vallée de la), II, 38, 83. Nèthe (riv.), I, 205, 238. Nèthes (département des Ueux-). Voir Deux-Nèlhes. Néthou (pic), I, 122. Nette (riv.), I. 225. Neubourg(le), 1,88. — II, 359, 637. Neubourg (campagne de), I, 88. — II, 27, 35. Neuchàtel (Suisse), II, 370. Neuchâtel (lac de), I, 59, 02, 63, 220. Neufchàteau, I, 209, 371, 423. — II, 231, 367,368,552, 645, 685. Neufchàtel (SeineInférieure), I, 202, 370, 403, 421. — II, 241, 357, 537, 637, 683, Neufchàtel-s urAisne (Aisne), II, 640. NeuIFossé (canal de), II, 322, 331. Neuillé-Pout-Pierre, II, 601 . Neuilly (Calvados), II, 360. Neuilly - sur -Seine (Seine), I, 477. — II, 237, 283, 527, 63S, 683. , Nenillv - L'Evêque (Haute-Marne), II, 644. Neuilly - en-Thelle (Oise), II, 640, Neuilly-le-Réal (Allier), II, 663. Neui II Y-Saint- Front (Aisne), II, 640. Neune-sur-Beuvron, II, 661. Neussargues, 11,383. Neustadt, I, 72. Neustrie et Neustriens,l, 203, 301, 302, 30 t. — II, 5. Neuves-Maisons, II, 319. Neuvic (Dordognc), II, 657. Neuvic (Corrôze), II, 665. Neuville -sur-Saône (Rhône), I, 477.— II, 233, 649. Neuville - de-Poitou (Vienne), II, 380, 660. Neuville - au - Rois (Loiret), II, 661. Neuvilly, II, 180. Neuvy-fe-Roi (Indreet-Loire), II, 601. Neuv v-Sain t-Sé pu Icrc (Indre),Il,f63. Nevers, I, 173, 327, 328.336.373, 419, 478,548.— 11,176. 178,221,231,291, 292.371.374, 418, 612, 663, 68i). Nevers (duché de), I, 319, — II, 611. Nevers (Vaux de), II, 40. Nevov, I, 353. Nexon, II, 376, 664. New-IIaven, II, 405. New-York, II, 405, —111,282,283,322. Ncyrac, II, 187. Nga (pic), III, 251. Ngau-nam (riv.), III, 218. Nghia-hung,III,233. Nghé-an, III, 221. N'go (riv.), III, 250. Ngoc-am (arbre), III, 237. Ngoko(riv.), 111,156. Ngorna (chute de), III, 155. Ngounié (riv.), III, 151, 154. Ngoussa (oasis), III, 74. Nguyen-binh,111,236 Nbabrang, III, 239. Nha-trang, III, 222. Nho-quan, II[, 233 Nho-quan-phan, m' 233. ' Niagara (chules du) III, 280. Niagara (fort), M 283, 284. ' Niari (riv.), III, l52 134, 136, 151. Niari-kouilou, m 158. ' Nice (ville et comté de), I, 40,41,137, 269, 272, 278, «84 295, 327,328,343' 347, 350,333,338, 362,372, 391,398, 411,434, 437,478, 482,503,510, 526, 542,546,547,548. — II, 31, 39, 233, 230, 285, 354, 369, 370, 399,406,418 482 , 5 7 2 , 577, 578, 654, 672. Nickel, II, 191. 111, 250, 251 253. Nids d'hirondelles, III, 222. Nied(riv. ),1,224,239. Nicderbroun, il, 185, 221. Nion-ti-ni (défdéde), III, 225. Nieigles, II, 375. Niers (riv.), I, 213, 238. Nicul, II, 661. Nieuley (fort), 1,399. Nieuport, 1,240,375, 376. Nièvos,111,297,298. Nièvre (baie de la, Madagascar), III, 175. Nièvre (riv.), 1,179, 234,368.-11,663. Nièvre (dép. de la), I, 368, 373, 410, 419, 426,436,452, 453, 457,477,498, 500,527,530, 544. — II, 12, 19, 23, 26, 48, 57, 63, 65, 71, 73,81, 93, 117, 131,134, 135, 1 73, 186,199,216, 217, 221, 223,226, 219, 253, 291,292, 502, 612,663,664, 670, 680. — III, 381, 383, 386. Nif-en-Neçer,IIl,27. NigeT (riv.), III, S, 118 119,122,123, 125,126, 127,129, 130 et suiv., 140, 142,146, 147, 343. Nigremont(contrée), II, 40. Nimègue, I, 218, Nimègueftraitêde), I, 362 , 375 , 396. — III, 296. Nimes, I, 158, 300,
234,845,648.64P. Navigation intérieure ou fluviale, II, 309, 310, 315 et suiv..319à 343. — 111,98, 110,128, 161. Navigation maritime. Voir aussi Cabotage, II, 392, 395, 397, 399,400 et suiv., 573. — III, 116, 231, 310, 321, 339, 353. Navigalion(0" de), II, 405, 406, 407. Navires. Voir Ctmstructions navales. Navi.-anche ( tor renll I, 145. Nay, II, 127, 658. Naz (moutons de, Ain), II, 135. Ncorai (lagune), III, 154. Nconi (riv.), III, 154. N'coussa, III, 151. N'dar Toute,111,138. K'dingo, III, 138. N'djolé.m, 154, 136. Ndoua (passe de), III, 244. ISf'Dourbdaou, III, 134. N (riv.), 1,171, 234. Néant (riv.), I, 182. Neauptilc - le - Château, II, 177. Nebeul, III, 108, 112, 366. Néhouzan, I, 333, 338. — II, 38. Néhouzat, I, 105. Neça (oued), III, 37. Neckar (riv.), I, 227. Nedenacum (Narbonne), I, 296. Nedouncadou, III, 195. Nédroma, III, 15, 66, 79. Neerwinden, I, 321. Nefta (collines de), 111,30,31,113,115, 366. Nefzaoua (région), III, 113. Nègre(pic)(voir aussi Albe, Pic de 1 ), 1,116.120,138,391. Nègrepelisse,II,593, 656. Nègres (pointe des), III, 303, 313. Nègres, III, 54, 133. Negro(cap), III, 13. Negro (rio), III, 32). Neiges (piton des), III, 178, 179, 180. Nehouhé (baie de), III, 244. Nemenclia (peuple), III, 27, 53. Nemcneha (monts), III, 306.
�TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
3»8, 331,334,372, 413,437,438,327, 530, 543 , 548. — II, 39, 116, 179, «9,241,270, 274, «75, 276,278,280, 282,284,302, 355, 370, 371,373, 418, 579,580, 581, 667, 675. Kimes (plaiue de), I, 144. Kinli-binh, III, 231, «33, 238, 369. Hinh-giaug,IIL234. Ninian (riv.), I, 186. Kino (lac de), 1,228. Niolo, II, 39. Kioro, 111, 135, 140. Niort, I, 171, 373, 422, 457. — II, 67, 108, 125 , 2 34, 238, 284,355,380, 381,418 , 6 0 2 , 6 6 0, 684. Kiortais (contrée), II, 37. Niou(mont), IH, 256. Nïoua, III, 254. Nïpissing (lac), III, 274. Nipissings (peuplade), III, 275. iïiliobriges ( peu pic), I, 294. N.tois, II, 36. Nitrate de soude et dépotasse, II, 16, 433. Kive (riv.), I, 170, 233,391.- 11,338, 599, 659. Kivellefriv.), 1,170, 233,259.- 11.338, 599,659. Nivernais, I, 8,9,17 317,339,334, 336, 339, 341,3 62 , 373. -II, 31, 40, 100, 114,132, 268,306, 611,612,663. Nivernais ( canal du), II, 318, 322, 339, 648, 661. Nivernais (collines du), I, 82, 136, 172, 187. — II, 100, 116, 612. Nlvcrsac, II, 378. Nivillers, II, 640. Nicole ( dent de, Beauges),I,45,133. Nivolet (GrandeCroix de), 1,32,134. Nuan, II, 383. Nizonne (riv.), (voir Lisonne). Nkcuké(riv.UII,i58. Noailles (Corrèze), H, 604. ' Noailles (Oise), II, 610. Noctf, II, 637. Noé(cap),III,12, 23. ™-Ji, II, 2J4, 205. Nogaro, II, 655. Nord (pointe du, Nogent - l'Ahbesse Guadeloupe), 111, (colline de,Haute302, 303. Marne), 1, 85, 383. Nord (Cap, Guyane), Nogent - sur - Marne III, 331. (Seine), II, 363. Nord (Chemins de Nogcnt-le-Roi(liurefer du), 11,345,349, ct-Loir), II, 662. 350et suiv., 361 et No gent(Hte-Marne), suiv., 387. II, 294, 533, 644. Nord(dép. du).1,308, Nogent - le - Rotrou 370,402, 403, 410, (Ùure-et-Loir), I, 419,425, 429,430, 181, 373, 414. — 436, 450, 452, 453, II, 358, 379, 543, 454,456, 457,476, 662, 675. 482, 490, 497, 498, Nogent - sur - Seine 500,505, 507, 510, (Aube),I,19l,371, 512, 513, 514,515, 412. — II, 178, 520,527, 536,343, 366,531, 613, 672. 546.-11,10,12,19, Noguera Pallarcsa 23, 26, 51, 55, 57, (riv.), I, 228. 64, 68, 71, 73, 81, Noguera Ribagor92, 117, 131, 114, zana(riv.), I, 228. 166, 172, 173, 180, Nohain (riv.), I, 82. 197, 199,205, 212, Noir (causse), 1,109, 219,223, 225, 230, 138. 234, 237, 242, 244, Noir animal, II, 16. 249, 250, 253, 255, Noir ou de Lanoux 261, 265, 266, 272, (lac, Pyrénées), I, 275, 280, 283, 280, 228. 291,292,293, 294, Noir(lac, Vosges), I, 299, 306, 307,355, 230. 498, 500,501,502, Noireau (riv.) 1,200, 547,642,670, 080. 236. — II, 636. —111,381,383,386. Noires (Montagnes), Nord (mer et bassin I, 136, 137, 254. du), 1,10,86,141, Noires (roches), I, 205 et suiv., 227, 246. 238,242,292, 368, Noirétable, II, 650. 374.—II, 331.332. Noirétabie (col de), Nord (bassin bouilI, 108. ler du),ll,203,204, Noirie (riv.), I, 173. 205. — II, 339. Nord-Est (passe du, Noirie (Pont do la), île Saint-Pierre), II, 339. III, 286. Noirmont (mont), I, Nordgau, I, 72. — 62, 135, 220, 387. II, 36. Noirmoutier (ile et Nore (pic de), I, ville de), I, 256. 100,137.- 11,667. 391, 482. — II, Normand (cap, 148, 391,478,660. Terre-Neuve), III, Noisettes, II, 109. 291, 293. Noiseville, I, 351. Normandie, I, 9,17, Noisiel, II, 250. 88, 273, 277, 279, Noisy-le-Sec, II, 178, 281, 301,304, 303, 354, 366. 307, 309,310, 312, A7oia; de coco, III, 336, 338,341,360, 141, 149, 161,222, 361, 370, 403,424, 256, 265,267,353, 426, 495.— Il, 10, 367,368. 23, 27, 34, 35, 5 t, Noix de palme, III, 60,75,79, 85,101, 140. 107,108, 120, 124, Nolay, II, 648. 127, 129, 132, 135, Nomény, I, 382. — 137, 141, 143, 144, II, 368, 645. 145, 1 18, 168,175, Nonancourt, II, 637. 188, 261,266, 270, Nonctte (riv.), I, 86, 272, 293, 534 et 196, 237. suiv., 633 et suiv. Nontron,I, 171,373, Normandie (collines 414.-11,222,294, de), I, 19, 89, 90, 378, 593, 656, 674. 136, 172, 198, 249, Nontronnais, II, 38. 278. — II, 535, 539, 540, 635. Nonza, II, 654. Normands (peuple), Noord-Diep, I, 211, 219. I, 304. — II, 534.
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Norreut-Fontes, II, 642. Norroy (bassin bouiller de), II, 206. Norroy - le - Bourg, II, 646. , Nort, II, 342 634. North Forelaml, I, 243. Norvège,II, 232,403. Norway(ile),III,224. Nosi-Langour (îlot), III, 173. Nosi-Volane, ou îlot de la Lune), III, 175. Nosmote (djebel), III, 23. Nossi-Bé(ouNosi-Bé, île), 111,4,162,103, 164, 165,176,177, 343, 348, 349,356, 357, 358,360, 368. Nossi-Coumba (ile), III, 102, 164, 165, 368. Nossi-Fali (île), III, 164, 368. Nossi-Lava (ile), III, 164. 1 Nossi-Mitsiou (ile), 111,164, 368. : Notaircs,\, 501,531. Notre-Dame-des-Anges, 1, 55, 134. Notre - Dame - des Lumières, II, 572. Nou (ile), III, 241, 247, 248, 251. Nouaillé,II,378,615. Nouart, I. 332, 381. Nouka-Hiva , III, 266, 370. Noukouàtéa.Hl, 253. Noules (pic de), I, 115, 183. Noumakari, III, 127. Nouméa, II, 407. — III, 244, 245, 246, 247, 251,256,262, 370. Nouméa (presqu'île de), III, 244. Noutkans (peuple), III, 27b. Nouveautés. II, 519. V. aussi Lingerie. Nouvelle - Angou léme, III, 334. Nouvelle (la), I, 202. — Il, 382, 480. Nouvelle - Calédonie (la), I, 530. — II, 407.-111,4,7,201, 213, 244,245,246, 247,248,249, 250, 231,252, 256,262, 343, 3 47,3 48 , 350, 353, 370. Nouvelle - Orléans (la), III, 3. Nouvelles-Hébrides (les), III, 246, 249. 253, 254, 256.
�472
TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
414. — II, 145, 356, 651, 675. 439,443,452,521. OlTranvilIe, II, 637. Oger, II, 96. Ogirim, III, 149. Ognon (riv.), I, 184, 235. — II, 341. Ogôoué (riv. et bassin de 1'), III, 5, 151, 153, 154, 156, 157, 158, 360. Ohio (forts de 1'), III, 283. Ohiri (mont), III, 257. (Mes, 11,143,144.— III, 237. Oignin (riv.), 1,150. Oignon (riv.), 1,150, 232.-11,646,647. Oin (cime d'), I, 32. Oiry, II, 367. Oisans (contrée), I, 154, 155, II, 37. Oisans (lignite d') II. 210. Oise (riv.), I, 77, 80, 88, 193, 227, 237, 306, 346, 352,333, 308, 376,377,378. —II, 319, 322/325, 326, 327,362,'52i, 528,529, 639, 640. Oise (canal latéral à 1'), II, 325, 326. Oise (dép. de 1'), I, 368,371, 410,419, 425,430, 432,436, 452,453,457,476, 498,500,527, 530, 536, 543.—II, 12, 19, 23, 26, 48, 51, 54, 55, 57, 68, 71, 73,79,81,93, 131, 137, 143,175, 177, 188, 192, 199,205, 220, 225,226, 241, 244, 249,233,201, 272, 281, 282,284, 288, 291, 293,290, 306, 307, 500,501, 502, 528, 640,670, 680. — III, 381, 383, 386. Oise à l'Aisne (canal de 1'), II, 32G, 330. Oiseaux (île aux), III, 128. Oiseaux, III, 237. Oisemont, II. 641. Oisscl, II, 359, 538. Okandès, III, 157. Olan (aiguille d'), I, 49. Olan (pic d'), I, 49, 133. Olargues, II, 667. Oléron (ile d'), I, 257, 393,399, 481, 482. — II, 148, 150,131,391,602. Oletta, II, 054. Olette, II, 055. Olive (Liénard de 1'), III, 304. Olivct, 11, 242. Oliviers (col desl III, 27. ' Oliviers et olives. I, 266. — II,» 3/ '2, 73, 110, 233' 235, 434,438,440443, 568, 569,57»' 583, 632, 653,654' 655, 666, 607. III, 70, 83, 104 112,113,114. Olivottcs (côte desV II, 96. " OMergues, II, 66b. Ollioules, II, 653. Ollioules(gorgcsd'), I, 55. Olmeto, II, 634. Olmi-Cappella, II 654. Olonzac, II, 6C7. Oloron - Sainte-Marie, I, 328, 356, 373, 420. - II 338,383,590,639, 679, p. 681. Oloron (gave d'), I, 169,170,233.-11, 338,599,000,658. Olten, I, 64. Olvmpc (mont), I, 55. Ombrone (dép. de 1'), I, 344. Omcssa, II, 654. Omnibus, II, 517. Omont, II, 644. Omonville-la-Rogue, II, 475. Onatayé (riv.), III, 328. Onglous (port des), II, 337. Onnêyouts (peuple), III, 276. Onnontaguès (peuple), III, 270. Ontario (lac), III, 274, 276, 277 280. Onville, II, 368. Onyx, III, 94. Oo (portillon d'), I, 118,119,123,139. Oo (lac d'), 1, 231. OolithiqueUmm), I, 7, 8. Opium, III, 199, 206, 212, 223, 239,241Oppida (enceintes fortifiées), I, 292. Or Çet mines d'), II, 408,409,410,414, 415,438,447,462. — III, 141, 1«, 149,212,237, 231, 333, 334,337, 339, 352. Or (mont d') (Jura), 1, 62 , 95,138, 387. Or (mont d') (Nouvelle-Calédonie), III, 245. Or {montd')(r.éïennes), I, 137, 140. — II, 244, 649.
Nouvion (Somme), II, 641. Nouviou (le, Aisne), II, 641. Nouvion (forêt (le, Somme), II, 117. Nouzon, I, 428. — II, 230. Novempupulunie, I, 297. Novi, I, 348. Novion-Porcien, II, 64-4. Novanl (Allier), II, 210. Noyant (Maine-etLoire), II, 172. — III, 63 t. Noye (riv.), I, 203, 237. — II, 361. Noyelles (Nord), I, 204. Noyelles (Somme), II, 362, 363. Noyers (Yonne), II, 648. Noyers (Cher), II, 340, 341. Noyers-sur - Jabron (Basses-Alpes), II, 653. Noyer etnoix, T,10. — II, 30,110, 630, 657. Noyon,1,326,327,328 548. — II, 529, 640. Noyonnais, I, 87, 136, 187, 198. — II, 35, 640. Nozay, II, 634. Nozei-oy, II, 647. Noziëres, II, 375. Ntem ( source du San-Bénito ou Eyo, III, 153. Ntemboui (riv.), III, 153. Nû (cièt du). Voir Crèt du Nu. Nubiens (peuple), III, 133. Nugère (puy (le la), I, 105, 137. Nuiton, II, 37. Nuits, I, 353. — II, 95, 369, 556, 648. Nuits-sous-Ravières, II, 371. Numidie et Numides, III, 42, 43. Nummulitique (terrain), III, 15. Nunez (rio), III, 123, 129, 135,140, 143. Nuotricut (llrelagne), I, 302. Nuoc-mam (sauce), III, 237. Nuptialité. I, 406 et suiv. — II, 510, — III, 59. Nyanga, (riv.), III 154, 367. Nyons, I, 155, 372,
Oasis, III, 64, 71, 81, 87, 112. 113, 114, 115, 120. Oberland, I, 220. Obiou (tète de 1'), I, 50, 52. Oboclc, III, 5. 8,190, 191, 343,344, 368. Obock (rivière d'), III, 190, 368. Observatoire ( Paris), I, 544. Océanatlautique, I, 141,185, 186,234, 235, 236, 252 et suiv., 273, 274, 276,279, 374, 393, 394.-11,407, 457, 460, 468 et suiv. — III, 151, 152, 153, 276, 301,323. Océan Glacial, III, 276, 278. Océan Pacifique ou Grand Océan, II, 407, 464, 405. — III, 276, 278, 282. Océan Indien , 11, 407,457, 460,468. — III, 166, 175. Océanie, II, 458, 461, 481. — III, 4, 243 et suiv., 267, 341,343,369. Océanie (Etablissements français de 1'), 11,458,461. -111, 7,267,343,353,370. Oche (dentd'), 1,44, 133. Ochseureld, I, 290. Ocoumè (arbre), III, 158. Octevillc, II, 635. Octrois, I, 518,519, 520. — II, 314. — III, 378. Octroi de mer, III, 9, 212, 262, 307, 310, 318, 336. OJereji(col d'), I, 70. Odetfriv.),1,186,236, 254.—Il, 342, 632. Odon (riv.), I, 200, 236. — II, 636. Odouze (mont), I, 107, 137, 183. OEdenwald (forêl), II, 110. OEil (riv.), I, m, 235. — II, 210. OEi 1-d c-J u p i t e r (source),v. Goueil de Joueou. Œillette, 11, 67, 76, 233, 546, 642. OEuf (1') (riv.), I, 197. — II, 617. Œufs, II, 434, 438,
�TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
Oradour-sur-Yayres, 11, 064. Orages, I, 271. Orain ou Glantine (riv.), I, 151. Oran (ville el dep. o") I, 478, 544, 548. - II, 406. III, 12, 15, 39, 40, 43 , 40, 48 , 49 , 53, 54, 58, 61, 64 , 65, 66, 67, 76, 79, 80, 82 cl suiv., 88, 93, 94, 95, 96, 98, 99, 100, 102,118,120, 158, 365. Oran (sebklia d'), III, 15, 93. Oran (golfe d'), III, 12, 92, 365. Oran (plaine d'), 111, 23, 80. Orange (Guyane), 111,331,371. Orangefvilleet principauté d'), I, 155, 319, 320,327, 328, 334, 355,301,369, 372.422.- 11, 39, 145,209, 21 1,302, 370, 570,571,572, 652, 684. Orangers et oranges, II, 32, 108, 572, 578, 586,654. -III, 70,83,114, 209,237,262, 263, 267, 353. 0rapou,lll,327,336. Orb(riv.), 1,98,158, 233,262.-11,607. Oib (monts de 1'), I, 100. Orbata (djebel), III, 112. Orbe (riv.), I, 63, 220, 229, 238, 387. Orbec, II, 261, 539, 636. Orbicu (riv.), I, 159. Orchidées, III, 167, 183. Orcliies, I, 333. — II, 364, 612. Oreières, II, 652. Orco (riv.), 1,32,34. Ordre social, 1,438. Orduna (col d'), I, 129, 139. Orénoque (riv.), III, 323, 330. Orfèvrerie, II, 294, 436, 442. — III, 199, 238. — Voir aussi Bijouterie. Orozza, II, 186. Orgambide (col d'), I, 127. Orge (riv.), I, 197, 237.—II, 375,639. Orge,\\, 24,27,29,30, 33.34,43 et suiv., 54et suiv.,102,546 660, 661, 662. — III 113, 114, 353. Orgelet, II, 647. Orgères, I, 352. — 11, 544, 662. Orgon (grau d'), I, 139. Orgon, II, 373, 652. Orhy (pied'), I, 127, 139. — II, 658. Oria (riv.), I, 170. Orient ( forêt du Grand), I, 84. — II, 117. Orignac, II, 211. Origny, I, 353. Origny-en-Thiérarclie (Aisne), II, 289. Orissa(contrée), III. 196. Orléans, I, 86, 173, 174, 175,177,294, 312, 328,330,334, 337,338, 352.373, 417, 477, 478,510, 527, 548. — II, 67, 100, 125, 229, 250, 251,274,282, 283, 299,302, 330, 339, 345, 355, 359, 375,377, 380,412, 418,422, 610,661, 678. Orléans (canal d'). I, 83, 180,197. — Il, 317,329, 339,062. Orléans (plateau d'), I, 136.— II, 661. Orléans (Chemins de fer d ), II, 315, 347, 349, 350,351, 333, 375 et suiv. Orléans à Chàlons (Chemin de fer d'), II, 377. Orléans (forêt d'), I, 82,83.-11,117,016. Orléanais, 1,10,301, 306, 309.330, 336, 338, 373. — II, 34, 36, 39, 127, 129, 138,615, 616, 617, 661. Orlémsville, III, 34, 39, 40, 44, 50, 61, 68,70,76,96, 305. Orme, II, 112. Ormelunefou pointe d'Archeboc),I,32. Ormes (les), II, 179. Ornain (riv.), I, 194, 237, 380. — II, 325,327, 365,044, 645. Ornano, II, 39. Omans, II, 559. 647. Oriv. (riv.), I, 89, 200, 236,246,368. — II, 330, 359, 300, 539,540,630. Orne (dép. de 1'), I, 368, 370,410,419, 424, 432,436,452, 453, 457,477,498, 500,527, 530, 543, 540.— II, 19, 23, 27, 57, 71, 73, 81, 84, 93, 101, 105, 125, 127, 129, 131, 134, 141,199, 225, 242, 249, 253,262, 293, 498, 500,501, 502, 330,540, 036, 670, 680. — III, 381, 383, 386. Orne saosnaise(riv.), I, 180. Orne(riv., Lorraine), 1, 73,74,224, 239, 382. — II, 645. Orneau(riv.), I, 213, 238. Ornolac, I, 289. Ornois (contrée), II, 36. Oruon (col d'), 1,50. Oi'ny (pointe d'), I, 21, 25. Oro (monte d'), I, 5«, 135. —11, 654. Oro (moulin d'j, II, 338. Oroël (Pena de 1'), I, 126. Oroël (port ou passage de 1'), I, 126. Orobéna,III,256,370. Orousse (djebel), III, 94. Oi-pierre, II, 652. Orsansuriela(mont), • I, 127. Ose/«e,III,t70,171. Orsiera(mont), 1,39. Ortach (passage d'), I, 248. Orlhe, II, 214. Orthez, I, 172, 348, 373, 420. — II, 172,382,599,659, 079, p. 681. Ortie de Chine, III, 209. Orval (pays d'),II,40. Orvaime (riv.) , I, 197, 237. Orville, II, 180. Orvin (riv.), I, 190, 236. — II, 643. Orsois, II, 35. Oicarois, H, 37. Osismii (peuple), I, 294. O.-ne(vald'), II, 220, 533. Ossau (gave d'), I, 170. 11, 599. Ossau (vallée d'), II, 38 Ossès, II, 38. Osssuo, II, 596, 655. Ostabarès, II, 38. O.slende, I, 240. Ostrasie (royaume d'), II, 550.—Voir aussi Austrasic. Otlrasietis (peuple), 1, 301. Ostrevant, II, 35. Ostriconi (riv.), I, 56,57,58,225,239.
473
.8) tes.
Oswego (comptoir), III, 283. Os;/e6as(peuple),III, Otliain (riv.), I, 213, 238. —II, 645. Otbe (forêt d'), I, 84. — II, 117. Otbe (pavs d'), I, 84. Otlange.II ,213,220. Ottawa (riv.), III, 274, 277. Oturia (mont), 1,126. Ouach(mout),lll,27. Ouad (el-), III, 74,
32, 33,
40*,
72,
54,
ûi.
6b.
101.
Ouagap, 111, 243. Ouaicme (riv.), III, 245. Ouaisisi (port d'), III, 254. Oualo (contrée), III, 123, 134, Ouanari (riv.), III, 328. Ouaune(riv.), 1,197, 236. — II, 647. Ouapou (île).111,266. Ouaqui(riv.),lII,327. Ouarail (passe de), III, 244. Ouargla (mont), III, 22, 122. Ouargla (oasis\ III, 30, 37, 45, 74, 76, 88, 118, 122. Ottarez-cd-dine, III, 44. Ouarnsenis (massif), III, 23, 24, 34, 44, 46, 52, 71, 80, 88, 89,90, 365. Ouassa(riv.), 111,328. Ouazzeu (djebel), III, 22. Oubangbi (riv.), III, 152, 154, 155,367. Oubéïra (lac),111,36. Ouche (riv.), I, 16, 80, 81, 150, 232. — II, 329, 369, 556, 643. Ouche (pays d'), II, 27, 35, 117. Ouche (pont d'), II, 329. Ouchougé (pic), III, 160. Oudernai (peuple), III, 106. Oudiâa (el-), III, 112. Oudjda, III, 98. Oud'ou (riv.), I, 181, 235. — II, 342, 634, 635. Oued ou Oudd (rivières ou vallées en.VIgérie),111,34. Oucd-Zenati, 111, 73, 365. Ouéga (vallée de), III, 250. Ouégoa, III, 247, 248.
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55, 11,
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�474
TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
Ourail (baie de), III, 244. Ource (riv.), I, 193, 236. — II, 643. Ourcq (riv.), I, 194. 237. — II, 639. Ourcq (canal de 1'), I, 380. — II, 325, 519, 520,638, 639. Oureparapara (ile d'), III, 235. Ourqhemma( tribu), III, 113. Ouri(casc. d'), 111,33. Ourout'aa (col d'), III, 256. Ourscamp, II, 261. Oursouva (mont d'), I, 128, 139. Ourthe (riv.), I, 77, 213, 238, 303. Ourthe (dép. de 1'), I, 344. Ourvillë, II, 638. Ousselon, II, 594. Oussoudou(lac), III, 195 Oust (riv.), I, 186, 235.— 11,342,633. Oust, II, 655. Outaïa (El-), III, 94. Outaouais (rivière des), III, 274. Outaouais (tribu), III, 274, 277. Outarvillc, II, 662. Outaya (plaine de el-), III, 29. Outils, II, 14, 15, 168, 229,436,439, 442, 460. — III, 142, 216, 262. Outillage agricole, II, 14. Ouvéa (île), III, 252, 253. Ouves (rivière d'), I, 200. — II, 330. Ouvèze (riv. Vaucluse), 1,155,233, 335. —11, 14,571, 652. Ouvèze(riv.Ardèchr) 1, 152. — II, 666. Ouzimer-le-Marché (Loir-et-Cher), I, 352. — II, 66). Ouzouer- sur - Loire (Loirel), II, 001. Oxybii (peuple), I, 295. Ovarzun, I, 128. Ovak (riv.), III, 327, 336. Oyampès (tribu), III, 335. Oyapock (riv.l, III, 323,323, 328, 331, 333, 371. Oyonnax.U,289,049. Ozanne (riv.), 1,181. Oze (riv.), I, l'j7, 231. — II, 369. Ozerain (riv.), 1,197, 236, — II, 648. Ozon(riv.), 1,154,232. Palau-dcl-Vidre (canal de), H, 84 Palavas, II, 375. Palente (fort), 1,388. Paléolithique (homme), 1, 289. Paléozo'iqiie (âge et terrain), I, 3, 3,6 —III, 15. ' Palcstro (lialic), I 398. " Palcstro (Algérie) III, 365. Paléluviers 313, 326,327. Palice (port de la), 1, 257. — U, 002. Paliuges, II 240, 618. Palissandre , III 170. Palisse (la), voirLapalisse. Pallas (port ou col de), I, 114, 122. Pallicres, 11, 191. Palluau, II, 600. Palmaria lile de), I, 268. Palmes (cap des), III, 158. Palme (noixet huile de), III, 140, 149. Palmiernai>i,\U,M. Palmier, III, 04,71, 74, 86, 112, 113, 115,120, 141,138, 209,216, 326. 351. Palmistes (plaine des, la Réunion), III, 179, 184. Palmistes (cratère des, Martinique), III, 313. Palour, III, 19b. Paluds desComtats, H, 14. Paluds(Gironde),lI, 38, 97, 658, Paluds (la, contrée, Auvergne), 11,40. Tarn, III, 230. Pamanzi (ilot), III, 160, 101. Pamicrs, 1, 163,328, 334,372,412,428, 546, 548. — II, 222,231,383,395. 635, 672. Pamplemousse, III, 237. Pampelonne, 11,668. Pampelune, I, 129. Panama, II, 406. Panao, III, 265. Pandanus (arbre) III, 263. Pandaqucl, III, 195. Panié (piton de), III, 244, 245, 370. Paniers, III, 170. Pange, I, 358. Panissières, II, 268. Panncrden ( canal de), I, 218.
Ouellé(riv.),III,133. Ouémé(riv.),lII,l48. Ouenkcl (mont.),[II, 27. Oucn (ile), III, 244. Ouen (mont),111,245. Ouên-Nnûgha (massif), III, 20. Ouendats (peuple), III, 278. Ouessaut (île d'), 1, 2S2, 394, 399.—Il, 391,623, 628, 632. Ouest (plaiiiesde 1'), I, 276. Ouest (Chemins de fer de V), II, 347, 349,350, 351,352, 353, 350 et suiv. Ouest-africain (mission de 1'), III, 132. Ouest-algérieni Chemins de fer de V), III, 98. Ouhahouka(ilc),III, 266. Ouharé,111,257,261. Ouibas (mesure), III, 117. Ouibê(riv.),III, 166. Ouinné(riv.),UI,244, 245. Ouinné (baie de), III, 244. Ouistreham, I, 246, — II, 475, 630. Ouitoé (passe de), III, 244. Oukeït(djebel)III,22. OH/L)'as(mesure),Ill, 117. Oulad - Ali-Ben Tahta (pays des), III, 11. Ouldd-Moulât (tribu), III, 53. Oulàd-Nayl (monts des), III, 28, 38. Ou làd-Nay l ( t rïb u ), III, 53. Oulàd-lliah (tribu), III, 24, 45. Ouldd- Sidi- echCheikh (tribu), III, 32, 40, 53, 54, 68, 91. Oulnd-Zekri (tribu), III, 53. Oulchv-Ie-Chàteau, II, 640. Oule (riv.), I, 155. Ouled-Rahman, III, 97. Ouled-Hamoun, III, 97. Oulgaret, III, 196. Oullins, II, 226, 564. Oum-Setas (mont), III, 27. Ouolofs (tribu), III, 133. Oupi(baiede)lII,251. Our (riv.), I, 200, 224, 239. Ourail, 111,243,251.
P Paâbâ (ile), III, 244. Paraudière (la), 11, 650. Pacy -sur-A rmançon (Yonne), II, 175. racv-sr-Eure (Eure1, I,'354. — II, 637. Padaran (cap), III, 217, 369. Paddy (plante), III, 212. Pailro (monte), I, 56; 134. Paca, III, 261. Pagi (ou pays), I, 292, 298.- 11,34, Pagne, III, 142. Pagny - sur - Meuse, II, 367. Pagny - sur-Moselle, I, 379. — II, 369, 484. Pagode (montagne de la), III. 224. Pagodes, III, 224. Pahia(mont),l[[,258. Pahouins (peuple1, III, 157. Pail forêt de), I, 90. Paille, II, 48, 521. Paillers (pays de), II, 37. Paillon (riv.), 1,157, 207. — II, 578. Paiiubœuf, I, 178, 250,370,417, 482. — Il, 381, 478, 625, 634, 677. Paimpol, 1,251, 482, 499.- 11,470,627, 632. Paimpont, II, 223, 633. Paimpont (furèt dei, I, 136, 186. — II, 117. Pain (voir aussi froment et blé). II, 48, 521. PaindeSucre(mont), I, 73. Papa, III, 248, 250. Paix (riv.de la), III, 278. Pak-Iung (cap), III, 224, 369. Pal(monl), 1,110,138. Paladru (lac de), I, 155, 229, 290. Palais (le), I, 255, 394,399.- 11,477, 633. Palais du Roi (plateau du), I, 106. Talaiseau, I, 380. — II, 354, 639. Palanges (forêt des), I, 110, 138. Palatinat, I, 72,321, 362, 384.
,m,m,
�TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
Panlellariu(iIe),lII, 14. Panthères, III, 222. Pantin, I, 476, 5tO. — II, 178, 226, 235,237, 285, 293, 527, 638.683. Tapara, III, 261. l'aneele, III, 258, 261, 262,265,267, 370. Panenoo (vallée de), III, 257. Papeterie et papier, H, 297, 298, 436, 439,442,452, 525, 600,600,001, 618, 640,042,040,651, 659.661, 665, 060. — III, 212. 223, 233, 238, 239. Panctoai (ville et baie de), III, 257, 261, 262. Para, III, 329, 331. Parader, (le), H, 531. Paradis ( Grand-) (massif), I, 32,52, 56, 132. 134. Paiadis(pic du,Guadeloupe), III. 303. Parahyba, 111, 329. Paraïné, I, 250. — 11, 624, 626. Paranapucuhy, III, 329. Parasols, III, 212. Parafa (pointe de), I, 269. Paray-le-,YIon:al, II, 335,374,557,648. Parc(le,Ain), 1,147. — II, 333. Parcq (le, Pas-deCalais), II, 642. Tardiac, II, 38. rareds, II, 37. Farcis (Grandes, massifs des), 131, 32, 132. Parentis-cn-Born,II, 658. Parfumerie, II, 285, 441,573:—111,311. Parime (mont et lac de la), III, 325, 329. . Pariou (puv de), I, 14, 105, 137. Paris (ville et environs de), I, 11, 16, 83, 187, 192, 193, 197,273,280, 281, 282, 280,294, 296, 308, 312,326, 328,330,331,334, 336. 337, 33S,:i41, 342, 347, 352, 355, 359, 303,371,378, 380, 383,388,390, 402,409, 421,4 30, 414, 437. 410,440, 448,452.457,458, 475,470, 477,478, 479, 481,496, 506, 510,515, 516,520, 525, 526, 527, 530, 538, 539, 540, 541, 542, 543,544, 548, 549. — II, 7, 28, 65, 67,09, 79, 101, 103, 107, 108, 109, 119,134,137, 139, 140,143,144,146, 171, 175, 178, 179, 192, 220, 220,228, 229,230, 231,233, 235, 237,238, 239, 240, 241, 250,251, 202, 263, 268, 274, 275,280 et suiv., 290,291, 294,296, 298, 299, 300,301, 302, 303,300,311, 319, 323,330,345, 353,354,355,358, 301, 362,365,306, 367, 370,375,377, 379,380, 389,390, 408,411,410,419, 421, 467,472,473, 484,499,503 à 522, 524, 525,520,537, 547, 612,638,682, — III, 334. Paris (dép. de), I, 356, 363. Paris (bassin métallurgique de), II, 220. Paris (capitulation de), 1, 354. Paris (traites de), I, 308, 343, 344, 348, 349, 382, 396,398. — 11,468, 505.— III, 3, 13,177,284, 291,298, 305, 332. Paris - Lyon - Méditerranée (Chemin de fer de), II, 319, 345, 347, 349 et suiv., 309 et suiv. 564, — III, 98. Paris (arliclcs de), II, 230. 439, 465. Parisii (peuple), I, 294. — II, 504. Parisis (contrée), I, 306. — II, 35. Parlement (te), voir Chambres législatives. Parlememts ( anciens), I, 329,331. Parme (duché de), I, 345. Parmclan (mont), I, 45. Parmonl (fort).1,380. Paroisses, I, 545. Parou (riv.),III,331. Parpaillon (massif), 1 , 39,132. Parquet (voir aussi Justice), I, 529. Parrachéc (Dent), I, 43, 133. Parthenaise ( race bovine)II,!33,015. Parlbenav, I, 184, 373, 422, 537. — II, 380, 381, 602, 660, 684. Pas, II, 611. Pas-des Lanciers, II, 370, 373. Pas - de - l'Ane (cul du), 1, 95. Pas-de-Calais, I, 241, 242,243,278, 368,374.— 11,470. Pas-de-Calais (dép. du), I, 3r,8, 370, 403,410, 419,429, 430, 432, 430,450, 452, 453,457,476, 496, 498,500,507, 511,513,527,543. — Il, 10, 19, 23, 26, 51, 55, 57, 64, 63, 08, 71, 73, 77, 81, 93, 103, 107, 127, 131,141,166, 173, 179, 180, 192, 197, 199,204,205, 219, 225, 22ii, 229, 237, 244,249,253, 255, 265, 266,272, 282, 287, 298, 300, 306, 307,500,501, 502. 544, 041,670, 680. — lll, 381, 383, 386. Pas-de-Jcu, II, 341. Pas-de-la-Mule(col), I, 40. Pas-Opton, II, 339. Passa (riv.), III, 131, 154. Passade de Flandre : voir Flandre. Passais (contrée), II,
475
558,501, 565,568, 58», f85, 586, 591, 597, 599, 607, 009, 611,614, 624, 630. — III, 86. Pau, I, 170, 285, 330,337,338,373, 420,457,527,543, 540. — II, 124, 382,383,599, 658, 679, p. 081. Pau (gave de), 1,119, 109.233. —11,338, 382, 590,399,058. Paiiilhan, 11. 384. Pauillac, I, 482. — 11,97.479,393,058. Paulhaguet, II, 006. Pauline (la), II, 373. Paviers, II, 179. Pav illons-noirs (peuple), III, 227, 228. Pavillv, II, 538,637. Pavin'(lac), I, 230. — II, 065. Pavot, II, 76. Payrac, 11, 657. Pays-Bas (royaume des), voir Hollande. Favs-Bas ( Plaine des), 1, 78. Pays-Bas (Plaine de la Saône, Côted'Or), I. S0. Pays-Basque (montagnes du), (, 128, 139 — H, 599. Poys d'étals et Pays conquis, I, 337. Pays de Quart Bouillon. I, 339. Pays-Foi t, II, 39. Pa\ s reconquis, II, 35. Peaux - de-Lièvre (peuple), III, 278. Petiux (voir Cuirs). Pèche, I, 289, 290, — II, 1, 147, 148, 149, 150, 397,475, 476,537, 538, 599, 624,027,028.-111, 91, 92, ifi, 141, 216, 270,287, 355. Pèches et pêchers, H, 108. — 111, 84, 113. Peelet (aiguille de), I, 43, 133. Pedro-dc-Roda (Sierra-de-San-), I, 115. Pedi'o-Forca{mont), 1,121. Pcel (marais de), I, 210, 213, 230. I'eguara(crête de),l, li3. Pékin g, 111. 228. Peint (mont), I. 40, 132. — II, 633. Pelée (ile. Manche), I, 248, II, 473.
35.
Passais, II, 036. Passandava(baicde) III, 162. 165,166. Passementerie, II, 282, 518. — III, 05, 104. Passy, II, 188. Pastel, II, 77. Pastèques, III, 81. Patates. III, 149, 158, 101.167, 170, 176, 184,209,215, 222,230,308.318. Pàniy, I, 275, 312, 352.-11,380,010, 617, 601. Pâté (l'orl), I, 393.— II, 592. Patentés, 1,496,497, 498,— II, 307. — III, 63. Pdtes alimentaires, II, 239, 240, 665. Pâtisserie et pâtés, II, 241, 250. 256, 518, 593,594,661. Patna, III, 197. Patrimonio (cap) , III, 175. Pàturarjfs, II, 30, 34, 531, 551, 535,
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TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
Pelée ( montagne , Perche (col de la, Perroquets (île des), Phan-ry (baie del Martinique), III, Pyrénées), I, 114, III, 150. III, 217. 313, 371. 120,1S0, 138, 391. Perroquets,Hl, 15S. Pélissier, III, 86. Phéniciens(pcnn]c), - III, 372. Perros - Guirec , I, I, 295. - II, 57-i'. Pellegrue, II, 658. Perche (llaute-,riv.), 251. — II, 476, — III, 72. Pellerin (le), II, 634. I, 184. — II, 341. 633. Philippeville (BelPelleteries, 111,104, Perche-Gouet,II,30, Persan, II, 361, 362, 273, 274,280,282. gique), 1,318,319, 39. 363. Peltre, I, 351. 349,357, 376,377 Perches (Hautes- et Perseigne (forêt de), 378. Pélussin, II, 050. Basses-, fort des), II, 117, 284. Philippeville (AlgéPelvo d'Iîlva, 1, 39. I, 386. Perlhois, II, 36. rie), III, 13, 35. Pelvoux (massif du), Percy, II, 635. Perthus (col du), I, 51, 65, 72, 73,76, I, 22, 46, 48, 49, Perdi-ihera (pic), I, 115, 118, 138,348, 80, 81, 83, 84, 85, 133, 134, 154. — 118^ 119,123, 139. 391, 392, 398. — 89, 92, 93, 90,97, II, 31, 651, 652. Perdrix, II, 147. — III, 372. 98, 99, 100, 354. Pémaquid, III, 280. III, 158. Pertuis, II, 373,571, Philippines (îles), Pena (sierra de la), Perdrix (crêt de la), 652. lll, 264. I, 126, 139. I, 137. Pertusato (cap de), Pbilippsbourg (forêt Pena Montanesa, I, Perdu (mont), 1,118, I, 269. de), I, 71. 124. 119, 125, 139. Peruwelz, II, 363. Philippsbourg, I, Pena de Oroel, I, Père (ile du), III, Pervenchères, II, 325. 126. 323. 637. Phocéens (peuple), Pena de Forcada, I, Perenchies, II, 265. Pescadc (pointe), III, I, 295. 126. Périers, II, 636. 12. Phornium tenax, Pena Vieja, I, 129. Périgord, I, 9, 294, Pesines, II, 646. III, 106. Penas de Cancias, I, 311, 317, 334,341, Pesquiers (les), I, Phosphates, II, 16, 126. 361. — II, 33, 38, 265. — II, 482. 180, 434, 551. — Pendix (col de), I, 85, 98, 108, 111, Pessac, II, 97, 658. III, 115, 337. 120. 128, 138, 141,145, Peter-Songou (saut Photographie, II, Pénéen(terrain), I, 212,214, 222, 223, du), III, 327. 299. 6, 17. 238, 241, 591, 593. Petit-Bourg, III, 300, Photogravure, II, Penerf (rade et riPérigord (collines 301,308, 309,310. 299. vière de), I, 255. du), I, 112, 138. Petit Canal, III, 309. Phu ( préfecture ), Penfeld (riv.), 1,186, Périgueux, I, 167, Petit-Croix, II, 360, III, 220, 232. 253. 327, 328,373, 414, 369, 484. Phuan-phu (gouverPenesme, II, 35. 546,548. - 11,337, Petite-Pierre (la), I, neur en Anuam), Penmarc'h ( pointe 355, 376,378, 418, 75, 384. III, 220. de), I, 252, 254. 593, 657, 674. Petite-Terre, III, Phu-binh, III, 235. Pennar, III, 369. Perles, 111,203,265. 302. Phu-doan, III, 237. Penne, II, 376, 657. Pernes - en - Artois Petit Port, III, 293. Phu - lang - tbuong, Penobscot (riv.),111, (Pas-de-Calais), Petit-Saint-Jean, II, III, 238. 274. II, 180. 188. Phu-ly (canal de), Pentecôte (ile de la), Pernes (Vaucluse) , Petreto - Bicchisano, III, 225. III, 255. II, 052. II, 654. Phuong - lain, III > Penthièvre (duché Pernien (terrain), I, Petrocorii (peuple), 236. de), I, 319. — II, 6, 17. I, 293, 294. Phu-Quôc (îles', III, 36, 623. Pero - Casevccchie, Pétrole,!],433,UO. 202. Penthièvre (fort), I, II, 654. — 111, 212. Phu-Quôc, III, 202, 255. Pérols (étang de), I, Peuplier, I, 177. — 205, 210. Penzé ou Pensez 231, 263. II, 112. Pbu-yen, III, 217, (riv.), I, 202. — Péronne, 1,203,312, Pévèle, II, 35. 222. II, 330. 334, 370,378,422. Peypin, II, 570. Phu-yen (rivière de), Pcrahou (mont), III, — II, 244, 364, Pevrabout (mont III, 218. 263. 542, 641, 684. de), I, 107. Pia (végétal alimenPercée (pointe de Pérou, II, 464. — Peyrehorade, I, 170. taire), III, 262. la, Calvados), I, III, 329. — II, 338, 058. Piana, II, 654. 247. Pérouse, I, 316. Peyreleau, II, 050. Piastres, III, 117, Percée (Pointe-) Perpignan, I, 159, Pevremau (roc de), 216, 242,' 354. (voir Pointe-Per272,278,323, 327, I, 100. Tibrac, II, 589. cée). 328, 329,330, 331, Pevriac - Minervois, Picade (gave de la, Percepteurs et per334, 330,337,338, 1*1, 668. ou Garonne occiceptions, I, 490, 372,392, 398,420, Peyrolles, II, 652. dentale), I, 160. 492, 513. 478, 505, 548. — l'eyron (mont), I, Picardan, II, 99. Perche (contrée), I, II, 124, 298, 382, 109. Picardie, I, 9, 87, 8.88, 89, 180, 314, 383,408,418, 585, Pcyruis, II, 653. 273,279, 330,336, 334,.338. — II, 655, 679, p. 681. Pézenas, I, 158. — 338, 360, 361, 369, 27, 36, 69, 85, Perpignan ( canal II, 99, 583, 667. 395. — II, 28, 35, 108, 117, 125,214. de), II, 84. Pfrimm(riv.), 1,222. 42, 66, 69, 75, 76, Perche (Grand-), II, Perrav (le;, II, 381. Phaéton (port du), 79, 101, 124, 127, 30. Perrégaus', III, 34, III, 257. 129, 135, 137,140, Perche (Petit-, ou 85, 96, 97. Phalsbourg, I, 71, 143,205,270, 275, Perchet), II, 36. Perreux, II, 650. 357, 385. — II, 280,290,291, 317, Perche (co'caux du), Perron -des-En.com550. 541, 641. 1.89, 130, 172,181, bres (Grand), I, Phan-rang(baie de), Picardie ( plateau 187.-11,030,602. 43, 133. III, 217. de), I, 87, 136.
�TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
Picardie (canal de), II, 317. Ficos de San-Salvador, I, 126. picquigny, II, 543, 641. Pictavi et Pictones (peuple), I, 294. — II, 614. Piedicurte - di-Gaggio, II, 654. Piedicroce, II, 654. Picdrafîtfa (col de), I, 114, 122. Pieds - noirs (peuple), III, 277. Piémont, 1,21,22,24, 316,323, 325, 345, 347. Pierre, II, 649. Pierre-Buffière, II, 664. Pierre-Châtel (Tort de), I, 147, 388. Pierrefitte (flautesPvréuées), II, 190, 383. Pierrefitte (Meuse), II, 645. Pierrefitte (Seine), II, 178. Pierrefonds, II, 188, 302. Pierrefontaine , II, 647. Pierrefort, II, 665. Picrrelalte, U, 652. Pierrelalte (canal de), II, 14. Pierres-Noires (chaussée des), I, 252, 254. Pierrc-Pertuis,l, 64. Pierre-Planlée ( col de), I, 106. III, 372. Pierre - sur • Haute, I, 108, 138. — II, 650. Pierre de taille, I, 8.—ll,174etsuiv. 525, 529,540,555, 558, 636,638,639, 645,647, 651,652, 659 660, 663. — Pilier (phare du), I, 256. Pilon du roi (mont), I, 55. Pilote (rivière), III, 314, 318, 371. Piment, III, 142. Piment (mont), III, 300. Pin (le, École des /iaras),I,459,542. Pi)is et sapins, I, 59, 68, 100, 103, 168, 258, — II, 2, 24, 29 et suiv., 1 12, 114,118,382, 434, 531, 591. — III, 280. Pins (ile des), III, 246, 247, 248,251, 370. Pinay (saut de), I, 173. Pincerais, II, 35. Pinçon (mont), I, 90, 136. — II, 636. Pineau (ile) I, 178. Piney, II, 643. Pinier (Grand), I, 50, 134. Pinols, II, 666. Pionsat, II, 665. Pipes, III, 96. Pipriac, 11, 633. Pique (riv.), I, 129, 167,233. — 11,663. Pique d'Estato, III, 372. Pirates, III, 228. Pirates (île des), III, 224, 369. Piriac(et pointe de), 1, 255. — II, 191. Pirmasens, I, 346, 381 'Pirou'll, 392, 541. Pisan (île), III, 12. Pisciculture, II, 151. Pistaches, III, 199. Pitres, II, 326. Pissos, II, 658. Pithiviers, I, 197, 373, 417. — II, 241,617, 662, 678. Plabennec, II, 632. Pla de Béret, III, 372. Plaine (la, contrée, Poitou), 11,37,660. Plaine (Alsace), I, 68, 70, 71, 73. Plaine ( la, riv., Meurthe), I, 224, 385. —III, 332. Plaines ( régions des), II, 5, PlaiiiTaing, I, 385. — II, 242. Plaisance (Gers), II, 656. Plaisance(duchéde, Italie) I, 345. Plan (aig. du), I, gne (les), II, 647. Planchotte (la), II, 293. Plancoët, II, 632. Planèze (contrée), I, 103, 106. —11,40, 54. Planter (îlot et phare du), 1, 264. Planoise (fort), I, 388. Plantaurel (chaîne du), I, 122, 138. Plata (la), II, 270, 463, 465, 592. Plantes industrielles (voir aussi Cultures industrielles), II, 27, 28, 67 et suiv. 524, 535, 542,544 607. 016. Plantes potagères, voir Légumes. Plat de la Selle (glacier du), I, 49. Plate (pointe), III, 286. Platé (désert de), I, 44, 133. Plateaux (régions des), II, 5. Plateaux (bassin des), 111, 33. Plâtre, II, 13, 178, 179, 525,638,639. — III, 36, 94, 115. Plats côtes de chiens (peuple), III, 278. Pléaux, II, 665. Plée (mont), III, 323. Plein (Contrée, Cotentin), II, 35. Pleine-rougères, II, 634. Pleinmont ( pointe de), I, 248. Plélan, II, 633. Plélan-le-Petit, II, 633. Pléneuf, II, 632. Plessis (le, Manche) II, 211. Plessis-lès-Tours, I, 177. — II, 618. Plestin, II, 633. Phumartin, II, 660. Pleyben, II, 632. Pliocène{terrain), I, 10, 18. — III, 15. Ploëineur, II, 681, p. 679. Ploërmel, I, 186, 333. 370, 419. — 11, 361, 379, 627, 633, 681, p. 679. Plœuc, II, 632. Plogastel-Saint-Germain, II, 632. Plogof (enfer de), I, 254. Plomb II, 189 et
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m, no.
Pierres lithogra phiques, II, ' 174, 582, 666, 667. Pierreux ( piton ), III, 313. Pictra II, 654. Pictrapola, II, 186. Pieux (les), II, 180, 635. Pigeons, II, 144. — III, 158. Pigeons (ile aux), III, 285. Pignerol, I, 315, 316. Pilât (mont), I, 96, 137,274.-11,208. Pilatte (glacier de la), I, 49.
28.
rlanches-en- Monta-
suiv.,433,440,458, 604, 607, 608, 626, 633, 652, 665,666, — III, 93, 100, 115, 238, 251. Plomb ( Montagne de), III, 327. Plomb du Cantal (voir Cantal). Plombières, II, 184, !8i,369,553,646. Plouagat, II, 633. PIouaret.H, 360,633. l'iouay, II, 033. Ploubalay, H, 633. Ploudalmezeau, II, 032. Ploudirv, II, 632. Plouescàt, II, 632. Piouguenast,II, 633. Plouba, 11, 632. Plouigneau, II, 632. Plouzévédé, II, 632. Pluie (voir Climat). Plumes, II, 147. Plumes de parure, II, 434, 637, 642. Plumes métalliques, II, 298, 438, 439, 465, 473. Plutonique (voir Terrain). Pluviguer, II, 633. Pnom-Penh.lII, 213, 215, 240,242,369. Pô (riv.), I, 24, 323, 325. Pô (dép. du), I, 344. Pocé, II, 222. Podensac, II, 658. Podor, III, 127, 128, 138. Puher, II, 36. Pobolet, II, 36. Poids et mesures, I, 433, 454. — II, 309, 419, 420. — III, 110. Poils, II, 432, 438, 439, 440. 443, 445, 452. Poinson, II, 367. Pointe-à-Lurrée, III, 165, 173. Poiute-Percêe(mont) I, 45, 133. Pointe-à-Pitre (la), III, 301 et suiv. 310, 371. Pointe-Noire , III , 309. Poires, II, 108. — III, 84. Poiré, II, 102, 521. Poiré-sur-Vie (le), II, 660. Poii, 11, 65,66.— III, 170, 236,246, 250. Pois chiches, III, 80, 114. Poissons,11,220,644. Poissons, II, 147 et suiv. 435,438,439, 443,458, 478,479, 521, 555,601,624,
�478 627, 628. — III, 104, 106,11b,188, 210,212, 210,2(7, 246, 230, 203, 267, voir aussi Pêche. Poissv, I, 192, 438, 330". — II, 357, 328, 639. Poitiers, I, 16, 111, 184, 302, 311,327, 328,329, 330, 331, 337, 338,373,423, 453, 527,539, 540, 543, 544,516,548, — II, 240, 299, 376, 377.378, 3811, 614,615, 660,683. Poitou, I, 8, 9, 17, 170. 1S3, 294,307, 308,311, 334, 330, 338, 341,300,373, 427, 428.- 11,33, 37, 54, 09, 101, 108, 127,128,133, 138, 141, 144,163, 176, 212,213,221, 602, 614, 660. Poitou (seuil, trouée ou barrière du), I, 9, 10,111, 168, 170, 172, 184. — H, 376. Poivre, II, 433, 440, 462, 482. — III, 185, 209,212, 216. Pois, II, 641. Polignac, II, 605. Politrny, 1, 59, 151, 371, 416, 525. — II, 96, 372, 560, 647, 677. Polygodoux (peuple), III, 333. Politzi(mont), I, 39. Poniègues (ile) , I, 264. Pomerols, II, 99. Pommard, II, 95. Pommes de terre, II, 29, 31, 33, 44, 46, 56, 57, 60, 63, 438, 443,452, 468, 618, 639 et suiv. 645, 649,650,631, 656,657, 639, 060, 662, 666. — III, 80, 184, 250, 380. Pommiers et pommes, 11, 24, 27, 108, 619, 630, 036, 637. — III, 84. Pomoto (iles), III, 264. Pompadour, II, 124, 609. Pompey, II, 368. Ponant (rivière du) (eôte occidentale du golfe de Gènes) I, 268. Poncin, II, 649. Pondichérv, III, 3, 193 et s'uiv. 199, 242, 354, 368. Pougo (rio), III, 125,
TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES. 129, 139, 143. Ponqos (peuple),III, 157. Pons, II, 99. 330, 659. Ponsonnière (col de la), I, 47. Pont-à-Bar, II, 327, 332. Pont-à-Chin, I, 340, 397. Fontacq, II, 658. Pont ailler-surSaône, — II, 330. 648. Font-à-Marcq, II, 642. Pont-à-Mousson, II, 220, 552,645, 681, p. 079. Pontarlier, I, 59, 02, 63, 151, 371, 373, 388, 414. — II. 250,285, 370,559, 647, 675. Punlarion, II, 604. Pont - Audenier , I. 198,370, 414,424, — 11, 09, 238, 201, 298, 320,359,474, 637, 675. Pontaumur, II, 665. Pont-Aulhou.ll, 273. Pont-Aven, I, 255. — 11,342,477,632. Pont-à-Vendin, II, 319. Pontchâteau, 11,634. Pont-Croix, II, 342, 632. Pont-d'Ain, II, 649. Pont-d'Arc, I, 153, II, 334. Pont-de-Beau voisin (le, Isère), II, 651. Pont-de-Beau voisin (Savoie) II, 567, 650. PontdeBrave,II,380. Pont-de-Buis, 1,512. Pont-de-Claix , II , 297, 335. Pont-de-l'Ane , II, 344. Font-de-l'Arche, I, 192. — II, 357, 358, 637. Pont - de - Montver (le), II, 666. Pont-de-.Navoy, II, 334. Pont-ilc-Roide, I, 151.-11,230, 647. Pont-de-Pany, II, 179. Pont-de-Salars, II, 656. Pont-de-Vaux , II, 619. Pont-dc-Vaux (canal latéral de), II, 333. Pont-de-Veylc , II , 649. Pont-de-Vivv,11,342. Pont-d'Oucbe, II, 329. Pont-dn-Chàtcau, II, 172, 665. Poht-du-Boi (le), I, 114, 121,160, 391. — II, 336. Pont-en-ltoyans, II, 336, 651. Pont-Farèv, I, 200. — II, 330. Pont-Fa verger, II, 273. Ponlgibaud, I, 103. II, 190, 192, 214, 007, 608,065. Puntbieu (contrée), I, 310, 311, 313, 334, 361. —H, 35. Pontillos Batans (mont), I, 126. Pontivy, I, 180, 370, 419. — II, 361, 379, 627,633,681, p. 679. Pont-l'Abbé, I, 251. II, 379, 477, 632. Pont-l'Abbé (riv. de) I, 1S6, 234. — II, 342. Pont-1'Kvèque , I , 198, 370, 413. — II, 242, 359, 539, 136, 673. Pontlong (landes du), II, 38, 599 Pont-Maugis,II, 367. Pont-Noyclles , I , 354. — II, 543. Pontoise, I, 193,371, 421, 476. — II, 103,357,361,327, 639, 683. Pontpéan, II, 626, 633. Pont-ftemy, II, 263. Pont-Saint-Esprit [, 96, —II, 143, 311, 582, 667. Pont-St-Vincent, II, 332. Pont - Sainte - Ma xcnce,II,205,040. Pont-Salomon , Il, 221. . Pont-Scorff, II, 342, 633. Ponts-de-Cé ( les ), I, 177. — II, 342, 622, 634. Ponts-et- chaussées, 1, 451,432. Pontorson, II, 360, 475, 341, 635. Pontrieux, II, 470, 633. Pont-sur-Yonne, II, 618. Pontusval (pointe), I, 252. Pontvallain, I, 311. — 11, 020, 635, Poperingbe, I, 377. Popo (Grand), III, 146, 148. Popo (Petit), III, 148. Population, I, 289 etsuiv.,4001438. — H, 509, 510, 511, 525 à 069, 671 1 685. — III 70, 109, 133, 136' 205, 220, 252, 253, 255,260, 263,265, 267, 284,287,307, 316, 334. Porad s (iles des), III, 202. Porcelaine, 1, 180. — U, 289 et suiv. 403, 525,609,616, 664. Porcs, II, 28, 29, 30, 33, 34, 121, 140, 141, 142, 621,630 et suiv., 640, 641, 645,646,648, 651, 652, 656,657,659, 660,663,664, 663, 666. — III, 89, 158, 212,216,222, 237, 246,250,382. Porhoët, II, 36. Pornic, I, 184, 256. — Il, 381, 478, 625, 634. Porphyre, I, 35, 68, 72, 108.-11,172, 654. Porquerolles,1,265, 530. Porrentruv, I, 64, 344,414".—11,360. Pui sai (rochers de), I. 352. Port-au-Choix, III, 293. Port-aux-Perches, II, 325. Port-à-Porf, 111,293. Port-au-Prince, III, 298. Port-Bail ou Portbail, I, 248. — II, 475. Puit-Bou. II, 382,383. Port-Boulet, II, 380. Port-Choiseul, 111, 165, 172. Rort-Cros, I, 265. Port- d'Atelier, II, 368. Port-de-Bouc, 1,264. — Il, 373, 396, 481. Toit de la Paix, III, 296. Port-de-Piles, II, 378, 380. Por t - d cl-Comple I Montana del), I, 121. Porl-du-Salut, II, 242. Port-en-Bessin, II, 475. Port-Gautier.I, 181. — Il, 342. Port-Haliguen, I > 477.
�TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
Portland-Iiill (Angleterre), II, 392. Port-Launay,lI,477, Port-Louis (Morbihan), I, 253, 394. 398. — II, 148, 241, 477, 627, 633. Port-Louis (Guadeloupe),III,3UI,309. Port-Louquez , III, 166, 173. Port-Margot, III, 296. Port-Navalo, U, 477. Port-Nègre (pic du), I, 120, 121. Port-Saïd, II, 407. Port- Sainte - Marie (Sainte Marie-deMadagascar), III, 176. Port Sainte - Marie Lot-et-Garonne), I, 383, 657. Port-sur-Saône, II, 646. Port-Vendrcs, 1,202, 393, 399, 482. — II, 382, 406, 480,585.-111, 98. Porta, II, 654. Portage, III, 285. Portalet (ou fort d'Urdos), I, 392, 398. Portell(coldc).I,l 10. Portendick, III, 124, 133. Portes, II, 209. Portes de fer, 111,20. Porlet, II, 383. Portion, H, 30. Portifino(|iointede), I, 268. Portillon d'Oo, voir Oo (Portillon d'). Porto-Farina, III , 111, 116. Porto (golfe de), I,
269.
479
Porto-Maurizio , I, 268. — II, 578. Porto-.Novo, 111,146, 148, 367. Porto-Scguro , III, 148. Porto - Vecchio, II, 483, 580, 63 4. Porto - Vecchio (golfe de), I, 269. Portois (Lorraine), II, 36. Portois (FrancheComté), II, 37, Portrieux (et rade de),l, 250,11,470. Port-Itoval, III, 273, 280, 281. Porls, I, 240 à 209. — 11.148, 149, 130, 396, 397 et suiv., 467, 468 et suiv. Portudal, III, 125, 138. Portugal , II, 435,
437, 452,457, 479. Porzay, II, 36. Poseis (pie), I, 118, 1 19, 124, 139. Position astronomique de la France, ' I, 3. Possession, III, 181. Possonnière (la), II, 380. Postes et Télégraphes I. 454, 455, *56, 512. — II, 388, 389,390,391. — III, 66, 231, 240, 374, 377. Potasse, II, 13, 16, 120, 237, 434. Poteries, II, 290, 291,306,438,4-42, 457, 484,353,601. — III, 96, 116", 142, 170, 199,223, 238, 321. Potou (lagune), III, 147. Pounaauia, III, 261. Pouancé, II, 214, 222, 634. Poudres, 1,505, 509, 511, 512. Poudrette, II, 10. Pouembout ( passe de), III, 244. Pouembout, III, 248. Pougues-les-Éaux, II, ISO, 663. Pouillon, II, 658. Pouillv - sur - Loire (Nièvre)II,100,064. Pouilly - en - Auxois ou en montagne (Côte-d'Or), II, 179,329, 550, 648. Pouillv - sur- Saône (Côt"e-d'Or),II,233. Poulains (pointe des), I, 255. Pouldu (anse du), I, 255. Poules, II, 143, 144. — III, 210, 237. Pouliguen (baie du), I, 230. Pouliguen ( le ), II, 477 , 625. Poullaoucn, II, 190, Poulo-Condore, III, 202, 205,207, 309. Poulo - Dama (ile), III, 202. Poulo-Gambir (ile), III, 217. Poulpes, III, 115. Poume ( presqu'île de), III, 244. Pounarouou III, 259. Poungara (Pointe), III, 150. Poupet (mont), I, 64, 135. Poutrincourt (Jean de), III, 273. Pourri (mont), I, 43, 133.
Pouvoir exécutif, I, 493, 550. Pouvoir législatif. I, 439, 530. Pnuvre, II, 558. Pouyastruc, II, 655. Pouzauges, 11, 660. Pouzin, II, 375. Pradelles, II, 666. Prades ( Pyrénées Orientales), 1,139, 372, 420. — II, 356,383,585,655, 679, p. 681. Prades (Ardècbe), II, 375, 581. Pradets (pic des), I, 138. Praguerie (guerre civile), I, 312. Pragon (col). I, 117. Prahecq, II, 660. Prairie (pointe de la), III, 313. Prairies naturelles et artificielles, II, 14, 24, 27, 30, 33, 34, 77, 82,83,524, 571,616, 620,624, 639,642, 643, 644, 647, 650, 652, 656, 657, 660,601,602, 664, 665. — III, 380. Prancey (mont), I, 71, 135, 224. Pranzac, II, 378. Pratz-de-Mollo. I, 139,392.-11,655. Prauthoy, II, 644. Prayez (col. de), I, 385. Prayssas, II, 657. Préa-batang (rapides de), fil, 202. Précy-sous-Thil, II, 220, 648. Prée (la, fort),I, 393. Pré-en-Pail, II, 360, 635. Préfet, I, 312, 446, 447, 448,466, 483, 485,517, 518, 550. — II, 512. — III, 7, 60. Préfet apostolique, III, 335. Préfet maritime, I, 482. Préfet de police, 1, 446, 11, 514. Preignac, II, 97. Prémery, II, 664. Prémerv (Nièvre de, riv.) l", 179, Prémontré, II, 293. Préncley (mont), I. 82, 136.- 11,663. Prépris (savanes), III, 326. . Prés salés, II, 14. PrésÇval des), 11,37. Président de la Jlépublique, I, 410, 441, 442, 550.
Président du Conseil des ASinis 1res, I, 442. Présidiaux, I, 329, 331. Presle (la), II, 378. Piesin (sierra de), I, 120. Pressins, II, 373. Prestations I, 518. — III, 03. Preste (la), I, 159, II, 187. Pretiani (peuple), I, 294. Preuilly, II, 661. Préialave, II, 132. Prim(riv.)I,224,239. Primeurs, II, 67. — III, 81. Primel (pointe de), I, 252. Prisons, I, 529. Privas, I, 152, 273, 283,284, 372,412, 427, 457, 546. — II, 145, 213, 279, 375, 581, 666,672. Procureur gènéroXi I, 529, 330. Procureur de la république, I, 629. Production agri cole, voir aussi Agriculture. I, 430.-11,1 et suiv., 155 à 166, 321. Production in îustrielle, voir aussi Industrie, II, 169 et suiv. Produits chimiques (Voir aussi Industries chimiques) II, 525, 536. — III, 322. Propliai,o, II, 483. Propriétés pubti ques, I, 450 et suiv. — III, 109, Protectorats, 111,17, 46, 107, 121, 161, 190, 241, 242. Protestants, voir. Culte protestant. Prouzcl, II, 298. Provence et Provençaux, I, 9, 11, 13, "17, 18, 22, 23, 24, 52 et suiv., 200, 264 et suiv., 275, 278, 284, 291 296, 300,303,314,315, 336,338,340,301, 372, 389, 420. — II, 31, 39, 77, 83, 99, 101, 108, 109, 110, 111, 112, 114, 120, 128,132, 145. 146, 181, 189, 237, 285, 306, 570 et suiv.. 052, 653,— III, 54. Provenchères , I, 3S5. -- II, 046.
�480
TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
Puy d'Issolu, I, 294. Puylaurens, II, 668, Puv-les-Vignes, 11, 191. Puv-l'Évèque, II, 656. Puymirol, II, 657, Puvmorens (col de), I, 120, 138. —III, 372. Puy-Pendu, III, 372. Puvseaux (riv.), I, 197, 236. Puyseaux II, 662. Piiyrîcàrd, II, 136. Puzziehello, U, 186. Pvrénécs, I, 4, 5, 7, '12, 17, 19,20, 113 à 130, 138, 139, 159 et suiv., 108, 109, 170,272, 274, 276, 278,284,291, 299,317, 318, 323, 325,348, 869,391, 392, 398, 426,427, 434. — II, 4, 51, 74, 85, 98, 111, 114, 119,120,127, 128, 136, 165,172, 173,178,187, 212, 213,214, 222,288, 304,307, 356, 382, 655, 658, 668. Pyrénées [Chemins de fer des), II, 382. Pyrénées, ( traités des), I, 318, 319, 361, 375,382,392, 398. Pyrénées asturienncs, I, 129. Pvrénées espagnoles, I, 128. Pvréuées cantabri"ques, I, 129, 139, 259. Pvrénées (dép. des Bisses ), I, 369, 373, 402,410, 420, 420, 425,430,452, 453,457,459, 477, 49S, 500, 527,530, 537, 544, 546. — II, 20, 20, 57, 59, 71. 73, 81, 85, 93, 98, 112, 128, 131, 181, 188, 191, 199, 211, 225,249,253, 262,319,498,502, 599, 658,059,670, 679 p. 081. — III, 381, 383, 386. Pvrénées (dép. des Hautes-), I, 369, . 373, 402,410, 420, 425,435,452, 453, 457, 477,498, 500, 515, 527,536, 544. — H, 20, 26, 32, 51, 54, 57, 59, 71, 73, 81, 93, 128, 131, 188, 191, 199, 211,225,249, 253, 498,502,596, 653, 670, 079 p. 081.— III, 381, 383, 380. Pvrénées - Orienta "les (dép. des), I, 156,369,372, 402, 410, 420, 425,430, 452,453,457,477, 498, 500,527,536, 544. — II, 10, 12, 20, 23, 26, 51, 57, 71, 73, 81, 89, 93, 99, 110, 128, 131, 145,163, 187, 199, 211, 213,222,225, 219, 253,315,498, 500, 502,585,655, 670,079 p. 681,— III, 381, 383, 386. Pyrites, II, 191, 649, '666, 667. Quercv (contrée), I 8, 17, 165, 311, 334, 341, 360. — II, 38, 69,98, 111 141, 283, 591. Quercy (causse du), I, 110, 138. Quérigut, II, 655. Querqueville(pointe et fort de), 1, 248 399. Quéroy (le), II, 378. Quesnoy-sur-Deule (Kord), II, 549, 642. Quesnoy (le, Nord), I, 335, 375, 378. — Il, 364, 549, 642. Qucstembert , II 379, 633. Qucltehou, II, 636. Quévv, II, 362. Quévîllv (Petit-, le), II, 358. Quevras(Ie, et vallée dû), I, 38, 39. — II, 37, 570. Quiberon, II, 148, 379, 623, 627,633. Quiberon (presqu'île et baie de), I, 255, 343, 394. — II, 623, 627. Quiers, I, 316. Quiévrain, II, 362. Quiévreehain , II , 219. Quillan, 11,222,383, 584, 068. Quillan (forêt de), II, 118. Quillebœuf, I, 193. — II, 539, 637. Quimper.1 ,186 ,327, 328, 332,333,370, 414, 482, 548. — II, 148, 342, 377, 379, 477,028,632, 675. Quiniper(rivière de), I, 254. Quimpcrlé, I, 332, 370, 414. — II, 377, 477,623, 632, 675. Quimpcrlé (riv. de), voir Laïta, riv. Quincaillerie , II , 230, 530, 540. — III, 171, 251, 253. Quingey, II, 647. Qui-nhom, III, 217, 219, 221,223,227, 239, 369. Quinquina, II, 433, 440, 465. — III, 183, 186. Quintin , II, 267 , 627, 632. Qniquengrogne, II, 293. Quissac, II, 667. Quoc-oaî, III, 231.
Provinces ecclésiastiques, 1,298,325, 326, 546, 547. Provinces Franches, I, 339. Provinces Romaines, I, 295, 298. Provinois (contrée), II, 36. Provins, I, 194, 334, 371,421.-11, 163, 188, 229, 240, 307, 528, 530, 039, 683. Prnnclli di FiumorIJO, II, 654. Prunelli (riv.), I, 226, 239. Prunes, II, 108, 109. Prylance militaire, I, 479. Puans (baie des), III, 275. P u e c h- d'Ousselon (pic), II, 594. Puget-Thenicrs, I, 157, 372,411,525. — Il, 356, 578, 654, 672. Puigmnl.I, 118,120, 138, 391. Puisaye, 1,10,18,82, 84, 136. — II, 39. Puiseaux, II, 42. Puiset (le), I, 307. Puits artésiens, 1,9. — III, 76, 80, 196. Pujols, II, 658. Puligny, II, 96. Punta "Negia, III, 153. Punto Raz (mont), I, 121. Pursat, III, 213, 216. Putanges, II, 636. Puteaux, II, 262. 273,275,281, 527, 683. — III, 387, Tuttelange, II, 283. Puy (le), I, 110, 172, 327,328, 334,372, 410,434, 546,548. — 11,281,579,605, 600, 677. Puy-de-Dôme , I , 14, 104, 105, 137, 368, 477, 527. — II, 100, 141, 298. Puy-de-Dôme (dép. du), I, 368, 373, 402,410, 420, 425, 436,452,453, 457, 477,493, 500,527, 528, 536, 544. — II, 10, 12, 20, 24, 26, 54, 57, 63, 68, 71, 73, 81, 85, 90, 93, 100, 110, 131, 133, 141,166,172, 186,190,191,192, 199, 210, 225,240, 244, 249,253,281, 298, 498,502,007, 665, 670 , 679 , p. 681. — 111,381, 383, 386.
Q
Ouang-binb, III , 221. Quang-duc, 111,221. Quang- hinh , III, 221. Quang-hoa, III, 221. Quang-huyen , III, 236. Quang-nam, III, 221, 222. Quaug-ngaï,III,221, 222. Qoang-oaï-, III, 234. Quang-trach , III , 221. Quaug-tri, III, 221. Ouang-ven, III, 234, 238. " Qiiarré-les-Tombes, II, 647. Quartiers mariti mes, I, 482. Quaternaire (période, voir aussi Terrain), I, 14. Quartz, I, 5, 96. — II, 176. Qualre-Cantons (lac des), I, 220, 239. Quatre - Frères (rochers des), III, 164. Quatrc-Termcs (pic des), I, 115. Qualrc-Vallées (contrée), I, 334, —II, 38. Québec, III, 2, 271, 274, 275,279, 280, 282, 284, 285. Que:fleut(riv.),1,202. Queich (riv.), I, 222. Quèja'da de Poudill..s, I, 124. Quélern (presqu'île de), I, 252, 254. Quénécan (forêt de), I, 186. Qucrcus suber),chêne liège), III, 82.
�TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
Randan, II, 665. Randannais, II, 40. Randon, III, 72. Randonnai, II, 231. Haon-l'Etape, I, 353, 383, 385. — II, 553, 646. Rapa (île), III, 260, 203, 204, 267, 370. Rapides (canal des), 111, 226. R'arbou, III, 93. Râs-el-Ma, III, 93, 97, 365. Rassauta, 111, 57. Rassoull, III, 94. Rasos-de - Paguera, I, 121. Ratier (banc du), I, 246. Ratoneau(ile),I,264. Rats, III, 237. Rattier (contrée), II, 37. Raucourt, II, 367, 644.. Rauraci (peuple), I, 294. Ravênéla ( arbre ), III, 167. Races, II, 27. Ravelon, II, 172. lîavières, III, 384. Ravines (riv.),I, 224. Ravine (banc de la), I, 247. Raye (cap), III, 291, 293. Raz (pointe du), I, 254. Raz-el-Aïoun,lIl, H. Raz-Asfour, III, 11. Raz-Sidi-Ali -BouMouça, III, 32. Razès, II, 39. Razimout (fort), I, 386. Ré (ile de), I, 257, 393, 399, 482. — II, 151, 391, 602. Réalmont, II, 668. Rebais, II, 639. Reboisement, voir aussi forêts et bois, I, 457. — II, 118. Receveurs généraux et receveurs particuliers, I, 514. Recey-sur-Ource, II, 648. Récbicourt, I, 357. Recollets, III, 274. Recommandation ou engagement féodal, I, 305. Reconce (riv.) (voir Arconce). Recrutement militaire, I, 460 et suiv., 400. Recteur d'académie, I, 541, 543. —III, 8, 64. Reculet (mont), I, 61,135.-11, 640. Redon, I, 186, 356, 370, 415. — II, 229,342, 361, 377, 477,626, 633,676. Redones (peupie), I, 294. Régale (morne), III, 314. Regatin, II, 39. Reghaïa, III, 35. Régions territoriales militaires, I, 476, 477. Régions et bassins des fleuves et des mers, II, 524 à 628. Regnéville, I, 248, 482.— 11,173,475. Rehberg (mont), I, 72, 135. Reichcnau, I, 215. Reichenau (ile de), I, 216. Reichshofen, I, 351. Reigne (ruisseau;, I, 150. Rcignier, II, 651. Reillanne, II, 653. Reims, I, 196, 297, 326, 32S.335, 346. 352, 371, 383, 418, 428, 478, 528,539, 540, 543, 546, 548. — II, 29, 97, 229, 237,250, 270, 273, 275, 302,326,355, 366,412, 530,531, 532, 644, 678. Reims (montagne de), I, 85, 136. Reims (forêt de la montagne de), II, 117. Reine (forêt de la), II, 116. Reine (bains de la. Algériel, III, 95. Reinosa (col de), I, 129, 139. Rckem-Halloûf, III, 28. Religion, voirCultes. Relizane, III, 67, 90, 93, 96, 365. Reliure, II, 298, 519. Remaiard, II, 637. Rembercourt , II , 368. Remboé (riv.), III, 150, 151. Remi (peuple),1,293. Remire ' (îles) , 111, 323. Remiremont, I, 222, 371, 386, 423. — II, 174, 242, 261, 368, 549, 646,683. Remois (contrée), II, . 36. Remoulins, II, 375, 581, 667.
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R Itabaienes (tissus), III, 170. Rabastens (HautesPyrénées), IIjGHS. Rabastens (Tarn), II, 668. Rabbins et Grand Rabbin, l, 549. Rabodeau (riv.), I, 224. Radiais (mont),1,51. Race celtique, voir Celtes. Raeh-gia, III, 205, 208, 210, 212. Rach-gia (baie), III, 202. Rach-gia ( canal) , III, 203. Racbgoun (ile), III, 12. Radama (ile), III, 165. Radelle (canal de la), II, 316, 333. Radepont, II, 261, 539, 637, Rafia (palmier), III, 167, 170,171. Raffinerie, voir Sucre. Rahire (riv.), I, 150. Raiatéa-Tahaa ( ile de), III, 256, 257, 260, 261. Raincy (le), 11, 639. Raismes', II, 219, 549. Rairoo (ile), III, 264. Raisins de table, II. 101,108. Raivavae (ile), III, 263. Rambervillers, II, 291, 298,309, 553, 645. Rambouillet, I, 198, 342, 350, 305,371, 421,459, 477,479. — II, 133, 137. 282, 358, 525,527, 639. 683. Rambouillet ( forêt de), II, 117, 524, 525. Ramerupt, II, 643. «amie, 111, 81. Ramillies, I, 205, 321. Ramodens (forêt de), I, 100. — II, 118. Ranavalona ( cap ) , III, 165. Rancc (riv.), I, 201, 236, 250. -11,330, 342, 633. Rancé (riv.), I, 165. Rancié, II, 214. Rançon (pays de), II, 40.
Remparts (plaine des), III, 179, 368. Remparts (rivière des), III, 180. Rémusat, II, 652. Renaison,11,100,186. Renault, 111, 80. Renazé, II, 172. Rengagement militaire, I, 467. Rennais (contrée), II, 36. Renne (époque du), I, 290. Rennes, I, 185, 328, 330, 332, 333,370, 415,434, 477, 478, 527, 530,539,540, 543,544, 547, 548. — II, 238, 240, 267, 284, 288, 289, 299, 342, 354; 355, 358, 360, 361, 626, 633, 676. — III, 378. Renoso (monte), I, 56, 135.-11,654. Rentv, I, 315. —II, 545. Renwez, II, 644. Réole (la), I, 161, 373, 415. — II, 381, 416, 592, 658, 676. Repos (anse du), I, 263. Reposoir (chaîne du), I, 44. République française, I, 350, 334, 439, 500.-11,500. République Argentine, II, 437, 463, 465. . Requista, II, 656. Réquisition militaire permanente, I, 460. Résident supérieur (colonies), III, 8, 231,232,240, 247. Résident général (colonies), III, 8, 107, 232. Résine, II, 120, 638. III, 82, 223. Résolution (port), III, 254. Ressàs (djebel), III, 32, 115. Ressorts - sur- Matz, II, 640. Restauration,],319, 362, 460, 502,506, 502.- 11, 87, 318, 425. Retbel, I, 196, 371, 412, 428. — II, 229,273, 366, 532, 644, 672. Retbel (comté de), II, 530. Rethelois (contrée), II, 36. Retiers, II, 634.
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TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
Rhônestock (pic), I, 144. Rime (riv.), I, 166, 234. Rbuis (presqu'île do), I, 255. Rhum, voir aussi Faux-de-vie, alcool et liqueur, III, 161, 171,180, 188, 230,309, 311, 318, 321,322, 330, 352. Rhune,voir Lahrum. Ria, II, 222. Riallé, II, 634. Riins, II, 633. Ribeauvillé, II, 96. Ribecourt, II, 640. Ribemout, II, 640. Itibérac, I, 167, 373, 414. — II, 378, 593, 637, 674. Ribiers, II, 652. Iticeys (les), II, 96, 643. Richard Toll, III, 127, 134, 138. Riche (pointe), III, 291. Rirhebuurgs (les), II, 95. Richelieu (Indre-etLoire), II, 380, 019, 661. Richelieu, III, 2, 274, 293, 294. Richelieu (rivière, Canada), III, 279. B.chcsse (rapport de la population avec la), I, 430. R'ein, III, 222, 230. Rieumes, II, 666. Rieu-Hajou, II, 187. Rieupevroux , II, 656. ' Rieux, I, 328. — II, 589, 668. Riez, I, 328. — II, 576, 653. Rignac, H, 656. Riqomaqenses (peuple), 1, 295. Rihou, III. 34. Rikatea, III, 265. Riile (riv.), I, 198, 237. — II, 326, 330, 358, 637. Rilly, 11, 96, 327. Rimarde (riv.), I, 197.. Rimatara (ile), III, 263, 264. Rimaucourt, II, 368. Rimogne, II, 172. Rio-de-Janeiro , II, 400, III, 1, 329. Rio-de-la-Plata, "II, 406, 437. Riom (Puy - de Dôme),!, 180,337, 373,420, 510. 527, 528 530. — II, 371,608, 665, 679, p. 681. Riom -ôs- Montagne (Cantal), II, 063. Rio-Salado, III, 58. Riou (il -, Bouehesdu-Rhôue), I, 265. Riou (canal, Algérie), III, 75. Riouburent(pic de), I, 38. Rioz, II, 646. Ripault (le), I, 512. — II, 619. Riquewihr, II, 96. Rirha, III, 83. Riscle, II, 656. Risoux (mont), I, 62, 135.—II, 647 Ritaudière (riv.), I, 185. Rivarenert (forêt de), I, 122. Rive-de-Gier , II , 208,221, 226,230, 293, 295, 600, 030, 677. Rives (Isère), 11, 297, 373,309,051, Rives (Creuse), II, 341. Rivesaltes, II, 99, 585, 655. Rivière (commandant),!!!, 219,228. Rivière ( contrée, Gascogne), I, 112. Rivière (Indre-etLoire), II, 330. Rivière-Basse (pays de, Gascogne). — II, 38. Rivière - en- Montagne(contrée, Gascogne), 1, 112, II, 38. R i vière-Verd u u(eontrée, Gascogne), I, 112, 335. —II, 38. Rivière - à - Goyaves (la Grande, Guadeloupe), III, 300. Rivière Claire, voir Lu - Kiang (riv. lonkin). Rivière Noire (Tonkin), 111,223, 229, 235, 236, 370. Rivière-Salée (Guadeloupe), III, 299, 301, 314. Rivières du sudfcontrée, Afrique), III, 8, 126, 129, 135, 137, 138, 139, 140, 143, 343, 350,356, 368. Rixheim,H.288,298. Riz, II, 433. 439. — III, 110, 141, 159, 161, 102, 167, 171, 176, 181, 196, 198, 200, 208,212,215, 222, 223,230,239, 242,250,311,337, 351, 352, 353.
Retourne (riv.), I, l Rhi i (province du), 190, 237.— H,64t. I, 344,362. Rhin - et - Moselle Retourhemer (lac de),1,222,230,239. (dép. de), I, 344. Retz (contrée), 11,36. Rhîr (oued), III, 30, 32, 37, 41, 42, 45, Rétv, II, 180. 46, 74, 76, 87, 88, Reulaigue, II, 187. 99, 119, 128. Réunion (la), II, Rhinocéros, III, 210, 407, 437. — III, 216. 2, 5, 6, 7, 8, 9, Rho lez, voir Rodez. 164, 177, 179.180, 181, 182, 183, 188, Rhododendron, II, 189, 319,343,317, 4. 348,349, 350,332, Rhone(mont). I, 211, Rhône (deuve), I, 353, 354, 355, 338, 14, 21 et suiv. 53, 300, 308. 60, Ut, 144, 149, Reuss (riv.), I, 220, 157, 138, 226, 232, 221, 239. 233,263, 283,301, Revel, II, 589, 068. 303, 309,383, 398, ReveUata (pointe), I, — II, 30, 100,310, 269, ' Revermont (mont), 316, 333,334, 335, 1,61,135.-11.649. 557, 561, 563, 566, Révigny, 11,307,645. 568,569, 571,572, 573,574,h80, 581, Révolution fran649, 650, 651,052, çaise, I, 319, 340, 341 et suiv. 362 et 006, 667. suiv.,378,400.401, Rhône (vallée et 483.-11,155,278, bassin du), I, 9, 18,22,25,53.62,96, 312, 419, 425. — 112,141, 142,273, III, 298, 341. 275, 276,277,278, Reyssôuze (riv.), I, 284,299, 301, 369, 152, 232. — II, 388, 3S9, 427, — 333, 557, 049. II, 31, 58, 63, 87, Rez (Dent de), I, 97. 100. 107,111,139, Rezotiville, I, 351, 141, 145, 164, 223, 382. 277,306,314, 553. Rhœticon (mont), I, et suiv. 560. 215. Rhône (dép. du), Rharsa (chott), III, I, 341, 333, 309, 30, 31, 38,4s, 112. 372, 402, 493,410, Rheinreld, 1,217,321. 420, 426,429,430, Rhème (culs de), I, 435, 450, 452, 453, 31 32. 454, 456, 457, 459, Rhembo', III, 154. 477,492, 496, 498. Rhin (neuve), 1,514, 500, 508, 511,512, 72, 74, 214, 213 514,520, 527, 536, et suiv., 219, 227, 238,239.292,313, 544, 549. — II, 12, 20, 23, 26, 57, 318 et suiv., 343 71, 73, 81, 93, 93, etsuiv., 38:!, —II, 108, 327, 328, 333, 100, 103, 107, 131, 137,166, 186,199, 335,554. Rhin (bassin et val221, 223, 225, 226, 237, 249, 253,255, lée du), I, 141, 279, 280,287, 292, 145.206, 207, 214 etsuiv., 270,322. 294, 299,306, 355, Rhin ou Rabin (riv. 498,500, 501, 502. 301, 049, 670, 679. Cévennes), I, 178, —111,381,383,386. 234. Rhin de M<dels Rhône (glacier du), I, 144. (riv.), I, 213. Rhin (Confédération Rhône-et-Loire (dép. de), I, 341, 355. du), I, 345. Rhin (dép. "u Bas-), — III. 372. Rhône au Rhin (caI, 355, 357. 420. —11,103,199,200, nal du), 1,73, 386. 231.235,079,n.68l. II, 318, 333, 335, Rhin (dép.d i Haut-), 646, 617, 648. Rhône à Cette (caI, 355, 356, 357. nal du, voir Beau420, 452. — II, 26, 57, 71, 74, 82, caire, canal de). 93, 2 '0, 225, 226, Uhône (ch. de fer 242,255, 554,079. du, ligne droite), II, 370. p. 681.
�TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES. Riz - en - Tardenois (forêt de), I, 104. Roannais (bassin houiller des), II, 208, Roanne, I, m, 178, 372, 116, 430. — II, 210, 202, 290, 339, 310,344,373, 374, 60 i, 65i>, 677. Roanne (riv.), 1,155. Roanne {bassin houiller de), II, 210. Roanne à Dirxoin (canal de), 11, 339. Roannez (centrée), II, 40. Robec (Eau de. ruisseau), I, 196. Robert (havre du), III, 313. Robert, III, 318. Roberval (Français de la Roque de), III, 272. Robertville, III, 58, 366. Robiac, II, 191, 375. Robinson (saut), III, 328. Roc - de - France (mont), I, 116. Rocciavre (mont), I, 39. Rocamadour , II , 594. Rocbard (mont), I, 90. Roche (la. Hte-Savoie), II, 651. Roche (Bau de la, ou Sleinihal, contrée Alsace),II,36. Roche-sur-Yon(la) I, 172, 373,409, 422. — II, 380, 381, 603, 660, 684. Roche - sur - Yonne (voir Laroche). Roche-Bernard (la, i\brbihan),II,477, 633. Roche-Canillac (la, Corrèze), II, 665. Rocbe-Derrien (la, f.ôtes - du-Nord), II, 627, 633. Roche-l'Abeille(HteVienne), I, 316. — II, 010. Roche-lionne (Charente-Inférieure) , I, 257. Rochebrune (pic de), I, 39. — II, 652. Rochccbouart, I, 170.183, 373, 423. —11,610, 664,085. R o c h e - Co u r b e (mont), I, 52, 134. Rochcfort (Charente - Inférieure), I, 171, 257, 373, 380, 393, 413,481, 482, 542. — II, 188, 295, 338,397, 478, 479,001, 002, 039, 674. Rochcfort (Puy-deDôme), II, 665. Rochefort ( Morbihan), II, 633. Rochcfort (lura), II, 647". Rochefoucauld (la), II, 601, 659. Rochelle (la), I, 257, 311,331, 337, 356, 373,393, 413, 478, 482,305,548.-11, 99, 380, 408, 478, 601,602,059,073. — III, 172. Roche-Melon(mont), I, 31, 32, 132. Roche-Molière (la, Loire), II, 203. Rnchc-Servière( Vendée), 11, 060. Roche-Tourte (mont), 1,97. Rochcmaure, 11,000. Rocher Blanc (mont), I, 48. Roches éruptives, I, 4, 5. Roches granitiques, I, 4, 5., Roches porphyriques, I, 5. Roches (col de), I, "387 Rochelle (la), I, 328. — II, 050. Rochilles (col des), I, 47. Rocou et rocouyer, III, 308, 309, 337, 319, 350, 351. Rocoux, I, 324, Rocroi, I, 319, 320, 370,375, 378,41/. — II, 530, 532, 014, 672. — III, 393. Rodez, I, 165, 285, 328, 335, 373, 412, 453, 548. — II,' 124, 379, 384,594, 656, 673. Rodez (bassin houiller de), II, 209. Rodrigues (ile), III, 177, 181. Roër (riv.), I, 213, 238. Roër (dép. de la), I, 344. Rogliano, I, 482. — II, 654. Rognac, II, 372. Rognon (riv.), I, 194, 337. — II, 614. Roque, III, 289. Rohan, II, 633. Roi (Plateau du), III, 372. Roi (Grau du, voir Louis, Grau)). Roi (étang du), I, 229. Roignais (mont), I, 41, 133. Roise des Bancs, I, 33. Roise!, II, 641. Roisiu, H, 364. Roland (brèche de), I, 121. Rolleboisc, II, 337. Rollot, II, 211, 544, 641. Romainville , H , 177, 179. Romanèehe (la), II, 191. Romanée-Conti, II, 95.. Romanche (riv. et vallée de la), I, 154, 232. - II, 14. Romans, II, 145, 274,279, 284, 569, 651, 675. Romans (traité de), I, 313. Rome et Romains, I, 303, 304. — II, 565, 567, 572, 579. —111,42,106. Rome (dép. de), I, 344. Romey (val), II, 37. Romilly -sur-Seine (Aube), II, 282, 350, 307,531, 643, Romilly (Eure), II, 192. Romorantin, I, 182, 373, 416, — II, 274, 378,617, 661, 677. Ronce (pointe de), I, 32. Roncevaux (col de), I, 127, 139, 302. Rouchamp, II, 201, 559, 646. Ronchamp (bassin houiller de), II, 200, 259. Roosebeke, I, 205. Rop |ies (fort), 1,386. Koquebrunue , II , 483, 578, 631. Roquebrussanne, II, 653. Roqurcourbe . II , 668. Roquefavour (aqueduc de), I, 156. Roquefort (Laudes), II, 338, 383, 638. Roquefort (Rte-Garonne), I, 160. — II, 336. Roquefort (Bouehesdu-Rhône),II,179. 576. Roquefort ( Avevron), II, 138, 244, 591, 595.
483
Roquemaure, II, 87. 100, 145, 582, 067. Roquesteroll , II, 654. Roquevaire, II, 652. Rosans, il, 032. Rosas (golfe de), I, 260. Roscoff, I, 252, 482. — II, 07, 360, 476, 624, 628. Rose (cap, Algérie), III, 13, 365. Rosefpointc la, Martinique), III, 313. Rose (mont), I, 42. Rose! (pointe du), I, 218. Rosendaël, II, 549. Rosières (Meurtheet-Moselle), 1, 426. — II, 124. Rosières (Somme), II, 641. Rosières (Cher), II, 222. Rosnay, I, 347. Rosporden, II, 379, 632. Rossberg (mont), I, 70. Rossel (cap), III, 252. Ro ssè re-Cramont (grande, mont), I, 134. Rosskopf (mont), I, 71. Rosso (cap), I, 269. Rostellec, II, 177. Rostrenen, II, 633. Rotnl (mesure, Algérie), III, 117, Roteneuf(havie de), I, 250. Rotgé (Moulin de), II, 338. Rolhaar Gehirge (iiiont), I, 214. Rothenbach (mont), I. 68, 135. Rothhorn de Brienz (mont), I, 221. Rotbière (la), I, 347. — II, 531. Rœthifluh (mont), I, 64, 135. Rothlach, I, 281. llotins, III, 210: Rotoava, III, 265. Rotomagus, I, 293. Rotondo (monte), I, 56, 135. — II, 654. Retours (canal de), III, 300. Rotterdam, I, 211. Rouaine (collet de, mout), I, 40. Rouatara(mout), III, 263. Roubaix, 1,427,430, 542. — II, 229, 261,265,272, 276, 280,331, 361, 416,
�484
TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
Rousse (Ile, localité, Corse), II, 483, 653. Rousses (fort des, Doubs), I, 388. Rousses (îles,Corse), I, 269. Rousses (lac des, Jura), I, 220, 229. Rousses (massif des Grandes, Alpes du Dauphiné), I, 133. — II, 650. Roussillon (Contrée), I, 9, 284, 308, 314, 318,323, 336, 372, 391. — H, 32, 89, 67, 99, 106, 112, 136, 140, 233, 655. Roussillon (localité, Isère), II, 651. Roustan (thcy de), I, 263. Roules nationales et départementales , I, 518. — II, 309 et suiv., 313, 314, 315. — III, 310, 321. Routo't, II, 037. Rouveau (Ile du Grand), I, 265. Rouvray, I, 312. — II, 100. Rouvray (forêt de), II, 117. Rouvray - Sainte Croix, II, 017. Rouvre (riv.), I, 200, 236. — II, 636. Rouvroy, II, 324. Roux (cap, Var), I, 266. Roux (cap, Algérie), III, 11, 13, 48. Rouzat, II, 187. Rovigo, III, 70, 194, 365. Roya (riv.), I, 157, 232, 389. Roya (vallée de la), II, 39, 654. Royale (île), III, 282, 323, 336. Royan, I, 482. — II, 148, 380, 478, 479, 602, 659. Royanez (Contrée), II, 37, 110. Royat.1,180, II, 608. Royaumes Francs, I, 300. Royauté, I, 493. Royhon, II, 651. Roye, I, 312, 334. — 11,06,282, 365, ■544, 641. Royère, II, 664. Rozoy (Seine-etMarne,) II, 242, 639. Rozoy - sur - Serre (Aisne), II, 640. Rubans, II, 276. — III, 104. Rucbard (camp de, Indre - et - Loire), I, 479. Rue - Saint - Pierre, II, 365. Rueil, II, 283, 527. Ruelle, I, 48t. —II, 231, 601. Rulfec (Charente), I, 373, 413. — II, 376, 380,601,059, 673. Ruineux, II, 630. Rufisque, III, 124, 137, 138,140, 142, 367. ' Rugles II, 231, 637. Ruhr (riv.), I, 227. Ruine (Grande, massif de la), I, 49. Ruines, II, 665. Ruis (presqu'île de), II, 36. Ruitor (massif du), I, 32, 132. Rumiguy, 11, 644. Rumilly, I, 349, 537.-11,566,651. Rummel (rivière et vallée), III, 27, 35, 73, 366. Rupel (riv.), I, 205, 238 Rupcr't (fort), III, 281. Rupt (fort), I, 380. Rupt de iilad (voir M ad, riv.) Ruscino, I, 205. — II, 584. Russey (le), II, 647. Russie, II, 403, 405, 430, 453,458,486. — III, 106, 323, 363. Rustan, II, 38. Rustrel, II, 181. Ruteni (peuple), I, 294. Ryes, II, 636. Ryswyk (traité de), I, 362, 375.—III, 195, 281, 297. Sablanceau (pointe de), 1, 257. Sable (Ile de), III, 273. Sable, II, 13, 178. Sablé, II, 173, 211, 361, 379,619,620, 635. Sables blancs(pointe des), III, 178. Sables 'd'Olonne, I 256, 373,422,482. — II, 148, 150, 380,478, 603,660, 684. Sablonnières,11,373. Sabots, II, 284. Sabres, II, 658. Sa-dec, 111,205,208, 210,212. Sacbbâb, III, 25. Sal'saf ou Sikka (riv.), III, 33, 35. Safran, II, 77,434. Sagallo, III, 190. Sagone (golfe de, Corse), I, 269. — II, 483. Sagone (ruisseau, Corse), I, 225,239. Sagoutler, III, 167, 255. Saguenay (riv. de), III, 272, 275. Sahara et région saharienne , III. 5, 10, 16, 19, 28. 29, 30, 33, 41, 42, 48, 49, 53, 01, 66, 08, 74, 80, 87, 90, 91, 106, 114, 115, 118 et suiv., 121, 343, Sahari (djebel), III, 94. Sâhcl (Oued et vallée du), III, 12, 22, 27, 35, 52, 72, 86, 114, 365. Sîdiel d'Alger, III, 86, 113. Sâhel (collines du), II, 25, 69, 70, 113. Saï, III, 122, 131, 136. Saïda (massif de), III, 23. Saïda (ville), III, 15, 44, 49, 85, 86, 87, 365. Saignes, II, 665. Saigon (ville et province de), III, 4, 199, 201, 202, 205, 200,207,210,212, 215, 227,231,239, 240,242, 243, 354, 369. Saigon (traité de), III, 205. Saïgon (rivière de), 111, 202, 203, 207, 369. Sailfert (Roc de), I, 115.
483,546, 548, 642, 680. Roubaix (canal de), II, 331. Roubion (riv,), I, 155.233.-11,652. Roucli (pic du mont), I, 121, 138. Roucouyennes (peuple), III, 335. Roue (col de la), I, 34. Rouen I, 102, 279, 297, 326,328, 330, 331,335, 337. 370, 421,424,434, 453, 457, 459,477,476, 482,505, 527, 539, 540, 542, 543,?47, 548. — II, 124, 144, 176,226, 229, 230, 231, 233,237, 238, 239,240, 250, 261, 262,270,272, 282,284, 280, 289, 299, 302, 323,345, 354, 355,356, 357, 359, 363, 377,390, 396,399, 408,411, 412, 416, 472,503, 535, 530, 037,683, — III, 145, 192, 378. Rouergue, I, 109 110, 311. — II' 38, 69, 111, 126' 214, 223, 591,594' Rouffach, III, 73' 365. , Rouge (Aiguille, Alpes de Savoie), I, 43. Rouge (fleuve , ou Song-Koï,Tonkiu) III, 225. Rouge (lie, TerreNeuve), III, 293. Rouge (morne, Martinique!, III, 314. Rougé, II, 634. Rougemont, II, 647. Rouies (Glacier des), I, 49. Rouillac, H, 99,659. Rouillon (riv.), I, 195. Rouina, III, 34. Roujan (et bassin houiller de), II, 209, 583, 007, Roulans, II, 647. Roumanie, II, 455, 459. Roumare (forêt de), II, 117. Roumazièrcs, II, 378. Roumois (contrée), II, 35. Roupie (monnaie), 111, 199, 354. Roura, III, 336, 371. Rourontou (ile), III, 263, 264. Roussac, I, 183.
Sandia (mont), III, 24. Saales, 1, 357, 385. Saales (col de), I, 70, 135. Saanc, II, 637. Saarbourg, I, 357. 382, 418. Saarbruck, I, 383. Saargau (contrée), II, 36. Saba, III, 298. Sabart, I, 289. Sabartès (contrée), II, 38.
�TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
Saillagousse , II , Saint-Ambroix, II, 655. 145, 667. Saillans, II, 652. Saint-Amé, I, 283. Sail-sous-Couzau, II, Saint-Amour , Il, 186, 372, 647. Saillat, II, 378. Saint - André ( la Saincaize, II, 377. Réunion), III, 178, Saindoux, voir 181, 182, 186. Graisses et sidfs. Saint-André (Eure), Sainfoin, II, 78, 80, II, 290, 637. 81, 82. — III, Saint-André (cam380. pagne de, NorSains (Nord), II, 272. mandie), II, 27. 540, 643. Saint-André (hois, Sains - R i c h a u monts du Lyonmont (Aisne), II, nais), I, 94. 641. Saint-André (cap Saint-Acheul , I , Madagascar), III, 289. — II, 543. 165. Saint-AfFrique, I , Saint-André-de-Cub165, 373, 412. — sac (Gironde), II, II, 383, 594, 056, 658. 673. Saint-André-Ie- Gaz Saint-Agnant , II , (Isère), II, 373. 659. Saint - André - de Saint-Agrève , II, Méouilles (Basses666. Alpes), II, 653. Saint-Aignan(ScincSaint- André-de-ValInférieure), II, borgnc (Gard), II, 538. 667 Saint-Aignan (LoirSaint-Anthême, II, et-Cher), II, 661. | 665. Saint-Aignan - surSaint-Antoine, II. Roë (.Mayenne), M, 238. 635. Saint-Anlonin , I , Saiut-Alhan (Loire), 412, 422. — II, II, 186. - 656. Saint-Alban (Isère), Saint-Arcons , II, III, 384. 340. Saint-AIvère , II, Sa in t - A r n a u d -657. (plaine de), III, Saint-Amand (Loir35. et-Cher), II, 001. Saint-Astier , II , Saint -Amand- lesEaux (Nord), I, Saint-Aubau , I , 377. — II, 188, 246. — II, 372, 230, 364, 548, 643, 654. 680. Saint-Aubin (haie Saint-Amand-Montde, île de Jersey), Rond (Cher), I, I, 249, 332. 182, 373, 413. — Saint-Aubin-JouxteII, 340, 341, 378, Buulleng (Seine613, 662, 674. Inférieure) , II, Saint-Amand (Niè538. vre), II, 664. Saint - Aubin - du Saint - Amand - deCormier (Ille-etBoixe (Charente), Vilaine), II, 620, II, 659. 633. Saint-AmantSaint -Aubin-d'AuKoche-Savine bigné (llle-et-Vi(Puy-de-Dôme), II, laine), II, 633. 665. Saint-Aulaye , II , Saint-Amand-Tal 657. Saint-Avertin , II , lende (Puy - de Dôme), II, 665. 100, 341. Saint-Avit (plateau Saint-Amans (Aveyron), II, 656. de), I, 107. Saint-Amans (LoSaint-Aybert , II , zère), II, 666. 326. Saint - Barthélémy Saint- Amans - Soult (pic de, Pyrénées), (Tarn), II, 668. Saint-Amarin, I, Saint - Barthélémy 357. Saint-Amarin (val(Antilles), III, 4, lée de), I, 70. 294, 295, 296, 299,
LA FRANCE.
485
303, 306, 307,309, 371. Saint-Béat, II, 173, 608. Saint-Beauzély, II, 656. Saint-Bel, II, 191, _ 649. Saint-Benin-d'Azy II, 663. Saint - Benoît (Vienne), II, 377, 380. Saint - Benoit (La Réunion), III, 178, 180, 181, 182, 187, 368. Saint - Benoît - du Sault (Indre), II, 663. Saint-Bernard (col du Grand), I, 315. — II, 309. Saint-Bernard (col du Petit), I, 30, 132, 348, 390. — II, 309, 365. Saint-Bernard (hospice du Grand), I, 283. Saint-Bernard (Aube), II, 179. Saint- Bernard (Nord), I, 530. Saint - Bertrand - deComminge , II , 589, 668. Saint-Biaise, I, 385. Saint-Blin, II, 644. Saint-Boès, II, 188. Saint-Bonnet (Hautes-Alpes), 11,652. Saint - Bonnet - de Joux (Saône - etLoire), II, 648. Saint - Bonnet - le Château (Loire), II, 374, 600, 650. Saiut-Briac, I, 250. Saint - Brice - en-Coglès, II, 633. Saint-Brieuc. 1, 202, 251, 328,332, 333. 370,414,482,548. — II, 358, 361, 626, 636, 674. Saint-Brieuc (baie de), I, 251. Saint-Calais, I, 181, 370, 421. — II, 359, 379, 620,635, 682. Saint-Cast, I, 250, -395. — II, 476, 623, 627. Saint-Céneri, I, 90, 180. Saint-Céré, H, 057. Saint-Cergues (col de), I, 62, 135, 388. Saint-Cemin , II, 665. Saint-Chamas , I, 264,512.
Saint-Chamond, II, 208,221,226,220, 230, 278,280, 606, 650, 677. Saint-Chaptes, II, 145, 667. Saint-Charles, III, 285, 309. Saint-Chély (Aveyroo), II, 656. Saint-Chély-d'Apcher (Lozère), II, 666. Saint-Chinian , Il , 99, 385, 667. Saint - Christophe (Antilles), III, 2, 3, 293, 295, 296, 297, 298, 304. Saint - Christophe en-Bazelle(Indre), II, 663. Saint - Ciers - La Lande, II, 381, 658. Saint-Clair (pilier de),; 1, 100. Saint - Clair - sur Epie (Seine -etOise), II, 528. Saint - Clair - sur Epte (traité de), II, 534. Saint-Clair (Manche), II, 635. Saint-Clar, II, 635. Saint-Claud, II, 639. Saint-Claude (Jura), I, 150, 328, 371, 416, 546,547, 548. — II, 37, 242, 289, 372, 560, 047, 077. Saint-Claude (Guadeloupe), III, 309. Saint-Cloud (Seine), I, 453, 597. — II, 289, 291, 358, 513, 527, 638. Saint-Cloud (Algérie), III, 85. Saint-Cyprien , II , 657. Saint-Cyr-l'École, I, 93, 380, 479. — II, 354, 358, 379, 528. Saint-David (for:), III, 193, 194. Saint-Denis (Seine), I, 192, 195, 371, 409,421, 525, 530, 539,547.-11, 104, 192,220,220,233, 235,237,275, 285, 302, 361,362, 5)2, 324, 525,526, 638, ^ 682, p. 680. Saint-Denis (canal de), II, 322, 325, 520. Saint-Denis (la Réunion), I, 548. — III, 178, 180, 181. 182, 187, 368.
III. — 31
�48C
TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
Saint - Genix (Savoie), II, 373, 650. Saint - Geoire , II , 651. Saint - Georges, (Vienne), II, 660. Saint - Georges d'Aurac (HauteLoire), II, 371. Saint-Georges - du Vièvre (Eure), II, 037. Saint - Georges - en Couzan (Loire), 11, 650. Saint - Georges - surLoire (Maine-etLoire), II, 634. Saint - Germain - auMont-d'Or(Rhôuc), II, 374. Saint - Germaiu-deCalbcrle (Lozère), II, 066. Saint - Germain - enLayc (Seinc-etOisc), I, 192, 539. — II, 299, 302, 345,353, 354,358. 527, 639, 083. Saint- Germain-desFossés (Allier), II, ' 373, 374. Saint - Germain - duTcil (Lozère), II, 666. Saint-Germain-Laval (Loire), II, 650. Saint - Germain- lesBclles (Haute Vienne), II, 664. Saint-Germain-lesBellcs-Filles(Lot), II, 657. Saint - Germain l'Herm (Puy-deDôme), II, 665. Sainl-Germain-Lembron (Puy - de Dôme), II, 665. Saint-Germain (forêt de), II, 117. Saint - Germain source-Seine(Côtcd'Or), 1, 18S.— Il, 556. Saint - Germain-du Plain (Saône-etLoirc), H, 372, 648. Saint - Germain-surAy (Manche), I, 248. — II, 475. Saint - Germain - duBois (Saône-etLoire), II, 649. Sain t-Germain (Haute-Marne), II, 177. Saint-Gervais (Vendée), II, 125. Saint-Gervais (Hérault), II, 667. Saint-Gervais (Puyde-Dôme), II, 665. Saint - Gcrvais-IesBains (Haute-Savoie) II, 172, 183, 566, 651. Sainl-Gervas(mont), I, 123. Saint-Gery, II, 030. Saint - Gildas - de llhuis (Morbihan), _ I, 255. Saint - Gildas -desBois (Loire-Inférieure), II, 634. Saint-Gildas (pointe de), I, 256. Saint-Gilles (Gard), II, 582, 667. Saint-Gilles (Pavs _ de), II, 39. Saint-Gilles -sur-Vie (Vendée), I, 482. — II, 381, 600. Saint-Gingolph, I, 145, 389. — II, 373. Saint-Gironnais(contrée), II, 38. Saint-Girons, 1,101, 372, 412. — II, 133,383, 596,055, 672. Saint-Gobain.11,175, 294, 300, 365,525, 530 , 041. Sainl-Gothard (massif du), I, 220. Saint - Guilhem-leDésert, I, 158. Sainl-Haon -le - Châtcl, II, 050. Saint-Héand, 11,050. Saint-Hélicr, 1,249. Saint-Henry, II, 290. Saint-IIilaire (Charente- Inférieure), II, 659. Saint - Hilaire (Vienne), I, 539. Saint-Hilaire(Aude), II, 668. Saint - Hilaire - du Harcouct (Manche), II, 511, 636. Sairrt-H ilairef LoireInférieure) , II , 381. Saint - Hilaire - au Temple (Marne), II, 367. Saint - Hilaire - dosLoges (Vendée), II, 660. S a i n t-H i p p o ly t e (Doubs), I, 1,51, 350, 414. — H, 280.282, 372,559, 047. Sainl-Hippolyie-duFort (Gard), I, 479. — II, 145, 229, 582, 667. Saint-Honorat,I,260, Saint - Honoré, II, 186.
(Isère), II, 651. Saint-Denis - prôsSaint - Etienne - eu Martel (Lot), II, Dévoluy (liantes378. Alpes), II, 632. Saint-Denis (rivière Saint-Etienne - dcde, la Réunion), l.ugdarès (ArdèIII, 180. che), II,.660. Saint - Denis-du - Sig Saint - Etienne - de(Algérie), III, 34, Monlluc (Loire07, 85, 06, 305. Inférieure) , II , Saint-Didior-la634. Seauvc, II, 666. Saint - Etienne- duSaint-Dié,1,224,326, Rouvray (Seine 327, 328,357, 371, Inférieure), 11,538. 385, 423, 546; 547, Saint-Eustache, III, 548. — II, 242, 293,295, 297,298. 261, 268, 368,553, Saint - Fargcau, II, . 646, 685. 177, 647. Saint-Dier, U, 665. Saint-Félicien, II, Saint-Dizicr, I, 194, 666. 347, 383, 428. — Saint-Félix-de-CaraII, 220, 324, 306, man (coteaux de), 367, 533,644, 681, I, 97, 99, 100,137. - p. 679. — II, 668. Saint-Dizier (canal Saint -Fer réol de), II, 318. (Tarn), I, 285. Saint-Domingue (ile, Saint-Ferréol (basAntilles), 111, 2, 3, sin de), II, 337, 4, 294, 296, 297, 589. 298, 341, 343. Saint - Firmin, II, Saint-Donat, II. 651, 652. Saint-Èlie,UI,337. Saint-Florent Saint-Elme (fort), I, (Maine-et-Loire), 393 II, 622. Saint-Eloy, II, 210, Saint-Florent 378, 608. (Corse), II, 587, Sainl-Emilion, II, 654. 97, 593. Saint-Florent (golfe Saint-Enogat, I, 250. de, Corse), I, 269. Saint-Esprit (ile du, Saint - Florent - le Nouvelles-HébriVieil (Maine-etdes). III, 255. Loire), II, 634. Saint-Esprit (MartiSaint-Florentin, II, nique), III, 316. 330, 419, 647. Saint-Esprit (BassesSaint-Flour, I, 101, Pvrénées), I, 410. 166, 328, 335,356, —' II, 599. 373. — 11, 383, Saint-Esprit (fort, 413, 528,546, 518, Basses-Pyrénées), 604. 663, 673. I, 392. Sàint-Francoisj III, Saint-Estèphe, 11,97. 301, 309." Saint-Etienne Saint - Fulgent, II, (Loire), 1,178, 330, 603, 660. 357, 372, 403. 409, Sainl-Galmicr, II, 416, 434,453,542. 186, 650. — II, 221, 226, Saint-Gauburge, II, 230,231, 280, 282, 359, 360. 293,294, 344,355, Saint - Gaudens. I, 373,374, 412, 561, 160, 372, 415. — 605,650, 677. II, 382, 589, 068, Saint-Etienne (Basses-Alpes), II, 653. " 676. Saint - Gaultier, II, Saint-Eti enne 663. (Alpes-Maritimes), Saint-Genest- MaliII, 654. faux, II, 650. Saint-Etienne (basSaint-Gengoux-le sin houiller de), National, II, 048. II, 208, 221. Saint-Gêniez, II, Saint-Etienne-de 595, 656. Baigorry (BassesSaint - Genis (ChaPyrénées), II, 659. rente- Inférieure), Saint-Etienne (riII, 659. vière , Réunion], (Saint-Genis - Laval III, 179. Rhône), I, 477. — Saint-Etienne - de I, 649. S ai n t - G eoire, |
�TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
Saint - Hospice, II, 48». Saint-Hubert (forêt do), I, 77. Saint-Jacques (Calvados), II, 330. Suint-Jacques (col, Alpes Liguriennes), I, 40. Saint-Jacques (cap, Cocliinchinc), III, 202, 309. Saint - Jacut (presqu'île de), I, 250. Saint - Jacut - de-laMer, II, 470. Saint-James, II, 171, 035. Saint - Jean (cap , Congo), III, 151, 153. Saint - Jean (ile , Terre-Neuve), III, 270. Saint - Jean (cap , Terre-Neuve), III, 291. Saint-Jean (lac, Canada), III, 273. Saint - Jean (forêt de), I, 77. Saint-Jean (haie de, Terre-Neuve), III, 273, 303. Saint-Jean (Guyane), III, 330. Saint - Jean- d'Angély (Charentc-Inrérieure), 1, 171,335, 373, 413.- 11,09, 338, 380, 002, 059, 074. Saint - Jean - Brévelay (Morbihan), II, 033. Suint-Jcan-de-Bournay (Isère), II, 051. Sain t- Jean - dc-Daye (Manche), II, G35. Saint - Jean -de-Losnc (Côte-d'Or). I. 321. — II, 329, 333,372,550,048. Saint - Jean-de -Luz Basses-Pyrénées), , 482. — II, 148, 382,480, 599, 058. Saint - Jean - de-Luz (baie de), I, 259. Saint- Jean-de-Maurienne (Savoie), I, 372. 421, 510, 548. — II, 371, 500, 050, 082. Saint - Jean - de Monts (Vendée), II, 000. Saint-Jean - du-Gard _ (Gard), II, 667. Saint - Jean - en Royans (Drôme), 11, 051. Saint-Jean-Picd-dePort (Basses-Pyrénées), I, 299, 392. — II, 338, 599, 659. Saint-Jean- Poutgc. (Gers), II, 337. Saint - Jean - Solcy mieux (Loire), II, 050. Siiint-Jeoire, 11,051. Saint-Joseph (Martinique). III, 318. Saint-Joseph (Réunion), III, 178, 181, 182, 308. Saint-Joseph (ile, Guyane), 111, 325. Saint-Julien (HauteSavoie). I, 153, 372, 421. — II, 372, 506, 051,082. Saint - Julien - Lars (Vienne), II, 60(1. Saitn-Julien (Jura), H, 647. Saint - Julien (Gironde), I, 161. — II, 97. Saint-Julien-de-Cassagnas (Gard), II, 375. Saint-Julien-Chapteuil (Haute-Loire), II, 666. .Saint - Julien - duSault (Yonne). II, 647. Saint-Julien (étang do) (Landes), I, 231. Saint - Julien - de Valgalgucs(Gard), II, 191. Saint - Julien - de Vouvantes (LoireInférieure1] . H , 034. Saint - Juuien, II, 284,610, 661. Satnt-Just (HauteLoire), II, 374. Sainl-Just (Nord), II, 304, 365. Saint-Just-en-Chausséc(Oise), II, 640. Saint- Just-en-Chevalet (Loire), II, 650. Saint-Laurent (Charente- Inférieure), II, 381. Saint-Laurent(Jura), II, 647. Saint- Laurent-de Chamousset ''Rhône), I, 477. — II, 649. Saint- Laurent-duPont (Isère), II, 651. Saint - Laurent - de Neslc (Hautes Pyrénées), II, 655. Saint - Laurent - et Benon (Gironde). 11, 658. Saint-Laurent - sur Gorre (Haute Vienne), II, 601. Saint - Laurent (lleuve, Canada), IH, 271 et suiv. Saint-Laurent fgoire Canada), III, 291. Saint-Laurenl-de-IaSalanque (Pyrénées - Orientales), I, 482. Saint - Laurent- duMaroni (Guyane), 111, 327, 335, 336, 338. Saint-Laurs, H, 211, 003. Saint-Léger- sous Beuvray (Saôneet-Loirè), II, 648. Saint - Léger - sur Dheune (Saône-elLoire), II, 178. Saint - Léonard, II, 308, 664. Saint-Lcu (Oise), II, 175, 040. Saint-Leu(Réunion), III, 178, 181. Saint-Lizier, II, 398, 055. Saint - Lô, I, 200, 350, 370, 417. — II, 124, 207, 273, 300, 540,035.078. Saint-Louis (Réunion),III, 178,181, 182. Saint-Louis frivière Guadeloupe), III, 301, 302. Saint- Louis (Mo selle), II, 293. Saint-Louis àDakar (chemin de fer dt\ Sénégal), III, 142. Saint - Louis (ville et arrondissement de, Sénégal), III, 127, 134, 137, 138, 141,142,350. Saint-Louis (canal, Bouches - du Rhône), 1, 203. — II, 334, 053. Saint-Louis (col, Pyrénées),!, 120,138. Saint-Louis (pont, Alpes -Maritimes), I, I, 240, 260, 208, 374, 389. Saint - Louis-de-Maragnon (Guyane), III, 329. Saint - Louis - du Rhône (Bouchesdu-Rhône), 11,373, 481. Saint-Louis (fort, Martinique), III, 315. Saint - Loup - surThouet (Deux Sèvres), II, 660.
487
Saint-Loup (phare de, HérauL), I, 263. Saint-Loup 'pic, Hérault), I, 100, 137. — II, 667. Saint- Loup- sur-Sémouse ( Haute Saône), II, 646. Saint-Lunaire.1,250. Saint-Lys, II, 008. Saint - Macaire, II, 658. Saint - Maixent, I. 479. -- II, 380, 003,000. Saint-Malo, I, 201, 250,328, 332,370, 394, 393,415,482, 505. — II, 148, 207, 295, 300, 309, 406,475, 023, 624, 620, 633, 676. — III, 271, 273, 393. Saint - Malo (golfe de), I, 251. Saint -Malo-dc-laLande (Manche), II, 636. Saint - Mamert, II, 667. Saint-Mamet, 11,665. Saint - Mammôs, I, 197. — II, 329. Saint-Marcellin, I, 155, 329,372,416. —11,244,373,508, 651, 677. Saint-Marcouf (ilols de), I, 247. Saint - Marions, H, 381. Saint-Marin, 11,341. Saint-Mars-la-Jaillc, II, 034. Saint - Martin (Yonne), H, 280. Saint-Martin-de- Ré (Charente - Infô Heure), I, 530. — II, 059. Saint-Martin (LoireInférieure),11,478, Saint-Martin (canal, Seine), II, 325. Saint-Martin (col, Alpes Cotliennes), I, 35, 132. Saint - Martin (cap, Martinique), III, 313, 371. Saint - Martin (île, Guadeloupe), III, 294,290,298, 299, 303,300, 307,310, 371. Saint-Martin 'pointe de, ile Guernesev), I, 248. Saint - Martin - de Londres(HérauIt\ II, 667. Saint-Martin - d'Anxigny (Cher), 11, 108, 662.
�480
TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
(Isère), II, 651. Saint - Etienne - eu Dévoluy (HautesAlpes), H, 652. Saint-Etienne - dcLugdarès (Ardèche), II,.666. Saint - Etienne - deMontluc (LoireInférieure) , II , 634. Saint - Etienne- duRouvray (Seine Inférieure),II,538. Saint-Eustache, III, 293,295, 297,298. Saiut - Fargeau, II, 177, 647. Saint-Félicien, II, 660. Saint-Félix-dc-Caraman (coteaux de), I, 97, 99, 100,137. — II, 668. Saint-Fer réol (Tarn), I, 285. Saint-Ferréol (bassin de), II, 337, 589. Saint - Firmin, II, 652. Saint-Florent (Maine-et-Loire), II, 622. Saint-Florent (Corse), II, 587, 654. Saint-Florent (golfe de, Corse), I, 269. Saint - Florent - le Vieil (Maine-etLoire), II, 634. Saint-Florentin, II, 330, 419, 647. Saint-ITour, I, 101, 166, 328,335,356, 373. — II, 383, 413, 528,546, 518, 604. 665, 673. Saint-Franeois, III, 301, 309." Saint-Fulgent, II, ■ 603, 660. Saint-Galmier, II, 186, 650. Saint-Gauburge, II, 359, 360. Saint - Gaudens. I, 160, 372, 415. — II, 332, 589, 668, 676. Saint - Gaultier, II, 663. Saint-Genest- Malifaux, II, 650. Saint-Gengoux-lo National, II, 048. Saint-Gêniez, II, 595, 656. Saint - Genis (Charente-Inférieure). II, 659. (Saint-Genis - Laval jRhône), I, 477. — Saint - Genix (Savoie), II, 373, 630. Saint - Geoire , Il , 651. Saint - Georges, (Vienne), II, 600. Saint - Georges d'Aurac (HauteLoire), II, 374. Saint-Georges - du Viôvre (Eure), II, 037. Saint - Georges - en Couzan (Loire), II, 650. Sain t - Georges - surLoire (Maine-etLoire), II, 634. Saint - Germain-auMont-d'Or(Khônc), II, 374. Saint -Germain-deCalborlc (Lozère), II, 660. Saint - Germain - enLaye (Scinc-elOise), I, 192, 539. — II, 299, 302, 345,353, 354,358. 527, 639, 683. Saint-Gerniain-desFossés (Allier), II, 373, 374. Saint-Germain -duTeil (Lozère), H, 666. Saint- Germain- Laval (Loire), II, 650. Saint - Germain - lesBelles (Haute Vienne), II, 664, Saint - Germain - lesBelles Filles (Lot), II, 657. Saint - Germain l'Herm (Puy-deDôme), II, 665. Sainl-Germain-Lembron (Puy - de Dôme), II, 665. Saiut-Germain (forêt de), II, 117. Saint - Germain source-Seine(Côted'Or), 1, 188.— 11, 556. Saint - Germain-du Plain (Saône-etLoire), H, 372, 648. Saint- Germain-surAy (Manche), I, 248. — H, 475. Saint - Germain - duBois (Saône-etLoire), II, 649. Sain t-Germain (Haute-Marne), II, 177. Saint-Gervais (Vendée), II, 125. Saint-Gervais (Hérault), II, 667. Saint-Gervais (Puyde-Dôme), II, 065. Saint-Gervais-lesBains (Haute-Savoie) II, 172, 183 560, 631. ' Sainl-Gervas(mont), I, 123. " Sainl-Gery, H, 630. Saint - Gildas - de jtbuis (Morbihan), Saint - Gildas -desBois (Loire-Inférieure), H, 634. Saint-Gildas (pointe de), I, 250. Saint-Gilles (Gard) II, 582, 067. Saint-Gilles (Pays de), H, 39. Saint- Gilles -sur-Vie (Vendée), I, 482. — Il, 381, 000. Saint-Gingolph, I, 145, 389. — II, 373. Saint-Gironnais(contrée), II, 38. Saint-Girons, I, 101, 372, 412. — II, 133,383, 596,655, 672. Saint-Gobain.ll, 173, 294, 300, 365, 525, 530, 641. Saint-Gothard (massif du), I, 220. Saint - Guilhem-leDésert, J, 158. Sainl-Haon-lc- Chàtel, 11, 650. Saint-Héand, 11,650. Saiut-Hélier, 1,249. Saint-Henry, 11,290. Saint-Hilaire (Charente-Inférieure), H, 659. Saint - Hilai r e (Vienne), I, 530. Saint-Hilaire(Aude), II, 668. Saint - Hilaire -duHarcouët (Manche), H, 541, 636. Saint-H iIaire(LoireInférieure) , II , 381. Saint - Hilaire - auTemnle (Marne), II, 367. Saint - Hilaire - desLoges (Vendée), II, 660. S a i n t-H i p p o ly l e (Doubs), I, 1,51, 356, 414. — II, 280.282, 372,559, 617. :' Saint-Hippolyte-duFort (Gard), I, 479. — II, 145, 229, 582,667. Saint-Honorat,I,266, Saint - Honoré, II, 186.
Saint - Denis - près Martel (Lot), II, 378. Saint-Denis (rivière de, la Réunion).
in, i8o.
Saint - Denis-du - Sig (Algérie), 111, 34, 07, 85, 015, 305. S ain t - D i d i c r-IaSeauve. Il, 066. Saint-Dié.I,-224,326, 327, 328, 357, 371, 385, 423,546, 547, 548. — II, 242, 261, 268, 308,553, 646, 685. Saint-Dior, 11, 063. Sainl-Dizier, I, 194, 347, 383, 428. — II, 220, 324, 366, 367, 533,644, 681, p. 679. Saint-Dizier (canal de), II, 318. Saint-Domingue (ile, Antilles), 111, 2, 3, 4, 291, 290, 297, 298, 341, 343. Saint-Donat, II. 631, Saint-Élie,lll,337. Saint-Elme (fort), I, 393 Saint-Eloy, II, 210, 378, 608. Saint-Emilion, II, 97, 593. Saint-Enogat, I, 230. Saint-Esprit (ile du, Nouvelles - Hébrides), III, 255. Saint-Esprit (Martinique), III, 316. Saint-Esprit (BassesPvrônées), I, 416. —' II, 599. Saint-Esprit (fort, Basses-Pyrénées). I, 392. Saint-Estèphc, 11,97. Saint-Etienne (Loire), I, I 78, 330, 357, 372, 403.409, 416,434, 453,542. — II, 221, 226, 230,231, 280, 282, 293,294, 344,355, 373,374, 412, 561, 605, 650,677. Saint-Etienne (Basses-Alpes), H, 653. Sàin t - E t i c n n e (Alpes-Maritimes), II, 654. Saint-Etienne (bassin bouillcr de), II, 208, 221. Saint - Etienne - deBaigorry (BassesPyrénées), 11,659. Saiut- Etienne (rivière , Réunion) , III, 179. Saint-Etienne - de S ai n t - G eoire,
�TADLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
Saint - Hospice, II, 482. Saint-Hubert (forêt de), I, 77. Suint-Jacques (Calvados), II, 330. Saint-Jacques (col, Alpes Liguriennes), I, 40. Saint-Jacques (cap, Cochincliine), III, 202, 309. Saint - Jacut (presqu'île de), I, 250. Saint - Jacut - de-laMer, II, 470. Saint-James, II, 171, 035. Saint - Jean (cap , Congo), III, 151, 153. Saint - Jean (ile . Terre-Neuve), III, 270. Saint - Jean (cap , Terre-Neuve), 111, 291. Saint-Jean (lac, Canada), III, 275. Saint - Jean (forêt de), I, 77. Saint-Jean (baie de, Terre-Neuve), III, 273, 303. Saint-Jean (Guyane), III, 330. Saint - Jean- d'Angély (Charente-Inférieure), 1, 171,335, 373,413.- 11,99, 338, 380, 602, 659, 674. Saint - Jean - Brévelay (Morbihan), II, 633. Saint-Jcan-de-Bournay (Isère), II, G51. Sain t- Jean - dc-Dave (Manche), II, 635. Saint - Jean -de-Losne (Côte-d'Or), I. 321. — II, 329, 333, 372,556, 048. Saint - Jean- de - Lu/. Basses-Pyrénées), I , 482. — H, 148, 382,480,599,058. Saint - Jean - de-Luz (baie de), I, 259. Saint- Jean-de-Maurienne (Savoie), I, 372. 421, 516, 548. — II, 371, 506, 050, 682. Saint - Jean - de Monts (Vendée), II, 660. Saint-Jean - du-Gard _ (Gard), II, 667. Saint - Jean - en Royans (Drôme), II, 651. Saint-Jean- Pied-dePort (Basses-Pyrénées), I, 299, 392. — II, 338, 599, 659. Saint-Jean- Poufgc. (Gers), II, 337. Saint - Jean - Solcy mieux (Loire), II, 650. Saint-Jéoire, 11.051. Saint-Joseph (Martinique). II!, 318. Saint-Joseph (Réunion), III, 178, 181, 182, 308. Saint-Joseph (ile , Guyane), III, 325. Saint-Julien (HauteSavoie). I, 153, 372, 421. — II, 372,566, 651, 0S2. Saint - Julien - Lars (Vienne), II, 600. Saitn-Juiieu (Jura), II, 647. Saint - Julien (Gironde), I, 161. — II, 97. Saint-JuIien-de-Gassagnas (Gard), II, 375. Saint-Julien-Chapteuil (Haute-Loire), II, 660. -Saint - Ju lien - du Sault (Yonne). II, 647. Saint-Julien (étang do) (Landes), I, 231. Saiut - Julien - de Valgalgucs(Gard), H, 191. Saint - Julien - de Vouvantes (LoireInférieure) , II , 031. Saint - Junien, II, 284,610, 661. Saint-Just (HauteLoire), II, 374. Saint-Just (Nord), II, 304, 365. Saint-Just-en-Cbaussée(Oise), II, 640. Saint - Just- eu-Chevalet (Loire), II, 650. Saint-Laurent (Charente-Inférieure), H, 381. Saint-Laurent(Jura), II, 647. Saint- Laurent- de Cliàmoussèt 'Rhône), I, 477. — II, 649. Saint - Laurent-duPont (Isère), II, 651. Saint - Laurent - deNés te (Hautes Pyrénées), II, 655. Saint - Laurent - etBenon (Gironde). H, 658. Saint-Laurent - sur Gorre (Haute Vienne), II, 664. Saint - Laurent (Meuve, Canada), III, 271 et suiv. Saint-Laurent 'golfe Canada), III, 291. Saiul-Laurent-rle-IaSalanque (Pyrénées - Orientales), I, 482. Saint - Laurent- duMaroni (Guyane), III, 327, 335, 336, 338. Saint-Laurs, II, 211, 603. Saint- Léger- sous Beuviay (Saôneet-Loire), II, 648. Saint - Léger - sur Dheune (Saône-etLoire), 11, 178. Saint-Léonard, II, 368, 66-4. Saint-Leu (Oise), II, 175, 640. Sain t-Leu( Réunion), III, 178, 181. Saint-Lizier, II, 598, 655. Saint - Lô, I, 200, 356, 370, 417. — II, 124, 267, 273, 360, 540,635.678. Saint-Louis (Réunion), 111, 178,181, 182. Saint-Louis frivière Guadeloupe), II!, 301, 302. Saint- Louis (Mo selle), II, 293. Saint-LouisàDukar (chemin de fer de, Sénégal), III, 142. Saint - Louis (ville et arrondissement de, Sénégal), III, 127, 134, 137, 138, 141, 142, 350. Saint-Louis (canal, B o u c h e s - du Rhône), 1, 263. — II, 334, 653. Saint-Louis (col, Pyrénées),!, 120,138. Saint-Louis (pont, Alpes -Maritimes), I, 1, 240, 200, 208, 374, 389. Saint - Louis-de-Maràgnon (Guyane), III, 329. Saint - Louis - du Rhône (Bouchesdu-Rhône), 11,373, 481. Saint-Louis (fort, Martinique), III, 315. Saint - Loup - surThouet (Deux Sèvres), II, 660.
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Saint-Loup (phare de, lléraul ), I, 263. Saint-Loup 'pic, Hérault), I, 100, 137. — II, 667. Saint- Loup - sur-Sémouse ( Haute_ Saône), II, 640. Saint-Lunaire, 1,250. Saint-Lys, II, 668. Saint - Macaire, II, 658. Saint - Maixent, I. 479. — II, 380, 003,660. Saint-Malo, I, 201, 250,328, 332,370, 394, 395,415,482, 505. — II, 148, 267,295, 300,399, 406,475, 623. 624, 626, 633, 676. — III, 271, 273, 393. Saint - Malo (golfe de), I, 251. Saint - Malo -de- la Lande (Manche), II, 630. Saint - Mamert, II, 667. Saint-Mamet, 11,665. Saint - Mammôs, I, 197. — II, 329. Saint-Mârceljin, I, 155, 329, 372,416. —11,244,373,568, 651, 677. Saiut-Marcouf (îlots de), I, 247. Saint - Marions, II, 381. Saint-Marin, 11,341. Saint-Mars-Ja-Jaille, II, 634. Saint - Martin (Yonne), 11, 280. Saint-Martin-de- Ré (Charente - Infé rieure), I, 530. — II, 659. Saint-Martin (LoireInférieure),II,478, Saint-Martin (canal, Seine), II, 325. Saint-Martin (col, Alpes Cottienncs), 1, 35, 132. Saint-Martin (cap, Martinique), III, 313, 371. Saint - Martin (île, Guadeloupe), III, 294,290,298, 299, 303,306, 307,310, 371. Saint-Martin 'pointe de, ileGuernesey), I, 248. Saint - Martin - de Londres(Hérauît\ II, 667. Saint-Martin-d'An xigny (Cher), 11, 108, 662.
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TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
525, 528. — II, 552, 645. Sainl-Nazaire(Loirclnféricure). 1,178, 256, 350,337,370, 417,430,482.-11, 295, 310,300, 377, 379, 399, 406, 478, 625, 634, 677. — III, 310, 321. Saint-Nazairc (Var), II, 482. Sainl-Nazaire (baie de, var), I, 265. Saint-Nazairc (étang de, Var), I, 231, 262. Saint-Nectaire, II, 187, 244. Saint-Nicolas (Tarnet-Garonne), II, 656. Saint-Nicolas (ruisseau de, Doubs), I, 151, 385. Saint-Nicolas(Mcurthe - et - Moselle), II, 181, 645. Saint - Nicolas - d'Aliermont (SeineInférieure),II, 285, 538. Saint - Nicolas - du Pelem (Côtes-duNord), II, 633. Saint - Nicolas - deRedon (Loire-Inférieure), II, 634. Saint-Omer, I, 207, 326, 328, 370,375, 378,419, 528,539. 518. -11,283,291, 298, 363,364, 545, 642, 680, Saint - Orner - en Chaussée (Oise), II, 363. Saint-Ouen, II, 226, 233,235, 237, 527, 683. Saint-Palais, I, 525. — 11,383,000,059. Saint-Papoul,II,328. Saint - Pardoux - laRivière, II, 186, 657. Saint - Paterne, II, 635. Saint-Paul (BassesAlpes), II, 653. Saint-Paul (Réunion), III, 178. 181, 182, 368. Saint - Paul -de-Fenouillet(PyrénéesOrienlalcs),II,655. Saint-Paul (Tarn), II, 668. Saint - Paul-Trois Châteaux(I)rôme), I, 328. — II, 145, 569, 652. Saint - Paulien, II, 605, 666. Saint-Pé, II, 655. Saint-Perav, II, 100, 174, 581", 666. Saint - Perdoux (et bassin bouiller do), II, 209, 594. Saint-Pèrc-cn-Retz, II, 634. Saint -Philbcrt- de Grandlieu, II, 634. Saint-Philippe (baie de), III, 255. Saint-Pierre (pointe, voir Penmarc'h, pointe de). Saint - Pierre (Réunion), III, 178, 180, 181,182, 187, 368. Saint - Pierre (voir aussi Miquelon,ile et ville de), 11,392, 437. — III, 3, 7,8, 285,286. 287,288. 289,290, 292,341, 343,348,352,353, 356, 358, 360,370. Saint-Pierre (Martinique), I, 548. — III, 295, 313, 316, 317,321, 322. 371. Saint-Pierre (Grand, Alpes- Graies), I, 33. Saint - Pierre (fort, Martinique), III, 294. Saint -Pierre-d'Albigny (Savoie), II, 372, 650. Saint - Pierre - de Chignac (Dor dogne), II, 657. Saint-Pierre-d'Oléron (Charente-Inférieure), II. 659. Saint- Pierre - Église (Hanche), II, 635. Saint - Pierre - la Cour (Mayenne), II, 211, 621. Saint-Pierre - lôs-Elbeuf (Seine-Inférieure), II, 538. Saint - Pierre - le Moûticr (Nièvre), I, 335. — II, 612, 663. Saint - Pierre - lôsCalais (Pas-de-Calais, I, 242. — II, 281, 545. Saint-Pierre (Manche), II, 171. Saint - Pierre - du Vauvray (Eure), II, 358. Saint - Pierre - des Corps (Indre-etLoire), II, 375,377. Saint - Pierre - sur Uives (Galvados), II, 636. Saint-Pierreville, II, 666. Saint-Point (lac de), I, 151, 229. Saint-Pois, II, 636. Saint-Pol (Pas-deCalais), 1,203,319, 328, 332, 370,419. — II, 303, 304, 544, 545, 042,680. Saint-Pol (élang de, Hêunion), III, 180. Saint- Pol-de- Léon (Finistère), I, 548. — II, 628, 632. Saint-Ponce, I, 512. Saint-Pons, I, 158, 328, 372, 415. — II, 274, 383, 563, 667, 676. Saint-Porchaire, 11, 659, Saint-Pourçain, II, 663. Saint-Priest, I, 183, Saint-Privat, 1, 351, 382. — II, 665. Saint-Quay, I, 250. Saint-Quentin,1,203, 312, 315,316,335, 354, 371,411, 428, 539.—II, 179, 226, 229, 237,261,263, 266, 272, 275,281, 282,283, 288,319, 326, 362,303, 305, 412, 529,610,671. Saint-Quentin (canal de), II, 318, 322, 326, 641, 643. Sa i n t - Qu en t in (mont), I, 74, 315. Saint-Quirin.II, 293, 294. Saint - Raphaël, I, 266. — II, 482, 577. Saint-Rambert (Loire), II, 659. Saint-Rambert-d'Albon (Drôme), II, 373, 374, 375. Saint-Rambert -duBagey (Ain), II, 619. Saint-Rémi (Calvados), III, 387. Saint-Rémy (Bouches-du-Rhône), 11, 575, 652. Saint-Rémy (Puyde-Dôme), II, 665. Saint-Rémy-en-Bouzemont (Marne), II, 614. Saint-Renan,II, 632. Saint-Rigaud(mont), I, 93, 137. Saint-Riqnier (abbaye de), II, 542. Saint-Roch(Somme), II, 179, 363, Saint-Roch (pointe, Terre-Neuve), III, 293, Saint- Romain - dcColbosc, II, 637.
Saint - Martin - de Seignaux (Landes), II, 058. Saint - Martin - do Valamas (Ardèche), II, 006. Saint - Martin - en Bresse (Saône-ctLoire), II, 648. Saint-Martin (fort, Charente - Infé rieure), I, 393. Saint - Martin - Lantosque (Alpes-Maritimes), II, 244, 654. aint - Martory, II, 668. Sainl-Marlory(canal d'irrigation de), II, 84. Saint- Mathieu (Hautc-Viennc),II, 664. S aint -M a t h i e u (pointe de, Finistère), I, 1, 252, 272, 374. Saint-Maur (Seine), I, 194, 299. — II, 178, 240. Saint - Maur (canal de), II, 325. Saint-Maurice (Vosges), I, 222, 38 6. Saint-Maurice (Loiret-Cher), I, 530. Saint -Maurice (Seine), II, 527. Saint-Maurice (canal de), II, 325. Saint - Maurice-Bussang, II, 368. Saint-Maximin (Gard), II, 181. Saint-Maximin (Oise), II, 175. Saint-M a x i m i n (Var), II, 653. Saint-Médard, 1,512. Saint-Mélany,II,187. Saint-Méon, II, 633. Saint-Mesmin (pont de), II, 341. Saint - Michel (Savoie), II, 650. Saint - Michel (aiguille, Monts de la Marche), 1,108. Saint-Michel (Mont-) (Manche), 1, 249. — II, 541. Saint-Michel (mont, Lorraine), I, 74. Saint - Michel (baie du Mont), I, 249, 251,273.- 11,14. Saint - Michel - de Brespart (Finistère), I, 91, 137. . — II, 632. Saint - Michel - en . Grève (Côtes-du, Nord), I, 251. Saint-Mihiel, I, 383,
�TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
Saint - Rome - de Tarn, II, 6S0. Sainl-Saéns, II, 238, 637. Saint - Saunier, II, 606. Saint-Saulge, 11,003. Saint-Sauveur (Alpes-Maritimes), II, 654. Saint- Sauveur (Yonne), II, 647. Saint-Sauveur (Hautes-Pyrénées), II, 188. Saint-Sauveur (Canada), III, 274. Saint-Sauveur - Lendeliu (Manche), II, 636. Saint - Sauveur -le Vicomte( Manche), II, 636. Saint - Savin (Gi ronde), II, 658. Sainl-Savin(Vienne), II, 661. Saint - Savinien, II. 659. Saint-Saviol, II, 37S. Saint - Sébastien, I, 259. — II, 378. Saint-Sébastien (cap de), I, 260. Saint - Seine - l'Ab bave, H, 648. Sainl-Sernin.II, 656. Saint-Servan, 1,201, 250, 482. — II, 360, 626,6 34, 676. Saint-Sever (Calvados). H, 171, 630. Saint-Sever (Landes), I, 169, 333, 373, 416. — II, 338, 590, 658, 677. Saint - Scver (faubourg de Rouen, Seine-Inférieure), II, 537. Saint-Simon,II, 320, 327, 383, 640. Saint - Sulpice - Laurière (HauteVienne), II, 376, 377. Saint - Sulpice - lesChamps (Creuse), II, 664. Saint - Sulpice - lesFeuilles (HauteVienne), II, 664. Saint - Symphorien (Gironde), II, 383, ; 593, 658. Saint - Symphorien de-Lav (Loire), II, 650. Saint- Svmphoricn d'Ozoïi (Isère), II, 651. Saint - Symphoriensur-Coise (Rhône), I, 477. - II, 335, 649. Saint-Tiiégonncc.II, 632. Saint-Thomas, III, 285. Saint- Trivior - de Courtes (Ain), II, 649. Saint-Trivier-surMoignans (Ain), II, 649. Saint-Tropez, 1,260, 393, 482. — II, 100,482,577,578, 653. Saint-Tropez (forêt de), II, 118. Saint-Vaast-de-laHouguc (Manche), I, 247. — II, 175, 475, 451, 635. Saint - Vaast - lès Mello (Oise), II, 175. Saint - Valéry - enCaux, I, 245, 482. — H, 148, 358, 397, 472,538,638. Saint - Valéry - surSomme, I, 244, 312, 482. — II, 327, 363,471, 542, 641. Saint- Vallier (Drôme), H, 145, 651. Saint-Vallier (AlpesMaritimes ), II, • 654. Saint-Varent,U, 660. Saint-Vaury, 11,664. Saint-Venant, 1,321, 375. Saint-Véran (col de), I, 38, 132. — III, 372. Saint-Victor (Loire), I I. 374, Saint-Victor (gorges de), I, 172. Saint-Vincent (fort, Basses-Alpes), I, , 391. — II, 576. Saint -V incent (mont, Cévennes), I, 93, 137. Saint - Vincent-dePaul (Canada), III, 285. Saint - Vincent - deTyrosse (Landes), H, 658. Saint - Vincent (ile, Antilles), III, 2, 296, 298, 315. Saint-Vincent (cap, Madagascar), III, 165. Saint-Vincent (passe et baie de, Nouvelle - Calédonie), III, 244, 370. Saint-Vincent (dent et plaine de, Nouvelle - Calédonie), III, 245. Saint - Vivien , II, 658. Saint-Ylic, H, 176. Saint-Yrieix, I, 167, 334, 373, 423. — II, 180, 370, 609, 610, 064, 685. Sainte - Adresse, I, 245. — II, 538. Sainte-Anne (fort, Canada), III, 281, 371. Sainte-Anne (Guadeloupe), III, 301, 309. Sainte-Anne (Martinique), III, 318, 371. Sainte-Anne (Grands fonds de, Guadeloupe), III, 300. Sainte- Austreberte, II, 356. Sainte-Barbe (pointe de, Basses-Pyrénées), 1, 259. Sainte - Barbe - du Tlélat (Algérie), III, 96, 97. Sainte-Baume, I, 55, 134. — II, 653. Sainte- Catherine (cap), III, 151. Sainte - Christine (île), III, 266. Sainte-Claire (cap), III, 150. Sainte - Croix (Ariège), II, 655. Sainte-Croix (archipel de, NouvellesHébrides),III, 255, Sainte - Croix (ile, Antilles), III, 295, 296. Sainte-Enimie , H , 666. Sainte-Eulalie (canal de), I, 231. Saintc-Foy (montagne de, Alpes de Savoie), 1, 43. Sainte - Foy-la-Grande (Gironde), II, 058. Saintc-Foy-l'Argentiôre (bassin bouiller de, Rhône), II, 207. Sainte - Geneviève , II, 656. Sainte-Hermine, II, 600. Sainte-Jamme , I . 380. Sainte-Livrade, H, 657. Sainte - Luce ( baie de), III, 165, 171. Sainte - Lucie ( ile, Antilles), III, 4, 295, 296,298,299, 313,339, 341, 343. Sainte - Marguerite (ile), I, 266, 393.
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Sainte-Marie (cap. Madagascar), III, 165. Sainte-Mario (Canada), III, 276. Sainte-Marie (Guadeloupe), III, 301, 305 Sainte-Marie (Martinique), III, 318. Sain le-Marie (Seineet-Marne), II, 298. Sainte-Marie-de-Madagascar, III, 161, 162, 163, 165, 170, 171, 173, 175, 176, 178, 182, 343, 349, 358, 360. Sainte - Marie - auxMincs (Alsace), I, 385. — II, 260, 273. Sainte - Marie - aux Mines (vallée de), I, 70. Sainte - Maure , II , 661. Sainte-Maure (plateau de), H, 39, 180. Sainte - Maxime, H, 482. Sainte - Menehould, I, 195, 346, 371, 418. — H, 241, 367, 532,644,078. Sainte-Mère-Église, II, 636. Sainle-Pazanne, II, 381. Sainte-Rose (Réunion), III, 178. Sainte-Rose (Guadeloupe), III, 308, 309. Sainte-Sabine, II, 177. Sainte-Sévère , II, 663. Sainte-Suzanne (Mayenne), 11,635. Sainte-Suzanne (Réuuion),III.178, 181, 182. Sainte - Victoire (montagne de), I, 54, 134. — II, 572, 652. Saintes, I, 171, 308, 328,335,356,373, 413, 482, 528,548. — H, 124, 601, 602, 659, 674. Saintes (les, îles), III, 295, 296, 298, 302,305, 307,371. Saintes-Mariés, II, 652. Saintes-Mariés (golfe des;, I, 263. Saintois (contrée), II, 36. Saintonge, I, 9, 308, 311, 427. — II, 33, 37, 38, 74, 84 ,
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TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
127,144,601,659. — III, 1 10, 384. Sangatang, III, 151. 202,226, 232.303, Sainlongc ( collines Salins-d'Hvôrcs(les, San-Giorgio (mont), 387. — II, 30, 91, de), I, 111, 138, Var), Il,"482. I, 132. 141, 141, 103, 314, 108. — 11, 059. Sallanches (vallée Sa bliers, III, 141, 329, 330, 333, 335, Sainlongc et Angoude), II, 37. 167, 210. 369,556,537,539, mois, 1, 336. Sallanches, II, 651. Sangomar, III, 125. 561, 648, 619. Sairitrie, il, 40. Salles - Curan , 11, Sau-Juan(sierra de), Saône (bassin et valSaire (riv.), I, 201. 656. I, 121. lée de la), I, 66, Saire (pointe de), I, Salles-sur-l'Hers, II, San-Lorcnzo, II, 112, 277, 278,299, 247. 668. 651. 427, 492. — II, Saire (val de), II, Salles d'a-.ile, I, San-Martino - di - Lo366. 35. . 537. la, II, 651. Saône (dép. do la Saissac, II, 66S. Salm (riv.), I, 224, San-Michel (colle), I, Haute-), I, 369, Saison (riv), I, 170. 139. 40. 371, 402,410, 420, 233. Salm-Steinthal (conSan-Nicolao, II, 651. 424,426, 432, 436. Saisons (voir aussi trée), II, 36. San-Pietro (mont), 452, 453,457,459, 'Température et Salmorenc (contrée), I, 58, 135. 477, 498, 500,527, Climat), I, 270, [I, 37. Santo-Pietro di Ten530, 541,510,349. 276, 111, 39, 131, Salon (riv.), I, 150. da, II, 654. — Il, 20, 26, 29. 132, 160, 107, 170, Salon (Bouches-duSan-Quilico (col de), 57, 63, 71, 73, 81. 180, 193,204, 213, Rhône), II, 233, I, 58. 87, 93, 110, 13i; 226. 245, 255,301, 373, 652. San-Romo, I, 268. 180, 199,206, 225, 314, 328. Salouen, III, 125, San-Thomé, 111, 193. 249, 253,261,293, Salcalaves (peuple), 128, 134. Sancergues, II, 662. 298, 319,498,502, III, 102, 166. 168, Salpêtre, III, 91. Sancerre, I , 173, 559,646, 670,082. 172, 174. Saluées, I, 371. 373, 413. — II, — III, 381, 383. Sakamodi, 111,93. Salut (iles du), III, 613, 662, 674. 386. Sakatia (ile), 111.102. 325, 333, 336. Sancerrois(contrée), Saône-ct-Loire (dép* Salât (riv.), I, 100, Salvagnac, II, 668. II, 39, 100, 214. de), I. 368, 371, 101,233.-11, 008. Salvango, II, 294. Sanccrrois (collines 402, 410,420,426, Sala-IIin, III, 94. Salvctat(la,Héraull), du), I, 111, 138. 436, 452, 453, 137, Salazes (massif des), II, 667. — II, 062. 477,492, 498, 300, III, 178, 179. Salvetal (la, AveySancoins, II, 662. 511,527, 536, 514. Salazie.III, 178, 180. ron), II, 656). Sancy (puy de), I, — II, 13, 20, 23, Salbert(monlag. de), Salviac, II, 657. 105, 137. 24, 26, 51, 57, 63, I, 66, 386. Sali/es (peuple), I, Sangatle, I, 242. 68, 71, 73, 75, 81, Salbris, II, 001. 295. Sangsues, III, 115. 85,90,93, 95, 131, Saldé, III, 138. Samalan, II, 656. Sanguinaires (iles), 132, 134, 137, 141, Salé (lac), III, 303. Samba (chute de), I, 269. 144, 172, 178, 186, Salée (Rivière), III, III, 154. Sanguinet (étang 197, 199, 203,213, 371. Sambor, III, 202, de), I, 231. 221, 223, 223,220, Saleinoz (glacier de), 215. Sankarani (riv.), III, 230, 249,233, 290, I, 28. Sainbre (riv), I, 211, 130. 291,300,498, 502, Salcnque, II, 39. 227, 238, 377. — Sannois, II, 178. 556, 648,670,682. Salerncs, II, 653. II, 319, 327, 362, Sanon (riv.), 11,328. — 111, 381, 383 Salers, II, 133, 001, 642. SansToucher(mont), 386. 665. Sambro à l'Oise III, 300, 371. Saonio (plante), III, Salèvcs (mont), I, (canal de). II, 327, Sansanding, 111,130. 170. 45, 133. — II, 641. Sanla-Cruz de la Saorge (Saorgio), H. 651. Sambre - et - Meuse Selva(baic),1,260. 578. Salice, II, 651. (collines de), I, 78. Sanla-Cruz (île de, Saosnais (contrée). Salicorne, III, 115. Sambre - et - Meuse Nouvelles - HébriI, 89. — II, 36. Salies (Basses-Pvré(dép. de), I, 341. des), III, 255. Saou (forêt de), I, nées), II, 181, 659. Samer, H, 179, 612. Sanla-Anna (col), I, 52,131. —II, 651. Salies (Haute-GaSamgoï, III, 131. 40. Saoura (oued), III. ronne), II, 663. Samnon (riv.), I, Santa-Lucia di Tal120. Salignac, II, 657. 185, 235. Iano, II, 054. Sapèque (monnaie), Saliuas (col de), I, Samoa(iles),III,253. Santal [bois de), 111, III, 216. 129. Samoê'ns, II, 651. 210. Sapeurs - pompiers. Salindrcs, II, 181, Samori (Etats de), Santal rouge, III, I, 476. 191, 192, 372. III, 130, 135, 139. 158, Sapignies, I, 354. — Salindrique, II, 39. Samré, III, 214. Sanlal (baie du), III, II, 545. Salines (pointe des), San (torrent), I, 156. 252. Sapinette, III, 287. III, 313. 371, San-Benilo (sierra Santa-Manza (golfe Sapins etsapinières Salines de l'Est (cade, Pyrénées), I, de), I, 209. (voir Pins et sanal des), II, 333. 126. Santa - Maria- Sichè, pins). Salines (pic des), I, San - Bénito (riv. II, 654. Saracolets, III, 133. 116, 138. Congo), lll, 153. Santenay, II, 95. Saramon, II, 655. Salins, I, 330, 388. San - Bernardo (col Santerrc, II, 28, 35, Sardines, III, 92, — II, 96,181, 185, di), I, 40. 282. 115. 560, 647. S an - Domingo Santoire (riv.), I, Sardaigne, 1,269. — Salins et saliiics (mont.), I, 126. 166. II, 565.-111, 289. voiraussi Marais Sandwich (port), III, Santones (peuple), Sardon, II, 335. salants), I, 339. 255. I, 294. — II, 601. Sardo7ies (peuple), — II, 580, 599. Sauga, III, 136, 367. Saône (riv.), I, 150, I, 295.
�TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
Sarguemincs,II, 368, 681. Sari cl'Orcino, II, 651. Sarino (riv.), I, 220, 238. . Sarladais (contrée), II, 38. Sarlat, I, 167, 328, 373,414,434,5*8. — II, 378, 593, 657, 674. Sarola-Carcopino.II, 651. Sarrancolin, II, 173, 596. Sarrasin, II, 24, 27, ■ 30, 34, 43, 44, 46, •47, 53, 56, 57, 59, 607, 009,024, 049, 660, 661, 664. Sqrrasins (peuple), I, 304. Sarre (riv.), I, 224, 227, 239, 382. " Sarre (bassin houiller de la), II, 206. Sarre ( canal des houillères de la), II, 328, 333. Sarre (collines de la), 1, 224. Sarre (dép. de la), • I, 344. Sarrebourg, II, 365, 550, 681, p. 679. Sarreguemincs , I, 335, 358,382,419. — II, 180, 283, 291, 681, p. 679. Sarrelouis, I, 320, 334, 349, 357, 382. — II, 550. Sars-Poterie,H,291, 293. Sartèiie, I, 372, 413. — II, 580, 054, 674. Sarthe (riv. et vallée de la), I, 180, 223, 235. — II, 342, 359,300,020, 621, 635. Sarthe (dép. de la), I, 363. 370, 402, 410,421,429,430, 452,453,457, 477, 498,500, 527,536. — II, 13, 20, 24, 26, 27, 48, 54, 57, 67, 71, 73, 81, 93, 125,127,131, 199, 225, 240, -26 7, 291, 292, 298,498, 500, 501, 502, 620,635, 670, 682. — III, 381, 383, 386. Sartffly, II, 635. Sarzeau , II, 477, 633. Sassbach, I, 322. Sassenage, II, 244, 569, 651. Sassère (aiguille du grand), 1, 32, 132. Salhonay, II, 558, 649. — III, 393. Satillieu, II, 666. Salory (camp de), I, 477. Saucourt-en-Vimeu, II, 542. Saugeois (val de), II, 37. Saugues, II, 666. Saujon, II, 339, 380, ^ 478, 059. Sauldre (Grande et Petite, riv.), I, 182,235.-11, 613, 602. Sauldre ( canal de la), II, 84, 341, 661, 602. Saule, II, 112, 118. Saule ( montagne du), I. 80, 136. — II, 644. Saulieu, II, 556,648. Saulncs, III, 387. Saulnois (contrée), II, 36. Sault (contrée, Ariège), 11, 38. Sault (Vaucluse), II, 652. Saulx (riv. HauteMarne), 1, 194, 237. — II, 644. Saulx (Haute-Saône), II, 646. Saulxures, II, 646. Saulzais- le -Potier, II, 662. Saumon, 111, 289. Saumonards ( fort dos), 1, 399." Saumur, 1, 177, 184, 335.337, 343, 349, 370,417, 477,479. — H, 100, 108, 229,377,379, 622, 634, 678. — III, 393. Saumurois (contrée), II, 36. Saussure (aiguille de), I, 28. Saut-de-Sabo (chute du), I, 165. Saut-de-Sabo, II, 222. Saut - de - la - Saule (cascade du), I, 166. Saut - de - l'Embouchure (chute du), III, 327. Sauternes, II, 593. Sauteux (peuple), III, 277. Sautadet ( cascade du), I, 153. Sauterelles, III, 91. Sauvagnac (puy de), I, 107, 137. Sauvagnière (mont delà), I, 100. Sauve, II, 282, 379, 667. Sauvebonno (vallée de), II, 108.' Sauveslre (contrée), II, 38. Sauvetcrre (BasscsPvrénées), 11,600,
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■126, 435, 452, 453, 457,459, 477,498, 500, 518,527,530, 544. — II, 20, 26, 57, 71, 73, 81, 93, 131, 145,172, 174, 185, 199, 225,249, 233, 319,335,498, 502, 500,051,070, 082. — III, 381, 383, 386. Savon, II, 442, 573, 652. — III, 101, 116, 117. Savone, I, 41. Savoureuse (riv.), I, 151, 232. — II, 559, 046, 647, Savoyard {étang du), III, 286. Savovard(pointcdu), III, 286. Scaër, II, 632. Scaglia (col de la), I, 57. Scarcies (Grandes et Petites, riv.), III, 125, 129, 135. Scarpe (riv.), I, 205, 238, 377. — II, 322 331,301, 5-16, 641, 642. Scarpe (fort de), I, 375. Sceaux, I, 371, 404, 421,477, 525, 538. — II, 299, 379, 512,527, 638,682. Scellières ( abbaye de), II, 531. Scey-sur-Saône, II, 646. SchalVouse, I, 216. Schlestadt, I, 333, 364, 420. - II, 679, p. 681. Schirmeck, I, 357. Schistes, II, 433. Schlucht (mont), I, 70, 385. Scbneifel ou Scbnee Eirel(monl), 1,76, 136. Schwarzwald (massif), I, 216, 218. Schwenau (lac de), I, 221. Scilly (ile), III, 258. Sciotot (anse de), 1, 248. Scolette\aiguille de), I, 34, 132. Scorff (riv.), I, 186, 235, 255, 394. II, 342, 627. Sculpture, III, 238. Sdama (tribu), III, 53. Se-bang-Kieng(riv.), III, 202. Scbaa Rouss (presqu'île de), III, 13, 22. Sebà-Mokrân(monl), III, 28.
609.,;..
Sauveterre (Gironde), II, 658. Sauveterre ( Aveyron), II, 656. Sauveterre (causse de, Lozère),!, 109, 138. Sauvette, I, 55. Sauvic, II, 538. Sauxillanges, 11,005. Sauzé-Vaussais, II, 660. Savanes, III, 325, 326. Save (rive), I, 167. — II, 668. Savenay, I, 177, 343, 357, 537. — II, 377, 379,625,634. Saverdun, II, 655. Saverne, I, 420. — II, 231, 328, 679, p. 681. Saverne (passage ou défdé de), 1, 71, 135. — II, 328, 365. Saverny, I, 350. Savès (contrée), II. 38. Savièrcs (canal do), I, 154. — II, 335, 050. Savigliano, I, 316. Savignac - les - Eglises, II, 657. Savignv (Côte-d'Or), II, 95. Savigny (Loire-etCher), II, 661. Saviue (col de la), I, 62. Savines, H, 652. Savoie, I, 22, 23, 299,343,347, 349, 350,358,302,372, 389, 437.- 11,30, 37, 77, 107, 108, 564, 650. Savoie (dép. de la), I, 350, 355, 358, 369,372,402, 410, 421,425,420, 432, 435,452,453,457, 477, 489,500,527, 536,544. —H,20, 26, 57, 71, 73, 77, 81, 93, 107, 131, 145, 172, 174, 183, 199,216, 225, 243, 249, 253,319,355, 498, 502, 564, 566, 650, 670, 682 . — III, 381, 383, 386. Savoie (dép. de la Haute-), I, 350, 355,358. 309, 372, 402, 410, 421, 425,
�492
TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
Scbaou (riv. et valSeignelay, II, 647. 291,293,294,298, lée), 111, 20, 35, Séminaires, I, 538. Seigneurs (féodali299,306,307, 355. 365. — III, 316, 379. té), I, 303. 498, 500,501, 530, Semine(riv.), I, 149. Sebdou, III, 41, 82, Seilhac, II, 665. 037, 670, 683. — 86, 97. Semeuse (riv.) , I, Seillc (riv., Jura). I, III, 381, 383, 386. 150. Sêbéfriv.), III, 154. 152, 232. — 11, Seine-et-Marne (dép. Scmoy (riv.), I, 77 Sebgàg (oued), III, 333. de), I, 368, 371, 34. 210, 213,238,380. Seille (riv., Meur402,410, 421,433, Sebourg, II, 205. — H, 332, 641. the), I, 224, 239. 452,457, 477,498, Semonches i ( forêt Sôche (montagne de 382. — II, 645. 500,527, 536, 543. de), II, 543. la, Alpes de ProSeilley, II, 179. — II, 12, 20, 23, Scmpach, I, 221. vence), I, 53. Sein (chaussée de), 20, 48, 51, 55, 57, Sempach (lac de), I, Sèche (rivière, RéuI, 254. 68, 71, 73, 79, 81, 221. nion), III, 179. Sein (ile de), 1. 93, 101, 127, 131, Seclin (et fort de), Semur (Côte-d'Or), 254. 137, 178, 199,225, I, 197, 371, 413. I, 378. — II, 331, Seine (fleuve), I, 186 242, 244, 249, 233, 549, 642. — Il, 180, 374, etsuiv., 192, 368. 291, 307, 355, 49S, 550, 648, 674. Secondigny, II, 660. — II, 14, 319,322, 500,501, 502, 525, Semur - en - Brion Secrétaires et sous323,524, 525, 527, 528,639,670,083. nais (Saône-etsecrétaires d'é528,531,639,044, — III, 381, 383, Loire), II, 649. tat, 1, 441, 442.— 648. 386. Sen (arbre), III III, 9. Seine (vallée et basSeine-et-Oisc (dép. 237. Sedan, I, 210, 213, sin - de la), I, 9, de), I, 368, 371, Senalba (mont), 111 319, 335, 330, 352, 141, 186, 187, 183, 402,410,421,429, 28, 365. 361,371,380,381, 189,273,274,275, 430,436,452, 454, Sénart (forêt de), II, 412,428.-11,229, 276, 279, 368. — 457,476,477,496, 117. 270,273,366, 367, II, 108, 319, 323, 498,500,507,512, Sénat, I, 439, 550. 531, 532, 644,672. 356, 366,369. - 527, 536, 543. — Séné, III, 101. Sédanais (contrée), Seine (baie de la), II, 10, 20, 23, 26, Sénecterre, II, 065. II, 35. I, 246. 48, 51, 55, 57, 60, Seneffe, I, 205. Séderon, II, 652. Seine (canal de la 63, 65, 68, 71, 73, Sedhiou, III, 129, Sénégal (fleuve), III, Haute-), I, 191.— 77, 79, 81,93,101, 134, 139, 140. 123, 127,133,135, II, 323, 643. 106,107,108,127, 142, Seduni (peuple), I, Seine (dép. de la), 131, 178, 180, 139, 295. Sénégal (contrée) , I, 356, 368, 371, 205,225, 226, 231, Sée (riv., Manche), III, 2, 3, 7, 9, 123, 402,403, 410,421, 244, 249, 253, 202, I, 201, 236, 249. 131, 133, 134, 136 426,429,430,432, 273,287, 298,306, — II, 330, 635. et suiv., 141, 143, 435, 437,450,452, 307,355,498, 500, Séez (Orne), I, 328, 144, 145,341,343, 454,456,457,459, 501,502,527, 639, 546, 548. — II, 347, 318, 350, 352, 476, 477,496,498, 670, 683. — III, 540, 636. 353, 354,356,357, 500, 507,509,510, 381, 383, 380. Séez (riv., Suisse), 358, 360, 367. 512, 514,518, 520, Sek/canais (peuple), I, 221. Sénégambie, 111,123 527,536,543, 549. III, 278. Segala (plateau du), et suiv., 148. — II, 12, 20, 26. Sé-kong (riv.), III, I, 110, 13S. — II, Senetosa(cap),1.269. 57, 71, 73, 81, 93, 202. Senez, I, 328. — II, 38, 136, 138. 101, 103, 106, 107, Sel (voir aussi Sn576, 653. Segalauni (peuple), 131, 106, 192, 197, lines et Marais I, 295. Senlis, I, 196, 328, 199, 220,225,226, salants) I, 509.— Seggucur (oued), 335, 371,419,348. 230,231, 237, 238, II, 181, 601, 043, III, 37. — 11,67,175, 226, 249, 250,253, 255, 668. —III, 93, 99, Segonzac, II, 559. 364, 529,640,080, 286, 290,291, 293, 115, 142,164,216, Ségou Sikoro, 111, Senlis (traité de), 298, 306,307,315, 223, 290, 384. I, 314. 123,130, 135, 140. 355, 498, 499,501, Sel (le, localité), II, Sègre (riv.), I, 228, Senne (riv., Belgi525, 638, 670, 632, 633. 391, 417. — II, Si. que), I, 205, 238. 683. — III, 331, Sélé (glacier du), Segré, I, 181, 370. Sennecey-le-Graud, 383, 386. I, 49. II, 648. — II, 342, 361, Seine - Inférieure Selish (peuple), III, 622, 634, 678. Senonais (contrée), (dép. do la), I, 278. Segurc (lignite de), II, 35. 368, 370, 402, Selle (glacier de n, 2u. Senones (Vosges), I, 403,410,421, 424, la), I, 49. Seguret-Foran (gla385.- 11,261,363, 426, 429, 436, Sellerie, H, 296. — cier du), I, 49. 553, 646. 450, 452,453,454, III, 116. Ségusiavi (peuple), Senones (peuple), I, 456,457, 477,496, Selles-sur-Cher, H, I, 294. 294, 295. 498,500,505,507, 274, 661. Seiches (riv.), I, 90, Senonches, II, 179, 510,512. 514, 520, Sellières, H, 647. 185, 235. 543, 662. 527, 530, 543. — Selommes, II, 661. Seiches, II, 634. Sénoudébou,Ill,128, II, 13, 20, 23, 26, Selongev, II, 648. Seigle, II, 34, 52, 139. 48, 51, 57, 65, 68, Sélune(riv.), 1,201 53, 54, 56, 57. Senouire (riv.), I, 71, 73, 81, 91, 93, 236, 249. — il 79, 607, 009, 610, 179 235. 101, 106,107, 127, 330, 635. 624, 649,050, 061, Sens,!, 197,297,299, 129,131,166,192, Selz (riv.), I, 222, 662,664, 665,666. 326, 328,335, 371, 197,199, 225, 226, 239. — III, 79. 423, 539, 540,547, 237, 242, 249, 230, Sémaphores, I, 456. Soigne (col de), I, 548.-11,284,369, 253,255,261, 272, Semnoz (mont), I, 25, 30, 132. 374,377,533,647, 274, 283,287, 290, 45, 133. 685.
�TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
Sensée (riv.), I, 205, 238, 042. Sensée (canal de la), II, 322, 331, 042. Séounc(riv.), 1, 100. Sêpet (cap), 1, 203. Sept-Iles, I, 251. Septimanie, I, 300, 302.- 11,579,584. Sept-Lacs, I, 133, 154, 229. Sept-Laux (monta guedes, voiraussi Lacs , montagne des Sept-), I, 48, 133, 229. Septmoncel, H, 132, 243, 285, 560. Sept-Pagodes, 111, 234, 238. Sept-Vallées, II, 38. Sequanaise (Grandie), I, 298. — 11, 558. Sequani (peuple), I, 294. Sera (djebel), III, 28. Séran (riv,), 1, 119, 232. Séranne (montagne de la), I, 100, 137. — II, 667. Sercq (ile), I, 248. Serein (riv.), I, 197, 236.-11,647,618. Sereine (contrée), II, 3.5. Screr (peuple), III, 133. Serfs, I, 305. Sergincs, II, 648. Sengnan, H, 99. Sermaize, II, 185. Sermano, II, 654. Serpents, III, 158, 210, 216, 321. Scrqueux, II, 357, 359. Serquigny, II, 357, 359. Serra di Scopamene, II, 634. Serrant (coulée de), II, 100. Serrât (cap), III, 13, Serre (riv., Ardennes), I, 195, 237. Serre (contrée, Franche-Comté), II, 37, 362, 640. Serre (forêt de la), II, 110, Serre - de-la-Baguede-Bourdeillal(Pyrénées - Orientales), I, I. Serres (Hautes-Alpes), 11, 652. Serières (pie de), I, 121, 133. Serières, II, 666. Sersou (plateau du), III, 15, 24, 68. Servance(ballon de), I, 70, 386.
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Serverette, II, 606. Ain-Sfissifa, III, Sig (riv. et plaine Servian, II, 007. II, 48. du), III, 22, 23, Services maritimes, Shepherd (iles), III, 31, 44, 67, 75, 80. H; 405, 406, 407. 255. Sigean, II, 581, 66S. Sery-Gipe (ile), III, Siagne (riv.), 1, 157, Sigean (élaug de), I, 329. 232. — 11,14, 653, 231, 262. Sésia (dép. de la), 651. Sigli (cap), III, 12. I, 345. Siam et Siamois, 111, Signy-le-Petit (ArSésame, II, 434. — 201, 203, 214. dennes), II, 220, III, 140, 158, 230. Siam (golfe de), III, 644. Sestral (mont), I, 201, 203,205,208. Siguy-l'Abbaye (Ar125. Siaulme (riv.) , I, dennes), 11, 641. Sestrières (col de), 178. Sigoulés, II, 657. I 39 Sicié (cap), I, 263. Signer (port ou col Sétif, III, 40, 41, 43, Sidi -Abdallah de), 11, 629. 50, 61, 65, 72, 90, (mont), III, 32. Siguiri, III, 139. 94, 97, 366. Sidi-Abd-Allah-bcnSibl (riv.), I, 221, Sétif (plaine de), 111, Mohammcd-cl239. 19, 22, 80. Hamlili (marabout Sikaso, III, 140. Seltepani (mont), I, de), III, 11. Sikka (ou Salsaf, 40, 132. Sidi-A bd - el-Kader riv.), 111, 33. Sellons (réservoir (mont), 111,25,70. Sikkak (la), III, 41. des), I, 197. Sidi-Abd-el-KaderSiliana (riv.), lll, Seudre(riv.), I, 170, ed-Djilâni, III, 54. 38. 234, 257. - II, Sidi-Ahniet-Tedjini, Silice, II, 94, 176. 338, 659. III, 51. Sillé(forètde),I, 90. Seugne (riv.), 1,171, Sidi-Aïssa,III, 11,22, — II, 117. 234. — II, 659. Sidi-Bel-Abbès, III, Sillé-Ie- Guillaume Seulles(riv.), 1,200, 34, 40, 50, 04, 05, (Sarthe), 1, 275, 236. - II, 636. 67, 76, 79, 85, 90, — H, 359, 361, Scurre, II, 372, 64S. 94, 365. 635. Suèves (peuple), I, Sidi-bel-Abbès(plaiSillery (CanadaUII, 294. ne d,-), III, 80. 275. Sévérac- Ie-Chàteau, Sidi-bou -Maheddin, Sillery (Marne), II, II, 383, 384, 656. III, 94. 96. Sévéraise (riv.), I, Sidi-Brahîm (plaine Silurien (terrain), 154. de), III, 23, 45. I, 5,17. Sèves (riv.), I, 200. Sidi-Daoud, III, 115 Sllvanectes ( peu— Il, 330. Sidi-Dris (mont), III, ple), I, 293. Sévil (sierra de), I, 27. Silvauès, II, 187. 126. Sidi-el-Hani (SebSimeyrols, II, 209, Sevran-Livry,1,512. kha), III, 38. Simnie (riv.),I, 220, SèvreNuntaise(riv.), Sidi-el-yiekkt (cap), 238. I, 184, 235. — II, III, 14. Simmor-Kopf, I, 74, 341, 634, 660. Sidi-es-Senoussi,III, 136. SèvreNiortaisefriv.), 5 t. Simoûn (vent), lll, I, 171, 234, 250, Sidi-Ferruch, 111,12, 42. 284. — II, 339, 42, 69. Simplon (mont), I, 659, 660. SidiMecid (djebel), 144. Sèvres, I, 404, 422, III, 27*. Simplon (dép. du), 539. — II, 289, Sidi- Mohammed I, 344. 290,291, 293, 294, ben-Abd-er-RahSimpson (lac), III, 513, 527, 039. man - bou - Kou303. Seybouse (riv.), III, brin, III, 54. Simpson (baie), III, 35, 35, 72. Sidi- Mohammed 303. Seyches, II, 657. beu-Aïssa, 111,54. Sin, II, 549, 643. Sevne (Basses-AlSidi- Mohammed Sincey (bassin houilpes), I, 391, 39S. ben-Bouziàn, 111, ler de), II, 207. — II, 653. 54. Siuder, III, 131. Seyne (la, ville et Sidi - Moulaï-Taîeb, Siné, III, 125, 134. port, Var), I, 265, III, 54. Singapore, III, 212, 482.-11,222,295, Sidi-Youcef-el-Hani242. 482,573, 577,084. saki, III. 54. Singe (passage du), Seysscl (Ain), I, 62. Sidi-Zaher, III, 11. I, 218. — II, 96,172, 538, Sienne (riv.), I, 201. Singes, III, 141,158, 649. 236. — H, 330, 216. Seyssel (Haute-Sa635. Sinnamary,I[[, 326, voie), II, 651. Siénou-Fo (peuple), 330, 336", 337, 371. Sézanne, I, 335. — III, 133. Sinnamary (riv.), lll, II, 367, 644. Sierra Leone, III, 326, 336. Sfa (col de), III, 29. 158. Sinope (riv.), I, 201. Sfaks, III, 111. Sierra Leone (cap), — II, 635. Sfax, III, 41, 108. III, 125. Sinlzheim, 1, 322. 114, 116, 366. Sierra - Leone (riSiorac, II, 378. Sfissifa, voir aussi vière de), III, 129. Sioule (riv.), I, 180,
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TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES. Solignac-sur-Loirc, II, 660. Soligny-la-Trappc, II, 540. Solliès-PontJI, 653. Solnan (riv.), I. 152. Sologne (contrée), 1, 110,111,230,423. — II, 34, 39, 40, 136, 147, 615. Solre-le-Chàteau.Il, 642. Solutré, I, 289. Som (Grand), I, 51, 134. Somain, II, 362, 303, 364, 548. Somàli ( territoire des), III, 190. Sombacourt, I, 353. Sombernon, II, 648. Sommaisne, I, 195. Somme (riv. et vallée de la), I, 202, 203, 237 , 244, — II, 265, 326, 362, 541,542, 640,041. Somme(canal de la), II, 327, 641. Somme (villes de la), 1, 313. — II, 541. Somme (dép. de la), I, 368, 370, 402, 403,410, 422,425, 429,430,452,453, 457, 476,496,498, 500 , 508 , 527 , 536, 543 . — II, 10, 20, 23, 26, 48, 51, 54, 55, 57, 60, 65, 68, 71, 03, 81, 93, 103, 106, 10S. 127, 131, 137,141, 166, 180,199,203, 225,220,229,231, 237, 241,249, 253, 255,265,266, 272, 274, 282,287,291. 306, 307,498,500, 501,502,541,542, 041, 670, 684. — III, 381, 383, 380, 387. Somme-Soude(riv.), I, 194, 237. — II, 644. Sommery, II, 241. Sommevoire, 11,220, Sommières, II, 274, 311,375,582, 007. Somport ( ou port . de Canfrauc) , I, 124, 139. — III, 372. Sompuis, II, 644. Song-bé (riv.), III, 203. Song-bo (ou Rivière Noire), 111,225. Song-ea (riv.), Ht. 218, 369. Song-da-gian (voir Song-bo, riv.). Song doc (riv.), III, 204. Song-giang (estuaire du, Annam), III, 218. Song-gianh ( riv., Ton'kin), III, 223. Song-koï (ou fleuve Rouge), III, 218, 219,221, 225, 239, 369. Songeons, II, 640. Song-nia (riv.), III, 216, 218, 221,369. Song-than-bac (canal de), III, 226. Song-thuong (riv.), III, 226. Soonwald (mont), I, 74, 136. Son-tay (ou Son-taï, ville et province de), III, 225, 223, 235,237,238, 369. Sorbonnc, I, 541. Sore, II, 338, 658. Sorèze, II, 588. Sorgho, II, 146. — 111,80,113. Surgues (riv., Vaucluse),I, 155, 233. Sorgucs (riv., Aveyron), I, 165. Sorgues (Vaucluse), II, 100, 373. Sormonne (riv.), 1, 211, 238. Sornac, II, 665. Sornin (riv.), 1,178, 234.-11,649,050. Sos, I, 294. Sospcl, II, 054. Sotiates (peuple), I, 294. Soltevast, II, 360. Sotteville, II, 261, 538, 683. Souabe (Alpes de, voir Alpes). Souahéli (idiome) III, 159. Souche (la), II, 298. Soucieux, II, 191. Soucv (fosses du), I, 200. Soudan, III, 8, 134, 142, 343, 347. Soudan français, III, 123,126,135, 137, 139, 141, 142. Soude, 1, 120. Souf (oued), III, 32, 45, 74, 87, 98. Souillât (oued), III, 46. Soufre, II, 433. — III, 310. Soufrière (la), III, 300, 308, 310, 371. Souillac, II, 594, 657. Souilly, II, 645. Souk (marché couvert), III, 110. Souk-Ahras (massif), III, 27,46,73. 83, 86, 97, 366. S ouk-el-Arba (plateau et ville de) III. 45, 108, 114, 116. Soulaines, II, <)43. Soûle (contrée), 1 310,311,335,338. — II, 38, 598. Soûle (forêt de), II, 118. Soidle (riv.), I, 201, 236. Soulossois(contrée), H, 36. Sôuluusé (riv.), I, 50. Souliz (ballon de), I, 70. Soultz à Strasbourg (canal de), II, 333. Soullzmatl, 11, 185. Souma, III, 93. Suumaintrain, II, 242. Souppes, II, 175, 311. Sources minérales (voir Eaux minéraies et thermales). Sourdeval, II, 298, 636. Sourds - muets, I, 426. Souriquois (peuple), III, 271, 273, 277. Sourmicl, III, 27. Sournia, II, 655. Sousfaua (oued), III, 122. Sous-le-vent (arrondissement), voir Vent. Sous-préfet et souspréfecture, 1,342, 416, 550. — III, 47, 60. Sousse, III, 14, 103, 111,114,115, 116, 366. Soustons, II, 338, 658. Soustons (étang de), 1, 109, 231. Souterraine (la), II, 664. Southamplon, III, 322. Sout h-Foreland (cap, Angleterre), 1, 243. Soutiens de famille, 1, 466. Souvigny, II, 603. Soyo.iS, II, 191. Spa, I, 77. Spano-Guasconia, I, 302. Sparte et sparterie, 111, 86, 170. Speierbach (riv.) , I, 222, Spezia (golfe de la), I, 158. Spickeren, I, 331.
235. — II, 663, 665. Sioulot (riv.), I, 180. Sioux (peuple), 111, 276, 277. Sirac (pic de), I, 50. Siradan, II, 188. Sirocco' (vent), I, 14, 272, 284. — — II, 42. Si-Saïd, III; 24. Sissone, II, 640. Sistcron,I, 150,328, 333,372, 301, 411, 424. — II, 570, 653, 672. Sitter (riv.), I, 219. Sivry (signal de), I, 84. Six - Madun- Badus (crête du), I, 215. Sizun, II, 632. Slack (riv,), I, 243. Sraa(Ujebel), 111,32. Smeida (plateau), III, 30. Sœckingen, I, 217. Soccia, II, 054. Société générale (Banque), II, 419. Société de dépôts et comptes courants (Banque), II, 419. Sociétés indigènes de prévoyance et de prêts mutuels, III, 77. Société (archipel de la), III, 256 et suiv., 267, 370. Socoa (fort de), I, 399. Soc-hang, III, 208. Sofaïa, III, 309. Soglio (monte), I, 34, 134. Soie (vers à soie et soieries), II, 145, 146, 276 et suiv., 431.434,443, 462, 4631561,568, 580, 649,050,651,652, 661. 666, 667. — III, 87, 170, 171, 212, 222, 223,33, 237, 238, 239. Soirap, 111, 201,203. Suissonnais (contrée), II, 28, 35, 135, 137, 309. ■ Soissons, I, 196.300. 302,328,335,337, 346,371,378,411, 546,548.- 11, 05, 67, 362, 363, 524, 529, 640, 671. Solenzaia (torrent), I, 228. Solesmes (Sarthe), _ II, 620. Si lesmes (Nord). II, 365, 549, 642. Soleure, I, 220. Solferino, I , 330, 398.
�TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
Spincourt, II, 645. Sud (élier du), I, Spire, I, 346. 185. Spii itueux, voir AlSud-Bcveland (ile), cools , Eaux-deI, 204, 205. vie et Liqueurs. Sud-Est (passe), III, Stabiacco (torrent, 286. I, 223. Suède, II, 405, 437. Stadaconé (ou Qué— III, 4, 299 303, bec), III, 271, 274. 305, 306. Stains, I, 380. Suclteri (peuple), I, Staffarde, I, 323, 295. 398. Suelza (mont),1,121. Stanley Pool ( ou Suessiones (peuple). N'coussa, lac), III, I, 293. 151, 155. Suèves (peuple), I, Slaouéli, III, 42, 09, 302. 86. Suez (ville et canal Start (pointe de), II, de), 11,407.- 111, 392. 99, 187, 251. Stations balnéaires, Suez (isthme de), II, voir Bamsdc mer 451. et Eaux minéraSuhr (riv.), I, 220. les et thermales. Suifs (voir GraisStéarine, II, 442. ses). Sleenkerque, I, 205, Suippe (riv.), 1,190, 321. 237. — II, 644. Stecnwordc, II, 643. Suippes, II, 644. Steinlhal (ou Bande Suisse (et Suisses), la Roche), II, 36. I, 215, 216, 374, Stcllo (mont), I, 58, 430, 437.—II, 370, 134. 409,449, 450, 454, Stccay, II, 220,550, 467. 551. Suisse (plaine de la), Stéphaniéviile, III, I, 58, 59. 156. Suize (riv.), I, 194, Steppes (e! région 237. — II, 644. des), 111. 19,' 33, Sullias (pavs), II, 68, 86, 114, 115. 39. Stollhofen, I, 322. Sullv-sur-Loire, II, Stora (ville et golfe 661. de), III, 13, 72,99. Suma-Mary, 111, 335. Strasbourg, I, 299, Sumène (riv., Can318,320,327, 328, tal), 1, 166. 335, 351,362, 385, Sumène (Gard), II, 420, 543, 517. — 145, 667. II, 103, 238, 282. Sundgau (contrée), 299, 302,328,335, I, 72,322.-11, 36. 345 , 408 , 679, Sungtraug, III, 210. p. 681. Superficie de la Stura (dép. de la), France et de ses I, 344. colonies, I, 2. — Styring-Wendel, II, II, 609 et suiv. — 220. — 111,341, 343 et Subollates (peuple). suiv. I, 294. Superga (collines Substituts, I, 529. de), I, 50, 134. Suc de Jlontfol Surand (riv.), L (mont), I, 97. 150. Suchet (mont), I, Surate, III, 3, 192. 62, 135, 387. Surdon, II, 358,359. Sucre (el canne à), Sure (riv.), I, 221, I. 508, 509. — 11, 239. 67, 68, 244, 215 Suresnes, II, 101, et suiv,, 432, 433, 178. 410, 442,407, 525, Surgères, II, 659. 546,643,654, 658. Surmelin (riv.), I, — III, 81, 101, 194, 237. — II, 143, 158, 161, 163, 644. 170,171.184, 180, Surmond, II, 173. 188, 198, 209,210, Surprise (ile), III, 212,216,222, 223, 257. 236,250,262, 267, Sursis d'appel mili337,319,321, 322, taire, II, 466. 311,349, 376, 388. Surville (havre de), Sucy, I, 380. I, 248. Taffîlet, III, 93. Tafia, III, 308, 318, 339, 350, 351. Taîna (riv.), III, 33. Tafna (traité de la), 111, 44. Tafrent (chaîne dul, III, 27. Ta q als (peuple), III, 205. Tâgdemt, III, 68. Taggia (torrent), I, 158. Taghil, III, 93. Taguelsa (mont.), T 111, 24, 36. Taguin (oued), III, 19, 34, 36. Tababor (contrée), Taguin, lll, 44. III, 89. Tahiti (mont), III, Tabac, I, 505, 509, 256. 510,511.-11,33, Tahiti, III, 4, 216, 66, 67, 70, 71, 77, 256 et suiv.. 262, 431,440, 442,030, 264, 313, 348, 354, 657,658.-111, 80, 370. 106,114, 170, 186, Tahont n'Eggich 188, 198, 209, 212, (ile), III, 131. 216, 222,223, 236, T a Va r an o u (pres256,262, 296, 309, qu'île de), 111,256. 318, 353. Taï-biuh (riv.), III, Tabaga (djebel), III. 226. 31. Taillebourg, I, 308. Tabago (ile), III, 2, — II, 380. 4, 293, 296, 29S, Taillefer (pic de, 299, 341, 343. Pyrénées-OrientaTabarca(ile),III, 13, les), I, 115, 118, 115. 138. Tabaria (oued), III, TailleTer (piede, Al38. pes du Dauphiné), Tabe (ou Saint-BarI, 50. thélémy, pic de), Tailles (plateau I, 122, "l 38des), I, 77, 136. Tabia (riv.), III, 97. Tailleurs, II, 282, Table (pointe de la), 518. III, 178. Taillis (voir aitssi Tabletterie, II, 289, Forêts, II, 119. 442. Tain, I, 148. — II, Table-Unio (mont), 145, 569, 651. III, 245. Taï-ninh (ville et Tabuchet (glacier province de), III, de), I, 49. 207, 210. Taconnaz (glacier Taï-nguyen (prode). I, 28. vince de), 111,235. Tacul (pic du), I, 28. Taintroué (la, riv.), Tacul (glacier du), I, 224. I, 28. Taiohaé (ville et Tademayt (plateau), baie de), III, 266, _ III, 120, 122. 267. Tademit (torrent), Takalis (peuplade), III, 38. 111, 278. Tadinou, 111, 247. Takamaka (arbre), Tadjemont, III, 71. III, 167. Tadjer(râs-),III, 15. Takdemt, III, 44. Tadjera (djebel),III, Takitouncht, III, 23. 27. Tadjoura, III, 190. Tak-itouut (col de). Tadjoura (baie de), III, 26. III, 190. Tak-itount (mont), Tadoussac, III, 273, lll, 94. 275. Takouch (mont), Tadzervina, III, 94. III, 27. Tafaraoui (mont), Talbert(sillonde),I, III, 23. 251. Tafat (mont ), III, Talèfre(aiguillede), 27. I, 26. Suze (Italie), I, 315. Suze(pasde), 1, 315. Suze (la, Sarthe), 11, 379, 635. Suzon (val), I, 80. Suzon (riv.), I, 150. Svdney, II, 407. — III, 231, 250, 202. Sylans (lac de), 1, 149, 229. Synodes et commissions synodales, I, 549.
�495
TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
Tarare (massif de), I, 93, 137. — II, 649. Tarascon (Bouchcsdu-Rhône), 1,148, 356, 525. — II, 181, 371,373, 375, 575,652, 673. Tarascon (Ariège), I, 356. — II, 597, 655. Taravaïfou Belcher, îlot), III, 265. Taravao(isthme de). III, 256, 257, 370 Taravo (riv.), 1,227, 239. — II, 654. Tarbelli (peuple), I, 294. Tarbes, I, 169, 328, 373,420,457, 478, 548. — H, 124, 382, 383,596, 655, 679, p. 681. — III, 393. Tarbes (plaine de), II, 38. Tarbesou (pic de), I, 122, 138. Tardenois (contrée), II, 36. Tardes (riv.), I, 182, 235. — II, 664. Tardets - Sorholus. II, 659. Tardoire (riv.), I, 171, 234. — II, 659. Tarentaise (contrée), I, 41, 43, 154,328, 349, 546, 547, 518. — 11. 37, 210, 565. Targon, II, 658. Ta ri fs comm erciaux, 1, 502, 503. Tarn (riv.), I, 164, 226, 233. — II, 336,376, 587,595, 656, 668. Tarn (dép. du), I, 285, 356,368, 372, 402,410,422,436, 452,453,457,477, 498,500,527, 536, 544. — II, 20, 23, 24, 26, 34, 57. 63, 69, 71, 73, 81, 91, 93, 98, 131, 187, 200, 225, 249, 253. 274,294,370,498, 501,502,587; 666, 668, 670, 684. — III, 372, 381, 383, 387. Tarn - et - Garonne (dép. de), I, 343, 355, 356,368, 373, 402,410,422,424, 426, 436,452,453, 457,477, 498,500, 527, 536, 544. — II, 20, 26, 32, 48, 57, 64, 71, 73, 81, 91, 93, 108, 131, 143, 100,200,225, 249, 253,280,498, 501,502, 595,650, 670, 684. — III, 372,381, 383,387. Tarnon (riv.), I, 16 4. — II, 006. Taro (dép. du), I, 344. Taro (plante), III, 2+6, 250, 256,262, 267, 353. Tartas, I, 335. — II, 596, 658. Tarusates ou Aturenses (peuple), I, 294. Tasili du Nord (plateau), III, 118, 119. Tasili du Sud (plateau), III, 119. Tasselot (mont), I, 80, 136. Tatihou (ile de), I, 247. Taucb (montagnes de), I, 120. Taulé, II, 632. Taunus (mont), I, 218. Taureau (passe du, Nouvelle Calédonie), III, 252. Taureau (château du, Finistère), 1, 399. Taurignan - Castet, II, 336. Taute (riv.), I, 200, 236, 247. — II, 329, 635. Tauves, II, 665. Tavaria (riv.), 1, 227, 239. Tavel, II, 100, 181. Tavernes, II, 653, Tavetsch (gorge de), I, 215. Tavignano (riv.), I, 228, 239). — II, 654. Taxes de consommation (voir Contributions et Impôts). Tay-ho (lac), III, 233. Taza (col de), III, 23 , 44. Tchad (lac), III, 122, 136, 152. Tchiloango.HI, 152, 154. Teahoroa, III, 201. Téavaroua, III, 201. Tebessa, III, 39, 71, 83, 97. Tebourba, III, 38, III, 116. Teboursouk, 111,115. Tech (riv.), I, 159, 233, 262, 348. — II, 655. Tedjidjit (oued), lll. 119. Tedlès (cap de), III, Teghime (col de), I 58. Teil (le), II, 179, 370, 375, 581. Teilleul (le , II, 630. Teillon (mont de) I. 54, 134. Teinturerie, II, 256. — III, 199,238. Tekava (ilot), III, 265. Tekister (oued), lll, 97. Té-Kliang (mont), III, 213. Tekka (oued), III, 39. Telagh, III, 82, 89. Télégraphe, I, 453. 456.—11,388,389. et suiv. — III, 98, 99, 374. Tell (contrée), III, 15, 22, 27, 39, 40, 46, 49, 75,88, 91, 113, 114, 341. Témaçin (oasis), III, 72, 74. Témassînin, III, 118, 121, 122, 366. Témou (ile), 111,263. Température (Saisons), I, 276, 277, 278. — III, 39, 132, 328. Tenay, II, 649. — III, 393. Tcnce, II, 666. Tende (col de), I, 40, 132, 277, 347, 390. Tcndonêra (mont), I, 126. Tendfelt(mont.),III, 23. Tcndo (voir Tanoé, riv.). Tendre (monl), 1,62, 135. Ténès, III, 44, 68, 96, 100, 305. Ténès (cap), III, 12, 92, 93. Ténia, III, 41. Toniahé (lac), III, 127. Téniet-cl-ilaad(col), III, 24, 89. Tcniet-el-IIaad, III, 44, 49, 70. Teniett-es-Sacy (col), III, 11, 48. Tensilt(Scbkha),lIl, 36. Tenu (riv.), I, 1S4, 235. — II, 341. Tépou (monl), III, 327. Ter (riv.), I, 323. Tergnier, II, 362, 363.
Talèfre (glacier de), I, 28. Talekth (massif de), lll, 26. Taleudais (contrée), II, 40. Talcschistes, I, 4. T ali fe m e (pointe de), I, 254. Tallard, II, 652. Talmont, II, 660. Tamariniers, III, 210. Tamaroulo (mont), III, 257. Tamatave, III, 167, 169, 170, 171, 173, 174, 187, 368. Tamatave (rade de), III, 165, 170. Tambaoura, 111,141. Tam-diep (col de), III, 221. Tameutit, III, 120. Tamesguida(mont), 111,27. Tamgoût (mont), III, 26. Tamina (torrent), I, 219. Tamoul (langue), III, 198. Tan, III, 237, 337. Tan-an, III, 208. Tananaraive (voir Antauanarivo). Tanargue (massif de la), I, 97, 137. — II, 666. Tanaro (riv.), 1,325. Tauaro (dép. du), I, 344, 345. Tanca-la-Porta (col de), I, 120. Tancarville, I, 193. Tanearville (canal de), II, 474. Tanger, III, 43. Tangue, II, 16. Tanguy (pointe),III, 327. Taukisso (riv.), III, 130,135,139,367. Taninges, II, 651. Tanlé (port de), III, 244. Tanna (ile), III, 254. Tannay, 11, 664. Tanoé (riv.), III. 146, 147. Tautouville, II, 100. Taou-ata (ile), III, 266. Taourga, III, 44. Tapa (étoffe), III, 267. Tapanahoni (riv.), III, 326, 327, 335. Tapis, II, 256, 275, 276,667.-111,95. Tapisseries, II, 287. Tarare. 1,476. —II, 262,263,281, 374, 564, 649, 679, p. 681.
�TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
Termenès (contrée), II, 39. Ternois (contrée). II, 35. Ternoisc (riv.), 1, 203, 237. Térouannais (contrée), II, 35. Terracine, I, 344. Terrain agricole,\l, 6, 7, 8. Terrains cambriens, I, 5, i7, 247. Terrains calcaires, I, 5, 7 et suiv. 13. 17, 23, 44, 50, 51, 54, 58 et suiv. 65, 71, 73, 77, 80, 81, 82, 84, 80 et suiv. 98, 100 et suiv. 109 et suiv. 122, 124, 130, 150, 155, 165, 166, 171, 175, 209, 210,215,216, 222, 245, 246. — II, 7, 53 et suiv. 79, 94, 96, 112, 114, 138, 174 et suiv.180,205, 209, ÎI0, 223,530,541, 544,550,554, 558, 561,572, 584, 589, 591, 600,611, 619, 621. — 111,82, 84. Terrains carbonifères, I, 6, 17, 210. — H, 206, 600. Terrains crétacés. I, 9, 12, 13, 17, 84, 88, 89, 170, 185, 205. — II, 8, 530, 541,542,544, 572, 579,584,589, 601, 614, 619. — III, 17, 29. Terrains granitiques, I, 4, 5, 10, 14, 15, 21, 22, 30, 33, 48, 51, 53, 54, 60, 68, 90, 91, 93, 96,98, 100 et suiv. 106 et suiv. 111, 112,114,118,121, et suiv. 128, 130, 134,138,144,148, 168, 170. 173,180. 184, 185,201, 217. 250, 252. — II, 4, 5, 24, 33, 34, 60, 111,171,516,598, 632,635,636,645, 650, 654,660,664. Terrains jurassiques, I, 7, 8, 17, 22, 30, 40, 51, 58 etsuiv. 71, 80,82, 87, 109, 110, 111, 120, 130, 105,170, 171, 209, 221. — H, 305, 534, 550, 554,558,572, 579, 589,600, 601,61 1, 612,614,619,621. — 111,15. 'Terrains de transition, I, 5, 89. — II, 584, 589. Terrains diluviens, I, 14. Terrains primaires, I, 4, 6, 17. — II, 171,211,534, 550, 554,558,500, 505, 572, 579, 584, 585, 589,000, 601,608, 609, 610,611,012, 014, 619,621,629. — III, 166. 'Terrains secondaires, I, 6, 17. — II, 203, 560, 570, 579. 581, 589. — III, 166. Terrains tertiaires, I, 10, 18. — 11, 203,205, 212,305, 524, 530,534,541, 542,550, 560,570, 572, 579, 589,610, 612,614,016,618, 619. —111,15. Terrains quaternaires, I, 12, 18. — II, 560, 570, 584,589, 598,601, 614, 616, 618. — III, 15. Terrasson, II, 209, 336, 593, 657. Terre d'en haut (Guadeloupe), III, 302, 303. Terre d'en bas (Guadeloupe), III 302, 303. Terre - Neuve , II, 392. — III, 1, 2, 3, 188, 269, 270, 271,281, 284,285, 287, 290,291,293, 369, 370. Terre-Noire, II, 221, 006. Terres chaudes (contrée, Angoumois), II, 38. Terres franchesfeontrée, Flandre), II, 35. Terres-froides (contrée, Angoumois), II, 38. Terres-froides (contrée , Dauphiné ). 11,37. Terres-froides (massif, Alpes de Provence), I, 53, 134. Terre de Commune contrée, Corse), I, 39. Terrette (riv.), I, 200. — II, 330. Terrible (Mont)(voir Mont-Terrible). Terrible (dép. du Mont-) (voir MontTerrible). Territoire de commandement (Algérie), III, 48, 00, 61. Territoire civil (Algérie), III, 60. Territoire militaire (Algérie), III, 61. Tertry, I, 203, 302. — "II, 541, 542. Tcssala (massif du). III, 23. Tcssala, III, 94. Tcssonnières, 11,379. Tessy-sur-Vire, II, 635. Testa Rognosa (cuna di), I, 389. Teste-de-Bucb (la), I, 482, — II, 118, 148, 658. Tcstour, III, 112. Testry (voir Tertry). Têt (riv.), I, 159, 233, 202. — II, 84, 655. Tète d'Alpe (mont.), I, 40. Tête de Chien (mont.), I, 70. Tête de Moyse (ou mont Oranaye), I. 38. Tête des Brouisses (mont.), I, 53. Tète à l'anglais (récif), III, 300, 301. Tétiaroa (ilot), III, 256, 257. Télouféra (mont.), III, 256. Tevahitoi (lac), III, 257. Teveste (ruines de), III, 74. Textiles (plantes), (voir aussi Laine, Soie,Coton, etc.), II, 69, 70, 71, 431. Thahor (mont), I, 34, 132, 390. — II, 650. Thach-an, III, 230. Thagaste(ruines de), III, 73. Thaï-binh, 111, 233, 235, 370. Thaï-binh (riv.). III, 224,226, 237, 370. Thaï - nguyen, 111, 235,237, 238. Tbalie (riv.), I, 150. Thanh-boa (ville et province de), III, 217,221,222,369. Thann, I, 357. — II, 229, 260. — III, 373. Thapsus (ruines de), III, 111. Tharf (lac el-), III, 29, 36. Thaon, II, 262. Thau (étang de), I,
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231, 262. — II, 334, 337. Thaug-binh, 111,221. Thaya (mont.), III, 27, . . • Théâtres (voir Monuments publics). Thé, II, 431, 440. — III, 186, 212, 222, 223, 237. Tbeil (lej, II, 637. Thelle (pays de), I, 88. — II, 35. Thénezay, II, 060. Thenon, II, 657. Théols, II, 663. Thérain (riv.), 1, 195, 237. — II, 640. Thermes (palais des), 11, 504. Thérouanne, II, 545. Thève (riv.), I, 196, 237.— II 639. Theys (ou iles vaseuses , Camar gue), 1, 263. Thè/.e, II, 658. Thiaucourt, II, 368, 645. Thibcrville, II, 637. Thié, lll, 138. Thièblemont,II 644. Thiéle (riv.), 1, 220, 238. Thiérache (contrée), I, 77, 377. — II, 35, 117, 541, 640. Thiernois (contrée), II, 40. Thiers, I, 180, 369, 373, 420. — II, 294, 298,374,607, 608, 665, 679. Thilloi (le),II, 646. Thimerais (contrée), 11,35,36. Thingou (mont), III, 243 Thio, III, 250. Thionville, I, 224, 318, 334, 346, 358, 383, 419. — II, 367,368,550,681, p. 679. Thionville (traité de), I, 382.' Thiou (le, riv.), I, 153. Thiou (le Petit, riv.), I, 153. Thiron-Gardais, II, 662. Thivcrval, II, 528. Thiviers, II, 657. Thi/.y (Yonne), II, 174, 176, Thiz.y (Rhône), II, 262, 374, 564, 649. Tho ha, III, 238. Thoissey, II, 649. Thomery, II, 101. Thon, II, 640. —III, 92, 115, 117.
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TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
qu'île de), III, 217. Tiercé, I, 417. — II, 634. Tiercelet, I, 383. Tifèra (plaine de), III, 27. TnTauges (pavs de), II, 37. Tigncs (val de), II, 37, 244. Tigre (ile du), III, 217. Tigres, II, 210, 216, 222, 237. Tille (riv.), I, 150, 232. — II, 04S. Tilly-sur-Seulles, II, 636. Timbo, III, 125, 127, 130, 135, 139,367. Tiinbouctou (voir Tombouctou). Timbre (voir Enregistrement). Timminioitn.lll, 120. Tinchcbrai, II, 540, 636. Tinctoriales (plantes), II, 70. Tinée (torrent), I, 157, 232, 389. — II, 654. Tingastia, III, 68. Tinh-gia, III, 221. Tinb-nghc, 111, 222, 369. Tink (province), III, 220. Timbras (mont.), I, 39. Tintcniac, II, 634. Tin-Terabin (oued), III, 119. Tinlingue (ou Tinteny, port), III, 165, 173. Tiout(ksour).IlI,ll, 99. Tipava (ruines de), lll, 69. Ti-oan ( cap ), III, 202. Tiouaka (riv.), III, 245. Tirailleurs annamites, III, 207. Tirehart (vallée de), III, 119. Tirelaine (riv.), I, 180. Tirourda (col de), III, 26, 35. Tilan (ile), I, 265. Titeri (massif de), III, 24. Titeri (contrée), III, — II, 251 et suiv. 435,436, 439, 440, 441. — III, 101, 104, 117,143, 161, 164, 170,188, 210, 212. 216.243, 251, 202, 290, 311. Tizilt-Mahmoud, III, 45. Tizi-Ouzou, 111, 40, 45, 46, 50, 68, 70, 76, 97, 365. Tlemcen.IlI, 33, 40, 43, 44, 50, 61, 65, 60, 83. 89, 90,95. 97, 100, 101, 365. Tlemcem (massif de), 111, 23. Tnouchfi (mont) . III, 23. Toao, 111, 265. Toga, II, 222, 654. Toggenbourg (contrée),!, 219. Toilette (articles de), I, 429. — II, 411. Toini, III, 265. Toïula-Makna (djebel), III, 28. Tolbiac, I, 300. Tolentino (traités de), I, 342, 362, 364, 376. Toma (lac), I, 215. Tombelaine (rocher de), 1, 249. Tombouctou, III, 118,121,129,131, 135, 313. 367. Tomé (île), I, 231. Tomine (riv.), III, 129. Ton (ou Dolo, riv. Deux-Sèvres), I, 184. Ton (riv. Belgique), I, 195. Tondouba, III, 215. Tondu (mont), I, 26, Tong (canlon), 111, 220, 232. Tong-doc (gouverneur), 111, 220, 231. Tong-hoa, III, 235. Tongres, I, 296. Tongrie (contrée), I, 300. Tonkih et Tonkinois, III, 4, 7, 8, 216, 223 et suiv. 231 el suiv, 240 et suiv. 341, 347, 353, 369. Tonkin (golfe du), lll, 217, 223, 224. Tonlé-sap (ou Grand lac), III, 203, 213, 309. Tonly-Sab (ou Brasdes-lacs, riv.), 111, 203, 215. Tonly-Thom (riv.), III, 203. Tonnage (de la navigation), II, 320. 321, 392 et suiv! — III, 99, 100 104, 187,251,288. ri Tonnav - Boulonne, II, 059. Tonnay - Charente , I, 257. — II, 99, 380, 397, 478,479 602, 659. Tonncgrande (riv.), III, 327. Tonneins, I, 510. — II, 268, 594, 657. Tonnerre, I, 197, 371, 423, 424. — II, 96, 175, 170, 229,369, 530,531, 648, 685. Tonnerre (baie du, Madagascar), lll, 175. Tonnerre (Mont, voi Mont - Tonnerre), Tonnerre (dép. du Mont-, voir MontTonnerre). Tonnerrois (contrée, Bourgogne et Champagne), II, 36, 37. Torche (la), I, 234. Torcv (étang de), II, 335. Torfou, I, 313. Torignv - sur - Vire, II, 635. Toro (port de), I, 122. Toro (trou de), I, 160. Torrents (canaldes), I, 204. Torrès (île), III, 255. Tortue (ile de la), III, 2, 294, 295, 296. Trtues, III, 164, 167,210,216. 250, 252. Tosa"('col do), 1,120. Toscane, III, 117. Toss(torrent),I,219, 238 Tossaye (défilé de), III, 131. Tôtes, II, 637. Touamotou (archipel des îles), III, 260, 262, 264, 267, 370. Touareg (peuple), III, 52, 119, 120, 121. Touàt (le, contrée), 111,37,60,74, 101, 113, 120, 367. Touazim (peuple), III, 106. Toubouaï (archipel de), III, 256, 257, 262,263,267, 370. Toubouaï - Manou (île), III, 256,257.
Thones, II, 051. Tlionnance, II, 220. Thonnc (riv.), I, 213, 238. Thonon, I, Mo, 372. 421. — II, 372, 560 , 651, 682. Thon! (riv.), 1. 165, 234. — II, 068. Thorcns, II, 651, Thorins, II, 00. Thoriou (riv.), I, 183, 235. — H, 664. Thouarcé, I, 417.— II, 634. Thouaret (riv.), I, 184, 235. Thouars, I, 313, 350, 530. — II, 380, 603, 660. Thouarsais(contrée), II, 37. ThoucUriv.), I, 184, 235. — II, 311, 634, 660. Tliourn (pic du col de), I, 115. Tho-xuan, III, 221. Thuan-au, III, 219, 221, 228, 239. Thuan - khanti, III, 222. Thuàn-lianh, 111,235. Thuan-phu(digniUj, III, 231. Thua-tien, III, 221. Thu-daû - mût, lll, 207. Thuong-lin, III, 232. Thueyls.U, 145,006. Thuir, II, 655. Tliun (lac de), I, 219, 238. Thur (riv., Allemagne), I, 219, 238. Thur (riv., Alsace), I, 221, 239. Thures (col de), I, 35. Thuria (mont), I, 43, 133. Thuringe, I, 300. Thuringcrwald, 1, 7. Thury-en-Valois, 11, 211. Thury-IIarcourt, I, 90,200.-11. 539, 636. Thuya, III, 82. 114. Tiàret (ou Tihârct), III, 23, 40, 44, 49, 67, 79, 97, 101. Tibaïrcn (col de), III, 27. Tibet, III, 192, 201, 202, 213. Tidikelt, 111, 120. 122. r;eAn(Etals de), III, 140. 142. Tièn-giang(riv.),III, 203, 369. Tien-hoa, III, 221. Tièn - tcha (pres-
44.
Tissage, II, 251 et suiv.518,568, 580, 645. Tissus divers (voir aussi Coton, Laine, Chanvre, Soie, etc.), I, 429.
�TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
Touboué file), 111, 258. Touch (riv.l, I, 107, 233. — II, 008. Toucouleurs (peuple), III, 133. Toucy, II, 647. Touggour (Djebel), III, 22. Tougourt (montagne des cèdres), III, 31. Tougourt (ville et oasis de), III, 37, 41, 42, 45, 74, 88, 94, 122. Touba, III, 247. Touho (passe de), III, 244. Touka (arbre), III, 326. Toul, I, 222, 302, 315,326, 327,328, 335,337, 351,371, 382,383,418, 478, 548. — II, 163, 289,291, 328, 332, 365, 368,550,552, 645, 681, p. 679. Toulinguet ( pointe de), I, 254. Toulon (ville etrado de, Var), I, 265, 284, 323,327,328, 335, 343,356, 372, 391, 393,399,422, 478,481,482,514, 542, 548. — II, 283, 295, 370, 399. 482, 572, 577,053, 684. Toulon • sur- Arroux (Saône-et-Loire), II, 649. Toulois (mont et hauteurs du, Lorraine), 73, 74. Toulois ( contrée, Lorraine), I, 139. — II, 36. Touloubre (riv.), I, 157, 232. — II. 652. Touloucouna (noix de), III, 140. Toulousain (Pays), II, 32, 39, 79, 98, 579. Toulouse, I, 160, 285, 297, 326,327, 328.329, 335, 336, 337, 348,372, 403, 415, 434,453, 457, 459,477, 478,492. 496,510,512,527, 539 et suiv. 544, 548. — II, 144, 175, 192, 222, 220, 231, 240, 241,202, 282,283, 284, 286, 288,296,298,299, 300, 337,355, 376, 381,382,383,408, 412,416, 504, 579, 588, 668, 676. — III, 372, 379. Toulouse (comtéde), I, 308. — II, 572, 579. Toumouc - Houmac (contrée), III, 323. 325, 327, 371. Toumzaïl (mont.), III, 23. Touniet ( el-, lieu dit), III, 11. Touô (cap). III, 214. Toupai (el-), III, 258. Toupéli (passe de), III, 244. Touques(riv.),I, 198, 236, 246. — II, 330, 359, 636. Tour (aiguille du), I, 26. Tour (glacier du), I, 28. Tour-BIanche,II, 97. Tour-de-Bouc, II, 334. Tour-de-Vésone, II, 593. Tour de l'Ile (riv. du), III, 327, 336. Tour-du-Pin(la),!, 154,372,416.-11, 210, 373, 568, 651, 677. Touraine, I, 277,279, 307, 335, 336,338, 373.— II, 34, 39, 67, 69, 100, 176, 180, 221,277, 018, 661. Touraine (plaine de), I, 110. Tourane, III, 4, 220, 221, 223, 239, 369. Tourane (baie de), lll, 204, 205, 217, 221, 369. Tourane ( rivière de), III, 218, 369. Tourbe, II, 203, 205, 206, 211. Tourcoing, I, 346, 377, 427. — II, 261, 265, 272,275, 285, 361,364,410, 483,546, 548,641, 680. Tourelle (pic de la), I, 115. TourlavuTe, II, 192. Tourinalet (mont), I, 169. Tournairet (mont), I, 40. Tournan, II, 639. Tournai (Belgique), I, 204, 300, 321, 326, 375. — II, 361, 364. Tournay (Htes-Pyrônées). II, 655. Tournemire, II, 383. Tournelte (mont), 1,45, 133. Tournon (Ardôche), I, 148, 152, 191, 372,412.— 11,370, 581, 666, 672. Tournon (Indre), II, 663. . Tournon - d'Agenais (Lot-et-Garonne), 11,657 Tournoux (fort et village), I, 391. — II, 576. Tournus, II, 176, 233,240, 557,648. Tourouvre, II, 637. Tour - Saint - Louis, II, 575. Tours, I, 177, 285, 297,326,327, 328, 337,338, 349, 373, 416,457, 477, 478, 539, 540,547, 548. — II, 109, 112, 229,233, 238,274, 276, 277,280, 298, 299, 341,354.355, 376, 377,378, 379, 380, 618,661, 677. Tours Salières (monts, Alpes), 1, 44, 133. Tourteaux, II, 16, 445. Tourtoron, II, 644. Tourv (pointe), lll, 303. Toutouta, III, 250. Touvet (le), II, 651. Touvre (riv.), I, 171, 234. Tovii (plateau), III, 266. Toxandrie (ou Brabant septentrional), I, 299. Tôzeur, III, 108, 112, 115, 366. Trafi (peuple), III, 54. Trafic intérieur et extérieur (voir aussi Commerce), II, 320. Tramayes, II, 648. Tramways, II, 315. Tra-uong, III, 217. Transatlantique (Compagnie), voir Compagnie transatlantique. Transit, II, 423,460, 467. Transports, I, 429. — II, 294, 295, r 296, 308à405,519. Transportation, lll, 248. Tra-ôn (voir Can-ho). Tra-ôn (canal de), III, 203. Trappe (la), I, 198. Traras (massif des), 111, 15, 23, 33. Trarza (peuple), lll, 133. Trasimène(dép. de), I, 344.
499
Traunato (mont), I, 56.';. Travail, I, 438. Travaux publics (etministère des), I, 443, 450 et suiv. — III. 63, 66. Travers (val de), I, 62, 63. Traversette (col de la), I, 35. Travinh.III. 208. Travo (torrent), I, 228. Tra-vonqs (caste), III, 214. Trôbes (col de), I. .98. Treboul, II, 337. Treffort, II, 649. Trèfle (riv.), I, 171. Trèfle, II, 78,80, 81, 82, Trégorais (contrée), II, 36. Tréguier, 1,202,251, 328, 332,482, 548. Il, 476, 027, 633. Treignac, II, 604, 665. Tré-la-Tétc (ou petit Mont-Blanc), 1,26, 28. Trélazé.II, 172, 622, 634. Trélod (mont), I, 45. Trélon, II, 173, 212, 219, 293, 641. Tremblàde (la), II, 150,478, 602, 659^ Tremble, II, 112. Trembles (les), III, 77. Trente ans (guerre de), I, 318, 32u, 323. Trépassés (baie des), I, 254. Tréporl (le), 1, 245, 482. — II, 148, 357, 362,397,471, 537. 638. Tres-Obispos(mont), I, 126. Trésorier -payeur général, I, 337, 514. — III, 61, 137. Trots, II, 652. Trévaresse (monts de la), I, 54, 134. Treveri (peuple), I, 293. Trêves (Gard), II, 582, 667. Trêves (Allemagne), I, 224, 297, 298, 322. Trévezel, II, 209. Trevières,II,'636. Trévoux, 1,298, 331, 335,337, 371,411. — II, 369, 372, 557, 649, 671. Trézée, II, 329.
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TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES
119 et suiv. 136. Tristao (ilcs), 111, 125. Tritû, 11,219. Troarn, II, 636. Troè'sne (riv.), I, 196. Troglodytes (peupie), I, 289. Trois-Ellions (ou aiguilles d'Arves, monl), I, 47, 133. Trois Evéchés (mont, Alpes du Dauphiné), I, 47, 133. Trois Evèchés(mont, Alpes de Provence), I, 53,134. — 111, 653. Trois Ëvôchés (Lorraine). — I, 31?, 334, 341, 361. — II, 550. Trois - Fontaines (Meurthe), 11, 293. Trois - Fontaines (foret de, Marne), II, 117. Trois-Moutiers, II, 661. Trois-Ordr es , I, 337. Trois-Riviércs (localité), III, 275, 282. Trois-villes, I, 340. Troncais (forêt de), 11/117. Tronche (la), II, 4. Troumouse (cirque de), I, 124, 139. Troumouse (pic de), I, 124. Troupes militaires (voir Armée). Trousser, II, 328, 332. Trouville, I, 246, 482. — II, 148, 359,474, 535,539, 636. Troves, I, 191, 311, 328, 335, 371, 412, 457, 548. — II, 176, 229, 241,242, 261, 262, 282,288, 323,366,367, 377, 530, 531,643,671. — III, 393. Troyes {traité de), I, 311. Troyon, I, 383. Truc de Randon (mont), I, 106. Trueyre ( riv. ), I, 166, 234. — II. 665, 060. Truffes, II, 111. 056, 657. Trun, II, 636. Trung - khach, III, 236. Truoï (lagune de). III, 217, 222. Truong - diuh, III, 236. Truong-khanh, III. 235. Tsiafajavona (mont), III, 166. Tsiribihina(riv.),IU, 166. . 2's ounoutouains (peuple), III, 276. Tua-moï (baie de). III, 217, 222. Tuca de Mauvanct (crête dû), I, 123. Tue de M a u p a s (mont),I, 123, 139. — Il, 668. Tuchan, II, 668. Tude (riv.), I, 167. Tuen-phong,llI,22i. Triffé, II, 635. Tulle, I, 167, 285, 328,334,37 , 413, 478, 548. — II, 231,378,603, 005, 674. Tullins, II, 651. Tumulus (voir Mégalithiques, Monuments). Tung-hoa, III, 135. Tungri (peuple), I, 293. Tunelum (voir Tunis). Tunis, I, 475, 478, 479. — II, 406. — III, 14, 32, 65, 97, 98, 106, 107, 108. 110,111, 114,110, 366. Tunis (golfe ou baie de), III, 14, 38, Tunisie, I, 544. ■— II, 406, 459, 460. — III, 4, 8, 9, 10 et suiv. 32, 39,43, 46, 48, 02, 92, 98, 100 et suiv., 175, 341, 343,352, 353, 356, 362, 366. Tuoï-hung, III, 234. Turbon (Sicrrra du), I, 123. Turckheim, I, 322. Turdine (riv.),1,151. Turennais (contrée), II, 40. Turenne (vicomte de), I, 319, 324. — II, 604, 609. Turin, I, 41, 398. Turin (traités de), I, 362, 366, 390, 398. — II, 565. Turones ou Turoni (peuple), I, 294.— II, 618. Turquie et Turcs, II, 405, 437, 455, 459. — III, il. 53, 75, 117, 136, 190. Turricrs, II, 653. Tursan (contrée), II, 38. Tusey, II, 220. Tuyau, III, 222-. Tuven-quan,III, 225, 228, 237. Tuven-quang , III . 228,235, f36j 237. Typhons, III, 227.
Triagoz (les, îles), I, 251. Triasique (terrain), I, 6, 17.— 11,207. III, 15. Triaucourt, II, 368, 645. Tribunal eiuil, I, 341, 525, 550. — III, 8, 306. Tribunal correctionnel, I, 528. — III, 373. Tribunal de comm'érce, 1,341, 434, 525, 526. —III, 8, 64, 247. Tribunal des Conflits), 1,441. Tribunal supérieur (colonies), 111, 247, 260, 335. Tribunal de police, I, 528. — III, 64. Tribunal de première instance, I, 525. — III, 04, 137, 161.164,182, 198, 206,231, 247, 260, 316, 335. Tribus et peuplades (voir à leurs noms respectifs). Tricasses (peuple). I, 294. Tricastin (contrée), II, 37. Tricastini (peuple), I, 295. Tricorii (peuple), I, 294. Trie, II, 655. Trient ('gorges du), 1, 25, 389. Trient (glacier du), I, 28. Trieux (riv.), I, 202, 236, 251. — H, 330. Trièves, II, 37. Triguôres, II, 374. Trimouille (la), II, 213, 378, 661. Trinité (mont, Flandre), I, 78. Trinité (la, Martinique), 111, 314,316, 318, 321, 371. Trinité (liavre de la, Martinique ) , III, 313. Trinité - de - Réville (la, Eure), II, 360. Trinité-Porhoët (la, Morbihan),II, 477, 633. Triolet (aiguille du), I, 26. Triolet (glacier du\ I, 28. Tripanq (denrée) , III, 263. Tripoli et Tripolilaine, II, 456, 460. — 111, 30, 101,
U Ubaye (riv.), I, 156, 233. — II, 653. Ubayette (riv.), I, 23", 156. Ueberlingen (lac d"), I, 216. Ufcoé't (contrée), II, 36. Ugines, II, 650. Unelli (peuple), I, 294. Unieux,II,221, 374. Union douanière (Indo-Chine), III, 240, 242. Université, I, 542. Uque (baie d'), III, 250. Urciers, II, 378. Urdos, I, 392. Urgel, I, 323. Uriage, II, 185, 509. Urola (riv.), I, 170. Urucuniri (forts), III, 329. Uruguay, II, 463, 465. Uruméa (rir.), I, 170, 259. Usines métallurgiques (voir aussi Industries métallurgiques et Mines), II, 189, 193, 531, 555, 558,580, 011, 612. Ussat, I, 289. — II, 187. L'ssel, I, 166, 372, 413. — II, 378, 604, 665, 674. Uslaritz, II, 658. U telle, II, 654. Ufique (ruines d'), III, 38, 111. Utrecbt, I, 218. Utrechf (traité d'), I, 36'3, 377, 396, 398. — III, 3, 281, 282, 291, 297,331. Uxellodunum (forteresse), I, 294. Uzège (contrée), II, 39. Uzel, II, 633. Uzerche, I, 334. — II, 665. Uzés, I, 328, 372, 415, 548. — II, 145,280, 282,375, 580,582,667,675,
�TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
SOI
Valence (Tarn), II, Valréas, H, 5 71, the), I, 426. — II, 668. 052. V 233, 319. Valence (Tarn- ctValromey, 1,60, 333, Varde (pointe de la). Garonno), II, 656. 387. I, 250. ' Valenciennés , 1 , Vais, II, 187, 581. Vubrais (contrée;), II, Varechs, II, 16. 204,321, 335,340, Valserine (riv. et 33. Yarella (rai) faux) 357, 370, 375,377, cascade de la), 1, Vabrc, I, 328. — _ III, 217. 419, 472, 505. — 147, 119, 232. II, 595, 008. Varèllà ou Mui-naï II, 230. 238, 244, Vandales (peuple), ■ (cap), III, 217, Vacca (ou Béja), III, 265,282, 299,319, I, 291. - III, 43, 112. 371. 345, 355,361, 302, 48, 73, 106. Vache (ilot de la, Varenne (riv.). I, 363, 364. 365, 48 1, Vang-chau (canal Annam), III, 217. 181, 233. 546,548, 643,680. de), III, 226. Vaches (îles aux, Varennes (Canada,) _ — III, 373. Vanikoro (iles), III, Antilles), III, 296. III, 285, Valenciennés (bas255, Vaguas, II, 209, 381. Varennes (les, consin houillcr de). Il, Vanille, II, 433. — Vaïco (grand et petrée, Touraine), 204. III, 161, 162, 170, II, 39. tit, riv..), III, 203, Valentigncy, II, 230. 186, 188, 198,230, 208. Varenne (riv., voir Valentigny, II, 367. 262,203, 330, 251, v Arques). Vaihiria (lac), III, Valentinc, 11, 179. 352. 237. Varennes - en - ArValcntinois (conVanloue (la, riv.), I, Vailly. Il, 6 Î0. gonne (Meuse), II, trée), I, 313, 361, 200. 551, 645. Vailly-sur-Sauldre , 389. — II, 31, 37, Vanne, (riv.), 1,197, II, 662. Vareun es-su r-A m an507. 236. — II, 647. Vainqueurs (ile aux), ce (Haute-Marne), Valenton, II, 354. Vannerie, II, 289. 11, 044. III, 283. Valérien (mont), H. — III, 142, 170. Varennes - sur - AlVairaatéa, III, 263. 638. Vannes (rivière do, lier (Allier), II, Vairc (riv.), I, 209, Valette (la), 11, 375. voir Marie). 374, 663. 211, 238. — II, V alezan (mont),1,32. Vannes, I, 253, 328, 646. Varennes (Oise), II, Valgodemare, U, 37. 332, 370,419, 482, 177. Vaison, I, 328. — II, Valgorge, II, 606. 548. — II, 150, Varôze (riv.), 1, 15i. 143, 371, 632. Valinco (golfe de). 377,477, 627,633, Variguy, II, 231. Vaisseaux-écoles, I. I, 269. 681 p. 679. Varilhe's, 11, 655. 482. Valira, H, 029. Vannetais (contrée). Variie (ou BancrouVaïtape, III, 261. Vallage (contrée). II, 36. ge), I. 243. Vaïlouraouf torrent), II, 36. Vanoise (massif de Varsovie (grand-duIII, 256. Vallauris, II, 292. la), I, 43, 133. ché de), I, 345. Val (ruisseau du), Vàlle-d'Alcsani, II, — Il, 650. Vars (col do), I, 39. I, 224. 654. Vanoua Lava (ile), Varz.v, I, 537. — II, Valais (contrée), I, Vallcnsole, II, 653, III, 255. 664. 144, 341, 362. Valleryslhal, II, 291. Vans (les), II, 145, Vasates (peuple), I, Valante (col), I, 38, Vaileraugue, II, 145, 666. 294. 132. 582, 667. Vauvcs, I, 538. — Vascons (peuple) , Valbonnais, II, 651. Vallespir (contrée), II, 175. II, 589. Valbonuais (cou II, 39. Vanyre (riv.). 1,183. 1 a-?Sfl".r(r'éodalilé), trée), II, 37. Vallet, II, 634. Vaour, II, 668. I, 305. Valbonne (camp de, Valliêre(riv.), 1,152. Var (riv.), 1, 158, Vassy ou Wassy, Khouc), I, 479. Valloire, II, 37. 232, 266, 389. — I, (Haute-Marne), Valbonne (contrée, Vallon, 11, 145, 606. II, 653. 194,351, 371,418. Bourgogne),II, 37. Vallorbe, II, 373. Var (vallées du), II, — Il, 163, 213, Valcares (étang de), Vallorgue, II, 40. 39. 220, 318, 324,307, I, 229, 263. Vallorsine (vallée), Var(dép.dù), I, 307, 530, 533,041,681, Valcourt, I, 321. I, 389. — II, 37. 369,372,402, 410, p. 679. Vuldaiuc (contrée), Vallouiso, I, 49. — 422,426, 429, 430, Vassy (Calvados), II, II, 37. II, 37. 436,432,453,457, 636. Val-d'Ajol, II, 201, Valmanya, II, 214. 459,477,498, 500, Vassy - 16s - Avallon 553. Valmondois, 11,361. 327, 530, 544. — (Yonne), II, 534. Val de fer, III, 387. Valmont, II, 638. II, 12, 20, 23, 24, Vatan, II, 663. Valderiès, II, 608. Valmy, I, 84, 196, 26, 57, 71, 73, 81, Vaté (ile), III, 254. Valdieu, I, 6 ', 385. 346, 383, 397. — 93, 1(0, 108, 1 15, Vatomanory , 111 . Valdoniello (forêt II, 531, 532. 1 18, 128,131, 145, 170, 171. de), I, 57. Valognes , 1, 200 , 146, 172, 181,191, Vaubecourt , II , Valdonue, II, 373, 370, 418. — II, 200, 223,237,249, 645. 576. 357, 360, 422,341, 253,291,307, 498, Vaublanc, II, 223. Val-d'Osne, II, 533. 636, 678. 500, 501,532, 577, Vauchamps, I, 347. Valdromey, I, 317. Valois (contrée), I, 653, 670, 684. — — 11. 352, Val-d'Yôvres, 1,330. 307, 313, 360. — III, 381, 383, 387. Vauclin (baie et Valençay, II, 063. II, 35, 524. Var (montagnes du), pointe du), 111, ValencV(Drôme), I, Valois (les), I, 310, I, 40. 313. 148, 283,328, 372. 300, 361. Varades, II, 634, Vauclin (morue du), 414,434,457, 548. Valorsine (voir ValVarais (contrée), II, III, 314. — II, 370, 373, lorsine). 37. Vaucluso (dép. de1, 567,569,651,67b. Valoua(ile),III,255. Varan (aiguille de), I, 341, 355, 369. Valence - sur- Baïse Valouse (riv.), I, I, 44, 133. 372,402, 410,422. (Gers), II, 655. 150. Varangéville (Meur429,436,.452,453,
LA FRANCK.
m.
— 32
�502
TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIERES.
Vendu-mois (con trée), II, 34,' 39, 100, 616. Vendres (étang de), I, 231. Vénéan (glacier du), I, 49, 154. Venearni (peuple), I, 294. Veneti (peuple), I, 294. Venezuela, II, 461, 465. Veui (val), 1, 24. Vénissieux, II, 564. Venlo, I, 210. Vennes (contrée), II, 37. Venogc, I, 145. Vent (arrondissement du), III, 181. Vent (arrondissement sous le), III, 181, 182. Vent (côte du, Réunion), III, 178. Vent (côte sous le), III, 178, 180. Vent (Côte-du-, Guadeloupe), III, 302. Vent (i!es sous le), III, 259, 260, 201, 262, 263. Ventoux (mont), I, 52,54, 134, 277.— II, 652. Ventron (grand , mont), I, 68, 135, 385. Vents (voir aussi Climat), I, 270. 271,273.-111,39. Vénus (pointe de), III, 257, 370. Véoure(riv.), I, 135, 233. Ver (phare de), 1, 246. Vera-Cruz, II, 406. Veragri (peuple), I, 295. Verandrye, III, 282. Verberie, II, 175, 640. Vercel, II, 647. Vercors (massif du t. I, 50, 134. — II, 651. Vercors (contrée), II, 37,118. Verdon (riv, BassesAlpes), I, 156,233, 653. Verdon (Gironde), II, 382, 479. Verdon (canal d'irrigation du, Bouches - du - Rhône), II, 14, 83. Verdun - sur - Garonne (Tarn-etGaronne), II, 656. Verdun (Meuse), 1, 209, 315, 327, 328, 335, 337, 345,371, 382, 383,418,478. 546,548.-11,250, 283,333,367, 350, 551, 045, 081, p. 679. Verdun - sur - le Doubs (Saônc-ctLoire), I, 151. — II, 333, 648. Verdun (mont, Rhône), I, 95, 137, Verdun {traité de), I, 303, 396. Verdunois (contrée), I, 319. — II, 36. Verfeil, II, 668. Vergés, I, 323, 398. Vcrgt, II, 657. Vermaud, I, 354. — II, 640. Vermandois (contrée), I, 305. 307. 335.- 11,35, 541. Vermandois (co tcaux du), I, 87, 136, 187, 198. Vermenton, I. 197. — II, 117,329,647. Vermillon (col de), I, 40. Vermois (contrée), II, 36. Vermont (montagne du), III, 277. Vernaison ( riv . Drôme), I, 155. Vernaison (Rhône), II, 293. Vernet (le), II, 187, 655. Verneuil (Eure), II, 360, 539, 637. Verneuil ( bataille de), I, 311. Vernier (marais), 1, 193, 230. Vernisson (riv.), I, 197, 236. Vernon, I, 343, 478. — II, 175, 229. 357, 358,539, 637. Vernoux, H, 666. Verny, I, 358. Veromandui (peuple), I, 293. Véron (contrée), II, 39. Véronin (riv.), I, 211. — 11, 644. Verpillière (la), II, 651. Verrazzano , III, 270, 271, 290. Verrerie (et verroteries), II, 292, 306,442, 551,555, 561, 611,643, 643, 650, 662, 667. Verrières, I, 387.— II, 369, 373. Verron, II, 379. Vers à soie (voir Soie). Versailles, I, 197, 354,371, 404, 421,
457, 477,498,500, 237. — II, 544, 527, 530, 544. 637, 662. Il, 20, 23, 24, 20, Vègre (riv., Sartbe), 57,07, 71, 73 70, 1, 181, 235. — II, 77, 81, 93, 100, 620. 110,111, 128,131, Vélate (col ou port 143,144, 145, 165, de), I, 114, 128, 181, 200,225,237, 139, 391. 249,253, 279,280, Velay (contrée), I, 289,298, 307,498, 360. — II, 31,39, 502, 571,032, 670, 85, 605. 684. — III, 381, Ve'ay (monts du), I, 333, 387. 108, 138.-11,060. Vauclusc (localité). Vélines, II, 657. II, 571. Vélisy, I, 404. Vaucluse (fontaine Vel 1 a u n o d u n u m de), I, 153. (Château - Lan Vaucluse (montadon), I, 294. gnes de), I, 54. — Vellavii (peuple), I, II, 652. 294. —II, 005. Vaucouleurs (riv., Velle, I, 385. Seine-et-Oise), I, Vellocasses (peu197, 237. — II. pic), I, 293. 639. Velluire, II, 381. Vaucouleurs (MeuVelosne, II, 368. se), II, 552, 645. Veiours, II, 276. Vaucouleurs (forêt Velu, II, 363. de), 1,73.-11,116. Venaco, II, 654. Vaudémont (côte Veuaissin (comtat), de), I, 73, 136. I, 349, 355, 362, Vaudois ( peuple ), 372. —11, 39, 570, II, 572. 652. Vaudois ( fort du Vénasque (port de, mont), I, 386. Pyrénées - Occi Vaugirard, II, 233, dentales), I, 123, Vaugneray, I, 477. 398. — II, 188. — Il, 374, 649. Venasque ( Vau Vaujours, 1, 380. — cluse), II, 570. II, 178. Vence (Alpes-MariVaulion (dent de, times), 1, 328. — voir aussi : Dent II, 578, 654. de Vaulion), 1,135. Vence (riv. ArdenVaulry, II, 191. nes), II, 366. Vaunage, II, 39. Vendabachi, 111, 3. Vauvert, II, 667. Vende (riv.), I, 184. Vauvillc (anse de), Vendée(riv.), I, 171, I, 248. 234.-11,339,660. Vauville (fort de), Vendée (contrée) I, I, 399. 343, 427. — II, Vauvilliers, II, 646. 33, 84, 101, 135, Vauvise (riv.), I, 137. 221. 179, 235. Vendée (dép. de la), Vaux (forêt de), I, I, 369, 373, 402, 73. 410,422,429,436, Vaux (Doubs), I, 452, 453,457, 477, 353. 498, 500, 527, 536, Vaux-du-Loir (con544. — II, 13, 20, trée, Maine), II, 24, 26, 48, 49, 51, 36. 57, 64, 65, 71, 73, Vaux-de-Metz (con75, 81, 84,93, 125, trée . Lorraine), 131, 133, 134, 165, II, 36. 181, 200, 225,234, Vaux-Monlreuil (Ar249, 253,202, 498, dcnnes), II, 180. 502,603,660, 670, Vaux - de - Nevcrs 684. — III, 381, (contrée, Niver383, 387. nais), II, 40. Vendelais (contrée), Vauxrot, II, 293. II, 36. Vavincourt, II, 643. Vendeuvre-sur-BarVayrac, II, 657. se, II, 643. Vayre-Monton, II, Vendôme, I, 181, 665. 335,353,373, 416. Vecht (riv.), I, 219. — II, 284, 379, Vègre (riv., Eure380,616,617,661, et-Loir), I, 198, | 677.
�TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
434,440, 439,477, 478,479, 347, 548, 550.-11,299,302, 354,358,527, 639, 683. Versailles (traité de), III, 124, 291, 298. Versenay, II, 96, 97. Versigny, II, 365. Vert (cap), III, 124, 125, 138. Vertacomicori (peuple), I, 295. Vertaison, II, 665. Verte (aiguille), 1, 28. Verte (ile, Antiiles), III, 285. Verte (île, Guyane), III, 325. Verteillac, II, 657. Vcrtoii, II, 634. Vertus (Marne), I, 85. — 11, 96. 644. Vertus (plaine des, Seine), II, 76. Vervins, I, 195, 371, 411.—II, 120,361, 529, 640, 071. Vervins (traité du), III, 273. Vcrzée (riv.). I, 181. Verzy, II, 044. Vescnvato, II, 634. Vesdre (riv,), I, 213, 238. Vesêronce, II, 569. Vesle (riv.), I, 196, 237. — II, 640, 044. Vésone, II, 593. Vesontio(Besancon), I, 294. Vesoul, I, 150, 371, 420,427,437, 537. — II, 163,213,366, 368, 372,559, 646, ■682. Vésubiefriv.), 1,157. — II, 14. Vêtement (articles de), II, 251, 282, 518.-111, 95, 143. Veufs et veuves voir aussi Popuation), I, 406. Vexin, I, 307. — 11, 27, 28, 3b, 137. Vey (grand, baie), I, 247. Vevle (riv.), I, 132, 232. — II, 649. Veymont (grand , mont), I, 51, 134. Veynes, 11, 372, 652. Veyre (riv.), I, 180. Vézelay,II, 534,647. Vézelise, I, 418. — II, 645. Vézénobres, II, 145, 667. Vézère (riv.). I, 167, 234. — II, 336, £93, 603,657, 665. Vézerey(riv.),I,179. Vezins, II, 656. Vezouse (riv.), 1, 224, 239, 383. — II, 332. Vezzani, II, 6bi. Vialas, I, 283. — II, 190, 587. Viande, II, 141, 142, 143, 435. _ u, 143, 171,188. Vias, II, 384. Viaur (riv.), I, 105, 234, — II, 656, 668. Vibraye, II, 117,635. Vie (Lorraine) , I, 335, 358, 381. — II, 181. Vicariats apostoliques, III, 156,207, 214,220,230, 201, 267. V i c-en- B i g o r r e (Htcs - Pyrénées), II, 383, 596, 035. Vic-Fézensac (Gers), II, 229, 596, 655. Vic-Ie-Comte (Puyde-Dôme), II, 665. Vi c-sur- Aisne (Aisne), II, 640. Vic-sur-Cère (Cantal), II, 187, 063. Vicbieil (contrée). Il, 38. Vicdessos (torrent), I, 162. Vic-Dessos, II, 214, 222, 055. Vichias (contrée), II, 40. Vichy, II, 179, 186, 229, 262,374,611. Vico, I, 356, 413. — II, 654. Vicoigne, II, 204. Victoria ( Rivières du sud), III, 139. Vidal (piton), 111, 327. Vidourle (riv.), I, 158, 233. — II, 667. Vie (riv., Vendée). I, 185, 234. — U, 339, 603, 660. Vie (riv., Orne), I. 199, 236. — II. 330. Viel (canal), 1, 392. Vieille (roc de la'. I, 254. Vieille-Aure, II, 635. Vieilleville, II, 378. Vieilmur, II, 668. Vienne, I, 148, 154, 297,326, 327, 328, 372,416.-11, 192, 222,274,369, 548, 568, 651, 677. — III, 393. Vienne (riv. et vallée de la), I, 183, 223, 235. - 11, 311,376, 610, 615, 618, 660, 664. Vienne (dép. de la), I, 368. 373, 402, 410, 423,436,452, 453, 457, 477, 498, 500, 527, 536,544. — II, 20, Ï3, 24, 20, 51, 57, 71, 73, 79, 81, 93, 100, 128, 131, 137, 180, 200, 213,225,249, 253, 291,498,502, 615, 660, 670,085. — III, 381, 383, 387. Vienne (dép. de la Haute),I, 368,373, 402, 410,423,436, 452, 453,457,477, 498, 500,527, 336, 544. -- II, 10, 14, 20, 24, 26, 54, 57, 63, 71, 73, 81, 83, 93, 131, 135, 138, 141,200, 225,249, 253,292,298,315, 498,502,608, 609, 610,664, 670,683. — III, 381, 383, 387. Vienne (traités de), I, 363, 382, 307. Viennois (contrée), 1,11. — H, 30, 37, 79, 567. Viennoise (contrée), I, 297, 299. Vierge (ile), I, 232. Vierzon.1,182.—II, 222,229,292, 293, 295,297,340. 341, 376,377,613, 662. Vieux-Fort (pointe du), III, 300, 301, 303, 371. Vieux-lès-Asfeld, 11, 325, 327. Vieux - Condé , II. 319. Vif, II, 651. Vigan (le), I, 158. 372, 403, 415. — II, 145, 174, 209, 280,282,375, 582, 667, 675. Vigeois, II, 665. Vignemale (mont), I, 119, 124, 130, 274.' Vigneulles, II, 645. Vignobles et vins, 1,506.-11, 2, 14, 18, 20, 21, 22, 24, 25, 26, 29,30, 32, 33, 86 et suiv., 90 et suiv., 94 et suiv., 96, 97, 98, 99, 100, 106, 153, 154, 157, 160,443, 551,555,558, 561, 566,571,372, 578, 580, 585,591, 597, 599,000,601, 607, 616,618,021,617,
b03
648, 650 et suiv., 061,663, 665,060, 667,- 111,84, 104, 113, 114, 117, 143, 148, 199,209, 212, 214, 239,231. 290, 322, 353, 306, 367, 380, 381. Vignory, II, 044. Viquier (Andorre), II, 630.
i iuieia, il, uiz, oo-l.
Vilaine (riv,), 1,185. 226, 235,254,255. — II, 316. 342, 361, 025, 627, 633, 634. Villa, I, 298. Villaines-la-Juhel. II, 635. Villamblard, 11,617. Villandraut, II, 658. Villàrd (dent du), I. 44, 133. V i 11 a r d - de - Laus (Isère), H, 651. Villards (vallée des. Savoie), II, 37. VilIars(Ain), 11,649. Villars-Ie- Goitreux (Savoie), 1, 426. Villars (A I pes-Maritimes), II, 654. Ville (le.montEifcl). I, 76, 136. Ville (étang de la, Bouches -du-Rbône), I, 229. Ville - en - Tardenois (Marne), II, 644. Ville-Évrard, 1, 352. Ville -sur- Tourbe (Marne), II, 644. Villcbois (Ain), III. 384. Villebois - la -Valette (Charente),II,456. Viilebrumier , II , 656. Villeder, II, 191. Villedieu (la, Vienne), II, 660, Villedieu- les -Poêles (Manche), II, 230, 231, 238,541,035. Villefagnan, II, 659. Villcfort, II, 371, 666. Villefranche (AlpesMaritimes), I, 268,391, 393,398, 482. — II, 482, 654. Villefranche (baie et presqu'île de), I. 268. Villefranche- en- Albigeois (Tarn), 11. 668. Villefranche-dc-Bel vôs (Dordogne ) , II, 557. Villefranche-de Confient ( Pyrénées -
�504 Orientales).!, 118, 119,-392, 398, — U, 585. Villefranche - do Lauraguais (HleGaronne), 1, 164, 372, 415. — II, 381,589,668, 676. Villefranche - de Longchapt (l)ordopne), II, 057. Villefranche - de Roucrgue (Aveyron), 1, 165, 335, 373, 412. — H, 181, 190,594,650, 673. Villefranche - sur Saône (Rhône). 1, 151, 369,372,420. 477, 537. — II, 262, 369,561.649, 679. p. 681. Villefranche-surCher (Loir-etCher), II, 378. VUIegàignon (de) , 111, 329. Villejuif, 1,352,477. — II, 178, 638. Ville-Martin (fort de la), I, 394. Villemur, II, 668. Villenauxe, II. 643. Villeneuve ( Aveyron), 11, 056. Villeneuve d'Asti (Italie), 1, 316. Villeueuve-de- Berg (Ardechc), I, 335. — Il, 145, 606. Villeneuve -i'Arche vcque (Yonne), 11, 648. Villcucuvc-lcCointe (Seine-etMarne), II, 367. Villeneuve - de-Marsan (Landes), 11, 658. Villeneuve-lès - Avignon (Gard), II, 067. Villeneuve - Saint Georges (Seinect-Oise), I, 379, 380.-11,369,371. Villeneuve - sur - Lot (ou Villeneuve d'Agen) (Lot-etGaronne), I, I6ti, 417. - II, 124, 376, 594,657,678. Villeneuve - sur Yonne (Yonne) (a nciennement Villeneuvc-leRoy), I, 335. — II, 534, 647. Villenour, III, 196. Villcranibert, II , 191. Villcras, I, 380. Villcréal, II, 657. Villers-Bocage (Cal-
'i' ABI.E ALPHABÉTIQUE vados), II, 636. Ville rs - Bocage (Somme). Il, 641. Villers-sur-Mer (Calvados), I, 246. — II. 540. Villers-le-Lac (Doubs), 11, 372. 373. Villors - Bretonneux (Somme), H, 282, 543. V i 11 e r s - Cotterets (Aisne), J, 335. — 11, 305, 530, 610. Villers - Cotterets (forcît de), II, 117. Villers-Farlav(Jura). Il, 647. Villersexel, I, 353.— U, 558, 559, 610. ViHeruptj II, 363. Villerville;, I, 245. Villelancuse, II, 178. Villes mortes de la Méditerranée, I, 264. Vdlo'te (la, Paris). II, 235, 325, 422. Villeurbanne, 1, 477. — II, 564, 649. Villiers-le-Sec (HteMarne), II, 242. Yilliers- sur- Marne. I, 380. Yilliers - Saint Georges (Seine-etMarne), II, 639. Vilpionfriv.), 1,193. Yimeu (contrée), II, 35. Vimory, I, 316. Vimoutiers, II, 267. 540; 636. Vimy, 11, 641. Vins (voir Vignobles). Vinay, II, 651. Vinaigre, II, 251. 659 i 661. Vinaigre (mont), I. 55, 134. Viuça, II, 187, 655. Vinccnnes, I, 459, 477 , 478 , 479. — II, 211, 289, 527, 638, 683. Vincou (riv.), I, 183. Vincy, I, 302. Vingeannà (riv.). I. 150, 232. —' II. 648. Vinh, III, 221. Vmh-long, III, 205. 206,208,209,210. 212, 369. Vinh-tê (canal de). III, 203. Vinli-tuong , III . 235. Vin imiglia, I, 268. Violâmes, II, 319. Violent (puy),I, 103. Viosne (riv.), 1,195, 237. — II, 639.
DES MATIÈRES. II, 145, 192, 666. Viviez (Avc\ron\ II, 379. Vivonne, II, 660. Vivres, III, 164,184, 3h, 311,318, 339, 350, 351, 352 Vizille, II, 211, 213, 568, 651. Vivy, II, 379. Voclarlum (Voulonl, I, 300. Vocoitccs ou Vocontii (peuple), 1,295. — II, 570. Vodable, II, 608. Yogelsberg (monl), I, 214. Vogue, II, 106, 375. Vohémar, 111, 170. 171. Vohémar (baie de), III, 165, 166, 174. Void, II, 242, 615. Voies de communication (voir aussi Canaux, Chemins de fer. Boutes, etc.), II, 309, 485, 514. III, 96, 116, 142, 238,310,321, 353. Voies ferrées (voir Chemins de fer). Voire (riv.), I, 193, 236. Voirie (Paris), II, 514, 516. Vo.ron, H. 222, 268, 280, 297, 568,651, 677. Voirons (montagne des), I, 44, 133. Voise, I, 198. Voiteur, II, 647. Voitures publiques (Paris), II, 514, 517, 518. Volailles, I, 28, 30, 33, 34, 143, 144, 160, 524,555, 619, 638, 039,641,642, 649,655, 656,657, 058,659, 660, 661, 662, 6H6. — III. 141, 158, 186,237, 246. V olex Areeomici (peuple), I, 293. Vole m Tectosages (peuple), I, 295. Volcans et terrains volcaniques (voir Terrains primaire s). Volées (peuple), I, 292. — II, 579. Volnay, il, 95. Vologne (riv.), I, 222, 239. — II, 645. Voîonne, II, 653. Voila (riv. et bassin de la), II, 126,132, 140.
Vire, I, 200, 370. 413. — II, 171, 211,267, 273, 358, 360,639,630,673. Vire (val de), II, 35. Vire (riv.), I. 200, 236, 247, 277. — II, 330, 539, 510. 035, 636. Vire (baie de la), II, 14. Vire et Taute (canal de). II, 330. 636. Vircnquc (riv.), I, 158. Viricu (Isère), II, 651. Virieu - le - Grand (Ain), 11, 179, 373, 649. Virton, I, 380. Viry-Chàtillon, II, 177. Vis (riv.), I, 158. Visapour, III, 193, 195. Visiqoths (peuple), 1, 299, 300. — II, 609. Viso (mont), I, 3S, 132, 266. Visp (riv.). I, 145, 232. Visp de Saas (riv.), I, 145. Vistre (riv.), I. 158, 233. — II, 667. Vitoria, I, 348, 398. Vitraux peints, II, . 294. Vitré, I, 185, 370, 413. — II, 354, 358,360,361,026, 631, 676. Yitrezay (contrée), II, 38. Vitrey, II, 368, 646. Vitry-en-Artois (Pasde-Calais), II, 543, 641. Vitry - le - François (Marne), I, 194, 315, 335,371,383, 418. — II, 327, 330,365, 307,422, 532, 641, 678. V i try -sur-Sein e (Seine), II, 175, 178, Vitteaux, II, 648. Vitlel, II, 184, 615. Vivarais (contrée), I, 9, 389. — II, 31, 39, 111, 139, 141,579, 580, Vivarais (monts du), 1,96,97, 137,274. — H, 580, 666. Viverols, H, 663. Vivier (le, Ille-etVilaine), II, 475. Viviers (Ârdèche), I, 328, 546, 548. —
�TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
Volvesïre (contrée), II, 39. Volvic, II, 172, 608. Vongcs, I, 512. Yonne (riv.), 1,184. — II, 603. Vorcppe, II, 170. Vorey, 1, 172. — II, 338, 666. Vosges (vallées des), II, 84. 201, 281, '291. Vosges, I, 4. 7. 17, 19, 20, 05, 66, 07 et suiv., 72, 73, 135,144, 275,276, 281, 351, 386. — II, 4, 29, 36, 84, 85, 106, 114, 119, 120,132, 133,135, 145, 172, 174, 177, 184,212,242, 250, 260,268, 284,288, 289,293,297, 304, 550, 551,643,646. Vosges (dép. des), I, 355, 368, 371, 402,410,423,423, 435, 452,453, 457, 477,498, 500,527, 530, 514, 540. — II, 20, 24, 20, 29, 57, 03, 71, 73, 81. 93, 1 17, 131, 133, 145, 174, 177, 180, 184, 200, 206,22'i, 226, 230,242,249, 253, 255,261, 274, 293,294,298,319, 498,551,552,645, 646. 670, 685. — III, 381, 383, 387. Vosges (Basses), I, 71, 133. Vosges (Hautes). I, 68, 71, 133, 274, 385. Vosges méridionales, I, 3. Vosges (Moyennes), I, 70, 71, 135, 385. Vongeaucourt, II, 355. Vougeot (clos), II, 95. Vouillé, I, 300. — II, 060. Voulon, I, 1 11. 300. — II, 590, 614, 615. Voulte (la), II, 213. 373, 373,581, 660. Voulzic(riv.), I, 191, 236. Vouneuil - su r Vienne, H, 660. Vouvant (houille de), II, 211, 015. Vouvray, H, 061. Vouzance (riv.), I, 179. Vouziers, 1,196,371, 412. — II, 120, 327, 532,644,672. Voies, II, 662. Voyenncs (gué de\ I, 31 I. Vrigne-au-Bois (Ardennes), I, 352. - II, 368. Vrigne - sur - Meuse (Ardennes), II. 368. Vuacho (mont), I, 45, 60, 133, 135. Vuillafans, II, 221. 231. Vung- cbua (cap) , III, 217, 223.
VV
505
Wiesse 221.
(riv.),
I,
Wàal (riv.), I, 210, 218. Waes (pays de), I. 204. Wagap, III, 250. Waliagnies, H, 205. Wald E r b e s k o p f (mont). I. 74, 130. Wuldeck (forêt de). I, 71. Waldshut (forteresse de), I, 217. Wallon (lac do), I. 215, 221, 239. Wallis (îles), III. 252, 253. Wallons (peuple), I 292. Waipole' (ile), III. 252. Warthe (riv.). I. 213. Wasgau (contrée), II, 30. Wasselonne, II, 177. Wassigny, H, 641, Wassv (voir Vassy). Waterloo, I, 204, 205, 349, 397. Watten,II,331,364. Watteringues (canaux de dessèchement), I, 208. Wattignies, I, 346. 396. — II, 546. Wattrelos, H, 548. 680. Wazemmes, H, 219. Weissenstein (ou Pierre blanche, mont), I, 64, 135. Weppes (contrée). Il, 35. Wesel, I, 218. Weser (bassin du). 1, 344. Wesserling, II, 260. Weslerwald (mont), I, 76. Westphalie, I, 362. Westpkalie (traités de), I, 215, 301, 384. Westreich (plateau du), I, 72.
Winnébagoes (tribu), III, 275. Winnipeg (lac), III, 277, Wintersberg (Gross, voir Gross - Vintersberg). Wissembourg . I , 323, 334, 346, 351, 384,420.-11,679, p. 681. VVissoùs, II, 354. Wœrth, 1, 346, 351. Woèvres (plaine des), I, 74, 221, 230. — II, 30. Woigot (riv.). 1, 224. v». W o n t ers b er g (mont), I, 135. YVormhoudt, 11, 643. Worms, l, 346. Wourno, III, 136. Wyk, I, 218. 219. X Xa (ou commune). III, 220, 232. Xertigny, II, 045. Xuau-daï (baie de), III, 217. Y Yanaon. III, 3, 194, 196,197,199, 369. Yandon (riv.), III, 130. Yaoub (peuple). III, 53. Yandé (passe de), III, 244. Yandi (ile), III, 250. Yané (riv.), III, 328. Yassaoua (ile), III, 254. Yaté (passe de), III, 244. Yaté (plaine de), III, 245.V ., Yaté (rivière de), III, 245, Ychoux, 11,222. Yellala (rapide de), III, 155. Yen-bac, III, 215. Vendais ou Oùendats ( H u r on s ) (peuple), III, 276. Yén-khanh, III, 233. Yên-kbanh-phan,IlI, 233. Ycnne, II, 050. Yen-thé (province de). III, 229. Yères (riv.), I, 194,
237. — II, 369, 639. Yerre (rivière d', Eure-et-Loir^, I, 181.. . Ycrville, II, 637. Ycu (ile d'), I, 162. 256, 482. — II, 148,256. 391,478, 660. Yeu (Pont d'), I, 250. Yèvre (riv.), I, 182, 235. — II, 341, 013, 062. 7 Y f(iniac (anse d'), I, 251. Yon (riv.), 1, 172, 234. — II, 060. Yonne (riv.), I, 196, 197, 227, 236. — II, 369, 533, 612, 647. Yonne (dép. de 1'), I, 368, 371, 402,' 410,423,432,435. 452,453,457, 477, 498,500,527, 530, 544, 540. — II, 10, 20, 24, 26, 29, 51, 57,08, 71, 73, 79, 81, 93, 131. 135, 179,180,200, 249,253,319, 320, 329,309,498, 500, 501, 502,533,039, 647, 670, 685. — III, 381, 383, 387. Yonne (vallée d'), H, 40. Youcas (peuple). III. 335. Yougdia [loge française), III, 197. Yperlée ( riv. ), I, 200, 238. Yprcs, I, 200, 320. — II, 364. Ysor (riv.), I, 205, 238. — II, 642. Yssel (riv.), I, 218. Yssel supérieur (dép. de T), 1,314. Ysscngeaux, I, 178, 372, 416. — II, 356,605, 600, 077. Yvctot, I, 370, 421. — Il, 261, 357, 537, 637, 683. Yvette (riv.), I, 197. Yvov-le-Pré, II, 225. Yukôn, III, 278. Yi.n-nam (contrée), III, 225, 226, 235, 239.
Z
Zaatcha (oasis de), III, 45, 74. Zàb (monts du), III, 29, 74, 94, 365, 366.
�500
TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.
Zébus. III, 167. 170. Zeghir (oued), III. 71. Zekkat (impôt), III. 63. Zélande (Nouvelle-), III, 260, 262. Zell (lac de), I, 210. Zembra(îlot), III, 14. Zenati (oued), III, 35. Zendàl (mont), III, 23. Zenouat, III, !)8. Zerouà (ouàd), III, 35. Zibùn (oasis des), III, 31, 87. Zibanais (peuple), III, 52. Zicavo, II, 054. Zierikzée, I, 396. Zighinchor ( comptoir de), III, 12S. 139. Zihl (riv.), I, 202. ^38 Ziiîing, 1, 71. Zinc, II, 191, 193. 433. — III, 93. Zinzel (riv.), I, 222. Zitlerwald (mont), I, 76, 136. Zolloerein, II, 449, 453, 455, 467. Zonengué (lac), 111, 154. Zones de culture, II, 2. Zorn (riv.), I, 71, 222,239.-11,328. Zornhoff, II, 231. Zoudj - Beghàl, III, 11. Zoughana (oued), III, 120. Zoula ou Adulis, III, 191. Zuang-lruong, 111, 233. Zug (lac de), I, 221, 239. Zuiderzée, I, 218, 219. Zuiderzée (dép. du), I, 344. Zurich (traité dé), li 350. Zurich, I, 221. Zurich (lac de), I, 215, 239. Zulphen, 1,218. Zuydcootc, I, 240, 374. Zwei-Steinen (mont),I, 74, 136. Zwollc, I, 21S.
Zaffarines (îles), III, 12. Zaghouân (djebel). III, 32, 112, 116. 366. Zahrès (région du), III, 15, 22, 365. Zahrès-el-Gharbi ou occidental (choit). III, 36. Zahrùs-cch- Chergui ou orienlal(cboll), 111,36. Zaïne (oued), 111,38. Zakkar (massif du), III, 24, 70, 365. Zakkar Gharbi (massiTdu), III, 24, 03. Zamoura(monl), 111, 26. Zanzibar, III, 187, Zarsis (port de), III. 14.
COURECTIONS
ET
ADDITIO.NS A
LA
TABLE
A.LPHABBTIQGS.
Ail (riv.),
I, 179, 234.
Allemagne et Allemands, lire : I, 76, 430. —■ Allemagne (loc. Calvados)/II, 175, 540.
III, 210, 263, 297,
�SUPPLÉMENT AUX ADDITIONS Recensement de la population de l'Algérie en avril 1891.
SUPERFICIE
ARRONDISSEMENTS.
en kilomètres carrés (d'après les données de 1886.
NOMBRE
TOTAL
des communes au
12 avril 1891.
GÉNÉRAL
de la population.
I.
DÉPARTEMENT
D'ALGER.
— —
d'Orléansville de Tizi-Ouzou .... territoire civil
10.212 5.181 6.517 5.253 3.467 30.630 140.171 170.801
69 8 17 9 18 121 8 129
D'ORAN.
519.763 86.094 142.190 151.800 375.743 ; 1.275.650 192.477 1.468.127
50.9 16.6 21.8 2S.9 108.4 41.6 1.4 8.5
Total du
Territoire do commandement Totaux du département
:
II. — — de Mostaganem .. de Sidi-bel-Abbès. territoire civil
DÉPARTEMENT
9.848 9 596 6.042 5.859 4 212 35.557
9 26 40 11 10 96 5 101
DE CONSTANTINE.
134.372 271.210 225.512 67.946 118.410 817.450 124.616 942.066
13.6 28.2 37.3 11.6 28.1 22.9 1.5 8.1
Total du
Territoire de commande80.028 Totaux du département 115.585 III. — — — — de Bône de Constantine,.. de Philippeville.. de Sétif
DÉPARTEMENT
10.lr.2 5.271 5.572 18.942 4.669 4.049 10.099 58.754 132.773
8 16 14 29 12 13 13 105 4 109
142.620 116.499 376.140 440.399 126 165 124.307 217.737 1.543.867 170.672 1.714.539
14.0 22.1 67.5 23.2 27.0 30.6 21.5 26.2 1.3 8.9
Total du territoire civil (7 arrond.) Territoire de commandeTotaux du département
191.527
�TABLE DES MATIÈRES
LIVRE
ONZIÈME
L'ALGÉRIE, LES COLONIES ET LES PROTECTORATS PREMIÈRE PARTIE La formation coloniale.
SOMMAIRE.
— 379. Les colonies sons Colbert (1). — 380. Les revers du dix-huitième siècle et du premier Empire (3).— 381. Les acquisitions coloniales du dix-neuvième siècle (4). — 382. L'organisation coloniale jusqu'en 18"0 (5). — 383. L'organisation actuelle de l'Algérie, des colonies et des protectorats (6). DEUXIÈME PARTIE L'Algérie et la Tunisie. llc section. GÉOGRAPHIE PHYSIQUE DE L'ALGÉRIE ET DE LA TUNISIE
SOMMAIRE.
— 384. La situation (10). — 385. Les côtes (12). — 38G. La structure géologique (15). — 387. Le relief du sol (17). — 388. La région des Hauts-plateaux (19). — 389. L'Atlas Tcllien (22). — 390. L'Atlas Saharien (28). — 391. Le Sahara Algérien (31). — 392. L'Atlas en Tunisie (32). — 393. Les eaux (33). — 394. Le climat (39). 2e section. GÉOGRAPHIE POLITIQUE DE L'ALGÉRIE
SOMMAIRE.
— 395. L'Algérie avant la couquête française (42). — 396. La conquête (43). — 397. L'histoire des circonscriptions administratives (46). — 398. Les frontières de l'Algérie (4S). — 399. Les circonscriptions actuelles de l'Algérie (48;. — 400. Tableau des circonscriptions administratives et de la population de l'Algérie (49). — 401. La population indigène (52). — 402. La population européenne (54). — 403. L'immigration et la colonisation (57). — 404. L'administration actuelle de l'Algérie (59). — 405. Les villes principales (66).
�TABLE
DES
MATIÈRES.
3e section.
GÉOGRAPHIE ÉCONOMIQUE DE LALGÉRIE
SOMMAIRE.
— 406. Le sol du Tell et la population agricole (75). — 407. Les céréales (77). — 408. Les autres cultures industrielles et maraîchères (79). — 409. Les forêts (81). — 410. Les arbres fruitiers (83). — 411. La vigne (84) — 412. Les Hauts-plateaux et l'alfa (S6i. — 413. Le Sahara et les dattes (87). — 414. Le bétail et les animaux sauvages (88). — 415. Les mines (92). — 416. Les eaux minérales (94). — 417. L'industrie (95). — 418. Les voies et moyens de communication par terre (96). — 419. La marine et la navigation (99). — 420. La banque et le crédit (100). — 421. Le commerce (101). 4e section. LA TUNISIE.
SOMMAIRE.
— 422. La géographie politique et l'administration de la Tunisie (106). — 423. La population et la propriété (109). — 424. Les villes principales (110). — 425. La production agricole (113). — 426. Les produits des mines et de l'industrie (115). — 427. Les voies de communication (116). — 428. Les monnaies et mesures (116). — 429. Le commerce (117).
Sc section.
LE SAHARA AU SUD DU 30" PARALLÈLE.
SOMMAIRE.
— 430. La région saharienne au sud du 30e parallèle (118).
TROISIÈME PARTIE
Les colonies et les pays de protectorat.
(.MOINS LA TUNISIE).
Ve section.
LES COLONIES ET PROTECTORATS DE LA FRANCE EN AFRIQUE, AU SUD DU TROPIQUE DU CANCER.
SOMMAIRE.
— I. 431. La région du Sénégal et du Soùdan français (123). — 432. Le climat du Sénégal (131). — 433. Les populations indigènes du Sénégal (133). — 434. L'occupation française du Sénégal et du Soûdan au dix-neuvième siècle (134). — 435. Les productions du Sénégal et des Rivières du sud (liO). — 436. Les moyeus de communication au
Sénégal (142). — 437. Le commerce du Sénégal (143). II. 438. Les établissements de la côte de Guinée (145). III. 439. Le Gabon'et le Congo français (149). IV. 440. Les Comores et Mayotte (159). — 441. Nossi-Bé et dépendances (162). — 442. La géographie physique de Madagascar (165). — 443. La géographie politique de Madagascar (167). — 444. La géographie économique de Madagascar (169). — 445. La géographie historique de Madagascar (171). — 446. Diégo-Suarez et Sainte-Marie de Madagascar
(175).
�S10
TABLE DES MATIÈRES.
447. La géographie physique de la Réunion (177). — 448. L'histoire et l'administration de la Réunion (ISO). — 449. La population de la Réunion (182). — 460. La géographie économique do la Réunion (1S3). VI. 451. Obock (190).
V.
2e section. L'ASIE FRANÇAISE.
— I. 452. Les Etablissements français dans l'Inde au dix-septième et au dix-huitième siècle (191). — 453. Les villes de l'Inde française (194). — 454. La population et l'administration de l'Inde française (197). — 455. L'agriculture, l'industrie et le commerce de l'Inde française (198). H. 456. La géographie physique de la Cochinehine (201). — 457. L'occupation française de la Cochinehine (204). — 458. L'administration et la population de la Cochinehine (205). — 459. Les circonscriptions, arrondissements et villes de la Cochinehine (207). — 460. L'agriculture, l'industrie et le commerce de la Cochinehine (208). — 401. La géographie physique du Cambodge (212). — 462. La géographie historique et politique du Cambodge (213). — 463. La géographie économique du Cambodge (215). — 464. La géographie physique de l'Auuam (216). — 465. La géographie historique de l'Annam (218). — 466. La population et la géographie politique de l'Annam (220). — 467. La géographie économique de l'Annam (222). — 468. La situation et la superficie du Tonkiu (223). — 4G9. La côte du Tonkin (223). — 470. Le relief du sol du Tonkin (224). — 471. Les cours d'eau du Tonkin (224). — 472. Le climat du Tonkin (226). — 473. L'histoire du Tonkin (226). — 474. La population du Tonkin (228). — 475. L'administration, les provinces et les villes du Tonkin (230). — 476. Les produits agricoles du Tonkin (235). — 477. L'industrie du Tonkin (237). — 478. Les voies de communication du Tonkin (237). — 479. Le commerce du Tonkin (238). — 480. Le gouvernement général de l'Indo-Chine (239).
SOMMAIRE.
3e section. LES POSSESSIONS FRANÇAISES EN OCÉANIE.
— I. 481. Géographie physique de la Nouvelle-Calédonie (243). Les indigènes (246). — 483. Géographie historique et administrative de la Nouvelle-Calédonie (246). — 484. La population libre et les condamnés (248). — 485. La géographie économique de la NouvelleCalédonie (249). — 486. Les dépendances de la Nouvelle-Calédonie (251). — 487. Les Nouvelles-Hébrides (253). H. 488. Géographie physique de Tahiti et de l'archipel de la Société (256). — 489. La géographie historique de l'archipel de la Société (258). — — 490. La population de l'archipel de la Société (259). — 491. L'administration et les focalités (21.0). — 492. Les productions et le commerce de l'archipel de la Société (261). — 493. Les îles Toubouaï et Rapa (262). — 494. Les îles Touamotou et les îles Gambier (264). — 495. Les îles Marquises (265). — 496. L'ensemble des Établissements français de l'Océanie (267).
SOMMAIRE. — 482.
�TABLE
DES
MATIÈRES.
511
4°
section.
COLONIES D'AMÉRIQUE. — I. -497. Le Canada (269). — 498. Les premières découvertes au quinzième et au seizième siècle (269). — 499. La colonisation et les découvertes de la première moitié du dix-septième siècle (273). — 500. Les tribus sauvages (276). — 501. La colonisation et les découvertes sous Louis XIV (281). — 502. Le Canada sous le règne de Louis XV (282). — 503. La population française au Canada depuis 1765 (284). II. 504. Saint-Pierre et Miquelon (285). —505. La pêche de la morue (287). — 506. Le commerce de Saint-Pierre et Miquelon (289). — 507. La côte de Terre-Neuve (290). III. 508. Les Français aux Antilles jusqu'en 1713 (293). — 509. Sous Louis XV et Louis XVI (297). — 510. Depuis la Révolution de 1789 (298). IV. 511. La géographie physique de la Guadeloupe (299). — 512. Les dépendances de la Guadeloupe (302). — 513. La géographie historique de la Guadeloupe (303). — 514. L'administration, la population et les villes (306). — 515. La production (308). — 516. — Les voies de communication et le commerce (310). V. 517. La géographie physique de la Martinique (313). — 518. La géographie historique de la Martinique (315). — 519. L'administration, les villes et la population (316). — 520. La production (318). — 521. Les voies de communication et le commerce (321). VI. 522. La géographie physique de la Guyane (323). —523. Les premières tentatives d'établissements des Français clans l'Amérique du sud (328). — 524. La géographie historique de la Guyane et le territoire, contesté (329). — 525. La population et la géographie administrative (334). — 526. La géographie économique (336).
SOMMAIRE.
QUATRIÈME PARTIE
Le résumé colonial.
SOMMAIRE.
— 527. La superficie et la population de la France et de son domaine colouial (341). — 528. Les Français à l'étranger (344). — 529. Le budget des colonies (347). — 530. L'armée coloniale (348). — 531. Les productions coloniales (349). — 532. Les voies de communication et la navigation aux colonies (353). — 533. Les banques coloniales (353). — 534. Les monnaies (354). — 535. Le commerce des colonies (354). — 536. La comparaison .avec les autres puissances coloniales (3621. — Tableau récapitulatif des colonies (365). APPENDICE.
CORRECTIONS PRINCIPALES ET ADDITIONS.
Premier volume .. Deuxième volume. Troisième volume.
INDEX DES CARTES ET FIGURES INSÉRÉES DANS LE TEXTE.
372
379 393
Premier volume
394
�TABLE
DES
MATIÈRES.
Deuxième volume Troisième volume
396
iç,
400
INDEX DES TABLEAUX DE STATISTIQUE INSÉRÉS DANS LE TEXTE.
Premier volume ., Deuxième volume Troisième volume
TAULE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES SUPPLÉMENT AUX ADDITIONS.
402 402
*
••
404 405
—
Recensement de la population de l'Algérie 507
en
1891
FIN
DE
LA
TABLE
DES
MATIÈRES.
4727-85.
—
GOIIBEIL.
Imprimerie CIISTK.
�
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1|Livre onzième - L'Algérie, les colonies et les protectorats|5
1|Première partie - La formation coloniale|5
1|Deuxième partie - L'Algérie et la Tunisie|14
2|1re section - Géographie physique de l'Algérie et de la Tunisie|14
2|2e section - Géographie politique de l'Algérie|46
2|3e section - Géographie économique de l'Algérie|79
2|4e section - La Tunisie|110
2|5e section - Le Sahara au sud du 30e parallèle|122
1|Troisième partie - Les colonies et les pays de protectorat|127
2|1er section - Les colonies et protectorats de la France en Afrique, au sud du tropique du cancer|127
2|2e section - L'Asie française|195
2|3e section - Les possessions française en océanie|247
2|4e section - Colonies d'Amérique|273
1|Quatrième partie - Le résumé colonial|345
1|Appendice -Corrections princiapales et additions|376
1|Index des cartes et figures insérés dans le texte|406
1|Index des tableaux de statistique insérés dans le texte|414
1|Table alphabétique des matières|417
1|Table des matières|518